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Partie théorique :
I.1. Introduction :
Dans la pratique industrielle, les réacteurs se comportent rarement comme des réacteurs
idéaux (piston ou parfaitement agité) : une géométrie complexe (présence d’équipement de
contrôle et régulation…etc.), une mauvaise distribution du fluide …etc. peuvent perturber
l’écoulement ; ce qui en résulte que les performances d’un réacteur réel s’éloignent de ses
performances prédites par les modèles idéaux.
Dans un réacteur réel, les molécules séjournent dans le volume réactionnel pendant ses
temps « ts» qui dépendent notamment du profil hydrodynamique, et de la géométrie du
réacteur. Ces temps peuvent s’écarter notablement du temps de séjour théorique, donc il
existe une distribution des temps de séjour (DTS) et cette dispersion exerce une influence
sur les performances chimiques du réacteur .
Deux approches ont été développées pour décrire les écoulements dans les réacteurs .D’une
part, une approche fondée sur les principes de la physique théorique avec les équations de
Navier Stokes par exemple, qui vise à décrire la position, la vitesse et la pression d’un
élément fluide à tout instant et en tout point de l’espace. D’autre part, une approche
systémique qui cherche à décrire cet écoulement par des informations plus globales mais
indispensables à la description des comportements transitoires des solutés réactifs que le
fluide en écoulement transporte. La première approche n’est possible que pour des
systèmes de géométrie simple et connue.
De plus son développement demande des moyens de calculs importants. Quant à l’approche
systémique, elle nécessite de définir a priori le degré de complexité désiré de l’écoulement.
Elle est largement utilisée en génie chimique.
I.2. Généralités :
Dans la réalité, les hypothèses ne sont pas respectées et ceci d'autant plus si le réacteur est
grand. Ainsi dans un réacteur de plusieurs milliers de litres, la température n'est pas
uniforme, ce qui engendre des profils déconcentrations, car la vitesse de réaction,
dépendante de la température, n'est pas uniforme dans la masse réactionnelle. Afin de
mesurer l'idéalité d'un réacteur, il existe une technique, la distribution de temps de séjour
(DTS).
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Cette technique permet, via la concentration d'un traceur à différents endroits du réacteur,
de comparer un réacteur avec les modèles ci-dessus et le cas échéant de corriger le modèle
pour tenir compte des déviations.
L’expression de distribution de temps de séjour s'utilise en génie des procédés. Elle permet
de rendre compte du type d'écoulement d'un fluide dans un réacteur (réservoir, conduite…).
Cette caractéristique est importante pour pouvoir calculer la performance d'une réaction
avec une cinétique connue.
Les modèles des réacteurs idéaux sont construits sur un certain nombre d'hypothèses: le
mélange d'un flux entrant d'un réacteur continu est considéré comme complet et instantané
avec le milieu réactionnel et dans un réacteur tubulaire, l'écoulement est défini comme
piston (pas de rétro-mélange). Or dans la réalité, il est impossible d'obtenir de telles
conditions, notamment pour des réacteurs industriels qui ont en général une taille comprise
entre 1 et plusieurs dizaines de m3. La distribution des temps de séjour permet donc de
déterminer dans quelle mesure une installation dévie du modèle idéal et d'apporter les
corrections nécessaires dans le fonctionnement du procédé afin de compenser cette non-
idéalité
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II. Partie expérimentale :
II.1. Objectif de TP :
V
Q=
t
1
Q= = 8 l/h
0.125
Position 4 7 9
t 7min 30s = 0.125 h 4min 30s = 0.075 h 4min 2s = 0.0672 h
Q₀ (l/h) 8 13.3333 14.8760
12
10
Q (l/h)
8
Series2
6 Linear (Series2)
Logarithmic (Series2)
4
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Position
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A. La courbe d’étalonnage :
1. Préparation des solutions :
A partir d’une solution mère de KCL (C₀=0.8 mol/l, MM=74.55g/mol), on prépare une série
de solution :
{74.55 g → 1mol
x → 0.5 mol
X = 37.275 g
{37.275 g → 1000 ml
x ' → 500 ml
X' = 18.6375 g pour un solution 500ml de concentration 0.5M
C ₂∙ V ₂ 250∙ 0. 25
V₁. C₁=V₂.C₂ → V₁ = = = 125 ml
C₁ 0.5
2. On complète le tableau :
60
50 f(x) = 104.217142857143 x
R² = 0.999955547462798
40
G (mS)
30
20
10
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6
C (M)
- Commentaire :
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3. La relation mathématique entre la conductance et la concentration :
Y=aX → G=104.22C
t(s) 0s 10s 20s 30s 40s 50s 60s 1 min 1min 1min 1min
10s 20s 30s 40s
G(ms)
Position 0.01 0.00 0.01 0.02 0.03 0.01 0.01 0.02 0.01 0.49 2.16
8
Ci (t)
E(t) = , E(Ѳ) = ts. E(t), F(Ѳ) = E(Ѳ).∆ Ѳ
∑ Ci ( t ) ∆ t
2. La table de résultats :
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Le pas est : ∆ t = 10, ∆ Ѳ = 0,1015857
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3. Traçage de courbe E(θ) et F(θ) en fonction du θ :
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
E(Ѳ) F(Ѳ)
∑ Citi ∆ t
ts =
∑ Ci ∆t
∑ Citi 4.9587411
ts = = = 107.4428269 s
∑ Ci 0. 04615237
2 2
∑(t −t s) Ci ∆ t ∑ ( ti−ts ) Ci 19.742341
δ2 = = = = 427.764403 s²
∑ Ci ∆t ∑Ci 0.04615237
10−3
Q = 1.7755 × P → Q = 1.7755 × 8 → Q = 14.204 l/h = 9.47 × = 3.9455.10−6 m3/s
3600
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V S×L t s ×Q 107.4428269× 3.9455× 10−6
ts = = →L= = = 5.9538 m
Q Q S 7.12× 10−5
Erreur= 25 ٪
- Commentaire :
Nous avons trouvé que le temps de passage théorique est supérieur au temps de séjour
moyen donc il y a une mauvaise expérience avec une erreur de manipulation est de 25٪
Conclusion générale :
On conclue que :
On ne trouve pas le temps de séjour égale au temps de passage théorique à cause des
erreurs de l’expérience. Cette erreur peut être causé par l’absorption d’une quantité de
traceur ou le traceur devient comme un réactif qui réagit dans le réacteur, il faut donc
corriger les défauts pour avoir des bons résultats de l’expérience.
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