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Travaux Pratiques
THERMODYNAMIQUE
RAPPELS Page 05
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test de TP. Attention, toute absence non justifiée (une absence se justifie par
un certificat médical qui doit impérativement porter la griffe du médecin
traitant, une convocation au service militaire, un certificat de décès…)
entraîne un zéro pour le TP non fait. La justification devra être fournie à la
séance de TP suivante.
Les travaux pratiques de thermodynamique programmés sont au
nombre de quatre (04). Ils se dérouleront dans l’ordre suivant :
TP1 : Calorimétrie
TP2 : Dilatation linéaire des solides
TP3 : Capacité calorifique des gaz
TP4 : Lois des gaz parfaits
Les séances de TP seront effectuées par rotation successive selon
l’ordre croissant des 4 TP. Si un binôme commence par faire le TP N°4, le TP
suivant à réaliser 15 jours après, sera le TP N°1. Si un binôme commence
par faire le TP N°1, le TP suivant à réaliser sera le TP N°2 etc.
Le numéro du premier TP de chaque binôme est fixé lors de la séance
zéro, pour que chaque binôme étudie et prépare l’ossature (titre du TP,
noms et prénoms du binôme, objectif du TP, matériel utilisé et tableaux de
mesures) du compte-rendu du TP avant de se présenter au laboratoire.
Dilatation
TP 2
Sens de Calorimétrie
Cv Gaz TP 3 rotation
TP 1
TP 4
Gaz parfait
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COMPTE- RENDU TYPE
TITRE DU TP
I. Objectifs du TP
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Les écarts constatés peuvent provenir de… (tel phénomène,
cause…). En effet … (calcul d’erreur ou autre permettant
d’argumenter votre proposition d’explication).
IV. Conclusions
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RAPPELS
I. INCERTITUDES ET REPRÉSENTATION DES RÉSULTATS
Tout nombre a , résultant de la mesure d'une grandeur physique, n'est qu'une valeur
approchée de la valeur exacte a e de cette grandeur. L'écart entre la valeur
approchée et la valeur "exacte" est appelé erreur absolue ou incertitude de la mesure.
On distingue l'incertitude a , qui s'exprime avec la même unité que la grandeur
mesurée, et l'erreur relative, quotient de la précédente par la valeur approchée a de
la grandeur. L'erreur relative est sans unité et s'exprime généralement en %. Elle
permet de comparer la précision de mesures portant sur des ordres de grandeurs
différents ou, la précision de mesures exprimées en unités différentes ou encore, la
précision de mesures effectuées par plusieurs expériences.
Un résultat s'écrit sous la forme :
aa
Cela signifie que la vraie valeur a e est telle que :
a a ae a a
a
Erreur relative:
a
Les erreurs peuvent être classées principalement en deux groupes: directes et
indirectes
1. Erreurs directes
Ce sont celles résultant directement de la prise des mesures:
Exemples:
Erreur de parallaxe liée à l'angle de vue de la lecture
Erreur de zéro
Erreurs dues au calibre (ampèremètre, voltmètre, …)
classe calibre
I ou V ; classe: qualité nominale prévue par le
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constructeur.
Pas de mesures dans le premier tiers du calibre!
ln x x x
x x ln x
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D'autre part, il ne sert à rien d'écrire des chiffres significatifs au-delà de ceux indiqués par
la précision de la mesure, comme par exemple :
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III. UNITES DE MESURE EN PHYSIQUE (Unités du Système International)
Le Système International compte sept unités de base : le mètre, le kilogramme, la seconde,
l’ampère, le kelvin, la mole et la Candela, supposées quantifier des grandeurs physique
indépendantes. Chaque unité possède en outre un symbole (dans l’ordre pour les unités de
base : m, kg, s, A, K ; mol et Cd).
Système Unités
MKSA Mètre, kg, seconde et Ampère
SI MKSA + Kelvin (K) et Candela (Cd)
CGS cm, g et seconde
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Calorimétrie
TP N°1
1) Objectif
Le but de la calorimétrie est de mesurer des quantités de chaleur et
surtout des capacités calorifiques.
2) Théorie
Généralités :
La calorimétrie repose sur un principe fondamental : principe de l’égalité des
échanges thermiques (ce qui est perdu par un milieu est gagné par un autre
milieu) : c’est le principe de la thermodynamique.
Théorie générale :
En calorimétrie, les transformations se font à pression constante (isobares). On
considère les capacités calorifiques molaires constantes : indépendantes de la
température et de la pression.
On étudie des systèmes liquides et solides : on les considère incompressibles
donc leur volume est constant.
La conséquence est que tout échange d’énergie thermique s’écrit :
Qp=ncpm∆T(1)
avec : n : le nombre de moles
cpm : la capacité calorifique molaire à pression constante
∆T = Tf -Ti : température finale – température initiale du sous-système.
Les quantités de chaleur sont exprimées en joules ou en calories ( 1calorie =
4,18 Joules).
Remarque :
Adiabatique : pas d’échange d’énergie thermique (chaleur) entre le
système et le milieu extérieur)
Capacité calorifique molaire : cpm en J K-1 mol-1
Capacité calorifique massique : cp en J K-1 kg-1
Capacité calorifique : Cp=m cp=n cpmen J K-1
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Conservation de l’énergie :
Pour cette partie vous aurez besoin de deux calorimètres, d’un thermomètre, de
l’eau chaude, de l’eau froide et d’une balance.
Tableau 1
Essai 1 Essai 2 Essai 3
Mcal
Mcal+eau froide
Mcal+eau chaude
Tf
Tc
Tfinale
Mfinale
3) Exploitation
A partir des données récoltées, calculer la masse de l’eau froide (Meaufroide), la masse
de l’eau chaude (Meauchaude), et les variations de températures (∆Tfroide et ∆Tchaude).
Reporter les résultats dans le tableau 2.
Tableau 2
Essai 1 Essai 2 Essai 3
Meaufroide
Meauchaude
∆Tfroide
∆Tchaude
∆Qfroide
∆Qchaude
Questions :
Remarque :
La température d’ébullition T0 dépend de la pression atmosphérique suivant la
relation :
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La quantité de chaleur apportée par le métal est Q1=Mc’(Tf - T0) ; Q2 aussi reçue par
le calorimètre et l’eau est : Q2=m ceau(Tf – Ti). Et on a toujours : Q1+Q2=0.
Tableau 3
Echantillon M P T0 m Ti Tf
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Dilatation linéaire des solides
TP N°2
1) Objectif
Il s’agit de déterminer le coefficient de dilatation linéaire d’un solide.
2) Théorie
Pour les corps solides, on considèrera une seule dimension (qui sera la
longueur du tube solide) et nous aurons :
1 𝜕𝐿
∝1 = 𝐿 (L: longueur totale du tube solide)
𝜕𝑇 𝑃
3) Manipulations
i. But
Il s’agit de mesurer le coefficient de dilatation pour différents
solides : le cuivre, l’aluminium et l’acier.
ii. Matériel
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Un générateur de vapeur
Un vase de récupération d’eau condensée.
Un Ohmètre.
Trois tiges (acier, cuivre et aluminium).
Eau
c. Relier la thermistance.
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i. Porter les valeurs dans le tableau suivant :
iv. Exploitation
En déduire les coefficients de dilation pour les différents solides ainsi que
l’erreur sur . Comparer aux valeurs de données par la littérature et conclure.
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Capacité calorifique des gaz
TP N°3
1) Objectif
On provoque un apport d’énergie thermique dans un gaz enfermé dans un
récipient de verre en envoyant une impulsion de courant dans un fil chauffant.
L’élévation de température provoque l’élévation du niveau du liquide dans le
manomètre branché sur le récipient. On détermine, à partir de la variation de
pression, la capacité calorifique CV.
2) Mode opératoire
3) Théorie et exploitation
La capacité calorifique molaire d’un corps est le quotient de la chaleur reçue et de la
variation de la température, par mole :
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Selon le premier principe de la thermodynamique :
Mesure de CV :
U est la tension
I est l’intensité de courant
∆T est la durée de l’impulsion.
𝑃∆𝑉 𝑉∆𝑃
∆𝑇 = +
𝑛𝑅 𝑛𝑅
Et où : R=8.314 JK-1mol-1
3) Modes opératoires
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montée du liquide manométrique. On relève dans un tableau de mesures le
temps ∆t de chauffe indiqué au compteur et la variation de pression ∆P
correspondante
c. Effectuez au moins une dizaine de mesures pour ∆t allant de 0.1 à 2.8s
d. Tracer la droite ∆P = f (∆t)
e. Déterminez la pente de cette droite en mbar/s puis en Pa/s
f. Calculez la valeur expérimentale de CV (en J/kgK)
g. Calculez ∆CV la tolérance de CV
h. Calculez la valeur théorique de CV par la théorie cinétique des gaz. Comparer
les deux valeurs et commentez. Quelles sont, à votre avis, les sources
d’erreur dans la détermination expérimentale du CV ? Argumentez vos
suggestions.
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Lois des gaz parfaits
TP N°4
1) Objectif
2) Théorie
La loi des gaz parfaits combine les trois relations. La pression absolue (P) et
le volume (V) d’un gaz à la température absolue (T) en degré KELVIN est :
PV =nRT
3) Matériel
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Piston
Mini jack
stéréo
Arrêt
mécanique
Thermistance Connecteur
de pression
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Figure 4: Interface
4) Manipulations
i. Procédure
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Figure 5: photo de la seringue avec les deux capteurs connectés
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Tableau1 :
Volume (cc) Pression (kPa)
1 40.0
2
En utilisant vos mesures de V1, V2, P1 et P2 résoudre l’équation (2) pour calculer V0.
𝑃1 𝑉1 𝑃2 𝑉2
a- Utilisez les valeurs du tableau 2 pour calculer les rapports : et
𝑇1 𝑇2
10. Comparez les deux rapports. Sont-ils égaux ? Calculez la différence, en
pourcent, entre les deux valeurs en utilisant la relation suivante :
𝑉𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 2 −𝑉𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 (1)
Différence (%) = x 100 %
𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 (1)
Tableau 2
Volume (cc) Pression (kPa) Température (K)
1
2
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