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DEDICACE

A vous notre père MONGA KIBUBAILA Wilber ; les mots me manquent en ce jour solennel
pour exprimer la gratitude. Cher père, vous avez consenti d’énormes sacrifices pour la réussite
de nos études. Votre simplicité, engagement et courage restent toujours une inspiration pour
nous. Ce travail est le couronnement de votre croyance, vos prières, vos bénédictions et votre
soutien constant.
Que le tout Puissant, notre Père et créateur vous protège et vous accorde une longue vie et
une riche bénédiction en Christ.
A vous notre mère KAKUDJI WA MANDE Henriette ; les mots n’exprimeront pas assez ce
que nous éprouvons en ce jour. Votre dévouement, modestie, amour, courage, conseilles ainsi
que vos multiples sacrifices en notre endroit font de vous une mère exemplaire et cela n’a pas
de prix. Merci de nous avoir montré la voie de la sagesse, du respect et de l’amour du
prochain. Je vous dois tout. Que Dieu le tout Puissant vous donne une longue vie et une riche
bénédiction en Christ.
A vous mes frères et sœurs : Amos MONGA, Carine KABWE, KYUNGU ET KABANGE,
MONGA 2, VEGO ET Henriette.

Je dédie ce travail
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REMERCIEMENTS
Au bon Dieu, tout puissant et miséricordieux, pour nous avoir accordé la grâce et la santé
nécessaires pour mener à bien ce travail. Je te rends grâce de m’avoir donné la vie, la santé, la
force de mener bien ce travail. Je te demande, par le nom de votre Fils unique et bien aimé
Jésus Christ, de me permettre jusqu’à la fin de ma vie de te servir, t’adorer et n’effectuer que
des œuvres positives et constructives par ta sainte volonté.
Au recteur de l’université de Lubumbashi et tout son comité de gestion ;
Au corps professoral de l’ESP de Lubumbashi ; nous avons apprécié vos grandes qualités
humaines et professionnelles, la richesse et la clarté de vos connaissances qui font de vous des
maitres estimés par tous. Veuillez recevoir, chers maitres, l’expression de notre respect et de
notre considération. Nous avons eu la chance et le privilège d’être parmi vos étudiants et de
profiter de vos enseignements de qualité et de votre sagesse.
A Notre Directeur Professeur Ordinaire Docteur Ben MONGA pour avoir accepté de prendre
la direction de ce présent travail, malgré ses multiples occupations. Veuillez retrouver ici
l’expression de notre profonde reconnaissance.
Nous remercions vivement les familles Ghislain KIKUNDA et André KASEBA ; vous qui
m’aviez soutenu financièrement et spirituellement lors des dures épreuves par une assistance
sereine une franche collaboration dans un esprit d’unité et d’amour merci pour tous.
A vous mes amis et compagnons de lutte : KUPANDE KYUNGU, EVODIE KYUNGU,
GLODIS KIKUNDA et tous ceux de loin ou de prêt m’ont soutenu dans la réalisation de ce
travail.
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LISTE DES ABBREVIATIONS

EDS : Enquête Démographique et Sanitaire


HSV : Virus de l’Herpès Simplex
IST : Infection Sexuellement Transmissible
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
ONUSIDA : Organisation des Nations Unies pour le Syndrome de l’Immunodéficience
Acquise
PVVIH : Personnes Vivant avec le Virus de l’Immunodéficience Humain
RDC : République Démocratique du Congo
SIDA : Syndrome de l’Immunodéficience Acquise
SNEL : Société Nationale d’Electricité
VIH : Virus de l’Immunodéficience Humain
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LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES

Tableau I : Répartition des élèves selon les écoles……………………………………….. 20


Tableau II : Répartition des élèves selon la tranche d’âge………………………………..21
Tableau III : Répartition des élèves selon religion………………………………………...22
Tableau IV : Répartition des élèves en fonction de niveau d’études des parents……….22
Tableau V : Répartition des élèves selon la connaissance des IST……………………….23
Tableau VI : Répartition des élèves selon la crainte des IST…………………………….25
Tableau VII : Répartition des élèves selon le mode de transmission…………………….25
Tableau VIII : Répartition des élèves en fonction de mode de protection……………….26
Tableau IX : Répartitions des élèves ayant contracté les IST…………………………….26
Tableau X : Répartition des élèves en fonction de l’utilisation de condom diminue-t-il le
risque…………………………………………………………………………………………27

Tableau XI : Répartition des élèves selon la source d’approvisionnement……………...27


Tableau XII : Répartition des élèves ayant ou pas un partenaire sexuel………………...27
Tableau XIII : Répartition des élèves selon la tranche du premier rapport sexuel…….28
Tableau XIV : Répartition des élèves selon l’usage de préservatif aux cours de trois….28
Tableau XV : Répartition des élèves selon l’usage de méthode contraceptives…………29
Tableau XVI : Répartition des élèves selon l’usage de préservatif de dernier rapport...30
Tableau XVII : Répartition des élèves en fonction de motif de non utilisation de
préservatif……………………………………………………………………………… 30

Figure 1 : Organigramme du complexe scolaire ELANIA………………………………15


Figure 2 : Organigramme du lycée TUENDELEE ………………………………………16
Figure 3. Répartition des élèves en fonction du sexe……………………………………...
Figure 4. Répartition des élèves en fonction de la commune de résidence………………22
Figure 5 : Répartitions des élèves selon la connaissance des IST connues et citées……..24
Figure 6 : Répartition des élèves selon les sources information……………………….....24
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RESUME

Titre : Connaissances, attitudes et pratiques des écoliers du degré terminal face aux infections
sexuellement transmissibles dans la commune de Lubumbashi.

Introduction : Notre étude sur les connaissances, attitudes et pratiques des écoliers du degré
terminal face aux infections sexuellement transmissibles a été effectué dans les écoles
ELANIA et TUENDELEE avec pour objectif déterminer les caractéristiques sociales et
démographiques des écoliers ; calculer la prévalence sur les connaissances des IST chez les
écoliers ; calculer la prévalence sur les attitudes et pratiques des IST chez les écoliers de
sexuellement transmissibles des écoliers du degré terminal dans la commune de Lubumbashi. 
Méthodes : Cette étude est descriptive transversale effectué auprès de 253 écoliers de
ELANIA et TUENDELEE, l’encodage et les analyses des données ont été effectué à l’aide
des logiciels EPI InfoTM 7.1.0.1 et Excel 2007.
Résultats : La représentativité des écoles montre 61,54% d’élèves de lycées Tuendelee et
38,46% du complexe scolaire Elania dont 82% des élèves du sexe féminins et 18% de sexe
masculin. Quant à la prévalence sur la connaissance, attitude et pratique 87 élèves disent
avoir eu une connaissance sur les IST et que parmi les IST connues nous avons noté une
prédominance du SIDA comme la plus connue et cite par les élèves, l’école/conférence est la
source la plus représenté d’information des IST avec 51% suivie d’autres sources avec
31%,quant à la craintes des IST , seule le SIDA est l’infection sexuellement transmissible que
les élèves craignent de plus avec 83,19% soit 94 élèves et que la gonococcie est en dernière
position avec 3,54% et que 94 élèves soit 82,46% connaisses les voies de transmission des
IST.
Conclusion : La prise en charge des IST chez les écoliers semble montrer certaines défiances
car nous avons eu une prévalence élevée chez la plupart des écoliers et se veut une
amélioration de la politique mise en place pour espérer une bonne prise en charge.

Mots clés : Connaissance, attitude, pratique, IST, écoliers


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CHAPITRE I : INTRODUCTION

I.1. Etat de la question


Une infection sexuellement transmissible (IST) est une infection qui se transmet avec au
moins un des partenaires infectés au cours de différentes formes de rapports sexuels : contacts
génitaux ou sanguins, rapports oraux, vaginaux ou anaux (muqueuses et fluides corporels).
Cette infection peut donner lieu à une maladie infectieuse (1).
Les infections sexuellement transmissibles (IST) constituent un problème de santé mondial
aussi grave que banal. Si les infections les plus connues sont notamment la gonorrhée, la
chlamydiose, la syphilis et le virus de l’immunodéficience humaine (VIH/SIDA), il en existe
une vingtaine d’autres. Alors que nombre de ces infections sont curables une fois un
traitement efficace mis en place, elles représentent encore aujourd’hui une menace majeure
pour la santé publique, qui n’épargne ni les pays industrialisés, ni les pays en développement.
(2).
En effet, qu’elles soient ulcératives ou non les IST facilitent la contagiosité et la réceptivité à
infection à VIH. Elles peuvent avoir comme impact une diminution de la santé physique, de la
santé psychologique, de la santé maternelle, infantile et du nouveau-né, de la capacité de
travailler (ralentissement du développement socioéconomique du pays). Elles peuvent avoir
aussi un impact sur l’augmentation de la mortalité, de la morbidité, de l’infertilité et du
nombre d’orphelins. (3)
Selon les données de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) chaque jour, plus d’un
million de personnes contractent une IST. On estime que, chaque année, 357 millions de
personnes contractent l’une des quatre IST suivantes : chlamydiose (131 millions),
gonorrhée(blennorragie) (78 millions), syphilis (5,6 millions) et trichomonase (143 millions).
Plus de 500 millions de personnes vivent avec une infection causée par le virus de l’herpès
simplex (HSV). L’Afrique détient le taux le plus élevé d’IST et plus particulièrement le VIH.
La prévalence de la syphilis chez les femmes enceintes en Afrique subsaharienne se situe
entre 4 % et 15 %. (4)
Les infections sexuellement transmissibles (IST) ont connu un regain d’intérêt depuis le début
de la pandémie d’infection par le VIH ; parce que d’une part, elles constituent des cofacteurs
de celle-ci et d’autre part, leur prise en charge adéquate permet de réduire considérablement
les nouveaux cas de l’infection par le VIH. (5)
Pour l’année 2019, l’ONUSIDA estimait à 38 millions le nombre de personnes vivant avec le
VIH (PVVIH) dans le monde. Les nouvelles infections annuelles et le décès par le VIH
7

étaient estimés respectivement à 1,7 million et 690.000. L’Afrique Subsaharienne représentant


environ 10 % de la population mondiale, compte le plus grand nombre de PVVIH. En effet,
en 2019, sur les 38 millions de PVVIH, l’Afrique Subsaharienne en portait le plus lourd
fardeau avec 27,9 millions de cas, soit 73 % de PVVIH dans le monde. (6).
En France, la proportion d'individus âgés de 15 à 19 ans sexuellement actifs est de 7,2% chez
les garçons et 5,9% chez les filles alors qu'elle est respectivement au Cameroun de 11,5% et
18%, à Madagascar de 8,4% et 17,2%, au Rwanda de 15,3% et 5,2%, en Côte d'ivoire de
16,7% et 20,4% (7).
Parcourant le rapport de l’ONUSIDA de 2019, la République Démocratique du Congo (RDC)
comptait 520.000 PVVIH. Le taux de prévalence était à 0,8. Les nouvelles infections étaient
estimées à 23.000 et l’incidence pour 1000 personnes était à 0,31. Le nombre de décès était
estimé à 15.000. (6) L’enquête Démographique et de santé (EDS) de 2013-2014 de la RDC
estimait la séroprévalence à 1,2 % pour la population âgée de 15 à 49 ans (8).
Selon une étude menée dans les écoles de la ville de Likasi en République Démocratique du
Congo, 42% des élèves sont sexuellement actifs, 38% ont eu leurs premiers rapports sexuels
entre 10 et 15 ans et 56% déclarent avoir eu plus d'un partenaire sexuel (Mukadi RT et
al.,2018). Ce taux atteint 91% à 25 ans à Kinshasa, près de 7 jeunes sur 10 sont déjà
sexuellement actifs à l'âge de 18 ans, l'âge médian au 1er rapport sexuel est de 15,98 ans.
87,5% des jeunes filles comme des garçons ont eu volontairement leur premier rapport, c'est-
à-dire, un rapport consentant, non gratifié dans 84% de cas (9).
A Lubumbashi, l'étude de Tabitha et al, montre que la fréquence des adolescents sexuellement
actifs avoisine 56,9%, et l'âge moyen au premier rapport sexuel est de 12 ± 2,75 ans (10). Ce
comportement sexuel est influencé par les médias, l'internet, le niveau et le milieu de vie des
jeunes (11).

I.2. Problématique
L'entrée dans la vie sexuelle active des adolescents et jeunes représente une étape importante
mais aussi très difficile pour la plupart des jeunes et adolescents. Car il faut concilier d'une
part les aspects positifs et prometteurs de la sexualité « découverte, amour, partage », d'autres
part les aspects négatifs « crainte d'une grossesse, des maladies sexuellement transmissibles et
du SIDA ». (9).
Les jeunes sont de plus en plus exposés à l’influence des messages érotiques diffusés par les
médias, ce qui les pousse à avoir des expériences sexuelles auxquelles ils ne sont pas encore
préparés (12). Les jeunes de 15-24 ans constituent une population à risque, dans la mesure où,
8

à cette période de la vie, les relations sexuelles sont généralement instables et la pratique du
multi partenariat sexuel plus fréquente (13).
Les adolescentes constituent une majorité silencieuse, immature, fragile et vulnérable. Elles
sont exposées et facilement influençables. En fonction de ses réalités, l’adolescent cultive des
attitudes d’inquiétude, d’insécurité, de révolte, d’insubordination, d’inconduite, de curiosité,
de soif de l’inconnu et de désir d’indépendance. L’adolescent est pressé de devenir adulte. Il
imite les adultes et traverse une véritable période de crise dont la gestion devient délicate.
(12).
Il est donc apparu nécessaire qu’on s’intéresse tout particulièrement à cette population pour
évaluer la connaissance des moyens de transmission des IST et certains aspects du
comportement sexuel tels que l’âge aux premiers rapports sexuels, le multi partenariat et
l’utilisation du condom.
Nombreuses études ayant porté sur les connaissances, attitudes et pratiques des écoliers du
degré terminal (5ème et 6ème Secondaire) face aux infections sexuellement transmissibles ont
déjà été réalisées de manière générale en RD Congo comme ailleurs. Il n’existe pas encore
d’étude sur les connaissances, attitudes et pratiques des écoliers du degré terminal (5ème et
6ème Secondaire) face aux infections sexuellement transmissibles dans notre milieu de travail
qui est la commune de Lubumbashi.
Eu égard à ce qui précède, la question principale à laquelle notre étude vise à répondre peut-
être formulée de la manière suivante : « quel est le niveau des connaissances, attitudes et
pratiques des écoliers du degré terminal (5ème et 6ème Secondaire) face aux infections
sexuellement transmissibles ? ».

I.4. Objectifs
I.4.1. Objectif général
L'objectif général de notre étude est d’estimer la prévalence des infections sexuellement
transmissibles des écoliers du degré terminal dans la commune de Lubumbashi.
I.4.2. Objectifs spécifiques
Spécifiquement ce présent travail a pour objectifs repris ci-dessous :
1. Déterminer les caractéristiques sociales et démographiques des écoliers de
TUENDELEE et ELANIA.
2. Calculer la prévalence sur les connaissances des IST chez les écoliers de
TUENDELEE et ELANIA
9

3. Calculer la prévalence sur les attitudes et pratiques des IST chez les écoliers de
TUENDELEE et ELANIA

I.5. Intérêt du sujet


Le choix de notre sujet est résultat d’un constat selon lequel les élèves font partie de la
population à risque face aux infections sexuellement transmissibles compte tenu qu’à cet âge
la sexualité est fréquente.
La réalisation du présent travail offre trois volets d’intérêts : Ce travail nous permettra
d’enrichir notre compréhension sur les facteurs qui entourent les connaissances, attitudes et
pratiques des écoliers du degré terminal (5ème et 6ème Secondaire) face aux infections
sexuellement transmissibles dans la commune de Lubumbashi. Il contribuera à la production
des connaissances utiles pour enrichir le débat scientifique autour des IST des écoliers du
degré terminal (5ème et 6ème Secondaire) face aux infections sexuellement transmissibles
dans la commune de Lubumbashi ; et offrira une contribution utile pour les chercheurs ou
étudiants qui travailleront sur les connaissances, attitudes et pratiques des écoliers du degré
terminal (5ème et 6ème Secondaire) face aux infections sexuellement transmissibles.
10

CHAPITRE II : GENERALITES THEORIQUES

II.1. Définition des concepts


Ils avèrent indispensable de définir les mots clés du sujet d’études enfin de rendre la suite de
l’énoncé intelligible et cohérente.
- PREVALENCE : La prévalence est une mesure de l’état de santé d’une population,
dénombrant le nombre de cas de maladies à un instant donné ou sur une période
donnée (13).
- ETUDE : selon le dictionnaire de français LAROUSSE, une étude est un travail de
l’esprit qui s’applique à connaitre, à approfondir quelque chose, ou soit l’effort
intellectuel orienté vers l’observation et la compréhension des êtres, des choses, des
évènements etc. http://larousse.fr (14).
- CONNAISSANCES : Est un ensemble d’information stockée par le biais de
l’exigence ou de l’apprentissage, ou à travers l’introspection. Dans le sens plus large,
il s’agit de la possession de multiples données indépendantes qui, à elles seules ont
une moindre valeur qualitative, une action, fait de comprendre, de connaitre les
propriétés, les caractéristiques, les traits spécifiques de quelques choses.
http://lesdefinitions.fr/connaissance (15).
Elle est décrite comme une prise de recul personnelle ou collective par rapport à
l’information. Elle résulte ou alors du traitement intellectuel et de l’appropriation par
l’individu des informations qu’il acquiert.
- ATITTUDE : est une tendance à agir d’une certaine façon dans une situation
déterminée ou à adopter telle manière de penser. Elle dépend de la personnalité et des
normes du groupe. www.cilf.fr (16). L’attitude peut être considérée comme la manière
particulière qu’a une personne d’agir, de penser et de sentir. Elle détermine et oriente
le comportement de l’individu ou des groupes d’individus. L’attitude dépend de
plusieurs facteurs mais aussi des conditions socio-économiques et culturelles. Elle est
acquise et est susceptible au changement.
- PRATIQUE : Est une marche rationnelle de l’esprit pour arriver à la connaissance de
la démonstration d’une vérité. Littéralement elle signifie l’exécution de ce qu’on a
assimilé ou conçu, projeté ou imaginé, elle réfère également à l’usage, la coutume, la
façon d’agir dans un pays donné, dans une classe particulièrement des personnes.
- IST : La première définition des IST serait liée à Vénus (la Déesse de l'Amour) dont
on donna le nom aux maladies transmises lors des rapports sexuels ; d’où leur·
11

appellation classique .de maladies vénériennes. Cependant cette définition apparaît de


nos jours.de plus en plus restrictive. En effet les IST englobent non seulement celles·
anciennement appelées vénériennes « liées directement et exclusivement à la
copulation et à l'union des sexes » (Larousse), mais aussi d'autres affections dont la
transmission se fait par d'autres voies en dehors de la voie sexuelle (transfusion
sanguine, transplantation) (17). Il existe plusieurs types des IST qui sont : gonococcie,
la syphilis vénérienne, infections genitales a chlamydia, chancre mou, affection a
trichomonas vaginalis, candidose vaginale, affection a mycoplasme, affection a
gardenella vaginalis ou vaginose bacterienne, donovanose due au calymmato bacterum
granulomatis,herpes genital du à l’herpès simplex, condylome (crete de coq, les
hepatites virales b et c ainsi que le VIH /SIDA.
- ECOLIER : C’est une personne qui fait les études secondaires dans un établissement
d’enseignement secondaire (Dictionnaire universel. Edition Spéciale RDC).
12

CHAPITRE III : MATERIEL ET METHODES

III.1. Cadre de l’étude


Notre étude s’est déroulée dans la commune de Lubumbashi plus précisément à l’école Elania
et Tuendelee.

III.1.1. Informations générales sur l’école ELANIA


1. Identification de l’établissement
 Dénomination : Complexe scolaire ELANIA
 Régime de gestion : privée Agrée
 Numéro sernie : 7-7
 Adresse : 320, Av. Polytech, C/L’shi, Q/ CRAA
2. Historique

Le complexe scolaire ELANIA a été créé en 2013 par l’arrêté ministériel No MILL PESP
(cab min) 0025/2013 du 22/01/2013. Le fondateur de cette école s’appelle UMBA ILUNGA
WA NGONGO Petro. Le premier préfet qui a dirigé la section secondaire était Mr Charles
KANTENGA KASONGO ; Il a été remplacé par le préfet Raymond BIBANDA et
actuellement la section secondaire est dirigée par Mr Hugo NGOY TWITE. La section
primaire été dirigé par le tout premier directeur WANSONO NTANTA Tarcisse qui été
remplacé par Mr Jean bonheur KABALE et actuellement dirigé par Mr Jean de Dieu
KASENDA BANTU.
13

3. Organigramme du complexe scolaire ELANIA

PROMOTEUR

ADMINISTRATEUR

PREFET COMPTABLE DIRECTEUR

DIRECTEUR DES ETUDES


ENSEIGNAN

PROFESSEURS

MENAGERES GARDES

Figure 1 : Organigramme du complexe scolaire ELANIA


III.1.2 Informations générales du lycée TWENDELEE
1. Identification de l’établissement
 Dénomination : Lycée TUENDELEE
 Régime de gestion : Conventionnée CATHOLIQUE
 Vocation : Simple vocation
 Numéro sernie : 2 71004000
 Adresse :510 ; AV Ndjamena ; C\L’SHI
2. Historique
Le 22 juillet 1912 fut le début de l’institut Marie José actuellement Lycée TUENDELEE ;
avec 16 élèves régulièrement inscrites envoyées par le gouvernement Belge. Elles arrivèrent
à Elisabethville (Lubumbashi) pour démarrer cette œuvre pour la première fois dans la
colonie belge.
 L’enseignement s’organise maintenant de la manière suivante :
1. CYCLE INFERIEUR :
 7 classes de première année
14

 7 classes de deuxième année


2. CYCLE LONG :
De la 3èm à la 6èm
 Section commercial administrative
 Coupe couture
 Section scientifique(biologie/chimie)
 Section littéraire
 Hôtesse d’accueil
 Section commercial informatique.

3. Organigramme du lycée TUENDELEE

PREFET DES ETUDES

DIRECTEUR DES ETUDES


CYLE LONG DIRECTEUR DES ETUDES
EDUCATION DE BASE

SECRETAIRE
CYCLE LONG SECRETAIRE
EDUCATION DE BASE

PROFESSEURS
PROFESSEURS

OUVRIERS

Figure 2 : Organigramme du lycée TUENDELEE

III.2. Période et Type d’étude


Dans le temps, notre travail portera sur la récolte des données allant du 10/04 au 20/04/2021.
Au cours de nos recherches, nous avons fait recours à une étude descriptive transversale.
Celle-ci se réalise à un moment donné et inclut des sujets pour lesquels sont relevés à ce
15

moment déterminé les renseignements relatifs à la maladie ou au problème étudié et aux


différentes caractéristiques qu'il a été décidé de recueillir au cours de l’étude.

III.3. Population d’étude et critère de sélection


Notre population d'étude est composée des écoliers du degré terminal (5ème et 6ème) des écoles
Elania et Tuendelee dans la commune de Lubumbashi.
a. Critères d’inclusion
Les données issues de :
 Tout élève du degré terminal au secondaire, présent à l'école au moment de l'enquête.
 Tout élève ayant Accepté de répondre à l'enquête après tirage.
b. Critères de non inclusion
Les données issues de :
 Tout élève du degré terminal au secondaire ayant Accepté de répondre à l'enquête
après tirage mais l'ayant fait en partie.
 Tout élevé du degré terminal au secondaire absent de l'école au moment de l'enquête.
 Tout élève du degré terminal ayant refusé de répondre à l'enquête.

III.4. Estimation de la taille de l’échantillon


L’estimation de la taille de l’échantillon se fait avec la formule de SHWARTZ

La taille de l’échantillon est trouvée en utilisant la formule suivante :

n : Taille de l’échantillon

p : La prévalence des connaissances sur les IST estimée à 92% selon une étude réalisée en
2016 dans la ville de Lomé par Segbedji KAR1 et al. (Segbedji KAR1, 2016).
Z = Coefficient de confiance équivalent à 1,96 au degré de signification 95 %.

d = Degré de précision (erreur au risque tolérable) d= 5 % soit 0,05.

Ainsi, la taille de l’échantillon est calculée par la formule de Schwartz :

Z 2 . ( 1−¿/2 ) x p (1− p)
𝑛=

2
1,96 . ( 1−0,05/ 2 ) x 0,92(1−0,92)
𝑛=
0 , 05²

3,8416 x 0,975 x 0,1536


𝑛= = 230.
0,0025
16

Dans le but de pallier au risque de non-réponse pouvant subvenir lors de l’étude, et pour ne
pas tomber en dessous de la taille minimale qui garantit la précision dans l’estimation des
paramètres, nous avons jugé bon d’ajouter le 10 % :

10 10
𝑛. + 𝑛 = 230 x +230=253
100 100

Alors ceux-ci nous poussent à ramener l’échantillon à 253.

III.4. Echantillonnage
Cependant pour ce travail, l'échantillonnage était aléatoire simple qui consiste à donner à tous
les membres de la population cible une probabilité égale et connue d’être sélectionné comme
répondants dans le groupe échantillon. Ainsi, nous avons considéré deux écoles
(TUENDELEE et ELANIA) de la commune de Lubumbashi pour représenter la population
cible.
III.5. Variables à l’étude.
1. Variables sociaux démographiques
Age, Provenance, Sexe, Niveau de scolarisation des parents, Religion
2. Variables par rapport aux connaissances sur les IST :
Les types d’IST ; Les moyens de prévention des IST ; Les symptômes des IST ; La possibilité
d’être infecté par le VIH sans manifester les symptômes ; Les populations les plus exposées ;
Être infecté par les IST sans manifester les symptômes ; Les sources d’approvisionnement en
préservatif ; Sur l’utilisation du condom ;
3. Variables sur les attitudes et comportements sexuels des élèves
 Rapport sexuel ;
 Nombre de partenaires sexuels ;
 Utilisation du préservatif au cours des rapports sexuels ;
 Raisons pour la non utilisation des préservatifs ;
 Utilisation du préservatif au premier rapport sexuel ;
 Utilisation du préservatif même si le partenaire sexuel s’y oppose.
4.Procédures et matériels de collecte de données
Les élèves étudiants dans les établissements secondaires sélectionnés ont été informés dans
leurs classes. Après avoir expliqué la nature de l’étude et obtenu le consentement, libre et
éclairé de l'élève, nous avons procédé succinctement à une distribution d'une fiche contenant
une série de question préalablement établie après une explication détaillée de la manière de
répondre aux questions.
17

Les élèves ont répondu aux questions de façon individuelle et discrète en leur domicile et un
élève a été choisi par classe pour récupérer les réponses ensemble devant l'enquêteur et rendu
sur place à l'enquêteur pour une discrétion totale des réponses. Les établissements ont été
sélectionnés de façon aléatoire pour apprécier les différences de niveau de connaissance et des
comportements des élèves
Nous avons effectué notre travail grâce à des fiches d’exploitation préalablement établies,
comportant les éléments en rapport avec les IST.

III.6. Analyses statistiques


Une analyse descriptive a été menée. Les variables quantitatives ont été décrites en moyenne
et écart-type, ou médiane, minimum, maximum et quartile, selon la normalité de la
distribution. Les variables qualitatives ont été décrites en termes d'effectif et de pourcentage.
Les données collectées ont été saisies et analysées avec Excel 2016 et Epi infos 7.2.

III.7. Considérations éthiques et autorisation de collecte


Le consentement éclairé des participants était verbal et clairement expliqué toujours demandé
et obtenu. La confidentialité et l’anonymat des participants étaient assurés par un
enregistrement sans noms ni numéro ne permettant de retrouver et de reconnaitre aucun
participant après l’enquête Dans le souci de préserver les considérations éthiques, les
enseignants et les responsables d’étude ont été informé par écrit, nous avons ténu à respecter
les mesures barrières pour la protection contre la COVID 19 lors de notre collecte de données.
18

CHAPITRE IV : RESULTATS


IV.1. Caractéristiques socio-démographiques

Tableau I : Répartition des élèves selon les écoles


Ecole Fréquence Pourcentage

Cs Elania 75 38,46

Lycée Tuendelee 178 61,54

Total 253 100

Ce tableau I ressort 61,54% d’élèves de lycées Tuendelee et 38,46% du complexe scolaire


Elania.

Object 6

Figure 3. Répartition des élèves en fonction du sexe.


Cette figure représente 82% des élèves du sexe féminins et 18% de sexe masculins.
19

Tableau II : Répartition des élèves selon la tranche d’âge

AGE Fréquence Pourcentage

16-19 177 70

20-24 76 30

Total 253 100

Ce tableau II démontre que parmi les 253 élèves ayant répondu notre questionnaire, 70% sont
âgées entre la tranche d’âge de 16 à 19 ans.

Object 8

Figure 4. Répartition des élèves en fonction de la commune de résidence.


Il ressort de cette figure 2 une prédominance des élèves résidant dans la commune de
Lubumbashi avec 52% suivie de la commune Annexe avec 16% et que la commune Katuba
est la moins représentée avec 1% de résident.
20

Tableau III : Répartition des élèves selon religion


Religion Fréquence Pourcentage

AUTRES 42 16,52

CATHOLIQUE 123 48,70

MUSULMAN 11 4,35

PROTESTANT 64 25,22

REVEIL 13 5,22

Total 253 100

Ce tableau III démontre une prédominance de l’église catholique avec 48,70% suivi par le
protestant avec 25,22%.

Tableau IV : Répartition des élèves en fonction de niveau d’études des parents

Fréquence Pourcentage
NIVEAU D’ETUDE parents
Parents Parents

ANALPHABETE 6 2,5

PRIMAIRE 2 0,83

SECONDAIRE 17 6,67

SUPERIEUR 228 90

Total 253 100

Ce tableau IV démontre que parmi les parents des élèves, ceux du niveau d’étude supérieur
ont un pourcentage élevé de 90%.
21

IV.2. Connaissances sur les IST

Tableau V : Répartition des élèves selon la connaissance des IST

Connaissance des IST Fréquence Percent

Non 13 5

Oui 240 95

Total 253 100

Il ressort de ce tableau V que sur le 253 élève ayant répondu à la question de connaissance des
méthodes contraceptives modernes 240 disent avoir eu une connaissance sur les IST et que 13
n’ont plus.

Object 10

Figure 4 : Répartitions des élèves selon la connaissance des IST connues et citées.
Ce graphique démontre une prédominance du SIDA comme la plus connue et cite par les
élèves.
22

Object 12

Figure 5 : Répartition des élèves selon les sources information


Ce graphique démontre que l’école/conférence représente la source la plus représenté
d’information des IST avec 51% suivie d’autres sources avec 31%.
23

Tableau VI : Répartition des élèves selon la crainte des IST

IST (A CRAINDRE) FREQUENCE POURCENTAGE

Autres (à préciser) 11 4,42

Gonococcie 9 3,54

Herpes génitale 11 4,42

Sida 211 83,19

Syphilis 11 4,42

Total 253 100

Il ressort de ce tableau VI que le SIDA est l’infection sexuellement transmissible que les
élèves craignent de plus avec 83,19% soit 94 élèves et que la gonococcie est en dernière
position avec 3,54%.

Tableau VII : Répartition des élèves selon le mode de transmission

Mode de transmission Fréquence

Transfusion 30

Objet tranchant 60

Rapport sexuel 136

Autres 27

Parmi le mode de transmission des IST reconnue par les élèves ressort en première position le
rapport sexuel avec 136 élèves ayant affirmé ceci ; tel en est le condensé de ce tableau VII.
24

Tableau VIII : Répartition des élèves en fonction de mode de protection

Mode Fréquence

Abstinence sexuelle 33

Fidélité 52

Port de préservatif lors de rapports 163

Autres 5

Ce tableau VIII regorge en son sein les différents modes pour éviter la transmission de IST et
que 163 élèves disent de porter de préservatif lors d’un rapport sexuel, la fidélité vient en
deuxième position avec 52 élèves.
Tableau IX : Répartitions des élèves ayant contracté les IST

Contraction des IST Fréquence Pourcentage

Non 239 94,64

Oui 14 5,36

Total 253 100

Ce tableau IX démontre que 14 élèves disent avoir contracté l’IST.


25

Tableau X : Répartition des élèves en fonction de l’utilisation de condom diminue-t-il le


risque
Usage de condom Fréquence

je ne sais pas 128

Non 35

Oui 90

Total 253

Il ressort de ce tableau X que 128 élèves ne savent pas que si le condom diminuerait le risque
de contracter les IST tandis que 35 élèves disent non.

Tableau XI : Répartition des élèves selon la source d’approvisionnement

Source d’approvisionnement Fréquence

Pharmacie 214

Marché 7

Boutique 6

Autre 26

Il ressort de ce tableau XI la pharmacie est le lieu d’approvisionnement le plus cité avec 214
d’élèves suivie de 26 élèves comme autres milieux tandis que le marché a été cité par 7 élèves
et boutique par 6.

Tableau XII : Répartition des élèves ayant ou pas un partenaire sexuel


Nombre de partenaire sexuel Fréquence Pourcentage

Aucun 229 90,43

Autres 7 2,61

Deux 4 1,74

Trois 11 4,35

Un 2 0,87

Total 253 100


26

Ce tableau XII résulte que sur les 253 élèves ayant répondu à cette question 229 soit 90,43%
d’élèves disent n’avoir aucun partenaire sexuel et que 11 en ont trois.

Tableau XIII : Répartition des élèves selon la tranche du premier rapport sexuel.

Tranche d’âge Fréquence Pourcentage

10-15 152 60

16-20 101 40

Total 253 100

Ce tableau XIII démontre que sur 14 élèves qui ont répondu à cette question, 152 ont eu leur
première relation sexuelle dans la tranche d’âge comprise entre 10 à 15 ans.

Tableau XIV : Répartition des élèves selon l’usage de préservatif aux cours de trois
derniers mois
Usage de préservatif Fréquence Pourcentage

Jamais 202 79 %

Parfois 26 11 %

Toujours 25 10 %

Total 253 100,00%

Ce tableau XIV démontre que sur 253 élèves qui ont répondu à cette question 202 élèves
disent n’avoir jamais utilisé un préservatif au cours de trois derniers mois, 26 parfois et 25
élèves toujours.
27

Tableau XV : Répartition des élèves selon l’usage de méthode contraceptives

Usage de méthodes contraceptives. Fréquence Pourcentage

Non 228 90,24

Oui 25 9,76

Total 253 100

Il ressort de ce tableau XV que 25 élèves soit 9,76% utilisent les méthodes contraceptives.

Tableau XVI : Répartition des élèves selon l’usage de préservatif lors de dernier rapport

Usage de préservatif Fréquence Pourcentage

NON 237 93,75

OUI 16 6,25

Total 253 100

Ce tableau XVI montre que 237 élèves n’ont pas utilisé le préservatif lors de dernier rapport
sexuel.
28

Tableau XVII : Répartition des élèves en fonction de motif de non utilisation de


préservatif

MOTIF Fréquence Pourcentage

Autres 225 88,89

Oublie 6 2,22

Refus du partenaire 14 5,56

Top presse 8 3,33

Total 253 100

Nous remarquons une prédominance dans ce tableau XVII de 225 élèves soit 88,89% disent
avoir donnés autres raisons consistant à la non utilisation des méthodes contraceptives.
29

CHAPITRE V : DISCUSSION ET COMMENTAIRES


Nous avons réalisé une étude transversale portant sur 253 élèves des deux écoles
différentes à savoir le lycée Tuendelee ainsi que le complexe scolaire Elania, toutes deux
de la commune de Lubumbashi, Ce qui nous a permis de mieux appréhender les
informations générales des élèves, la prévalence des infections sexuellement transmissible
des écoliers.

V.1. Limites de notre étude


Notre étude a été effectuée à partir des données primaires d’une enquête transversale. De ce
fait, nous ne pouvons qu’établir une association entre la survenue des Infections sexuellement
Transmission (IST) dans la ville de Lubumbashi en RDC et les différentes variables
explicatives, mais pas faire une imputation causale aux différents facteurs utilisés. La nature
transversale de l’étude ne permet pas d’établir des associations temporelles entre les relations
observées. Compte tenu du fait que les variables explicatives dans cette étude étaient
principalement des facteurs démographiques et sanitaires, le potentiel de causalité inverse ne
doit pas être écartée. En second lieu, les données issues de cette enquête se basent
essentiellement sur des réponses déclaratives qui dépendent fortement de la sincérité des
enquêtées.

V.2. Caractéristiques socio-démographiques


La représentativité des écoles (le Tableau I) montre 61,54% d’élèves de lycées Tuendelee et
38,46% du complexe scolaire Elania dont 82% des élèves du sexe féminins et 18% de sexe
masculin (voir figure 1), la raison ici est que Tuendelee est une école constituée que des
écolières alors que Elania est une école mixte. Ainsi que le tableau II démontre que 70% (soit
91 élèves) sont âgées entre la tranche d’âge de 16 à 19 ans avec une prédominance des élèves
résidant dans la commune de Lubumbashi (52%) suivie de la commune Annexe (16%) et que
la commune Katuba est la moins représentée avec 1% de résident (voir figure 2) dont les
parents des élèves sont plus Universitaires avec 90% chez le père et 64,96% chez les femmes.
Parlant de la variable religion (tableau V) la proportion prédominante de l’église catholique
48,70% suivi par le protestant avec 25,22% (voir tableau III). Ce qui s’explique par le fait
que la majorité des filles vienne de Tuendelee et sont des élèves de années terminales et ces
deux écoles se trouvent dans la commune de Lubumbashi et la plupart d’élèves ayant pris part
dans notre étude viennent des écoles conventionnées catholiques.
30

V.3. Prévalence sur la connaissance, l’attitude et pratiques sur les IST


Une Infection Sexuellement Transmissible (IST) est une infection qui se transmet avec au
moins un des partenaires infectés au cours de différentes formes de rapports sexuels : contacts
génitaux ou sanguins, rapports oraux, vaginaux ou anaux (muqueuses et fluides corporels) ce
qui corrobore presque avec le résultat de notre étude ou nous avons trouvés que mode de
transmission des IST reconnue par les élèves ressort en première position le rapport sexuel
avec 136 élèves ayant affirmé cela (voir Tableau VIII ). Seul le graphique 3 démontre une
prédominance du SIDA comme la plus connue et cite par les élèves car cette dernière fait
partie de la récente pandémie connue avant COVID-19 et se confirme selon le rapport de
l’OMS ou l’Afrique détient le taux le plus élevé d’IST et plus particulièrement le VIH (5,6).
Dans notre étude nous avons trouvé une prévalence de 4,42 % ; ce résultat est similaire à ce
trouvé par l’OMS qui donne pour la syphilis chez les femmes enceintes en Afrique
subsaharienne se situe entre 4 % et 15 % (18). Il résulte du Tableau VI que le SIDA est
l’infection sexuellement transmissible que les élèves craignent de plus avec 83,19% soit 94
élèves et que la gonococcie est en dernière position avec 3,54% ce qui s’explique que ces IST
peuvent avoir aussi un impact négatif sur l’augmentation de la mortalité, de la morbidité, de
l’infertilité et du nombre d’orphelins comme nous montre la littérature (10-15) , cela c’est si
et seulement si la transmission se fait dans des écoles raison pour laquelle le Tableau 9
montre les différents modes de protection contre le VIH et que 54 élèves disent de porter de
préservatif lors d’un rapport sexuel, la fidélité vient en deuxième position avec 52 élèves et le
lieu propice pour se procurer les moyens de protection la pharmacie, lieu
d’approvisionnement le plus cité avec 98 élèves suivie de 12 élèves comme autre milieu
tandis que le marché et boutique partage successivement 6% et 7%.
Concernant la source d’information l’école ou les conférences reste la source la plus connue
par ces élèves avec 51% suivie d’autres sources avec 31% (voir figure 4) ce qui prouvent que
les écoles restent une place de base pour une bonne formation de qualité sur les IST.
Le tableau XIV montre que les élèves ont eu leur première relation sexuelle dans la tranche
d’âge comprise entre 10 à 15 ans avec 10 élèves soit 71,42% et 90,43% d’élèves disent
n’avoir aucun partenaire sexuel et que 5 en ont trois (Voir tableau XIV) et 105 élèves n’ont
pas utilisé le préservatif lors de dernier rapport sexuel (Voir tableau XVII) nos résultats sont
similaires avec le résultat d’une étude de Mukadi RT et al. En 2018 (9) ; menée dans les
écoles de la ville de Likasi en République Démocratique du Congo, ou ils ont eu 42% des
élèves sont sexuellement actifs, 38% ont eu leurs premiers rapports sexuels entre 10 et 15 ans
et 56% déclarent avoir eu plus d'un partenaire sexuel, la raison à cette réponse est que la
31

plupart des filles se disent avoir plus des partenaires cela couvrirait plus des besoins qu’en
avoir un seul.
32

CHAPITRES VI : CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS


L’objectif général de notre étude est d'évaluer la prévalence des infections sexuellement
transmissible des écoliers du degré terminal dans la commune de Lubumbashi spécifiquement
:
 Déterminer les caractéristiques sociales démographiques des écoliers de
TUENDELEE et ELANIA
 Calculer la prévalence sur la connaissance des IST chez les écoliers de TUENDELEE
et ELANIA
 Calculer la prévalence sur l’attitude et pratique des IST chez les écoliers de
TUENDELEE et ELANIA

V.1. Conclusion
Dans le souci d’atteindre ces objectifs la méthode descriptive transversale avec collecte
prospective a été utilisée, Celle-ci se réalise à un moment donné et inclut des sujets pour
lesquels sont relevés à ce moment déterminé les renseignements relatifs à la maladie ou au
problème étudié et aux différentes caractéristiques qu'il a été décidé de recueillir au cours de
l’étude. Notre population d'étude est composée des écoliers du degré terminal (5 ème et 6ème)
dans la commune de Lubumbashi. Ce qui nous a permis de rassembler les informations sur la
connaissance des IST et méthodes contraceptives, les antécédents sexuels et l’utilisation des
méthodes contraceptives modernes. Un échantillon de 253 élèves de promotion terminale, ont
acceptées et répondues à nos questions. Apres l’analyse des données, nous sommes parvenus
aux résultats ci-après :
Pour les caractéristiques socio-démographiques, nous avons noté que 61,54% soit 80 élèves
ressortent du lycée Tuendelee tandis que 38,46% soit 50 élèves ressortent du complexe
scolaire Elania dont 82% de ces élèves sont du sexe féminins et 18% d’hommes avec 70%
(soit 91 élèves) ont âgées entre la tranche d’âge de 16 à 19 ans résidant en majorité dans la
commune de Lubumbashi qui représente 52% suivie de la commune Annexe avec 16% et que
la commune Katuba est la moins représentée avec 1% de résident professant la foi catholique
(48,70%) suivi par le protestant avec 25,22% sous la responsabilité des parent universitaire
(90%).Quant à la prévalence sur la connaissance, attitude et pratique 87 élèves disent avoir
eu une connaissance sur les IST et que parmi les IST connues nous avons noté une
prédominance du SIDA comme la plus connue et cite par les élèves, l’école/conférence est la
source la plus représenté d’information des IST avec 51% suivie d’autres sources avec
31%,quant à la craintes des IST , seule le SIDA est l’infection sexuellement transmissible que
33

les élèves craignent de plus avec 83,19% soit 94 élèves et que la gonococcie est en dernière
position avec 3,54% et que 94 élèves soit 82,46% connaisses les voies de transmission des
IST. Les élèves ressortent en première position le rapport sexuel avec 102 élèves comme le
mode de transmission des IST et pour éviter la transmission de VIH 54 élèves disent de porter
de préservatif lors d’un rapport sexuel, la fidélité vient en deuxième position avec 52 élèves
tandis que 48 élèves ne savent pas que si le condom diminuerait le risque de contracter les
IST.

V.2. Recommandations
 Au gouvernement congolais de multiplier dans la mise en œuvre des
programmes des maladies tropicales infectieuses, les stratégies coordonnées de
prévention visant un développement d’installations et de politiques favorisant
une sensibilisation sur les infections sexuellement transmission ;
 Aux responsables des écoles, de bien organiser et intensifier l’éducation
sanitaire de masse pour une lutte efficace contre les IST en milieu scolaire en
initiant le forum et plateforme sur les échanges d’avis.
34

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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connaissances, des attitudes et des pratiques des adolescents en milieu scolaire sur les
pratiques des adolescents en milieu scolaire sur les infections sexuellement
transmissibles (IST) en infections sexuellement transmissibles (IST) en Commune du
District de Bamako. Mém med. Bamako, 2013 ; 11p
2. Secrétariat général de la Communauté du Pacifique (CPS) : Guide pour la prise en
charge globale des infections sexuellement transmissibles Suva, 2012 ; p10
3. Aminata Saran SIDIBE : connaissances, attitudes et pratiques des aides ménagères en
matière d’infections sexuellement transmissibles et du VIH/ sida en commune v du
district de Bamako. Thèse Med Bamako, 2015. 13p
4. WHO. Fiche d’information. Statistiques mondiales sur le VIH. Disponible à partir de :
URL:https://www.who.int/fr/news/item/06-06-2019-more-than-1-million-new-curable-
sexually-transmitted-infections-every-day
5. M. Oumar Ould Aly : perceptions et pratiques reliées aux infections sexuellement
transmissibles et au VIH/sida dans le lycée public de Douentza. Thèse Med Bamako,
2019. 1p
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AIDS Estimates. Available from: URL:
https://www.unaids.org/fr/regionscountries/countries/democraticrepublicofthecongo
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13. M. Ibrahima SAMAKE : évaluation des connaissances et comportements des élevés
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14. Prévalence : Wikipédia, définition de la prévalence, 2020, p 13-15 (15), Paris.
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comportementales liées aux IST et au VIH/SIDA des étudiants de la FMPOS
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Veron M, Bacteriologie Medicale. Paris : Flammarion 1989 ; 1021– 1057.
19.
36

TABLE DE MATIERE

DEDICACE...............................................................................................................................3
REMERCIEMENTS................................................................................................................4
CHAPITRE I : INTRODUCTION.............................................................................................5
I.1. Etat de la question.............................................................................................................5
I.2. Problématique...................................................................................................................6
I.3 Hypothèse..........................................................................................................................7
I.4. Objectifs............................................................................................................................7
I.4.1. Objectif général..........................................................................................................7
I.4.2. Objectifs spécifiques..................................................................................................7
I.5. Intérêt du sujet...................................................................................................................8
CHAPITRE II : REVUE DE LA LITTERATURE................................................................9
II.1. Définition des concepts...................................................................................................9
- PREVALENCE :..........................................................................................................9
- ETUDE :.......................................................................................................................9
- CONNAISSANCES :...................................................................................................9
- ATITTUDE :................................................................................................................9
- PRATIQUE :................................................................................................................9
- IST :..............................................................................................................................9
- ECOLIER :.................................................................................................................10
CHAPITRE III : MATERIEL ET METHODES..................................................................11
III.1. Cadre de l’étude...........................................................................................................11
III.1.1. Situation géographique de la Commune................................................................11
III.1.2. Données démographiques......................................................................................11
III.2. Période et Type d’étude............................................................................................12
III.3. Population d’étude et critère de sélection.................................................................12
III.4. Technique de collecte des données...........................................................................13
III.5. Variables à l’étude....................................................................................................13
III.6. Analyses statistiques....................................................................................................14
III.7. Considérations éthiques et autorisation de collecte......................................................14
CHAPITRE IV : RESULTATS............................................................................................15
IV.1. Caractéristiques socio-démographiques......................................................................15
IV.2. Prévalence sur les IST...................................................................................................17
CHAPITRE V : DISCUSSION ET COMMENTAIRES......................................................25
37

V.1. Limites de notre étude.................................................................................................25


V.2. Caractéristiques socio-démographiques....................................................................25
V.3. Prévalence sur la connaissance, l’attitude et pratiques sur les IST........................26
CHAPITRES VI : CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS...........................................28
V.1. Conclusion....................................................................................................................28
V.2. Recommandations.......................................................................................................29
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES..................................................................................30
TABLE DE MATIERE.............................................................................................................34
38

ANNEXES
Annexe 1 : QUESTIONNAIRE DE RECHERCHE

« CONNAISSANCE, ATTITUDE ET PARATIQUES DES ECOLIERS DU DEGRE


TERMINALES FACE AUX INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES
DANS LA COMMUNE DE LUBUMBASHI »

I. Information générale :

Q1 - Dossier N° /…/

Q2 - Ecole : ………………………………………………………

Q3 - Sexe : /..…. /

Q4 - Age : /… /

Q5-Religion : 1. catholique 2. Musulman 3. Protestant 4. Autres


préciser………………………………………………

Q6- Niveau d’instruction du père : 1. Analphabète 2. Primaire 3. Secondaire 4.


Supérieur.
Q7 - Niveau de la mère : 1. Analphabète 2. Primaire 3. Secondaire 4. Supérieur
II- Connaissances

Q8- Avez-vous entendu parler de la sexualité en général ? 1.oui 2. Non

Q9- Quelles sont vos sources d’informations sur la sexualité ?


1.Causerie 2. Théâtre 3. Ecole / Formation 4. Parents 5. Télévision 6. Amis
7. Agent de santé 8. Radio 9. Autres préciser………………………………………...
Q10- Avez-vous l’habitude de parler de la sexualité avec l’un de vos parents ? 1.Oui 2.
Non
Q11- Selon vous, la sexualité doit –elle rester comme un sujet tabou entre parents et
enfants ? 1.Oui 2. Non

Q12- Quelles sont les I ST que vous connaissez-vous ? /…/


39

1.Gonococcie 2. Syphilis 3. Trichomonas 4. Chancre mou 5. Autre à préciser


……………………………………………………………….
Q13- Avez-vous déjà entendu parler du VIH-sida ? 1.oui 2.non

Q14- Si oui croyez-vous à l’existence du VIH-sida ? 1.oui 2. Non

Q15- Quelles sont vos sources d’informations sur les I S T/ VIH-sida ?


1.Ecole/ Conférence 2. Oral/Ecrit 3. Parents 4. Centre de santé 5. Radio/télévision
6. Autres à préciser …………………………………………………….
Q16-Citer les voies de transmissions du VIH ET IST

1.Rapports sexuels 2. En mangeant dans le même plat qu’une PVVIH 3. Transfusion


Sanguine ; 4. Usage de seringue souillée 5. Piqûres de moustique 6. Autres à Préciser :
………………………………………….
Q17-Peut-on se protéger du VIH/SIDA ET DES IST ? 1.Oui 2.non

Si oui, quels sont les moyens de prévention du VIH/SIDA ET IST ? 1. S’abstenir 2. Le


préservatif 3. Eviter le contact avec le sang 4. Autres à préciser…………………………….

Q18- Est-ce qu’une personne atteinte d’une I ST peut-elle avoir le VIH-sida ? 1. Oui 2.
Non
Q19- Pensez-vous être à risque pour le VIH-sida ? 1.Oui 2. Non
Q20- Selon vous Pourquoi doit-on utiliser un préservatif pendant les rapports
Sexuels ? /.../ 1. Eviter les I ST/ S I DA 2. Eviter les grossesses non désirées 3. Autres à
préciser………………………………………………

Q21- A quel moment de l’acte sexuel doit –on porter le condom ? 1.avant 2. Après

III- pratiques

Q22- as-tu déjà eu des rapports sexuels ? 1.Oui 2. Non

Q23- aviez-vous utiliser le moyen de protection? 1.oui 2.non

Si oui lequel......,.............................,........................

Q24- À quel âge as-tu eu pour la première fois le rapport sexuel ? /…../

Q25.as-tu eu des rapports sexuels au cours des 3 derniers mois ? 1.Oui 2.non
40

Q26. As-tu utilisé un préservatif au cours de ton dernier rapport ? 1.Oui 2. Non
Si non pourquoi : 1. trop pressé 2. Oublie : 3. refus du partenaire 4. Autres à
préciser………………………………………………………. :
Q27-au cours de ce mois as-tu discuté de VIH/SIDA avec : 1. Camarade 2. Parents

3. Enseignants 4. Autres (préciser) :………….............................................

Q28-As-tu fréquenté un centre de santé ou autres pour avoir des renseignements sur le
VIH/SIDA ? 1.Oui 2.non

Q29-As-tu déjà fais un test de dépistage du VIH/SIDA ? 1.Oui 2.non

Si oui as-tu obtenu des résultats de ce test ? Oui : 1 ; non : 2 Si


non pourquoi ?........................................................
Q30-Il existe actuellement des médicaments qui permettent aux PVVIH de mener une
vie Normale. Vrai : 1 ; Faux : 2
IV- Attitudes

Q31-Le VIH/SIDA m’inquiète et me concerne : 1.oui 2.non

Q32-Le VIH/SIDA peut toucher n’importe qui : 1.oui 2.non


Q33-J’accepte de faire un test volontaire du SIDA 1.oui ; 2.non

Q34-Un PVVIH doit être mise à l’écart : 1.oui : 2.non

Q35-Peux-tu parler ou manger avec un PVVIH : 1.oui 2.non

Q36- quelle attitude peux-tu prendre si tu rends compte que ton ami(e) est PVVIH?

....,..........................................................................................
41

Annexe 2 : ATTESTATION DE RECHERCHE

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