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Ecole Centrale Supérieure Privée des Sciences

Paramédicales et de la santé
Année Universitaire : 2019-2020
____________________________________________________

PROJET DE FIN D’ETUDES


Pour l’obtention du Diplôme National
Licence Appliquée en Nutrition Humaine

Réalisé par

Salsabil Chamem
Alia Zékri ……………………………..

TITRE

Les troubles du sommeil et leurs relations avec


l’alimentation

MOTS CLES : Troubles du sommeil- Alimentation-


Comportement alimentaire- Etudiants
Président du jury : Mme Leila Alouane

Encadrant Universitaire : Mr.Sami Harakati


Encadrant Professionnel : Mme Dorra Béji
Remerciements

Nous tenons à exprimer toute notre reconnaissance à nos encadrants Dr Sami Haraketi et
Mme Dorra Beji. Nous les remercions de nous avoir encadré, orienté, aidé et conseillé.
Nous adressons nos sincères remerciements à tous les professeurs, intervenants et toutes les
personnes qui par leurs paroles, leurs écrits, leurs conseils et leurs critiques ont guidé nos
réflexions et ont accepté à nous rencontrer et répondre à nos questions durant nos recherches.
Nous remercions nos très chers parents qui ont toujours été là pour nous, « Vous avez tout
sacrifié pour vos enfants n’épargnant ni santé ni efforts. Vous nous avez donné un magnifique
modèle de labeur et de persévérance. Nous sommes redevables d’une éducation dont nous
sommes fiers ».
Nous remercions également nos frères et sœurs pour leur encouragement et pour leur soutien
inconditionnel.
Enfin, nous tenons à remercier tous nos ami(e)s que nous aimons tant, pour leur amitié, et leur
encouragement.
À tous ces intervenants, nous présentons nos remerciements, notre respect et notre gratitude.
Table des matières

La liste des abréviations

La liste des tableaux

La liste des figures

Introduction .............................................................................................................................1

Matériels et Méthodes .............................................................................................................4

I. Les objectifs
II. Les hypothèses
III. Type d’étude
IV. La population cible
V. Recueil des données
1. L’index de qualité de sommeil de Pittsburgh
2. Le questionnaire
3. L’analyse des résultats

VI. La partie nutritionnelle

Méthode de calcul

VII. La partie descriptive

Résultats ………………………………………………………………………………………..

I. La partie descriptive
1. Informations personnelles
1.1 Niveau d’étude
1.2 Genre
1.3 Age
1.4 Origine
1.5 Statut matrimoniale
1.6 La résidence actuelle
1.7 Emploi
1.8 Caractéristiques de la résidence
1.9 Disponibilité du moyen de transport
1.10 Evénements marquants au cours de la vie
2. Les antécédents
2.1 Antécédents médicaux familiaux
1.2 Antécédents médicaux personnels
1.3 Prise actuelle d’un traitement
1.4 Antécédents d’hospitalisation
1.5 Antécédents psychiatriques familiaux
1.6 Antécédents psychiatriques personnels
1.7 Conduites addictives
3. Histoire pondérale
3.1 Poids
3.2 Taille
3.3 IMC
3.4 Satisfaction par rapport au poids
3.5 Adaptation d’un régime
3.6 Perte du poids
3.7 Gain du poids
3.8 Activité physique
4. Habitudes alimentaires
4.1 Prise alimentaire
4.2 Grignotage
4.3 Saut de repas
4.4 Avis des étudiants sur leurs alimentation
4.5 Lieu et composition des repas
4.6 La fréquence de consommation dans des restaurations rapides
4.7 Consommation des excitants
4.8 Prise hydrique
5. Sommeil et alimentation
5.1 La notion du sommeil réparateur
5.2 Les utilisations des étudiants avant de dormir
5.3 L’intervalle entre la dernière prise alimentaire et le sommeil
5.4 Notion de somnolence après la prise alimentaire
5.5 Les aliments consommés avant de dormir
5.6 Effet du trouble de sommeil sur l’alimentation
5.7 Effet d’un bon sommeil sur la qualité de l’alimentation
6. Le score de PSQI de la qualité du sommeil
II. La partie analytique
III. L’enquête alimentaire

Discussion ……………………………………………………………………………

Les limites…………………………………………………………………………….

Conclusion…………………………………………………………………………….
Les recommandations ……………………………………………………………….

Bibliographie………………………………………………………………………….

Annexes ……………………………………………………………………………….
Liste des figures

Figure N°1 : Répartition des étudiants selon l’âge


Figure N°2 : Répartition des étudiants selon le genre
Figure N°3 : Répartition des étudiants selon le niveau d’étude
Figure N°4 : Répartition des étudiants selon l’origine
Figure N°5 : Répartition des étudiants selon le statut matrimonial
Figure N°6 : Répartition des étudiants selon les caractéristiques de la résidence
Figure N°7 : Répartition des étudiants selon la disponibilité du moyen de transport
Figure N°8 : La prise actuelle d’un traitement
Figure N°9 : Répartition des étudiants selon les antécédents d’hospitalisation
Figure N°10 : La nature des antécédents psychiatriques familiaux
Figure N°11 : La nature des antécédents psychiatriques personnels
Figure N°12 : Répartition des hommes selon le poids
Figure N°13 : Répartition des femmes selon le poids
Figure N°14 : Répartition des hommes selon la taille
Figure N°15 : Répartition des femmes selon la taille
Figure N°16 : Répartition des hommes selon le l’IMC
Figure N°17 : Répartition des femmes selon l’IMC
Figure N°18 : Indice de satisfaction par rapport au poids
Figure N°19 : Répartition de la prise alimentaire
Figure N°20 : La fréquence du grignotage
Figure N°21 : Les repas sautés par les étudiants
Figure N°22 : La qualité de l’alimentation
Figure N°23 : La consommation des excitants
Figure N°24 : La prise hydrique
Figure N°25 : Les utilisations des étudiants avant de dormir
Figure N°26 : L’intervalle entre dernière prise alimentaire et heure du sommeil
Figure N°27 : L’effet d’une bonne qualité de sommeil sur l’alimentation
Figure N°28 : Répartition des étudiants selon le score de PSQI
Liste des tableaux

Tableau N°1 : Répartition des étudiants selon la résidence actuelle


Tableau N°2 : Répartition des étudiants selon l’emploi
Tableau N°3 : La nature des antécédents familiaux
Tableau N°4 : Répartition des étudiants selon les antécédents médicaux personnels
Tableau N°5 : Répartition des étudiants selon les conduites addictives
Tableau N°6 : La moyenne, le minimum et le maximum du poids des deux genres
Tableau N°7 : La moyenne, le minimum et le maximum de la taille des deux genres
Tableau N°8 : La moyenne, le minimum et le maximum de l’IMC des deux genres
Tableau N°9 : Répartition des étudiants selon la pratique d’une activité physique
Tableau N°10 : Répartition des étudiants selon le type de l’activité physique
Tableau N°11 : Répartition des étudiants selon la fréquence de l’activité physique
Tableau N°12 : La nature du grignotage
Tableau N°13 : Lieu du repas
Tableau N°14 : Composition du repas de midi
Tableau N°15 : Fréquence de consommation dans des restaurations rapides
Tableau N°16 : Fréquence de consommation des excitants
Tableau N°17 : Les aliments consommés avant de dormir
Tableau N°18 : Retentissement des troubles de sommeil sur l’alimentation
Liste des abréviations

% : Pourcentage
AET : Apport énergétique total
ANC : Apport nutritionnel conseillé
IMC : Indice de masse corporelle
OMS : Organisation Mondiale de santé
PI : Poids idéal
Kcal : Kilocalories
Kg : Kilogrammes
NAP : Niveau d’activité physique
G : Grammes
Introduction
D’après une étude menée par l’OMS, l’alimentation est l’un des principaux facteurs de
mauvaise santé, se classant bien avant le tabagisme [1]. Bien que la plupart d’entre nous
connaissent certains des effets secondaires d’une mauvaise alimentation, comme l’indigestion,
l’obésité et les maladies cardiovasculaires.
Ils savent moins que les mauvaises habitudes alimentaires peuvent aussi avoir un effet sur le
sommeil et influencer négativement la durée de l’endormissement, en exacerbant des
problèmes comme l’insomnie et l’apnée du sommeil ...
En effet, les problèmes du sommeil demeurent aujourd’hui un problème persistant dans notre
société, ainsi selon une étude menée par l’institut du sommeil et de vigilance en France près la
moitié de la population peinent à s’endormir ou à se rendormir et déclarent souffrir d’un
trouble du sommeil. Et près d’un quart somnolent pendant la journée [2].
De ce fait, nous savons que le sommeil représente une fonction essentielle de notre
organisme. Il nous permet de rester en bonne santé et d’accomplir nos tâches quotidiennes
sans trop de difficultés.
Selon une étude réalisée par l’équipe du Pr. Grandner de l’université de Pennsylvanie qui
avait pour but d’évaluer, s’il existait une relation entre ce que nous mangeons et comment
nous dormons, a permis de mettre en évidence des différences en termes de comportement
alimentaire et d’apports nutritionnels entre les personnes rapportant une durée de sommeil
considérée comme normale (7-8 h / nuit) et les 3 autres groupes de dormeurs [3].
Nous connaissons désormais l’importance de l’alimentation ainsi que celle du sommeil sur la
santé. Mais nous ne savons pas toujours à quel point les deux sont liés. Ainsi, la question des
liens entre l’alimentation et le sommeil est sans cesse en mouvement et en progrès.
Comprendre l’articulation exacte de ces deux grandes fonctions, ses dysfonctionnements et
ses remèdes est bien entendu un immense défi notamment chez les jeunes adultes chez
lesquels des erreurs d’alimentation peuvent leurs provoquer des troubles du sommeil, et ce
n’est pas pour rien si un vieil adage dit : « Petit-déjeuner comme un roi, déjeuner comme un
prince et dîner comme un pauvre ».

C’est pour cela que nous avons décidé de travailler ce sujet et de chercher à quel point il y a
une association entre le sommeil et l’alimentation surtout chez les jeunes adultes au milieu
universitaire, savoir si ce que nous mettons dans notre assiette a un impact direct sur la qualité
du sommeil. Ainsi certains aliments nous stimulent et nous tiennent en éveil, d’autres
facilitent notre digestion ou nous aident à mieux dormir et participent à notre bien-être. Mais
comment cela fonctionne-t-il exactement ?
Aussi nous essayons de révéler quels aliments sont conseillés pour bien dormir, lesquels sont
à proscrire, et comment éviter les insomnies ou les troubles du sommeil qui pourraient être
provoqués par notre alimentation et nous donner les conditions optimum pour mieux dormir.
Matériels
et
méthodes
I. Les objectifs :
L'objectif de l'étude était :
- D’explorer l'association entre les habitudes alimentaires des étudiants et les troubles
du sommeil.
- Chercher les facteurs qui influencent sur le sommeil.
II. Les hypothèses :
- Il existe une relation entre les troubles du sommeil et l’alimentation.
- Il n’existe pas une relation entre les troubles du sommeil et l’alimentation.
III. Type de l’étude :
Il s’agit d’une étude prospective descriptive portant sur un échantillon de 80 étudiants
s’étalant sur une période d’un mois.
IV. La population cible :
Critères d’inclusion : Les étudiants de l’Université Centrale âgés entre 18 ans et 30 ans.
Critères d’exclusion : Tout étudiant souffrant d'allergies alimentaires ou de maladies
chroniques ou sous toute forme de traitement médical psychiatrique prolongé.
Le terrain de l’étude : L’Université Centrale.
La période de l’étude : 1 mois.
V. Les outils utilisés :
1. L’index de qualité du sommeil de Pittsburg, qui contient 10 questions avec sous-questions,
visant à identifier les sujets atteints de troubles du sommeil pour avoir un échantillon adéquat
au thème visé.
2. Un questionnaire portant sur 40 questions et incluant 6 parties, d’abord les informations
personnelles, les antécédents, l’histoire pondérale, les habitudes alimentaires et finalement le
sommeil et l’alimentation.
Un rappel de 24h qui va nous permettre de recueillir tous les aliments et les boissons
consommés dans les dernières 24 heures.
3. L’analyse des résultats :
Pour l’analyse de nos résultats, nous l’avons réalisé à l’aide des deux programmes :
- SPSS 21 : c’est un logiciel qui nous permet d’obtenir nos résultats statistiques en
utilisant les statistiques descriptives et les Tests de Khi-deux afin d’établir des
corrélations.
- Ciqual : c’est une base de données qui nous a servi à analyse notre enquête
alimentaire.

VI. La partie nutritionnelle :


Méthode de calcul :

D’après l’article de l’OMS en 1998, il est recommandé d’utiliser le tableau suivant pour la
classification du poids chez un adulte selon son IMC :
Classification IMC (kg/m²)
Insuffisance pondérale < 18,5
Corpulence normale 18,5 – 24,9
Surpoids (Pré-obésité) ≥ 25 – 29,9

Obésité ≥ 30
- Obésité de classe I - 30,00 – 34,99
- Pré-obésité - 35,00 – 39,99
- Obésité de classe III - ≥ 40,00

Nous avons utilisé la formule de Lorenz = (taille (cm) – [taille (cm) – 150] / a avec a = 2,5
pour les femmes et 4 pour les hommes afin de calculer le poids idéal.
-IMC = poids(kg)/ taille (m²)

-Pi (Lorentz) = taille-100-((taille-150) /2,5) => Femme

taille-100-((taille-150) /4) => Homme

-Niveau d’activité physique :

Niveau d’activité physique


Sexe Activité Activité Activité
Légère modérée intense
Homme 35 40 50
Femme 30 35 40

- AET = Pi*NAP

-L’apport théorique en glucides représentent 58% de l’AET => glucides=


(AET*(58/100)) /4

-L’apport théorique en lipides représentent 30% de l’AET => lipides=


(AET*(30/100)) /9
-L’apport théorique en protéines représentent 12% de l’AET => protéines=
(AET*(12/100)) /4

-La différence en % : ((apport spontané – apport théorique) / apport théorique) *100)

VII. La partie descriptive :

Pour les apports spontanés et théoriques en énergie, macronutriments, nous avons calculé :

La moyenne, l’écart-type, le minimum, le maximum et le test T.


Résultats
I. La partie descriptive :
1.Informations personnelles :
1.1. Âge :
La tranche d’âge majoritaire est de 18 à 22 ans (77,5%, (n = 62)). Avec des extrêmes de 19 et
30 ans et une moyenne d’âge est de 20,7±1,91.

90.00%
80.00%
70.00%
60.00%
50.00%
40.00% 77.50%
30.00%
20.00%
17.50%
10.00% 5.00%
0.00%
18 - 22 ans 22 - 26 ans 26 - 30 ans

Figure N°1 : Répartition des étudiants selon l’âge

1.2. Genre :
Notre échantillon est composé de 80 étudiants en majorité de sexe féminin (51,25 %, (n =
41)).
La sex-ratio est de 1 fille par garçon.
48.75%
51.25%

Femmes Hommes

Figure N°2 : Répartition des étudiants selon le genre

1.3. Niveau d’étude :


Nous avons trouvé que la moitié des étudiants (50%, (n = 40)) sont en 3ème année, (33,75%, (n
= 27)) des étudiants sont en 2ème année et (16,25%, (n = 13)) des étudiants sont en 1ère année.

16.25%

50%

33.75%

1ère année 2ème année 3ème année

Figure N°3 : Répartition des étudiants selon le niveau d’étude


1.4. Origine :

La majorité des étudiants (77,5%, (n = 62)) ont affirmé qu’ils sont d’un milieu urbain et le
reste (22,5%, (n =18)) d’un milieu rural.

22.50%

77.50%

Milieu urbain Milieu rural

Figure N°4 : Répartition des étudiants selon l’origine

1.5. Statut matrimonial :

La majorité des étudiants (97,5%, (n = 78)) sont célibataires.


2.50%

97.50%

Célibataires Marié(e)s

Figure N°5 : Répartition des étudiants selon le statut matrimonial

1.6. La résidence actuelle :


Nous avons constaté que la plupart des étudiants vivent chez leur parents (68,75%, (n = 55)).

Résidence actuelle Effectif Pourcentage


Chez leurs parents 55 68,75%
En collocation 13 16,25%
Seul(e)s 12 15%
Totalité 80 100%

Tableau N°1 : Répartition des étudiants selon la résidence actuelle

1.7. Emploi :
Nous avons trouvé que (95%, (n = 76)) des étudiants interrogés n’ont pas d’emploi
parallèlement avec leurs études.
Et (5%, (n = 4)) ont affirmé qu’ils travaillent parallèlement avec leurs études, ces derniers se
composent d’un commercial en ligne, un photographe, un transporteur et un vendeur.
Emploi Effectif Pourcentage
Commercial en ligne 1 1,25%
Photographe 1 1,25%
Transporteur 1 1,25%
Vendeur 1 1,25%
Totalité 4 5%

Tableau N°2 : Répartition des étudiants selon l’emploi


1.8. Caractéristiques de la résidence :

Nous avons trouvé que (71,25%, (n = 57)) des étudiants décrivent qu’ils vivent dans un lieu
calme.

28.75%

71.25%

Calme Dynamique

Figure N°6 : Répartition des étudiants selon les caractéristiques de la résidence

1.9. Disponibilité du moyen du transport :


Nous avons trouvé que (35%, (n = 28)) des étudiants prennent moins de 30 minutes pour
arriver à l’université. (31,25%, (n= 25)) prennent 30 minutes et (33,75%, (n = 27)) leur faut
plus que 30 minutes.
100.00%
90.00%
80.00%
70.00%
60.00%
50.00%
40.00%
30.00%
33,75% 31,25%
20.00% 35.00%
10.00%
0.00%
Moins de 30 minutes Plus que 30 minutes 30 minutes

Figure N°7 : Répartition des étudiants selon la disponibilité du moyen du transport

1.10. Evènements marquants au cours de la vie :


Plus le tiers des étudiants (60%, (n = 48)) ont attesté qu’ils n’ont pas subi un évènement
choquant dans leur vie contrairement au (40%, (n = 32)) qui restent.

2.Antécédents :
2.1. Antécédents familiaux :
Plus le tiers des étudiants (51,2%, (n = 41)) affirment qu’ils ont des antécédents familiaux.
Maladies Effectif Pourcentage
Pas d’antécédents 39 48,75%
Diabète 18 22,5%
Hypertension 11 13,75%
Cancer 2 2,5%
Autres 10 12,5%
Totalité 80 100%

Tableau N°3 : La nature des antécédents familiaux

2.2. Antécédents médicaux personnels :


La majorité des étudiants (81,25%, (n = 65)) ont affirmé qu’ils ne souffrent pas d’une certaine
maladie, alors que les autres (18,75%, (n = 15)) si.

Maladies Effectif Pourcentage


Pas d’antécédents 65 81,25%
Anémie ferriprive 6 7,5%
Allergie 3 3,75%
Asthme 2 2,5%
Autres 4 5%
Totalité 80 100%

Tableau N°4 : Répartition des étudiants selon les antécédents médicaux personnels

2.3. Prise actuelle d’un traitement :


Nous avons trouvé que (12,5%, (n = 10)) des étudiants répliquent qu’ils prennent un
traitement médical.

1.25%

5%
2.50%

3.75%

Mdt antihistaminique Mdt antianémique Antibiotique Inhalateur

Figure N°8 : La prise actuelle d’un traitement

2.4. Antécédents d’hospitalisation :


La plupart des étudiants (73,75%, (n = 59)) n’ont jamais été hospitalisé contrairement aux
(26,25%, (n = 21)) qui restent.
26,25%

73,75%

Oui Non

Figure N°9 : La répartition des étudiants selon les antécédents d’hospitalisation

2.5. Antécédents psychiatriques familiaux :


Parmi les étudiants interrogés nous avons trouvé que (91,25%, (n = 73)) ont déclaré qu’ils
n’ont pas des antécédents psychiatriques familiaux et (8,75%, (n = 7)) ont affirmé le contraire.

Pas de réponse
6.25%

Non Oui
92% 8,75%

0%
Troubles
bipolaires
Retard mental 1.25%
1.25%

Figure N°10 : La nature des antécédents psychiatriques familiaux


2.6. Antécédents psychiatriques personnels :
Nous avons constaté que (86,25%, (n = 69)) des étudiants n’ont pas eu des troubles
psychiatriques alors que (13,75%, (n = 11)) ont eu des troubles psychiatriques.

Dépression
Non Oui 6,25%
86,25% 8,75%
Anxiété
7.50%

Tableau N°11 : La nature des antécédents psychiatriques personnels

2.7. Conduites addictives :


Le comportement tabagique des étudiants a présenté une majorité avec (15%, (n = 12)).

Conduites addictives Effectif Pourcentage


Pas de conduites 56 70%
Tabac 12 15%
Alcool 6 7,5%
Cannabis 4 5%
Narguilé 2 2,5%
Totalité 80 100%

Tableau N°5 : La répartition des étudiants selon les conduites addictives

3.Histoire pondérale :
3.1. Poids :
Nous avons constaté qu’il y a une différence entre le poids des deux groupes masculins et
féminins.
Moyenne Minimum Maximum
Hommes 73,12 kg 60 kg 107 kg
Femmes 63,85 kg 52 kg 114 kg

Tableau N°6 : La moyenne, le minimum et le maximum du poids des deux genres

100.00%
90.00%
80.00%
70.00%
60.00%
50.00%
40.00%
30.00%
20.00%
10.00% 21.25% 22.50%

0.00% 5%
60 à 70 kg 70 à 80 kg > 80 kg

Figure N°12 : La répartition des hommes selon le poids

100.00%

90.00%

80.00%

70.00%

60.00%

50.00%

40.00%

30.00%

20.00%

10.00% 22.50% 21.25%

0.00% 3.75% 3.75%


50 à 60 kg 60 à 70 kg 70 à 80 kg > 80 kg

Figure N°13 : La répartition des femmes selon le poids


3.2. Taille :
Nous avons remarqué qu’il y a une différence entre la taille des deux groupes masculins et
féminins.
Moyenne Minimum Maximum
Hommes 176 cm 165 cm 193 cm
Femmes 166 cm 156 cm 179 cm

Tableau N°7 : La moyenne, le minimum et le maximum de la taille des deux genres

100.00%

90.00%

80.00%

70.00%

60.00%

50.00%

40.00%

30.00%

20.00%
28.75%
10.00% 20%
0.00% 3.75%
165 à 175 cm 175 à 185 cm > 185 cm

Figure N°14 : La répartition des hommes selon la taille


100.00%

90.00%

80.00%

70.00%

60.00%

50.00%

40.00%

30.00%

20.00%

10.00% 23.75% 23.75%

0.00% 3.75%
155 à 165 cm 165 à 175 cm > 175 cm

Figure N°15 : La répartition des femmes selon la taille

3.3. L’indice de masse corporelle :


Nous avons trouvé qu’il n’y a pas beaucoup de différence entre l’IMC des deux groupes
masculins et féminins.
Moyenne Minimum Maximum
Hommes 23,50 kg/m² 19,03 kg/m² 31,14 kg/m²
Femmes 23,02 kg/m² 16,85 kg/m² 40,90 kg/m²

Tableau N°8 : La moyenne, le minimum et le maximum de l’IMC des deux genres


100.00%

90.00%

80.00%

70.00%

60.00%

50.00%

40.00%

30.00%

20.00% 36.25%
10.00%
10%
0.00% 2.50%
18,5 à 24,9 kg/m² (normal) 25 à 29,9 kg/m² (surpoids) 30 à 34,9 kg/m² (obésité)

Figure N°16 : La répartition des hommes selon l’IMC

100%

90%

80%

70%

60%

50%

40%

30%

20% 45%

10%

0% 3.75% 2.50%
18,5 à 24,9 kg/m² (normal) 25 à 29,9 kg/m² (surpoids) 30 à 34,9 kg/m² (obésité)
Figure N°17 : La répartition des femmes selon l’IMC

3.4. Satisfaction par rapport au poids :


Nous avons trouvé que la plupart des étudiants (38,75%, (n =31)) sont assez satisfaits de leurs
poids.
13,25%
25%

22.50%

38,75%

Très satisfait(e) Assez satisfait(e)


Plutôt insatisfait(e) Très insatisfait(e)

Figure N°18 : Indice de satisfaction par rapport au poids

3.5. Adaptation d’un régime :


La plupart des étudiants (70%, (n = 56)) n’ont pas fait un régime auparavant.
Alors que (30%, (n = 24)) l’ont déjà réalisé.

3.6. Perte du poids :

Nous avons constaté que (31,25%, (n = 25)) des étudiants ont déclaré subir une perte de poids
dernièrement contrairement aux restes qui sont (68,75%, (n = 55)).

3.7. Gain du poids :


Nous avons perçu que (36,3%, (n =29)) des étudiants ont déclaré subir un gain du poids
dernièrement.

3.8. Activité physique :


La majorité des étudiants ont affirmé qu’ils ont une activité physique irrégulière.

Activité physique Effectif Pourcentage


Régulière 27 34%
Irrégulière 53 66%
Totalité 80 100%
Tableau N°9 : Répartition des étudiants selon la pratique d’une activité physique

Activité physique Effectif Pourcentage


Activité légère (30) 6 7,5%
Activité modérée (35) 11 13,75%
Activité intense (40) 10 12,75%
Totalité 27 34%

Tableau N°10 : Répartition des étudiants selon le type de l’activité physique

Activité physique Effectif Pourcentage


Journalière 2 2,5%
Hebdomadière 51 63,75%
Mensuelle 1 1,25%
Totalité 27 34%

Tableau N°11 : Répartition des étudiants selon la fréquence de l’activité physique

4.Habitudes alimentaires :
4.1 Prise alimentaire :
Nous avons remarqué que (42,50%, (n = 34)) des étudiants prennent trois repas par jour.
30% 27.50%

42.50%

2 fois 3 fois Plus

Figure N°19 : La répartition de la prise alimentaire

4.2. Notion de grignotage :


Plus d’un quart des étudiants (38,75%, (n=31)) grignotent 2 fois par jour. Nous avons constaté
d’après les résultats que plusieurs étudiants (40%, (n=32) préfèrent le sucré.

1 fois 2 fois
Oui 27.50% 38.75%
Non
85%
15%

0%

Plus que 2 fois


18.75%

Figure N°20 : La fréquence du grignotage


Nature du grignotage Effectifs Pourcentage
Salé 26 32,50%
Sucré 32 40%
Boissons 10 12,50%
Totalité 68 85%

Tableau N°12 : La nature du grignotage


4.3. Notion de saut des repas :
La plupart des étudiants (73,75%, (n = 59) ont affirmé qu’ils sautent leurs repas,
essentiellement le petit déjeuner (41,25%, (n=33).

Petit
déjeuner
Non Oui 41.25%
26.25% 73.75% Déjeuner
16.25%
Dîner
16.25%

Figure N°21 : Les repas sautés par les étudiants

4.4. Avis des étudiants sur leurs alimentation :


Plus de la moitié des étudiants (52,50%, (n=42) concernés par l’étude qualifient leur
alimentation comme étant moyenne.
5% 6.25%

36.25%

52.50%

Equilibrée Moyenne Mauvaise Insuffisante

Figure N°22 : La qualité de l’alimentation

4.5. Lieu et composition des repas des étudiants :


Les étudiants du groupe d’étude (45%, (n=36)) ont affirmé prendre des aliments prêts à
manger à midi, essentiellement composé de sandwichs.

Lieu du repas Effectifs Pourcentage


Chez eux 19 23,75%
Prendre un repas maison à 25 31,25%
emporter
Fast food 36 45%
Totalité 80 100%

Tableau N°13 : Lieu du repas

Composition des repas Effectifs Pourcentage


Légumes 15 18,75%
Pâtes 24 30%
Pain 9 11,25%
Sandwichs 30 37,5%
Fruits 2 2,5%
Totalité 80 100%
Tableau N°14 : Composition du repas de midi
4.6. La fréquence de consommation dans des restaurations rapides :
La plupart des étudiants du groupe d’étude (67,50%, (n=54)) ont tendance à manger d’une
façon hebdomadaire dans des restaurations rapides.

Fréquence Effectifs Pourcentage


Jamais 1 1,25%
Journalière 12 15%
Hebdomadaire 54 67,50%
Mensuel 13 16,25%
Totalité 80 100%

Tableau N°15 : Fréquence de consommation dans des restaurations rapides

4.7. Consommation des excitants :


La plupart des étudiants (75%, (n=60)) ont affirmé avoir consommé des excitants,
essentiellement le café (37,50%, (n=30)), principalement 1 fois par jour (30%, (n=25)).

Café
Oui 37.50% Thé
Non 12.50%
75%
25%
Boisson
gazeuze
25%

Figure N°23 : La consommation des excitants

Fréquence Effectifs Pourcentage


1 fois 25 31,25%
2 fois 22 27,50%
Plus que 2 fois 13 16,25%
Totalité 60 75%
Tableau N°16 : Fréquence de consommation des excitants des étudiants

4.8. Prise hydrique :


La plupart de la population ciblée (45%, (n=36)) consomment une quantité d’eau inférieure à
1,5 L/J.

18.75%

45.00%

36.25%

Inférieur à 1,5L/J 1,5L/J Supérieur à 1,5L/J

Figure N°24 : La prise hydrique

5.Sommeil et alimentation :
5.1. La notion du sommeil réparateur :
Notre étude a montré que (57,50%, (n=46)) des étudiants interrogés semblent ne pas avoir un
sommeil réparateur. Tandis que (42,50%, (n=34)) qualifient leur sommeil de réparateur.
5.2. Les utilisations des étudiants avant de dormir :
La plupart des étudiants de notre étude (68,75%, (n=55)) utilisent le téléphone avant de
dormir.
Utiliset le téléphone 68.75%

Rien faire 17.50%

Regarder la télévision 10%

Lire 3.75%

0.00% 20.00% 40.00% 60.00% 80.00% 100.00%

Figure N°25 : Les utilisations des étudiants avant de dormir

5.3. L’intervalle entre dernière prise alimentaire et heure du sommeil :


Notre étude a montré que (30%, (n = 24)) des étudiants prennent leurs repas avant une heure
de leur sommeil.
100.00%

90.00%

80.00%

70.00%

60.00%

50.00%

40.00%

30.00%

20.00%
30.00% 28.70%
10.00% 21,30%
12.50%
7.50%
0.00%
Moins d'une 1 heure 2 heures 3 heures Plus que 3
heure heures

Figure N°26 : L’intervalle entre dernière prise alimentaire et heure du sommeil

5.4. Notion de somnolence après la prise alimentaire :


Notre étude a montré que (66,25%, (n= 53)) des étudiants affirment avoir une somnolence
post- prandiale, alors que (33,75% (n=27) ne l’ont pas.
5.5. Les aliments consommés avant de dormir :
Le groupe d’étude consomme majoritairement des produits salés (25%, (n=20)) avant de
dormir.

Aliment Effectifs Pourcentage


Lait et dérivés 19 23,75%
Fruits et légumes 15 18,75%
Céréales 6 7,50%
Sucreries 16 20%
Salés 20 25%
Eau 4 5%
Totalité 80 100%

Tableau N°17 : Les aliments consommés avant de dormir


5.6. Effet du trouble de sommeil sur l’alimentation :
(33,75%, (n=27)) des étudiants de notre étude affirment que leur alimentation ne change pas à
la suite d’un trouble du sommeil. Un quart des étudiants (25%, (n=20)) éprouvent le besoin de
consommer plus de quantité alimentaire suite à un trouble du sommeil.

Nature Effectifs Pourcentage


Ne change pas 27 33,75%
Plus gras 10 12,5%
Plus sucré 13 16,25%
Plus de quantité 20 25%
Moins de quantité 5 6,25%
Prise d’alcool 3 3,75%
Rien 2 2,5%
Totalité 80 100%

Tableau N°18 : Retentissement des troubles du sommeil sur l’alimentation

5.7. Effet d’un bon sommeil sur la qualité de l’alimentation :


Plus de la majorité des étudiants (66,25%, (n=53) de notre étude ont affirmé avoir une
alimentation équilibrée lors d’une bonne qualité du sommeil.

16,25%

17,50%

66,25%

Equilibrée Lègére Copieuse

Figure N°27 : L’effet d’une bonne qualité de sommeil sur l’alimentation


5.8. Le Score PSQI de la qualité du sommeil :
La majorité des étudiants (77,4%, (n=62)) ont un score supérieur à 5 ce qui indique la
présence d’un trouble du sommeil. Les autres étudiants (22,6%, n=18) ont un score inférieur
ou égal à 5 ce qui indique la non-présence d’un trouble du sommeil.
Le score PSQI moyen est de 7,46 ± 2,84 avec des extrémités de 2 à 18.

22.60%

77.40%

inférieur ou égal à 5 supérieur à 5

Figure N°28 : Répartition des étudiants selon le score PSQI


II. Partie analytique :
1. La relation entre le score PSQI et les habitudes alimentaires :

1.1. La relation entre le score PSQI et la prise alimentaire :


Nous avons trouvé qu’il y n’a pas une signification entre le score de la qualité du sommeil et
la prise alimentaire avec (p = 0,57), puisque les étudiants ayant un score élevé ont réclamé la
majorité qu’ils prennent 3 repas par jour ce qui présente la normalité.

Coefficient de corrélation Valeur de p


- 0,064 0,57

Tableau N°19 : La relation entre le score PSQI et la prise alimentaire

1.2. La relation entre le score PSQI et le grignotage :


La présence d’un trouble du sommeil semble ne pas avoir un effet sur l’alimentation avec (p =
0,4).

Coefficient de corrélation Valeur de p


- 0,94 0,4

Tableau N°20 : La relation entre le score PSQI et le grignotage

1.3. La relation entre le score PSQI et la fréquence du grignotage :


Il n’y a pas de corrélation entre ces deux variables avec (p = 0,15).
Coefficient de corrélation Valeur de p
0,16 0,15

Tableau N°21 : La relation entre le score PSQI et la fréquence du grignotage

1.4. La relation entre le score PSQI et la nature du grignotage :


Il n’y a pas d’association entre le score PSQI et la nature du grignotage avec p > 0,05.
Score PSQI Coefficient de corrélation Valeur de p
Salé 0,11 0,29
Sucré 0,03 0,72
Boisson 0,03 0,77
Tableau N°22 : La relation entre le score PSQI et la nature du grignotage

1.5. La relation entre le score PSQI et le saut du repas :


D'après ce tableau il existe une différence significative seulement entre le score PSQI et le
saut du déjeuner avec (p = 0,04).
Score PSQI Coefficient de corrélation Valeur de p
Petit déjeuner 0,09 0,38
Déjeuner 0,22 0,04
Dîner 0,19 0,9

Tableau N°23 : La relation entre le score PSQI et le saut du repas

1.6. La relation entre le score PSQI et l’alimentation des étudiants :


Nos résultats ont mis en évidence une corrélation significative entre le score PSQI et
l’alimentation des étudiants avec (p = 0,006).
Coefficient de corrélation Valeur de p
0,3 0,006

Tableau N°24 : La relation entre le score PSQI et l’alimentation des étudiants

1.7. La relation entre le score PSQI et le lieu du repas de midi :


Il n’y a pas de corrélation entre ces deux variables avec (p = 0,29).
Coefficient de corrélation Valeur de p
- 0,11 0,29

Tableau N°25 : La relation entre le score PSQI et le lieu du repas de midi

1.8. La relation entre le score PSQI et la composition du repas de midi :


Une corrélation significative n’a pas été trouvé entre le score PSQI et la composition du
repas de midi.
Score PSQI Coefficient de corrélation Valeur de p
Composé de 0,15 0,18
légumes
Composé de pâtes 0,04 0,71
Composé de pain 0,13 0,24
Composé de 0,04 0,67
sandwich

Tableau N°26 : La relation entre le score PSQI et la composition du repas de midi

9. La relation entre le score PSQI et la fréquence de consommation alimentaire dans des


restaurants rapides :
Le score PSQI et la fréquence de consommation alimentaire dans des restaurants rapides n’ont
pas une corrélation significative avec (p = 0,8).

Coefficient de corrélation Valeur de p


- 0,02 0,8

Tableau N°27 : La relation entre le score PSQI et la fréquence de consommation


alimentaire dans des restaurants rapides
10. La relation entre le score PSQI et la prise des excitants :
Les résultats n’ont pas montré une corrélation significative entre ces deux variables avec (p =
0,11).
Coefficient de corrélation Valeur de p
- 0,17 0,11

Tableau N°28 : La relation entre le score PSQI et la prise des excitants

1.11. La relation entre le score PSQI et la nature des excitants :


Score PSQI Coefficient de corrélation Valeur de p
Café 0,09 0,4
Thé 0,13 0,22
Boisson gazeuse 0,13 0,23

Tableau N°29 : La relation entre le score PSQI et la nature des excitants

1.12. La relation entre le score PSQI et la fréquence de prise des excitants :


Ces deux variables n’ont pas montré une corrélation significative avec (p = 0,18).
Coefficient de corrélation Valeur de p
0,14 0,18

Tableau N°30 : La relation entre le score PSQI et la fréquence de prise des excitants
1.13. La relation entre le score PSQI et la prise hydrique :
Il n’y a pas de corrélation significative entre ces deux variables.

Coefficient de corrélation Valeur de p


- 0,15 0,17

Tableau N°31 : La relation entre le score PSQI et la prise hydrique

2. La relation entre le score PSQI et les informations personnelles :

2.1. La relation entre le score PSQI et le niveau d’étude :


D’après ce tableau il n’y a pas une association entre le score PSQI et le niveau d’étude avec (p
= 0,6).

Coefficient de corrélation Valeur de p


- 0,05 0,6

Tableau N°32 : La relation entre le score PSQI et le niveau d’étude

2.2. La relation entre le score PSQI et le sexe :


D’après les résultats, il n’y a pas de corrélation significative entre le score PSQI et le sexe
avec (p = 0,2).
Coefficient de corrélation Valeur de p
0,14 0,2

Tableau N°33 : La relation entre le score PSQI et le sexe

2.3. La relation entre le score PSQI et l’âge :


Le score PSQI et l’âge ne présentent pas une corrélation significative avec (p = 0,7).
Coefficient de corrélation Valeur de p
- 0,03 0,7

Tableau N°34 : La relation entre le score PSQI et l’âge


2.4. La relation entre le score PSQI et l’origine des étudiants :
Le score PSQI et l’origine des étudiants ne présentent pas une corrélation significative avec (p
= 0,7).
Coefficient de corrélation Valeur de p
0,003 0,97

Tableau N°35 : La relation entre le score PSQI et l’origine des étudiants

2.5. La relation entre le score PSQI et le statut matrimonial :


Il n’y a pas de corrélation significative entre ces deux variables avec (p = 0,6).
Coefficient de corrélation Valeur de p
- 0,059 0,6

Tableau N°36 : La relation entre le score PSQI et le statut matrimonial

2.6. La relation entre le score PSQI et la résidence :


Le score PSQI et la résidence n’ont pas une association significative avec (p = 0,78).
Coefficient de corrélation Valeur de p
- 0,03 0,78

Tableau N°37 : La relation entre le score PSQI et la résidence

2.7. La relation entre le score PSQI et l’emploi :


Une corrélation significative n’a pas été trouvé entre le score PSQI et l’emploi des étudiants
avec (p = 0,57).

Coefficient de corrélation Valeur de p


- 0,064 0,57

Tableau N°38 : La relation entre le score PSQI et l’emploi

2.8. La relation entre le score PSQI et les caractéristiques de la résidence :


Le score PSQI et les caractéristiques de la résidence ont une corrélation significative avec (p =
0,04).
Coefficient de corrélation Valeur de p
0,01 0,04

Tableau N°39 : La relation entre le score PSQI et les caractéristiques de la résidence

2.9. La relation entre le score PSQI et la disposition du moyen du transport :


Ces deux variables n’ont pas une corrélation significative comme le montre le tableau ci-
dessous avec (p = 0,79).
Coefficient de corrélation Valeur de p
- 0,03 0,79

Tableau N°40 : La relation entre le score PSQI et la disposition du moyen du transport

2.10. La relation entre le score PSQI et l’événement choquant vécu :


Il n’y a pas de corrélation significative entre ces deux variables avec (p = 0,14).
Coefficient de corrélation Valeur de p
- 0,16 0,14

Tableau N°41 : La relation entre le score PSQI et l’événement choquant vécu

3. La relation entre le score PSQI et l’histoire pondérale :

3.1. La relation entre le score PSQI et le poids :


Il n’y a pas de corrélation significative entre ces deux variables avec (p = 0,77).

Coefficient de corrélation Valeur de p


0,03 0,77

Tableau N°42 : La relation entre le score PSQI et le poids

3.2. La relation entre le score PSQI et la taille :


Nos résultats ont montré une corrélation significative entre le score PSQI et la taille avec (p =
0,03).
Coefficient de corrélation Valeur de p
- 0,23 0,03

Tableau N°43 : La relation entre le score PSQI et la taille

3.3. La relation entre le score PSQI et l’indice de la masse corporelle :


Une corrélation significative n’a pas été trouvé entre le score PSQI et l’indice de la masse
corporelle avec (p = 0,11).

Coefficient de corrélation Valeur de p


0,17 0,11

Tableau N°44 : La relation entre le score PSQI et l’indice de la masse corporelle

3.4. La relation entre le score PSQI et la satisfaction du poids :


Les résultats ont montré qu’il n’y a pas de corrélation significative entre le score PSQI et la
satisfaction du poids avec (p = 0,5).
Coefficient de corrélation Valeur de p
0,07 0,5

Tableau N°45 : La relation entre le score PSQI et la satisfaction du poids

3.5. La relation entre le score et l’adaptation d’un régime :


Il n’y a pas de corrélation significative entre ces deux variables avec (p = 0,23).
Coefficient de corrélation Valeur de p
- 0,13 0,23

Tableau N°46 : La relation entre le score et l’adaptation d’un régime

3.6. La relation entre le score PSQI et la perte du poids :


Inexistence d’une corrélation significative entre ces deux variables avec (p = 0,23).
Coefficient de corrélation Valeur de p
0,13 0,25

Tableau N°47 : La relation entre le score PSQI et la perte du poids


3.7. La relation entre le score PSQI et le gain du poids :
Nos résultats ont mis en évidence qu’il n 'y a pas une association significative entre ces deux
variables avec (p = 0,59).

Coefficient de corrélation Valeur de p


- 0,06 0,59

Tableau N°48 : La relation entre le score PSQI et le gain du poids

3.8. La relation entre le score PSQI et l’activité physique :

Nous avons trouvé qu’il y a une différence significative entre le score PSQI et l’activité
physique avec (p= 0,03).

Coefficient de corrélation Valeur de p


0,07 0,03

Tableau N°48 : La relation entre le score PSQI et l’activité physique

4. La relation entre le score PSQI et le sommeil et l’alimentation :

4.1. La relation entre le score PSQI et le sommeil réparateur :


Nous n’avons pas trouvé une corrélation significative entre le score PSQI et le sommeil
réparateur avec (p = 0,39).

Coefficient de corrélation Valeur de p


0,09 0,39

Tableau N°49 : La relation entre le score PSQI et le sommeil réparateur

4.2. La relation entre le score PSQI et l’activité réalisée avant de dormir :


Les résultats ont montré qu’il y a une signification entre ces deux variables avec (p = 0,01).
Coefficient de corrélation Valeur de p
0,18 0,01

Tableau N°50 : La relation entre le score PSQI et l’activité réalisée avant de dormir

4.3. La relation entre le score PSQI et l’intervalle entre le dernier repas et le sommeil :
Une corrélation significative n’a pas été trouvé entre ces deux variables avec (p = 0,67).

Coefficient de corrélation Valeur de p


0,04 0,67

Tableau N°51 : La relation entre le score PSQI et l’intervalle entre le dernier repas et le
sommeil
4.4. La relation entre le score PSQI et la somnolence après la prise alimentaire :
Ces deux variables ne présentent pas une corrélation significative avec (p = 0,17).

Coefficient de corrélation Valeur de p


- 0,15 0,17

Tableau N°52 : La relation entre le score PSQI et la somnolence après la prise


alimentaire

4.5. La relation entre le score PSQI et la prise alimentaire avant le sommeil :


Nos résultats ont montré qu’il y a une corrélation significative entre le score PSQI et le lait et
dérivés avec (p = 0,009) et avec les sucreries avec (p = 0,01).

Score PSQI Coefficient de corrélation Valeur de p


Lait et dérivés 0,93 0,009
Fruits et légumes 0,17 0,11
Céréales 0,01 0,92
Sucreries 0,92 0,01
Salés - 0,08 0,47
Eau 0,06 0,59

Tableau N°53 : La relation entre le score PSQI et la prise alimentaire avant le sommeil
4.6. La relation entre le score PSQI et la prise alimentaire lors d’un trouble du sommeil :
Nous avons mis en évidence une corrélation significative entre ces deux variables avec (p =
0,01).

Score PSQI Coefficient de corrélation Valeur de p


Plus gras 0,29 0,007
Plus sucré 0,22 0,046
Plus de quantité 0,14 0,22
Moins de quantité 0,28 0,01
Prise d’alcool 0,32 0,003
Rien 0,27 0,01

Tableau N°54 : La relation entre le score PSQI et la prise alimentaire lors d’un trouble
du sommeil

4.7. La relation entre le score PSQI et la prise alimentaire lors de l’inexistence d’un
trouble du sommeil :
Il n’y a pas de corrélation significative entre ces deux variables avec (p = 0,89).

Coefficient de corrélation Valeur de p


- 0,01 0,89

Tableau N°55 : La relation entre le score PSQI et la prise alimentaire lors de


l’inexistence d’un trouble du sommeil
III. L’enquête alimentaire

D’après le rappel de 24 heures, nous avons remarqué un grand écart entre les
apports spontanés et les besoins théoriques (caloriques, glucidiques, lipidiques
et protidiques) chez les deux genres.

N° des Energie Kcal Glucide (g) Lipide (g) Protéine (g)


sujets
Apport Besoin Apport Besoin Apport Besoin Apport Besoin
spontané théorique spontané théorique spontané théorique spontané théorique
22 1493 2810 235,6 407,7 36,6 93,7 55,3 84,3
23 1770,3 2600 282,8 377 28,3 86,6 96,1 78
24 4244,2 4112,5 506,4 596,6 183,4 137,1 142 123,4
25 2253,6 2630 294 381,3 58,8 87,6 137,1 78,9
26 1987,2 2590 249 375,5 47,3 86,3 139,9 77,7
27 1692 2275 245 329,8 62 75,8 38,5 68,2
28 2951,2 2327,5 390,6 337,5 92 77,6 140,2 69,8
29 2893 2353,75 277,6 341,3 157,4 78,4 91,5 70,6
30 3888,8 2695 464,4 390,7 167,2 89,8 131,6 80,8
31 2999 2242,5 362,3 344,8 144,2 79,2 63 71,3
32 4103,9 2485 538 360,3 139,1 82,8 175 74,5
33 2029,4 2660 280,1 385,7 57 88,6 99 79,8
34 1136 ,3 3590 158,8 536,5 28,3 123,3 61,6 111
35 1778,9 2353,75 251,1 341,1 42,5 78,4 98 70,5
36 3278,3 2570 310,3 351,9 73,5 80,9 343,9 72,8
37 1322,7 2870 133 416,1 39,5 95,6 108,8 86,1
38 1685 2510 212,2 364,2 55 83,7 85,3 75,3
59 2994,4 3050 360,3 442,25 120 101,7 117,3 91,5
60 2680,4 2840 340,2 411,8 96,3 94,7 86,7 85,2
61 3262,5 2625 227,22 380,6 209,8 87,5 102,3 78,8
62 2925 2720 423,9 394,4 100,6 90,7 79,7 81,6
63 3003 3362 437,8 487,5 102,2 112,1 113,5 100,9
64 2822 2353,75 309,2 341,3 126 78,5 83,2 70,6
65 2872,7 2485 217,79 360,3 172,2 82,8 104,9 74,6
66 2643 2537,5 314,5 367,9 128,7 84,6 52,7 76,1
67 2606 2690 319,49 390,1 109 89,7 61,7 80,7
68 2389,75 2537,5 365,75 367,9 166,8 84,6 79,1 76,1
69 2900 2642 362,5 383,2 114,7 88,1 108,7 79,3
70 1829,2 2510 279,96 363,9 52,6 83,7 50,5 75,3
71 2371 2690 325 390,1 156,4 89,7 93 80,7
72 2500 2690 360 390,1 83 89,7 72 80,7
73 2500 2458 362,5 356,8 83,3 82 75 73,8
74 2300 2537,5 333,5 367,9 76,7 84,6 69 76,1
75 3000 2275 435 329,9 100 75,8 90 68,3
76 2500 2537 362,5 367,9 83,3 84,6 75 76,1
77 2700 2450 391,5 355,3 90 81,7 81 73,5
78 3000 2720 435 394,4 106,7 90 96 81,6
79 2400 2327,5 348 337,5 80 77,6 72 69,8
80 2900 2780 420,5 403,1 96,7 92,7 87 83,4

Tableau N°56 : Répartition de la population selon les apports spontanés et


les besoins caloriques glucidiques, lipidiques et protidiques chez les
hommes

Energie Kcal Glucide (g) Lipide (g) Protéine (g)


Apport Besoin Apport Besoin Apport Besoin Apport Besoin
spontané théorique spontané théorique spontané théorique spontané théorique
Min 1322,7 2275 133 329,8 28,3 75,8 38,5 68,2
Max 4244,2 4114 538 596,6 209,8 137,1 343,9 123,4
Ecart-type 667,8 368,5 89,55 53,43 46,27 12,27 49,72 11,05
Moyenne 2617,61 2653,66 331,36 385,18 99,15 88,52 98,9 79,68

Tableau N°57 : Les valeurs statistiques des apports chez les hommes
N° des Energie Kcal Glucide (g) Lipide (g) Protéine (g)
sujets
Apport Besoin Apport Besoin Apport Besoin Apport Besoin
spontané théorique spontané théorique spontané théorique spontané théorique
1 2450 1680 280 243,6 111,7 56 81 50,4
2 2030,1 1770 250,8 256,6 81,6 59 73,1 53,1
3 1321,8 1716 230 248,8 21 57,2 53,2 51,4
4 2123,6 1788 428,1 259,2 30 59,6 35,3 53,6
5 1994,1 1716 385,1 248,8 31,3 57,2 43 51,4
6 1017,7 1824 132 264,4 31,3 60,8 52 54,7
7 1969,7 1806 246,2 261,8 72,1 60,2 84 84,1
8 1677,2 1626 235,9 221 64 54,2 54,3 48,7
9 2250 1968 280 285,3 42 65,6 188 59
10 2250 1806 385 261,8 46,8 60,2 72,2 54,1
11 1664,8 1752 234,2 254 52 58,4 65 52,5
12 1229 1956 154 283,6 45 65,2 52 58,6
13 1689 1860 257 269,7 41 62 73 55,8
14 1304 1825,4 152 264,4 82 61 57 54,7
15 2100 1700 228,1 246,6 52,3 56,6 179,2 51
16 1184 2128 140 308,5 36 70,9 73 63,8
17 2017 1824 84 264,4 68,7 60,8 85,2 54,7
18 1820 1590 149 230,5 105 53 69 47,7
19 1479 2044 158 269,3 75 68,1 43 61,3
20 1527,5 1824 236,2 264,4 38,8 60,8 59,5 54,7
21 2445,7 1716 293,1 248,8 53,3 57,2 198,4 51,4
39 2723,27 1770 395 256,7 90,8 59 81,7 53,1
40 1802,5 1752 225 254 70,5 58,4 67 53
41 2363,98 1806 248,38 261,9 118,26 60,2 76,53 54,1
42 1556 2002 245 290,3 47,9 66,7 36,25 60,1
43 1868 1662 256,98 241 95,1 55,4 60,82 49,9
44 2079,5 2128 301,5 308,6 69,31 70,9 62,39 63,8
45 2086 1860 212,11 270 106,9 62 69 55,8
46 1984,68 1806 307 261,9 50,52 60,2 75,5 54,2
47 2192,8 1734 183,2 251,4 152 57,8 23 52
48 1871,5 1608 238,5 233,2 81,5 53,6 46 48,2
49 1583 1824 188,8 264,5 67,2 60,8 55,8 54,7
50 1723 1842 166,9 267,1 85,45 61,4 71,6 55,3
51 1904,75 1752 199,5 254 64,75 58,4 131 52,6
52 2579,55 1770 262 256,7 137,75 59 72,95 53,1
53 1572 1752 226,5 254 30 58,4 99 52,6
54 1629,53 2086 212,21 302,5 61,41 69,5 57 62,6
55 1561 2022 150 293,2 85 67,4 49 60,7
56 1999,65 1788 231,7 259,3 96,25 59,6 51,65 53,7
57 1595,75 1860 208,25 269,7 64,75 62 45 55,8
58 1697 1734 207,6 251,4 79,4 57,8 38,2 52

Tableau N°58 : Répartition de la population selon les apports spontanés et


les besoins caloriques glucidiques, lipidiques et protidiques chez les
femmes

Energie Kcal Glucide (g) Lipide (g) Protéine (g)


Apport Besoin Apport Besoin Apport Besoin Apport Besoin
spontané théorique spontané théorique spontané théorique spontané théorique
Min 1017,7 1590 84 221 21 53 23 47,7
Max 2723,27 2128 428,1 308,6 152 70,9 198,4 84,1
Ecart-type 387,36 132,32 73,68 19,14 30,06 4,4 38,24 6,09
Moyenne 1851,65 1816,52 234,26 262,36 69,16 60,54 72,19 55,21

Tableau N°59 : Les valeurs statistiques des apports chez les femmes

1) Répartition de la population selon l’apport énergétique

3000
2617.61 2653,66
2500

2000 1851.65 1816.52

1500

1000

500

0
Hommes Femmes

Apport spontanné Apport théorique


Figure N°29 : Répartition de la population selon les apports énergétiques spontanés et
les apports énergétiques théoriques

Genre La différence entre deux moyennes (l’apport


théorique et l’apport spontané)

Homme 38,58 Kcal


Femme 35,13 Kcal

Tableau N°51 : Répartition de la population selon la différence entre les


apports énergétiques spontanés et théoriques

Selon ce tableau nous constatons que l’apport énergétique spontané chez les hommes est
inférieur à leurs besoins. Alors que l’apport spontanés chez les femmes est plus élevé que
leurs besoins énergétiques.

2) Répartition de la population selon l’apport glucidique :

450
400 385.18

350 331.36

300
262.36
250 234.26

200
150
100
50
0
Hommes Femmes

Apport spontanné Apport théorique

Figure N°29 : Répartition de la population selon les apports énergétiques


spontanés et les apports énergétiques théoriques en glucides
La différence entre deux moyennes
Genre (l’apport théorique et l’apport Valeur de P (Test de T)
spontané en glucides)
Homme 53,82 g 0,001
Femme 28,1 g 0,02

Tableau N°52 : Répartition de la population selon la différence entre les


apports énergétiques spontanés et théoriques en glucides

Les hommes et les femmes ne couvrent pas leurs besoins en glucides tel que P <
0,005 donc il existe une différence significative entre l’apport spontané et
théorique en glucides chez les deux genres.

3) Répartition de la population selon les apports lipidiques :

120

99.15
100
88.52

80
69.16
60.54
60

40

20

0
Hommes Femmes

Apport spontanné Apport théorique

Figure N°30 : Répartition de la population selon les apports énergétiques


spontanés et les apports énergétiques théoriques en lipides

Genre La différence entre deux moyennes (l’apport


théorique et l’apport spontané en lipides)

Homme 10,62 g
Femme 8,62 g
Tableau N°53 : Répartition de la population selon la différence entre les
apports énergétiques spontanés et théoriques en lipides

Selon notre étude, les hommes et les femmes bipolaires en accès maniaques ou
hypomaniaques ont un apport spontané en lipide plus élevé que leurs besoins.

4) Répartition de la population selon les apports protidiques :

120

98.9
100
79.68
80 72.19
60.54
60

40

20

0
Hommes Femmes

Apport spontanné Apport théorique

Figure N°31 : Répartition de la population selon les apports énergétiques


spontanés et les apports énergétiques théoriques en protéines

Genre La différence entre deux moyennes (l’apport


théorique et l’apport spontané en protéines)

Homme 19,22 g
Femme 11,65 g

Tableau N°54 : Répartition de la population selon la différence entre les


apports énergétiques spontanés et théoriques en protéines

Les deux genres ont un apport en protéines supérieur à leurs besoins.


5) Répartition selon l’apport hydrique :

Moyenne et Besoin La différence entre deux Valeur de P


écart type (Test de T)
moyennes (l’apport
spontané et le besoin)
Apport hydrique /j Homme 2,95L ± 0,94 2L 1,2L 0,000
Femme 2,05L ± 1,19 2L 0,65L 0,000

Tableau N°55 : Répartition de la population selon l’apport hydrique

Ce tableau montre que l’apport hydrique chez les deux groupes est plus élevé
par rapport à leurs besoins tel que P<0,05 donc il existe une différence
significative entre leurs apports théoriques et spontanés.

6) Les pourcentages d’excès et d’insuffisances calorique, glucidique


lipidique et protidique

Energie Glucide Lipid Protéi


% % e% ne %
Homme -1,3 -14 12 24
Femme 1,9 -11 14 31

Tableau N°56 : Les pourcentages d’excès et d’insuffisances calorique,


glucidique lipidique et protidique
Le régime alimentaire chez les deux sexes est hypoglucidique, hyperlipidique et
hyperprotidique. Mais il est hypercalorique pour les femmes et hypocalorique
pour les hommes.
Discussion
Partie descriptive et analytique :

Notre étude a été réalisée sur un échantillon de 80 étudiants composé de 41 Femmes et 39


Hommes âgés de 18 ans et 30 ans. Elle s’est déroulée au sein de l’Université Centrale de
Tunis durant 4 semaines du 3 février au 29 février.

Dans notre population, nous avons choisi de travailler sur les étudiants des deux sexes puisque
les modes de vie sont différents. En effet, la sélection des étudiants a été établi selon le score
de Pittsburgh.

-Les résultats ont montré que (77,4%) des étudiants ont présentés des troubles du sommeil,
avec un score moyen de (7, 46 ± 2,84) supérieur à un score pathologique de score de
Pittsburgh (>5). Nos résultats rejoignent ceux d’une étude réalisée par Élisabeth Lecoeur en
2018 en Normandie [5] et aussi d’une étude internationale réalisée en Allemagne et au
Luxembourg en 2017 portant sur 2830 étudiants a mis en évidence que 60% des étudiants
souffraient de troubles du sommeil [6].

-Les troubles du sommeil pouvaient varier selon le niveau d’étude, nous avons trouvé qu’il
n’existe pas une relation entre les troubles du sommeil et l’alimentation (p=0,6).
Contrairement aux résultats trouvés dans l’étude réalisée au Luxembourg et en Allemagne, les
étudiants des années supérieures ont rapporté un meilleur sommeil et moins de symptômes
d'anxiété [7].

Chez les étudiants de première année on a retrouvé une plus courte durée de sommeil par
rapport aux étudiants des années supérieures [8].

-L’âge moyen de notre étude était de 20,7 ± 1,91, ce qui est similaire à une étude mené auprès
des sages-femmes [9].

-Notre étude a démontré une prédominance légère des femmes (51,25%). Nous n’avons pas
trouvé un résultat significatif entre le sommeil et le genre (p=0,2), ce qui ne concorde pas
avec l’étude de Élisabeth Lecoeur en 2018 en Normandie qui montre que les filles avaient un
sommeil significativement moins bon que les garçons [5].
-Nos résultats ont montré que la plupart des étudiants (77,5%) proviennent d’un milieu urbain,
nous avons trouvé que l’origine des étudiants n’influencent pas sur la qualité du sommeil
(p=0,97).

-Vu le jeune âge des étudiants, nous avons trouvé que la majorité sont célibataires (97,50%),
nos résultats montrent qu’il n’existe pas de relation entre le score de Pittsburgh et le statut
matrimonial (p=0,6).

-Nous avons trouvé une prédominance des étudiants vivons chez leurs parents (68,75%). Nos
résultats ont montré qu’il n’y a pas de corrélation entre le score de Pittsburgh et la résidence
des étudiants (p=0,78), ces résultats ne concordent pas avec ceux trouvés dans une étude mené
auprès de 12,000 étudiants qui prouvent que l’isolement et la solitude augmentaient le risque
de trouble de sommeil. La solitude augmentait la frustration et l’anxiété entraînait une humeur
dépressive et une mauvaise qualité de sommeil [10].

-Nous avons trouvé que (95%) des étudiants ne travaille pas. D’après notre étude, il n’y a pas
de relation significative entre le travail et les troubles du sommeil (p=0,57) ce qui est
confirmé par l’étude mené par Élisabeth Lecoeur en 2018 en Normandie [5] que les troubles
du sommeil dus au travail en plus d'étudier n'ont pas été mis en évidence dans cette étude
(p>0,05).

-Nous avons trouvé que (71,25%) vivent dans un endroit calme. D’après nos résultats nous
avons démontré une corrélation significative entre le score des troubles du sommeil et les
caractéristiques du lieu (p=0,04), nos résultats sont donc soutenus par ceux d’une étude mené
auprès des étudiants français qui montre que le bruit dans les résidences a été associé
significativement avec une moins bonne qualité du sommeil avec (p<0,05) [5].

-Nous avons constaté que (60%) des étudiants n’ont pas subi un événement marquant
dernièrement. Il n’y a pas de corrélation significative entre le score de Pittsburgh et
l’évènement choquant vécu (p=0,14).

-Selon notre travail, nous avons démontré que le poids moyen des hommes (73,12 kg) était
supérieur à ceux des femmes (63,85 kg) ces résultats sont similaires à une étude de Crispim
CA, al [11]. Nous avons trouvé qu’il n’y a pas de corrélation entre le poids des étudiants et les
troubles du sommeil (p=0,77).
-Nous avons trouvé une différence entre la taille moyenne des deux genres. Cette différence
est significative avec le score de Pittsburgh, nos résultats sont donc soutenus par l’étude
menée par Crispim CA [11].

-Dans notre population, parmi les étudiants enquêtés 81,25% ont un IMC entre 18,5 et 24,9
kg/m² (normal), 13,75% ont un IMC entre 25 et 29,9 kg/m² (surpoids), et 5% ont un IMC
entre 30 et 34,9 kg/m² (obésité).

Nous avons trouvé qu’il n’y a pas de différence entre l’IMC moyen des deux genres de notre
étude, contrairement aux résultats trouvés dans l’étude de Crispim CA, al.

Nous avons trouvé qu’il n’y a pas de différence entre l’IMC moyen des deux genres de notre
étude, contrairement aux résultats trouvés dans une étude [11] qui montre que l’IMC des
hommes est plus élevé que les femmes.

Les résultats n’ont pas montré de relation significative entre le score de la qualité de sommeil
et l’IMC avec (p= 0,11). L’analyse ne montre pas que l’IMC est un facteur impliqué dans les
troubles de sommeil. Nos résultats rejoignent donc ceux d’une étude réalisée auprès des
écoliers de la ville de Meknès [12]. (p=0,11).

-Nous avons trouvé qu’une relation significative entre le score de Pittsburgh et la pratique de
l’activité physique (p=0,03). Ces résultats sont soutenus par une revue de littérature [13]
publiée par Pasos et al. en 2012 concernant des personnes souffrant d’insomnie chronique, a
montré que l’exercice physique diminuait les plaintes de sommeil.

-À la suite de notre étude, la plupart des étudiants (42,50%) prennent trois repas par jour. Une
corrélation non significative (p=0,57) a été démontrée entre la prise alimentaire et le score de
Pittsburgh.

-Nous avons trouvé que plusieurs étudiants (38,75%) grignotent pendant la journée. Nos
résultats ont montré qu’il n’existe pas de corrélation entre le score des troubles du sommeil et
le grignotage (p=0,4) contrairement à une étude de de l'Université d’Arizona [14] [15].

- La plupart des étudiants (73,75%) ont affirmé qu’ils sautent leurs repas. Nous avons trouvé
une corrélation significative (p=0,04) entre le saut des repas et les troubles du sommeil
spécialement pour le petit déjeuner ce qui concordent avec une étude menée en 2020 (p=0,03)
[16].
-Nous avons montré que (52,50%) des étudiants déclarent avoir une alimentation comme étant
moyenne. En effet, notre étude a montré une corrélation significative (p=0,006) entre la
qualité de l’alimentation des étudiants et les troubles du sommeil. Nos résultats sont donc
soutenus par ceux.

-Les résultats ont montré que la majorité des étudiants (75%) consomment des excitants
pendant la journée, essentiellement le café (37,50%). Nos résultats ont montré qu’il n’y a pas
de corrélation significative entre les troubles du sommeil et la consommation des excitants
(p=0,11). Nos résultats sont soutenus par ceux trouvés dans l’étude mené par Lund et al. [17]
montrant que la consommation de caféine est un prédicteur non significatif de la qualité du
sommeil.

-La majorité des étudiants de notre étude consomment une quantité d’eau inférieur à 1,5L/J.
Une corrélation non significative a été retrouvé entre les troubles du sommeil et la prise
hydrique (p=0,17).

- Notre étude a montré que (68,75%) des étudiants utilisent le téléphone portable avant de
dormir, ceci a été associé significativement à une mauvaise qualité de sommeil (p=0,01). Nos
résultats confirment ceux dans une étude française menée sur des jeunes français que l’usage
abusif des écrans était associé à des troubles du sommeil [18].

-Nous avons trouvé que (30%) des étudiants prennent leur repas avant une heure de leur
sommeil. Une relation non significative a été démontré par notre étude (p=0,67) entre la
relation des troubles du sommeil avec l’heure de consommation du dernier repas.

-Nous avons trouvé que (66,25%) des étudiants éprouvent de la somnolence post-prandiale.
D’après nos résultats, une somnolence post-prandiale n’est pas associé à des troubles du
sommeil (p=0,17).

-Nous avons trouvé que la consommation des produits laitiers avant de dormir a été associé à
une meilleure qualité de sommeil (p=0,009).

Aussi une corrélation significative (p=0,01) a été trouvé entre la consommation des sucreries
avant de dormir et les troubles du sommeil, nos résultats confirment donc ceux trouvé dans
une étude en 2019 [19].
-Nos résultats ont montré que lorsque les étudiants éprouvent un trouble de somme ils ont
recours à manger plus de gras plus gras (p=0,007), des aliments plus sucrés (p=0,046), moins
de quantité (p=0,01) et une prise d’alcool (p=0,003).

-La majorité des étudiants (66,25%) de notre étude ont affirmé avoir une alimentation
équilibrée lors d’une bonne qualité du sommeil. Une corrélation non significative (p=0,89) a
été démontré entre le score des troubles du sommeil et la prise alimentaire lors de
l’inexistence d’un trouble de sommeil.

Enquête alimentaire :

1. L’apport énergétique

A partir des résultats de notre étude nous avons trouvé qu’il y a un grand écart
entre les apports spontanés et théoriques des étudiants :

Pour les femmes : - L’apport spontané est de l’ordre de 1851,65 ± 387,36 Kcal
avec des extrêmes allant de 1017,7 à 2723,27 Kcal.
-L’apport théorique est de l’ordre de 1816,52 ± 132,32 Kcal avec des extrêmes
allant de 1590 à 2128 Kcal.

Selon notre étude l’apport spontané chez les femmes est plus élevé par
rapport à leurs apports théoriques (l’excès est de 1,9 %)

Ainsi l’apport spontané chez les femmes est supérieur aux apports recommandés
par les apports nutritionnels conseillé (ANC) qui est de 1800 Kcal [20].

Pour les hommes : - L’apport spontané est de l’ordre de 2617,61 ± 667,8 Kcal avec des
extrêmes allant de 1322,7 à 4244,2 Kcal.

-L’apport théorique est de l’ordre de 2653,66 ± 368,5 Kcal avec des extrêmes
allant de 2275 à 4114 Kcal.

À la suite de notre étude l’apport spontané est inférieur à leurs apports


théoriques (l’excès est de -1,3 %)

L’apport spontané chez les hommes est contradictoire aux apports recommandés
par les apports nutritionnels conseillé (ANC) est de 2200 Kcal [20].
2. L’apport glucidique

Les glucides, indispensables au fonctionnement des muscles et du cerveau, constituent la


source d'énergie la plus rapidement utilisable par l'organisme et sont impliqués dans
l'anabolisme des protéines. Les glucides ont donc un rôle essentiellement énergétique.

D’après notre étude, l’apport spontané en glucide des étudiants est inférieur à leurs
besoins.
Pour les femmes : - L’apport spontané en glucide est de l’ordre de 234,26 ± 73,68
g avec des extrêmes allant de 84 à 428,1 g.

-L’apport théorique en glucide est de l’ordre de 262,36 ± 19,14 g avec des extrêmes allant
de 221 à 308,6 g.

Pour les hommes : - L’apport spontané est de l’ordre de 331,36 ± 89,55 g avec des
extrêmes allant de 133 à 538 g.

-L’apport théorique est de l’ordre de 385,18 ± 53,43 g avec des extrêmes allant de 329,8 à
596,6 g.

Selon notre étude l’apport spontané en glucide chez les deux sexes est
inférieur par rapport à leurs apports théoriques.

Aucune donnée physiologique ne permet d’identifier les quantités de glucides recommandés,


mais un apport glucidique de 50 à 55% de l’AET parait suffisant pour satisfaire les besoins
énergétiques d’un jeune adulte [21].

3. L’apport lipidique

Les lipides sont constitués essentiellement d’Acides Gras. Ils représentent la source calorique
la plus importante en raison de son coût énergétique élevé (1g de lipides = 9 Cal). L’effet
bénéfique des lipides n’est assuré que lorsque les apports en graisses végétales et animales
sont diversifiés afin de respecter l’équilibre entre les différents acides gras.

D’après notre étude, l’apport spontané en lipide des étudiants des deux genres est
supérieur à leurs besoins.
Pour les femmes : - L’apport spontané en lipide est de l’ordre de 69,19 ± 30,06 g
avec des extrêmes allant de 21 à 152 g.
-L’apport théorique en lipide est de l’ordre de 60,54 ± 4,4 g avec des extrémités
allant de 53 à 70,9 g.

Pour les hommes : - L’apport spontané est de l’ordre de 99,15 ± 46,27 g avec des
extrémités allant de 28,3 à 209,8 g.

-L’apport théorique est de l’ordre de 88,52 ± 12,27 g avec des extrêmes allant de
75,8 à 137,1 g.

Selon notre étude l’apport spontané en lipide chez les deux genres
bipolaires est légèrement supérieur par rapport à leurs apports théoriques

Ainsi depuis 2001, les ANC (Apports Nutritionnels Conseillés) pour la population générale,
sont fixés par l’AFSSA, entre 30 à 35% des besoins énergétiques totaux [22].
En Mars 2010, à la suite nouvelles données scientifiques, la même agence a modifié ses
recommandations en élevant la part des lipides jusqu’à 35 à 40% des AET (Apport
Energétique Total) ce qui est presque concordant avec les apports spontanés en lipides des
deux genres.

4. L’apport protidique

Les protéines jouent des rôles essentiels : elles jouent un rôle structural et participent au
renouvellement des tissus musculaires, des phanères (cheveux, ongles, poils), de la matrice
osseuse, de la peau, etc.

Pour les femmes : - L’apport spontané en protéine est de l’ordre de 72,19 ± 38,24 g
avec des extrêmes allant de 23 à 198,4 g.

-L’apport théorique en lipide est de l’ordre de 55,21 ± 6,09 g avec des extrémités allant
de 47,7 à 84,1 g.

Pour les hommes : - L’apport spontané est de l’ordre de 98,9 ± 49,72 g avec des
extrêmes allant de 38,5 à 343,9 g.

-L’apport théorique est de l’ordre de 79,68 ± 11,05 g avec des extrêmes allant de 68,2 à
123,4 g.
Selon notre étude l’apport spontané en protéine chez les deux genres est supérieur
par rapport à leurs apports théoriques

L’apport spontané chez les deux sexes est contradictoire à l’apport idéal
recommandé par les Apports Nutritionnels Conseillés (10 à 20% de l AET)
[23].

5. L’apport hydrique :

L’eau est la seule boisson indispensable à l’organisme, une quantité entre 2 et 2,5 Litres par
jour parait suffisante pour satisfaire les besoins d’un adulte. La moitié environ est apportée
par les aliments [20].

Nous avons remarqué que l’apport hydrique chez les femmes est de 2,05L ce
qui est légèrement supérieur par rapport aux recommandations tel que P=0.000.

L’apport hydrique chez les hommes est de l’ordre de 2,95L ce qui est très
supérieur par rapport aux recommandations tel que P= 0.000.

D’où nous avons trouvé qu’il existe une différence significative entre l’apport
hydrique et les besoins chez les deux genres.
Limites
Bien qu’il faille garder un esprit critique face à nos résultats étant donné que notre enquête
incluait 80 personnes, plusieurs de nos résultats ne concordent pas à ceux obtenus dans
d’autres études. Il est intéressant de relever que pour la plupart de ces études, la population
étudiée était différente au niveau des habitudes de vie et d’environnement par rapport à notre
échantillon, donc nous ne pouvons pas extrapoler les résultats ainsi les limites que nous avons
rencontrées sont :
- Lors de la récolte des données, nous n’avons pas toujours posées les questions exactement
de la même manière ce qui a pu avoir un impact sur les résultats de la recherche
- A cause de la pression qui tire ses origines du rythme universitaire le rappel de 24h s’avère
discutable et nous nous posons la question sur la sincérité des réponses.
- L’absence des études tunisiennes dans la littérature.
En prenant en considération ces facteurs nous n’avons pas pu généraliser les résultats obtenus
par notre étude.
- Biais de mémoire :
- Les biais d’information étaient limités dans la mesure où le questionnaire a été distribué à
tous les étudiants de façon anonyme et complété par l’étudiant lui-même.
Conclusion
Jusqu’à aujourd’hui, très peu d’études ont pu déterminer la relation entre la qualité du
sommeil et l’alimentation. Elles sont encore plus rares à connaître le lien entre ces deux-là.
En effet, nous avons mené une enquête sur 80 étudiants de l’université centrale et cela dans le
but d’évaluer l’existence ou non d’une relation entre les troubles du sommeil et
l’alimentation.
Le protocole d’étude que nous avons proposé comprenait un questionnaire sur les habitudes
alimentaires, un rappel de 24h et un questionnaire de Pittsburgh évaluant la qualité de
sommeil.
Par ailleurs, nous avons pu constater une étroite relation entre la consommation des étudiants
de certains aliments et les troubles de sommeil tel que le lait et les produits laitiers connus
pour leur contenance de tryptophane qui est un acide aminé favorisant le sommeil et réduisant
le stress.
Le retour des questionnaires ainsi que le taux de participation à l’étude étaient de 100 %. Les
étudiants semblaient être motivés par la connaissance de leurs résultats. Le questionnaire a été
jugé facile à renseigner mais long pour certains étudiants ainsi les questions en double ainsi
que les questions à l’intérieur des chapitres ont montré leur concordance. La compréhension
des questions était presque totale.
Toutefois, certaines questions semblaient alourdir le questionnaire, d’autres mal formulées
pouvant compliquer l’analyse. C’est dans ce sens que nous avons proposé des modifications
pour le questionnaire final.
Les résultats sur les habitudes alimentaires ont indiqué que les trois repas sont souvent pris
par la majorité des étudiants. Le grignotage a été fréquent chez les étudiants dont les aliments
les plus consommés sont généralement sucrés. Les repas rapides ont été fréquentés par un
nombre important d’étudiants.
Ainsi, des troubles de sommeil, une surconsommation d’aliments glucidiques, une
consommation excessive de stimulants et d’autres comportements ont été observés au sein de
notre population.

D’un point de vue nutritionnel ainsi que psychologique, la présente étude nous a permis
d’affirmer une sorte d’’existence d’une relation entre une mauvaise qualité de sommeil et le
comportement alimentaire des étudiants d’autres études devraient être réalisées pour
confirmer de manière plus générale les résultats de notre recherche.

Enfin, l’alimentation a un impact sur la qualité du sommeil chez les personnes


atteintes de troubles du sommeil mais, à ce jour, il est difficile d’émettre des
recommandations claires et spécifiques. Globalement, une alimentation
équilibrée avec des produits locaux et de saison ainsi qu’un poids dans les
normes sont recommandés. Selon nous, il serait opportun d’avoir la présence de
diététicien-ne-s dans un centre du sommeil.
Recommandations
D’après les résultats de ce travail, nous proposons différentes recommandations visant les
étudiants, leur entourage familial et les enseignants afin de prévenir une mauvaise qualité du
sommeil qui peut engendrer plusieurs problèmes de santé.

Ces recommandations sont basées sur l’information, l’éducation et la sensibilisation sur :

- L’importance cardinale du sommeil dans la récupération physique, psychologique et


intellectuelle pour former des individus en bonne santé mentale et physique et surtout
performants tout au long de leur cursus scolaire, académique et professionnel.

-L’importance de l’adoption des mesures d’hygiène du sommeil notamment des horaires de


sommeil réguliers avec collaboration de tous les membres de la famille.

-L’importance de la limitation du recours à l’utilisation des outils électroniques et


audiovisuels en fin de soirée.

-L’importance d’une alimentation équilibrée avec des produits locaux et de saison ainsi qu’un
poids dans les normes.

Partant de ce principe, on a élaboré une affiche destinée à orienter cette population vers de
nouvelles approches afin de mieux contrôler leur alimentation et leurs troubles de sommeil.
Bibliographie
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Santé.
2. Les pathologies du sommeil. (2020, 8 mars). INSV Institut National du Sommeil et de la
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university students: results from an online survey in Luxembourg and Germany. Int J Ment
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paramédicale. (2020, 1 mars). ScienceDirect.
10. Hayley, A. C. (2006). Social and Emotional Loneliness and Self-Reported Difficulty
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11. Crispim CA; Zimberg IZ; dos Reis BG; Diniz RM; Tufik S; de Mello MT. Relationship
between food intake and sleep pattern in healthy individuals. J Clin Sleep Med 2011
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VILLE DE MEKNES. (2016).
13. Passos GS, Poyares DLR, Santana MG, Tufik S, Mello MT de. Is exercisean alternative
treatment for chronic insomnia? Clinics. 2012;67(6):653–60.
14. Sanchez, C., Killgore, W., Gehrels, J., Alfonso-Miller, P., & Grandner, M. (2018). 0127
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Diabetes. Sleep, 41(suppl_1), A49-A50.
15. UA Study Finds Link Between Sleep Loss, Nighttime Snacking, Junk Food Cravings and
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18. LE SOMMEIL DES JEUNES FRANCILIENS À L’ÈRE DU NUMÉRIQUE. (2020).
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20. G.Polier de Courcy ; ML Frelut ; J.Fricker ; A.Martin et H.Dupint : Besoins nutritionnels
et apports conseillés pour la satisfaction de ces besoins.
Encyclopédie Medico-chirurgicale 2001
21.Glucides et santé : Etat des lieux, évaluation et recommandations. Octobre 2004.

22. Acides gras : de nouvelles données scientifiques permettent d’affiner les apports
nutritionnels conseillés (ANC), Afssa. Communiqué de presse, Mars 2010

23. Apports en protéines : Consommation, qualité, besoins et recommandation : synthèse du


rapport de l’Afssa 2007.
Annexes
Index de Qualité du Sommeil de
Pittsburgh

(PSQI)

Test effectué le : …….../……./……… (Jour/mois/année)

1/ Au cours du mois dernier, quand êtes-vous habituellement allé vous


coucher le soir ?

Heure habituelle du coucher : ...............

2/ Au cours du mois dernier, combien vous a-t-il habituellement fallu de


temps (en minutes) pour vous endormir chaque soir ?

Nombre de minutes : ...............

3/ Au cours du mois dernier, quand vous êtes-vous habituellement levé le


matin ?

Heure habituelle du lever : ...............

4/ Au cours du mois dernier, combien d’heures de sommeil effectif avez-


vous eu chaque nuit ?

Heures de sommeil par nuit : ...............

5/ Au cours du mois dernier, avec quelle fréquence avez-vous eu des


troubles du sommeil car …
Pas au cours Moins d’une Une ou deux Trois ou quat
du dernier mois fois par fois par fois par
semaine semaine semaine

a) vous
n’avez pas pu
vous endormir
en moins de
30 mn

b) vous vous
êtes réveillé
au milieu de la
nuit ou
précocement
le matin

c) vous avez
dû vous lever
pour aller aux
toilettes

d) vous
n’avez pas pu
respirer
correctement
e) vous avez toussé ou
ronflé bruyamment

f) vous avez eu trop froid


g) vous avez eu trop chaud

h) vous avez eu de mauvais


rêves
i) vous avez eu des douleurs
j) pour d’autre(s) raison(s). Donnez une description :

Pas au cours Moins d’une Une ou deux Trois ou quatre


Indiquez la fréquence des du dernier mois fois par fois par fois par
troubles du sommeil pour semaine semaine semaine
ces raisons

6/ Au cours du mois dernier, comment évalueriez-vous globalement la qualité de votre


sommeil ?

Très bonne Assez bonne Assez mauvaise Très mauvaise

7/ Au cours du mois dernier, combien de fois avez-vous pris des médicaments (prescrits
par votre médecin ou achetés sans ordonnance) pour faciliter votre sommeil ?

Pas au cours Moins d’une Une ou deux Trois ou quatre fois


du dernier mois fois par semaine fois par semaine par semaine

8/ Au cours du mois dernier, combien de fois avez-vous eu des difficultés à demeurer


éveillé(e) pendant que vous conduisiez, preniez vos repas, étiez occupé(e) dans une
activité sociale ?

Pas au cours Moins d’une Une ou deux Trois ou quatre fois


du dernier mois fois par semaine fois par semaine par semaine
9/ Au cours du mois dernier, à quel degré cela a-t-il représenté un problème pour vous
d’avoir assez d’enthousiasme pour faire ce que vous aviez à faire ?

Pas du tout un Seulement un Un certain Un très gros


problème tout petit problème
problème problème

10/ Avez-vous un conjoint ou un camarade de chambre ?

Ni l’un, ni l’autre.

Oui, mais dans une chambre différente.

Oui, dans la même chambre mais pas dans le même lit.


Oui, dans le même lit.

11/ Si vous avez un camarade de chambre ou un conjoint, demandez-lui combien de fois


le mois dernier vous avez présenté :

Pas au cours Moins d’une Une ou deux Trois ou quatre


du dernier mois fois par fois par fois par
semaine semaine semaine

a) un ronflement fort

b) de longues pauses
respiratoires pendant votre
sommeil

c) des saccades ou des


secousses des jambes
pendant que vous dormiez

d) des épisodes de
désorientation ou de
confusion pendant le sommeil

e) d’autres motifs
d’agitation pendant le
sommeil

Score global au PSQI :


Les troubles du sommeil et leurs relations avec
l’alimentation
Questionnaire
Date : / /
Partie 1 : Informations personnelles
1. Age : …………. Ans
2. Genre : Homme Femme
3. Niveau d’études : …………………….
4. Origine : Milieu rural Milieu urbain
5. Statut matrimonial : Marié(e) célibataire divorcé(e) veuf (ve)
Si marié(e), combien d’enfants avez-vous ? : 1 enfant 2 enfants Plus que
2 enfants
6. Où vivez-vous ? : Parents/Famille Collocation Seul(e)
7. Travaillez-vous ? : Oui Non
Si oui, fonction : ……………………….
8. Vivez-vous dans un endroit : Calme Très animé
9. Combien de temps prenez-vous pour arriver à l’université ? :
Moins de 30mins 30mins Plus que 30mins
10. Avez-vous récemment subi un évènement perturbant dans votre vie ? : Oui
Non
Partie 2 : Antécédents
1.Avez-vous des antécédents médicaux familiaux ? : Oui Non
Si oui lesquels ? : …………………
2.Etes-vous atteint d’une certaine pathologie ? : Oui Non
Si oui laquelle ? : ...............
3.Prenez-vous actuellement un traitement médical ? : Oui Non
Si oui lesquels ? : ..................
4.Avez-vous déjà été hospitalisé(e) ? : Oui Non
5.Avez-vous des antécédents psychiatriques familiaux ? : Oui Non
Si oui lesquels ? : .............
83
6.Avez-vous consulté pour des troubles psychiatriques ? : Oui Non
Si oui lesquels : Dépression Trouble bipolaire Schizophrénie
Anxiété Trouble de l’adaptation
7.Avez-vous des conduites addictives ? : Oui Non
Si oui, de quel type ? : Alcool Tabac Drogue Narguilé
Partie 3 : Histoire pondérale
1. Poids actuel : ………
2. Taille actuelle : ……….
3. IMC : ……….
4. En ce moment, êtes-vous satisfait(e) de votre poids corporel ?:
Très satisfait(e) Assez satisfait(e) Plutôt insatisfait(e) Très insatisfait(e)
5. Avez-vous suivi un régime auparavant ? : Oui Non
Si oui quand ? : ……….
6. Avez-vous dernièrement eu une perte de poids ? : Oui Non
7. Avez-vous dernièrement eu un gain de poids ? Oui Non
8. Pratiquez-vous une activité physique ? : Oui Non
Si oui, laquelle ? Et combien de fois/semaine ? : ……………………….
Partie 4 : Habitudes alimentaires
1. Combien de prise alimentaire par jour ? :1 fois 2 fois 3 fois Plus
2. Grignotez-vous ? : Oui Non
Si oui, combien de fois dans la journée : 1 fois 2 fois Plus que 2 fois
Et qu’est-ce que vous grignotez ? : Salé Sucré Boisson
3. Sautez-vous des repas ? : Oui Non
Si oui, lequel ? : Petit déjeuner Déjeuner Dîner
4. Comment définiriez-vous votre alimentation ? :
Équilibrée Moyenne Mauvaise Insuffisante
5. Où préférez-vous manger le midi ? :
Chez vous Prendre un repas maison à emporter Restauration rapide
De quoi est-il composé ? : Légumes Pâtes Pain Sandwichs Autre
6.À quelle fréquence allez-vous dans des restaurants rapides ?:

84
Jamais 1 fois/ Mois 1 fois/ Semaine Plusieurs fois/ Semaine Tout les
jours
7. Prenez-vous des excitants (café, thé, boisson gazeuse...) : Oui Non
Si oui, lequel ? : ………………….
Et combien de fois dans la journée ? :1 fois 2 fois plus que 2 fois
8. Combien d’eau prenez-vous dans la journée ? : Inférieur à 1,5L 1,5L
Supérieur à 1,5L
Partie 5 : Sommeil et alimentation
1.Il vous semble que votre sommeil est réparateur ? : Oui Non
2. Pour mieux dormir, que faites-vous le plus souvent ? :
Utiliser le téléphone Regarder la télévision Lire Rien
3. Quelle est l’intervalle entre votre dernière prise alimentaire et l’heure de votre
sommeil ? :
1 heure 2 heures 3 heures Plus que 3 heures
4.Il vous arrive d’avoir de la somnolence après avoir mangé ? : Oui Non
5. Que mangez-vous généralement avant de dormir ? :
Lait et dérivés Fruits et légumes Céréales Sucreries Salés
6.Quand vous éprouvez un trouble du sommeil, cela retentit négativement sur votre
alimentation? : Oui Non
Si oui, vous prenez :
Plus gras Plus sucré Plus de quantité Moins de quantité Prise
d’alcool Rien
7. Comment voyez-vous votre alimentation lorsque vous avez suffisamment bien
dormi ? :
Equilibrée Légère Copieuse

85
Histoire alimentaire
 Rappel de 24h :

Mode de
Quantité cuisson
Repas Horaire Menu consommée Assaisonne
ment

Petit déjeuner

Collation

Déjeuner

Collation

Dîner

Collation de soir

Apport hydrique

86
Code Taille (cm) Poids actuel (kg) Poids idéal NAP
(kg)

1 160 59 56 30
2 165 60 61,25 30
3 162 56 57,2 30
4 166 61 59,6 30
5 162 61 57,2 30
6 168 65 60,8 30
7 167 114 60,2 30
8 157 61 54,2 30
9 176 54 65,6 30
10 167 61 60,2 30
11 164 55 58,4 30
12 176 72 65,6 30
13 170 67 62 30
14 168 70 60,8 30
15 172 84 63,2 30
16 168 70 60,8 35
17 168 73 60,8 30
18 165 62 61,25 30
19 164 62 58,4 35
20 168 65 60,8 30
21 162 55 57,2 30
22 177 75 70,25 40
23 170 70 65 40
24 193 78 82,25 50
25 171 64 65,75 40
26 182 76 74 35
27 170 70 65 35
28 172 71 66,5 35
29 173 75 67,25 35
30 186 73 77 35
31 183 72 74,75 30
32 178 76 71 35
33 172 65 66,5 40
34 182 67 74 35
35 173 62 67,25 35
36 169 78 64,25 40
37 179 61 71,75 40
38 167 61 62,75 40
39 165 64 59 30
40 164 53 58,4 30
41 167 64 60,2 30

87
42 162 52 57,2 35
43 159 60 55,4 30
44 168 67 60,8 35
45 170 59 62 30
46 167 94 60,2 30
47 163 64 57,8 30
48 156 58 53,6 30
49 168 53 60,8 30
50 169 56 61,4 30
51 164 62 58,4 30
52 165 73 59 30
53 164 57 58,4 30
54 166 60 59,6 35
55 179 54 67,4 30
56 166 68 59,6 30
57 170 58 62 30
58 163 57 57,8 30
59 185 74 76,25 40
60 178 63 71 40
61 191 107 75 35
62 174 69,5 68 40
63 173 73 67,25 50
64 173 80 67,25 35
65 178 78 71 35
66 180 67 72,5 35
67 173 65 67,25 40
68 180 90 72,5 35
69 184 102 75,5 35
70 167 60 62,74 40
71 173 63 67,25 40
72 173 80 67,25 40
73 177 60 70,25 35
74 180 60 70,25 35
74 180 71 72,5 35
75 170 90 65 35
76 180 70 72,5 35
77 165 77 61,25 40
78 174 78 68 40
79 172 67 66,25 35
80 176 73 69,5 40

88
Résumé

Introduction :

Le sommeil doit nous permettre de nous ressourcer en énergie tant au niveau physique que
mental. Durant la nuit, nos fonctions corporelles marchent au ralenti. A moins d’être perturbé,
notre système digestif n’échappe pas à la règle et ralentit son activité.

Pour nous permettre de trouver un sommeil de qualité, notre température corporelle doit
baisser. La digestion des aliments accroît la thermogenèse qui dépend de notre régime
alimentaire et notamment des macronutriments que nous consommons. Donc nous supposons
qu’il existe des liens étroits entre l’alimentation et le sommeil.

Objectif :

Nous chercherons à explorer l'association entre les habitudes alimentaires des étudiants et les
troubles du sommeil et chercher les facteurs qui influencent sur le sommeil chez les étudiants.

Méthodologie :

Nous avons réalisé en 1 mois une étude prospective descriptive auprès de 80 étudiants de
l’Université Centrale de Tunis âgés entre 18 ans et 30 ans réparti entre hommes et femmes.
L’analyse statistique a été réalisée par le logiciel SPSS ainsi que les tests de significations.

Résultats :

Notre étude a montré qu’il n’y a pas un lien assez étroit entre le sommeil et l’alimentation
chez les étudiants, mais nous avons pu déterminer quelques facteurs nutritionnels et habituels
qui influencent sur la qualité du sommeil. L’âge moyen de notre échantillon est de 20,7 avec
des extrémités de 19 et 30 ans et avec un écart type de 1,91.
Plusieurs autres éléments sont ressortis et sont documentés dans le chapitre des résultats.

Conclusion :

D’autres études devraient être réalisées pour confirmer de manière plus générale les résultats
de notre recherche et pour pouvoir émettre, dans un deuxième temps, des liens plus forts entre
l’alimentation et le sommeil. Cependant, notre recherche nous permet d’affirmer que les
troubles du sommeil est une problématique, qui pourtant, n’est pas perçue en tant que telle par
toute la population étudiée.
Ceci est d’autant plus judicieux à considérer s’il est question de développer des interventions
nutritionnelles auprès de cette population.

89

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