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IAP spa
Ecole de SKIKDA
FORMATION INDUSTRIE
SEMINAIRE
1/ Introduction ………………………………………………………………………...2
3/ Alignement au comparateur……………………………………………………….12
4/ Alignement au laser……………………………………………….........................34
5/ Conclusion générale……………………………………………………………....40
6/ Annexe…………………………………………………………………………….41
I
ALIGNEMENT DES MACHINES TOURNANTES
Alignement des machines tournantes Novembre 2009
1- Introduction :
La fiabilité et la longévité d’un entraînement quelque soit sa nature sont souvent attribuées
aux ingénieurs qui l’ont conçu, aux ouvriers qui l’ont construit. La personne qui devrait être le
plus félicitée est le technicien qui s’est appliqué à construire une fondation rigide et de niveau,
qui a aligné les arbres avec précision, installé les accessoires avec soin. Un bon alignement et
un bon équilibrage permettent de résoudre plus de 80% des problèmes rencontrés sur les
machines tournantes. Un mauvais alignement moteur/ récepteur se traduit par :
2- Les accouplements :
2.1- Fonction globale : Les accouplements sont des organes de transmission permettant
de transmettre la puissance mécanique en rotation entre deux arbres sensiblement alignés,
sans modification de la fréquence de rotation de l’ensemble et d’une manière
permanente.
La position relative des arbres à accoupler est donc une contrainte déterminante dans le choix
des accouplements. Quatre déplacements relatifs des arbres sont répertoriés par la norme NF-
E 22-611 :
Inconvénients Avantages
- Le centrage relatif des deux arbres n’est assuré - Simplicité et faible prix
que s’ils ont rigoureusement le même diamètre, - Grande résistance,
- Mauvais équilibrage dû au talon, - Très tolérant en ce qui concerne le
- Le désaccouplement et le décalage radial de l’un positionnement axial relatif des deux
des arbres ne sont possibles que si l’autre peut arbres et de la douille.
recevoir la totalité de la douille
- Montage et démontage rendu difficiles par la
présence des clavettes à talon.
A.2.2- les accouplements à coquilles : Il se compose de deux coquilles pressées sur deux
bouts d’arbres à l’aide de boulons. L’entraînement en rotation se fait par adhérence ; un
clavetage peut accroître la sécurité.
Accouplement à coquilles
Inconvénients Avantages
- Mauvais équilibrage si les coquilles sont des - Montage, démontage et décalage radial
pièces de fonderie. des arbres très faciles,
- L’accouplement n’est correct que si les arbres - Très tolérant en ce qui concerne le
sont rigoureusement de même diamètre. positionnement axial relatif des deux
arbres.
Accouplements à plateaux
Inconvénients Avantages
B.2.1- les accouplements à denture interne : Les deux plateaux sont des roues dentées à
denture bombée liées complètement aux arbres à accoupler. Ces deux plateaux engrènent avec
la denture interne d’un manchon (monobloc ou en deux parties démontables) réalisé en acier
ou en polyamide. La combinaison acier/polyamide permet d’obtenir un fonctionnement sans
entretien et sans graissage. Par contre les accouplements à dentures et manchons en acier ont
besoin de graissage.
B.2.2- Les accouplements à membranes : L’élément flexible est une membrane déformable,
rigide en torsion. Cette membrane est fabriquée en tôle d’acier ou en matière plastique.
L’accouplement est composé de deux flasques et d’une ou plusieurs membranes disposées à la
demande et liées par une vis aux deux flasques. La construction est modulaire, ce qui réduit le
prix de revient de ces accouplements.
Cette membrane annulaire en acier et ici percée de six trous. Trois trous placés à 120°
permettront d’établir la liaison avec un flasque quant aux trois autres, ils permettront d’établir
la liaison avec l’autre flasque.
B.2.3- Accouplement à chaîne : Chacun des plateaux forme un pignon denté. La liaison entre
les deux plateaux est assurée par une chaîne double en Nylon ou en acier (dans le cas de
l’acier le graissage est obligatoire.
Accouplement à chaîne
C.2- Principe de fonctionnement : L’élément élastique est interposé entre deux plateaux liés
respectivement aux deux arbres à accoupler. La déformation de l’élément élastique compense
les défauts d’alignement dus aux imperfections de montage, régularise le couple moteur en
absorbant les surcharges instantanées, amortit les vibrations et assure la souplesse au
démarrage.
L’élément élastique peut-être monobloc ou constitué de plusieurs plots.
Les matériaux généralement employés pour la fabrication des éléments élastiques sont :
- Caoutchouc synthétique ou naturel,
- Elastomère ou polyamides
- Ressorts métalliques à flexibilité variable.
Chaque plateau possède quatre bras radiaux, laissant entre eux des alvéoles prismatiques dans
lesquels sont placés les blocs élastiques.
De nombreux modèles analogues existent dans le commerce, qui utilisent blocs élastiques
ayant une autre forme. Les blocs sphériques, en particulier, donnent, s'ils sont logés entre
deux surfaces planes, une excellente progressivité de la déformation.
Il se compose de deux moyeux ayant chacun trois bras radiaux. Un anneau de caoutchouc de
forme hexagonale assure la liaison élastique. Cet anneau est soumis, lors du montage, à une
précontrainte de compression telle que le caoutchouc ne pourra jamais subir une contrainte de
traction. Il en résulte une grande sécurité d’emploi et une très bonne résistance aux
déformations alternées. Ce type d’accouplement à une très importante élasticité torsionnelle,
axiale et conique ; son élasticité radiale est un peu moins grande.
Manchon Comelor
Les blocs élastiques sont des cylindres de caoutchouc. Chacun des douze blocs est logé pour
moitié dans l’un des douze évidements demi-cylindriques de l’un et de l’autre plateau.
Les blocs D (caoutchouc entoilé) sont appuyés constamment sur les couronnes A et B de l’un
des plateaux. La couronne C, appartenant au second plateau, s’appuie au milieu de la longueur
du bloc.
C.3.3- Les accouplements à éléments élastiques soumis à la traction :
La surface latérale de chacun des deux plateaux 1 et 2 est creusée de rainures longitudinales
dont l'espacement régulier est réalisé avec un très grand soin. Ces rainures s'évasent sur les
faces des plateaux placées vis-à-vis. Une lame sans fin d'acier spécial 3, passe successivement
dans toutes les rainures (dans les plus gros modèles - jusqu'à 4 m de diamètre - il y a deux ou
même trois lames). Un boîtier en tôle 4 bourré de graisse protège rainures et ressort. Son
étanchéité est obtenue par des joints en caoutchouc synthétique.
Le couple transmis est équilibré par la déformation élastique de la lame. Celle-ci constitue un
ressort à flexibilité variable puisque les points d'appui sur les plateaux se rapprochent au fur et
à mesure que la déformation augmente.
Un tel manchon est particulièrement apte à absorber les chocs. Les modèles commercialisés
peuvent transmettre des moments allant jusqu'à 200 000 N.m à faible vitesse.
Manchon Périflex
La figure ci-dessus montre un accouplement où l’élément élastique sous forme d’un bandage
torique est muni d’une armature composée de couches de tissu de coton ou de viscose,
interposées entre celles de caoutchouc.
L’armature du bandage est enrobée de caoutchouc vulcanisé qui forme avec elle un tout
inséparable. Le bandage torique peut contenir entre deux et quatorze couches de tissus,
suivant l’importance du couple à transmettre.
3- Alignement au comparateur :
Il s’agit de mettre l’arbre moteur et l’arbre récepteur sur une même ligne géométrique à la
température de fonctionnement moyennant un ou plusieurs comparateurs.
- +
Palpeur
J : erreur de justesse ;
M : moyenne arithmétique des valeurs mesurées Mi ;
M : valeur conventionnellement vraie.
Exemples : La valeur conventionnelle vraie est obtenue par l'épaisseur d'une cale étalon
de 10 mm. Dix mesures de cette cale ont été réalisées après un étalonnage à 0.
La valeur moyenne des 10 valeurs mesurées est de 9.982 mm.
L'erreur de justesse de cet instrument après étalonnage au zéro et pour une mesure de 10 mm
peut être estimée à 0.018 mm.
Position 0° = réglage 0
A
c a
c a
b
Réalisé par : Mr D. Medjadi 14 IAP spa Skikda
Alignement des machines tournantes Novembre 2009
G- Piétement bancal ;
Il arrive parfois de constater que les machines ne soient fixées que sur 3 ou 2 pattes. Ceci
occasionne des déformations qui vont créer des vibrations.
Pied boiteux
Il faut vérifier avec un jeu de cales l’état des pattes support avec les vis de fixation desserrées
et corriger au besoin le piétement bancal avec des cales en inox. En général, il ne faut pas
dépasser 2 à 3 cales sous les pattes une fois l’alignement terminé pour éviter le phénomène
ressort.
Il faut que le piping soit bridé sur la machine (pompe, turbine, compresseur etc…) sans
contrainte, il faut donc laisser un espace entre brides de l’épaisseur du joint (Klingérit, Vortex,
spiralé ….) plus au maximum 1 mm de plus, le piping doit être centré, supporté et fixé
indépendamment de la machine.
Il faut tenir compte des dilatations thermiques dans le cas de turbines à vapeur ou de machines
véhiculant un produit froid ou chaud, des précautions sont à prendre pour éviter que le piping
transmettre ses efforts de dilatation à la machine en procédant à des vérifications au cours
d’un préchauffage, ou après une demi-heure de marche normale.
Décalage parallèle
Décalage angulaire
- Axial/ Radial
- Radial / Radial
- Radial/ Palmer intérieur
- « FORCADOS » pour les grandes distances entre bouts d’arbres.
Les deux comparateurs utilisés en même temps, décalés de 180° sont nécessaires lorsqu’on a
affaire à des arbres qui bougent longitudinalement (butée Kingsbury, Mitchell, gros
roulements….) avec un jeu axial dépassant 0,02 mm.
Un comparateur sera espion pour mesurer les mouvements des deux arbres au cours de
l’opération et l’autre servira à mesurer l’inclinaison relative des faces.
NB : Lorsqu’on est sur que le jeu axial des deux arbres est nul ou inférieur à 0,02 mm, on
peut utiliser 1 seul comparateur en axial.
Radial
Axial « a »
Axial « b »
B- Lecture :
0
Radial
R
R3 (270°) R1(90°)
R2 (180°)
Axial
Etant donné que les 2 comparateurs en axial « a » et « b » sont placés dans la même
direction, les valeurs sont additionnées algébriquement :
-Axial « a » :
0
(B2+0)/2
A
A3 A1
A2 A
-Axial « b » : (A3+B3)/2 (A1+B1)/2
B2
A
B3 B1
(A2+0)/2
0
Réalisé par : Mr D. Medjadi 17 IAP spa Skikda
Alignement des machines tournantes Novembre 2009
Exemple :
Comparateur axial « a » :
- 0,02 mm (0)
- A1 (90°) = + 0,05 mm ;
- A2 (180°) = + 0,08 mm ;
- A3 (270°) = - 0,02 mm.
A
Comparateur axial « b » :
+ 0,015 mm (0) - 0,025 mm (- 0,04)
- B1 (---) = - 0,10 mm ;
- B2 (---) = - 0,04 mm ;
- B3 (---) = + 0,05 mm.
+ 0,04 (+0,06)
Remarque :
En ramenant ces valeurs sur chaque coté pour corriger on aura les valeurs entre parenthèse (-).
Que ce soit en axial ou en radial, la somme des valeurs algébriques sur le plan vertical est
égale à la somme sur le plan horizontal d’où :
0 + R2 = R1 + R3
Quand on fait les relevés on remarque très souvent des erreurs de l’ordre de 1 à 2 centièmes
ce qui est toléré ou bien on fait un deuxième relevé et on prend la moyenne.
C- Correction : pour mettre les cales appropriées, il existe deux méthodes simples l’une
algébrique et l’autre géométrique.
- Méthode algébrique : Elle se fait en deux parties : on corrige d’abord parallélisme ensuite
l’excentricité.
Correction du parallélisme
Δ L
Lorsqu’on a un désalignement angulaire, on peut avoir cette configuration sur les deux plans
verticale et horizontale:
Manchon d’accouplement
Pour obtenir un plan parallèle, on doit ajouter ou retrancher des cales si on est dans le plan
verticale ou bien mouvoir les pattes avant / arrière si on est dans le plan horizontal.
On va considérer dans ce qui suit un désalignement dans le plan vertical afin de déterminer les
cales d’épaisseur « C » en prenant comme référence le récepteur.
Quand on dit que la référence est le récepteur, c'est-à-dire qu’on va aligner le moteur et qu’on
va lui mettre ou retirer des cales sans toucher le récepteur.
Par contre, un réducteur ou un multiplicateur à engrenages est toujours pris comme référence
de peur de modifier la surface de contact des dentures.
Ainsi on a :
α
C Δ
L
tg α = X / D = C / Δ d’où X. Δ = C. D
X : Valeur axiale
Δ : distance entre pattes AV/AR
D : diamètre de lecture axiale
C : cale de correction du moteur (récepteur = référence)
L : distance entre les pattes avant et le plateau d’accouplement
La valeur de la cale « C » à ajouter aux pattes avant ou bien à retrancher des pattes arrière
suivant le « flaire » et l’expérience du technicien.
Mais il ne faut pas perdre de vue que lorsqu’on ajoute ou on retranche des cales des pattes
avant ou des pattes arrière, on introduit des modifications sur le radiale (excentricité) ainsi la
hauteur varie de la sorte :
- Pattes arrière :
Si je mets (ou je retire) la cale « C », l’excentricité au centre diminue (ou augmente)
de :
Ra / L = C / Δ d’où Ra = L . C / Δ
Correction de l’excentricité
Soit les valeurs relevées en lecture radiale (voir précédemment) et en considérant la correction
dans le plan vertical, on aura une valeur radiale totale :
R = R2 + 2Ra ou R = R2 - 2Ra
Avec Ra la valeur ci- dessus mentionnée dans les deux cas de figure. La nouvelle cale
C’ = R/2
- Méthode géométrique : Plus simple et plus rapide, elle permet de faire la correction du
parallélisme et de l’excentricité en une seule étape à partir des données on a dans le plan
vertical.
Récepteur (référence)
Δ L
Cas1
Valeurs radiales
positives (R2 > 0)
Cas 3 A’ Valeurs axiales
négatives (A2< 0)
A
O’
Corrigé du moteur Récepteur supposé aligné
O
B’
B
C Valeurs axiales
positives (A2> 0)
Cas2 C’ Valeurs radiales
négatives (R2 < 0)
Rapport :
3. Tracé de l’inclinaison :
Il faut placer les points A’, B’, et C’, pour cela prenant un cas comme exemple, le cas 1,
on a :
H A’
F D γ
α
A
G E A2 A’’
Référence
O’ O
Moteur réglé
V2 V1 α
tg α = A’’ A’/ γ
D’où :
A2/ D = A’’ A’/ γ → A’’ A’= (A2/ D) . γ
γ : étant la distance entre les plateaux des deux manchons d’accouplement donc :
La droite AA’ représente alors la position réelle du moteur on trace alors les verticales V1 et
V2 et il suffit de retirer la cale d’épaisseur « EF » des pattes avant et les cales « GH » des
deux pattes arrière pour ramener le moteur au récepteur à zéro.
Remarque :
- si on fait une représentation à l’échelle sur papier millimétré des dimensions Δ, L et γ
on pourra alors lire directement les valeurs GH et EF.
- Si non, il faudra les calculer avec les éléments de la géométrie plane :
Pattes avant : EF = OA + (L+γ) . tg α .
Pattes arrière : GH = OA + (Δ+ L + γ) . tg α.
γ L Δ
V1 V2
A- Lecture :
0 0
R R
R'3 R’1 R3 R1
R’2 R2
B- Méthodologie :
Exemple :
- cas 1 : R2 < 0 et R’2 > 0 → Le centre O du récepteur (machine fixe) est au dessous
du centre du moteur (machine à caler) de R2 /2 au niveau du manchon moteur et de
R’2/ 2 au niveau du manchon du récepteur.
- Cas 2 : R2 > 0 et R’2 < 0 → Le centre O du récepteur (machine fixe) est au dessus
du centre du moteur (machine à caler) de R2 /2 au niveau du manchon moteur et de
R’2/ 2 au niveau du manchon du récepteur.
Récepteur O A Moteur
R’2/2 B R2/2
O’
γ L Δ
V1 V2
O’, B étant fixés, on trace la droite O’B représentant l’axe réel du moteur par rapport au
récepteur.
Ensuite, on détermine l’épaisseur des cales avant et arrière en continuant le tracé de O’B
jusqu'au niveau de V1 et V2.
Remarque :
On peut aussi décaler les deux comparateurs en radial de 180° ce qui a pour effet d’inverser
les positions de lecture et de retrouver sur le même axe réel, donc avec les mêmes cales que
ci-dessus. Cette méthode est appelée « indicateurs inversés ».
Palmer intérieur
A- Lecture :
- Axiale dans le plan vertical à zéro (0°) et à 180° valeurs haut et bas. Faire tourner les
deux arbres simultanément.
- Axiale dans le plan horizontal, on fait de même mais seulement après avoir corrigé le
parallélisme dans le sens vertical.
- Radial, les valeurs sont prises à zéro (0°), 90°,180° et 270° puis confirmation à zéro
pour voir s’il n’y a pas eu d’erreur en cours de rotation des deux arbres simultanément.
B- Méthodologie :
Position 0°
Haut
Moteur a Récepteur
b Bas
Δ1 = a - b
Position 180°
Haut
Moteur a’ Récepteur
Δ2 = b’ - a’
b’ Bas
- Règle 1 : Si l’ouverture nette entre les faces d’accouplement reste sur le même coté des
axes, les valeurs des ouvertures doivent être additionnés et la somme doit être divisée par 2.
Le résultat est la valeur dont les faces d’accouplement seraient ouvertes si elles étaient
usinées parfaitement exactes avec les arbres.
(a - b) + (a’ – b’) = K
2
- Règle 2 : Si l’ouverture nette entre les faces d’accouplement, indiquée par les deux groupes
de lectures prises à 180°, change d’un coté des axes à l’autre,les valeurs d’ouvertures doivent
être soustraits et la différence doit être divisée par 2.
Le résultat est la valeur dont les faces d’accouplement seraient ouvertes si elles étaient usinées
parfaitement exactes avec les axes.
(a - b) - (b’ – a’) = K
2
Conclusion : Lever les pattes arrière du moteur de façon à rapprocher les faces de K/2.
A
A3 A1
A2 = K
2- correction de l’excentricité:
R
R3 R1
R2
En combinant ces deux lecture axiales et radiales, on le ramène à la méthode axiale/ radiale
citée plus haut.
Moteur Recepteur
B A
A- Méthodologie :
- Il doit exister en principe un centre pour chaque face de l’accouplement qui est de la
forme d’une couronne circulaire ;
- Il faut fixer la partie « A » à l’aide des vis de fixation munies d’entretoises usinées aux
mêmes dimensions pour respecter aux mieux le parallélisme des faces « A » et éviter ainsi la
fatigue des lames ressorts s’il s’agit d’un METASTYREAM, la partie « B » est ainsi libre.
- On fait un contrôle sur le radial en « A » et en corrige au besoin l’excentricité. Le
parallélisme peut aussi être contrôlé par un jeu de cales.
- On accouple la partie « B » s’il s’agit d’un accouplement élastique sans serrage des vis de
fixation, juste l’emboîtement sur la face de centrage.
- On peut corriger ainsi l’excentricité et le parallélisme avec un comparateur et un jeu de
cales car l’espace entre les manchons en « B » est faible (≈ 5 mm).
- Une fois alignée en « B », on desserre la partie « A » et on fait un contrôle global avec
l’accouplement serré et les cales ressorts du METASTYREAM libre.
Remarques :
- Le calcul des cales peut se faire par la méthode axiale/ radiale décrite auparavant.
- Si le récepteur est fixe tel qu’un réducteur par exemple, on doit d’abord le caler
horizontalement avec un niveau puis ensuite aligner le moteur. Mais parfois, on est
souvent obligé d’exploiter les tolérances du réducteur afin de mettre une cale de
quelques centièmes sous ce dernier et de gagner ainsi une cale de l’ordre du centième
au niveau du moteur ou la longueur importante de quelques mètres de l’accouplement.
A - lecture : Un problème d’encombrement se pose sur une machine où on peut lire les
points 0°, 90° et 270° que sur le radial sachant que l’erreur du comparateur est de 0.06mm.
Moteur Récepteur
Encombrement
- 56 - 16
R R
- 40 0 0 + 40
Z1 ? Z2 ?
X? Y?
Z?
B- Solution : Sachant que la somme algébrique des valeurs dans chaque direction (vertical et
horizontal) est conservée on a :
Si on ramène les sommets des deux verticales à « 0 » on obtient sur les deux manchons :
Manchon - 56 Manchon - 16
récepteur récepteur
R R
+ 16 + 56
0 0
R R
+ 72 + 72
Ainsi on a :
X? Y?
+72
On sait que :
X + Y = + 72
Et X –Y = - 40 – 0 = 0 – (+40)
D’où X = + 16
Y = + 56
On aura donc :
+ 16 + 56
+72
0°
Moteur Récepteur
R
180°
-3 -3
-6
Or réellement comme on est à zéro partout, il faudra alors sur le relevé en radial ajouter
« +6 » sur la verticale et « +3 » de chaque coté sur l’horizontale pour obtenir à une valeur
réelle. Soit donc :
+ 19 + 59
+ 16 (+ 3) + 56 (+ 3)
+ 78
7
+72 (+6)
C- Conclusion :
3.3.2- Exercice : Soit le relevé au 1/100 suivant sur un groupe moto-pompe, effectuer avec la
méthode Radial/Radial.
Moteur Récepteur
∆ L γ
0 0
R R
+ 72 + 53 - 80 - 64
+ 115 - 134
∆ = 236 mm
L = 81 mm
γ = 155 mm
A- Solution :
Ces deux valeurs étant différentes, le parallélisme des faces est incorrecte.
Configuration :
D
Moteur
Récepteur
B
57,5
67mm
C A
Δ L γ
Remarque :
Les deux segments « AB » et « CD » distants de entre patte du moteur «Δ », sont positionnés
de manière aléatoire parce que le calcule des cales est fait de manière algébrique (non à
l’échelle). La représentation sur papier millimétré donnera la position réelle comme on verra.
Soit donc :
On pose ; AB = E1 et CD = E2. On voit que pour aligner le moteur sur la pompe, il faut
pivoter la ligne d’arbre « DB » pour la confondre avec la direction « CA » et ensuite relever
cette ligne d’arbre d’une valeur de 67mm. D’où :
E1 = L + γ . (67 – 57,5) = 81 + 155 . (9,5) = 14,46 .1/100.mm
γ 155
E2 = Δ + L + γ . (67 – 57,5) = 236 + 81 + 155 . (9.5) = 28,92.1/100.mm
γ 155
Les signes étant positifs, cela veut dire qu’il faut ajouter une cale C1 sur les pattes avants de
0,52 mm chacune et une cale C2 sur les deux pattes arrières de 0,38 mm chacune.
La déflexion du bras du comparateur étant égale « - 0,05 mm », doit être pris en compte sur
la valeur radiale pour obtenir des valeurs radiales vraies.
R
+ 2,5 +2,5
+5
D’où :
Récepteur
Moteur
0 0
R R
+ 74,5 + 55,5 - 77,5 - 61,5
+ 120 - 129
C1 = 57,6 (1/100), soit une cale sur les deux pattes avants chacune ≈ 0,6 mm.
C2 = 50,7 (1/100), soit une cale sur les deux pattes arrière chacune ≈ 0,5 mm.
Remarque : L’alignement dans le sens horizontal se fera une fois l’alignement vertical
terminer.
4- Alignement au Laser :
4.1- Principe de fonctionnement :
Un détécteur-émeteur envoie un rayon laser sur un miroir qui le renvoi (réfléchit) sur le
détécteur-émeteur à nouveau. La position du point d’impact « M » est positionné avec des
coordonnées cartésiennes (x, y).
1
Y
2
M
X
O
Partie à régler
Partie fixe
1 : Détécteur-émeteur
OM = √ x2 + y2 donne le radial (excentricité)
2 : Miroir
Ces valeurs (x, y) sont prises par rapport à des valeurs (x0, y0) de référence prises à une
position de référence qui est en général la position zéro comme on fait au comparateur au top.
Remarques :
Le détécteur-émeteur est toujours placé sur le récepteur (Partie fixe). Le miroir sur le moteur
(Partie à régler).
a- Montage de l’équipement :
c- Alignement grossier :
1. Tournez les arbres avec les unités de mesure à 9 heures. Ajustez les rayons laser aux
centres des cibles.
2. Tournez les arbres avec les unités de mesure à 3 heures. (A=Arc décrit par le rayon laser de
l’unité M pendant la rotation. B=Le rayon laser touche hors du détecteur.)
3. Pour chaque unité, contrôlez la position du point d’impact et ajustez le rayon pour réduire
de moitié l’écart avec le centre de la cible (Voir l’image ci-dessous).
4. Ajustez la machine mobile pour amener les rayons au centre de chaque cible.
5. Revenez à 9 heures, ouvrez les cibles et continuez les mesures.
d- Entrer les distances : Tapez les distances en pressant les touches pour sélectionner les
différentes distances S-M.
e- Contrôle du pied boiteux : Ce programme affiche la différence entre une bonne ou une
mauvaise fixation de la machine. Vous pouvez passer directement du contrôle du pied boiteux
aux programmes d’alignement d’arbres, Horizontal où EasyTurn™, en conservant les
distances déjà enregistrées.
1. Placez les unités en position 12 H. Ajustez les rayons. Ouvrez les cibles.
2. Relâchez puis resserrez la première fixation. Répétez l’opération aux autres pieds (2-4).
3. Les résultats sont affichés pour chaque pied. Calez le pied avec la plus haute valeur.
Remarques :
Note : Contrôler à chaque position (9H, 12H, 3H) que les rayons laser sont bien sur la surface
des détecteurs.
2. Seconde lecture. Tourner les arbres d’au moins 20° dans une direction (les marque sont
affichées sur le cercle). Alt Horizontal 12 heures. Confirmer.
3. Troisième valeur. Identique à la seconde lecture. Tourner les arbres d’au moins
20°jusqu’à une marque sur le cercle. Alt Horizontal 3 heures. Confirmer.
i. Résultats de mesure : Avec les unités de mesure sur les arbres à la position 12 heures,
caler avec les cales en fonction des valeurs affichées (live). Puis, tourner les arbres à la
position 3 heures, et ajuster en déplaçant latéralement la machine (valeurs live).
Le résultat est affiché. Les positions horizontales et verticales de la machine mobile sont
indiquées numériquement et graphiquement.
Vertical: Horizontal :
Nota :
Les machines, dans cet exemple une pompe et un moteur, requièrent une expansion thermique
due au passage d’un stade froid à un stade chaud (température de fonctionnement). Avec la
fonction Expansion Thermique, le système de mesure calcule la valeur de calage et corrige
donc les valeurs en fonction des cas. Les valeurs de la compensation des différentes machines
sont normalement indiquées par le constructeur.
2. Le résultat est affiché avec le symbole d’accouplement rempli pour les valeurs qui sont
dans la tolérance.
Nota :
Dans l’exemple, les valeurs angulaires sont dans la tolérance, mais les valeurs offset sont trop
grandes.
5- conclusion générale:
On comparant les deux principales méthode d’alignement des machines tournantes, quoi
qu’en séparant la précision et la rapidité d’exécution de chacune d’elle, en se rend compte des
facilités d’opérations que nous fournit le laser pour exécuter le réglage d’alignement, donc
tout problème de déflexion dus au poids du levier du comparateur n’existe pas dans la
méthode au laser.
Le voilage, la rectitude ….etc. des faces des manchons d’accouplement pouvant occasionner
des erreurs dans la méthode du comparateur (Axial/Radial) est évitée dans la méthode au
laser.
Enfin la rapidité due à programme de calcul déjà établit où il suffit d’introduire les valeurs
d’encombrement « M/S » afin de tracer l’axe géométrique du moteur (par apport à la
référence).
ANNEXES