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Définition
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Constitution du moteur brushless
1. Flasque
2. Carcasse
3. Tôles statoriques
4. Bobinage
5. Aimant Permanent (rotor)
6. Arbre
7. Disques d’équilibrage
8. Capteur à effet hall
9. Aimants de commande
10. Roulements préchargés
11. Précontrainte
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- Les capteurs à effet hall :
Ils permettent à l’électronique d’assurer la commutation des phases du moteur. Le
recopiage de la position du rotor peut se faire soit par l’intermédiaire de 3 capteurs
magnétiques placés dans le moteur, soit grâce à un résolveur embarqué sur le moteur.
La 1ère solution est une solution économique et convenable pour une régulation simple.
La seconde permet de parvenir à une régulation exacte, particulièrement pour le
positionnement.
- Une carte électronique :
Elle est utilisée pour piloter le moteur brushless. C’est elle qui définit la direction et la
force du champ en fonction de l’information donnée par le capteur effet hall.
Configuration du bobinage
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Les familles de Brushless
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La commutation électrique
Commutation en bloc
3 capteurs à effet hall fixés au rotor montrent la position de l’aimant par rapport au
bobinage. Ils donnent 6 options de coupure différentes par séquence de commutation.
Les 3 phases sont traversées par le courant durant 6 phases distinctes en fonction des
informations fournies par les capteurs.
La commutation par bloc présente de nombreux avantages comme un démarrage
maitrisé avec un fort couple, une électronique simple et peu coûteuse ainsi qu’un fort
couple d’accélération.
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La commutation sans capteur
Commutation sinusoïdale
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La commutation sinusoïdale ou vectorielle de flux
La commutation sinusoïdale est permise avec un codeur à résolution suffisante : 500
pts/tour/paire de pôles. Elle augmente la constante couple et entraine ainsi des
mouvements de régulation plus doux.
Notions techniques
Le moteur courant continu et le moteur brushless utilisés comme
transformateur d’énergie
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La courbe de vitesse du moteur courant continu et du brushless
Plus la quantité de courant dans le moteur est élevée, plus le moteur produit de couples.
Les deux valeurs caractéristiques de cette courbe sont le courant à vide (I0) qui
correspond au couple de frottement MR interne et le courant de démarrage (Ip).
Le couple de frottement MR interne est généré par les paliers et le système de
commutation.
Concernant les moteurs brushless, les pertes fer dans les tôles statoriques dépendent de
la vitesse. Elles remplacent les pertes par frottement.
Au démarrage, le moteur développe le couple maximum largement supérieur au couple
normal en service permanent.
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La courbe de rendement du moteur courant continu et du brushless
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La plage de fonctionnement permanent
La plage de fonctionnement est caractérisée par le couple permanent maximal et la
vitesse limite.
Les points placés dans cette zone n’engendrent pas de difficultés thermiques ou d’usure
trop forte du système de commutation.
Le fonctionnement intermittent
Le moteur courant continu ou brushless doit être utilisé de façon permanente avec le
courant permanent maximal. Cette condition est liée à des contraintes thermiques.
Il est toutefois possible d’utiliser des courants plus élevés durant quelques instants si la
température reste en dessous de la valeur critique. Le bobinage n’est alors pas
endommagé.
La durée possible de surcharge peut être calculée de façon précise grâce au courant du
moteur et à la température de démarrage du rotor.
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Lorsque le bobinage est échauffé, une chaleur est produite par la perte par effet Joule.
Elle doit pouvoir se disperser et la température du rotor ne doit pas dépasser la
température maximale admissible. Est alors défini le courant permanent max. Icont,
pour lequel, dans les conditions standards*, on accède à la température maximale du
bobinage.
*Conditions standards : température ambiante à 25°C, pas de perte de chaleur au
niveau des flasques et mouvement libre de l’air.
Le courant nominal est défini pour correspondre à ce courant permanent maximal
acceptable. Il dépend considérablement du bobinage car plus le fil est fin, moins le
courant maximum est supporté.
Concernant les moteurs à balais graphite, les pertes dues au frottement croissent
proportionnellement à la vitesse. Concernant les moteurs brushless, une chaleur
s’ajoute due aux pertes par courants de Foucault ; ceux-ci augmentent avec la vitesse.
Inversement, le courant permanent maximal supportable baisse avec la vitesse.
Dans une série de bobinages d’une catégorie de moteur, le couple nominal lié au
courant nominal est quasi constant. Il symbolise une taille caractéristique de cette
catégorie de moteur.
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Le comportement thermique du moteur courant continu et du brushless
La chaleur dans le bobinage du moteur est provoquée par les pertes par effet Joule.
Elle doit être dispersée par la surface du bobinage et ensuite la surface du moteur.
L’augmentation de la température du bobinage (TW) par rapport à la température
ambiante (TU) est symbolisée par les pertes effet Joule (PJ) et les résistances
thermiques Rth1 et Rth2.
Le transfert de chaleur entre le bobinage et le stator est exposé avec la résistance
thermique Rth1. Rth2, elle, exprime le transfert de chaleur entre le boitier et
l’environnement.
Le fait de monter le moteur sur un châssis permet de réduire considérablement la
résistance thermique Rth2 car il absorbe la chaleur.
Des séries d’essai en laboratoire ont permis d’obtenir les valeurs caractéristiques du
moteur comme celles des résistances thermiques et du courant permanent max. Durant
ces tests, le moteur était assemblé sur une plaque plastique verticale.
Pour une application précise, la résistance Rth2 doit être définie dans des conditions
réelles.
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La principale conséquence de cette croissance de température du moteur est que la
raideur de la pente de la courbe de vitesse devient plus importante et que la valeur du
couple de démarrage réduit.
La répartition de la chaleur s’effectue différemment entre le bobinage et le stator. En
effet, leurs masses sont inégales.
C’est le bobinage qui s’échauffe d’abord dès que le courant est enclenché avec une
constante de temps allant de quelques secondes à une demi-minute.
Le stator, lui, réagit de manière plus lente avec une constante de temps de 1 à 30
minutes en fonction de la taille du moteur.
L’équilibre thermique s’installe enfin et l’écart de température entre le bobinage et la
température ambiante est en service permanent en fonction du courant I.
Il est possible que le fonctionnement du moteur soit cyclique en fonction de la valeur
effective du courant IRMS.
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Le démarrage à courant constant signifie que le courant est limité. Par conséquent, le
moteur ne peut fournir qu’un couple limité lui aussi.
Dans la mesure où le couple reste constant, la vitesse croit régulièrement (cf.
diagramme vitesse/couple). L’accélération est donc constante.
Cette configuration est généralement rencontrée dans les applications avec servo-
amplificateur, car le courant de point de l’amplificateur limite le couple d’accélération.
Le démarrage à tension constante signifie que le courant n’est pas limité. La vitesse
augmente à partir du couple de démarrage et suit la courbe caractéristique du moteur.
Au démarrage, l’accélération est la plus forte et le couple le plus élevé. Cette
accélération réduit de manière exponentielle lorsque le moteur prend de la vitesse
(constante de temps mécanique tm) Après ce temps tm, 63% de la vitesse à vide du
rotor sont atteints ; les 100% étant atteints après presque 3 fois la constante de temps
mécanique.
Lors d’un changement de tension brutal (de 0 à U par exemple), le courant ne s’installe
pas immédiatement à la valeur U/R. En effet, le self des bobinages freinent l’installation
du courant. Le temps nécessaire à l’installation des 63% de la valeur finale du courant
est appelé constante de temps Électrique te.
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te = L / R
L self propre du moteur en H
R résistance propre du moteur en
Lors d’un changement brutal (de 0 à u par exemple), la vitesse n’atteint pas tout de
suite sa valeur nominale. En effet, l’accélération est freinée par l’inertie du moteur et sa
charge engendrant un délai avant d’atteindre un régime d’équilibre. Le temps nécessaire
pour atteindre les 63% de la vitesse finale est appelée constante de Temps
mécanique tm.
tm = J / km2
J inertie moteur exprimée en Kg.m2
km constante moteur
tm exprimée en s
Lexique
Constante de couple (mNm/A)
C'est le facteur de proportionnalité entre le couple fourni et le courant consommé. Le
produit de cette constante par le courant consommé donne donc le couple demandé au
moteur. C'est une des constantes les plus caractéristiques du moteur.
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Constante de vitesse (tr/mn/V)
C'est le facteur de proportionnalité entre la tension appliquée au moteur et la vitesse à
vide (en négligeant la chute de vitesse liée aux frottements). La multiplication de cette
constante par la tension d'alimentation donne donc la vitesse à vide du moteur. C'est
également une des constantes les plus caractéristiques du moteur. La valeur inverse de
la constante de vitesse est la constante de tension, aussi appelée constante force
contre-électromotrice.
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aux pertes par courant de Foucault lors d'une utilisation à vitesse élevée (au-dessus de
10.000 tr/mn) nécessite de travailler à un courant inférieur au courant maximum
permanent afin de conserver le pouvoir de dissipation thermique du moteur.
Durée de vie
Pour les moteurs brushless, la commutation est obtenue électroniquement. Les
éléments mécaniques que l'on utilise sur un moteur courant continu tels que collecteur
et balais sont alors remplacés par des composants électroniques. Compte tenu de
l'espérance de vie de ces composants industriels, la durée de vie du moteur est
principalement limitée par la durée de vie des roulements, elle-même liée à la vitesse de
rotation et aux charges axiales et radiales. Le moteur peut ainsi fonctionner plusieurs
dizaines de milliers d'heures.
Inductivité (mH)
C'est l'inductance aux bornes du moteur, mesurée à l'arrêt (à 1 kHz, sinus).
Tableaux de conversions
Pour convertir un nombre de l’unité « A », vers l’unité « B » , le multiplier par le
coefficient de conversion trouvé dans la table.
Longueur [m]
A/B m cm mm in ft
m 1 10² 10³ 39.370 3.281
cm 10-² 1 10 0.394 3.281x10-²
mm 10-³ 0.1 1 3.937x10-² 3.281x10-³
in 2.54x10-² 2.54 25.4 1 8.333x10-²
ft 3.048x10-1 30.48 304.8 12 1
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Masse[kg]
A/B kg g oz lb
kg 1 10³ 35.273 2.205
g 10-³ 1 0.035 2.205x10-³
oz 2.835x10-² 28.35 1 6.250x10-²
lb 0.454 453.60 16 1
Force [N]
N kg f oz f lb f
N 1 0.102 3.596 0.225
kg f 9.81 1 35.273 2.205
oz f 0.278 0.028 1 0.063
lb f 4.450 0.454 16 1
Couple [Nm]
Inertie [kg.m2]
Température [K]
A/B K °C °F
K 1 K - 273.15 1.8 K + 305.15
°C °C + 273.15 1 1.8 °C +32
°F (°F -305.15)/1.8 (°F -32)/1.8 1
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Nos moteurs
Maxon EC-RANGE
• Puissance optimisée avec des vitesses élevées
jusqu’à 100 000 tr/mn
• Design robuste
• Différents type : court, long
⦰ 6 – 60 mm
Bulher 1.25.037
⦰ 40mm - L100mm
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