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Travaux pratique :
REACTEURS REELS
ETUDE DE LA DISTRIBUTION DE TEMPS DE SEJOUR (DTS) POUR LES REACTEURS
CLASSIQUES
1. Introduction..................................................................................................................... 3
2. Objectif du TP .................................................................................................................. 3
3. Généralités ...................................................................................................................... 4
Partie pratique............................................................................................................................ 5
2. Manipulation ................................................................................................................... 6
CONCLUSION ............................................................................................................................ 15
Partie théorique
1. Introduction
2. Objectif du TP
L’objectif pédagogique du TP est avant tout de bien comprendre la notion de DTS, mais
également de mettre cette notion en application : mettre en œuvre un traçage expérimental,
analyser la courbe de réponse temporelle, identifier les grandeurs clés de l’écoulement :
temps de séjour moyen, variance. A partir de ces grandeurs on pourra alors identifier un
modèle pertinent d’écoulement pour ce réacteur, et ainsi expliquer les phénomènes observés.
3. Généralités
La méthode consistant à identifier pour un réacteur la Distribution des Temps de Séjour (DTS)
permet de caractériser l’écoulement dans ce réacteur, et ainsi d’en comprendre le fonctionnement.
Idéalement, on peut déduire de la DTS d’un réacteur le taux de conversion à attendre en sortie
d’appareil, pour une réaction de cinétique donnée.
On définit alors la fonction DTS ainsi : E(t).dt est la fraction du débit de sortie pour laquelle les
molécules de fluide (ici : de traceur) ont séjourné dans le réacteur pendant une durée comprise
entre t et t+dt. E(t) est donc homogène à l’inverse d’un temps, et par convention E(t) doit vérifier : ∫
E(t).dt =1
- le moment centré d’ordre 2 est appelé « variance centrée » et est défini par :
∞
𝑉𝑎𝑟 = ∫ (𝑡 − 𝑡 − )2 𝐸(𝑡) 𝑑𝑡
0
Il comprend :
- Réacteurs continus
- Réacteur tubulaire continu à dispersion axiale
- Réacteur tubulaire continu à dispersion radiale
- Réacteurs continus agités à vitesse variable
- Tuyauteries procédé rigides.
EQUIPEMENT :
• Trois ensembles d’agitation à vitesse variable en inox 316L avec turbines à hélice.
• Un réacteur tubulaire (piston) à dispersion axiale en verre borosilicaté.
Instrumentations
• Armoire de commande et de contrôle, IP55, équipée d’un arrêt d’urgence, des boutons de
mise en fonctionnement et des interfaces suivantes :
• Convertisseurs de conductivité.
2. Manipulation
1.2. Objectif
La détermination et l’exploitation de la DTS obtenu par les deux méthodes d’injection pour :
▪ Une cuve agitée
▪ Un réacteur piston
▪ Un réacteur a serpentin
∫ 𝐶(𝑡)𝑑𝑡 = 68.3374 𝑠 −1
0
∞
𝑡𝑠 = ∫ 𝑡𝐸(𝑡) 𝑑𝑡 = 593.623 𝑠
0
ph cond
13,5 350
13 300
12,5 250
12 200
11,5 150
11 100
10,5 50
10 0
0 200 400 600 800 1000 0 200 400 600 800 1000
C(t) E(t)
0,14 0,002
0,12
0,1 0,0015
0,08
0,001
0,06
0,04 0,0005
0,02
0 0
0 200 400 600 800 1000 0 200 400 600 800 1000
▪ Injection Impulsion
∫ 𝐶(𝑡)𝑑𝑡 = 0,017609981
0
∞
𝑡𝑠 = ∫ 𝑡𝐸(𝑡) 𝑑𝑡 = 601 𝑠
0
représentation grapique des résultats :
condictimétrie pH
11,4
5 11,2
11
4
10,8
3 10,6
2 10,4
10,2
1
10
0 9,8
0 10 20 30 40 0 10 20 30 40
C(t) E(t)
0,0016 0,09
0,0014 0,08
0,0012 0,07
0,06
0,001
0,05
0,0008
0,04
0,0006
0,03
0,0004 0,02
0,0002 0,01
0 0
0 10 20 30 40 0 10 20 30 40
▪ Interpretation
il s’agit de la DTS d’une cuve agitée continue pour l’injection impulsion on remarque qu’il y a
un pic de concentration de traceur au début de la réponse temporelle ce qui montre qu’ une
partie de volume injecté a circuité partiellement l’appareillage, après ce pic en remarque que
la DTS (E(t)) est presque identique à celle d’une cuve parfaitement agitée.
Par contre l’injection échelon montre que la DTS de la cuve est identique à celle d’une cuve
parfaitement agitée.
Cette différence n’a pas beaucoup influencé sur le temps de séjours moyenne estimé par les
deux injections.
On constate alors que lors de la modélisation de ce type des réacteurs il est préférable
d’exploiter l’injection impulsion car cette dernière donne plus d’information sur le
comportement de l’écoulement dans la cuve ce qui va permettre de tenir compte de la
fraction volumique qui a circuité l’appareillage dans le calcul de la conversion.
b Réacteur PISTON
▪ Injection Échelon :
∫ 𝐶(𝑡)𝑑𝑡 = 14.61
0
∞
𝑡𝑠 = ∫ 𝑡𝐸(𝑡) 𝑑𝑡 = 209.3 𝑠
0
ph
cond
14 350
13 300
12 250
200
11
150
10 100
9 50
8 0
0 50 100 150 200 250 300 350 -50 0 100 200 300 400
C(t) E(t)
0,1 0,007
0,006
0,08
0,005
0,06
0,004
0,04 0,003
0,002
0,02
0,001
0
0
0 50 100 150 200 250 300 350
0 100 200 300 400
-0,02 -0,001
▪ Injection Impulsion
∫ 𝐶(𝑡)𝑑𝑡 = 0.24799
0
∞
𝑡𝑠 = ∫ 𝑡𝐸(𝑡) 𝑑𝑡 = 616 𝑠
0
conductivité PH
2,5 10,7
2 10,6
Titre de l'axe
1,5 10,5
10,4
1
10,3
0,5 10,2
0 10,1
0 200 400 600 800 1000 1200 0 200 400 600 800 1000 1200
C(t) E(t)
0,0004 0,0016
0,00035 0,0014
0,0003 0,0012
0,00025 0,001
0,0002 0,0008
0,00015 0,0006
0,0001 0,0004
0,00005 0,0002
0 0
0 200 400 600 800 1000 1200 0 200 400 600 800 1000 1200
▪ Interpretation
il s’agit de la DTS d’un réacteur tubulaire dont on remarque que pour l’injection échelon ce
réacteur se comporte comme un réacteur tubulaire à écoulement laminaire cette
correspondance est exprimé par un retard identique pour toutes les particules de traceur, par
contre l’injection impulsion montre qu’Il y a une anomalie dans l’écoulement cette anomalie
est très reconnu dans la modélisation des écoulements tubulaire c’est la dispersion axiale .
ce phénomène a été favoriser par le faible débit et la position d’alimentation ( de bas vers le
haut ).
La dispersion axiale n’apparait pas dans l’injection échelon de fait que tout l’alimentation à
changer même si le phénomène existe il ne doit pas apparaitre dans la DTS.
c Réacteur à serpentin
▪ Injection Échelon :
∫ 𝐶(𝑡)𝑑𝑡 = 0.799
0
∞
𝑡𝑠 = ∫ 𝑡𝐸(𝑡) 𝑑𝑡 = 218.25
0
15 11,5
11
10
10,5
5
10
0 9,5
0 200 400 600 800 0 200 400 600 800
C(t) E(t)
0,007 1,4
0,006 1,2
0,005 1
0,004 0,8
0,003 0,6
0,002 0,4
0,001 0,2
0 0
0 200 400 600 800 0 200 400 600 800
▪ Injection Impulsion :
∫ 𝐶(𝑡)𝑑𝑡 = 0.86
0
∞
𝑡𝑠 = ∫ 𝑡𝐸(𝑡) 𝑑𝑡 = 260 𝑠
0
représentation grapique des résultats :
cond ph
20 12
11,5
15
11
10 10,5
10
5 9,5
0 9
0 200 400 600 800 1000 8,5
8
cond 0 200 400 600 800 1000
C(t) E(t)
0,0070000 0,008
0,0060000 0,007
0,0050000 0,006
0,005
0,0040000
0,004
0,0030000
0,003
0,0020000 0,002
0,0010000 0,001
0,0000000 0
0 200 400 600 800 1000 0 200 400 600 800 1000
▪ Interprétation :
pour le réacteur tubulaire a serpentent on remarque que la réponse temporelle des deux
injections est presque la même avec une différence entre les temps de séjour que peut être
explique par les fluctuations des appareils de mesures.
On remarque aussi que la réponse est presque identique à un réacteur a écoulement piston.
CONCLUSION
Le but de ce TP est d’aboutir à une description des phénomènes d’écoulement et de
mélange dans les réacteurs réels fondée à une approche qui repose sur une description
statistique des différentes fractions du mélange circulant dans le réacteur.
Durant la séance du TP, on est arrivé à comprendre et découvert la réalité des deux types
de réacteur : Réacteur continu agités et réacteurs tubulaires continu.
On a constaté que la modélisation des écoulements dans les réacteurs réels peut se faire à
l’aide d’une bonne exploitation des résultats de l’injection et que parfois une seule injection
n’est pas capable de décrire l’écoulement d’un mélange réactionnel dans un tel réacteur.