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Chapitre 1 : TRANSMISSION DE PUISSANCE ENTRE ARBRES EN PROLONGEMENT

1. Définition
La transmission de puissance entre deux arbres coaxiaux ou accouplement est utilisée pour transmettre
la vitesse et le couple, ou la puissance, entre deux arbres de transmission en prolongement
l’un de l’autre comportant éventuellement des défauts d’alignement.

2. Classification des accouplements par type:


➢ L’accouplement permanent relie deux arbres de façon constante dans le temps ; Le
désaccouplement n’est possible que par le démontage du dispositif.
➢ L’accouplement temporaire assure une liaison (accouplement) ou une séparation
(désaccouplement) des deux arbres à n’importe quel moment, sans démontage du dispositif, suite à
une commande extérieure (intervention humaine ou commande automatisée).
➢ L’accouplement ou le joint homocinétique porte ce nom si la vitesse de rotation de l’arbre
d’entrée est rigoureusement identique à celle de l’arbre de sortie et ce à tout instant.

2.1. Les défauts d’alignement:

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3. Les principaux accouplements

Accouplements permanents Accouplements temporaires


Accouplements
Accouplements élastiques ou cardans et pas de désalignement
rigides flexibles assimilés
aucun non
désalignement flexible en flexible en désalignement embrayages freins divers
possible torsion torsion angulaire
joint joint de à
à plateau d’Oldham à ressort cardan à disques tambour limiteur de couple
à
à manchon à denture membrane joint tripode coniques à disque roue libre
goupillé bombée souple
à douille à blocs joint à quatre
biconique à soufflet élastiques billes centrifuges à bande coupleurs/convertisseurs

3.1.Les accouplements permanents:

Ils doivent être utilisés lorsque les arbres sont correctement alignés (parfaitement coaxiaux).
Leur emploi exige des précautions et une étude rigoureuse de l’ensemble monté car un
mauvais alignement des arbres amène un écrasement des portées, des ruptures par fatigue et des
destructions prématurées du système de fixation.

3.1.1. La liaison par accrochage :

➢ L’accouplement à plateau: deux disques clavetés sur les arbres sont réunis par des boulons
.Ce système est précis, résistant, assez léger mais encombrant radialement. Il est monté fretté
ou à la presse. La limite de transmission du couple est liée au cisaillement des boulons, ce
qui offre une certaine sécurité.
➢ L’accouplement par manchon à goupilles: un manchon est goupillé sur les deux arbres
par des goupilles élastiques mécanindus en général. Il est utilisé pour les couples
réduits. Le principe du calcul est basé sur le cisaillement des goupilles.

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3.1.2. La liaison par adhérence
➢ La coquille boulonnée
➢ Le manchon à frettes: deux demi-manchons épousent intérieurement la forme cylindrique des
arbres à relier. Leur surface extérieure présente un profil légèrement conique assurant un
serrage par l’emmanchement de deux frettes à alésage conique.
➢ Le manchon cylindrique de type Sellers: Le corps du manchon proprement dit forme une
seule pièce, à profil intérieur à double cône et à profil extérieur cylindrique. Des coins
épousent intérieurement la forme des arbres et sont réunis deux à deux par des boulons
longitudinaux qui bloquent sur les cônes intérieurs des manchons.

4. Les accouplements flexibles ou élastiques

Souvent utilisés, ils tolèrent plus ou moins, suivant le type de construction, des défauts
d’alignement limités entre les deux arbres.
Cette flexibilité fait que le mouvement des différents composants de l’accouplement s’effectue sans
résistance et sans efforts antagonistes significatifs.
Un accouplement flexible ou élastique permet donc de construire plus léger, avec des tolérances
plus larges donc plus économiques. De plus, il est sans jeu, donc silencieux, sans frottement et sans
graissage.

4.1.Les accouplements non flexibles en torsion:

Composés de deux pièces rigides, ils peuvent corriger un ou plusieurs défauts d’alignement
particuliers mais transmettent le couple intégralement sans amortissement des irrégularités et
des chocs de transmission. Ils peuvent transmettre des couples élevés.

➢ Le joint d’Oldham ne supporte que des désalignements radiaux et il assure la


transmission entre deux arbres parallèles présentant un léger décalage. C’est un joint
homocinétique.
➢ L’accouplement à denture bombée supporte uniquement des désalignements
angulaires modérés obtenus grâce à la forme bombée de la denture.

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4.2. Les accouplements élastiques en torsion

Ils disposent, en plus des pièces rigides, de parties totalement élastiques telles que des ressorts ou blocs
en élastomère, permettant la flexibilité en torsion. Conçus pour transmettre un couple en douceur, ils
corrigent plus ou moins les différents défauts d’alignement.

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5. Les joints de cardan et assimilés

Ils ont pour but de réunir deux arbres occupant des positions angulaires variables. En raison même du
principe, la vitesse de l’arbre menée varie en fonction de sa position. Ils sont non flexibles en torsion
et peuvent transmettre des couples élevés.

Le joint de cardan ou joint de Hooke transmet le mouvement par l’intermédiaire d’un croisillon libre
en rotation par rapport aux deux arbres. Ce joint n’est pas homocinétique bien que le nombre de
tours parcourus par les deux arbres soit le même, la vitesse de rotation de l’arbre de sortie n’est
par instantanément égale à celle de l’arbre d’entrée. L’angle maxi entre les deux arbres dépend de
la fréquence de rotation:

Angles possibles entre les deux arbres


vitesses maximales
admissibles très lentes 10 tr/min > 600 tr/min
angles possibles 45 ° 30 ° 15 à 20 °

La transmission de puissance par joints de cardan homocinétique sera réalisée en associant deux joints
de cardan en série avec trois arbres dont les angles a sont identiques.

Le joint tripode est basé sur trois sphères Le joint à quatre billes (type Rzeppa) est basé sur
articulées à 120° pouvant coulisser dans trois quatre billes à 90° pouvant rouler dans des chemins
cylindres coaxiaux parallèles à l’un des arbres. Il de forme torique (analogie à un roulement à billes).
permet une liberté en translation supplémentaire. Il est homocinétique
Il est homocinétique.

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6. Les embrayages

Basés sur les propriétés du frottement, les embrayages réalisent l’accouplement ou le


désaccouplement de deux arbres au gré d’un utilisateur ou d’un automatisme, après les avoir amenés à la
même fréquence de rotation.

Ils ne supportent pas ou très peu les défauts d’alignement et peuvent être classés à partir de la forme
des surfaces frottantes et de l’énergie du système de commande.

Forme des surfaces frottantes Energie du système de commande


mécanique hydraulique
disque cylindrique conique électromagnétique pneumatique

Les embrayages à disques sont les plus utilisés. Le nombre de disques est variable et dépend de
l’encombrement ou de la place disponible pour loger le mécanisme.
Les garnitures, comme pour les freins sont à base de matériaux composites liés, après frittage,
par une résine synthétique ou un élastomère.

Caractéristiques de quelques garnitures


matériaux en Coefficient de frottement pression maxi température
frottement à sec dans l’huile admissible N/mm² maximale en °C
métal fritté sur
fonte 0.1 à 0.4 0.05 à 0.1 1 500 à 600
métal fritté sur
acier 0.1 à 0.3 0.05 à 0.1 2 500 à 600
garnitures tissées
sur fonte ou acier 0.3 à 0.6 0.1 à 0.2 0.3 à 0.7 175 à 260
garnitures moulées
sur acier ou fonte 0.2 à 0.5 0.08 à 0.12 0.35 à 1 200 à 260
acier sur fonte 0.1 à 0.2 0.04 0.7 à 1.7 250

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7. Les limiteurs de couple:
La technologie est la même que celle des embrayages. Il existe de nombreuses variantes
monodisques, multidisques,

Leur fonction est de limiter le couple transmissible entre deux arbres afin de protéger un
mécanisme contre les surcharges (couple de démarrage), les blocages.

Le tarage du couple est obtenu en général par un système presseur à ressorts.

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Planches

Joints de cardan

Transmission de couples élevés entre arbres concourants. Ils ne sont pas homocinétiques.

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Variante de joints de cardan homocinétique
Homocinétisme
Dans le cas d'un accouplement, si l'arbre moteur tourne d'un nombre entier de tours, l'arbre récepteur en
fait autant. Les vitesses moyennes des deux arbres sont égales mais ce n'est pas forcément le cas pour les
vitesses instantanées.
Un joint de transmission est dit homocinétique si, à tout instant, les vitesses des deux arbres sont égales.

Accouplements élastiques
Permettent de rattraper tout types de défauts et une transmission en douceur.

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FONCTION : TRANSMETTRE UNE PUISSANCE

CALCUL DE LA PUISSANCE ET du RENDEMENT

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Chapitre 2 : TRANSMISSION DE PUISSANCE PAR FRICTION

➢ Organes de freinage
➢ Dispositif roue et galet ; variateur de vitesse
➢ Application

Les freins
1. Fonction
Un frein est un système permettant de ralentir, voire d’immobiliser, les pièces en mouvement d’une ou
un véhicule en cours de déplacement.

Ils fonctionnent de la même manière que les embrayages mis à part que l’un des arbres est fixe, il sert de
base pour arrêter progressivement le second par absorption de l’énergie cinétique des masses mobiles et
transformation en chaleur dissipée dans l’air ambiant de cette dernière.

2. Classification

2.1 Freins mécaniques à friction


Dans ce type de frein deux surfaces sont mises en contact, chacune d'elles étant solidaire de l'un des deux
éléments dont on veut faire cesser le mouvement relatif.
➢ L'une de ces surfaces est munie d'une garniture à fort coefficient de frottement (ferodo, cuir...) collée ou
rivée.
➢ Ces freins comportent un système produisant une pression entre les surfaces en contact en quoi dépend l'effort
de frottement.
2.1.1 Frein à disque (à patin en secteur de couronne)
Ils sont principalement utilisés pour les véhicules (Figure), et de plus en plus pour les freins industriels; ils
ont pour avantages:

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➢ Une bonne stabilité du couple de freinage, notamment aux vitesses élevées et une bonne tenue dans les
conditions sévères d'utilisation.
➢ Une meilleure évacuation de la chaleur.
➢ Un freinage progressif.
➢ Une simplicité d'entretien, changement rapide des plaquettes, usure régulière du disque

Figure 1 : Frein à disque

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Dans ce type de frein la surface de contact est un secteur de couronne de disque.
La relation qui relie la pression à la force axiale exercée est:

La pression de contact vaut:

Cette pression doit vérifier la condition de résistance au matage

➢ Couple de freinage (pour une seule surface frottante)


La relation qui relie le couple de freinage à la force axiale
exercée:

Les freins à tambour disposent d’une grande puissance de freinage sous un faible effort de commande.
Les mâchoires peuvent être internes ou externes au mécanisme, dans ce cas, elles s’appellent “sabots”.

Les freins à disques sont préférés aux freins à tambour pour des vitesses élevées et en usage intensif. Ils
gardent une bonne stabilité du couple de freinage et assurent une très bonne évacuation de la chaleur. Ils
sont cependant, à encombrement égal, trois à quatre fois plus faible en couple qu’un frein à tambour.

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Chapitre 3 : TRANSMISSION DE PUISSANCE PAR LIEN FLEXIBLE

I-TRANSMISSION POULIE –COURROIE

PS (C*)
PE (C*)
TRANSMETTRE
Pertes
  0,98
énergétiques

1. PRINCIPE : Deux arbres sont munis de poulies et reliés entre eux par une courroie.
Brin tendu
V
R2
Poulie motrice 1

N2
N1
R1

Poulie réceptrice Brin mou


2
L’entraînement se fait grâce à l’adhérence entre la courroie et les poulies.

2. RAPPORT DES VITESSES : L'étude mécanique qui suit porte sur la transmission par
courroie lisse.
Si l'on admet pour hypothèse que la courroie s'enroule sans glisser sur les poulies, on peut écrire que les
vitesses linéaires à la périphérie des poulies (V1 et V2) sont égales. Ces vitesses sont définies par la
relation : V = R *  . En remplaçant  par 2*N/60, on obtient la loi : N1 * R1 = N2 * R2
N 2 R1
Soit un rapport de transmission (Nsortie/Nentrée) k = =
N1 R2

Calcul de la longueur de la courroie

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3. COUPLE TRANSMISSIBLE :
Au repos En fonctionnement
La courroie est tendue avec une tension de pose nommée T0 Les tensions T0 se transforment en
T et t

R2 Elément de
T0 courroie Fn
T
Ft
2- 

T0 R1
t R1

Le couple est transmis par la différence de tension entre les deux brins de la courroie.
Soit C1 le couple transmis par la poulie motrice : C1 = (T – t) * R1.
Les tensions T et t proviennent de la tension de pose T0 nécessaire à assurer l’entraînement au démarrage,
on a la relation : T + t = 2 * T0

La différence entre T et t est due à l’adhérence de la courroie sur les poulies, cette adhérence dépend du
coefficient de frottement courroie/poulie: f et de l’angle d’enroulement minimum (en général sur la petite
poulie). On a alors la relation : T = t * e fα avec e exponentielle (2,718) et α angle d’enroulement
minimum exprimé en radians.

En résumé: Pour une fréquence de rotation donnée, la puissance transmissible dépend de la tension de
pose,
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du coefficient de frottement courroie/poulies et de l’angle minimum d’enroulement.
4. DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES :
4.1. Différents types de courroies:

Courroie Courroie Courroie Poly Courroie


plate trapézoïdale «V» ronde

Simple, silencieuse, convient Bonne adhérence, convient Excellente adhérence, Réservé à de petits
pour de grandes vitesses et pour transmettre de fortes permet la transmission de mécanismes avec de
des puissances moyennes. puissances. puissances importantes.
faibles puissances.

4.2 Composition des courroies:

Les courroies ne sont généralement pas constituées d’un seul matériau, sauf pour les courroies rondes qui
sont très souvent un tore en caoutchouc synthétique.

4.3. Forme des poulies:

Pour maintenir une courroie plate dans le plan médian des poulies et éviter un glissement latéral, les
poulies sont bombées comme sur la figure ci-dessus.
4.4. Mise en place de la tension de pose:
- Augmentation de l’entraxe Δ entre les poulies
Deux grands principes sont appliqués:
- Utilisation d’un galet tendeur (souvent galet enrouleur)

4.5. Augmentation de l’angle d’enroulement:

Le galet enrouleur est toujours placé sur le brin mou et


sur l’extérieur de la courroie, il permet l’augmentation
de l’angle α sur la petite poulie, donc l’augmentation de
la différence entre les deux tensions T et t.
Ce galet peut également faire office de galet tendeur.

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4.6. Inversion du sens de rotation:

On croise la courroie entre les deux poulies (voir figure ci-contre).


Cette solution ne convient que pour des courroies plates car il faut
croiser les deux brins, donc utiliser la courroie sur ses deux faces.
Au croisement, les deux brins de courroie frottent, cette
solution ne convient que pour des vitesses faibles et un
entraxe suffisant.
4.7. Phénomène de glissement - Solution:

4.7.1. Phénomène vermiculaire:


L’élasticité de la courroie et la différence de tension en fonctionnement provoquent
un allongement de la courroie pendant son passage sur la poulie.
La masse de courroie entrante sur la poulie étant identique à celle sortante, il y a
un glissement inévitable. Le rapport des vitesses ne peut donc être parfaitement
respecté. L'utilisation d'une transmission par courroie lisse n'est donc pas possible
si une mise en position précise doit être obtenue (déplacement d'une tête
d'imprimante par exemple).
On a alors recours à une transmission par courroie crantée.

4.7.2 Courroies crantées ou synchrones:


Celles-ci sont munies de dents engrenant avec les poulies crantées.
Une des poulies doit être munie de flasques afin d'éviter le
glissement axial de la courroie.
Le rapport des vitesses s'écrit ici en fonction des nombres de
dents Z des poulies : N1*Z1 = N2*Z2
5. COMPARAISON AVEC UNE
TRANSMISSION PAR ENGRENAGE :
Solution économique
+ Fonctionnement silencieux
Amortissement des à-coups grâce à l'élasticité des courroies

- Matériaux des courroies non adaptés à des conditions difficiles (température élevée par exemple)
Durée de vie limitée
Nécessité d'une surveillance périodique en vue du remplacement de la courroie

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II- TRANSMISSION PAR PIGNONS ET CHAINES

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PLANCHES

PRINCIPE DE CALCUL DES COURROIES TRAPEZOIDALES

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