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Lycée Louis Pasteur : Hénin Beaumont

DOSSIER OLYMPIADES
DE LA PHYSIQUE 2006

Sujet : « Expériences autour de la goutte »


SOMMAIRE

I ) Compte rendu d’activité


II ) Plan détaillé de présentation à l’oral
III) Annexes :
1) Feuilles de calcul :
a) Calcul de gamma au plan d’inflexion
b) Calcul du Nombre de Bond
2) Théories et démonstrations :
a) Théorie de gamma au plan d’inflexion
b) Théorie du Nombre de Bond
3) Présentation détaillée de la mesure de gamma
au plan d’inflexion :
I ) Compte rendu d’activité
INTRODUCTION :

Il y a maintenant presque deux ans que le groupe du club Sciences a été formé.
Sous l'impulsion de trois professeurs du lycée ( M. Sadanne, M Leclercq et M Lelièvre)
qui sont passés dans les différentes classes présenter les objectifs du club.
Au départ il était essentiellement formé d'élèves de seconde et de quelques élèves de
première S.

Initialement, le sujet n'était pas fixé mais nos professeurs nous ont proposé de travailler
sur le thème de "la goutte d'eau".

En fait, l'idée de travailler sur la goutte d'eau leur est venue à partir d'une observation faite
par le club sciences précédent qui travaillait sur la couleur des ailes de papillon et
qui avait remarqué qu'une goutte d'eau posée sur une aile de papillon ne pénétrait
pas entre les écailles de l'aile d'une part et d'autre part prenait une surprenante forme
de sphère quasiment parfaite.(voir photo1)

Photo1

Le premier travail et les premières séances ont été consacrés aux recherches sur le thème
proposé (Internet, livres de David Quéré et Pierre Gilles de Genes, etc…)
(Voir la bibliothèque des liens et la bibliographie en annexe)

ainsi qu'à quelques observations et photos de gouttes posées sur différents supports et
recherche de supports hyper-hydrophobes naturels et artificiels comme les plumes de
canard, la laitue d'eau, ou la laine polaire ,

aile de papillon plume de canard laitue d'eau


mais également des essais de traitement de surface de verre par différents produits :
imperméabilisant chaussures, produit déperlant pour pare brise de voiture (Rain X),
pomme de terre.
I) LA RECHERCHE :

Rapidement, nous nous sommes rendu compte que la tension superficielle de l'eau était un
des paramètres déterminant de la forme de la goutte.
Nous avons donc testé différentes manipulations faisant intervenir cette tension
superficielle de l'eau .Les manifestations les plus spectaculaires de cette tension
étant les différents phénomènes de capillarité que nous avons observé lors de la
montée de liquides dans des tubes capillaires ou sur le bord des récipients.
Nous avons également essayé de faire "flotter" un trombone sur de l'eau.

Dans une première approche, nous avons cherché différentes manipulations permettant de
mesurer cette tension superficielle.
Puis, nous les avons testé une par une :
• la loi de Jurin : loi de montée capillaire dans des tubes avec projection puis finalement
photo et mesure d'angle et de hauteur à l'aide d'un logiciel gratuit trouvé sur internet
(mesurim)

• méthode d'arrachement de l'anneau de Dunouy : mise au point pour éviter les effets
de bord et récupération d'un plateau de translation millimétrique d'un vieux
tensiomètre à lame pour descendre doucement le cristallisoir.
• mesure d'angle de raccordement d'une goutte posée : photo puis exploitation sur un
tableur (excell) des données mesurées sur la photo.

• méthode de la goutte pendante : qui se révèle être une méthode très utilisée dans
l'industrie pour mesurer une tension superficielle
Dans ce cas précis, nous avons d'abord tenté de faire une projection de la goutte d'eau
pendante au bout d'une seringue. Il a fallu d'abord trouver une aiguille de seringue non
biseautée au bout. Puis nous nous sommes rendu compte qu'il était très difficile
d'obtenir une goutte à la limite de la rupture de manière stable. Nous avons donc opté
pour une burette automatique de chimie qui permettait de former sans secousses une
goutte stable.

La projection n'était pas satisfaisante non plus car il y avait des problèmes chromatiques en
lumière blanche qui faisaient que le contour de la goutte n'était pas net.
Nous avons donc pris une photo de la goutte en mode macro mais le contraste entre la goutte
et le fond n'était pas net non plus. Ce qui nous a amené à mettre derrière la goutte un
fond avec un dégradé vertical de gris permettant d'améliorer nettement le contraste de
la goutte qui devenait alors noire sur fond blanc ou blanche sur fond noire suivant les
régions.

Ensuite à l'aide d'un logiciel (Cineris) nous avons extrait les coordonnées des points du
contour que nous avons traitées dans un tableur pour obtenir différents paramètres
permettant de mesurer la tension superficielle.
Puis nous avons testé et mis au point beaucoup d'expériences différentes portant toute
de près ou de loin sur la goutte d'eau :

• Expérience de Leïdenfrost (caléfaction d'une goutte d 'eau) : nous avons cherché à


mesurer la durée de vie d'une goutte d'eau calibrée en fonction de la température de la
plaque sur laquelle on la pose, mais nous n'arrivions pas à chauffer suffisamment
celle-ci pour que la durée de vie atteigne son maximum.

• Expérience de la goutte enrobée : nous avons acheté sur Internet de la poudre de


lycopode (spores de champignons) utilisée par les magicien pour faire crépiter les
flammes.
Nous avons essayé d'enrober une goutte d'eau avec cette poudre hydrophobe de manière à
la faire rouler ensuite sur un plan incliné. Plusieurs problèmes ce sont alors posés :
comment enrober cette goutte? Et comment la filmer?
Nous avons d'abord essayé de la poser sur un tapis de lycopode et de la saupoudrer mais ça
ne fonctionnait pas. Puis nous avons essayé de la pousser sur le tapis pour l'enrouler
dans la poudre, ce système ne fonctionnait pas mais dés que l'on posait la goutte sur le
plan incliné elle éclatait. La solution la plus simple, finalement, était de réaliser le
tapis directement sur le plan et de déposer la goutte en haut de ce tapis. De cette
manière, la goutte s'enrobe d'elle même en roulant sur ce tapis puis ce met à rouler sur
le plan avant d'éclater si la vitesse est trop grande.
Nous avons réussi en réglant l'inclinaison du plan à obtenir un tore liquide lors du
dévalement, mais nous n'avons malheureusement jamais réussi à le filmer malgré tous
nos essais avec différentes caméras faute d'avoir une caméra ultrarapide.
II) LA VERSION DEFINITIVE:

Cette première version nous paraissait finalement être une sorte de catalogue des différentes
méthodes permettant de mesurer la tension superficielle agrémenté d'expériences
originales mais elle ne répondait pas à notre questionnement initial.
Nous avons donc décidé de nous recentrer sur le questionnement initial à savoir : quels sont
les paramètres qui influent sur la forme de la goutte d'eau dans diverses situations ?
Nous avons donc recherché ces différents paramètres et essayé de les modifier.
• Modification de l’interaction entre le liquide et le solide :
- Nous avons repris les expériences de traitement d'une surface de verre par différentes
substances pour modifier l'interaction entre le liquide et le solide et observé les
résultats.
- Nous avons modifié également cette interaction à l'aide de poudre de lycopode et même
réussi à faire flotter une goutte d'eau enrobée sur de l'eau !

- Puis en faisant reposer la goutte sur son coussin de vapeur (Leïdenfrost)

• Modification de l’interaction entre le liquide et l’air :


- Nous avons cherché à modifier la tension superficielle de l'eau à l'aide d'un tensioactif. Le
résultat sur la forme d'une goutte posée est spectaculaire.
avant après

Nous avons ensuite étudié au microscope diverses surfaces naturelles hyper-hydrophobes pour
rechercher ce qui les rendait tellement hydrophobes. Nous avons constaté que la seule
similarité était qu'elles avaient une structure rugueuse et régulière.

Aile de papillon Plume de canard Laitue d'eau


Nous avons donc décidé de fabriquer une maquette expliquant le phénomène d'effet fakir :
Il s'agit d'une planche à trous d'espacement régulier permettant de placer des boulons à
intervalle fixe. Nous reproduisions ainsi une structure régulière.
Les gouttes d'eau "géantes" ont été matérialisées par des membranes élastiques remplies d'eau
(ballon de baudruche et préservatif pour avoir des élasticités différentes)
Nous avons choisi cette modélisation car nous avons constaté que les gouttes "géantes" posées
ou pendantes prenaient de façon surprenante la même forme que les gouttes normales.
Nous avons ensuite étudié l'influence de l'écartement des "clous" sur la forme de la goutte
et constaté également que pour un même écartement la goutte de tension superficielle
(élasticité) inférieure s'enfonçait plus dans la structure que l'autre.

Forte tension superficielle Faible tension superficielle

III) CONCLUSION :

Donc si notre modèle était valable cette constatation était valable pour l'eau posée sur l'aile
de papillon : pour que celle-ci s'enfonce dans la structure, il faut réduire sa tension
superficielle chose que l'on sait faire avec un tensioactif (liquide vaisselle).
Nous avons donc effectué l'expérience et constaté que l'eau pénétrait la surface de l'aile en
lui donnant une couleur verte, exactement comme l'acétone le faisait ; ce qui est
logique étant donné que l'eau et l'acétone ont un indice de réfraction voisin et que la
couleur est due à la différence d'indice de réfraction entre les écailles de
recouvrement du papillon et le liquide ayant pénétré entre celles-ci (créant des
interférences par lame mince).
ANNEXE 1
bibliothèque des liens et bibliographie
bibliothèque des liens INTERNET :

TP complet loi de Jurin :


http://www.ac-nancy-metz.fr/enseign/physique/Tp-phys/Term/TP-fluid/Tension_sup.htm

Cours de mécanique des fluides:


http://www.ac-nancy-metz.fr/enseign/physique/Tp-phys/Term/Exp-fluid/exp-flu1.htm

Appareillage industriel de mesure d'angles de contact:


http://www.granuloshop.com/fta/Index.htm

Diverses applets de physique :


http://www.univ-lemans.fr/enseignements/physique/02/divers/mnudiver.html

Applet tension superficielle :


http://www.univ-lemans.fr/enseignements/physique/02/divers/jurin2.html

Applet loi de Jurin :


http://www.univ-lemans.fr/enseignements/physique/02/divers/jurin.html

TP tensiomètre à goutte (Théorie complète + correction de mesure):


http://www.itconceptfr.com/BrochureTracker/Documentation_Tracker_VF.htm

Mesure d'angle de contact:


http://www.biophyresearch.com/angle

Méthode des deux diamètres pour la goutte pendante:


http://www.pmmh.espci.fr/fr/Enseignement/Archives/TravauxPratiques/tensiometrie.pdf

Goutte enrobée :
http://www.chez.com/exposeh2o/eau_indeformable.htm

Achat poudre de lycopode :


http://www.lepetitmagicien.com/index.php?cPath=47

Mouillabilité :
http://perso.wanadoo.fr/philippe.boeuf/robert/physique/mouille.htm

Tensiomètre à angle de contact :


http://www.biophyresearch.com/angle

Quéré David, Bergeron Vance. La protection des récoltes. ESPCI, 2003


http://www.espci.fr/esp/CONF/2003/C03_02/conf2_2003.htm

LA PHYSIQUE D’UNE GOUTTE D’EAU (cahier du lycéen) Avec David Quéré, physicien, directeur de
recherche au CNRS et Claudius Laburthe, ancien ingénieur d’essais Airbus (EADS)
http://www.agrobiosciences.org/IMG/pdf/La_goutte_d_eau.pdf
Bibliographie :

"Gouttes, bulles, perles et ondes" de Pierre-Gilles de Gennes ,Françoise Brochard-Wyart et David


Quéré ; éditeur Belin

"Physique" de Eugene Hecht ; Éditeur : de Boeck

"Qu'est-ce qu'une goutte d'eau ?" de Quéré David. Le Pommier, 2003. Éditeur : Les Petites
Pommes du Savoir

"Dictionnaire de la physique et de la chimie" de Jean-Louis Basdevant. Éditeur : Nathan , juillet


2004

Des articles de périodique :

Quéré, David, Clanet Christophe. Sur la forme des gouttes et des bulles. La sphère sous toutes ses
formes : Dossier Pour la Science, n°41, octobre 2003
D’où vient qu’une « petite » goutte soit sphérique ? Et qu’en est-il des « grosses » ? Et des bulles ?
Au-delà des phénomènes quotidiens, répondre à ces questions aide à comprendre ce qui
modèle certains objets célestes.

Quéré David, Aussillous Pascale. Billes liquides. Pour la science, n°286, août 2001
Les billes liquides sont des gouttes d'eau recouvertes d'une poudre hydrophobe. Ainsi truquées, ces
gouttes ne mouillent pas, prennent la forme de roues ou de cacahuètes en roulant. Des
photographies illustrent le phénomène.

Greffoz Valérie. Les gouttes d'eau ne sont plus ce qu'elles étaient. Science et vie, n°1011, décembre
2001
Études menées en 2001 sur le comportement des gouttes d'eau recouvertes de poudre hydrophobe :
histoire de la création de ces gouttes d'eau, leurs propriétés, leurs différentes formes prises en
fonction de leur vitesse, les moyens utilisés pour les empêcher de rebondir, les applications
pratiques de cette technique.

Bonn Daniel, Bergeron Vance, Vovelle Louis. Quand les gouttes ne rebondissent plus : comment
rendre l'eau aussi visqueuse que le miel ? La Recherche, n°351, mars 2002
Lorsqu'elle tombe sur une feuille une goutte d'eau rebondit. Comment limiter ce phénomène et
concevoir des aérosols efficaces pour l'agriculture ? Quelques grammes de polymères peuvent
modifier les propriétés d'écoulement de l'eau...

Müller Xavier. Gouttes les voici mises au pas. Sciences et vie, n°1059 , Décembre 2005
Des gouttes qui marchent à la surface d'un liquide sans jamais s'y dissoudre : tel est l'exploit réalisé
par des chercheurs qui ont élucidé des phénomènes jusqu'ici insoupçonnés de la mécanique
des fluides. Magique.
Les manifestations et engagements :

Le Club cherche à développer l'intérêt pour les sciences chez les élèves et fait partie de
l'association Magiphy association visant à faire vivre les sciences à tous les niveaux
scolaires. Ainsi notre groupe est associé à un groupe de collège (dirigé par M Pierre
Barbier) qui travaille également sur la goutte d'eau notamment sur la caléfaction et plus
récemment sur les modes de vibration en étoile de la goutte d'eau lors de la caléfaction
(forme en étoile, à nombre de branches variables en fonction de la température de la
plaque).
Nous sommes également associés à un enseignant-chercheur à l'Université de Lille 1 : M
Jean Cosléou

Dans ce cadre nous avons participé en Juin dernier à la joute Magiphy qui est une rencontre
scientifique entre les différents groupes Magiphy de la région et gagné le prix Magiphy
notamment pour l'expérience de la bille liquide en roulement sur un plan incliné.

Toujours dans ce cadre nous allons également en Janvier prochain présenter notre travail à des
étudiants Belges de L'université libre de Bruxelles qui travaillent également sur l'eau et
visiter l'expérimentarium de Bruxelles crée notamment par le professeur Albert Art.

Nous avons également participé à Exposciences en Mai 2005 où nous avons exposé notre
travail durant deux jours.
II ) Plan détaillé de présentation à l’oral
sommaire
I) Étude de l’influence de la nature du liquide sur la forme de la goutte:
• 1) Forme de la goutte avec divers liquides :
• 2) Qu’est ce que la tension surfacique :
• 3) Comment la mesurer ?

II) Etude de l'influence de la taille de la goutte sur sa forme :


• 1) Notion de hauteur capillaire :

III) Étude de la nature de la surface :


• 1) Surfaces lisses traitées :
• 2) Surfaces hydrophobes texturées :

IV) Etude des paramètres influençant la forme d’une goutte pendante :

IV) Les autres façons de modifier l'interaction entre la goutte et le support :


• 1) Goutte enrobée :
• 2) Effet Leïdenfrost :

VI) applications de ces études et conclusion :


• 1) la pulvérisation des cultures :
• 2) le problème du pare brise :

VII Annexes : démonstrations


• 1) la hauteur capillaire :
• 2) la goutte pendante :
Étude des propriétés de la
goutte d’eau

I) Étude de l’influence de la
nature du liquide :
1) Étude de l’influence de la
nature du liquide

Goutte d’eau posée sur Goutte d’acétone posée


une lame de verre sur une lame de verre

Conclusion: 2 liquides de natures différentes ne prennent pas la


même forme sur une même surface car ils n’ont pas la même
tension superficielle
2) Qu’est ce que la tension superficielle?
La tension superficielle ou énergie de surface est la tension qui existe à la
surface de séparation de deux milieux.
Elle se manifeste par une résistance à la déformation de la surface d’un liquide
qui se comporte alors comme une membrane « élastique » tendue.
Cette tension est due au fait que les molécules , à la limite de séparation,
(représentées en bleu) ne sont pas soumises aux mêmes forces de van der
Waals de la part de toutes leurs voisines que celles situées au sein du liquide
(représentées en rouge).
Concrètement, si on tire vers le haut une molécule de surface, celle-ci résiste en
s’accrochant à ses voisines.
Expérience de la tige mobile :

F
L

Lorsqu’on tire la tige mobile de manière à agrandir la lame liquide, on


constate que spontanément celle-ci cherche à minimiser sa surface
en tirant sur la tige mobile.
La tension superficielle γ est la force qui s’exerce par unité de
longueur de la tige.
L’unité de tension superficielle γ est donc le N/m
F
Comme ici l’interface liquide/air a deux cotés : γ =
2 .L
3) Comment la mesurer:
a) méthode de DuNoüy
Lors de la sortie de l’eau, la tension
superficielle s’associe au poids P de l’anneau
et il faut « arracher » la surface du liquide et
contrer la gravité pour sortir l’anneau du
liquide.
on démontre que F, la force de tension
superficielle, est de la forme F = 4 π.r.γ.

or F = F’-P où F’ est la force lue au


dynamomètre.
F '− P
On a donc : γ =
4.π .r
b) méthode de la goutte pendante :
• On prend en photo une goutte
pendante (ou sa projection) et
l’étude de la forme de son
contour permet de déterminer la
tension superficielle γ de l’eau.
• L’équation permettant de
calculer γ est obtenue à partir de
l’équilibre des forces agissant
sur le plan horizontal de coupe
de la goutte situé à l’inflexion.
Lien vers la Théorie
(plan intéressant car l’un des rayon de
courbure de la surface est infini)
• Pour calculer γ il faut déterminer 3 paramètres…
Calcul de γ
V = volume de la goutte sous
ϕ le plan d’inflexion.

r
Δρ = différence de masse
volumique entre le liquide
V
et la vapeur (1000 kg.m-3)
g = intensité de la pesanteur
9,81 m.s-2
R = rayon de la goutte au
V . Δρ . g point d’inflexion
γ=
π . r . sin ϕ ϕ = Angle entre
l’horizontale et la tangente
au point d’inflexion
Résultats obtenus
• On a déterminé par le calcul les trois paramètres :
• R = 1,74.10-03 m
• V = 3,23.10-08 m3
• ϕ = 107,35 °

• d’ où γ = 63,3.10-03 N/m
(Lien vers feuille de calcul excel)

(valeur théorique pour l’eau pure : 72. 10-03 N/m)


II) Étude de l’influence de la taille de la
goutte sur sa forme :
Notion de hauteur capillaire
• On peut observer
qu’en modifiant le
volume des gouttes, la
forme de la goutte
change.
• plus le volume des
gouttes est important
et plus la goutte
s’étale et s’aplatit sur
le sommet.
Comment l’expliquer?
Qu’est ce que la hauteur
capillaire?
la longueur capillaire
K-1
correspond concrètement à la
longueur à partir de laquelle
une surface liquide n'est plus
perturbée.

On l’explique par le fait qu’au delà de cette longueur, la


gravité devient importante en comparaison de la tension de
surface.
Estimons la hauteur capillaire K-1 en comparant :

1
la pression de Laplace d'une surface ΔP = γ .( −1 )
K

Et la pression hydrostatique ΔP = ρ.g. K-1 .

On trouve alors que: −1 γ


K = (1)
ρ .g
À l’aide de la loi de Young, on démontre que la tension
superficielle γ s’exprime comme ceci: ρ .g.e 2
γ = (2)
2(1 − cos θ )
−1 e
En combinant (1) et (2) ; la hauteur K =
capillaire K-1 est de la forme : 2 sin(θ / 2)
Calcul de la hauteur capillaire K-1 par traitement vidéo

On mesure la
hauteur d’une
référence connue

On doit mesurer la hauteur e de la


goutte par le logiciel Mesurim
Mesure de l’angle de raccordement θ

On a mesuré la hauteur e de la goutte et l’angle de


raccordement θ, on peut maintenant calculer la
−1 e
hauteur capillaire K à l’aide de la formule
-1
K =
suivante: 2 sin(θ / 2)
Mesure de la hauteur capillaire de
manière simple
pour mesurer simplement K-1 : hauteur capillaire
La goutte commence à
la hauteur capillaire, on s’aplatir à partir de ce point

mesure la longueur au
delà de laquelle la goutte
s’aplatit comme suit.
Feuille de calcul et résultats

Conclusion, si une goutte a un rayon plus grand que la hauteur


capillaire, elle s’aplatit lorsqu’elle sera posée sur un support donné.
À l’aide de la formule suivante: −1 γ
K =
ρ .g

on peut calculer numériquement la valeur de la hauteur capillaire


pour l’eau, on trouve 0,0027 m
Avec les méthodes de mesure simple et par traitement d’image, on a
trouvé 0,0030 et 0,0031m; les valeurs concordent.

On a cherché un liquide ayant une tension superficielle supérieure à


celle de l’eau: seul le mercure convenait (480 mN/m), or on
observe avec celui ci que la hauteur capillaire est plus petite
qu’avec l’eau , pourquoi?
Car sa masse volumique est presque 14 fois plus grande que celle
de l’eau alors que les tensions superficielles ne sont que dans un
rapport de 7. (K-1 pour le mercure = 0,0019 m)
III) Étude de la nature de la surface
1) Surface lisse traitée

Sur une plaque sur une plaque de Sur une plaque de verre
graissée verre, une goutte frottée avec une
(produit d’eau déposée s’étale pomme de terre
hydrophobe), la en partie.
goutte s’étale (produit hydrophile) ,
moins. la goutte s’étale plus

Conclusion: La forme de la goutte dépend donc de la nature de


la surface sur laquelle elle est posée.
Étudions les forces agissant sur la goutte
γ est appelée tension superficielle et θ l’angle de raccordement.
Vapeur
γ lv

Liquide
θ

Solide γ ls A
γ sv
3 forces (linéiques) existent entre chaque couple d’interface :

1) γls: dû à l’attraction 2) γ sv: dû à 3) γ lv : dû à l’attraction


des molécules situées à l’affinité du des molécules situées
l’interface liquide – support vis-à-vis à l’interface liquide –
solide sur la molécule de la molécule vapeur sur la
située au point A située au point A molécule située au
point A
Vapeur
γ lv

Liquide
θ

Solide γ ls A
γ sv

En effectuant la somme des forces de tension superficielle


au point d’application A, on obtient :

γ lv + γ sv - γ ls = O

Si on projette ces forces suivant x, on obtient la relation suivante :


γ sv = γ ls + γ lv * cos θ c’est l’équation de Young
2) Surfaces hydrophobes texturées

a) L’aile de papillon
b) La feuille de laitue d’eau
c) La plume de canard
d) Cire texturée
a) l’aile de papillon

L’aile de papillon est une surface super hydrophobe car la


goutte prend la forme d’une perle. La surface de contact entre
la goutte et le substrat est minimale.

L’aile limite au maximum ses interactions avec le liquide,


comment l’expliquer?
On l’explique par
sa structure
régulière
comportant des
écailles :

Le goutte se positionne alors sur le


sommet des écailles et prend la forme
d’une perle, comme le fakir sur son tapis
de clous: c’est l’effet fakir.
b) Une autre surface
super- hydrophobe :
la laitue d’eau

La laitue d’eau présente


également une structure
régulière, ici des poils qui se
comportent comme les clous
du tapis de fakir; la goutte se
pose donc au sommet des
poils et prend la forme d’une
perle
c) La plume de canard

On observe ici aussi une structure


régulière, de type striée qui limite les
interactions goutte-support, dont
l’hydrophobie est généralement
accentuée par le graissage des
plumes réalisé par le canard
d) Cire texturée :
Il nous faut une structure régulière comportant « des pointes ».
Mais quel espacement de pointes choisir?
Comparons une structure régulière réalisée à l’aide d’un filetage
de vis et une autre réalisée avec une brosse à dents.

La structure réalisée à l’aide de la brosse à dents est plus efficace


(sphère et peu d’accroche) car la densité de pointes est plus grande.
IV) Étude des paramètres
influençant la forme de la goutte
pendante
1) Facteur de forme : Calcul du nombre de bond :
Une théorie basée sur la différence entre la pression
du liquide à la base de l’apex et au plan d’altitude
z nous amène à la relation suivante valable en tout
plan d’altitude z par rapport au bas de la goutte :
sin θ c ⎡V ' ( Z ) − r 2 .Z ⎤
= b + .⎢ ⎥
r 2⎣ r2 ⎦
1 g .Δρ
Avec : b = et c =
Rapex γ

r = rayon de la goutte à l’altitude z


θ = angle entre la tangente à la surface de la goutte à l’altitude z et l’horizontale
V’ = Volume de la goutte situé sous le plan d’altitude z divisé par π
On effectue un changement de variables en posant :
• ⎡V ' ( Z ) − r 2 .Z ⎤ et sin θ
X =⎢ 2 ⎥ Y=
⎣ 2r ⎦ r
• La relation devient alors :

Y=c.X+b

• On reconnaît l’équation d’une droite affine

De coefficient directeur : c
Et d’ordonnée à l’origine : b
Nous avons donc tracé Y en fonction de X à
partir du profil d’une goutte pendante et
obtenu comme la théorie le prévoyait une
droite.
Y=f(X)
y = 154658x + 546,09
800 2
R = 0,8844
700
600

500
Série1
400
Y

Linéaire (Série1)
300
200
100
0
-0,0005 0,0000 0,0005 0,0010 0,0015
X
Cette droite nous permet donc de déterminer à
partir des valeurs de c et b les valeurs de
Rapex et de γ . (ici Rapex = 1,83 mm et γ = 63.10-3 N.m-1)

Mais surtout cette droite nous montre que la


forme de la goutte pendante ne dépend que
des paramètres : c et b

c’est à dire des paramètres : g , Δρ , γ , et Rapex


On peut donc définir un paramètre sans
dimension basé uniquement sur les
paramètres c et b
dont dépendra la forme de la goutte

On défini donc : ω = c / b2

C’est le facteur de forme de la goutte ou nombre de bond de

la goutte.

Nous avons trouvé pour la goutte d’eau étudiée ω = 0,52


V) Les autres façons de modifier
l'interaction entre la goutte et le
support
1) Enrober la goutte de poudre de
lycopode

En entourant la goutte par de la


poudre de lycopode, on rend sa
périphérie hydrophobe et on
atténue l’affinité entre la goutte et
le support (modification de γ ls)
La goutte devient alors presque sphérique et
roule sans laisser de traces... On peut même
Lien vers vidéo
la déposer à la surface de l’eau
Si on incline le
support, à cause des
frottements, la
goutte se met à
rouler.

À grande vitesse, on observe


un pincement et la goutte
prend la forme d’un tore (une
roue).

Elle peut même prendre la


forme d’une cacahuète si
la vitesse est suffisamment
grande.
2) Chauffer la goutte: Effet
Leidenfrost
Si l’on dépose une grosse goutte sur une
plaque chauffante, elle prend une forme de
pastille aplatie. La gravité prend le pas
sur la tension superficielle.

À température plus importante, il se crée un


coussin d’air sur lequel repose la goutte,
l’interaction solide-liquide est supprimée.
Une petite goutte prend quasiment la forme
d’une perle.
VI) applications de ces études

1) L’arrosage des cultures


2) Le pare brise
1) L’arrosage des cultures

Comment faire entrer de


l’eau dans une dans une aile
de papillon ou dans une
feuille naturellement très
hydrophobe?

En agissant sur la tension


superficielle du produit à
Dans la nature, la plupart employer, on serait capable
des végétaux ont des de la faire entrer dans la
feuilles hydrophobes, on feuille
estime à 80% la quantité
de produit perdu dans le
sol.
2) Comment avoir un pare brise
qui ne nécessiterait pas d’essuies
glaces?
a) Éviter que l’eau n’adhère: Le problème d’hystérésis
sur une plaque horizontale,
les angles sont les mêmes de
chaque coté

Sur une plaque inclinée, les


angles en avant (θa) et en
arrière (θr) de la goutte sont
différents, celle ci ne se met en
mouvement qu’à partir d’un
certain couple d’angles θa et θr :
c’est l’hystérésis

Pour que la goutte se mette en mouvement immédiatement, il


faudrait utiliser d’un pare brise très incliné (mais problème
d’aérodynamisme)ou il faudrait le traiter.
b) Comment éviter que l’eau adhère au
pare brise?

•Rendre le pare brise hydrophobe à l’aide d’un produit


Problème: mettre du produit régulièrement, le coût d’achat du
produit à utiliser...

•Utiliser un pare brise super hydrophobe (structure à pics à l’étude)


Problème:le coût d’achat, le nettoyage entre les pics mais surtout,
le rendre transparent!

•Chauffer le pare brise: effet Leidenfrost (voir précédemment)

•Utiliser un pare brise vibrant (à l’étude)


Annexes: démonstrations
a) La hauteur capillaire
b) La goutte pendante
a) Calculons la hauteur capillaire K-1:
Étudions les forces agissant sur cette grosse goutte :
Soit P la force de pression hydrostatique par unité de longueur
e
1
P = ∫ ρ .g (e − z )dz = * g * ρ * e 2
o
2
1
L’équilibre des forces (linéiques) est : ρ . g .e 2
+γsv -γsl -γ=0
2
γ
Soit l’équation de Young obtenue par
projection (voir diapo précédente)

γ sv = γ ls + γ lv * cos θ

γsv γsl
Soit S le facteur d’étalement. Il traduit la capacité d’une grosse
goutte à se déformer et à s’étaler.

S = -(γ lv + γ ls - γ sv) = γ lv * (cos θ -1) (à l’aide de Young)


1
Or à l’aide du calcul précédent, on démontre que S = − ρ .g .e 2 = γ (cos θ − 1)
2

ρ .g.e 2 γ
donc γ = or K −1
=
2(1 − cos θ ) ρ .g
γ e2
d’où
−1 2
(K ) = θ
ρ .g 4(sin 2 (θ )) car 2 sin ( ) = 1 − cos θ
2

2 2

−1 e −1
au final : K = Où K est appelé
2 sin(θ / 2) longueur capillaire
b) La goutte pendante
z F1 est la résultante des forces de tensions
superficielles dF1agissant sur le contour du plan
P
F1
Plan d'inflexion P dF1 (dF1 est la force de tension superficielle agissant
sur l'élément infinitésimal de contour du plan P
F2
nommé dl)
P ϕ
F2 est la résultante des forces de pression agissant
r
sur le plan P
P est le poids de la partie de la goutte située sous
le plan d'inflexion (en tenant compte de la
poussée d'Archimède de la goutte dans l'air)
• F1 = (2.π.r). γ . sin ϕ
• F2 = (π.r2).ΔP = (π.r2). γ.(1/R+1/R') or dans ici : R= r / sinϕ et R' = ∞
⇒ F2 =(π.r2) . γ. (sinϕ / r)
⇒ F2 = π.r . γ. sinϕ
• P = m.g = V.Δρ.g avec Δρ : différence de masse
volumique entre le liquide et l'air
z

F1
Plan d'inflexion P dF1

F2

P ϕ
r

La somme des forces agissant sur le plan P étant nulle puisqu'il y a équilibre
statique alors :

F1 = F2 + P
⇒ (2.π.r). γ . sin ϕ = π.r . γ. sinϕ + V. Δρ.g
⇒ π.r . γ. sinϕ = V. Δρ.g
V. Δρ . g
⇒γ=
( π.r . γ . sinϕ )
III) Annexes :
1) Feuilles de calcul :
a) Calcul de gamma au plan d’inflexion
z r r' r'' dV
1,20E-04 1,51E-03
1,94E-04 1,49E-03 -1,27E-01
2,77E-04 1,49E-03 9,85E-02 1,52E+03
3,97E-04 1,51E-03 1,81E-01 5,64E+02
5,54E-04 1,54E-03 2,55E-01 7,07E+01
7,11E-04 1,59E-03 2,03E-01 -2,96E+02
8,50E-04 1,60E-03 1,67E-01 8,09E+02
1,01E-03 1,64E-03 4,44E-01 1,08E+03
1,12E-03 1,72E-03 4,58E-01 -8,90E+02
1,25E-03 1,75E-03 2,31E-01 -4,31E+02
1,38E-03 1,78E-03 3,46E-01 4,86E+02
1,51E-03 1,84E-03 3,57E-01 -2,32E+02 1,29E-09
1,66E-03 1,88E-03 2,81E-01 -1,34E+02 1,60E-09
1,83E-03 1,93E-03 3,14E-01 -9,92E+00 1,89E-09
2,01E-03 1,99E-03 2,78E-01 -3,83E+02 2,11E-09
2,19E-03 2,03E-03 1,76E-01 -5,72E+02 2,24E-09
2,35E-03 2,05E-03 8,33E-02 -4,15E+02 2,07E-09
2,55E-03 2,06E-03 2,70E-02 -3,75E+02 2,64E-09
2,72E-03 2,06E-03 -5,56E-02 -4,61E+02 2,27E-09
2,91E-03 2,04E-03 -1,39E-01 -4,18E+02 2,53E-09
3,08E-03 2,01E-03 -2,06E-01 -3,94E+02 2,22E-09
3,25E-03 1,97E-03 -2,73E-01 -4,98E+02 2,16E-09
3,41E-03 1,92E-03 -3,70E-01 -6,73E+02 1,95E-09
3,52E-03 1,87E-03 -4,55E-01 -4,90E+02 1,27E-09
3,63E-03 1,82E-03 -4,78E-01 -1,05E+03 1,21E-09
3,75E-03 1,76E-03 -6,96E-01 -1,36E+03 1,25E-09
3,86E-03 1,66E-03 -7,92E-01 -7,25E+02 1,07E-09
3,99E-03 1,57E-03 -8,70E-01 -1,50E+03 1,13E-09
4,09E-03 1,46E-03 -1,14E+00 -1,16E+03 7,74E-10
4,21E-03 1,32E-03 -1,13E+00 -1,10E+03 8,04E-10
4,33E-03 1,19E-03 -1,40E+00 -4,41E+03 6,57E-10
4,41E-03 1,04E-03 -2,01E+00 -6,56E+03 3,56E-10
4,47E-03 9,09E-04 -2,32E+00 -7,30E+03 2,04E-10
4,52E-03 7,85E-04 -2,81E+00 -8,36E+03 1,30E-10
4,57E-03 6,28E-04 -3,15E+00 -1,07E+04 9,68E-11
4,63E-03 4,38E-04 -3,99E+00 -8,16E+04 7,43E-11
4,66E-03 2,69E-04 -1,05E+01 -3,15E+05 1,81E-11
4,66E-03 1,23E-04 -1,35E+01 0,00E+00
4,68E-03 0,00E+00 9,51E-13

3
V= 3,40E-08 m
Calcul de A :

A = V.ρ.g / (π.r.sinϕ) = 0,0631 n.m-1

remarque :Calcul de ϕ :
ϕ = 90 + arctan( r' au point d'inflexion) = 109,09 °
tracé de z(r)
r zmax-z
1,51E-03 4,56E-03
1,49E-03 4,49E-03
1,49E-03 4,40E-03
1,51E-03 4,28E-03
1,54E-03 4,13E-03
1,59E-03 3,97E-03
1,60E-03 3,83E-03 z(r)
1,64E-03 3,67E-03
1,72E-03 3,56E-03 5,00E-03
1,75E-03 3,43E-03
1,78E-03 3,30E-03 4,50E-03

1,84E-03 3,17E-03 4,00E-03


1,88E-03 3,02E-03
3,50E-03 r
1,93E-03 2,85E-03
1,99E-03 2,67E-03 3,00E-03
2,03E-03 2,49E-03 z 2,50E-03 Série1
2,05E-03 2,33E-03
2,06E-03 2,13E-03 2,00E-03
2,06E-03 1,96E-03 1,50E-03
2,04E-03 1,77E-03
2,01E-03 1,60E-03
1,00E-03 ϕ
1,97E-03 1,43E-03 5,00E-04
1,92E-03 1,27E-03
0,00E+00
1,87E-03 1,16E-03 0,00E+ 5,00E- 1,00E- 1,50E- 2,00E- 2,50E-
1,82E-03 1,05E-03 00 04 03 03 03 03
1,76E-03 9,30E-04 r
1,66E-03 8,20E-04
1,57E-03 6,90E-04
1,46E-03 5,90E-04
1,32E-03 4,70E-04
1,19E-03 3,50E-04
1,04E-03 2,70E-04
9,09E-04 2,10E-04
7,85E-04 1,60E-04
6,28E-04 1,10E-04
4,38E-04 5,00E-05
2,69E-04 2,00E-05
1,23E-04 2,00E-05
0,00E+00 0,00E+00
r(z)

2,50E-03

2,00E-03

1,50E-03

Série1
r

1,00E-03

5,00E-04
1,38

0,00E+00
0,00E+00 5,00E-04 1,00E-03 1,50E-03 2,00E-03 2,50E-03 3,00E-03 3,50E-03 4,00E-03 4,50E-03 5,00E-03
z
r'

1,00E+00

5,00E-01

0,00E+00
0,00E+00 5,00E-04 1,00E-03 1,50E-03 2,00E-03 2,50E-03 3,00E-03 3,50E-03 4,00E-03 4,50E-03 5,00E-03

-5,00E-01 Série1
r'

1,38

-1,00E+00

-1,50E+00

-2,00E+00
z
r''(z)

5,00E+03

4,00E+03

3,00E+03

2,00E+03
1,38

1,00E+03
r''

0,00E+00 Série1
0,00E+00 5,00E-04 1,00E-03 1,50E-03 2,00E-03 2,50E-03 3,00E-03 3,50E-03 4,00E-03 4,50E-03 5,00E-03

-1,00E+03

-2,00E+03

-3,00E+03

-4,00E+03

-5,00E+03
z
b) Calcul du Nombre de Bond
dV (volume V (volume de
z (origine bas Z (origine à r (rayon de la r' (dérivée de r r'' (dérivée seconde dz (variation la goutte situé θ (angle entre
du capillaire) l'apex)
goutte à l'altitude
par rapport à z) de r par rapport à z)
de z entre deux
infinitésimal du tronc
de cone de hauteur
sous le plan la tangente et sin(θ)
z) points) d'inflexion l'horizontal)
dz)
divisé par π)
9,70E-06 4,85E-03 1,43E-03 1,16E-04 7,42E-10 1,37E-08
1,26E-04 4,73E-03 1,42E-03 0,0000 1,46E-04 9,31E-10 1,34E-08 90,00 1,0000
2,72E-04 4,59E-03 1,43E-03 0,1068 593,12 1,35E-04 8,79E-10 1,31E-08 0,0000
4,07E-04 4,45E-03 1,45E-03 0,1667 349,60 1,65E-04 1,11E-09 1,29E-08 99,46 0,9864
5,72E-04 4,29E-03 1,48E-03 0,2116 274,08 2,13E-04 1,52E-09 1,25E-08 101,95 0,9783
7,85E-04 4,08E-03 1,53E-03 0,2703 308,87 1,94E-04 1,48E-09 1,20E-08 105,12 0,9654
9,79E-04 3,88E-03 1,59E-03 0,3373 132,79 2,21E-04 1,85E-09 1,16E-08 108,64 0,9475
1,20E-03 3,66E-03 1,67E-03 0,3254 -53,90 2,40E-04 2,19E-09 1,10E-08 108,02 0,9509
1,44E-03 3,42E-03 1,74E-03 0,3125 31,35 2,40E-04 2,39E-09 1,03E-08 107,35 0,9545
1,68E-03 3,18E-03 1,82E-03 0,3404 -102,87 2,30E-04 2,50E-09 9,51E-09 108,80 0,9466
1,91E-03 2,95E-03 1,90E-03 0,2642 -386,48 3,00E-04 3,51E-09 8,72E-09 104,80 0,9668
2,21E-03 2,65E-03 1,96E-03 0,1356 -392,14 2,90E-04 3,54E-09 7,60E-09 97,72 0,9909
2,50E-03 2,36E-03 1,98E-03 0,0328 -276,03 3,20E-04 3,94E-09 6,47E-09 91,88 0,9995
2,82E-03 2,04E-03 1,98E-03 -0,0328 -287,94 2,90E-04 3,54E-09 5,22E-09 88,12 0,9995
3,11E-03 1,75E-03 1,96E-03 -0,1429 -499,49 2,70E-04 3,16E-09 4,09E-09 81,87 0,9899
3,38E-03 1,48E-03 1,90E-03 -0,3125 -639,88 2,10E-04 2,27E-09 3,09E-09 72,65 0,9545
3,59E-03 1,27E-03 1,81E-03 -0,4500 -502,53 1,90E-04 1,86E-09 2,36E-09 65,77 0,9119
3,78E-03 1,08E-03 1,72E-03 -0,5135 -637,07 1,80E-04 1,58E-09 1,77E-09 62,82 0,8896
3,96E-03 9,00E-04 1,62E-03 -0,6857 -957,06 1,70E-04 1,28E-09 1,27E-09 55,56 0,8247
4,13E-03 7,30E-04 1,48E-03 -0,8485 -952,38 1,60E-04 1,00E-09 8,62E-10 49,69 0,7625
4,29E-03 5,70E-04 1,34E-03 -1,0000 -1024,13 1,10E-04 5,62E-10 5,43E-10 45,00 0,7071
4,40E-03 4,60E-04 1,21E-03 -1,1250 -1286,23 1,30E-04 5,31E-10 3,64E-10 41,63 0,6644
4,53E-03 3,30E-04 1,07E-03 -1,3087 -2957,67 1,00E-04 3,08E-10 1,95E-10 37,38 0,6072
4,63E-03 2,30E-04 9,09E-04 -1,8053 -6072,65 9,00E-05 1,90E-10 9,69E-11 28,98 0,4846
4,72E-03 1,40E-04 7,27E-04 -2,4625 -10800,44 7,00E-05 8,56E-11 3,64E-11 22,10 0,3763
4,79E-03 7,00E-05 5,15E-04 -3,5333 -40788,69 5,00E-05 2,69E-11 9,16E-12 15,80 0,2723
4,84E-03 2,00E-05 3,03E-04 -7,3571 2,00E-05 1,92E-12 6,12E-13 7,74 0,1347
4,86E-03 0,00E+00 0,00E+00
Z=f(r)

6,00E-03

5,00E-03
Z : altitude par rapport à l'apex (en m)

4,00E-03

3,00E-03 Série1

2,00E-03

1,00E-03

0,00E+00
0,00E+00 1,00E-03 2,00E-03 3,00E-03 4,00E-03 5,00E-03 6,00E-03
r :rayon (en m)
r=f(z)

2,50E-03

2,00E-03

1,50E-03

Série1
r

1,00E-03

5,00E-04

0,00E+00
0,00E+00 1,00E-03 2,00E-03 3,00E-03 4,00E-03 5,00E-03 6,00E-03
z
r'=f(z)

0,6000

0,4000

0,2000

0,0000
0,00E+00 5,00E-04 1,00E-03 1,50E-03 2,00E-03 2,50E-03 3,00E-03 3,50E-03 4,00E-03 4,50E-03 5,00E-03

-0,2000

-0,4000 Série1
r'

-0,6000

-0,8000

-1,0000

-1,2000

-1,4000
z
r''=f(z)

1000,00

500,00

0,00
0,00E+00 5,00E-04 1,00E-03 1,50E-03 2,00E-03 2,50E-03 3,00E-03 3,50E-03 4,00E-03 4,50E-03 5,00E-03
Série1
r''

Linéaire (Série1)

-500,00

y = -351678x + 518,32
R2 = 0,9309

-1000,00

-1500,00
z
X Y
0,0010 704,2254
0,0009 0,0000
0,0008 680,2717
0,0007 661,0335
0,0005 630,9565
0,0003 595,9343
0,0001 569,4179
0,0000 548,5517
-0,0002 520,1373
-0,0003 508,8620
-0,0003 505,5776
-0,0004 504,7793
-0,0004 504,7793
-0,0003 505,0763
-0,0003 502,3579
-0,0003 503,8240
-0,0002 517,1901
-0,0002 509,0919
-0,0002 515,2089
-0,0001 527,6916
-0,0001 549,0610
-0,0001 567,4356
-0,0001 533,0692
0,0000 517,5391
0,0000 528,7815
0,0000 444,5013
Y=f(X)

800,0000
y = 154658x + 546,09
R2 = 0,8844
700,0000

600,0000

500,0000

Série1
400,0000
Y

Linéaire (Série1)

300,0000

200,0000

100,0000

0,0000
-0,0006 -0,0004 -0,0002 0,0000 0,0002 0,0004 0,0006 0,0008 0,0010 0,0012
X
En posant X=sin θ /r et Y= (V(z)-r2z) /(2*r2) on obtient une droite d'équation :

Y=c.X+b avec c = g.Δρ / γ (constante de capillarité)

b = 1 / Rapex

On détermine donc c et b à partir de l'équation de la droite de régréssion des points de la courbe Y en fonction de X
c et b sont respectivement le coéfficient directeur de la droite et l'ordonnée à l'origine de la droite.

d'où c= 154658 m
-2
donc : γ= 0,063 N.m
-1

-1
b= 546,09 m Rapex = 0,0018312 m

On peut donc en conclure que la forme de la goutte pendante ne dépend que de deux paramètres caractéristiques de la forme de la goutte
qui sont : c et b

En fait il y a donc 3 paramètres caractéristiques : la tension superficielle, la masse volumique, et le rayon à l'apex.

On peut donc définir un nombre sans dimension appelé nombre de bond ω (ou facteur de forme) qui regroupe tous ces paramètres et qui sera
donc caractéristique du profil de la goutte.

ω = c / b2 = g.Δρ.Rapex2 / γ
ici : ω= 0,519
2) Théories et démonstrations
a) Théorie de gamma au plan d’inflexion
BILAN DES FORCES AGISSANT SUR LE PLAN
D'INFLEXION DE LA GOUTTE

F1
Plan d'inflexion P dF1

F2

P ϕ
r

F1 est la résultante des forces de tensions superficielles dF1agissant sur le contour du plan P
(dF1 est la force de tension superficielle agissant sur l'élément infinitésimal de contour du plan
P nommé dl)
F2 est la résultante des forces de pression agissant sur le plan P
P est le poids de la partie de la goutte située sous le plan d'inflexion (en tenant compte de la
poussée d'Archimède de la goutte dans l'air)

• F1 = (2.π.r). γ . sin ϕ

• F2 = (π.r2).ΔP = (π.r2). γ.(1/R+1/R') or dans ce cas précis : R= r / sinϕ et R' = ∞


⇒ F2 =(π.r2) . γ. (sinϕ / r)
⇒ F2 = π.r . γ. sinϕ

• P = m.g = V.Δρ.g avec Δρ : différence de masse volumique entre le liquide et l'air

La somme des forces agissant sur le plan P étant nulle puisqu'il y a équilibre statique
alors :

F1 = F2 + P
⇒ (2.π.r). γ . sin ϕ = π.r . γ. sinϕ + V. Δρ.g
⇒ π.r . γ. sinϕ = V. Δρ.g

⇒ V. Δρ . g
γ=
( π.r . γ . sinϕ )
COMPLEMENTS MATHEMATIQUES :
COURBURE D’UNE SURFACE

r
O

Pour connaître la courbure de la surface au point M on trace la normale à la surface en ce


point (droite rouge)
Puis on trace deux cercles osculateurs tangents à la surface en M, le premier cercle (bleu)
appartient au plan comprenant l’axe de la goutte et cette normale c’est à dire le plan (O,r,z) ;
et le deuxième cercle (rouge) appartient au plan perpendiculaire à (O,r,z) et passant par M.

Soit R le rayon du premier cercle.


Soit R’ le rayon du deuxième cercle

Calcul de R' :

Soit r = f(z) la fonction liant le rayon r de la goutte à z sa distance à l'apex O. Le rayon de


courbure de cette courbe en un point M de coordonnées ( z , r ) est donné par :

D'où :

Calcul de R :

r
ϕ ϕ−π/2
Plan d'inflexion P r
π−ϕ ϕ
R π−ϕ

z
• sin (ϕ-π/2) dr
= = r'
cos (ϕ-π/2) dz

cos ϕ cot ϕ = - r '


⇒ r' ⇒
- sin ϕ =

• or sin (π - ϕ )= r / R

⇒ sin ϕ = r
R

Or d'après les relations trigonométriques : ϕ


ϕ

D'où 1 sin ϕ
R = r

D'où le calcul de la courbure de la surface en un point M de celle-ci :

La courbure totale C d'une surface est donnée par la relation suivante :

On en déduit :
b) Théorie du Nombre de Bond
Théorie permettant de déterminer expérimentalement le facteur de forme ou
nombre de Bond :
z

ΔP0 = P0-Patm
ΔPz = Pz-Patm
z Pz
⇒ ΔP0- ΔPz= P0- Pz
Patm

or P0- Pz = ρ.g.z
P0
Patm 0 r

On sait que la différence de pression du liquide entre la base de la goutte (apex) et un plan
d'ordonnée z est due uniquement à la poussée d'Archimède exercée sur le bas de la goutte.
D'où :
c

or, on sait d'après l'équation de Laplace-Young :


(qui traduit que la différence de pression entre l'intérieur et l'extérieur de la goutte en un point de
sa surface est proportionnelle à la courbure moyenne de la surface en ce point. Et que le
coefficient de proportionnalité est égal à tension superficielle)
que :

on en déduit que : d et que :

Différence de pression intérieur/extérieur à Différence de pression intérieur/extérieur à


l'apex de la goutte l'altitude z

avec : et : R et R' les deux rayons de


courbures de la surface

or et d'après la théorie sur les rayons de courbure


d'une surface.

On déduit de la relation c :

Voir d

Voir e
Constante de
avec capillarité

On intègre en fonction de r cette équation entre 0 et r :

On effectue un changement de variables :

D'où : f

Or par intégration par partie :

Comme le volume V(z) de la goutte située


sous le plan d'altitude z par rapport à
l'apex est :

Si on pose :
g

D'où finalement :
On injecte le résultat g dans l'équation f

Équation valable en tout plan d'altitude z de la


goutte.
On pose et

avec et

Conclusion : Si l'on trace Y en fonction de X en divers plan d'altitude z on obtient une droite qui

par régression nous donne et desquels on peut tirer : et

donc la forme de la goutte ne semble dépendre que des deux paramètres et

On peut donc définir un nombre sans dimension appelé facteur de forme (ou nombre de bond)

réunissant ces deux paramètres : qui sera déterminé expérimentalement par :


3) Présentation détaillée de la mesure
de gamma au plan d’inflexion :
Mesure de γ par stalagmométrie
Les différentes étapes de
l’expérience :
• Le montage.
• La prise de vue.
• Le traitement de l’image.
• L’acquisition des points du contours de la goutte
pendante.
• Le traitement de ces points.
• Le calcul de la tension superficielle γ
• Feuille de calcul Excel
Le montage :
La prise de vue :
• Avec dégradé derrière • Sans dégradé derrière
la goutte : la goutte :

Explication : la goutte se comporte comme une lentille et


inverse l’image du dégradé.
• Ce dégradé permet donc d’observer :
• Soit la goutte blanche sur fond noir
• Soit la goutte noire sur fond blanc.

• Il faut absolument garder le tube capillaire


visible à l’image car ce sera notre notre
étalon de longueur pour connaître les
positions des points.
Le traitement de l’image :
A l’aide d’un logiciel de retouche d’image
(Photoshop)
1) Amélioration du contraste et de la
luminosité de l’image .
2) Désinclinaison éventuelle de l’image
3) Rognage des parties inutiles de l’image
4) Basculement de l’image à 90° dans le sens
antihoraire.
1) Amélioration du contraste et de la
luminosité de l’image :
2) Désinclinaison éventuelle de l’image
3) Rognage des parties inutiles de l’image
4) Basculement de l’image à 90° dans le sens
antihoraire.
Acquisition des points du
contours de la goutte pendante
• Préalable : Mesurer le diamètre du tube
capillaire au palmer
Ouvrir la photo dans le logiciel Cinéris et
positionner l’origine du repère
Régler l’échelle et le sens des axes en se
référant au diamètre du tube capillaire
Capture des points du contours de la goutte
Exportation du tableau de mesure obtenu de r
en fonction de z vers un tableur :
Et voilà !
La détermination du point
d’inflexion de la goutte par
différentes méthodes.

1) Méthode des tangentes sur la courbe r(z)


2) A l’aide de r’(z) : dérivée de r(z) par
rapport à z
3) A l’aide de r’’(z) : dérivée de r’(z) par
rapport à z
Méthode des tangentes
Maximum de r’(z) :
dérivée de r(z) par rapport à z
r’’(z) = 0 : dérivée de r’(z) par rapport à z
Calcul de γ
V = volume de la goutte situé
sous le plan d’inflexion
Δρ = différence de masse
volumique entre le liquide
et la vapeur (1000 kg.m-3)
V . Δρ . g g = intensité de la pesanteur
γ= 9,81 m.s-2
π . r . sin ϕ R = rayon de la goutte au
point d’inflexion
ϕ = Angle entre
l’horizontale et la tangente
au point d’inflexion
Pour calculer γ il faut donc mesurer :

1) Le rayon r de la goutte au point d’inflexion


2) Le volume de la goutte V situé sous le plan
d’inflexion
3) L’angle ϕ entre l’horizontale et la tangente
au point d’inflexion
Rayon de la goutte au point
d’inflexion
• On a vu précédemment qu’on pouvait
trouver le point d’inflexion de trois
manières différentes. (retour)
• Une fois le point trouvé on obtient
directement le rayon de la goutte qui
correspond ici à son ordonnée.
Volume de la goutte
• On aurait pu mesurer le volume de la goutte en
mesurant le nombre de gouttes correspondant à un
certain volume,
• Mais cette méthode pose problème car nous
n’étions pas certains que la goutte allait se rompre
au niveau du plan d’inflexion donc que nous
allions mesurer le volume situé sous ce plan..
• Nous avons donc choisi de calculer le volume de
la goutte à partir de son profil (lorsqu’elle est
accrochée)
• Et ceci en intégrant le contours de la goutte
c’est à dire en découpant celle ci en très
fines tranches chacune de ces tranches étant
un cylindre dont on peut calculer facilement
le volume dV.
• Une fois le volume de chaque cylindre
calculé, il ne reste plus qu’à en faire la
somme pour obtenir le volume de la goutte
r(z)

dz

dV = π . r(z)2 . dz
Angle ϕ
• ϕ = 90 + θ
z(r)

5,00E-03

4,50E-03

4,00E-03
• or tan θ= r’(zinflexion)
3,50E-03 r
3,00E-03

2,50E-03 Série1
z

2,00E-03 • On en déduit :
1,50E-03

1,00E-03

5,00E-04
θ ϕ
ϕ = 90+ arctan [r’(zinflexion)]
0,00E+00
0,00E+00 1,00E-03 2,00E-03 3,00E-03
r
Résultats
• Nous avons déterminé :
r = 1,78.10-3 m = 1,78 mm
ϕ = 109,09 °
V = 3,4.10-8 m3 = 34 mm3
On en déduit donc : γ = 0,063 n.m-1

Ce qui est assez proche de la valeur tabulée


pour l’eau pure qui est de 0,072 n.m-1

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