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Protection de l'Environnement
PROTECTION DE L'AIR -1
POLLUTION ATMOSPHÉRIQUE
Ingénieurs en
Sécurité Industrielle
masse volumique
Pression en mb
– la troposphère : située entre la
en kg/m3
surface de la mer et l’altitude de 11
km. Température et pression Altitude en km
décroissantes, présence de vapeur 120
d’eau, nuages et vents
110 1 0 -7
thermosphère
10-4
– l a s t r a t o s p h è r e : pression
décroissante, température crois- 100
-6
sante, absence à peu près complète 10-3 10
de vapeur d’eau et de nuages, vents 90
variables à intenses. C’est là que se mésopause 1 0 -5
80 10-2
situe la fameuse couche d’ozone,
maximum entre 20 et 30 km
Mésosphère
70 1 0 -4
10-1
– la mésosphère : température 60
décroissante et absence totale de 1 0 -3
50 strato-
vapeur d’eau pause
1
40
stratosphère
– la thermosphère : au-delà de 80 1 0 -2
10
km, jusqu’à des limites encore peu 30
connues ; pression décroissante
jusqu’à 100 km, puis constante, 20 1 0 -1
Tropopause 102
température croissante. Vents
D ANA 2021 A
10 Mt Everest trosposphère
violents autour de l’altitude 100. Mt Blanc 1
103
0
-100 -80 -60 -40 -20 0 +20 +40 +60
Température en °C
À partir de 60 km, les atomes sont ionisés. Cette partie supérieure de l’atmosphère est aussi appelée
ionosphère, siège en particulier du phénomène des aurores polaires et zone de perturbation des
ondes radio.
L’atmosphère contient l’oxygène qui sert à notre respiration et le gaz carbonique nécessaire aux
végétaux verts, mais encore elle régularise la température au sol, arrête les radiations ultraviolettes
courtes qui nous seraient mortelles (voir le chapitre consacré à la couche d’ozone) assure la circulation
de l’eau à la surface du globe, etc … Successivement réserve d’oxygène, couverture chauffante ou
réfrigérante, écran protecteur, elle intervient à tout moment dans l’existence même des êtres vivants.
– des constituants dits anthropogéniques produits par l’activité humaine, dont la plupart sont
des polluants
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2- LA TROPOSPHÈRE
a - Composition moyenne de la troposphère
C’est l’air que nous respirons. Du point de vue météorologique, on admet de façon globale que l’air est
constitué :
Volumes Volumes
– d’air sec, dont la Gaz constituants de l’air sec
en en ppm
composition est donnée
p. 100
ci-contre (on voit
les proportions
habituellement utilisées de Azote (N2 ) 78.09
1 4 Oxygène (O 2 ) 20.95
d’oxygène et d’azote) Argon (A) 0.93
5 5
Anhydride carbonique (CO2 ) 0.03 8 380
– de vapeur d’eau Néon (Ne) 1.8 . 10–3
Hélium (He) 5.24 . 10–4 5,24
Méthane 1.4 10–4 1,40
Dans la troposphère, on peut
considérer que cette composition est Krypton (Kr) 1 . 10 –4
constante sauf en ce qui concerne le Hydrogène (H2) 5.0 . 10–5
CO 2 et l’ozone pour l’air sec, et la Xénon (Xe) 8.0 . 10–6
vapeur d’eau, dont les teneurs Ozone (O3) 1.0 . 10–6
peuvent varier localement. Radon (Rn) 6.0 . 10–18
(poids moléculaire moyen : 29)
On évalue la quantité d'air à environ 5,2 1015 tonnes. La motitié de cet air se trouve dans les
5 premiers kilomètres de la troposphère.
– l’oxyde de carbone - CO
À titre d’ordre de grandeur on peut citer le chiffre généralement admis de 2,5 1012 tonnes
actuellement contenus dans l’atmosphère, à comparer avec la teneur de 300 ppm (2,5 10-12 tonnes
de CO2 correspondent à 0,7 1012 tonnes exprimées en carbone).
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Le tableau suivant construit à partir de différentes sources donne un ordre de grandeur des
productions annuelles en polluants primaires en millions de tonnes (MT).
NO 2
Combustion, procédés de
Activité biologique (marais, 500 (dont
HC 300 raffinage, agriculture (rizières,
terrains humides) 40 % CH4 )
ruminants, …)
– très courte : pour SO2, H 2S, NO et NO 2 qui sont transformés sous quelques jours
– longue : pour CO, CO2, N2O, CH4, molécules stables qui peuvent durer plusieurs années
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2003 Raffineries
SO2 maxi en 1973 : 3 767 kt 5 44 kt 130,5 kt
NO 2 maxi en 1980 : 2 024 kt 1 289 kt 23,2 kt
COV maxi en 1989 : 2 734 kt 1 481 kt 14,8 kt
CO 2 maxi en 1973 : 510 Mt 340 17,7 Mt
CO maxi en 1973 : 17,8 Mt 5,63 Mt ? Mt
CH4 maxi en 1995 : 3 298 kt 2 875 kt 0,9 kt
– Oxydes de carbone CO
– Oxydes d’azote
Les graphiques suivants illustrent la part des oxydes d’azote issus des transports.
Raffineries
20%
Total Domestiques
Émissions industrie commerce
Anthropogéniques et agriculture
Transport
Émissions Génération
naturelles 80%
d'électricité
La majorité des émissions se situent dans l’hémisphère Nord ; aux États-Unis en 1990 :
plus de 30 MT d’oxydes d’azote dus aux activités humaines.
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• Hydrocarbures (HC)
En matière de pollution, on regroupe souvent sous cette désignation à la fois les vrais
hydrocarbures et les composés organiques volatils (COV), détectables par ionisation de
flamme FID.
• Particules
Si l’on s’en tient aux particules organiques d’origine anthropogénique, on peut citer les
chiffres suivants :
En France, pour 330 000 T/an de poussières industrielles, le pourcentage des transports est
plus élevé (importance de la part Diesel).
Les effets sont immédiats (nocivité pour la santé, pour le climat - opacité de l’atmosphère -
activité de salissures sur les édifices et monuments).
La production anthropogénique est dans ce cas très importante, environ 50 %, même si l’on
ajoute aux productions naturelles (45 MT), la part due à la transformation rapide d’H2 S
naturel en SO 2 .
Le CO2 n’est pas à proprement dit un polluant, puisqu’il est normalement émis lors des
échanges dus au “cycle du carbone” (respiration des animaux et végétaux, transferts dans
les océans, …).
L’aspect pollution du CO2 vient de ce que l‘on a constaté une augmentation sensible de la
teneur en CO2 dans l’air ; cette accumulation a soulevé le problème de l’effet de serre.
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3- CONCLUSIONS GÉNÉRALES
Malgré l’imprécision des données, on voit que pour beaucoup de polluants les sources naturelles
sont importantes.
Parmi les sources liées à l’activité humaine, l’agriculture (cultures, brûlages, usage intensif des
engrais, élevage industriel) représente une source mal contrôlée.
L’industrie et les transports sont par contre des sources de pollution atmosphérique de mieux en
mieux contrôlées.
On constate que la part de l’automobile sur certains polluants (CO, NOx , SO2 ) est importante,
mais sa diminution si nécessaire doit être aussi accompagnée de mesures sur d’autres sources de
polluants.
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Les conditions sont un bon ensoleillement, une absence de vent latéral, associés au phénomène
d'inversion de température.
Ce phénomène assez fréquent en météorologie, empêche les courants ascendants de l’air normaux si
l’on considère qu’habituellement la température décroît régulièrement avec l’altitude et de ce fait
entraîne une circulation verticale naturelle : l’air chaud au sol, moins dense, monte et l’air froid
d’altitude plus dense redescend vers le sol.
D’une manière générale, le brouillard nocif (smog) apparaît au cours des matinées ensoleillées, atteint
son maximum en milieu de journée et puis décroît et disparaît en soirée au coucher du soleil.
Les réactions entre l’oxygène ambiant et les polluants émis principalement par les transports
automobiles et les industries (y compris la vapeur d’eau) semblent être activées pour une grande
part par l’énergie solaire suivant le schéma général suivant de la formation du smog :
O2 + NO + (HC) + H2 O + CO + SO2
↓
SMOG ACIDE ET TOXIQUE
Aérosol composé de :
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Ces réactions sont extrêmement complexes et non complètement connues. On peut néanmoins par
une simplification extrême expliquer l’apparition et la disparition de l’ozone O3 , élément essentiel
du smog photochimique, en fonction des activités solaires et de trafic automobile dans une journée :
(milieu de journée) 1
La réaction NO 2 + O2 NO + O3 joue dans le sens 1
2
On va vers un maximum de
teneur en ozone et une
disparition du NO et une
diminution notable de NO2
– Le smog provoque des irritations des muqueuses chez l’homme (yeux, voies respiratoires) et des
dégradations sur la végétation et sur les édifices
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On admet généralement que SO2 est le principal responsable parmi les polluants incriminés, NOx
2 1
intervenant en conjonction avec SO2 . ( pour SO2 , pour NOx). Le schéma suivant illustre ce
3 3
phénomène.
Le pH des pluies a baissé d'environ 15 points entre 1956 et 1975 (6,0 → 4,5).
a n ts
-o xyd en milieu humide et hétérogène
o to
ph NO2 /HNO3
e
nd
an
Form
lu
Pol
La responsabilité des transports a été montée en épingle à la suite des dégâts subis par les forêts
allemandes, précipitant les réglementations antipollution automobiles.
Mais la question est loin d’être élucidée ; les origines des dégâts forestiers pouvant être liées au
climat (sécheresse, température), aux espèces (fragilité des conifères, modification des sols), ou au
développement de certains micro-organismes favorisés par les conditions climatiques.
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1- LA COUCHE D’OZONE
0 1 2 O° → O2
CONCENTRATION OZONE
2 O° + 2 O 2 → 2 O3
L'oxygène et l'ozone "filtrent" ainsi tous les UV-C et la grande majorité des UV-B. Le phénomène de
filtre ne joue pas sur les UV-A et c'est pratiquement 100 % de ce rayonnement qui arrive au sol.
L'ozone ne filtrant pas les UV-A, la menace que représente la disparition de la couche d'ozone est
exclusivement due à l'accroissement au sol des UV-B. Les UV-B sont responsables des coups de
soleil, ce qui amène à faire l'hypothèse qu'ils sont aussi responsables dans l'apparition des cancers de
la peau.
Les prévisions les plus pessimistes prévoyaient une baisse de 5 % de la couche d'ozone, soit un
déplacement de 100 km (Paris → Sens ou Rouen → Evreux).
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bay
400
Bom
re
Cai
co
Le
ncis
300
Fra
San
is
200
Par
o
Osl
o
ms
100 Tro
D SEC 2102 A
10 20 30 40 50 60 70 80
Latitude
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Le trou d'ozone polaire est connu depuis les années 30 pour l'arctique et fin des années 50 pour
l'antarctique. L'abaissement de la concentration en ozone peut être dû, soit à l'augmentation de la
pollution mondiale (CFC ?), soit à des phénomènes dynamiques ou solaires.
A la fin de la nuit polaire et au début du printemps austral, il y a création d'un vortex puissant ou le jet-
stream atteint des vitesses de 450 km/h. Le vortex sépare ainsi l'air arctique (ou antarctique) de l'air
extérieur. Cela signifie que les immenses quantités d'ozone produites dans les tropiques et qui
dérivent vers les pôles sont arrêtées par le vortex polaire. Les photos montrent une énorme
concentration d'ozone à l'extérieur du vortex alors que l'ozone est détruit à l'intérieur.
Après quelques semaines, le vortex disparaît et l'air extérieur riche en ozone vient restaurer la couche
d'ozone au-dessus de l'arctique (ou antarctique).
Le réacteur de l'antarctique
Pendant quatre à six semaines, l'atmosphère antarctique est isolé du reste de la terre créant ainsi un
véritable réacteur chimique naturel.
À l'intérieur, on observe un trou d'ozone mais aussi un trou de vapeur d'eau et un trou d'oxyde d'azote.
L'explication donnée par MOLINA (Prix Nobel) sur la disparition de l'ozone met en jeu une série de
réactions chimiques extrêmement complexes.
① Cl O + NO2 ClO NO 2
② ClO NO 2 + H Cl Cl 2 + H NO3
③ Cl 2 hν 2 Cl
④ 2 Cl + 2 O3 2 Cl O + 2 O2
M
⑤ 2 Cl O Cl OO Cl
⑥ Cl OO Cl hν Cl + Cl O2
M
⑦ Cl O2 Cl + O2
Cl O + NO2 + H Cl + 2 O3 2 Cl + H NO3 + 3 O2
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a) les CFC ne sont pas impliqués dans les réactions. Ce sont l'acide chlorhydrique, l'oxyde
d'azote et un radical oxyde de chlore qui réagissent
b) le peroxyde de chlore Cl2 O2 peut aussi se décomposer suivant la réaction ⑥ (qui maintient
ainsi la réaction de dégradation de l'ozone) mais suivant :
Cl 2 O 2 Cl 2 O + O
Les indications précédentes, basées sur des études encore peu précises, montrent :
– qu’une grande partie des gaz traces incriminés sont produits naturellement depuis des
milliers d’années sans perturber apparemment l’équilibre de la couche d’ozone : il faut
continuer à étudier le phénomène sans affolement
2- L’EFFET DE SERRE
Le CO2 présent dans l’atmosphère agit comme un filtre approximativement à sens unique, tel le
toit de verre d’une serre.
En effet, le CO2 est transparent à 50 % pour le rayonnement solaire arrivant sur le globe et absorbant
à 80 % pour le rayonnement infrarouge réfléchi par la surface terrestre.
S’il n’y avait que la réflectivité terrestre, cette température moyenne serait seulement de – 18°C. Par
contre, une augmentation de la proportion de CO2 conduirait à accroître la température moyenne,
scénario dangereux (fonte des glaces, élévation du niveau des océans, modification des climats, …).
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Le schéma ci-dessous donne une idée des flux de CO2 (flux annuels et réservoirs exprimés en
gigatonnes de carbone).
ATMOSPHÈRE
700
Combustion de
combustibles Dissolution
fossilles Respiration Assimilation
5 Respiration 100 97
du sol 10 35
20
35 Zone
d'échanges
MATIÈRES MATIÈRES d'eau
ORGANIQUES ORGANIQUES 40 45 thermoctine
MORTES MORTES
Eaux
700 3000 marines
profondes
5
<1 36 000
SEDIMENTS
20 000 000
CHARBON ET PÉTROLE
D SEC 2103 A
10 000
L’accroissement annuel actuel de la concentration en CO2 dans l’air semble d’allure exponentielle (0,7
ppm en 1958 à 1,4 ppm 20 ans après). Par exemple, au pôle Sud de 314 ppm en 1958 à
335 ppm en 1978).
Les rapports pessimistes annoncent par un simple calcul d’extrapolation une augmentation de
température de 5°C d’ici 150 ans (fonte de la calotte glaciaire, …) !
En plus du CO2, il ne faut pas négliger le rôle joué par les autres gaz traces CH4, oxydes d’azote,
composés chlorés, qui absorbent également la chaleur émise par la terre.
Cependant, même si ces facteurs semblent aller dans un sens défavorable, amenant à recommander
la plus grande vigilance dans ce domaine, la panique n’est pas de mise lorsque l’on sait que d’autres
facteurs autrement plus importants interviennent sur le climat (brillance du soleil : glaciations
périodiques, variations du cycle du carbone au niveau mondial, etc …).
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Diffusion
par les nuages
nt et l'atmosphère
on n eme
Ray olaire : t
s e
viol
ultra ible
vis uge,
ro
infra tc.
Longueur e
d'ondes n
courtes io
orpt
Abs recte
di
Ab
15
par sorptio
Échauffement à e les ga n
ffe z CO
ser t de
re 2
H O
2
CFC
Atmosphère CH
4
Rayonnement Rayonnement
absorbé émis par le sol Longueur
(infrarouge) d'ondes
plus élevée
D SEC 1608 A
F 2 -1
16
F 2 -1
Pour évaluer l'effet des gaz à effet de serre dans le réchauffement de notre atmosphère, il faut
connaître, en plus de leur contration, leur coefficient d'absorption par rapport à la fréquence du
rayonnement auquel is sont soumis.
Le tableau suivant indique leur pouvoir de réchauffement et leur contribution par rapport au CO2.
Contribution 55 % 15 % 5% 21 % 4%
TOTAL
Grandpuits : 818 404
Flandres : 1 305 930
Provence : 1 603 008
Donges : 1 436 093
Feyzin : 1 341 095
Normandie : 3 535 127
SARA : 149 174
SHELL
Berre : 1 367 967
Pt Couronne : 1 524 962
Reichstett : 1 900 155
EXXON MOBIL
Port Jérome : 2 797 307
Fos : 898 503
Dunkerque : 277 805
INNOVENE
Lavera : 4 932 719
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Législation
La directive européenne sur la qualité de l'air du 27/09/96 fixe la liste des substances dont le niveau dans l'air
ambiant doit être surveillé. Elle prévoit des valeurs limites à ne pas dépasser et des seuils d'alerte au-delà
desquels une information immédiate du public est nécessaire (moyens non définis).
La France suit les recommandations de la CEE pour établir des valeurs limites en matière de norme de
qualité de l'air.
• SO2
• Fumées noires/particules
• NO 2
• O3
Surveillance
La loi sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie du 30/12/96 renforce les obligations initiales en imposant
une surveillance effective de la qualité de l'air sur l'ensemble des agglomérations de plus de 100 000
habitants au 1/01/98 et sur l'ensemble du territoire au 1/01/2000. Cette loi définit également la notion
d'objectif de qualité de l'air à atteindre dans un délai donné.
La surveillance est exercée par un réseau de mesure (AIRFOBEF, ALPHA, REMAPA, AIRPARIF, AIR
BRERH, ...) constitué de stations fixes équipées en analyseurs en continu. Toutes ces mesures sont
centralisées par l'ADEME dans la Base Nationale de données sur la qualité de l'air (BDQA) (disponible sur
3614 Envir et sur WWW - environnement . gouv . Fr.).
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