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1. Les forces
On appelle force, l'action mécanique (attraction ou répulsion) qui s'exerce entre deux
solides. Ces deux solides ne sont pas obligatoirement en contact.
Une force est toujours appliquée en un point, elle est modélisable par un vecteur.
2. Les moments
En plus de la possibilité de provoquer un mouvement de translation une force peut
aussi faire tourner un corps rigide autour d’un axe non parallèle à sa ligne d’action.
Cette possibilité est identique à l’action de cette force par rapport à un axe donné.
3. Couple
On appelle un couple le moment de deux forces égales opposées et de ligne d’action
parallèle car la résultante de ces deux forces est nulle.
4. Modélisation
La définition complète d’une action mécanique fait intervenir deux éléments :
-une force F
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Chapitre 1 : Statique des solides indéformable
-un moment M ( F )
Torseur des actions mécaniques extérieures :
On appelle une entité mathématique torseur {τ} l'ensemble d'un champ antisymétrique
m caractérisé en un point A (quelconque) par le vecteur 𝑚
⃗⃗ 𝑀 appelé moment du torseur
et le vecteur ⃗⃗⃗
𝑅 appelé résultante du torseur.
Les deux vecteurs 𝑅⃗ et 𝑚
⃗⃗ 𝐴 appelés éléments de réduction .
Ces deux éléments vont être regroupés dans le Torseur.
Le torseur associé à l’action mécanique exercée en A, par un solide 2 sur un solide 1
X 21 L21
est noté :
( 21)
R (2 1)
Y21M 21
M A (2 1)
A Z N
A 21 21 x , y , z
5. Classification
Les actions mécaniques sont classées en deux familles :
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Chapitre 1 : Statique des solides indéformable
1. Définition
Un mécanisme est composé de l'assemblage de plusieurs pièces, ou solides. On
appelle liaison mécanique un lien, un contact, entre deux solides.
2. Les degrés de liberté (DDL)
La position d’un solide dans l’espace peut être définir par 6 paramètres (3 translations
et 3 rotations)
On représente les degrés de liberté dans un tableau comme ci-dessous, les cases vides
auront la valeur 0 s'il n'y a pas de degré de liberté, et 1 s'il y a un mouvement possible
Mouvement T (Mvt de R(Mvt
suivant(𝑥, 𝑦, 𝑧) translation) de
rotation)
𝑥
𝑦
𝑧
-Définir la liaison.
III. Isolement et équilibre d’un solide
-les actions mécanique extérieures à (S) qui sont exercées par S sur (S)
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Chapitre 1 : Statique des solides indéformable
Pour ne pas oublier aucune action mécanique, il est possible de s’appuyer sur le graphe
de liaisons du mécanisme : chaque liaison fait apparaître des forces et des moments.
( S S ) 0
Ce qui se traduit par deux théorèmes :
1. Théorème de la résultante statique (1ère condition d’équilibre)
La somme des résultantes des actions mécaniques extérieures est nulle.
R1 R2 ....... Rn 0
2. Théorème du moment statique (2ème condition d’équilibre)
La somme des moments des actions mécaniques extérieures par rapport à un
point A est nulle.
M A ( R1 ) M A ( R2 ) ....... M A ( Rn ) 0
Remarque : si le torseur des actions mécaniques extérieures à un système est nul,
le système matériel n’est pas forcément en équilibre.
III. Phénomène de frottement
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Chapitre 1 : Statique des solides indéformable
Le phénomène de frottement est présent dans l’étude des comportements des systèmes.
On distingue deux cas :
- Frottement : il existe un mouvement relatif entre deux solides
- Adhérence : il existe une tendance au mouvement mais il n’y a pas de
mouvement relatif entre les deux solides.
Loi de coulomb :
Soient deux solides 1 et 2 en contact au point I et ayant une tendance au
mouvement ou un mouvement relatif.
L’action mécanique de contact se présente par :
R N12 T12
( S1/ S2 ) 12
I
I
0
Deux cas peuvent se présenter :
- Si S1 ne glisse pas par rapport à S2, on dit qu’il y a adhérence entre les deux
solides tel que
T12
tg tg0
N12
Avec :
: angle d’adhérence
0 : angle d’adhérence limite
- Si S1 glisse par rapport à S2, on dit qu’il y a frottement entre les deux solides
tel que
T12
tg f
N12
Avec :
- : angle de frottement
- f : coefficient de frottement
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Chapitre 1 : Statique des solides indéformable
Exemple : si o, x, y est un plan de symétrie alors :
X 0
Le torseur des actions mécaniques extérieures à la forme suivante : Y
0
0 N
Appuis et liaison
Les appuis sont des obstacles empêchant ou limitant la liberté de mouvement d’un
corps.
Dans le cas d’un problème plan les appuis sont au nombre de trois
- Appuis Simple
- Appui double
- Encastrement
Appuis Simple
Cet appui est également appelé appui glissant, appui à rouleau. Sa représentation
graphique est un triangle avec un rouleau.
La pointe du triangle schématise le caractère ponctuel de la connexion et le rouleau
matérialise la capacité de translation permise dans la direction souhaitée.
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Chapitre 1 : Statique des solides indéformable
𝑧 - 1
Appui double
Matérialisé par une rotule. Cet appui autorise les rotations d’une extrémité de la poutre
ou d’un des éléments constituant la structure.
La direction de la réaction R est inconnue, mais la ligne d’action passe par le centre de
l’articulation.
Dans un problème plan le tableau de mobilité est représenté ci-dessous :
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Chapitre 1 : Statique des solides indéformable
Encastrement
L’encastrement interdit tout déplacement de la section droite de l’appui.
Dans une présentation plane l’encastrement génère deux réactions (une réaction
normale au support et une réaction perpendiculaire à la force normale) et un moment
(il bloque les trois degrés de liberté), aucunes translations et rotation est autorisés.
Les charges
En théorie des poutres, on distingue en général deux types de charges :
• Les charges concentrées qui s'appliquent en un point de la poutre et définie par un
torseur en ce point d'application. Si ce torseur se réduit à une résultante, on l'appelle
force concentrée. Si ce torseur se réduit à un couple (ou un moment) on l'appelle
moment concentré.
• Les charges réparties qui sont distribuées continûment le long d'un segment de la
poutre et sont représentées par un champs de vecteurs uniforme ou non.
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