Vous êtes sur la page 1sur 35

31

DEDICACE

A l’Eternel DIEU Tout Puissant lequel ce travail ne serait pas rédigé car dit-on « sans
Jésus Christ nous ne pouvons rien faire ».

A nos parent GONAGO NGBOSINDI Roger et IPANGA NDOLOKWA EMA malgré


leur absence de toute notre vie.

A nos très ainés père Martin MBWASE, Sylvie NGBOSINDI et Chantal NGBOSINDI
pour toutes les sacrifices et peines consentis, vos conseils et appuis ont fait de nous ce
que nous somme aujourd’hui.

A vous tous qui nous sont chers, nous vous dédions ce travail.
31

REMERCIEMENTS

Nous voici au terme de notre cycle de Graduat en Nutrition et Diététique à


l’Institut Supérieur des Techniques Médicales de Kinshasa (ISTM-KIN).

Nous aimerions d’abord adresser nos remerciements au Chef des Travaux


LUNGU MPUT Paulin qui a accepté de diriger ce travail dépit de ses multiples occupations.
Ses remarques et conseils nous ont édifiés jusqu’à l’aboutissement de cette œuvre et nous
permettons de les mettre application pour notre vie.

Nos remerciements aux autorités académiques, aux corps académiques,


scientifiques et administratifs l’Institut Supérieur des Techniques Médicales de Kinshasa
(ISTM-KIN) en général et celles de la Section Nutrition-Diététique en particulier pour leur
encadrement pendant toute ces années, qu’il trouve ici l’expression de notre gratitude.

Nous exprimons nos reconnaissances à notre Oncle Michel KPALAWELE


pour ses soutiens durant tous ces parcours académiques à notre Encadreur Célestin
NGBENDU et à celui que je l’appel mon amis, mon chéri John BALE pour son aide.

A nos Frères et Sœur : METE LIMBITI NGBOSINDI, Jean-Bertin


NGBOSINDI, Père Patrick MBAWA, Felix MBANDOMA, Nicole NGBOSINDI, Clovis
NGBOSINDI, Aimé NGBOSINDI, Rose FARIA, Sandra MATUZA ainsi que mes beaux-
frères Martine WETIBU et Rubin WANDO nous les remercions pour ses soutiens morals,
matériels et spirituels.

A nos amis et Camarades avec qui nous avons partagés de moment de peines et
Joie, à l’aucune, Déborah SUNGU DEMBO, Daida AKANI, Esther MALANGE, Sarah
PENZE, Perpetue ASAKALIBE et IZE PENZE Wivine Miriam KITOKO pour leurs
attachements et soutiens.

Et ceux dont les noms ne sont pas cités Ici,

Que tous trouvent l’expression de gratitude pour leurs collaborations.


31

LISTE DES TABEAUX

Tableau I : Répartition des enquêtés selon l’âge, état matrimonial, profession


Tableau II : Répartition des enquêtées selon le niveau d’étude, taille de ménage
Tableau III : Répartition des enquêtés selon la mise au sein dans l’heure qui suit
L’accouchement, sécrétion du colostrum et la couleur
Tableau IV : Répartition des mères selon la mise de l’enfant sur la poitrine, AME, rôle du
colostrum
Tableau V : Répartition des mères selon les nutriments trouvés dans le colostrum, avantage
d’AME pour le bébé, mère.

Tableau VI : Répartition des mères selon l’âge de l’instruction du bouillon,


type de bouillie

Tableau VII : Répartition des mères selon l’âge de l’introduction de lait, type
du lait, et marque du lait

Tableau VIII : Répartition des mères selon la marque du lait entier donné,
âge de l’introduction de légume, type de légume

Tableau IX : Répartition des mères selon La consommation des fruits pour


l’enfant, type de fruits, Repas familiale

Tableau X : Répartition des mères selon la consommation des aliments


d’origine animale, l’âge pour continuer à allaiter.

Tableau XI : Répartition des enfants selon la prise des paramètres


anthropométriques

Tableau XII : Répartition des enfants selon l’état nutritionnel.


31

INTRODUCTION

A l’échelle de la planète, donner ou non la tétée à son nourrisson, jusqu’à un âge


plus ou moins avancé, apparaît bien déterminé, au-delà des facteurs culturels, par le niveau de
ressources. Globalement, relève l’étude, un peu plus d’un enfant sur cinq seulement est allaité
au sein au moins partiellement jusqu’à douze mois dans les pays à revenus élevés, alors qu’ils
le sont quasiment tous dans les pays à faibles ou moyens revenus. Pour autant, dans ces
derniers, seul un enfant sur trois est nourri exclusivement au sein jusqu’à six mois. Au-delà de
vingt mois, quatre enfants sur dix ne reçoivent plus de lait maternel dans les pays à bas
revenus, et plus de huit sur dix dans ceux à hauts revenus (Rajiv Bahl, Prof Aluísio J D
Barros, 2016)

L’allaitement maternel est reconnu généralement comme le mode d’alimentation


idéal pour le nourrisson ; ses bienfaits s’exprimant à court et à long terme. L’organisation
mondiale de la santé (OMS) et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) l’ont
rappelé en 1989, Ils préconisent l’allaitement exclusif jusqu’à l’âge de six mois, et
l’allaitement en complément d’une alimentation diversifiée jusqu’à l’âge de deux ans (OMS,
1989)

L’OMS conclut que généraliser l’allaitement maternel pourrait éviter, chaque


année, la mort de 823 000 enfants de moins de cinq ans dans le monde, en même temps que
prévenir plusieurs pathologies infantiles. Cette pratique réduirait aussi de 20 000 le nombre
annuel de décès par cancer du sein. Malgré ces preuves, seulement 38% des nourrissons dans
le mode aujourd'hui sont allaités exclusivement au sein, même lors des six premiers mois de
la vie. (Rajiv Bahl, Prof Aluísio J D Barros, 2016).

En Algérie, selon une enquête initiée par le ministère de la Santé, le taux


d’allaitement maternel est de 49,5% chez les femmes ayant commencé à allaiter leurs
nouveau-nés moins d’une heure après la naissance et de 80,4% chez celles ayant commencé
moins de 42 heures après la naissance et le taux d’allaitement continu jusqu’à un an, il est de
46,7%. En Algérie l’allaitement maternel est en nette régression. Cela peut paraître paradoxal
en égard à la culture de la société. Pourtant, les chiffres sont là pour refléter une situation qui
31

alerte les praticiens de la santé. Uniquement 7% des mamans donnent le sein à leur bébé
jusqu’à l’âge de six mois. (DR Fodhil , Chérif chargée 2012)

Vu l'intérêt que suscite ce sujet dans le monde ;on a fait une étude sur 110
nourrisson nés en mois de novembre à l’EHS Tlemcen qui a pour objectif principal de
déterminer le taux d’allaitement maternel exclusif pendant les 6 premiers mois de vie et de
caractériser certains facteurs associés à la pratique de l’allaitement maternel notamment la
durée de l’allaitement exclusif et total et les motifs de non allaitement pour savoir pourquoi
existe-il une telle différence entre le projet d'allaitement et sa réalisation .

La Stratégie mondiale pour l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant


récemment approuvée par l’OMS a procuré des conseils aux décideurs politiques sur les
politiques et les programmes visant l’allaitement optimal du nourrisson. Entre autres, on
conseille aux pays de mettre en place des comités intersectoriels d’allaitement et de nommer
un coordonnateur. Les ressources et les responsabilités doivent être allouées avant que la
protection, le soutien et la promotion de l’allaitement puissent réussir (OMS., 2003)
31

CHAPITRE I : FORMULATION DU PROBLEME ET REVUE DE LA


LITTERATURE
I.1. Formulation du problème

I.1.1. Enoncé du problème


Un peuple qui mange bien est sait et fort, il participe au développement de son
pays. Ce lui qui se nourrit bien contribue aussi au maintien de sa bonne santé. Dans le cas
contraire, son organisme s’affaiblit et résiste moins à des pathologies (WACTERE, 193).

En RDC le régime alimentaire de la population est globalement insuffisant, se


basant essentiellement sur la consommation de féculents (manioc) et de céréales, et intègre
peu les légumineuses, les oléagineux, le lait, les produits laitiers et les protéines animales. La
diversité de la diète minimale est de 18,4% chez les enfants de 6-23 mois alors que la
fréquence minimale de repas est de 2,1 par enfant et de 1,9 chez l’adulte. La consommation de
fruits et légumes, riches en vitamines et minéraux, est rare, surtout chez les enfants.

Par ailleurs, l’allaitement maternel exclusif est pratiqué par seulement 48% des
femmes, l’allaitement maternel continu (jusqu’à 24 mois) est estimé à 66% et 11% de
nouveau nés reçoivent des aliments autres que le lait maternel avant le début de l’allaitement.

Maladies infectieuses et parasitaires Les maladies infectieuses et parasitaires


telles que le paludisme, la diarrhée et les infections respiratoires ont les principales causes de
mortalité des enfants de moins de cinq ans en RDC, et constituent des causes immédiates de
malnutrition. Des études ont montré que plus de la moitié d’enfants malnutris sont victimes de
ces pathologies. L’accès au conseil et aux traitements de base en cas de maladie de l’enfant
est faible (près de 40% selon EDS, 2013/2014).

Bien qu’ayant constitué une pratique traditionnelle partout, et presque universelle


pendant longtemps dans les pays à faibles revenus, l’allaitement maternel optimal n’est pas
automatique dans le monde moderne. Plusieurs idées et pratiques de la vie moderne semblent
aller à l’encontre de l’allaitement. En conséquence, des efforts continus peuvent être requis
afin de protéger, soutenir et promouvoir l’allaitement maternel optimal, au moins jusqu’à ce
que cela devienne la norme sociale, d’où la nécessité d’évaluer l’allaitement maternel optimal
et état nutritionnel chez les enfants de 0 à 24 mois dans la zone de santé de…
31

I.1.2. Justification de l’étude

L’état nutritionnel des enfants est la résultante de ce qu’elle mange et ce


qu’elle mange influence leur état nutritionnel. S’investir dans ce domaine des enfants offre
une grande opportunité de réduire la mortalité infantile qui occupe une place importante
surtout dans la communauté africaine en général et celle de la RDC en particulier.

I.1.3. Questions de recherche

De tout ce que nous avons détaillé ci-haut, il vient en esprit de nous poser les
questions suivantes :

 Quelles sont les pratiques de l’allaitement maternel optimal chez les mères des enfants
de 0 – 24 mois ?
 Quel serait l’état nutritionnel de ces enfants?

I.1.4. Hypothèses

 Hypothèse de notre travail consisterait à confirmer que les mères des enfants de 0 – 24
mois ne pratiquent pas l’allaitement maternel optimal
 Et nous pesons que ces enfants n’ont pas un bon état nutritionnel.

I.1.5. Objectifs

I.1.5.1. Objectif Général


D’une manière générale, notre travail vise à évaluer l’allaitement maternel optimal
des enfants de 0 à 24 mois et leur état nutritionnel.

I.1.5.2. Objectifs spécifiques


Pour atteindre notre objectif général, nous nous sommes assignés de fixer
quelques objectifs spécifiques suivants :

 Déterminer les caractéristiques socio-démographique;


 Evaluer l’allaitement optimal;
 Evaluer l’état nutritionnel des enfants.
31

I.1.6. Méthodologie

Pour avoir des données fiables et réelles de notre étude, nous allons mener une étude
transversale descriptive par la méthode de sondage non probabiliste au cours d’une enquêtes
en utilisant le questionnaire à administration indirecte tout en recourant à l’interview comme
technique de communiquer avec les enquêtés.

I.1.7 Délimitation de l’étude

La présente étude porte sur l’allaitement maternel optimal et leur état


nutritionnel. Elle a été réalisée au Centre Hospitalier Mère et Enfant de Ngaba pendant la
période de notre enquête qui varie entre le 01/03 au /01/04/2022.

I.1.8. Division du travail

Hormis l’introduction et la conclusion, le présent travail est divisé en 3 chapitres


dont :

 Le premier aborde la formulation du problème et la revue de la littérature;


 La seconde traite la méthodologie ;
 Le dernier présente et discute les résultats.
31

1.2. REVUE DE LA LITTERATURE

I.2.1. DEFINITION DES CONCEPTS

I.2.1.1. Allaitement
Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l'allaitement maternel est défini
comme un moyen sans égal de fournir une alimentation idéale permettant une croissance et un
développement sains du nourrisson, il fait aussi partie intégrante du processus reproducteur,
avec des répercussions importantes sur la santé de la mère (OMS, 2011).

I.2.1.2. Allaitement maternel optimal

L’organisation mondiale de de la santé (OMS) défini l’allaitement maternel


optimal l’allaitement maternel exclusif pendant 6 mois suivi de continu complété par une
alimentation appropriée jusqu’à deux ans ou plus (OMS, 2008).

I.2.1.3. L’allaitement maternel exclusif

L’allaitement maternel exclusif est un mode de nourrir l’enfant au lait maternel


sans autres aliments ou autres liquides supplémentaire à l’exception d’une recommandation
médicale pendant les 6 premiers mois de vie. L’allaitement maternel au sein assure le
développement psychologique et les défenses immunitaires de l’enfant et d’une défense
additionnelle contre les infections (PRONANUT, 2008).
I.2.1.4. Allaitement artificiel
L’allaitement artificiel est défini comme un mode d’alimentation par le lait pour le
nourrisson dont les composants sont choisis pour trois qualités : similitude avec les
composants du lait maternel, intérêt pour la croissance des bébé et bonne digstibilité (ANNE,
MARIE, L, 2010).
I.2.1.5. Allaitement maternel continu
L’allaitement maternel continu est la poursuite de l’allaitement maternel jusqu’à
deux ans, il permet un bon développent psycho monteur. Les études récentes ont prouvées
qu’un enfant allaité jusqu’à deux ans est plus intelligent ( Quest-France, 2004).
31

I.2.1.6. Etat nutritionnel


Etat nutritionnel est l’état de l’organisme résultant de l’injection des aliments.
Grace à une alimentation constamment équilibrée, suffisant régulière et variée, l’état
nutritionnel sera bon (PHAKA, 2020).

I.2.2. Durée de l’allaitement maternel


L’organisation mondiale de la santé (OMS) ainsi que haute autorité de la santé
(HAS) ainsi que UNICEF recommande un allaitement exclusif jusqu’à 6 mois suivi d’une
poursuite de celui-ci et une alimentation diversifiée jusqu’à l’âge de deux ans voir au de-là de
cet âge (TFC, 2014).
I.2.3. Avantage de l’allaitement maternel
I.2.3.1. Chez l’enfant
 On peut constater une diminution des maladies allergiques
 L’allaitement maternel diminue le risque d’infection respiratoire sévère nécessitant
une hospitalisation,
 L’allaitement maternel diminue les risqués des maladies digestives;
 Il réduit le taux de la mortalité infantile pour cause la diarrhée;
 Une diminution de risqué d’infection des voies aériennes supérieurs et des otites
moyennes aigues chez l’enfant allaité.
I.2.3.2. Chez la mère
 L’allaitement maternel constitue une mesure de contraception importante
 Il permet à la mère de revenir sur son poids avant la grossesse en utilisant les réserves
accumulées
 Il améliore la minéralisation osseuse et diminue-le risqué de cancer ovarien et du sein,
 L’allaitement maternel économiser le revenu familial.
I.2.4. Préparation des mamelons
La préparation des mamelons a fait l’objet de plusieurs études. La revue de 8
d’entre elles par (Renfrew et al. 1992) n’apportait pas d’éléments permettant de justifier des
pratiques visant à endurcir les mamelons ou à les préparer en appliquant différents types de
crème ou d’onguents.
Les auteurs de la revue précisent qu’en l’absence de bénéfice documenté, il n’y a
pas lieu de les recommander à titre systématique mais qu’en raison de leur innocuité il n’est
pas non plus nécessaire d’empêcher une mère de les appliquer à titre individuel si elle en a
envie.
31

I.2.5. Composition et variabilité du lait de femme

La composition du lait mature est atteinte très rapidement, 4 à 5 jours après le début de
l’allaitement.

I.2.5.1. Protéines et substances azotées

La teneur en protéines du lait de femme, comprise entre 8 et 12 g/L, est nettement


inférieure à celle des autres mammifères. Néanmoins, elle est parfaitement adaptée aux
besoins du nourrisson en raison d’une excellente absorption et d’une parfaite adéquation du
profil de ses acides aminés. Les protéines du lait de femme sont aussi très spécifiques ; même
les caséines, qui ne représentent que 40 % des protéines (contre 80 % dans le lait de vache)
sont différentes. Les caséines du lait de femme forment des micelles beaucoup plus petites
que celles du lait de vache.

I.2.5.2. Lipides

Si la teneur en lipides (35 g/L en moyenne) est proche de celle du lait de vache, la
digestibilité et le coefficient d’absorption des graisses du lait de femme sont très supérieurs
(80 % contre 60 % dans les premiers jours, atteignant rapidement 95 % contre 80 % à 3 mois
pour le lait de vache).

I.2.5.3. Glucides et oligosaccharides du lait de femme

Globalement, le lait de femme mature contient 75 g/L de glucides, dont 63 g de lactose


et 12 g d’oligosaccharides, alors que le lait de vache ne comporte que du lactose. Formés de 5
sucres élémentaires (glucose, galactose, acide sialique),

I.2.6. Prévention de pathologies cancéreuses

Un rôle protecteur mais discuté a pu être prouvé pour l’enfant allaité exclusivement plus de
six mois vis-à-vis des leucémies lymphoïdes (facteur 1,3) et myéloïdes (facteur1, 2).

L’hypothèse physiopathologique impliquerait certains facteurs immunitaires du lait de femme


participant à la prévention d’infections virales impliquées dans la survenue de ces leucémies.
31

I.2.7. Prévention des infections

Depuis des millénaires, les enfants nourris au sein ont une mortalité plus faible
que ceux qui n’étaient pas allaités par leur mère ou une nourrice ; c’est au début des années
1900 que le docteur Tissier a observé la présence de bifidus dans les selles de nouveau-nés au
sein et a suggéré son rôle dans la diminution de l’incidence des diarrhées infectieuses. De
nombreux facteurs de protection ont été identifiés dans le lait de mère.

I.2.8. Prévention des allergies

La prévention de la maladie atopique est plus controversée ; étroitement


dépendante du terrain et de la prolongation de l’allaitement maternel, elle peut nécessiter un
régime d’éviction de la mère pour certains allergènes. Pour l’allergie alimentaire, elle est
effectifs en cas de terrain atopique et d’allaitement exclusif pendant les six premiers mois,
mais les allergènes alimentaires passent dans le lait maternel et peuvent induire une
sensibilisation précoce. La dermatite atopique : un enfant alimenté au lait artificiel ou au lait
de sa mère moins de 3 mois aurait 1,7 fois plus de risques de développer une dermatite
atopique.

I.2.10. Prévention de l'obésité

Toutes les études ne font pas consensus sur un effet positif de l'allaitement par
rapport au poids. Une des hypothèses suppose que les enfants allaités régulent mieux les
quantités bues par rapport aux enfants nourris au biberon. En effet, les mères sont plus
attentives aux quantités bues par biberon car quantifiables. Une autre théorie a été
développée : l'insulinémie serait plus élevée chez les enfants nourris avec des préparations
pour nourrisson que chez ceux allaités, ce qui favoriserait le développement des adipocytes et
l'adipogenèse. Enfin, les enfants allaités sembleraient mieux apprécier les nouveaux aliments
lors de la diversification alimentaire, permettant peut-être de manger plus de légumes verts et
de fruits par la suite. Nous pourrions donc penser que l'allaitement a un effet préventif vis à
vis d'une obésité ultérieure, au moins jusqu'à l'adolescence.
31

I.2.11. Les risques d'une alimentation mixte

L'alimentation mixte, ou le fait de donner aux nourrissons de moins de six mois


d'autres liquides et/ou des produits alimentaires en plus du lait maternel, est répandue dans
beaucoup de pays. Cette pratique peut cependant comporter un risque pour la santé du
nourrisson parce qu'elle augmente le risque de diarrhées et d'autres maladies infectieuses.

L'alimentation mixte, particulièrement en apportant de l'eau ou tout autre liquide,


peut aussi causer une diminution de la production du lait maternel alors que le bébé tête le
sein moins souvent. Les bébés n'ont pas besoin d'autre liquide que le lait maternel, pas même
de l'eau, pendant les six premiers mois, car le lait maternel contient toute l'eau nécessaire aux
besoins du nourrisson, même sous les climats très chauds.

L'alimentation mixte augmente le risque de transmission du VIH de la mère à


l'enfant. L'allaitement au sein exclusif jusqu'à six mois était associé à une division par trois ou
quatre du risque de transmission du VIH par rapport à une alimentation composée (lait
maternel et autres aliments) dans plusieurs études africaines.

I.2.12. Les risques d'une alimentation artificielle

Dans de nombreux pays il est impératif de renforcer « la culture de l'allaitement»


et de la défense vigoureusement contre les incursions de «la culture du biberon ». Beaucoup
de mères ne pratiquent ni l'allaitement exclusif pendant les six premiers mois de la vie du
bébé ni ne continuent d'allaiter pendant deux années ou au-delà comme recommandé, et à la
place remplacent le lait maternel par des substituts commerciaux du lait maternel ou par
d'autres laits.

L'alimentation artificielle est chère et entraîne des risques additionnels de


maladies et de mortalité, en particulier là où les niveaux de maladie infectieuse sont élevés et
l'accès à l'eau potable faible.
31

I.2.13. Promotion d’allaitement maternel

L'abandon de l'allaitement maternel pose un sérieux problème de santé publique.


Ce qui ne laisse pas insensibles les hautes autorités internationales de santé, à l'image de
l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui lance un appel, à l'occasion de la semaine
mondiale de l'allaitement maternel, du 1er au 7 août, pour promouvoir la pratique afin
d'améliorer la santé et les chances de survie de l'enfant (OMS).

I.2.14. Substituts de lait

Le lait de la mère est l'aliment le mieux adapté pour le nourrisson pour des raisons
diverses qui tiennent de sa composition qualitatives et quantitatives en protéines en glucides et
en lipides.

Le lait maternel contient trois fois moins de protéines que le lait de vache. Ces
protéines sont composées de 2 fois moins de caséine et certains acides aminés spécifiques
rendent le lait de la mère plus digeste. En ce qui concerne les matières grasses (ou lipides) le
lait maternel est composé de 80% de Triglycérides à longues chaînes et est plus riche en
cholestérol ce qui est bénéfique pour le fonctionnement de l'organisme du nourrisson. En plus
le lait de la mère contient 4 fois plus d'acide linoléique essentiel à la construction des cellules
cérébrales.

Le cholestérol est la base de fabrication de toute une série d'hormones et des


membranes cellulaires. Il est plus sucré que le lait de vache. Il contient 90%de lactose, qui se
transforme en galactose, indispensable à la maturation du cerveau du bébé. Certains sucres
comme les oligosaccharides sont aussi particulièrement utiles pour la maturation du tube
digestif du nourrisson.

I.2.15. Les avantage du lait maternel

Le lait maternel est l'aliment idéal pour le nourrisson durant les premiers mois de
sa vie. Ses avantages sont considérables : aliment complet, équilibré, économique, spécifique
et stérile. Il est donné à la température idéale, directement du sein de la mère à la bouche de
l'enfant (Sheard.N, Allan.W., 1988).
31

Les anticorps de la famille des immunoglobulines aident à protéger l'organisme de


l'enfant contre les différentes agressions virales auquel le corps est confronté durant les
premiers mois. Ces anticorps aident aussi dans le développement du système immunitaire et
son renforcement.

Le lait maternel contient des éléments immunitaires appelés « mucines » qui


contiennent beaucoup de protéines et des « hydrates de carbone » et ce sont des substances
qui adhèrent aux bactéries et aux virus et l'éliminent complètement sans effets secondaires,
contrairement aux médicaments (Burby L., 2005).

La quantité de protéines dans le lait de vache est le double de la quantité dans le


lait maternel, mais comme l'enfant ne peut pas absorber toute cette quantité, il y aura alors
stockage de cet excès de protéines ce qui favorise des complications. Alors que les protéines
du lait maternel sont absorbées à 100 %.

I.2.16. Les avantages pour la mère

Des études effectuées dans 30 pays ont prouvé que la mère qui donne le sein a son
enfant est moins exposée au cancer du sein (36). L'allaitement maternel favorise le retour à la
taille normale du vagin après qu'il s'est dilaté 20 fois pendant l'accouchement. Ainsi, il
protège la mère contre le cancer du vagin et de l'endomètre (Burby L., 2005).

L'allaitement aide la nouvelle mère à perdre du poids et la protège de l'obésité


(DC A. Lovelady et al, N Eng J Med 2000).

I.2.17. Les bienfaits pour la société

L'allaitement naturel n'est pas coûteux contrairement à l'allaitement artificiel,


d'après l'Académie Américaine de Pédiatrie si les États-Unis suivaient la méthode de
l'allaitement maternel elles épargneraient 3600 millions de dollars chaque année
(http://aappolicy.net 2011). L'allaitement a des effets positifs sur l'environnement puisqu'il
nous évite les déchets dus à l'industrie des boites, du séchage du lait de vache et de cette façon
diminue la pollution
31

CHAPITRE II. METHODOLOGIES

2.1. POPULATION D’ETUDE ET PERIODE D’ETUDE

La population de notre étude, est constituée de couple mère et enfants de


moins 0 – 24 mois ayant fréquenté les consultations préscolaires au Centre Hospitalier Mère
et enfant de Ngaba dans la commune de Ngaba pendant le periode allant du 01/03 au
01/04/2022.

2.1. Emplacement géographique du site d’enquête

Le Centre Hospitalier de référence mère et enfant de Ngaba est installé dans


l’ancien bâtiment du dispensaire d’état de la commune de Ngaba. Il est situé sur l’avenue
KIANZA au numéro 58 à plus au moins 100 mètres du marché municipale et à 400 mètres du
bureau communal de ladite commune, dans le quartier MAKULUA dans le district de mont –
Amba.
Le choix de Le Centre Hospitalier de référence mère et enfant de Ngaba parce
qu’il un grand nombre des enfants dans cette commune, sa fréquentation par ainsi un grand
nombre des bénéficiaires sur tous ceux de notre étude
De 1974 à 1997, le centre de santé mère et enfant de Ngaba n’était qu’un
dispensaire d’état et il était qu’un approvisionnât par le dépôt central médicaux-
pharmaceutique(DCMP). A partir de l’année 1978 le centre sera dirigé par un nombre des
gestionnaires qui ne s’en sortirons pas jusqu’à la fermeture de celui-ci vers les années 1980.
Devant cette existence de l’institut médical, le comité exécutive de la coordination féminine et
famille de l’époque dirigée par madame EKILA ILONDO pris l’initiative de récupérer le
centre pour l’intérêt de la population de Ngaba et celle-ci sera soutenue par maman BOBILA
DAWA, épouse du feu Président de la république JOSEPH MOBUTU qui en assumera la
réhabilitation avec le concours technique et matériel du ministère de la santé publique ainsi
que de certaines institutions internationales et national qui sont : UNICEF, ROTAIE, et de
certaines institutions bancaires et associations féminines.
Après ces longues années de dur labeur, enfin le centre sera inauguré le 25
Novembre 1984 en présence des autorités politico-administrative du pays et cette fois-ci sera
appelé centre de santé
Mais par manque de certains équipements de premier nécessité de centre de santé mère et
enfant de Ngaba (Bobila dawa) CSME en sigle le deviendra opérationnelle le 05 Juin 1985.
31

2.3. METHODES
2.2.1 Type d’études
Notre étude est transversale réalisée selon la méthode d’enquête non
probabiliste en se servant d’un questionnaire à administration indirecte. Pour bien mener
cette étude nous avons aussi utilisé les techniques suivantes :
- La technique de volontariat qui a permis d’enquêté les mères des enfants
disposées de répondre à notre questionnaire
- L’observation a consisté à observer le comportement et réaction des mères avant
de répondre à notre répondre à notre enquête
- L’anthropométrie a permis d’évaluer l’état nutritionnel des enfants de notre
étude après avoir mesurer leur taille et pris leur poids.

2.3.2 Échantillonnage
La taille de l’échantillon de notre étude a été fixée à ses couples
mères-enfants équilibre à notre étude. Sélection de cet échantillon s’est faite suivant la
méthode de volontariat, d’où la taille de notre échantillon est de 80.
2.3.3 Collecte des données
Outre les techniques décrites ci-haut utilisées dans la collecte des données de
notre étude, nous avons utilisé aussi les matériels tels que la balance du type Salter de
capacité de 25Kg pour peser les enfants et la micro toise pour mesurer leurs tailles et PB,
Enfin de déterminer leur état nutritionnel.

Aussi pour collecter les données de cette étude, nous nous sommes servis
d’un questionnaire d’enquête comportant trois modules. Le premier module est consacré à
l’identification de l’enquête (détermination de leur caractéristique sociodémographique. Le
deuxième module s’attelé à récolter les données sur les pratiques de l’allaitement maternel.
Enfin le troisième module s’occupe à récolter les données sur l’état nutritionnel des enfants
de moins de 24 mois enquêtes.
2.3.4 Traitement et analyse des données
Les données issue de l’enquête ont été saisies dans le logiciel Excel et
soumises autrement informatique dans le logiciel SPSS (statistical pochage of social science),
suivant les étapes suivantes :
- Numeration de questionnaire
- Vérification et dépouillement de questionnaires
- Codification et chiffrement des questions
- La sortie de données
- Le transfert de données dans le logiciel SPSS
- Nettoyage de données après test de cohérence
- Production de tableaux
- Analyse de données
31

2.5.5 Difficultés rencontrées

Comme tout travail scientifique, notre étude a connu certaines difficultés


notamment :
- Beaucoup des couples mères et enfant ne savaient pas répondre à nos questions.
- Refus de certaines mères de participer à notre questionnaire
31

CHAPITRE III. PRESENTATION ET DISCUSSION DES RESULTATS

Tableau I : Répartition des enquêtés selon l’âge, état matrimonial, profession

Variables Effectif (n=80) %


1. Age (an )
18-22 29 36,2
23-27 29 36,2
28-32 14 17,5
33-37 5 6,2
38-42 3 3,8
x ± ET 15 ,3±3,9 ans
2. Etat matrimonial
Célibataire 7
Marié 45 4,4

Union libre 25
Veuve 3
X± ET
3. Profession
Ménagères 35 43,8
Débrouillard 23 28,8
commerçante 22 27,4

Ce tableau I nous indique que 36,2% des enquêtées sont âgés respectivement de de 18-22 et
23-27 ans avec une moyenne de 15 ,3±3,9 ans, nos résultats sont supérieur à ceux trouvés par
KITOKO SANWALI Nicole (2017) dont 30% des mères avaient l’âge moyen de 25.9±9,9
ans.
31

Tableau II : Répartition des enquêtées selon le niveau d’étude, taille de ménage


Variables Effectif (n=80) %
1. Niveau d’étude
Primaire 20 25
Secondaire 34 42,5
Supérieur / Universitaire 25 32,5

2. Taille de ménage
1-3 5 6,5
4-6 18 22,5
7-9 45 56,2
10-12 12 15

Le tableau II, nous indique que 42,5% des mères ont fait les études secondaires, nos resultats
sont inférieurs à ceux trouvés par KAMONJI IRENE( 2014), dans son étude sur le les
pratiques de l’allaitement maternel et état nutritionnel des enfants de moins de 24mois
fréquentant le centre de santé NOE MAWAGGALI et 56,2% d’entre elles ont la taille de
ménage copris entre 7-9 personnes.
31

Tableau III : Répartition des enquêtés selon la mise au sein dans l’heure qui suit
l’accouchement, sécrétion du colostrum et la couleur

Variables Effectif (n=80) %


1. Mise au sein dans l’heure qui
suit l’accouchement
Oui 56 70

Non 24 30

2. Raison de la mise au sein n = 56


Pour l’affection entre l’enfant et 18 37,1
sa mère
Pour que l’enfant bénéficie la 38 67,9

vitamine A

3. Sécrétion du colostrum n = 80
Oui 69 86,2
Non 11 13,8

4. Coloration du colostrum n = 69
Jaune 57 82,6
Blanche 12 17,4

Le tableau III nous indique que 70% de mères ont mise au sein les enfants dans l’heure qui
suit l’accouchement, nos résultats sont supérieurs à ceux trouvés par kitoko songwali nicole,
dans son étude sur la pratique de l’allaitement maternel exclusif et état nutritionnel des
enfants, dont 67,9% ont mis l’enfant au sein pour que l’enfant puisse bénéficier la vit A, et
82,6% des mères ont confirmé que le colostrum à une coloration jaune.
31

Tableau IV : Répartition des mères selon la mise de l’enfant sur la poitrine, AME, rôle
du colostrum

Variables Effectif (n=80) %


1. Mise de l’enfant sur la poitrine
Oui 51 63,8
Non 29 36,2
2. Age pour allaiter exclusivement
2 mois 22 27,5
3-4 mois 14 17,5
5 mois 5 6,2
6 mois 39 48,8
3. Rôle du colostrum
- Pour faciliter la sortie du 44 35
placenta
- De faire sortir le méconium 44 55
8 10
- Jouer un rôle important
dans la croissance de
l’enfant

Ce tableau montre IV montre que 63,8% des mères ont mis enfant sur la poitrine, 48,8% ont
allaité exclusivement jusqu’à 6 mois, et 55% de mères ont données le colostrum pour faire
sortir le méconium. Nos résultats sont proches à ceux trouvés par KAMONJI SAKAJI IRENE
(2014).
31

Tableau V : Répartition des mères selon les nutriments trouvés dans le colostrum,
avantage d’AME pour le bébé, mère.

Variables Effectif (n=80) %


1. Nutriments trouvés dams le
colostrum 47 41,2
Vitamine A 33 58,8
Sucre
2. Avantage d’AME pour bébé
.
Pour la bonne croissance 29 36,2
Protégé contre les maladie 51 63,8

3. Avantage d’AME pour mère


Retour de la matrice en place 37 46,2
Facilite à l’espacement de 43 53,8
naissance

Le tableau V nous montre que 58,8% mères ont Cité le glucide comme le
nutriment qui contient le colostrum 63,8% des mères ont cité la protection
contre les maladies, comme avantage de l’AME pour bébé, et 53,8% c’est
pour faciliter l’espacement de naissance.
31

Tableau VI : Répartition des mères selon l’âge de l’instruction du


bouillon, type de bouillie

Variables Effectif (n=80) %


1. L’âge de de l’introduction du bouillie
4 mois 23 28,8
5 mois 41 51,2
6 mois 16 20

2. Type de bouillie
Locale 39 48,8
Importées 41 51,2
3. Type de bouillie locale (n=39)
Diaming 24 61,5
Lactasin 6 15,4
Mélange Maïs, soja et arachide 9 23,1

4. Type de bouillie importée (n=41)


France lait 15 36,6
Hero baby 8 19,5
Cérélac 6 14,6
D’élite 12 29,3

Le tableau IV, nous montre que 51,1% des mères ont introduit la bouillie à l’âge de 5 mois,
dont 51,2% ont donné la bouillie importé, parmi celles qui ont données la bouillie locale
61,5% ont donné le diaming et celles qui ont données la bouillie importé, 36,6 ont donné la
bouillie francais lait.Nos résultats sont proche à ceux trouvés par KITOKO SONGWALI
NICOLE (2017).
31

Tableau VII : Répartition des mères selon l’âge de l’introduction de


lait, type du lait, et marque du lait

Variables Effectif (n=80) Pourcentage


5. L’âge de l’introduction du lait
2 mois 5 6,2
3 mois 28 35
4 mois 32 40
6 mois 15 18,8

6. Type du lait
Lait infantile 52 65
Lait entier 28 35

7. Marque du lait (n=52)


France lait 52 61,5
Bledina 11 21,2
Hero baby 9 17,3

Le tableau VI nous indique que, 40% des mères ont introduit le lait à l’âge de 4 mois dont
65% de mères ont donné le lait infantile, précisément la marque France lait. Nos résultats
sont inférieurs à ceux trouvés par kitoko sangwali nicole (2017).
31

Tableau VIII : Répartition des mères selon la marque du lait entier


donné, âge de l’introduction de légume, type de légume

Variables Effectif (n=80) Pourcentage


1. Type du lait entier donné à l’enfant n =28
NIDO 21 75
Bon appétit 3 14,7
Cowbel 4 14,7
2. L’âge de l’introduction de légume n = 58
6 mois 14 17,5
7 mois 13 16,2
8 mois 10 12,5
9 mois 4 5
12 mois 17 48,8
3. Type de légume (n=58)
Feuille de manioc 6 10, 3
Epinard 22 37,9
Oseille 14 24,1
Feuille de patate douce 16 27,7

Le tableau VIII, nous montre 75% des enfants ont consommé le lait Nido. 48,8% des mères
ont donné les légumes à l’âge de 9 mois dont 37,7% des mères ont données les épinards.
31

Tableau IX : Répartition des mères selon La consommation des fruits


pour l’enfant, type de fruits, Repas familiale

Variables Effectif (n=80) %


1. Consommation des fruits pour le bébé
Oui 47 58,8
Non 33 41,2

2. Type des fruits n = 57


Orage 25 53,2
Papaye 14 29,8
Avocat 8 17

3. Consommation de repas familial (n= 80)


Oui 37 37,8
Non 23 62,2

4. Groupe d’aliments n = 37
Aliment d’origine végétale 14 37,8
Aliment d’origine animal 23 62,2

Le tableau IX, nous indique que, 58,8% les enfants ont consommé les fruits, dont 53,2% ont
consommé les oranges. Selon la consommation de repas familial 46,2% d’enfant ont
consommés précisément 62,8% ont consommés les aliments d’origine animal. En République
Démocratique du Congo la consommation des fruits est un problème sérieux, depuis nos
ancêtres, et selon les recommandations du Fond des Nations Unies pour l’Alimentation et
l’Agriculture recommande la consommation de 5 fruits et légumes, par jour, mais notre étude
en prouve plus de la moitié ont consommé l’orange.
31

Tableau X : Répartition des mères selon la consommation des


aliments d’origine animale, l’âge pour continuer à allaiter.

Variables Effectif (n=80) %


1. Type des aliments d’origine animal n= 37
Poisson 14 37,8
Viande 23 62,2
2. Age pour arrêter d’allaiter n = 80
12 mois 20 25
15 mois 6 7,5
18 mois 19 23,8
20 mois 35 48,8

Le tableau X, nous indique que 62,2% des enfants ont consommé la viande. 48,8% compte
arrêter d’allaiter jusqu’à 20 mois.
31

Tableau XI : Répartition des enfants selon la prise des paramètres


anthropométriques

Variables Effectif (n=80) %


1. Poids (Kg)
3,6 – 5,6 9 11,2
6,6 – 8,6 51 63,8
9,6 – 11,6 20 25

2. Taille (cm)
45,5 – 50,5 5 6,2
51, - 56,5 5 6,2
57,5 – 62,5 14 17,5
63,5 – 68,5 25 31,2
69,5 – 74,5 31 38,8

3. Périmètre brachial (n=51)


115 – 124 8 15,7
125 – 130 12 23.5
>130 31 60,8

4. Œdèmes
Négatif 80 100

Le tableau XI, nous indique que 63,8% d’enfant avaient le poids entre 6,6-8,6 Kg, 38,8%
d’enfants avaient la taille compris entre 69,5-74,5cm et la totalité d’enfants n’ont pas présenté
les œdèmes.
31

Tableau XII : Répartition des enfants selon l’état nutritionnel.

Variables Effectif (n=80) %


1. Etat nutritionnel
Bon état nutritionnel 62 77,5
Malnutrition aigüe légère 612 15
Malnutrition modérée 6 7,5

Le tableau XII, nous montre que 77,5% des enfants sont en bon état nutritionnel, les résultats
ci-dessus montrent que malgré, diverses réalités sociales, les enfants sont en bon état
nutritionnel, résultats sont supérieurs à ceux trouvés par KITOKO SONGWALI PICOLE
(2O17), d’où 62,5% d’enfants sont en bon état nutritionnel.
31

CONCLUSION ET SUGGESTION

L’objectif général de notre étude était d’évaluer l’allaitement maternel optimal des enfants de
0 à 24mois et l’état nutritionnel. Pour atteindre cet objectif général, nous avons mené une
étude transversale, non probabiliste, par un questionnaire d’administration indirecte par la
technique d’interview.

Apres analyse et interprétation des résultats, nous retenons la conclusion suivante :

- Plus d’un tiers de mers ont l’are compris respectivement entre 18-21ans et 23-27ans
avec une moyenne de 15,3 ±3,9 ans, plus de la moitié des mères sont de mariées, près
de la moitié des mères sont des ménagères, elles ont fait les études secondaires, avec la
taille de ménage compris entre 7-9 personnes.
- Plus de la moitié des mères ont mis les enfants au sein dans l’heure qui suit
l’accouchement, et elles ont avancées la raison de cette mise au sein pour que l’enfant
bénéficie de la vitamine A.
- Plus de la moitié des mères ont sécrété le colostrum, et elles ont confirmé que c’est un
lait de coloration jaune.
- Plus de la moitié des mères ont mis leurs enfants sur la poitrine.
- Près de la moitié des mères ont allaité exclusivement jusqu’à 6mois.
- Plus de la moitié des mères ont donné le rôle du colostrum, que c’est pour faire
ressortir le méconium, et que le colostrum est riche en vitamine A.
- Plus de la moitié des mères art donné comme avantages d’AME c’est pour protéger
l’enfant contre les maladies.
- Plus de la moitié des mères ont introduit la bouillie à 5mois précisément la bouillie
importée dont le d’Elite.
- Près de la moitié des mères ont introduit le lait à l’âge de 4mois, dont plus de la moitié
a donné le lait infantile dont la marque France lait.
- Près de la moitié des mères ont donné le légume à l’âge de 12mois, plus de la moitié
des mères ont donné les fruits aux enfants, précisément l’orange est plus d’un tiers
d’enfants consomment le repas familiale, plus aliments d’origine animal, dont la
viande.
- Près de la moitié des mères comptent arrêter d’allaiter à 20mois.
- Plus de la moitié des enfants sont en bon état nutritionnel
31

REFERENCES

2. ANAES, 2002. Allaitement maternel. Mise en oeuvre et poursuite dans les 6 premiers
mois de vie de l’enfant. p177.
3. Crost M, Kaminski M. 1998 : L’allaitement maternel à la maternité en France en 1995 :
enquête nationale périnatale. Archives de Pédiatrie.
4. DR Fodhil Chérif chargée du programme alimentaire national au ministère de la Santé «
L'allaitement maternel pour protéger le bébé
5. Directive de la commission du 14 mai 1991 concernant les préparations pour Journal
Officiel des Communautés Européennes, 04.07.1991, L 175, p. 35.
Nourrissons et les préparations de suite (91/321/CEE).
6. D. Turck 2005 : Comité de nutrition de la Société française de pédiatrie Breast
feeding:health benefits for child and mother Archives de pédiatrie
7. Gatti L. (2008): Maternal perceptions of insufficient milk supply in breastfeeding. Journal
of Nursing Scholarship 2008
8. http://www.bebelotus.fr/Files/variations_de_la_composition_du_lait_maternel.pdf
9. Labarère J, et al. (2001) : Initiation et durée de l’allaitement maternel dans les
établissements d’Aix et Chambéry.
10. Lakati, A et al 2002: The effect of work status on exclusive breastfeeding in Nairobi.
Asia Pac J Public Health 14, 85-90.
11. Labarère, J., al (2001) : 2001. Initiation et durée de l'allaitement maternel dans les
établissements d'Aix et Chambéry. Arch Pédiatr 8, 807-15
12. Ministère de la Santé (2015); de la population et de la réforme hospitalière algérienne.
13. La Tribune : les malades infantiles le 25,08.2012
14. OMS (2011 : Alimentation au sein exclusive pendant 6 mois pour les nourrissons du
monde entier.
15. Prof Cesar G Victora (2026): Rollins for The Lancet Breastfeeding Series Group†
Volume 387, No. 10017, p475–490,
16. Professeur Boudjelli. ©liberte-algerie.com. 2014. Disponible sur: http://www.liberte-
algerie.com/actualite/lallaitement-maternel-exclusif-en-declin-en-algerie-199854.
31

17. Turck D. (2010) Plan d’action : l’allaitement maternel. Du Professeur Boudjelli. ©liberte-
algerie.com. 2014. Disponible sur: http://www.liberte-algerie.com/actualite/lallaitement-
maternel-exclusif-en-declin-en-algerie-199854.
18. V. Rigourda et al 2015 (2015) : bénéfices pour la santé de l’enfant et de sa mère Journal
de Pédiatrie et de Puériculture, Volume 26, Issue 2, Pages 90-99
19. www. Unicef/nutrition. fr/ (site de L’unicef)
31

TABLE DES MATIERES


DEDICACE.............................................................................................................................................i
REMERCIEMENTS................................................................................................................................ii
INTRODUCTION.....................................................................................................................................iii
CHAPITRE I : FORMULATION DU PROBLEME ET REVUE DE LA LITTERATURE.........................................3
I.1. Formulation du problème.............................................................................................................3
I.1.1. Enoncé du problème.............................................................................................................3
I.1.2. Justification de l’étude.........................................................................................................4
I.1.3. Questions de recherche........................................................................................................4
I.1.4. Hypothèse.............................................................................................................................4
I.1.5. Objectif.................................................................................................................................4
I.1.5.1. Objectif Général.................................................................................................................4
I.1.5.2. Objectifs spécifiques..........................................................................................................4
I.1.6. Méthodologie.......................................................................................................................5
I.1.7 Délimitation de l’étude..........................................................................................................5
I.1.8. Division du travail.................................................................................................................5
1.2. REVUE DE LA LITTERATURE...............................................................................................6
I.2.1. DEFINITION DES CONCEPTS.......................................................................................6
I.2.1.1. Allaitement........................................................................................................................6
I.2.1.2. Allaitement maternel optimal................................................................................................6
I.2.1.3. L’allaitement maternel exclusif..............................................................................................6
I.2.1.5. Allaitement maternel continu..........................................................................................6
I.2.1.6. Etat nutritionnel...............................................................................................................7
I.2.2. Durée de l’allaitement maternel.........................................................................................7
I.2.3. Avantage de l’allaitement maternel...................................................................................7
I.2.3.1. Chez l’enfant.....................................................................................................................7
I.2.3.2. Chez la mère.....................................................................................................................7
I.2.4. Préparation des mamelons.................................................................................................7
I.2.5. Composition et variabilité du lait de femme.....................................................................8
I.2.5.1. Protéines et substances azotées........................................................................................8
I.2.5.2. Lipides...............................................................................................................................8
I.2.5.3. Glucides et oligosaccharides du lait de femme...............................................................8
I.2.6. Prévention de pathologies cancéreuses..............................................................................8
I.2.8. Prévention des allergies......................................................................................................9
I.2.10. Prévention de l'obésité......................................................................................................9
I.2.11. Les risques d'une alimentation mixte............................................................................10
31

I.2.12. Les risques d'une alimentation artificielle.....................................................................10


I.2.13. Promotion d’allaitement maternel.................................................................................11
I.2.14. Substituts de lait..............................................................................................................11
I.2.15. Les avantage du lait maternel........................................................................................11
I.2.16. Les avantages pour la mère............................................................................................12
I.2.17. Les bienfaits pour la société............................................................................................12
CHAPITRE II. METHODOLOGIES............................................................................................................13
2.1. POPULATION D’ETUDE ET PERIODE D4ETUDE..............................................................13
2.1. Emplacement géographique du site d’enquête..........................................................................13
2.3. METHODES.................................................................................................................................14
2.2.1 Type d’études..........................................................................................................................14
2.3.2 Échantillonnage.................................................................................................................14
2.3.3 Collecte des données..........................................................................................................14
2.3.4 Traitement et analyse des données...................................................................................14
2.5.5 Difficultés rencontrées.......................................................................................................15
CHAPITRE III. PRESENTATION ET DISCUSSION DES RESULTATS........................................16
.............................................................................................................................................................27

Vous aimerez peut-être aussi