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ISTM-BUTEMBO
istmbutembo@yahoo.fr
Orientation : Pédiatrie
EPIGRAPHE
Ne vous inquiétez de rien, mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu
par des prières et des supplications de grâce. « Philipiens 4 :6 ».
ii
DEDICACE
A tous les membres de notre famille pour les sacrifices énormes consentis pour la
réussite de nos études.
iii
REMERCIEMENTS
Nous rendons grâce d’abord à l’Eternel Dieu Tout Puissant source de toute
intelligence, pour la vie et la bonne santé qu’il nous a accordées, ses merveilles, sa protection,
sa bienveillance durant nos études.
Qu’il nous soit permis ici d’exprimer notre profonde gratitude envers le
ProfesseurAlworong’aopara, directeur de ce travail.
Nous saisissons également cette opportunité pour remercier nos frères et sœurs
SifaKyakimwa, Nana, Jacques, Elie, Esta, Apo et Fabrice pour tout le soutien moral et
financier qu’ils nous ont apporté pendant la période que nous avons eu à passer à l’ISTM-
Butembo
Nos remerciements s’adressent également aux compagnons de lutte avec qui nous
avons la vie estudiantine : Rosette Vahamwiti, Rachel Lukwamisa, Christelle Furaha,
Luc, Moïse Kamweyo, LeonceKatsamula, Reno, Vahwere, Lydia Vaheni, Jonas
Kasemengo, Orion Kalwahali.
Nous n’oublions pas tous ceux qui de près ou de loin, ont contribuéà la réalisation
de ce travail.
Que tous ceux dont les noms ne sont pas cités ici, mais qui ont contribué d’une
façon ou d’une autre à la réalisation de ce travail, ne se sentent pas oubliés.
SIGLES ET ABREVIATION
F : Féminin
M : Masculin
RESUME
Tableau 33. Fréquence de la maltraitance physique selon le niveau économique des parents..............41
Tableau 34 Fréquence de la maltraitance psychologique selon le sexe.................................................41
Tableau 35 Fréquence de la maltraitance psychologique selon la prise d’alcool par les parents.........42
Tableau 36 Fréquence de la maltraitance psychologique selon le rang dans la fratrie..........................42
Tableau 37 Fréquence de la maltraitance psychologique selon le niveau économique des parents......43
Tableau 38 Fréquence de la négligence physique selon le sexe............................................................44
Tableau 39 Fréquence de la négligence physique selon la prise d’alcool par les parents.....................44
Tableau 40 Fréquence de la négligence physique selon le rang dans la fratrie.....................................45
Tableau 41 Fréquence de la négligence physique selon niveau économique des parents.....................45
Tableau 42 Fréquence de la négligence psychologique selon le sexe...................................................46
Tableau 43 Fréquence de la négligence psychologique selon la prise d’alcool par les parents.............47
Tableau 44 Fréquence de la négligence psychologique selon le rang dans la fratrie............................47
Tableau 45 Fréquence de la négligence psychologique selon le niveau économique des parents.........48
Tableau 46 Fréquence des troubles du sommeil selon que l’enfant est maltraité physiquement ou non
.............................................................................................................................................................48
Tableau 47 Fréquence de l’envie de quitter le ménage selon que l’enfant est maltraité physiquement ou
non.......................................................................................................................................................49
Tableau 48 Fréquence de bagarres avec les amis selon que l’enfant est maltraité physiquement ou non
.............................................................................................................................................................50
Tableau 49 Fréquence de mauvais résultats selon que l’enfant est maltraité physiquement ou non.....50
Tableau 50 Fréquence des troubles du sommeil selon que l’enfant est maltraité psychologiquement. .51
Tableau 51 Fréquence de l’envie de quitter le ménage selon que l’enfant est maltraité
psychologiquement ou non...................................................................................................................51
Tableau 52 Fréquence de bagarres avec les amis selon que l’enfant est maltraité psychologiquement ou
non.......................................................................................................................................................52
Tableau 53 Fréquence de mauvais résultats selon que l’enfant est maltraité psychologiquement........53
viii
.
1
1. INTRODUCTION
0.1. Problématique
Le contexte social dans lequel un enfant évolue a une incidence profonde sur
sa santé et son bien-être. Pour les enfants des quatre coins du monde, peu de
problèmes d'ordre social causent autant de tort à leur santé que la violence et la
négligence.Peu importe le type de maltraitance infligée à un enfant, elle peut avoir des
répercussions physiques et psychologiques importantes pour le reste de la vie. La
maltraitance envers les enfants constitue une menace sérieuse pour leur
développement sain, il est essentiel de comprendre la portée et la gravité de la
maltraitance pour développer des interventions cliniques et des politiques sociales afin
de protéger les enfants à risque et de traiter les victimes.
La notion de maltraitance réunit sous un vocable unique une multitude
d’actes ou absence d’actes tels que les insultes, les carences affectives, les coups, les
privations de nourriture, les abus sexuels, les humiliations... Par ailleurs, excepté dans
le cas des violences sexuelles, les actes de maltraitance supposent une régularité, une
durée dans la violence, et visent des comportements nuisibles caractérisés par la
vulnérabilité et la dépendance des victimes qui les subissent. Le terme « maltraitance »
n’est diffusé en France que depuis les années 1970 et 1980, d’abord pour qualifier les
situations dont pouvaient être
victimes les enfants puis, au cours des années 1990, les personnes âgées et les adultes
handicapés. La loi du 5 mars 2007 ne retient plus le terme de « maltraitance » mais les
notions de « danger » et de « risque de danger » qui couvrent les situations où l’enfant
n’est pas « bien traité » au regard de ses besoins fondamentaux.
Dans les pays à hauts revenus, la proportion d’enfants maltraités est estimée à
10% en moyenne. En France, l’évaluation du phénomène est limitée mais on sait que
273 000 mineurs sont pris en charge en protection de l’enfance. De plus de nombreux
cas de maltraitance restent inconnus faute d’avoir été signalés
L'OMS évalue à 31000, le nombre d'enfants de moins de 14 ans décédés par
homicide en 2000, 18000 d'entre eux avaient moins de 4 ans. En France on estime
qu'il y a environ 19000 à 21000 enfants maltraités par an et environ 700 décès
d'enfants des suites de mauvais traitements. Les enfants les plus jeunes sont les plus
2
concernés par les sévices physiques et les faits de négligence lourde et sont également
ceux qui en meurent le plus.
Les chiffres de la maltraitance sont élevés, mais probablement largement
sous-estimés : les situations de maltraitance sont sous-diagnostiquées, notamment chez
les plus jeunes, du fait de leur silence et de leur vie en huis-clos au sein des familles.
Les auteurs présumés appartiennent en effet à la famille proche dans 94 % des cas (Isis
Patoor, 2017).
Les enfants victimes souffrent de multiples conséquences à court et à long
terme : pathologies psychiatriques, addictions et toxicomanie, séquelles physiques,
maladies
sexuellement transmissibles. Certaines maladies chroniques (cardiopathie ischémique,
cirrhose, cancers, affections pulmonaires chroniques, troubles fonctionnels invalidants
tels
que côlon irritable ou fibromyalgie) sont également plus fréquentes parmi les victimes
de
maltraitance ou de négligence lourde. Les mauvais traitements représentent ainsi un
fardeau
financier à l'échelle d'un pays : coûts directs (soins immédiats, prise en charge des
enfants et
des familles, frais de justice) et indirects (conséquences sur la santé physique et
psychiatrique
de ces enfants à long terme).
Les facteurs de risque de maltraitance sont nombreux et bien décrits par de
nombreuses études, on retrouve des facteurs de risque démographiques et familiaux
(âge
de l'enfant, genre, vulnérabilité de l'enfant, antécédents de maltraitance chez les
parents, pathologies psychiatriques et addictions chez les parents) et des facteurs
socio-économiques
(pauvreté, isolement social, faible niveau d'éducation des parents, mauvaises
conditions de
logement).
Des études récentes ont montré que la présence de facteurs de risque isolés
augmentait peu le risque de survenue de mauvais traitement mais que ce risque
augmentait de façon nette quand les facteurs de risque se cumulaient.
3
conséquences de cette maltraitance sont vastes et ont une incidence importante sur la
mortalité et la morbidité (Hebertm, 2015).
Toute fois, pour venir à bout de ce problème, il est nécessaire de bien
comprendre comment la maltraitance survient et de bien cerner ses causes et ses
conséquences , des multitudes d'actes ou absence d'actes tels que les insultes , les
carences affectives ,les coups , les privations de nourriture , les abus sexuels , les
humiliations..., D’après certains chercheurs, les opinions sur la maltraitance
divergeraient tellement d’une culture à l’autre.
Eu égard à ce qui précède, nous avons pensé que la ville de Butembo n’est
pas épargnée par ce problème. C’est pourquoi nous avons mené cette enquête sur la
maltraitance des enfants d’âge scolaire.
De ce fait notre problématique a gravité autour de la question générale
suivante : quel est le niveau d’exposition des enfants d’âge scolaire à la maltraitance
en ville de Butembo ?
D’où les questions spécifiques suivantes :
Quelles sont les formes de maltraitances enregistrées chez les écolières en ville de
Butembo ?
- Quels sont les auteurs de maltraitance chez ces enfants ?
- Quels sont les facteurs de risque de maltraitance des écolières en ville de Butembo ?
- Quelles sont les conséquences de l’exposition à la maltraitance pour lesécolières en
ville de Butembo?
1.1. Hypothèses
En guise de réponses aux questions posées ci-dessus, nous avons pensé aux
hypothèses suivantes :
b. Objectifs spécifiques
1. Identifier les types de maltraitance auxquels sont exposés les écolières dans notre
milieu d’étude ;
2. Identifier les auteurs de la maltraitance des écolières;
3. Identifier les facteurs de risque de maltraitance des enfants ;
4. Inventorier les conséquences de la maltraitance chez les écolières.
0.5. Choix et intérêt du travail
Enfant : c'est toutêtre humain de moins de dix-huit ans, sauf si la loi nationale accorde la
majorité plus tôt ( Krugetet al , 2002 ) .
Enfant d’âge scolaire : c'est l'âge à partir duquel un enfant peut être légalement admis dans
un établissement scolaire, âge qui varie entre 6ans et 12ans (Greighnon SJ , 2015).
Exposition : mettre quelqu’un dans une situation dangereuse (Dictionnaire. Le Robert 2014).
Ecolier : c’est un enfant qui fréquente l’école maternelle (école du premier degré) ou l’école
primaire. (Dictionnaire. Le Robert. 2020).
Echec scolaire : désigne un retard dans la scolarité sous toutes ses formes, il concerne des
enfants issus de milieux défavorisés, dont le pourcentage est inférieur à 55%
(fr.m.wikipedia.org).
Les situations d’enfants en danger sont définies à l’article 375 du code Civil comme
lorsque « la santé, la sécurité ou la moralité d’un mineur non émancipé sont en danger, ou si
les conditions de son éducation ou de son développement physique, affectif, intellectuel et
social sont gravement compromises ».
La loi du 5 mars 2007 a introduit une distinction entre l’enfant en danger et celui qui
est en risque de danger : L’enfant en danger est un enfant victime de violences physiques,
d’abus sexuels, de violences psychologiques, de négligences lourdes, ayant des conséquences
graves sur son développement physique et psychologique, tandis que l’enfant en risque de
danger est un enfant qui connaît des conditions d’existence risquant de compromettre sa santé,
8
sa sécurité, sa moralité, son éducation ou son entretien, sans pour autant être
maltraité(Enfance et Partage, 2014).
La maltraitance est une notion difficile à cerner et parfois même à détecter du fait des
nombreuses formes qu’elle peut revêtir et de la vulnérabilité des personnes qui la subisse.
Il faut être conscient que chaque situation est différente, unique et qu’une approche de la
maltraitance ne peut se faire qu’au travers d’une évaluation globale de la situation (ALMA,
2013).
Les violences sexuelles concernent toute une série d’actes à connotation sexuelle. La
maltraitance sexuelle regroupe les abus sexuels et l'exploitation sexuelle et implique que
l'enfant est victime d'un adulte ou d'une personne sensiblement plus âgée que lui aux fins de
satisfaction sexuelle de celui-ci. Les sévices sexuels peuvent prendre différentes formes :
langage obscène, outrage à la pudeur et voyeurisme, images pornographiques, viol ou
tentative de viol, attouchements, prostitution de mineurs (Institut National d'Études
Démographiques, 2010).
Les agressions sexuelles consistent à imposer à autrui un acte de nature sexuelle par
contrainte, violence, menace ou surprise, avec deux catégories : le viol et les autres agressions
sexuelles. Le viol consiste à imposer à autrui une relation sexuelle non consentie ou non
comprise (cas des enfants en bas âge) et se caractérise par un acte de pénétration sexuelle
(vaginale, anale ou buccale) qui est commis sur autrui ; Les atteintes sexuellessont définies
par « le fait pour un majeur d’exercer sans violence, contrainte, ni menace ni surprise une
atteinte sexuelle sur la personne d’un mineur de 15 ans ». L’atteinte est donc caractérisée dès
que la victime a moins de 15 ans, même en l’absence de moyen de pression. Par contre, si la
victime est âgée de 15 à 18 ans, il est nécessaire pour que l’infraction soit caractérisée qu’il y
ait violence, contrainte, menace ou surprise.
Un enfant victime de violences sexuelles pourra présenter des signes physiques tels
que des lésions génitales, un saignement vaginal ou rectal, des infections vaginales à
répétition, une maladie sexuellement transmissible, mais aussi une énurésie (« pipi au lit ») ou
une encoprésie (« caca au lit »). Des signes d’ordre psychologique pourront également alerter,
tels que des symptômes dépressifs, des troubles du sommeil ou de l’alimentation (anorexie ou
boulimie), une inhibition sociale, un désinvestissement scolaire, un retard de langage ou
psychomoteur, une réticence à se dévêtir, une peur de la nuit, des attitudes agressives ou à
connotation sexuelle (simulation d’actes sexuels sur des jouets, passage à l’acte sur d’autres
enfants par exemple) ou encore l’apparition d’idées suicidaires (LAPP L, 2009).
Les sévices sexuels peuvent prendre différentes formes : langage obscène, outrage à
la pudeur et voyeurisme, images pornographiques, viol ou
tentative de viol, attouchements, prostitution de mineurs (Institut National d'Études
Démographiques, 2010).
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Les signes évocateurs d’une maltraitance psychologique sont souvent les troubles du
comportement : l’enfant pourra être triste, craintif, replié sur lui-même, provocateur,
désinvesti de sa scolarité... Le refus de rentrer au domicile ou la commission de fugues, la
peur des adultes, les troubles du comportement alimentaire tels la boulimie ou l’anorexie sont
également des signes qui peuvent laisser penser que l’enfant est victime de maltraitance
psychologique.Les sévices psychologiques surviennent dans un contexte de volonté de
domination de l'enfant et regroupent les menaces (dont les menaces de recours à la forme
physique), le harcèlement, les intimidations, les brimades, le dénigrement, les insultes et
agressions verbales, les humiliations, et toute autre forme non physique de traitement hostile.
11
1.2.1.4Négligence
personne exerçant à son égard l’autorité parentale ou ayant autorité sur un mineur de 15 ans -
de priver celui-ci d’aliments ou de soins au point de compromettre sa santé ».
Au cours des années récentes, la violence contre les femmes en général et la violence
domestique en particulier est un problème qui a de plus en plus attiré l’attention des
gouvernementsdes pays en développement et des pays développés, ainsi que de la
communauté internationale (Assemblée Générale des Nations Unies, 1991).
La violence domestique contre les femmes estreconnue comme une violation des
droits humains élémentaires des femmes ; d’autre part, de plusen plus d’études ont mis en
évidence les risques que cette violence fait courir sur la santé des femmeset ses conséquences
sur les enfants. En ce qui concerne la différence de niveaud’instruction entre conjoints, on
constate que laprévalence de la violence conjugale est légèrement plus faible quand l’homme
et la femme ont lemême niveau : ainsi, dans au moins les trois quarts des cas, que les époux
aient le même niveau ouque les deux n’aient aucune instruction, les femmes ont déclaré
n’avoir subi aucun type de violence.Quand les époux ont un niveau d’instruction différent, les
proportions de femmes ayant déclaré nepas avoir subi des actes de violence sont plus faibles
(autour de 66 % contre 75 % et plus quand lesconjoints ont la même instruction).
Par ailleurs, dans le cas où les conjoints ont un niveaud’instruction différent, ce sont
les femmes dont le mari est plus instruit qu’elles-mêmes qui subissentle plus fréquemment
des actes de violence physique ou sexuelle (26 % dans les 12 derniers mois,contre 15 %
quand la femme est plus instruite que son conjoint).
1.2.2 Auteurs de maltraitance
Les auteurs présumés de sévices sont des adultes dans 93,3 % des cas. Ils
appartiennent à la famille proche dans 94 % des cas. Dans 80 à 90 % des cas il s'agit des
parents naturels, plus rarement du conjoint de l'un des parents.
Les parents maltraitants sont souvent jeunes, célibataires, pauvres et chômeurs, et
leur niveau d'instruction est inférieur à ceux des parents non maltraitants. Dans les pays
13
pauvres comme dans les pays industrialisés les mères célibataires, jeunes, et pauvres sont plus
susceptiblesd'être auteur de maltraitance que d'autres parents.
Les femmes représentent plus de la moitié des auteurs présumés de maltraitance
(54,5 %). Parmi les parents auteurs présumés 60 % sont les mères. Les femmes déclarent plus
recourir aux châtiments corporels que les hommes. Cependant les sévices physiques graves
(traumatismes crâniens infligés graves, parfois mortels, fractures, autres blessures graves
pouvant entraîner la mort) sont plus souvent commis par des hommes.
Les auteurs d'agressions sexuelles visant des enfants, que ce soit à l'encontre de filles
ou de garçons, sont majoritairement des hommes. Dans 90 % des cas, quand la victime est de
sexe féminin, l'agresseur est de sexe masculin. Lorsque la victime est de sexe masculin,
l'agresseur est de sexe masculin dans 63 à 86 % des cas (Lacharité, C., Palacio-Quintin, E., &
Moore, J. (1994).
à
créer des
relations
honte, culpabilité,
intimes saines contrôle des
méfiance, perte
• perceptions émotions
• le parent qui subit de d’estime de soi)
faussées • diminution de la
la violence développe un • angoisse et
des relations qualité parentale
attachement malsain à crainte
intimes • faible rendement
l’endroit de • problèmes liés
• méfiance académique
l’enfant en raison du aux
• risque accru • maladies
stress et de l’anxiété habilités sociales
d’adopter des chroniques
• problèmes liés au
comportement (p. ex. maladie du
contrôle des
s
violents
envers les
accrus qu’il éprouve É m o ti o n s Pairs ou les foie, maladies
• problèmes de • relations négatives partenaires transmises
comportement avec les pairs intimes sexuellement)
• difficultés de nature • dépression • abus d’alcool • troubles du
sociale, y compris la • intimidation ou sommeil
difficulté à contrôler • aptitude aux d’autres • abus d’alcool ou
les émotions études drogues d’autres drogues
• symptômes du TSPT compromise • problèmes
• problèmes liés à • filicide liés à la
l’empathie et aux • blessures colère
habiletés verbales corporelles • détresse
• irritabilité excessive, émotive à
agressivité, crises de long terme
colère, troubles du • filicide
sommeil et troubles • blessures
émotionnels corporelles
• résistance au • problèmes
réconfort liés au
• effets contrôle des
psychosomatiques émotions
défavorables
• effets défavorables
sur le
développement
neurocognitif
• filicide
• blessures corporelles
Il existe une littérature abondante au sujet des facteurs associés aux préjudices que
risquent de subir les enfants exposés à la violence familiale (Stith et al., 2009 ; Campbell et
al.,
2003).
De plus, dans la moitié des cas où des incidents de violence ont été vécus après la
séparation, les enfants ont été témoins d’au moins un incident de violence, ce qui est
probablement unesous-estimation, puisque les enfants signalent qu’ils sont exposés à la
violence plus souvent que ce que croient les parents (Jaffe, Wolfe & Campbell, 2012).
Selon les recherches, le risque de violence mortelle est particulièrement élevé après
la séparation des parents, surtout au cours des premiers mois (Campbell et al., 2007 ;
Statistique Canada, 2013).
Statistique Canada (2013) a souligné que, de 2007 à 2011, le risque que les femmes
se fassent tuer par leur époux était prèsde six fois plus élevé après une séparation légale
qu’avant, les mobiles de l’homicide étant lajalousie et la frustration. Ce risque existe non
seulement pour les victimes d’âge adulte, maiségalement pour les enfants (Hamilton, Jaffe,
&Campbellet al. 2013).
Dans une fratrie de plusieurs enfants il peut tout à fait n'y avoir qu'un seul enfant
victime de mauvais traitements ou de privation de soins. Certains enfants sont
particulièrement vulnérables : enfant de petit poids de naissance pour l'âge gestationnel,
enfant présentant une malformation ou un handicap, enfant précieux (issu de procréation
médicalement assistée par exemple) mais ne répondant pas aux attentes, enfant présentant des
troubles du comportement ou du développement (Trouble de l'attention avec ou sans
hyperactivité, troubles du spectre autistique, anorexie, troubles sphinctériens, insomnies
tenaces).
Certains facteurs de risque moins consensuels sont évoqués plus rarement dans la
littérature, mais également liés à l'attachement parent-enfant : séparation mère-enfant précoce
et prolongée, faible implication du père, ou père peu affectueux, défaut d'allaitement
maternel.
Une étude japonaise, publiée en 2014, a mis en évidence comme facteurs de risque,
l'existence d'antécédents psychiatriques chez la mère, la violences conjugale, l'absence
d'emploi pour l'un des conjoints. Ces facteurs, détectés en période périnatale, étaient
17
considérés comme des facteurs de risque majeurs de mauvais traitements pour l'enfant à
naître. La même étude rappelait également les facteurs de risque suivants : grossesse non
désirée, absences au rendez-vous médicaux prénataux, jeune âge de la mère (moins de 20
ans), difficultés socio-économiques.
Le jeune âge des parents, les pathologies psychiatriques sévères et les déficiences
mentales, sont des facteurs de risque mis en évidence par de nombreuses autres
études. Les parents présentant des troubles de la personnalité, bien plus fréquents que les
pathologies psychiatriques vraies (instabilité émotionnelle, immaturité, et intolérance à
certains comportements de l'enfant, rigidité, indifférence à l'état de santé de l'enfant) sont
également plus à risque d'être maltraitants.
Des parents ayant des antécédents de carence, de mauvais traitements dans leur
propre enfance ou de placements itératifs, et les parents présentant des addictions
(toxicomanie ou alcoolisme), sont également à risque de maltraitance.
On évoque également la notion de « familles à risque » : familles monoparentales, familles
très nombreuses, notion de violences conjugales ou familiales.
Dans les familles où certains facteurs de risque existent de façon isolée, le taux de
survenue de situations de maltraitance ou de négligence est faible. Plusieurs études montrent
que le risque de survenue de mauvais traitements pour un enfant augmente avec le nombre de
18
professionnel concerné mais qui demandent à être recoupées ouapprofondies par le biais d'une
enquête sociale. »
La loi du 05/03/2007 a créé les Cellules de Recueil, d'évaluation et de traitement des
informations Préoccupantes (CRIP), placées sous la responsabilité du président du conseil
départemental, chargées du recueil, du traitement et au besoin de l'évaluation des informations
préoccupantes relatives aux mineurs en danger ou qui risquent de l'être. En Meurthe et
Moselle, il s'agit de la CEMMA (Cellule pour la Protection de l'Enfance en Meurthe et
Moselle). La personne qui a transmis l'information préoccupante reçoit un retour
d'informations au décours du traitement des éléments transmis.
Dans les suites d'une information préoccupante, après enquête sociale approfondie, des
mesures administratives peuvent être décidées (Aide Éducative en Milieu Ouvert par
exemple), ou un signalement judiciaire peut être fait au Procureur de la République.
d) Signalement judiciaire
Un signalement judiciaire au Procureur de la République (Parquet) peut être fait
d'emblée encas d'enfant en situation de danger avérée. Le Procureur ou le Substitut du
Procureur peuvent être contactés soit directement au Parquetsoit par l'intermédiaire du
commissariat de Police.
Selon les cas, le Procureur peut demander une enquête de Police ou de Gendarmerie,
transmettre au Juge d'Instruction (pénal) ou au Juge pour enfants. Il peut émettre une décision
de placement provisoire (DPP) qui confie l'enfant à l'Aide Sociale à l'Enfance (ASE) ou à
l'hôpital qui le prend en charge. Il peut également décider d'un classement sans suite si ses
conclusions l'imposent (Gouvernement du Québec,1989).
1.3 Résultats des études antérieures
Des études ont comparé les chiffres provenant de la justice et des organismes sociaux
avec ceux issus d'enquêtes directes auprès des populations : seuls 5 à 10 % des sévices
physiques seraient reportés et 8 % des sévices sexuels (LAPP L., 2009)
Des enfants déjà pris en charge pour maltraitance déclarent jusqu'à 10 fois plus de
sévices subis que ceux connus par les services sociaux. Dans une étude menée en 2002 en
Arizona concernant les causes de décès d'enfants, parmi ceux décédés des suites de
maltraitance, seuls 21 % étaient connus de la justice et des services sociaux
Les enfants les plus jeunes sont les plus concernés, la maltraitance concerne en
majorité des enfants de moins de 6 ans : 40 % des décès par maltraitance concernent des
nourrissons, 80 % concernent des enfants de moins de 6 ans. La moitié des enfants
20
hospitalisés pour mauvais traitements ont moins de 1 an, 75 % ont moins de 3 ans. Cette
surreprésentation des nourrissons n'est pas une spécificité française : d'après l'OMS, le taux de
décès dans le monde des suites de mauvais traitements chez les enfants de 0 à 4 ans est
d'environ 5,2 pour 100000 : il est deux fois moins élevé chez les enfants de 5 à 15 ans
(2,1pour 100000).
Dans une étude menée en Angleterre et au Pays de Galles entre 1990 et2012, environ
15 nourrissons de moins de 1 an et 15 à 45 enfants de 1 à 14 ans étaient décédés chaque année
d'infanticides, d'homicides ou des suites de maltraitance ou de négligence lourde. Les
nourrissons et les jeunes enfants sont surreprésentés parmi les cas de décès
parce qu'ils sont les plus touchés par la maltraitance physique (EVERSON M.D., SMITH J.,
HUSSEY J. et al, 2008).
Le mémoire présenté à l'université du Québec à Trois-Rivières par MARIE
BEAUMIER (1998) sur la contribution à un meilleur dépistage des enfants
maltraités à l'aide de deux instrumentsde mesure : CAP ET TDVP a relevé que la violence
physique et la négligence enversl'enfant entraînentindéniablement des conséquences à la fois
très nombreuses et très graves. Lesmauvais traitements ont des répercussions sur les plans
physiologique, psychique et cognitif ainsi que sur le plan des relations sociales
ouinterpersonnelles.
Plusieurs recherches ont montré la gravité des séquelles physiologiquesdont souffrent
les enfants maltraités. Ainsi, Lynch (1988) note la présence debrûlures, de coupures,
d'hématomes et de fractures chez les enfants victimes20de violence physique. Plusieurs
auteurs font état d'autres conséquences, qui sont moins visibles extérieurement mais qui
s'avèrent plus néfastes à longterme. Certains constatent la présence de meurtrissures
viscérales, dedommages cérébraux, de dysfonctions neurologiques et de retards décroissance
(Benzel&Hadden, 1989 ; Lynch & Roberts, 1977 ; Martin &Rodeheffer, 1976) cité par
MARIE BEAUMIER.
Du point de vue psychologique, les enfants maltraités se distinguent desautres par la
manière dont ils expriment leurs sentiments ou leurs émotions.Certains enfants maltraités
expriment leur agressivité ou leur anxiété par descomportements extériorisés tels que de
l'hyperactivité (Baldwin &Oliver, 1975 ; Krugman & Krugman, 1984), un manque de
contrôle de soi, de l'impulsivité (Egeland, Sroufe, & Erickson, 1983) et de la violence envers
autrui(Farber& Joseph, 1985 ; Gaddini, 1984), tandis que d'autres enfants dansune situation
similaire exprimeront leur détresse par des manifestationsintériorisées telles que des craintes,
des cauchemars, une tendance au retraitet présenteront des symptômes dépressifs (Krugman
21
& Krugman, 1984). Enoutre, selon Palacio-Quintin (1991), les enfants maltraités ont une
perception d’eux-mêmes plus négative que les enfants non maltraités.
Plusieurs auteurs évoquent les répercussions de la maltraitance sur
ledéveloppementintellectuel. Les enfants maltraités obtiennent des résultats inférieurs sur le
plan cognitif par comparaison avec des enfants non maltraitésde même niveau socio-
économique. Ils accusent un retard sur les plans desaptitudes graphiques, de la motricité, des
connaissances générales, dulangage et du quotient intellectuel (Hénault & Palacio-Quintin,
1991 ; Palacio-
21Quintin & Jourdan-Ionescu, 1994) cité MARIE BEAUMIER.
Une autre étude a été réalisée par Caufriez et Frydman (1986) auprès de20 enfants
négligés et maltraités physiquement afin de connaître leurperception des figures parentales à
l'aide du test le Children'sApperceptionTest (CAT, Bellak&Bellak, 1971). Les enfants étaient
âgés de 6 ans et 7 mois à10 ans et 10 mois. Les résultats obtenus montrent que les images
parentalessont perçues de façon négative (agressivité) et que les enfants craignent d'être
abandonnés et ont une faible image d'eux-mêmes (MARIE BEAUMIER,1998).
Le travail de fin d’étude effectué en ville de Butembo/commune Bulengera par
KyakimwaMusayi D’Assise à l’institut supérieur des techniques médicales (2014 – 2015)
portant le titre de maltraitance des enfants d’âge scolaire « cas des écoliers de la commune
Bulengera »Nous montre que sur un total de 103 enfants 72,8% sont maltraité par les
enseignants, 33,9% papa, 36,89% les mamans, 21,5% les grandes sœurs et tente, 17,4% grand
frère et oncle, elle a confirmé les facteurs ci-dessous comme étant associés à la maltraitance :
Les enfants de sexe masculin ont été plus fouettés que ceux du sexe féminin. Le rang dans la
fratrie a influencé la fréquence des injures, la proportion d’enfants injuriés est plus élevée
chez les cadets que les aînés.
Elle a montrée aussi que l’alcoolisme des parents a eu l’influence sur la fréquence
des injures et la passation d’au moins une nuit sans manger. (K. Musayi D’assise, 2015)
22
Facteurs de risque :
Timidité
Comportements violents
Perte d’estime
01 BULENGERA 9 9 - 2 1
02 KIMEMI 8 38 56 1 2
03 MUSUSA 7 75 - 6 3
04 VULAMBA 4 61 8 8 -
TOTAL 28 264 64 17 6
24
Détails
Principales rues : elles sont reparties comme sui dans les différentes communes
1. Commune Bulengera : AbbéBuyori, allant du Boulevard Joseph Kabila Kabange
jusqu’au rond-point procure, Rue de la paix : du rond-point procure jusqu’au rond-
point Mukuna.
2. Commune de Mususa : Rue julien PalukuKohongya laquelle se trouvent les galeries
QualitexetMbangaallant de l’hôpital Matanda en passant par le rond-point dit
communément Bayoliet parfois rond-point de la veranda jusqu’au Boulevard Mgr
Charles Mbogha.
Rue les coprins allant du rond-point Bayoli jusqu’au rond-point Kitulu.
25
3. Commune Vulamba : rue matadi sur laquelle se trouve la Mosquée Islamique ; Rue
Père JeromeMasumbuko sur la quelle se trouve l’institut Kambali et l’hôtel de la ville
de Butembo. (Rapport annuel ville de Bbo 2020, P2)
Les principales avenues :
Commune kimemi : avenues : Matokeo, du marché, ngulo, rwenzori, de l’Eglise,
kighombwe, bulengya, bukavu, général mutsi, mikundi, des martyres, boyora, des écoles,
walikale, Baswagha, Beni, bamate, goma, batangi, ;masisi, talihya, Mususa, lubwe et rutsuru.
(Rapport annuel ville de Butembo 2020, P2).
Commentaires et Suggestions
2.1.3. Climat
Alternance des saisons
2.1.4 Démographie
Population
26
- Principaux clans
Tous les clans de la tribu Nande se retrouvent en ville de Butembo, à savoir : les Batite, les
Bavinga, les Bamoro, les Bahumbi, les Bahambo, les Bahira, les Batangi, les Bamate, les
Basongora, les Basukali, les Baswagha, les Bakira,…..
Par ailleurs, d’autres clans du pays s’y retrouvent mais se manifestent rarement. .
(rapport annuel ville de Butembo 2020.P2)
Statistiques
2 7 - - 9
Le commerce et l’agriculture
Quant à l’agriculture urbaine, l’on y cultive : les haricots, les amarantes, le manioc,
les bananiers, les mais, les arachides, la patate douce, la tomate,…pour les cultures pérennes,
il existe une grande plantation d’eucalyptus sur la majorité des étendus vertes, qui servent
pour le bois photosynthèse, la construction des maisons,….
Généralement les autorités jouent un rôle important dans l’encadrement des activités
commerciales au respect des textes légaux. Elles interdisent la commercialisation des
stupéfiants et des boissons fortement alcoolisées dites prohibées. (Rapport annuel ville de
Butembo 2020.P7
Pour bien mener au bon port notre recherche scientifique, nous avons fait recours à la
méthode descriptive et la méthode analytique transversale.En effet, nos deux premières
questions ont un caractère descriptif alors que les deux dernières ont un caractère analytique
car mettant en relation des variables dépendantes et indépendantes.
=
121 182 .3,8416x0,25121 182 .0,0025+3,8416.0,25=116 383,1928303,9154+0,9604
N= Population Totale
Plus de 23 enfants parmi nos enquêtés soit 6% n’ont pas étaient disponibles de répondre à
notre questionnaire d’enquête, étant donné qu’ils n’étaient pas préparés de répondre aux
questions de cette recherche.
Vu les données de ce tableau 10, plus de 244 des répondants soit 68% sont du sexe
féminin et 116 enquêtés soit 32% sont du sexe masculin.
Par lecture des données de ce tableau 11, nous avons constatéque 140 enquêtés (soit
39%)sont des enfants de premier, deuxièmerang dans la fratrie et 220 enquêtés (soit
61%)sont des enfants de 3ème rang ou plus.
Par la lecture des données de ce tableau 12 plus de 67% des enfants sont dans les
familles d’accueil et 33% dans leurs propres familles.
Il ressort de ce tableau 13, parmi le 360 écoliers 20 soit 5,6% étaient de 1 er année, 35 soit
9,7% étaient de 2ème année, 75 soit 20,8% étaient de 3 ème année, 67 soit 18,6% étaient de 4 ème
année, 93 soit 25,8% étaient de 5ème année,70 soit 19,4% étaient de 6ème année.
32
Vu les résultats obtenus dans ce tableau 14, sur 360 écoliers 15 soit 4,2% étaient âgés de
6 ans, 18 soit 5% de 7 ans, 23 soit 6,3% de 8ans, 69 soit 19,2% de 9ans, 82 soit 22,8% de 10
ans, 85 soit 23,6% de 11ans et 68 soit 18,9% de 12 ans.
Tableau 14. Répartition des enquêtés selon l’âge
Age Effectif %
6 ans 15 4,2
7 ans 18 5
8 ans 23 6,3
9 ans 69 19,2
10 ans 82 22,8
11 ans 85 23,6
12 ans 68 18,9
Total 360 100
Pour faciliter l’interprétation de nos données, nous avons fait recours aux calculs du
FO
%= x 100
FT
% : Pourcentage
RR= Est un rapport de probabilité de survenir d’un phénomène chez les sujets exposés et les
non exposés. Autrement dit le rapport entre incidence d’un événement parmi les exposés et
chez les non exposés.
33
a
/c
a+b
RR=
c +d
Les données de ce tableau 17 nous montrent que 63% des enfants enquêtés n’ont
pas présenté de signes de maltraitance 29% avaient des cicatrices et 18% avaient des plaies.
Tableau 17. Répartition des enquêtés selon les signes de maltraitance physique
signes de maltraitance FA FO %
plaie 330 30 9
Les données de ce tableau. 18, nous montrent que 60% des enfants sont victimes de
violences physiques du fait d’arrivée à l’école à retard, 30,3% représente le motif de ne pas
bien bercer l’enfant, 33,3% l’état d’alcoolisme du père, 65,2% fait d’échouer à résoudre un
exercice, 36,4% le fait de perdre lesbiens, 25,8% le fait de ne pas aller au champs, 31,8% le
fait de na pas aller à la source, 19,7% représente les accusations par les autres.
35
Tableau 18. Motifs des violences physiques selon les enfants victimes
Motifs FA FO %
Arrivée à l’école à retard 330 198 60
Le fait de mal bercer l’enfant 330 100 30,3
L’état d’alcoolisme du père 330 110 33,3
Echouer à résoudre un exercice 330 215 65,2
Perte des biens 330 120 36,4
Ne pas aller au champ 330 85 25,8
Ne pas aller à la source 330 105 31,8
Mauvais accusation par les autres 330 65 19,7
Tableau 19. Répartition des enquêtés selon les moyens utilisés pour l’agression physique
Moyens utilisés pour l’agression FA FO %
La main 330 95 28,8
Le bâton 330 150 45,5
Le pied 330 92 27,9
La ceinture 330 55 16,7
La cuillère 330 35 10,6
La spatule 330 15 4,5
La pierre 330 30 9
La chaise 330 10 3
Les donnéesprésentées au tableau 20, nous montrent que les mots utilisés pour
injurier les enfants ont été« chien » pour 77,2% de nos enquêtés, « matières fécales » pour
38,6%, « fou » pour 52,6%, « mannequin » pour 33,3%, « fesses » pour 34,4%, « chègue »
pour 35%, « impolie » pour 29,8% et « cochon » pour 17,5%.
Par lecture des données du tableau 21 nous constatons que parmi les besoins auxquels
les 210 enfants victimes de négligence disent que leurs responsables ne veulent pas répondre
on trouve :
Le refus de fêter leurs anniversaires à54, 8%,
La privation des loisirsà43, 8%,
Le refus de leur acheter des souliers et des habits à42, 9%,
le fait de ne pas donner pas l’argent pour coiffure à23, 8%.
Tableau 21. Besoins aux quels les responsables refusent de répondre selon les enfants
victimes de négligence.
Besoins négligés FA FO %
Achats des souliers et d’habits 210 90 42,9
Refus de fêté l’anniversaire de l’enfant 210 115 54,8
Argent pour coiffure 210 50 23,8
Privation des loisirs 210 92 43,8
Vu les données obtenues dans ce tableau 22, nous constatons que 57% de nos enquêtés
font les travaux ménagers et 17% font le petit commerce.
Tableau 22. Répartition des enquêtés selon les travaux exécutés chaque jour
Travaux exécutés FA FO %
Pâturages 360 95 26
Oui 221 61
Non 139 39
Il ressort de ce tableau 24 que 97% des enfants avaient dit que leurs parents ne
demandent pas leur goût avant de leur préparer de la nourriture conte 3% qui ont reconnu que
leurs parents demandent leur goût.
Tableau 24. Nombre d’écoliers qui avouent que leurs parents demandent leur goût
avant de préparer de la nourriture
Réponse Effectif %
Oui 8 3
Non 352 97
Total 360 100
Les données du tableau 25 nous montrent que 94% d’écoliers ne sont pas félicités par
leurs parents quand ils ont fait du bien et 6% sont félicités par leurs parents.
Tableau 25 : Nombre d’écoliers qui déclarent que leurs parents les félicitent quand ils
travaillent bien
Réponse Effectif %
Oui 20 6
Non 340 94
Total 360 100
Les données du tableau 26 nous font remarquer que 67% des enfants enquêtés
déclarent que leurs parents se fâchent lorsqu’ils demandent quelque chose et 43% déclarent
qu’ils ne se fâchent pas.
Tableau 26 : Nombre d’écoliers qui constatent que leurs parents qui se fâchent quand ils
leur demandent quelque chose
Réponse Effectif %
Oui 241 67
Non 119 43
Total 360 100
Il ressort de ce tableau 27 que 78% de nos enquêtés ont déclaré qu’ils n’ont jamais
assistéà l’échange pas des mauvaises paroles entre leurs parents.
Tableau 27 : Nombre d’écoliers qui ont assisté à l’échange de mauvaises paroles entre
les parents
38
Réponse Effectif %
Oui 80 22
Non 280 78
Total 360 100
L’analyse du tableau 28 nous prouve que 216 enfants enquêtés soit 60% déclarent
n’avoir jamais vu leurs parents s’agresser physiquement et 144 soit 40% déclarent avoir vu
leurs parents s’agresser physiquement.
Tableau 28. Nombre d’écoliers qui ont déjà assisté à l’agression physique entre leurs
parents
Réponse Effectif %
Oui 144 40
Non 216 60
Total 360 100
- Sur 215 écoliers 197 (soit 91,6%) ont été maltraités physiquement suit à l’état
d’alcoolisme de leurs parents contre 18 (soit 8,4%) qui n’ont pas été maltraités malgré
que leurs parents prennent de l’alcool
- Sur 145 écoliers 133 (soit 91,7%) ont étémaltraités malgré que leurs parents ne
prennent pas d’alcool contre 12 (soit 8,3%) qui n’ont pas été maltraités et leurs parents
ne prennent pas d’alcool.
- La fréquence de la maltraitance a été plus grande chez les écoliers dont leurs parents
prennent de l’alcool (91,7%) par rapport aux écoliers dont leurs parents ne prennent
pas de l’alcool (91,7%)
- Le RR étant inférieur à 1 (0,99), nous constatons que le fait d’avoir les parents
alcoolique est un facteur protecteur de maltraitance physique chez les écoliers.
Tableau 32 Fréquence de la maltraitance physique selon la prise d’alcool par les parents
Maltraité physiquement Non maltraité Total
physiquement
Prise d’alcool FO % FO % FO %
Oui 197 91,6 18 8,4 215 100
Non 133 91,7 12 8,3 145 100
Total 330 91,7 30 8,3 360 100
Tableau 33. Fréquence de la maltraitance physique selon le niveau économique des parents
Maltraité Non maltraité Total
physiquement physiquement
41
Niveau économique Fo % Fo % Fo %
Possession d’une voiture 155 90,6 16 9,4 171 100
Pas de voiture 175 92,6 14 7,4 189 100
Total 330 91,7 30 8,3 360 100
2. Maltraitance psychologique
Les données de ce tableau 34 nous montre que :
- Sur203écoliers, 160 (soit 78,8%) du sexe féminin ont été maltraité psychologique,
contre 43 (soit 21,2%) qui n’ont subi la maltraitance psychologique.
- Sur 157écoliers, 125 (soit 79,6%) du sexe masculin ont été maltraités psychologique
contre 32 (soit 20,4%) n’ont subi la maltraitance psychologique.
- La fréquence de la maltraitance a été faible chez les écoliers de sexe féminin (79,6%)
par rapport au sexe masculin (79,6%)
- Le RR étant inférieur à 1 (0,98), nous constatons que le sexe est un facteur protecteur
de la maltraitance psychologique.
Tableau 34 Fréquence de la maltraitance psychologique selon le sexe
Maltraité Non maltraité Total
psychologiquement psychologiquement
Sexe Fo % Fo % Fo %
Féminin 160 78,8 43 21,2 203 100
Masculin 125 79,6 32 20,4 157 100
Total 285 79,2 75 20,8 360 100
- Le RR étant supérieur à 1(1,3) nous constatons qu’il y a une association positive entre
l’alcoolisme des parents et maltraitance.
Tableau 35 Fréquence de la maltraitance psychologique selon la prise d’alcool par les parents
Maltraité Non maltraité Total
psychologiquement psychologiquement
Prise d’alcool Fo % Fo % Fo %
Oui 203 87,1 30 12,9 233 100
Non 82 64,6 45 35,4 127 100
Total 285 79,2 75 20,8 360 100
- Sur 177écoliers 150 (soit 84,7%) leurs parents ne possèdent pas une voiture ont été
maltraités psychologiquement contre 27 (soit 15,3%) qui n’ont pas subi la maltraitance
psychologique.
- La fréquence de la maltraitance a été plus grande chez les écoliers dont leurs parents
ne possèdent pas une voiture (84,7%) par rapport à ceux dont leurs parent possedent
une voiture (73,9%)
- Le RR étant inférieur à 1(0,87) nous constatons que le niveau économique n’influence
pas la maltraitance psychologique.
Sexe Fo % Fo % Fo %
Féminin 115 54,8 95 45,2 210 100
Masculin 95 63,3 55 36,7 150 100
Total 210 58,3 150 41,7 360 100
- Le RR étant égalà 1, nous constatons que le sexe est un facteur associéà la négligence
psychologique.
Tableau 42 Fréquence de la négligence psychologique selon le sexe
Négligé Non négligé Total
Psychologiquement psychologiquement
Sexe Fo % Fo % Fo %
Féminin 107 59,8 72 40,2 179 100
Masculin 103 56,9 78 43,1 181 100
Total 210 58,3 150 41,7 360 100
Tableau 43 Fréquence de la négligence psychologique selon la prise d’alcool par les parents
Négligé Non négligé Total
psychologiquement psychologiquement
Prise d’alcool Fo % Fo % Fo %
Oui 128 66 66 34 194 100
Non 82 49,4 84 50,6 166 100
Total 210 58,3 150 41,7 360 100
Il ressort de ce tableau 44
47
- Sur 185 écoliers 109 (soit 58,9%) se situe entre le 1ère et le 2ème rang ont été négligé
psychologiquement, contre 76 (soit 41,1%) qui n’ont pas été négligé
psychologiquement.
- Sur 175 écoliers 101 (soit 57,7%) se situe enter le 3 ème rang et plus ont été négligés
psychologiquement contre 74 (soit 42,3%) qui n’ont pas été négligés
psychologiquement.
- La fréquence de la négligence psychologique a été faible chez les écoliers du 3ème rang
et plus (57,7%) par rapport aux écoliers du1er et du 2eme rang (58,9%)
- RR étant égal à 1, nous constatons que le rang dans la fratrie est un facteur associé à la
négligence.
Tableau 44 Fréquence de la négligence psychologique selon le rang dans la fratrie
Négligé Non négligé Total
psychologiquement psychologiquement
Rang Fo % Fo % Fo %
¿ 3ème 109 58,9 76 41,1 185 100
≥ au 3ème 101 57,7 74 42,3 175 100
Total 210 58,3 150 41,7 360 100
Tableau 47 Fréquence de l’envie de quitter le ménage selon que l’enfant est maltraité
physiquement ou non
Envie de quitter le Pas d’envie de Total
ménage quitter
le ménage
Maltraité physiquement FO % FO % FO %
Oui 175 95,1 25 4,9 200 100
Non 140 77,4 20 22,6 160 100
Total 315 87,5 45 12,5 360 100
Tableau 48 Fréquence de bagarres avec les amis selon que l’enfant est maltraité
physiquement ou non
Bagarres avec les amis Pas de bagarres Total
Maltraité physiquement FO % FO % FO %
Oui 52 25,4 153 74,6 205 100
Non 43 27,7 112 72,3 155 100
Total 95 26,4 265 73,6 360 100
- Sur 239 écoliers 172 (soit 72%) ont des mauvais résultats scolaires suit à la
maltraitance physique contre 67 (soit 28%) ont des bons résultats scolaires malgré
qu’ils sont maltraité.
- Sur 121 écoliers 58 (soit 47,9%) ont des mauvais résultats scolaires malgré qu’ils ne
sont pas maltraité physiquement contre 63 (soit 52,1%) ont des bons résultats scolaires
et n’ont pas été maltraité physiquement.
- La fréquence des mauvais résultats scolaires a été grande chez les écoliers qui ont été
maltraité physiquement (72%) par rapport aux écoliers non maltraités (47,9)
- Le RR étant supérieur à 1 (1,6) nous constatons qu’il y a une association positive
entre la maltraitance physique est les mauvais résultats scolaires.
Tableau 49 Fréquence de mauvais résultats selon que l’enfant est maltraité
physiquement ou non
Mauvais résultats Bon résultats Total
scolaires scolaires
Maltraité physiquement FO % FO % FO %
Oui 172 72 67 28 239 100
Non 58 47,9 63 52,1 121 100
Total 230 63,9 130 36,1 360 100
Il ressort de ce tableau 53
- Sur 257 écoliers 182 (soit 70,8%) ont des mauvais résultats scolaires suit à la
maltraitance psychologique contre 75 (soit 29,2%) ont des bons résultats scolaires
malgré qu’ils sont maltraité.
- Sur 103 écoliers 48 (soit 46,6%) ont des mauvais résultats scolaires malgré qu’ils ne
sont pas maltraité psychologiquement contre 55 (soit 53,4%) ont des bons résultats
scolaires et n’ont pas été maltraité psychologiquement.
- La fréquence des mauvais résultats scolaire a été grande chez les écoliers maltraités
psychologiquement (70,8%) par rapport aux écoliers non maltraités (46,6%)
- Le RR étant supérieur à 1 (1,5) nous constatons qu’il y a une association positive
entre la maltraitance psychologique et les mauvais résultats scolaire.
Tableau 53 Fréquence de mauvais résultats selon que l’enfant est maltraité
psychologiquement
Mauvais résultats Bon résultats Total
Scolaires scolaires
Maltraitépsychologiquement FO % FO % FO %
Oui 182 70,8 75,1 29,2 257 100
Non 48 46,6 55 53,4 103 100
Total 230 63,9 130 36,1 360 100
indispensable, car c’est au cours de cette dernière que nous parviendrons à confirmer ou
infirmer nos hypothèses.
1. Formes de maltraitance enregistrées chez les enfants
Considérant les formes de maltraitance enregistrées chez les enfants d’âge scolaire en
ville de Butembo.
Il ressort du tableau 17 sur 360 enfants enquêtés 92% représente la maltraitance
physique, 79% la maltraitance psychologique 58% la négligence, 42% l’exposition à la
violence conjugale, 39% l’agressions sexuelles.
Les chiffres provenant de la justice et des organismes sociaux montrent que seules 5 à
10% des services physiques seraient reportés et 8% des sévices sexuels (LAPPL, 2009).
Des enfants déjà pris en charge pour maltraitance déclarent jusqu’à 10 fois plus de
sévices subis que ceux connus par les services sociaux.
Dans une étude menée en 2002 en Arizona concernant les causes de décès d’enfants,
parmi ceux décédés des suites de maltraitance seule 21% étaient connus de la justice et des
services sociaux.
Une autre étude a été réalisée par Caufriez et Frydman (1986) auprès de 20 enfants
négligés et maltraités physiquement afin de connaître leur perception des figures parentales à
l’aide du test le children’s apperception, les enfants étaient âgés de 6 ans et 7 mois à 10 ans et
10 mois les résultats obtenus montrent que les images parentales sont perçues de façon
négative et que les enfants craignent d’être abandonnées et ont une faible image d’eux-
mêmes.
2. Auteurs de maltraitance chez les enfants
Auteurs de la maltraitance physique
Les données du tableau 29, nous montre que sur 330 écoliers 150 (soit 45,5%) sont
maltraité physiquement par les enseignants, 95 (soit 28,8%) par les autres familiers, 85 (soit
25,8%) par les sœurs de l’enfant, 70 (soit 21,2) par les frères, 62 (soit 18,9%) par les mères,
50 (soit 15,2%) par les pères, 35 (soit 10,6%) par les collègues de classe, 4 (soit 1,2%) par les
voisins du quartiers.
Par lecture des données du tableau 31, nous constatons que parmi les auteurs de la
négligence 54,8% représente les autres familiers où l’écolier reste.
Dans un travail de fin d’étude effectué en ville de Butembo/Commune Bulengera par
KyakimwaMasayi d’Assise à l’institut supérieur des techniques médicales (2014 – 2015)
portant le titre : de maltraitance des enfants d’âge scolaire « cas des écoliers de la commune
Bulengera ». Nous montre que : sur un total de 103 enfants 72,8% sont maltraité par les
enseignants, 33,9% les papas, 36,89% les mamans, 21,5% les grandes sœurs et tente, 17,4%
grand frère et oncle.
3. Facteurs de risque de maltraitance
Fréquence de la maltraitance physique selon le sexe des écoliers
Les données du tableau 31 nous montre la fréquence de la maltraitance physique a été
grande chez les écoliers du sexe féminin qui représente 64,8% contre le sexe masculin
qui représente 35,2%.
Fréquence de la maltraitance physique selon la prise d’alcool par les parents
Il ressort du tableau 32 que la fréquence de la maltraitance physique a été plus grande
chez les écoliers dont leurs parents prennent de l’alcool, néanmoins le risque relatif étant
inférieur à 1, nous constatons que le faite d’avoir les parents alcoolique est un facteur
protecteur de maltraitance physique chez les écoliers.
Fréquence de la maltraitance physique selon le niveau économique des parents
Vu les données du tableau 33, nous constatons que la fréquence de la maltraitance a
été faible chez les écoliers dont leurs parents possèdent une voiture, mais le risque relatif étant
inférieur à 1, nous constatons que le niveau économique n’influence pas la maltraitance.
Fréquence de la maltraitance psychologique selon le sexe
Le tableau 34 nous montre la fréquence de la maltraitance a été faible chez les écoliers
de sexe feminin d’où le risque relatif étant inférieur à 1, nous constatons que le sexe est un
facteur protecteur de la maltraitance psychologique.
Fréquence de la maltraitance psychologique selon la prise d’alcool par les parents
Il ressort du tableau 35, la fréquence de la maltraitance psychologique a été plus
grande chez les écoliers dont leurs parents prennent de l’alcool étant donné que le risque
relatif est supérieur à 1(1,3) nous constatons qu’il y a une association positive entre
l’alcoolisme des parents et la maltraitance psychologique.
Fréquence de la maltraitance psychologique selon le rang dans la fratrie
55
Il ressort de ce tableau 41, la fréquence de la négligence a été plus grande chez les
écoliers dont leurs parents ne possèdent pas une voiture, néanmoins le risque relatif étant
inférieur à 1, nous constatons que le niveau économique n’influence pas la maltraitance
physique.
Fréquence de la négligence psychologique selon le sexe
Les données de ce tableau 42, la fréquence de la négligence psychologique a été faible
chez les écoliers du sexe masculin dont le risque relatif étant égal à 1, nous constatons que le
sexe est un facteur associé à la négligence psychologique.
Fréquence de la négligence psychologique selon la prise d’alcool pour les parents
Il ressort du tableau 43, la fréquence de la négligence psychologique a été plus grande
chez les écoliers dont leurs parents prennent de l’alcool, le risque relatif étant supérieur à
1(1,3) nous constatons qu’il y a une association positive entre l’alcoolisme des parents et la
négligence psychologique.
Fréquence de la négligence psychologique selon le rang dans la fratrie
Les données du tableau 44 nous montre que la fréquence de la négligence
psychologique a été faible chez les écoliers du 3ème rang et plus et le risque relatif étant égal à
1, nous constatons que le rang dans la fratrie est un facteur associé à la négligence.
Fréquence de la négligence psychologique selon le niveau économique des parents.
Il ressort du tableau 45, que la fréquence de la négligence psychologique a été plus
grande chez les écoliers dont leurs parents ne possèdent pas une voiture et le risque relatif
étant inférieur à 1, nous constatons que le niveau économique n’influence pas la négligence
psychologique.
4. Conséquence de la maltraitance
Conséquences de la maltraitance physique
Fréquence des troubles du sommeil selon que l’enfant est maltraité physiquement ou
non.
Les données du tableau 46 nous montre que, la fréquence des troubles du sommeil a été
grande chez les écoliers maltraité physiquement dont le risque relatif étant supérieurs à 1(2,7)
nous constatons qu’il y a une grande association entre les conséquences de la maltraitance
physique et les troubles du sommeil selon que l’enfant est maltraité physiquement ou non.
Selon Kyakima Musayi d’Assise, nous montre que l’état de sommeil a été influencé sur la
passation d’au moins une nuit sans manger (tableau 35), les enfants qui ont sommeillé leur
effectif est élevé chez ceux qui ont mangé que chez ceux qui n’ont pas mangé.
57
Il ressort du tableau 52, que la fréquence des bagarres a été moyennement grande chez
les écoliers qui ont été maltraités psychologiquement et le risque relatif étant égal à 1
nous constatons qu’il y a une faible association entre l’exposition à la maltraitance
psychologique et les bagarres de l’enfant maltraité.
Fréquence de mauvais résultats scolaire selon que l’enfant est maltraité
psychologiquement
Vu les données du tableau 53, nous constatons que la fréquence des mauvais résultats
scolaires a été plus grande chez les écoliers qui ont été exposé psychologiquement à la
maltraitance et le risque relatif étant supérieur à 1(1 ;5) nous constatons qu’il y a une
association positive entre la maltraitance psychologique et les mauvais résultats scolaires.
Le mémoire présenté à l’université du Québec à trois Rivières par MARIE BEAUMIER
(1998) sur la contribution à un meilleur dépistage des enfants maltraités à l’aide de deux
instruments de mesures CAP et TDVP a relevé que la violence physique et la négligence
envers l’enfant entrainent indéniablement des conséquences à la fois très graves, les mauvais
traitements ont des répercussions sur les plans physiologique, psychique et cognitif ainsi que
sur le plan des relations sociales ou interpersonnelles.
Du point de vue psychologique, les enfants maltraités se distinguent des autres par la manière
dont ils expriment leur agressivité ou leur anxiété par des comportements extériorisés tels que
de l’hyper activité, un manque de contrôle de soi, de l’impulsivité et de la violence envers
autrui, tandis que des craintes, des cauchemars, une tendance au retraiter présenteront des
symptômes dépressifs.
En outre, selon Palacio-Quintin (1991), les enfants maltraités ont une perception d’eux-
mêmes plus négative que les enfants non maltraités.
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CONCLUSION GENERALE
Animée de l’intérêt particulier que nous portons sur la vie et la santé des enfants, nous
avons été curieuses de traiter un sujet intitulé
«Niveau d’exposition des enfants d’âge scolaire à la maltraitance en ville de Butembo ».
Nous sommes partis d’une question générale :
« Quel est le niveau d’exposition des enfants d’âge scolaire à la maltraitance en ville de
Butembo ? »
De cette question générale sont nées d’autres plus spécifiques :
1. Quelles sont les formes de maltraitances enregistrées chez les enfants d’âge scolaire à
la maltraitance en ville de Butembo.
2. Quels sont les auteurs de maltraitance chez ces enfants ?
3. Quels sont les facteurs de risque de maltraitance des enfants d’âge scolaire en ville de
Butembo ?
4. Quelles sont les conséquences de l’exposition à la maltraitance pour les enfants d’âge
scolaire ?
En guise de réponses aux questions posées ci-dessus, nous avons pensé aux
hypothèses suivantes :
1. Les facteurs de risque de maltraitance des enfants d’âge scolaire seraient : des facteurs
individuels tels que : le sexe, le rang dans la fratrie, les mauvais résultats scolaires et
des facteurs familiaux tels que : le faible niveau économique, la prise d’alcool par les
parents, …
2. Les conséquences de la maltraitance chez les enfants seraient :
- La timidité
- Un comportement violent
- Perte d’estime de soi
- Mal de relation entre parents – enfants, enseignants – enfants
- Des mauvais résultats scolaires
- Des troubles du sommeil
- Un mauvais état nutritionnel.
Pour nous rendre compte de réalité sur terrain, nous avons utilisé la technique d’analyse
documentaire et guide de questionnaire comme outils.
60
Notre population d’étude était constituée de 360 enfants d’âge scolaire en ville de
Butembo.
Pour traiter et analyser nos données, nous avons procédé aux calculs statistiques
suivants : le pourcentage et le risque – relatif.
Après dépouillement et traitement des données, nous sommes chutés aux résultats ci-
après :
- Parmi les 360 enfants enquêtés 244 des répondants soit 68% était du sexe féminin et
116 soit 32% sexe masculin
- 61% représente les enfants occupent le 3ème rang et plus
- 67% des nos enquêtés sont dans les familles d’accueil
- Les enfants des parents célibataires représentent 52%
- 87% des parents des enfants sont en querelles
- 64% des enfants ont des maisons semi-durables
- Parmi les tiges des maltraitances 92% représente les maltraitances physiques
- Concernant les moyens utilisés pour agresser l’enfant 42% d’enfant sont agressé par le
bâton
- 83% d’enfant avouent avoir été injuriés
- 51% des parents de nos enquêtés répondent aux besoins quotidien des leurs enfants.
- 61% des nos enquêtés déclare avoir été privé de la nourriture en guise de punition
- A ces qui concerne le choix de la nourriture que l’enfant veulent manger, 97%
d’enfants déclare que leurs parents ne demande pas leur goût avant de préparé la
nourriture.
- 94% des parents ne félicite pas leurs enfants lorsqu’il exécute un boulot
- Concernant l’exposition à la violence conjugale, 62% des nos enquêtés déclare qu’il
n’y a pas des mésententes entre les deux parents
- 60% des nos enquêtés déclaré n’avoir vu leurs parents s’agresser physiquement.
SUGGESTIONS
Au vu de ces résultats, nous avons formulés les suggestions suivantes pour
l’amélioration de la prise en charge des enfants.
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BIBLIOGRAPHIE
12. Lacharité, C., Palacio-Quintin, E., & Moore, J. (1994). La perception de soi et de
la figure maternelle chez l'enfant maltraité: Influence de la perception que la
mère a de l'enfant. Dans G. Pronovost (Éd.). Actes du symposium
Comprendre la famille, (Vol. 2, pp. 349-364). Québec : Presses de
l'Université du Québec.
13. LAPP L. Synthèse de la maltraitance infantile en France en 2008. Thèse de Médecine.
Faculté de médecine de Nancy, 2009, 259p.
14. Madamemarisoltouraine. Rapport du comite de suivi du colloque national sur les
violences faites aux enfants. Prévenir la maltraitance des enfants par le renforcement
du rôle des médecins et de la coordination entre secteurs professionnels, 2013, 143 p
15. MARIE BEAUMIER,contributionà un meilleur dépistage des enfants
maltraités à l'aide de deux instruments
de mesure : cap et tdvp,L'UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À TROIS-RIVIÈRES ;1998
16. McGUIGAN WM., PRATT C., The predictive impact of domestic violence on three
typesof child maltreatment, Child Abuse and Neglect, 2001, vol. 25, p.869-883
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ANNAXE
Questionnaire d’enquête
Données en rapport avec la maltraitance à récolter chez tous les écoliers d’âge scolaire en
ville de Butembo
I. Profil de l’enfant
1. Sexe : M…. /F…..Age……… Classe ……….
2. Rang dans la fratrie………Nombre de frères et sœurs…………….
3. Enfant vivant en famille d’accueil : oui ……. Non……