Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
LES ACCOUPLEMENTS
I FONCTION GLOBALE :
1) Fonction globale :
Les extrémités des deux arbres sont ajustées dans l’alésage d’une douille en fonte ou en
acier. La liaison arbre-douille est complétée par un goupillage pour les faibles puissances
ou par un clavetage forcé.
douille
Goupille assurant
l’encastrement Deux méplats Goupille assurant
entre l’arbre et la Une goupille dans un
Assurant la liaison en l’encastrement dégagement oblong
douille rotation entre les arbres entre l’arbre et la assurant la liaison en
douille rotation entre les arbres
Inconvénients Avantages
Le centrage relatif des deux arbres n’est Simplicité et faible prix
assuré que s’ils ont rigoureusement le Grande résistance,
même diamètre, Très tolérant en ce qui concerne le
Mauvais équilibrage dû au talon, positionnement axial relatif des deux
Le désaccouplement et le décalage radial arbres et de la douille.
de l’un des arbres ne sont possibles que
si l’autre peut recevoir la totalité de la
douille
Montage et démontage rendu difficiles
par la présence des clavettes à talon.
Inconvénients Avantages
Mauvais équilibrage si les coquilles sont Montage, démontage et décalage radial
des pièces de fonderie. des arbres très faciles,
L’accouplement n’est correct que si les Très tolérant en ce qui concerne le
arbres sont rigoureusement de même positionnement axial relatif des deux
diamètre. arbres.
Inconvénients Avantages
Le démontage est très difficile Encombrement axial réduit
Le désaccouplement ou le démontage de Grande robustesse
l’un des arbres nécessite un déplacement
axial
Lycée Joseph Fourier Les accouplements
Auxerre 28/03/2004 Page 2 sur 9
Sciences de l’ingénieur
1) Fonction globale :
Les deux plateaux sont des roues dentées à denture bombée liées complètement aux
arbres à accoupler. Ces deux plateaux engrènent avec la denture interne d’un manchon
(monobloc ou en deux parties démontables) réalisé en acier ou en polyamide. La
combinaison acier/polyamide permet d’obtenir un fonctionnement sans entretien et sans
graissage. Par contre les accouplements à dentures et manchons en acier ont besoin de
graissage.
Exemple d’utilisation :
L’élément flexible est une membrane déformable, rigide en torsion. Cette membrane est
fabriquée en tôle d’acier ou en matière plastique.
L’accouplement est composé de deux flasques et d’une ou plusieurs membranes disposées
à la demande et liées par une vis aux deux flasques. La construction est modulaire, ce qui
réduit le prix de revient de ces accouplements.
La flexibilité des membranes donne à cet accouplement les seules élasticités axiale et
surtout conique (angulaire).
Chacun des plateaux forme un pignon denté. La liaison entre les deux plateaux est assurée
par une chaîne double en Nylon ou en acier (dans le cas de l’acier le graissage est
obligatoire).
1) Fonction globale :
L’élément élastique est interposé entre deux plateaux liés respectivement aux deux arbres à
accoupler. La déformation de l’élément élastique compense les défauts d’alignement dus aux
imperfections de montage, régularise le couple moteur en absorbant les surcharges
instantanées, amortit les vibrations et assure la souplesse au démarrage.
L’élément élastique peut-être monobloc ou constitué de plusieurs plots.
Les matériaux généralement employés pour la fabrication des éléments élastiques sont :
Caoutchouc synthétique ou naturel,
Elastomère ou polyamides
Ressorts métalliques à flexibilité variable.
Le comportement d’un accouplement élastique est en outre conditionné par le type de charge
agissant sur l’élément élastique : l’effort de compression, l’effort de cisaillement, l’effort de
traction.
On sait que le caoutchouc et ses dérivées peuvent supporter des contraintes de pression
beaucoup plus importantes que celle de cisaillement ou de traction :
Pour le même couple de torsion, l’accouplement élastique le plus intéressant est celui
dont les éléments élastiques travaillent à la pression. Toutefois, ces formes de
réalisation sont relativement peu élastiques.
De meilleures caractéristiques sont obtenues au moyen d’éléments élastiques
soumis au cisaillement, cependant, leurs gabarits sont relativement grands, étant
donné les valeurs réduites de contraintes de cisaillement admissibles.
Quant aux accouplements où les éléments élastiques sont soumis à une contrainte
de traction présentent des caractéristiques particulièrement intéressantes mais leur
prix est relativement élevé.
3) Principaux types d’accouplements élastiques :
3.1) les accouplements à éléments élastiques soumis à la pression :
Ces types d’accouplements ne sont pas destinés à corriger les défauts d’alignement des
arbres, mais seulement à compenser leurs déplacements axiaux, et à amortir les chocs
dans la transmission : leur utilisation pour relier des arbres non alignés a pour effet l’usure
rapide des tampons élastiques et l’apparition des forces supplémentaires sur les arbres et
leurs paliers.
Chaque plateau possède quatre bras radiaux, laissant entre eux des
alvéoles prismatiques dans lesquels sont placés les blocs élastiques.
De nombreux modèles analogues existent dans le commerce, qui
utilisent blocs élastiques ayant une autre forme. Les blocs
sphériques, en particulier, donnent, s'ils sont logés entre deux
surfaces planes, une excellente progressivité de la déformation.
Avantages :
· Encombrement réduit,
· Simplicité d’utilisation.
Recommandation :
· Il est recommandé de ne pas soumettre l’accouplement à des tractions axiales qui risqueraient de
faire glisser l’élément élastique des doigts d’entraînement des manchons.
Il se compose de deux moyeux ayant chacun trois bras radiaux. Un anneau de caoutchouc de
forme hexagonale assure la liaison
élastique. Cet anneau est soumis, lors
du montage, à une précontrainte de
compression telle que le caoutchouc
ne pourra jamais subir une contrainte
de traction. Il en résulte une grande
sécurité d’emploi et une très bonne
résistance aux déformations alternées.
Ce type d’accouplement à une très
importante élasticité torsionnelle,
axiale et conique ; son élasticité
radiale est un peu moins
grande.
Ce type d’accouplement est utilisé pour les transmissions où le couple de rotation est
pulsatoire. Les applications typiques se trouvent dans les transports, la métallurgie et la
grosse construction mécanique.
Exemples :
Manchon Comelor :
Les blocs D (caoutchouc entoilé) sont appuyés constamment sur les couronnes A et B de
l’un des plateaux. La couronne C, appartenant au second plateau, s’appuie au milieu de la
longueur du bloc.
Exemples :
Manchon Raffard à bracelets caoutchouc
Les rayons de perçage des trous de broches sont très différents, de sorte qu’au repos les
bracelets sont dans une position radiale. Cette disposition peut faire craindre parfois une
souplesse excessive.
Une courroie sans fin passe sur des broches fixées alternativement sur les deux plateaux.
Le couple transmis est équilibré par la déformation élastique de la lame. Celle-ci constitue
un ressort à flexibilité variable puisque les points d'appui sur les plateaux se rapprochent au
fur et à mesure que la déformation augmente.
Un tel manchon est particulièrement apte à absorber les chocs. Les modèles
commercialisés peuvent transmettre des moments allant jusqu'à 200 000 N.m à faible
vitesse.
Manchon Périflex :
1 revêtement en caoutchouc
2 Armature formée de couches de
tissu
3 Fil en acier
V ANNEXE :