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Cours de Tronc Commun

Résistances des matériaux

S1 – 2018
Introduction

La Résistance des Matériaux est l’outil qui permet de:


 dimensionner une pièce mécanique,
 définir les caractéristiques physiques nécessaires
au choix du matériau dans lequel elle sera réalisée,

 vérifier la tenue sous charge.


Introduction

2 grands types de problèmes :


 Hypothèses 1: forces extérieures appliquées
connues
Problème: trouver les dimensions à donner au
corps pour que les efforts internes ou les
déformations ne dépassent pas une limite fixée
d’avance
 problème de dimensionnement.
Introduction

 Hypothèses 2: les forces extérieures et les


dimensions du corps connues
Problème: trouver les efforts intérieurs ou les
déformations résultant de l’application de ces
forces extérieures, et vérifier que ces efforts (ou ces
déformations) sont bien inférieurs à une limite fixée
d’avance
 problème de vérification.
Généralités

Objectif: détermination des efforts qui s’exercent sur un système


matériel indéformable au repos.
Par système matériel, on entend :
 Un ensemble de points matériels de masse et de volume
infiniment petits, ou de solides ayant des dimensions petites vis à
vis du milieu étudié.
 Un solide qui est un système matériel possédant une forme
propre.
Le système matériel est considéré comme indéformable si, quels que
soient A et B deux points appartenant au système, la distance AB reste
constante.
Notions de force et de moment

1. Force
Une force est un phénomène qui :

– soit modifie le mouvement de l'objet qui la subit,

– soit déforme l'objet sur lequel elle agit.

On distingue deux catégories de forces :

– Les forces de contact (concentrée, linéaire, surfacique),

– Les forces à distance (attraction magnétique, terrestre…).


Notions de force et de moment

Une force est modélisée par un vecteur et est caractérisée


par 4 paramètres :

• un point d’application A,
• une direction, 1
• un sens,
• une intensité, F2/1
A
2
L’unité utilisée est le Newton (N).

F2/1 représente l’action mécanique


exercée en A par le solide 2 sur le
solide 1
Notions de force et de moment

2. Moment
Le moment d’un vecteur par rapport à un point est défini par :

MF/B  BA Λ F

Algébriquement, le moment de la
force par rapport au point B vaut :

MF/B  F.d

Avec d = BA.sinq
L’unité utilisée est le Newton.mètre (N.m).
Principe des actions mutuelles

Soient deux solides 1 et 2 en contact au point A :

1 1
A
F 1/ 2 F 2 /1
A
2 2 A

Si le solide 1 exerce en A une action sur le solide 2, réciproquement

le solide 2 exerce une action en A sur le solide 1, égale et directement

opposée à (principe de l’action et de la réaction).


Principe fondamental de la statique

Un solide indéformable, sollicité par un système de forces extérieures,


est en équilibre si et seulement si :

1. la résultante générale de ces forces est nulle,

2. le moment résultant de ces forces par rapport à un point M


quelconque est nul.

  F ext  0
( S ) en équilibre  
 M F ext / M  0

Le choix du point M est uniquement guidé par des raisons de


commodité.
Principe fondamental de la statique

Equations d’équilibre
Système 3D (Oxyz) Système 2D (Oxy)

R=0 S proj. sur Ox des Fext=0 S proj. sur Ox des Fext=0


S proj. sur Oy des Fext=0 S proj. sur Oy des Fext=0
S proj. sur Oz des Fext=0

MR/M=0 S moments/ Ox des Fext=0


S moments/ Oy des Fext=0
S moments/ Oz des Fext=0 S moments/ Oz des Fext=0
Les actions de liaison

Dans le plan Oxy, un point a trois degrés de liberté :

– 2 degrés de liberté en translation suivant les axes Ox et Oy,

– 1 degré de liberté en rotation autour de l’axe Oz.

Toute liaison supprimera 1, 2 ou 3 degrés de liberté.

Nous allons présenter les trois principaux types de liaisons dans le


plan Oxy.
Les actions de liaison

1. L’appui simple

Un système matériel S1 est en appui simple sur un système matériel S2


si le contact peut être supposé ponctuel ou suivant une arête, et a lieu
sans frottement.

L’appui simple impose un seul blocage en translation dans la direction


normale à la surface d’appui. Il fait ainsi naître une force de liaison
dans cette direction.
Les actions de liaison

1. L’appui simple
y RY
Ay
vA=0 A

A A
x x

La force de liaison a les caractéristiques suivantes :

• Point d’application A,

• Droite d’action perpendiculaire à la surface d’appui,

• Composante YA inconnue.

L’appui simple introduit donc 1 inconnue.


Les actions de liaison

2. L’articulation

Elle impose deux blocages en translation suivant les axes Ox et Oy, et


la rotation reste libre. L’articulation fait donc naître les deux
composantes de la force de liaison.
Les actions de liaison

2. L’articulation

uA=0 y y
RA
y vA=0 RYAy
A

aA
A RAx
x A x A XA x

La force de liaison a les caractéristiques suivantes :

• Point d’application A,

• Composantes XA et YA inconnues.

L’articulation introduit donc 2 inconnues (XA et YA).


Les actions de liaison

3. L’encastrement

Il impose trois blocages (les deux translations et la rotation). Les deux


blocages en translation font naître les deux composantes de la force de
liaison. Le blocage en rotation fait naître le moment d’encastrement.
Les actions de liaison

3. L’encastrement
y uA=0
vA=0 RA
RY
AyA
wA=0
A aA
x A x A RAx x
XA
MeA MeA
Les actions de liaison ont les caractéristiques suivantes :

• Point d’application A,

• Composantes XA et YA de la force de liaison inconnues,

• Moment d’encastrement MeA inconnu.

L’encastrement introduit donc 3 inconnues (XA, YA et MeA).


Isostaticité – Hyperstaticité

Dans le cas plan, on a au plus trois équations d’équilibre.

1. Si les actions de liaison introduisent 3 inconnues, le problème est


statiquement déterminé (possible, n’admettant qu’une solution) ou
isostatique.

2. Si les actions de liaison introduisent plus de 3 inconnues, le problème


est statiquement indéterminé ou hyperstatique. Il faudra introduire
de nouvelles équations issues de la RDM.

3. Si les actions de liaison introduisent moins de 3 inconnues, le


problème est hypostatique. La structure est alors appelée mécanisme
et n’est pas stable.
Méthode de résolution de problème
1. Définir le problème
– Énumérer les données disponibles
– Dessiner des figures aidant la compréhension du problème
– Définir les éléments recherchés
– Rester calme et dépressif, faire l’étape 2

2. Planifier la solution
– Effectuer un plan de match !
– Définir les étapes qui permettront d’atteindre la solution
Méthode de résolution de problème
3. Résoudre le problème
– 3 ingrédients : équilibre, géométrie des déformations et loi de
comportement du matériel
– « traîner » les unités
FxL=Nxm
– Limiter le nombre de chiffres significatifs

4. Réviser la solution
– Ma solution a-t-elle les bonnes unités ?
– Mes hypothèses sont-elles respectées ?
– Le signe de la réponse est-il adéquat ?
– La magnitude de la solution est-elle raisonnable ?
Raisonnable ?!
Traction simple / Compression simple
Introduction

Ces deux sollicitations simples sont distinctes et un certain nombre de


matériaux ont un comportement différent en traction et en compression
(fonte, béton…).

Cependant, dans les deux cas, nous arriverons aux même relations de
contraintes et de déformations.

Dans le repère (Gxyz) lié à la section, traction et compression se


différencieront par le signe de l’effort normal N > 0 traction, N < 0
compression.
I. Hypothèses

La théorie étudie les déplacements, les déformations et les contraintes


dans un solide soumis a des forces extérieures.

Nous adopterons les hypothèses suivantes :

 Le matériau est homogène (il a les mêmes propriétés en tout point)


et isotrope (en un point donne, il a les mêmes propriétés dans toutes
les directions).

 Le comportement du matériau est linéaire (les relations entre les


contraintes et les déformations sont linéaires) et élastique (le solide
reprend sa forme initiale des que les forces appliquées sont
supprimées).
I. Hypothèses

 Le solide est composé d’un matériau homogène et isotrope,

 Sa ligne moyenne est rectiligne,

 La section droite est constante sur toute la longueur,

 La résultante des actions extérieures au c.d.g. des sections extrêmes


n’a qu’une composante dirigée selon la ligne moyenne.

F F
A B
II. Définitions

Une poutre est sollicitée à la traction simple lorsqu'elle est soumise


à deux forces directement opposées qui tendent à l'allonger et
appliquées au c.d.g des sections extrêmes.

F F
A B

Dans ce cas, les forces de cohésion se réduisent à une composante


normale N>0.

F N
A G

Sect ion S
II. Définitions

Une poutre est sollicitée à la compression simple lorsqu'elle est


soumise à deux forces directement opposées qui tendent à le
raccourcir et appliquées au c.d.g des sections extrêmes.
F F
A B

Dans ce cas, les forces de cohésion se réduisent à une composante


normale N<0.
F N
A G

Sect ion S

Dans le cas de la compression, si les dimensions longitudinales


sont trop importantes (/ aux dimensions transversales), il y a risque
de flambement (ou flambage).
III. Contraintes dans une section droite

Pour les deux sollicitations, traction et compression, elles s'expriment


de la même façon :
Chaque élément de surface DS supporte un effort de
Df traction Df parallèle à la ligne moyenne.
G
Il y a répartition uniforme des contraintes dans la
S e ct io n S section droite. D’où :
s : contrainte normale en MPa ou en N/mm2
N
s N : effort normal en N
S
S : aire de la section droite en mm2

En traction, N > 0  s > 0.


En compression, N<0  s < 0.
IV. Etude des déformations

IV.1 Déformations longitudinales


On se place dans le domaine élastique (petites déformations,
réversibles), la loi de Hooke est donc valable : s = E.e
Comme nous l’avons vu précédemment, e est l’allongement unitaire
et vaut:
DL
e
L0
DL : allongement de la poutre (mm)
N DL L0 : longueur initiale de la poutre (mm)
Or on a : s   E.e  E.
S L0
s : contrainte normale (MPa)

N.L0 N : effort normal en N


On obtient donc : DL 
E.S S : aire de la section droite en mm2
E : module de Young (MPa)
IV. Etude des déformations

IV.1 Déformations longitudinales


En traction, la poutre s’allonge  DL>0
En compression, la poutre raccourcit  DL<0

Effet thermique
Lorsqu’une poutre est soumise à une variation de température DT,
elle subit une dilatation thermique DLTh. Celle-ci est de la forme:
DLTh  a .L0 .DT
Avec :
a : coefficient de dilatation thermique (°C-1),
Lo : longueur initiale de la barre,
DT : variation de température (°C).
Remarque : lorsqu’une barre est soumise à un effort normal N et à
une variation de température DT, d’après le principe de
superposition, on a:
DLTotale  DLN  DLTh
IV. Etude des déformations

Effet thermique
Si la poutre est libre de se dilater, la variation de longueur se fait sans
contrainte.
Si la dilatation est empêchée, il y a apparition d’une contrainte
normale de traction ou de compression en fonction du signe de DT.
E,L,S,a

DLTh
DLTh  a .L.DT

N N .L
DLN 
E.S
DLN
N .L
DLTotale  DLN  DLTh  0  DLTotale   a .L.DT  0  N  a .E.S.DT
E.S
IV. Etude des déformations

IV.2 Déformations transversales


Lorsqu’une poutre s’allonge dans la direction longitudinale sous
l’effet de N, on observe une contraction dans la direction
transversale.

On a :

d  d0
ey 
d0

On constate une proportionnalité entre les déformations transversales


et les déformations longitudinales.
e y  .e x
n : Coefficient de Poisson (entre 0.1 et 0.5, 0.3 pour les aciers)
V. Dimensionnement

V.1 Condition de résistance


Afin de tenir compte d’incertitudes concernant les charges appliquées
au solide, les conditions d’utilisation ou les caractéristiques
mécaniques du matériau, on introduit un coefficient de sécurité s.
Le dimensionnement des pièces mécaniques se fera en limitant la
valeur de la contrainte normale à une valeur notée Rpe (résistance
pratique à l’extension) définie par :
Limite élastique à l’extension
se
R pe 
s
Coefficient de sécurité
On doit ainsi vérifier l’inéquation (d’équarrissage) suivante: s  R pe

En compression, on doit vérifier : s  R pc Limite élastique à la compression

sc
Avec, Rpc la résistance pratique à la compression : R pc 
s
Coefficient de sécurité
V. Dimensionnement

V.2 Condition de déformation


Pour des raisons fonctionnelles, il est parfois important de limiter
l’allongement à une valeur DLlim. On obtient donc l’inéquation:

DL  DLlim
VI. Concentration de contraintes

Lorsqu’une poutre possède une


variation brusque de sa section, la
répartition de la contrainte normale
n’est plus uniforme à proximité de
la discontinuité de section. Il y a
concentration de contrainte

La contrainte maximale vaut :


s max  K t .s nom

Avec : Kt : coefficient de concentration de contrainte


N
snom : contrainte nominale s nom 
S
VI. Concentration de contraintes

Remarque : Kt est fonction de la forme de la pièce et de la nature du


changement de section. Les valeurs de Kt sont obtenues
expérimentalement et sont présentées sous forme d’abaques.
VII. Les treillis

VII.1 Définitions
On appelle treillis (ou système triangulé ou structure réticulée) un
ensemble d’éléments assemblés les uns aux autres à leurs extrémités
par des articulations.
Ces éléments sont appelés barres.
Le point de rencontre des barres d’un treillis s’appelle un nœud.

VII.2 Hypothèses
 Les assemblages sont géométriquement invariables.
 Les forces sont ponctuelles et contenues dans le plan de la structure.
 Le poids des barres est négligé.
 Les forces agissent aux nœuds qui sont des articulations.
 Compte tenu des hypothèses, les barres sont soumises soit à de la
traction, soit à de la compression.
VII. Les treillis

VII.3 Stabilité d’un treillis


Considérons les deux cas suivants:

Un treillis rectangulaire n’est pas stable.


3 barres formant un triangle forment une structure stable qui ne peut
s’aplatir. Le triangle est donc la cellule de base d’un treillis.
VII. Les treillis

VII.4 Isostatisme d’un treillis


Les inconnues de notre problème sont les b efforts normaux dans les
barres et les r réactions d’appuis.
L’étude d’un treillis se fait par l’équilibre de chaque nœud. Les
équations d’équilibre de la statique sont au nombre de deux (résultantes
sur x et sur y, pas d’équation de moments puisque les barres sont
concourantes au nœud). L’équilibre des n nœuds du treillis donne donc
2n équations.
Soit h, le degré d’hyperstatisme du treillis, défini de la manière
suivante:
h=b+r-2n
Si h=0, le treillis est isostatique.
Si h>0, le treillis est hyperstatique.
Si h<0, le treillis est hypostatique.
VII. Les treillis

VII.5 Résolution d’un treillis


1. Déterminer h le degré d’hyperstatisme de la structure,
2. Si h=0, structure isostatique, on peut la résoudre,
3. Calcul des réactions d’appuis,
4. Détermination des efforts et de la nature des sollicitations dans
toutes les barres. On pourra employer la méthode des nœuds ou
celle de Ritter.
5. On pourra récapituler les résultats dans un tableau.
Essai de traction
Principe de l'essai
- Appliquer un effort de tension croissant suivant l'axe de
l'éprouvette
- Choix d'imposer un effort ou une déformation avec une
vitesse constante
Eprouvettes

- Forme déterminée par le système de fixation


- Contrainte et déformation uniformes sur une longueur
significative
- Pas de rupture dans les zones d'application des efforts

l0
F

S
Coupe longitudinale
L d’une éprouvette
(courte et épaisse)

-F
Dispositif

- Alignement de l'éprouvette avec l'axe de traction


- Capteurs d'efforts dynamométriques ou à jauges
- Allongements : déplacement des mors, extensomètre ou
jauges

Traverse supérieure
mobile

Capteur de force
Mors de serrage
Eprouvette
Résultat : courbe de traction

- Courbe représentant l'effort F exercé en fonction de


l'allongement Dl ou de la déformation e
F
B OA : élastique linéaire (réversible)
A
AB : plastique (irréversible, non linéaire)

O Dl

- Courbe contrainte – déformation


s vraie

Déformation vraie : eréelle = ln (1+e)

sréelle = s (1+e)
conventionnelle
Contrainte vraie :

O e
Diagramme contrainte-déformation de l’acier

N= σ Elasticité
S
Plasticité
σ
rupture
σ limite

ΔL ε
=
O L
Diagramme contrainte-déformation de la fonte
(matériau fragile)

N
=σ Elasticité
S
Plasticité

ΔL ε
=
O L
Diagramme contrainte-déformation du marbre

N σ
=
S

Elasticité

σlim2 ΔL ε
=
L
O
║σlim1║  σlim2
σlim1
Diagramme contrainte-déformation du béton

N

S

Elasticité

σlim2 ΔL ε
=
O L

σlim1 ║σlim1║  σlim2


Caractéristiques mécaniques conventionnelles obtenues

- limite d'élasticité : généralement la limite conventionnelle à 0,2 ou 0,2 %

- résistance à la traction

- allongement à la rupture
DS
- coefficient de striction S%=
S0
kl0
- module d'Young E=
S0

- coefficient de Poisson

• Paramètres influençant les résultats

température, raideur de la machine, vitesse de déformation


Remarque 1: D’après le diagramme contrainte-
déformation de l’acier la contrainte varie en fonction
de la déformation dans la zone élastique selon une loi
linéaire est réversible.

 s  Ee
 Loi de Hooke en élasticité linéaire
(1676)

 E est le module d’Young (Thomas Young:Méd et phy


anglais 1773-1829) ou module d’élasticité longitudinale.
L’ordre de grandeur du module d’Young varie de 50.000
MPa à 200.000 MPa (1MPa=1N/mm2).

Remarque 2: L'expérience montre que la diminution de la


section transversale lors de la traction est proportionnelle
à l'allongement de la barre d’essai.

 e t  n e
 n est le module de Poisson (math français 1781-
1840). ou module de compression transversale.
Pour un matériau homogène on a:
n  1/2
a

(1+e)a
a

(1+et)a
La variation du volume de l’élément cube découpé dans
la barre d’essai est:

DV  a (1 e )(1 e t )  a
3 2 3

 a (1 e )(1 e )  a
3 2 3

 e (1 2 )

D’après l’expérience, le volume de la barre ne peut


diminuer en traction, alors:

  1/ 2
Principe de la coupe
Diagrammes des moments fléchissant et des efforts
tranchants

Application 1
1) Recherche des réactions d’appuis.
Diagrammes des moments fléchissant et des efforts
tranchants

Application 1
2) Recherche des moments fléchissant. (On coupe en un point
et on équilibre de gauche à droite)

Coupure en A :

Entre A et C :

Coupure en C :

Entre C et B :

Coupure en B
Diagrammes des moments fléchissant et des efforts
tranchants

Application 1

3) Recherche des efforts tranchants. (On coupe en un point et


on équilibre de gauche à droite)

Coupure (juste après) en A :

Coupure (juste après) en C :

Remarque importante :
La charge répartie, on la remplace par une charge
ponctuelle au centre de gravité de la charge répartie.
Diagrammes des moments fléchissant et des efforts
tranchants

Application 2

1) Recherche des réactions d’appuis.

On pose
Diagrammes des moments fléchissant et des efforts
tranchants

Application 2

2) Recherche des moments fléchissant. (On coupe en un point


et on équilibre de gauche à droite)

Coupure en A :

Entre A et C :

Coupure en C :
Diagrammes des moments fléchissant et des efforts
tranchants

Application 2

2) Recherche des moments fléchissant. (On coupe en un point


et on équilibre de gauche à droite)
Entre C et B :

Coupure en G :

Coupure en B
Diagrammes des moments fléchissant et des efforts
tranchants

Application 2

3) Recherche des efforts tranchants. (On coupe en un point et


on équilibre de gauche à droite)

Coupure (juste après) en A :

Coupure (juste après) en C :

Coupure (juste avant) en B :


Forces intérieures – Forces de cohésion

Eléments de réduction
1) En 3D Effort Normal
 
N : composante algébrique de N sur x
  
RG Ty : composante algébrique de T sur y

Tz : composante algébrique de T sur z

Efforts Tangentiels
=
Efforts tranchants

Moment de torsion
 
Mt : composante algébrique de Mt sur x
  
MG Mfy : composante algébrique de Mf sur y
 
Mfz : composante algébrique de Mf sur z
Moments de flexion
Forces intérieures – Forces de cohésion

Eléments de réduction
2) En 2D T
Mf
On isole le 
R G TN: :eeffort
ffort normal
tranchant
tronçon de
N 
gauche MG Mf : moment fléchissant

Remarque: les conventions de


N On isole le signe sont choisies arbitrairement.
tronçon de Celles présentées sont celles le plus
droite couramment utilisées (si Mf>0, la
Mf fibre inférieure est tendue)
T
Nature des sollicitations

Nature des
Forces de cohésion
sollicitations
Traction
ou N
Compression
Sollicitations simples

Cisaillement
T
simple

Torsion simple Mt

Flexion pure Mf

Flexion simple T+Mf

Flexion
N+T+Mf
composée
CISAILLEMENT
Cisaillement
Une cisaille hydraulique est utilisée pour couper des ronds, fers et plats de
petites dimensions.

Elle se compose d’un bâti 0, d’un coulisseau 4 en liaison glissière par


rapport au bâti, d’une lame fixe 2, d’une lame mobile 1 et d’un vérin
hydraulique 5 fournissant l’effort de coupe.
Cisaillement
Les efforts de cisaillement A1/3 et B2/3 exercés par les lames sont
perpendiculaires à la poutre 3.

Le cisaillement de la poutre se traduit par le glissement de la section


droite S1 par rapport à la section droite S2 qui lui est directement en
contact.
Cisaillement

Définition
Une poutre est sollicitée en cisaillement lorsque sa section S est
soumise à une résultante T appliquée en G et contenue dans le plan
(S).

T est appelé effort tranchant.

Equilibre et effort tranchant

ΣY=0: T - F2 = 0.

- Effort normal : N = 0.
- Effort tranchant : T ≠ 0.
- Moment fléchissant : Mf = 0.
- Moment de torsion : Mt = 0.
Cisaillement

Définition
Une poutre est sollicitée en cisaillement lorsque sa section S est
soumise à une résultante T appliquée en G et contenue dans le plan
(S).

T est appelé effort tranchant.

Contrainte tangentielle

τ=T /S.

- Effort normal : N = 0.
- Effort tranchant : T ≠ 0.
- Moment fléchissant : Mf = 0.
- Moment de torsion : Mt = 0.
Cisaillement

Définition
Une poutre est sollicitée en cisaillement lorsque sa section S est
soumise à une résultante T appliquée en G et contenue dans le plan
(S).

T est appelé effort tranchant.

Condition de résistance
Soient :
 Reg la résistance élastique au cisaillement du matériau (en MPa) ;
 s un coefficient de sécurité ;
 τadm = Rpg la résistance pratique au cisaillement, avec Rpg = Reg/s ;

Alors, la condition de résistance s’écrit :

τ  τ adm
Cisaillement

Définition
Une poutre est sollicitée en cisaillement lorsque sa section S est
soumise à une résultante T appliquée en G et contenue dans le plan
(S).

T est appelé effort tranchant.

Déformation
Δy = γ Δx
loi de Hooke
γ=τ/G= T/G.S

Δy = T Δx /G.S
Le module de cisaillement G est lié au module d’élasticité E par la relation :
G= E/2(ν+1)
Pour l’acier et les matières possédant le même coefficient de Poisson, on a G ≈
0,385 E.
Cisaillement

Définition
Une poutre est sollicitée en cisaillement lorsque sa section S est
soumise à une résultante T appliquée en G et contenue dans le plan
(S).

T est appelé effort tranchant.

Déformation
En déformation élastique, la contrainte de cisaillement τ varie linéairement en
fonction de l’angle de glissement .

τ = G. 

τ : contrainte tangentielle en N/mm²


G : module d’élasticité transversal en MPa
 : angle de glissement en radians
Cisaillement

Définition
Une poutre est sollicitée en cisaillement lorsque sa section S est
soumise à une résultante T appliquée en G et contenue dans le plan
(S).

T est appelé effort tranchant.

Déformation
un bloc en élastomère est collé entre une laque rigide et un support fixe. La
plaque permet de bien répartir l’effort de cisaillement T sur tout le bloc.
Le cisaillement amène un glissement des sections droites successives les unes
par rapport aux autres (analogie avec un jeu de cartes que l’on étale sur une
table).
Le glissement peut être caractérisé par l’angle , appelé angle de glissement et
tel que : tgγ = a/h Si γ est petit : tgγ ≈ γ = a/h
Cisaillement

Exemple 1
Calculer la contrainte moyenne sur le plan ab sur la figure ci-dessous:
Cisaillement

Solution
• La contrainte moyenne sur le plan ab est:

T P cosa
 
S S

• D'où pour α, par exemple, égale à 45° on a:

40 2
  0.047kN / cm2
220x30
Cisaillement

Exemple 2
La contrainte de cisaillement dans un corps métallique est égale à
1050 kg/cm2. Si le module de cisaillement vaut 8400 kN/cm2,
déterminer la déformation de cisaillement.

Solution


On a: 
G

1050
  0.00125rad  0.2250
840000
Cisaillement

Exemple 3
On veut assembler, à l'aide de rivets dont le diamètre de chacun vaut
20 mm et d'un couvre joint, deux tôles métalliques de 140 mm de
largeur et 10 mm d'épaisseur. L'ensemble est soumis à un effort de
traction F = 10 000 daN, comme montré par la figure ci-dessous.

1- Déterminer le nombre de rivets nécessaires à cet assemblage si la


contrainte admissible de cisaillement [τ], pour chaque rivet, est
égale à la 90 MPa.
2- Vérifier la résistance du système si la contrainte admissible pour
chacune des deux tôles est 12 daN/mm2.
Cisaillement

Solution
1- Nous avons ici un seul plan de cisaillement. La force de
cisaillement (effort tranchant) appliquée à la section cisaillée, au
niveau du plan de cisaillement est :
F
T1 
n
Où n est le nombre de rivets.

S'il y a un seul rivet, alors


T=F
La contrainte de cisaillement sur la section cisaillée (revenant à
chaque rivet) est :
T1 d2
1  A1 
A1 4
Cisaillement

Solution

La condition de résistance étant

1   
10000
Alors, on écrit
1  n  9  n  3.5
 20
2

4
Le nombre de rivets nécessaire à cet assemblage est donc

n=4
Cisaillement

Solution
Les dispositions pratiques des rivets se fait selon les conditions
suivantes:
•   au voisinage de 1,5d
•   3d
• 1.5d     1.5d

Selon ces conditions, le nombre de rivets obtenu est disposé sur la


figure ci-dessous.
Cisaillement

Solution
2- Pour vérifier la résistance du système, on doit vérifier la résistance
de chacune des deux tôles au niveau de la section dangereuse qui
passe naturellement par les axes des rivets, comme montrée ci-
dessous, avec b = 140 mm, t = 10 mm, d = 20 mm.

N
s 11  ; N  F;
A11

A11  tb  2d

10000
s 11   10daN / m m2
10140  2 x20

La condition de résistance pour la traction s11  s  est vérifiée, alors


le système résiste à l'effort de traction appliqué.
Cisaillement

Exemple 4
Trois tôles en acier sont assemblées entre elles par deux rivets de
diamètre chacun égale à 17 mm (L=5).

1- Vérifier la résistance des rivets si la contrainte admissible de


cisaillement = 900 kg/cm2.
2- Déterminer l'épaisseur minimale de chacune des deux tôles si [σ]=
1200 kg/cm2.
Interrogation

Une pièce, à section transversale rectangulaire, est encastrée à


gauche, libre à droite. La hauteur de la section varie linéairement
de 50 mm à l’encastrement à 25 mm à l’extrémité libre.

La longueur de la barre est 350 mm, l’épaisseur 8 mm. Une force F =


40 000 N, supposée répartie uniformément, est appliquée à droite
sur la section terminale.

Déterminez :
1. Les contraintes normales dans la pièce et leur représentation le
long de la pièce.
2. L’allongement totale de la barre en acier.
Caractéristiques des surfaces planes
Moment statique d’une aire plane

Par rapport aux axes Ox et Oy, l’aire A limitée par le contour c est
donnée par :

A   dA   dxdy
c

Les moments statiques mx et my de l’aire A par rapport au axes Ox et


Oy ont pour valeur :
mx   ydA
c

my   xdA
c

Le moment statique a pour dimension la troisième puissance d’une


longueur, il s’exprime en m3, cm3 ou mm3.
Centre de gravité d’une aire plane

Les distances xG et yG du centre de gravité G aux axes Ox et Oy de


l’aire A sont définies par les relations suivantes :

my
xG 
A
mx
yG 
A

Remarque : pour une surface A composée de plusieurs surfaces Ai de


centre de gravité Gi (de coordonnées xi et yi) :
n n

Ax i  Ay
i i i
x  i 1
y  i 1

 A
G G
A i i

Les termes Ai sont les aires des parties composant la section, et les
termes xi, yi sont les distances respectives de leurs centre de
gravité.
Moment d’inertie d’une aire plane

Les moments d’inertie Ix et Iy de l’aire A par rapport aux axes xx et


yy ont pour valeur :

Ix   y 2 dA

Iy   x 2 dA

Le produit d’inertie Ixy de l’aire A par rapport aux axes xx et yy est


défini par :

Ixy   xydA

Le moment d’inertie a pour dimension la quatrième puissance d’une


longueur et s’exprime en m4 ou cm4 ou mm4.
Principe des axes parallèles : (théorème de Huyghens)

 
IX   y  d dA   y 2  d2  2yd dA   y 2dA  2d ydA  d2  dA
2

 
0

IX  Ix  Ad2
Principe des axes parallèles : (théorème de Huyghens)

Un raisonnement analogue dans l’autre direction montrerait que :


IY  Iy  Ab2
On démontre aussi que :
IXY  Ixy  Abd

Remarque : Lorsqu’on parle de distance, il s’agit de distance


perpendiculaire.
Relation entre les moments d’inertie et le produit d’inertie

Soit l’aire A et le système d’axes Ox et Oy

On donne aussi les axes OX et OY qui font un angle θ avec les axes
Ox et Oy.

Les formules de changement d’axes sont :


X  x cosq  y sinq
Y  y cosq  x sinq

Donc : IX   Y 2dA   y cosq  x sinq  dA


2

IX  cos2 q  y 2dA  sin2 q  x2dA  2 sinq cosq  xydA

IX  Ix cos2 q  Iy sin2 q  Ixy sin2q

1 cos 2q  1 cos 2q  I  I  I  I 


IX   x y    x y  cos 2q  Ixy sin2q
IX  Ix 
2

 yI
2   Ixy sin2q  2   2 
   
Relation entre les moments d’inertie et le produit d’inertie

Soit l’aire A et le système d’axes Ox et Oy

On donne aussi les axes OX et OY qui font un angle θ avec les axes
Ox et Oy.

Les formules de changement d’axes sont :


X  x cosq  y sinq
Y  y cosq  x sinq

IY   X 2dA   x cosq  y sinq  dA


2
Donc :

IY  Ix sin2 q  Iy cos2 q  Ixy sin2q

I  I  I  I 
IY   x y    x y  cos 2q  Ixy sin2q
 2   2 
Relation entre les moments d’inertie et le produit d’inertie

Soit l’aire A et le système d’axes Ox et Oy

On donne aussi les axes OX et OY qui font un angle θ avec les axes
Ox et Oy.

Les formules de changement d’axes sont :


X  x cosq  y sinq
Y  y cosq  x sinq

Donc : IXY   XYdA

 Ix  Iy 
IXY   sin2q  Ixy cos 2q
 2 
Relation entre les moments d’inertie et le produit d’inertie

Soit l’aire A et le système d’axes Ox et Oy

On donne aussi les axes OX et OY qui font un angle θ avec les axes
Ox et Oy.

Les formules de changement d’axes sont :


X  x cosq  y sinq
Y  y cosq  x sinq

Remarque:
on constate que : IX  IY  Ix cos2 q  sin2 q  Iy cos2 q  sin2 q 

Comme cos2 q  sin2 q  1

On a donc: IX  IY  Ix  Iy
Axes principaux

Les axes principaux sont deux axes orthogonaux OX et OY qui


passent par un point O d’une section et qui sont situés de façon que le
produit d’inertie IXY soit égal à zéro.
 Ix  Iy 
Comme IXY   sin2q  Ixy cos 2q  0
 2 
On trouve la relation :

2Ixy
tg2q 
Iy  Ix

Qui donne la valeur de l’angle θ que les axes principaux OX et OY


font par rapport aux axes de référence Ox et Oy.
Moment quadratiques maximum et minimum
I  I  I  I  I  I  I  I 
On a : IX   x y    x y  cos 2q  Ixy sin2q IY   x y    x y  cos 2q  Ixy sin2q
 2   2   2   2 

I  I 
IXY   x y  sin2q  Ixy cos 2q
 2 
On en déduit :
dIX
 Ix  Iy sin2q  2Ixy cos 2q  2Ixy
dq
dIY
 Ix  Iy sin2q  2Ixy cos 2q  2Ixy
dq
Ces deux dérives, de signes contraires, s’annulent en changeant de
signe pour IXY = 0, l’une des fonctions présentant un maximum et
l’autre un minimum.

Les axes principaux sont les deux axes pour lesquels les moments
quadratiques sont respectivement maximum et minimum.
Cercle de Mohr d’inertie

Le cercle de Mohr permet la détermination graphique des axes


principaux et des moments correspondants. On connaît Ix, Iy et Ixy
pour un système d’axes privilégié.

On se propose de déterminer les axes principaux et les moments


quadratiques correspondants. Sur l’axe Ox on porte OH = Ix, OH’ = Iy
ce qui définit M, centre du cercle de Mohr :
Cercle de Mohr d’inertie

Par ailleurs, on porte HC = Ixy :


si Ixy < 0, HC est reporté vers le haut,
si Ixy > 0, HC est reporté vers le bas,

Ceci afin d’obtenir la position exacte de l’axe principal par rapport à


Ox.
C’est un point du cercle de Mohr qui coupe Ox en A et B. En
définitive :
Ox, OX   q OA  IX OB  IY
Cercle de Mohr d’inertie

Remarque: dans le cas d’une section avec un axe de symétrie, cet axe
est un axe principal d’inertie, l’autre lui est perpendiculaire.

Exemples :
Rayon de giration

Le rayon de giration « r » est une caractéristique géométrique d’une


section qui est utilisée dans la détermination de l’élancement d’un
élément de structure soumis à un effort de compression (poteau).
2 I
Il est donné par la relation: r 
A
Ou
I
r
A

Si l’on considère les axes xx et yy on aura:

Ix Iy
rx  ry 
A A
Moment d’inertie polaire

Le moment d’inertie polaire de l’aire A par rapport à un axe


perpendiculaire au plan de l’aire, passant par le point O est défini par
l’intégrale :
I0   r 2dA

Si l’on considère l’axe xx et yy passant par O, r 2  x2  y 2

D’où I0   r 2dA   y 2dA   x2dA  Ix  Iy

Le moment polaire est invariant par changement de repère.


Applications

Cas d’un rectangle


Déterminer les caractéristiques géométriques d’un rectangle.

a) Surface :
b h
A   dA   dxdy   dx  dy  bh
0 0

Ou bien h
dA  bdy  A   bdy  bh
0

b) Position de G :
h
bh2
mx   ydA   ybdy  mx 
c 0
2
b
hb2
my   xdA   yhdx  my 
c 0
2

my hb2 b mx bh2 h
xG    xG  yG    yG 
A 2hb 2 A 2hb 2
Applications

Cas d’un rectangle


Déterminer les caractéristiques géométriques d’un rectangle.

c) Moment d’inertie :
h/ 2 h/ 2
bh3
Ix   y dA   by dy  Ix 
2 2

h/ 2 h/ 2
12

Or d’après le théorème de Huyghens :


bh3
IX  Ix  Ah / 2  IX 
2

3
De même on trouve que :
b/2 b/2
hb3
Iy   x dA   hx dx  Iy 
2 2

b / 2 b / 2
12
b h
h2b2
Ixy   xydA   xdx  ydy  Ixy 
0 0
4
Applications

Cas d’un triangle


Déterminer les caractéristiques géométriques d’un triangle.
Applications

Cas d’un triangle


Déterminer les caractéristiques géométriques d’un triangle.

Surface : A   dA

dA  xdy
x b bh  y 
 x
Or
h  y  h h

h
bh  y  b  h  y  
h 2

A  dy   
0
h h 
 2  0
bh
 A
2
Applications

Cas d’un triangle


Déterminer les caractéristiques géométriques d’un triangle.

centre de gravité :
h
b bh2
mx   ydA   h  y ydy  mx 
c 0
h 6
b
h hb 2
my   xdA   b  x xdx  my 
c 0
b 6

D’où :
my 2hb 2 b
xG    xG 
A 6hb 3

mx 2bh2 h
yG    yG 
A 6hb 3
Applications

Cas d’un triangle


Déterminer les caractéristiques géométriques d’un triangle.

moment d’inertie :

h
b 2 bh3
I x   y dA   y h  y dy  I x 
2

0
h 12
b
h 2 hb 3
Iy   x dA   x b  x dx  Iy 
2

0
b 12
b h
h2 b 2
I xy   xydA   xdx  ydy  I xy 
0 0
24
Applications

Cas d’un triangle


Déterminer les caractéristiques géométriques d’un triangle.

Axes principaux en O
 2I xy  12 * 2h2 b 2  hb
tg2a   

I x  Iy 24 bh3  hb 3 h2  b 2   
Axes principaux en G

 2I xGyG  hb
tg2q   2
I xG  I y G 
h  b2 
Avec :
bh3 hb 3
I xG  I x  y G  S 
2
 I yG 
36 36
b 2 h2
I xGyG  I xy  x G y G S 
72
Applications

Cas d’un cercle : (coordonnées polaires)


Déterminer les caractéristiques géométriques d’un cercle.
Applications

Cas d’un cercle : (coordonnées polaires)


Déterminer les caractéristiques géométriques d’un cercle.

Surface :

L’élément est approximativement un rectangle et sa surface a pour expression :

dA  dqd

r 2
1 2
A   dqd   d  qdq  r 2
0 0
2

d 2
A  r  2

4
Applications

Cas d’un cercle : (coordonnées polaires)


Déterminer les caractéristiques géométriques d’un cercle.

moment d’inertie : I x   y 2 dA

Comme : y   sinq et dA  dqd


2 r

  q .dqd
2 2
Ix  sin
0 0

r 2
1 
I x    4   sin2 q .dq
4 0 0

r 4
Ix 
4
D4
Pour D=2r  I x  Iy 
64
Contraintes et déformations dues aux
moments de torsion
Contraintes et déformations dues aux
moments de torsion
Définition :
Si, pour une poutre droite a section constante, le torseur de
section se réduit à Mx, quel que soit la section droite, la
poutre est soumise à de la torsion.

On distingue suivant la forme de la section droite:

❑ La torsion de COULOMB pour les sections droites circulaires ou


tubulaire.
❑ La torsion de SAINT-VENANT pour les sections droites non circulaires.
Contraintes et déformations dues aux
moments de torsion
Torsion de COULOMB :
Apres application du couple on constate que:
❑ La longueur et le diamètre du cylindre n'ont pas varies.
❑ Toutes les sections droites subissent une rotation q x proportionnelle à x.
❑ La seule déformation est une distorsion  des génératrices, tout à fait
comparable à celle qu'on observe dans le cisaillement simple.
❑ On peut donc écrire, quel que soit le point de la section droite:

s  0 et   G d'après la loi de HOOKE


Contraintes et déformations dues aux
moments de torsion
Torsion de COULOMB :
Etant donnée la symétrie de révolution autour de l'axe de torsion, la contrainte
tangentielle  est:

1) tangente aux cercles de rayon polaire  .


2) la même en des points situes sur un cercle de rayon polaire .
Contraintes et déformations dues aux
moments de torsion
Torsion de COULOMB :
Considérons un point P de la section droite, la contrainte  varie linéairement le
long du rayon polaire :   k

y   cosq

 z   sinq
s xy   sinq  k sinq  kz

 s xz   cosq  k cosq  ky
Contraintes et déformations dues aux
moments de torsion
Torsion de COULOMB :
Le torseur contraint en un point P doit satisfaire ces 6 équations :

 0  s xx dA.......... .(1)
s  Mx 
 ys xz  zs xy dA.......... .(4)
  s
 
0   zs xx dA.......... .......... .......( 5)
0   s xy dA.......... .(2)
  s

s

0   s xz dA.......... .(3) 0    ys xx dA.......... .......... .....( 6)

 s

 s

Les équations (1), (5) et (6) sont identiquement vérifiées car la composante
normale

s xx  s  0
Contraintes et déformations dues aux
moments de torsion
Torsion de COULOMB :
L’équation (2) :
0  s
s
xy dA    kzdA  k zdA  km
s s
y 0

également vérifiée,

de même pour (3) car le moment statique par rapport a des axes centraux est nul.

L’équation (4) nous permet de calculer la constante k :

Mx   ys xz  
 zs xy dA  k  y 2  z 2 dA  k   2dA  kIG  k 
Mx
IG
s s s
Contraintes et déformations dues aux
moments de torsion
Torsion de COULOMB :
Le torseur de contrainte dans les axes xyz:
 0
 p Mx z p
P
s xy   I

C x / xyz  G
 p Mx y p
s xz 

 IG
S’écrit dans les axes xht:
 0

P
 0
C x / xht 
M
  x
p  p


 IG
Contraintes et déformations dues aux
moments de torsion
Torsion de COULOMB :
La contrainte maximum de torsion en des point P situes sur le contour de la
section droite vaut:

Mx
 max
p
 R
IG

La distorsion maximum (a l'abscisse polaire   R) vaut:

bb Rq xmax
 max  tg max  
ab L
Contraintes et déformations dues aux
moments de torsion
Torsion de COULOMB :
La distorsion à l'abscisse polaire  vaut:
qxmax
 
L
Soit, en introduisant l'angle unitaire de torsion

q xmax
q x    q x
L
La contrainte tangentielle  s'écrit:

Mx
  G  Gq x    Mx  Gq IG
IG
Contraintes et déformations dues aux
moments de torsion
Concentration de contraintes:
En tenant compte d’un éventuel coefficient Kt de concentration de contraintes, La
condition de résistance s'écrit :

 eff
max
 Rpg avec  effmax
 Kt thmax

Coefficient de concentration de contraintes Kt en Torsion simple

Arbre avec épaulement


Contraintes et déformations dues aux
moments de torsion
Concentration de contraintes:
En tenant compte d’un éventuel coefficient Kt de concentration de contraintes, La
condition de résistance s'écrit :

 eff
max
 Rpg avec  effmax
 Kt thmax

Coefficient de concentration de contraintes Kt en Torsion simple

Arbre avec gorge


Contraintes et déformations dues aux
moments de torsion
Concentration de contraintes:
En tenant compte d’un éventuel coefficient Kt de concentration de contraintes, La
condition de résistance s'écrit :

 eff
max
 Rpg avec  effmax
 Kt thmax

Coefficient de concentration de contraintes Kt en Torsion simple

Arbre avec trou de goupille


Contraintes et déformations dues aux
moments de torsion
Concentration de contraintes:
La contrainte maximum réelle  maxde torsion se calcule a partir de la contrainte
nominale Maximum Mt d fournie par la théorie des poutres par la relation:
IG 2
Mt d
 max  Kt
2IG
Kt est le facteur de concentration de contraintes
Contraintes et déformations dues aux
moments de torsion
Essai de torsion:
On soumet une éprouvette, a section circulaire, à un couple croissant lentement
jusqu'a la rupture de l’éprouvette.
On enregistre le diagramme couple Mt/rotation q z de deux sections, que l'on rend
intrinsèque en divisant le couple par D et la rotation par R .
3

16 L
Le diagramme est généralement compose d'une partie OA linéaire et réversible: la
zone élastique, et d'une partie courbe ABC: la zone plastique ou l'éprouvette
subit des déformations irréversibles. La rupture intervenant au point C.
Contraintes et déformations dues aux
moments de torsion
Essai de torsion:
On constate qu'il y a deux comportements très différents suivant que le matériau
est ductile ou fragile.

Dans la zone élastique la loi de proportionnalité entre la contrainte tangentielle


M
maximum de torsion  max  R t et la distorsion  max des génératrices de
IG
l'éprouvette est la loi de HOOKE en torsion.

 max  G max
Contraintes et déformations dues aux
moments de torsion
Essai de torsion:
La contrainte tangentielle maximum de torsion a la fin de la zone élastique est la
limite élastique au cisaillement du matériau. Elle se note  eou Rg.

❏ L'essai de torsion est le seul qui permette une détermination correcte du module
de COULOMB G et de la limite élastique au cisaillement  edu matériau.

❏ Lorsque le matériau est isotrope, le module de YOUNG E, le module de


COULOMB G, et le coefficient de POISSON n sont lies par la relation:
E
G
2(1 n )
❏ On constate que pour un matériau fragile les limites élastiques en traction et
cisaillement sont sensiblement les mêmes tandis que pour un matériau ductile:
se
e 
2
Contraintes et déformations dues aux
moments de torsion
Rotations des sections droites:

De la relation Mx  Gq x IG on tire à abscisse x:


Mx
qx  x
GIG
Expression de la rotation maximum (celle de la section d'abscisse L):

Mx L
q max
x 
GIG
Contraintes et déformations dues aux
moments de torsion
Coefficient de sécurité:

Il se calcule par la relation:


e
n
 max
On impose quelque fois une condition de rigidité pour les arbres de transmission:

q x  0.250 / m
Contraintes et déformations dues aux
moments de torsion
Torsion de SAINT-VENANT
La répartition des contraintes tangentielles de torsion dans une barre à section
rectangulaire.
La relation entre le moment de torsion et l'angle unitaire de torsion est:
Mx
q x 
GIG
ou IG est le moment d'inertie de torsion de la section rectangulaire.

Il se calcule par la relation suivante:

IG  k1e3 h
Contraintes et déformations dues aux
moments de torsion
Torsion de SAINT-VENANT
k1 est une fonction du rapport h/e donne dans le tableau suivant:
h/e 1 1.5 2 3 4 5 6 8 10 ∞
k1 0.141 0.196 0.229 0.263 0.281 0.291 0.299 0.307 0.313 1/3
k2 0.208 0.231 0.246 0.267 0.282 0.291 0.299 0.307 0.313 1/3
k3 1.000 0.859 0.795 0.753 0.745 0.744 0.743 0.742 0.742 0.742

Lorsque la section droite est circulaire la relation entre le moment de torsion et


l'angle unitaire de torsion est:
Mx
q x 
GIG
Le moment d'inertie de torsion est alors le moment d'inertie polaire du cercle D4

32
Contraintes et déformations dues aux
moments de torsion
Torsion de SAINT-VENANT
k1 est une fonction du rapport h/e donne dans le tableau suivant:
h/e 1 1.5 2 3 4 5 6 8 10 ∞
k1 0.141 0.196 0.229 0.263 0.281 0.291 0.299 0.307 0.313 1/3
k2 0.208 0.231 0.246 0.267 0.282 0.291 0.299 0.307 0.313 1/3
k3 1.000 0.859 0.795 0.753 0.745 0.744 0.743 0.742 0.742 0.742

La contrainte maximum de torsion (au milieu des grands cotes du rectangle) vaut:

Mx
 max 
k2e2 h
k2 est une fonction du rapport h/e donne dans le tableau
Contraintes et déformations dues aux
moments de torsion
Torsion de SAINT-VENANT
k1 est une fonction du rapport h/e donne dans le tableau suivant:
h/e 1 1.5 2 3 4 5 6 8 10 ∞
k1 0.141 0.196 0.229 0.263 0.281 0.291 0.299 0.307 0.313 1/3
k2 0.208 0.231 0.246 0.267 0.282 0.291 0.299 0.307 0.313 1/3
k3 1.000 0.859 0.795 0.753 0.745 0.744 0.743 0.742 0.742 0.742

La contrainte au milieu des petits cotes du rectangle vaut:

 max
  k3 max
k3 est une fonction du rapport h/e donne dans le tableau.
Contraintes et déformations dues aux
moments de torsion
Exemple
Un arbre AB (longueur 1.2 m) de section cylindrique constante, doit transmettre
une puissance P (P=24 KW) d’un moteur électrique a un manchon
d’accouplement avec une fréquence de rotation N (N=1600 tr/min).
On admettra :
Re
Rg  Re  390N / m m2 n5
2
Calculer :
1- le diamètre de l’arbre.
2- l’angle de torsion unitaire entre A et B (G=8000 daN/mm2).
Contraintes et déformations dues aux
moments de torsion
Exemple
1- Diamètre de l’arbre :
On applique la formule de la contrainte Maxi.
RMtmax P
 max   Rp Mtmax  P  24000W
IG w
N  1600
w N  1600tr / min w   167.55rad / s
30 30
24000
Mtmax   143.24N.m  143240N.m m
167.55
IG I
: Module de torsion (section cylindrique pleine). G  D3

R R 16
Contraintes et déformations dues aux
moments de torsion
Exemple
1- Diamètre de l’arbre :
143240
Ce qui nous donne en fonction de Rp  Rp
Rg D3
Sachant que Rp 
n 16
R 390 n5
Rg  e   195N / m m2
2 2
143240 143240* 16
195  39  D  3  26.54m m
Rp   39N / m m2 D3  * 39
5
16
En pratique on prendra au minimum un diamètre de 27 mm
Contraintes et déformations dues aux
moments de torsion
Exemple
2- Déformation : Angle unitaire de torsion
Mx
On applique la formule : q x  .......... ....(1)
GIG
qx
Mais par définition q x  .......... ....( 2)
L
On pose (1)=(2) Mx q Mx L
 x  qx 
GIG L GIG
Contraintes et déformations dues aux
moments de torsion
Exemple
2- Déformation : Angle unitaire de torsion
143240* 1200
qx   0.04118rad
80000 * 52174
0.04118 * 180
rad  1800 qx   2.360

qx 0.04118
q x    0.0000343rad / m m
L 1200
0.00000343* 180
q x   0.001960 / m m

FLEXION:
Contraintes et Déformations
Efforts dans les poutres
On appelle poutre une barre, généralement rectiligne, qui travaille principalement
en flexion. La réduction des efforts extérieurs au centre de gravité des sections
droites fait apparaître principalement des moments fléchissant accompagnés
d’efforts tranchants.

POUTRES SOLLICITÉES PAR DES FORCES COPLANAIRES


Ecrivons l’équilibre statique du tronçon isolé :
Efforts dans les poutres
POUTRE SOUMISE AUX FORCES PARALLÈLES
Efforts dans les poutres
POUTRE SOUMISE AUX FORCES COPLANAIRES
Efforts dans les poutres
POUTRE SOLLICITÉE PAR DES COUPLES DE FORCES
Efforts dans les poutres
CHARGES RÉPARTIES
Efforts dans les poutres
CHARGES RÉPARTIES
Efforts dans les poutres
CHARGES MIXTES
Contraintes normales de flexion dans
les poutres
HYPOTHÈSES INITIALES
1. La matière constituant la pièce est homogène et isotrope.
2. La pièce, constituée par une poutre, est droite, c’est-à-dire que le lieu
géométrique des centres de gravité des sections droites est rectiligne.
3. Les déformations obéissent à la loi linéaire proposée par Hooke exprimant la
proportionnalité entre les déformations et les contraintes.
4. Après déformation en flexion élastique, les sections initialement planes
demeurent planes et perpendiculaires à la ligne moyenne, elle-même déformée.
Cette hypothèse a été proposée par Bernoulli.
5. Dans une section droite, la réduction des efforts extérieurs au centre de gravité
de la surface se traduit par un moment fléchissant unique, situé sur un axe
principal de la section.
6. La poutre admet un axe de symétrie dans le plan des forces coplanaires. Cet axe
est donc un axe principal de gravité de la section.
7. Une fibre longitudinale, initialement rectiligne, reste dans le plan de symétrie
tout en s’incurvant.
Contraintes normales de flexion dans
les poutres
FLEXION PURE
Considérons une poutre soumise a de la flexion pure.
On constate expérimentalement que les fibres situées au dessus de la fibre
moyenne s’allongent, alors que les fibres situées sous la fibre moyenne se
raccourcissent.
La fibre moyenne ne change pas de longueur : on l’appelle aussi fibre neutre.
Toutes les sections droites subissent une rotation .q x
Contraintes normales de flexion dans
les poutres
FLEXION PURE
Le vecteur de contrainte en un point P quelconque d’une section droite A doit
satisfaire ces 6 équations :

 0  s xx dA.......... .(1)  0   ys xz  zs xy dA.......... ......( 4)


 s  s
  My   zs xx dA.......... .......... .......( 5)
0   s xy dA.......... .(2)  
 s

s 
0   s xz dA.......... .(3) Mz    ys xx dA.......... .......... .....( 6)
 

 s
s

les fibres s’allongeant ou se raccourcissant, ne sont donc soumises qu’a des


contraintes normales dont la variation doit être linéaire s xx  ay  bz  c et
que les contraintes tangentielles sont nulles :
s xx
P
 ay  bz  c  0
P
 s xy
P
0
C x / xyz 
 s P
 xz  0
Contraintes normales de flexion dans
les poutres
FLEXION PURE
Les équations (2), (3) et (4) sont identiquement vérifiées car les composantes
tangentielles .s xy  s xz  0

L’équation (1) : 0  s
s
xx dA   (ay  bz  c)dA
s

 a ydA  b zdA  c dA  am z  bmy  cA


s s s

Implique que c=0 car les moments statiques par rapport a des axes centraux sont
nuls.

Les équations (5) et (6) nous permettent de calculer les constantes a et b :

My 



s
zs xx dA   z(ay  bz)dA  a zydA  b z 2 dA  aIyz  bIyy
s s s

 Mz   ys xx dA   y(ay  bz)dA  a yydA  b yzdA  aI zz  bIyz

 s s s s
Contraintes normales de flexion dans
les poutres
FLEXION PURE
D’ou le système à résoudre en a et b: My  aIyz  bIyy


 Mz  aI zz  bIyz

My Iyy Iyz My
 Mz Iyz My Iyz  Mz Iyy I  Mz Mz Iyz  My Izz
a  b  zz 
Iyz Iyy 2
 Iyz  Iyy Izz Iyz Iyy 2
 Iyz  Iyy Izz
Izz Iyz Izz Iyz

My Iyz  Mz Iyy Mz Iyz  My Izz


s xx  2
y 2
z
 Iyz  Iyy Izz  Iyz  Iyy Izz
Si le système d’axes yz est principal d’inertie YZ, le produit d’inertie étant nul,
l’expression devient :
MZ M
s xx   Y Y Z
IZ IY
Contraintes normales de flexion dans
les poutres
FLEXION PLANE
Considérons la poutre ci-dessous soumise à un moment fléchissant MY.
Contraintes normales de flexion dans
les poutres
FLEXION PLANE
Axe neutre
Le lieu des points ou σ=0 dans la section droite, est l'axe neutre Δ.

Il est confondu avec l'axe qui porte le moment fléchissant dans le cas de la flexion
plane.

C'est l'axe de rotation autour duquel tournent les sections droites.


Contraintes normales de flexion dans
les poutres
FLEXION PLANE
Axe neutre
Le moment est porte par l’axe principal Y
Contraintes normales de flexion dans
les poutres
FLEXION PLANE
Axe neutre
Le moment est porte par l’axe principal Y
Contraintes normales de flexion dans
les poutres
FLEXION PLANE
Axe neutre
Le moment est porte par l’axe principal Z
Contraintes normales de flexion dans
les poutres
FLEXION PLANE
Coefficient de sécurité
Contraintes normales de flexion dans
les poutres
FLEXION PLANE
Coefficient de sécurité
Matériaux symétriques ou ductiles s e  s e

s e(ous e )
a 
s max
Matériaux dissymétriques ou fragiles s e s e

se s e
a  
a  
s max s max

Le coefficient de sécurité est le plus petit des deux


Contraintes normales de flexion dans
les poutres
FLEXION PLANE
Equation de la déformée
Le moment est porte par l’axe principal Z

Sous l’effet du moment MZ la ligne moyenne de la poutre se déforme. Son


équation après déformation v=f(x) est aussi appelée déformée et la valeur de la
déformée en un point d’abscisse x est appelée la flèche v.
Contraintes normales de flexion dans
les poutres
FLEXION PLANE
Equation de la déformée
Le moment est porte par l’axe principal Z

L’expression du rayon de courbure R d’une équation d’une courbe en coordonnées


cartésiennes est donnée par : 1 v
 3
 v
R 1 v
2
Contraintes normales de flexion dans
les poutres
FLEXION PLANE
Equation de la déformée
Le moment est porte par l’axe principal Z

compte tenu des hypothèses petites déformations et du développement du binôme


de Newton .
3
1 v 2 1
Contraintes normales de flexion dans
les poutres
FLEXION PLANE
Equation de la déformée
En considérant un tronçon de poutre GG’ de longueur dx la contrainte normale en
M
un point P d’ordonnée y est donnée pars xx   I Z Yet vaut d’après la loi de Hooke
Z
en traction .
Ddx  DYdq  EY
s xx  Ee xx  E E 
dx dx R

En identifiant les deux expressions l’équation différentielle de la déformée est


donnée par : MZ
v 
EI Z
Apres deux intégrations on obtient l’équation de la déformée
en fonction de x, puis la flèche maximum.
Contraintes normales de flexion dans
les poutres
flexion pure des poutres droites – déformation

on connaît
Contraintes normales de flexion dans
les poutres
flexion pure des poutres droites – déformation

Exemple: Calculons les contraintes dans une section d’une poutre


rectangulaire
H = 6 cm
B = 4 cm
M = 5000Nm
Contraintes normales de flexion dans
les poutres
FLEXION PLANE
Equation de la déformée
Le moment est porte par l’axe principal Y

Une démarche similaire au cas précédent montre que l’équation différentielle de la


déformé est donnée par : M
w   Y
EIY
Contraintes normales de flexion dans
les poutres
FLEXION PLANE
Equation de la déformée
Le moment est porte par l’axe principal Y

Apres deux intégrations on obtient l’équation de la déformée en fonction de x,


puis la flèche maximum. M
w   Y
EIY
Contraintes normales de flexion dans
les poutres
FLEXION DÉVIÉE
Le moment de flexion n'est plus porte par l'un des deux axes principaux d'inertie
de la section droite.
Contraintes normales de flexion dans
les poutres
FLEXION DÉVIÉE
Contraintes en un point P de la section droite

On applique le principe de superposition


Contraintes normales de flexion dans
les poutres
FLEXION DÉVIÉE
Axe neutre:
Le lieu des points ou σ= 0 dans la section droite, est l'axe neutre Δ.

Il est confondu avec l'axe qui porte le moment fléchissant dans le cas de la flexion
plane. C'est l'axe de rotation autour duquel tournent les sections droites.

De la relation donnant l’expression de la contrainte, on en déduit l'équation de


l'axe neutre dans des axes quelconques :

My Iyz  Mz Iyy Mz Iyz  My Izz My Iyz  Mz Iyy


0 2
y 2
zz y
 Iyz  IyyIzz  Iyz  IyyIzz Mz Iyz  My Izz

Qui devient dans des axes principaux d’inerties :


MZ IY
Z Y
MY IZ
Contraintes normales de flexion dans
les poutres
FLEXION DÉVIÉE
Axe neutre:
Le lieu des points ou σ= 0 dans la section droite, est l'axe neutre Δ.

MZ IY
Qui devient dans des axes principaux d’inerties : Z Y
MY IZ
Contraintes normales de flexion dans
les poutres
FLEXION DÉVIÉE
Expression de la contrainte de flexion dans un repère qui contient l'axe neutre.

Soit v un axe perpendiculaire a l'axe neutre ∆,


tel que le repère ∆, v, X soit direct.

la contrainte de flexion se calcule par:

MD
s  Xv
IDD

IY  IZ I  IZ
Avec IDD   Y cos 2 D
2 2

Les points les plus sollicites sont ceux qui sont les plus éloignés de l'axe neutre Δ.
Contraintes normales de flexion dans
les poutres
FLEXION DÉVIÉE
Equation de la déformée
On applique le principe de superposition.
Compte tenu des expressions de v et w obtenu.

La flèche résultante a l’abscisse x s’obtient par

f v 2  w2
Contraintes normales de flexion dans
les poutres
FLEXION SIMPLE (cisaillement-flexion)
Si, pour une poutre droite a section constante, le torseur de section se réduit à TY,
ou TZ et MY, ou MZ, (ou les deux) quel que soit la section droite, la poutre est
soumise a de la flexion simple.

Relation entre l’effort tranchant et le moment fléchissant


 RG  RG  qdx

MG  MG  GG  RG  Gg  qdx

 Ty  dTy  Ty  qy dx

 dx 2
 Mz  dMz  Mz  Ty dx  qy
 2
Contraintes normales de flexion dans
les poutres
FLEXION SIMPLE (cisaillement-flexion)
Si, pour une poutre droite a section constante, le torseur de section se réduit à TY,
ou TZ et MY, ou MZ, (ou les deux) quel que soit la section droite, la poutre est
soumise a de la flexion simple.

Relation entre l’effort tranchant et le moment fléchissant

En négligeant les termes du second ordre :

dTy dMz
qy  Ty  
dx dx

En considérant la composante z :

dTz dMy
qz  Tz  
dx dx
Contraintes normales de flexion dans
les poutres
FLEXION SIMPLE (cisaillement-flexion)
Si, pour une poutre droite a section constante, le torseur de section se réduit à TY,
ou TZ et MY, ou MZ, (ou les deux) quel que soit la section droite, la poutre est
soumise a de la flexion simple.

Contraintes en un point P appartenant à une section droite


My Iyz  Mz Iyy Mz Iyz  My Izz
s xx   2
y  2
z
 Iyz  Iyy Izz  Iyz  Iyy Izz
Isolons le bout de poutre délimité par A’B’C’ABC :
Ecrivons l’équilibre statique de ce tronçon,
en considérant la composante suivant l’axe x :

  s
ABC
xx dA   s
ABC
xx  ds xx dA   
ABAB
L dldx  0
Contraintes normales de flexion dans
les poutres
FLEXION SIMPLE (cisaillement-flexion)
Si, pour une poutre droite a section constante, le torseur de section se réduit à TY,
ou TZ et MY, ou MZ, (ou les deux) quel que soit la section droite, la poutre est
soumise a de la flexion simple.

Contraintes en un point P appartenant à une section droite


My Iyz  Mz Iyy Mz Iyz  My Izz
s xx   2
y  2
z
 Iyz  Iyy Izz  Iyz  Iyy Izz
Isolons le bout de poutre délimité par A’B’C’ABC :
Ecrivons l’équilibre statique de ce tronçon,
en considérant la composante suivant l’axe x :

  s
ABC
xx dA   s
ABC
xx  ds xx dA   
ABAB
L dldx  0
Contraintes normales de flexion dans
les poutres
FLEXION SIMPLE (cisaillement-flexion)
Si, pour une poutre droite a section constante, le torseur de section se réduit à TY,
ou TZ et MY, ou MZ, (ou les deux) quel que soit la section droite, la poutre est
soumise a de la flexion simple.

Contraintes en un point P appartenant à une section droite


My Iyz  Mz Iyy Mz Iyz  My Izz
s xx   2
y  2
z
 Iyz  Iyy Izz  Iyz  Iyy Izz
Isolons le bout de poutre délimité par A’B’C’ABC :
Ecrivons l’équilibre statique de ce tronçon,
en considérant la composante suivant l’axe x :

ds xx

ABC
dx
dA    Ldl  0
AB
Contraintes normales de flexion dans
les poutres
FLEXION SIMPLE (cisaillement-flexion)
Si, pour une poutre droite a section constante, le torseur de section se réduit à TY,
ou TZ et MY, ou MZ, (ou les deux) quel que soit la section droite, la poutre est
soumise a de la flexion simple.
dMz
Contraintes en un point P appartenant à une section droite Ty  
dx
My Iyz  Mz Iyy Mz Iyz  My Izz
s xx   y  z dMy
2
 Iyz  Iyy Izz 2
 Iyz  Iyy Izz Tz  
dx
Isolons le bout de poutre délimité par A’B’C’ABC :
Ecrivons l’équilibre statique de ce tronçon,
en considérant la composante suivant l’axe x :

ds xx T I  Ty Iyy  Ty Iyz  Tz Izz


  Z yz
2
y  2
z
dx  Iyz  Iyy Izz  Iyz  Iyy Izz
Contraintes normales de flexion dans
les poutres
FLEXION SIMPLE (cisaillement-flexion)
Si, pour une poutre droite a section constante, le torseur de section se réduit à TY,
ou TZ et MY, ou MZ, (ou les deux) quel que soit la section droite, la poutre est
soumise a de la flexion simple.

Contraintes en un point P appartenant à une section droite

 TZ Iyz  Ty Iyy  Ty Iyz  Tz Izz  T I  Ty Iyy  Ty Iyz  Tz Izz


 dA   Z yz
  Ldl 
AB
  I I I
ABC 
2
yz yy zz
y  z
 Iyz  Iyy Izz 
2 2
 Iyz  Iyy Izz  ydA 
ABC
2
 Iyz  Iyy Izz  zdA
ABC

Avec les définitions des moments statiques :

 ydA  m z  zdA  m
ABC
y
ABC

1  TZ Iyz  Ty Iyy  Ty Iyz  Tz Izz 


L   
LAB   I2  I I mz   I2  I I my 
 yz yy zz yz yy zz 
Contraintes normales de flexion dans
les poutres
FLEXION SIMPLE (cisaillement-flexion)
Si, pour une poutre droite a section constante, le torseur de section se réduit à TY,
ou TZ et MY, ou MZ, (ou les deux) quel que soit la section droite, la poutre est
soumise a de la flexion simple.

Contraintes en un point P appartenant à une section droite

 TZ Iyz  Ty Iyy  Ty Iyz  Tz Izz  T I  Ty Iyy  Ty Iyz  Tz Izz


 dA   Z yz
  Ldl 
AB
  I I I
ABC 
2
yz yy zz
y  z
 Iyz  Iyy Izz 
2 2
 Iyz  Iyy Izz  ydA 
ABC
2
 Iyz  Iyy Izz  zdA
ABC

Si le système d’axe yz est principal d’inertie (le produit d’inertie étant nul)

1  TY TZ 
L   mZ  mY 
LAB  IZ IY 
Contraintes normales de flexion dans
les poutres
FLEXION SIMPLE (cisaillement-flexion)
Contraintes tangentielles pour des sections épaisses rectangulaires

1 TY
L  mZ LAB  b
LAB IZ

bh3
IZ 
12

bh  h 
mZ  Yg xAABC    y   y 
2 2  2 

  3TY
 
3TY 

y2
1 2


 max 
2A 

h
4


2A
Contraintes normales de flexion dans
les poutres
FLEXION SIMPLE (cisaillement-flexion)
Contraintes tangentielles pour des sections épaisses circulaires

1 TY
L  mZ
LAB IZ

L AB  2 R 2  y 2

R4
IZ 
4
R
2 2
 
3
mZ   YdA   y 2 R  y dy 
2 2
R  y2 2

ABC y
3

4TY  y2  4TY
  1 2   max 
3A  R  3A
Flexion
Profilés normaux UNP
Flexion
Profilés normaux INP
Flexion
Profilés à larges ailes HEA
Flexion
Cornières à ailes égales LNP

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