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Introduction générale
Même si la mère présente des carences notionnelles, le lait d’une mère qui vit
dans un village africain est aussi bon que le lait d’une mère qui vit dans un
appartement à New-York. C’est comme si l’allaitement annulait la pauvreté
dans tout premiers mois cruciaux pour donner à l’enfant un meilleur départ
dans la vie et pour donner à l’enfant un meilleur départ dans la vie et pour
compenser l’injustice du monde où il est né. (James P. Gant, 1985 propos
rapporté par la lèche league, septembre 2018).
0. I. Enoncé de la problématique
Si l’allaitement maternel exclusif est largement désiré et adopté par les mères
partout dans le monde, la réussite de sa poursuite reste tributaire de
plusieurs facteurs. Les études disponibles tirent une réelle sonnette d’alarme
face au déclin de l’allaitement maternel. (OMS : Global Data Bank of Breast
Feedding 1996)
Les formules lactées du commerces destinées aux enfants dont les mères ne
souhaitent ou ne peuvent pas allaiter constituent aujourd’hui une alternative
sanitaire tout à fait acceptable, sans qu’il soit culpabilisant pour les parents
de les utiliser, mais les bénéfices avancés de l’allaitement maternel, souvent
issus d’observations réalisées, conduisent néanmoins à encourager les
femmes à allaiter de façon exclusive pendant au moins six mois (F. ben Slama
2010). Malgré ces preuves, seulement 35% des nourrissions dans le monde
aujourd’hui sont allaités exclusivement au sein, même lors de six premiers
mois de la vie (OMS/UNICEF op cit Alphonse NGARAMBE 2006 p6).
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Selon l’approche lié à la mère, les problèmes qui sont mis en avant concernent
les aspects sociaux démographiques et culturel que certaines études ont
révélées.
En effet, (Blyth 2004, Kronborg 2004 et Scott 2006) ont montré que les mères
plus âgées, mariées, primipares d’un niveau de scolarité supérieur allaitaient
plus que les femmes les plus jeunes, seules et de plus faibles statues sociaux
économiques allaitent moins voire moins longtemps leurs nourrissons. A ce
propos ils ont conseillé que ses groupes sociaux à risque d’allaiter moins et à
une durée courte doivent être connues et ciblées par les interventions de santé
publique.
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Branger en 1998, en suite Anaer 2002, ont mis en avant la parité de la mère
en soulignant que les mères ayant déjà eu une expérience d’allaitement positif
ont généralement un niveau plus élevé de confiance en soi et d’auto efficacité
que les mères primipares. Par contre si les expériences précédentes ont été
négatives, la confiance de sa capacité à allaiter peut être moindre.
Dans la majorité des cas il s’agit donc soit de la perception d’une insuffisance
de lait, qui pourrait être liée à un manque de confiance en soi de la mère, soit
d’une insuffisance de lait secondaire à un allaitement mal géré (suite à une
fréquence ou à une durée des tétées inadéquates, par exemple), à
l’introduction de compléments, à une position du bébé incorrecte ou un
problème de succion (Blyth 2002).
S’alignant à cet objectif de l’OMS, nous avons opté de mener cette étude dont
l’interrogation principale est de savoir :
- Quels sont les problèmes que pose l’AME chez les primipares en milieu
périphérique ?
Pour réponde à notre question de recherche nous nous sommes fixés les
objectifs ci-après :
C’est pourquoi nous avons voulu à travers cette étude porter notre pierre de
contribution à l’amélioration de l’application de l’AME en cherchant à savoir
les difficultés liées à cette pratique chez les primipares en milieu périphérique
Kinois.
1. Intérêt scientifique
2. Intérêt social
Notre attention envers les primipares est motivée par le fait qu’étant à leur
première expérience, elles constituent une cible de travail pour redresser la
courbe ou les taux de l’AME. Et cette bonne expérimentation sera pour elle
une occasion d’apprendre à d’autres futures mères allaitantes les bénéfices
que procure l’AME. Ainsi nous orientons ce travail dans le cadre de la
promotion de l’AME.
3. Intérêt personnel
En effet, l’OMS a fixé d’ici 2025 d’atteindre un taux d’utilisation d’AME à 50%.
Notre intérêt de sur quoi est de proposer des solutions pour remédier à ce
problème de la faible utilisation de l’AME, en passant par la sensibilisation de
ces mères sur les bienfaits de l’AME pour elle et pour leurs enfants.
0. V. Méthodologie de l’étude
un ou plusieurs objectifs que les chercheurs s’est fixé. Pour notre étude nous
avons recouru :
1. Définitions
- l’allaitement est partiel lorsqu’il est associé à une autre alimentation comme
des substituts de lait, des céréales, de l’eau sucrée ou non, ou toute autre
nourriture. En cas d’allaitement partiel, celui-ci est majoritaire si la quantité
de lait maternel consommé assure plus de 80% des besoins de l’enfant ;
moyen si elle assure 20 à 80% de ses besoins et faible si elle en assure moins
de 20% ;
Celle dont l’impact est le plus important a été l’article publié en 2008 par le
comité pour la nutrition de l’European Society for Pediatric, Gastroenterology,
Hepatology and Nutrition (ESPGHAN), qui recommande l’introduction des
solides chez tous les enfants entre 17 et 26 semaines. Mais récemment le
Comité de l’ESPGHAN 2017 a édité des nouvelles recommandations
concernant la diversification alimentaire des nourrissons en bonne santé
vivant en Europe après avoir passé en revue les connaissances et les pratiques
actuelles. Ainsi l’ESPGHAN reconnait que :
1. l’AME doit être promu pendant au moins 4 mois (début du 5ème mois de
vie) et l’AME pour environ 6 mois (début du 7ème mois) est un objectif
souhaitable.
Les enfants qui sont sevrés avant 12 mois ne devraient pas recevoir de lait de
vache du commerce courant, mais un lait industriel enrichi en fer.
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Figure 1
: principales composantes de la glande mammaire (source El KAMEL
Nadia Connaissances, attitudes et pratiques des mères concernant
l’allaitement maternel)
- Mécanisme endocrine :
- Mécanisme autocrine :
Il s’agit d’un mécanisme de régulation intrinsèque qui agit par rétro contrôle
négatif, faisant intervenir le feedback inhitor of lactation (FIL), une petite
glycoprotéine du lactosérum qui freine la synthèse du lait. Plus les alvéoles se
remplissent de lait plus la synthèse est ralentie ; plus l’enfant tète souvent et
efficacement, plus la vitesse de production augmente. Ce mécanisme
autocrine, en rapport avec le cycle drainage-remplissage des alvéoles, régule la
production de lait de manière indépendante d’un sein à l’autre. Ceci explique
pourquoi tous les facteurs qui limitent la demande et la quantité de lait
prélevé (bébé qui prend mal le sein, tétine, horaires imposés des tétées,
compléments non indispensables de lait artificiel, engorgement, etc.), sont
responsables d’une baisse de production de lait (M.C. Neville.« Anatomy and
Physiology of Lactation », 2001; 48(1): 13-34).
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1. l’eau
Le lait maternel est composé de 87% d’eau. Cela permet de répondre d’emblée
à une question fréquemment posée par les mères concernant la nécessité
d’associer un apport d’eau à l’allaitement maternel exclusif. En effet, cela n’est
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2. les protéines
3. lipides :
La teneur en lipides (35 g/L en moyenne) est proche de celle du lait de vache,
mais la digestibilité et le coefficient d’absorption des graisses du lait de femme
sont très supérieurs, grâce à la présence, dans le lait de femme, d’une lipase
dépendante des acides biliaires du nouveau-né. S’y ajoute la structure
différente des triglycérides : 70 % de l’acide palmitique (25 % des acides gras
totaux) étant en position 2 sur le glycérol, il est bien absorbé sous forme de
monoglycéride, ce qui n’est pas le cas avec le lait de vache.
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Le lait de femme est riche en cholestérol (2,6 à 3,9 mM/L) alors que le lait de
vache en contient peu (0,3 à 0,85 mM/L). La cholestérolémie est d’ailleurs
plus élevée chez le nourrisson au sein (mais on retrouve dans le lait maternel
des facteurs influençant le métabolisme du cholestérol. l’organisme du
nourrisson apprendrait ainsi très tôt a métaboliser le cholestérol). Il faut
rappeler le rôle du cholestérol dans la structure des membranes, comme
précurseur hormonal et dans le développement cérébral. Le lait de femme
contient des acides gras polyinsaturés (AGPI), acides gras essentiels mais
aussi leurs homologues supérieurs, en particulier acide arachidonique (AA :
0,46 g/100 g d’acides gras) dans la série linoléique (n-6) et acide
docosahexaénoïque (DHA : 0,25 g/100 g d’acides gras) dans la série α-
linolénique (n-3).
Cette teneur dépend des apports alimentaires en acides gras n-6 et n-3 de la
femme allaitante (interaction entre les acides gras alimentaires et la variation
génétique des gènes impliqués dans le métabolisme lipidique ce qui affect la
composition en acides gras du lait humain). L’AA et le DHA ont un rôle
démontré dans les processus de maturation cérébrale et rétinienne.
4. Glucides
2. Obésité :
Tout d’abord les enfants allaités contrôlent de façon naturelle leurs apports
énergétiques contrairement aux enfants nourris au biberon dont les parents
peuvent contrôler ces apports. Ensuite de lait maternel qui est plus dense en
énergie est plus facilement métabolisé et consommé en plus petites quantités
par rapport au lait maternisé ce qui pourrait contribuer a une insulino-
sécrétion moindre avec comme conséquence un meilleurs contrôle de
l’adipogenèse [D.Turck.2005, 12: 145–165. Et M.F. Mastroeni1 et al. 2017
Oct.;20(14):2537-2548].
4. Allergies :
Cette étude a conclue aussi que les enfants allaités exclusivement pendant au
moins 3 à 4 mois ont un risque réduit d’eczéma ≤ 2ans et de rhinite allergique
≤ 5ans.
Cependant dans la même étude il n’a pas été démontré que l’AM aurait un
effet protecteur contre les allergies alimentaires.
6. Diabète :
2. A long terme
C. Bénéfices économiques
S’ajoutons aux bienfaits de l’AM sur la santé des enfants et celle des mamans
les bénéfices économiques aussi bien sur l’échelle familiale que nationale. En
effet les laits artificiels représentent un coût familial non négligeable. Ainsi en
moyenne, il faut 40 kilos de préparations pour nourrissons pour nourrir un
enfant pendant un an. Aussi grâce à la diminution de la morbidité infantile et
maternelle, le système de santé pourrait faire des économies significatives.
(UNICEF. L'allaitement maternel, les règles d'or. Savoir pour sauver,
www.unicef.org.) (K.I Gaitskell, 2017 Sep 20.p :10)
Depuis plusieurs années des mesures de promotion en faveur de l’AM ont été
mises en place par l’OMS et l’UNICEF afin d’augmenter les taux d’initiation et
la durée moyenne de l’allaitement. La première norme internationale dans ce
domaine a été le Code international de commercialisation des substituts du
lait maternel. Il a été adopté en 1981 par l’Assemblée mondiale de la santé
(AMS), organe décisionnel suprême de l’OMS.
118 états membres de l’OMS ont voté ce code dans le but de protéger l’AM
contre les pratiques commerciales agressives de l’industrie alimentaire (les
Etats-Unis n’y adhéreront qu’en 1995) [Code commercial des substituts du lait
maternel. 34ème assemble mondiale de la santé OMS Genève 1981].
1. La Déclaration d'Innocenti
En juin 1991, L’OMS et l’UNICEF lancent le label Hôpitaux Amis des bébés.
L’objectif de cette action est de remplacer les routines hospitalières par des
pratiques respectant les besoins et les rythmes du nouveau-né, assure une
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Critères de label
- La pratique de l’AM exclusif durant les 6 premiers mois de vie par 50% des
femmes.
Afin d’y arriver plusieurs actions ont été retenues par le ministère de santé
telles que le renforcement des compétences des professionnels de santé en
matière d’alimentation des enfants, La redynamisation de l’Initiative Hôpitaux
Amis de Bébés (IHAB), l’hospitalisation du couple mère/enfant dans les
maternités et services de pédiatrie.
Les nourrissons doivent être mis contre le sein aussi rapidement que possible
après la naissance en fonction de l’état clinique de la mère et de l’enfant, afin
de permettre une première prise du sein rapide, idéalement dans l’heure qui
suit la naissance.
2. Position d’allaitement
La position du bébé
Lorsque le bébé tète, son menton doit être contre le sein et le bébé doit téter
fermement l'ensemble de l'aréole et du mamelon. Si le nez du bébé est enfoncé
dans le sein alors que le menton est détaché, il faut rapprocher le corps du
bébé vers soi. Si le menton du bébé ne touche pas le sein, il faut remonter le
bébé un peu plus haut.
Sauf chez les prématurés dont la tête doit être soutenue, il faut éviter de tenir
la tête du bébé avec la main ou de pousser sa tête pour l’aider à prendre le
sein. Cela bloquerait sa nuque et provoquerait chez lui un réflexe de recul.
La position de la mère
Il n'y a pas de position idéale unique pour allaiter. L'important est d'abord
d'être confortablement installée et de se sentir à l'aise. La pratique et le temps
permettront de trouver les positions qui conviennent le mieux. La mère ne doit
pas sentir de tension. La mère doit être à l’aise, assise ou allongée le dos
soutenu. Elle doit offrir la totalité du sein (bout du sein plus aréole), elle ne
doit pas placer les doigts en forme de ciseaux car cela tend à enlever le
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• La première tétée
C’est la première heure après la naissance qui est la plus importante pour le
contact de la mère avec l’enfant. L’allaitement au sein, immédiatement après
l’accouchement, suscite l’amour et l’affection de la mère pour son bébé. Si la
mère met son enfant au sein dès la naissance, il y a toutes les chances pour
qu’elle continue de le faire pendant longtemps.
Il faut laisser la mère prendre son enfant et le nourrir chaque fois qu’il pleure
ou qu’elle ressent le besoin de le nourrir. C’est ce qu’on appelle nourrir le bébé
à la demande. Au début, le bébé réclame le sein à n’importe quel moment :
parfois très souvent pendant 1 ou 2 jours ou, au contraire, plus rarement
pendant plusieurs jours. Chaque bébé a son propre rythme et ce rythme n’est
acquis qu’après quelques semaines. Evitez que le bébé ne tète à heures fixes,
l’allaitement au sein en serait perturbé.
Certains enfants sont trop calmes et ne pleurent pas lorsqu’ils ont faim.
Pensez-y si un enfant ne prend pas de poids rapidement.
-Soit parce qu’ils tètent trop peu de temps chaque sein ; aidez la mère à
améliorer sa technique d’allaitement.
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Autrefois, les agents de santé conseillaient aux mères de donner des tétées
très courtes, 2 à 3 minutes, les premiers jours, puis un peu plus longues, 5 à
10 minutes, ensuite. Ils croyaient qu’une succion trop longue rendait les
mamelons douloureux.
Aujourd’hui, on sait que la durée des tétées n’a pas d’importance. C’est la
mauvaise position du bébé pendant la tétée qui est responsable des mamelons
douloureux. Faites en sorte que le bébé prenne correctement le sein, puis
laissez-le téter au tant de temps qu’il veut.Allaitement maternel exclusif
La plupart des enfants ont fini de téter après 5 à 10 minutes, mais certains
aiment y consacrer plus de temps parfois une demi-heure, cela n’a pas
d’importance.
Les bébés qui tètent lentement prennent la même quantité de lait que ceux qui
tètent rapidement. Si vous arrêter un bébé qui tète lentement avant qu’il n’ait
fini, il ne prendra pas suffisamment de lait de fin de tétée, lequel est riche en
énergie et nécessaire à sa croissance.
C’est lui qui fixera le nombre et les horaires de ses tétées en fonction de ses
périodes de vigilances. Le nombre des tétées quotidiennes est très variable
d’un enfant à l’autre, et pour le même enfant, d’un jour à l’autre.
Certaines études ont montré que les tétées sont souvent peu fréquentes le
premier jour puis que le nombre augmente rapidement entre la troisième et le
septième jour (6 ou 7 tétées par 24 heures en moyenne) et décroît ensuite [I.
Pelle. Péd. 1990 ; 113 : 16-9].
Certaines mères tentent de réduire le nombre des tétées croyant qu’il est
indispensable et possible d’imposer à leur bébé de plus longs intervalles entre
les tétées parce qu’elles appréhendent de voir se prolonger le schéma des
premières semaines sur plusieurs mois. Il faut rassurer les mères sur le fait
qu’à la fois la fréquence et la durée des tétées ont tendance à diminuer avec le
temps. Il n’existe donc aucune règle quant à la durée ou le nombre de tétées;
certains bébés pourront réclamer toutes les deux heures, d’autres toutes les
quatre à six heures, les mères ne devront pas s’inquiéter si leur enfant paraît
ne pas être « typique » [Thirion M. L'allaitement: De la naissance au sevrage
Paris: Albin Michel, 1999 : 276].
Deuxième règle : ne pas imposer de durée stricte pour les tétées mais
être bien positionnée
- La plus grande quantité de lait sera prise durant les premières minutes de la
tétée (lait peu calorique, désaltérant), mais comme on a expliqué plus haut la
composition du lait se modifiant au cours de la tétée, le lait riche en matières
grasses sera pris en fin de tétée produisant en partie la sensation de satiété.
- L’idéal serait donc de laisser le bébé téter le premier sein aussi longtemps
qu’il le souhaite et d’attendre qu’il le lâche de lui-même. En commençant avec
l’autre sein à la tétée suivante, il n’y aura pas de déséquilibre dans la
production du lait et pas de phénomènes d’engorgement.
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Confusion sein/tétine:
- Aspirer.
Baisse de la lactation:
-Si la mère s’absente pour une longue période, elle doit exprimer son lait en
quantité suffisante et veiller à le garder dans les conditions optimales de
propreté .A chaque demande, prélever la quantité nécessaire dans un bol où
tasse propre au moyen d’une cuillère.
Niveau individuel
1⇒ Mamelon douloureux :
-mettre sur le bout du sein une goutte de lait de fin de tétée et laisser le sein à
l’air
2⇒ Canal obstrué
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* Signes
*Conduite à tenir
-Appliquer des compresses tièdes avant la tétée pour stimuler l’éjection de lait
-Si le bébé ne vide pas les seins tirer le lait (techniques d’expression du lait)
-Si la douleur et l’inflammation sont fortes, appliquer la glace après avoir tiré
le lait ou allaité.
3⇒ Crevasses
* Causes
*Conduites à tenir
-exposer les mamelons à l’air, au soleil autant que possible entre les tétées
* Signes
-Engorgement mammaire.
*Conduite à tenir :
* Signes
-cris de l’enfant
* Causes
-absence de la mère
*Conduites à tenir
6⇒ Engorgement mammaire
* Signes :
-sein douloureux
* Causes :
*Conduite à tenir :
-mettre une compresse chaude sur le sein ou faire prendre un bain chaud à la
mère
7⇒ Abcès du sein
-fièvre, frissons
*Conduite à tenir :
-soins médicaux
Niveau familial
*Conduite à tenir :
Niveau communautaire
-Sensibiliser et informer les femmes que les rapports sexuels et une nouvelle
grossesse n’ont aucun effet sur la qualité du lait maternel
Niveau Etatique
3.10. La diversification :
⇒ Le sevrage :
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-Faciles à digérer car l’organisme du bébé n’a pas encore tous les enzymes
nécessaires pour digérer les aliments.
Le lait maternel est tout ce dont a besoin le bébé jusqu’à l’âge de 6 mois. Mais
à partir de cet âge, la quantité de lait produite par sa mère ne suffit plus à
satisfaire ses besoins de croissance. Il a besoin d’un apport alimentaire en
plus du lait de sa mère.
Si une mère décide d’arrêter d’allaiter son bébé au sein, elle devrait le faire
lentement. Dites-lui si elle sèvre son bébé trop vite, celui-ci risque d’être
malheureux. Il se peut alors qu’il refuse de manger les aliments qu’elle lui
donne et qu’il devienne malade. Le sevrage brutal est une des causes
principales de malnutrition.
⇒ par des aliments qui contiennent tous les éléments nutritifs dont l’enfant a
besoin
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Le taux de transmission par allaitement est de 15%. Cela veut dire par
exemple que dans un groupe de 100 femmes dans une communauté où le
taux de prévalence du VIH est de 20%, trois (3) bébés courent le risque
d’attraper le virus par l’allaitement au sein.
L’allaitement maternel exclusif est l’un de sujet qui attire l’attention des
plusieurs chercheurs vue l’importance du sujet. Dans les lignes qui suivent
nous présentons l’essentiel de la littérature en rapport avec notre sujet.
Dans le monde, Léonor NIEDDU 2013 dans une étude sur Facteurs de risque
d’arrêt d’allaitement maternel avant trois mois en Guyane, à travers une étude
analytique d’observation de cohorte, prospective et multicentrique. Dont le but
était de déterminer quels facteurs influencent l’arrêt d’allaitement maternel
dans les trois premiers mois. Il a obtenu le résultat suivant:
L’âge moyen des enquêtées était de 27.31 ans, 70.8% des femmes avaient
accouché par voie basse et 29.2% par césarienne.
les facteurs qui ont influencés l’allaitement maternel étaient dominés par : la
mise au sein avant la deuxième heure de vie dans 63.2% des cas , les causes
d’une mise au sein étaient principalement , la séparation mère-enfant (51.4%),
la fatigue ou le manque d’envie de la mère (16.2%).
contre 17.1% des femmes allaitantes) et exerçaient plus souvent une activité
professionnelle : 60% d’entre elles contre 19.5% des femmes allaitantes.
Une autre étude menée au canada par Annie Benoit en 2012 sur Les
facteurs associés à la poursuite de l’allaitement maternel chez les jeunes
mères canadiennes. Avec un échantillon de 226 mères, âgées de 15 à 19 ans,
ayant initié l’allaitement. Après l’analyse, elle a obtenu les résultats
principaux suivants :
Pour sa part Sophie Douville, en 2005 a effectué une enquête sur les arrêts
précoces de l’allaitement à la maternité Flaubert du Havre. Afin de mieux
repérer, mieux accompagner ces mères en difficulté, une étude d’observation
de type descriptif a été menée auprès des patientes accouchées à la Maternité
Flaubert entre avril et septembre 2005.
Quant à LAHOUZE Marielle en 2012 dans son étude menée en France sur
allaitement chez les primipares : choix personnel ou influence ? Il a s’agit
d’une étude prospective d’observation, uni centrique, et non randomisée,
réalisée à l’aide d’un questionnaire individuel distribué dans le service de
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Cette étude visé à voir l’impact de l’entourage parental, amical, médical lors de
la grossesse (consultations, cours de préparation à la naissance et à la
parentalité), ainsi que l’impact de la connaissance des patientes dans le choix
d’allaiter ou non.
a. Le rôle du père
62,9% des conjoints étaient favorables à l’AME, 6% ont laissé le choix à leur
femme alors que 12,1% de mari étaient favorable à l’allaitement artificiel.
Il a conclu que le soutien des pères est crucial pour l’initiation de l’allaitement
mais aussi pour le succès de celui-ci. Car il permet de prévenir et à gérer les
difficultés rencontrées pendant l’allaitement. et était associé à une
augmentation du taux d’allaitement mais aussi à une augmentation de la
durée de celui-ci.
Cette étude a permis de constater que l’avis du père est le deuxième facteur
influençant la décision d’allaiter, suivi par la mère de la future maman. Le
premier facteur est la propre décision de la future mère étant donné que
même si l’avis de sa mère intervient peu dans la décision d’allaiter, le fait
d’avoir été allaitée par sa propre mère est important et encouragerait les
patientes à allaiter leur propre enfant.
Parce que des avis positifs quant aux expériences sur l’allaitement de leurs
propres mères, était bénéfique pour leur démarrage et le succès de
l’allaitement.
44% des enquêtes affirment avoir écoutaient l’avis de leurs amis sur
l’allaitement maternelle contre 56% des enquêtées suivaient leur propre
connaissances sur l’allaitement.
L’auteur a conclu que les encouragements venant des amies étaient moins
suivis d’allaitement. Les patientes demandent moins l’avis de leurs amies mais
cependant lorsqu’elles ont des conseils à demander ou des soucis sur
l’allaitement elles vont plus se tourner vers leurs amies que vers le conjoint. Le
41
conjoint est important pour le choix et les amies ont un rôle dans les
difficultés et questionnement sur l’allaitement.
La plupart des enfants (84,5%) n'avaient pas reçu d'aliment avant de débuter
leur première tétée mais pour ceux qui en ont reçu, le substitut du lait
maternel était l'aliment le plus donné avant la mise au sein pour 70,5% des
mamans. La majorité (87,1%) des femmes avait donné le sein à leur enfant à
la demande. Les douleurs mammaires constituaient la principale difficulté
rencontrée par les mamans qui ont allaité (60,5%).
- Les principales causes de l’abandon de l’AME citées par les femmes sont
la perception de ne pas avoir assez de lait, un problème de santé de la
mère et le refus du sein par le bébé.
- Les facteurs en faveur du maintien de l’AME les plus rapportées par les
femmes sont l’effet bénéfique du lait maternel sur la santé de l’enfant et
la cause économique.
D’assurer des conditions favorisant l’adoption de l’AME par les femmes qui
travaillent et de renforcer la formation des professionnels de santé en matière
de promotion de l’AME et d’accompagnement des femmes dans leurs choix.
- à propos de question sur la mise au sein 51,9% des mères d’enfants âgés de
0à 6 mois ont mis les enfants au sein l’heure suivant l’accouchement. Cette
proportion rejoint celle trouvé par le niveau national. Mais 72% des femmes
connaissaient qu’il faudrait mettre immédiatement dans l’heure après
l’accouchement.
La raison de refus de donner le colostrum qui vient en tête et évoquée par plus
de 50%des mères est que le premier lait est mauvais et rend l’enfant malade
(56,9%). En deuxième lieu, les mères ont cité le fait que le lait ne coulait pas
(31,4%), Les tabous et interdictions ont été évoqués aussi par trois mères
interrogées, soit 5,9% des mères qui n’ont pas donné le colostrum.
donné de l’eau, cinq ont donné de l’eau sucrée aux bébés, une mère a donné
du lait d’animaux et une autre mère a donné autres liquides non spécifiées.
Sur les 12 mères qui ont donné au bébé autre chose que le lait maternel, les
réponses recueillies en ce qui concerne la personne qui avait influencées de
donner autre chose que le lait maternel :
- En premier lieu, ce sont les mamans elles-mêmes (33,1%) ainsi que la grand-
mère -33,3%)
- Les autres enfants (les pleurs) ont été cités par une mère, soit 8,3%.
Dans l’ensemble, 63% des mères savent qu’il faut commencer à donner au
bébé autre chose que le lait maternel à partir de 6 mois. Mais on note qu’il y a
au moins un quart de mères qui croient qu’il faut introduire les aliments à 3-4
mois.
- La totalité de nos enquêtées ont déclaré avoir allaité au sein leurs enfants,
ce qui fait un taux d’allaitement maternel de 100%. Au moment du
déroulement de l’enquête, 26 femmes soit 13% ont déclaré qu’elles
nourrissaient encore les enfants au lait maternel. L’initiation précoce de
l’allaitement au sein est pratiquée dans 37% des cas et dans 60% des cas, les
enfants ont été mis au sein entre la 1ère et la 24ème heure suivant leur
naissance.
En effet, l’allaitement des nouveaux nés seulement avec du lait maternel sans
eaux, sans bouilli, sans lait artificiel ou encore avec un aliment solide ou semi
solide et un véritable challenger pour la mère allaitante, et surtout primipare.
Afin d’améliorer la situation marquante par un taux faible de l’allaitement maternel,
nous avons pu identifier 3 groupes de problèmes que nous pouvons travailler pour
rehausser le taux d’utilisation de l’AME.
L’AME est mode d’alimentation qui consiste à ne donner ni liquide, ni aliment solide,
moins encore un lait artificiel que seulement le lait produit par la maman.
Ce lait à des avantages incomparables pour la bonne croissance du nourrisson. Mais son
action peut être diminuée ou carrément rendue sans effet, en cas d’introduction d’une
alimentation concurrente que le nourrisson va plus préférer à cause de son goût ; au
détriment des éléments essentiellement nutritif pour protection contre les infections et
sa bonne croissance.
L’OMS a recommandé de privilégier l’AME pendant les 6 premiers mois de vie du
nourrisson, afin de lutter contre les maladies et la malnutrition qui souvent mettent en
péril les enfants à cet âge. Fort malheureusement, il est regrettable de constater que
partout dans le monde, ce taux n’atteint pas 50%.
En soutien à cet objectif, nous avons souhaité de mener cette étude afin d’identifier les
problèmes qui sont obstacles à l’utilisation de l’AME comme d’alimentation chez
les mères allaitantes primipares. Pour répondre à cet objectif, nous avons présenté un
schéma conceptuel ci-haut qui résume le problème pouvant influencer la faible
utilisation de l’AME que nous allons décrire dans le chapitre suivant.
Ce qui nous a permis de tirer les conclusions sur les problèmes qui font obstacles à
l’application du l’AME, en guise un test d’indépendance de Khi-carré.
46
Dans ce chapitre, nous exprimerons sur la méthode que nous avons utilisée pour
effectuer ce travail, les matériels qui ont servis à réaliser notre enquête.
Soucieuses de se donner aux pauvres et de les aider, elles viennent s’installer à Kingasani
le 08 novembre 1964. A cette époque il n’existait même pas un petit dispensaire dans les
environs. La nouvelle de leur arrivée se répand très vite et bientôt le quartier Kingasani
qui ne comptait que quelques maisonnettes au début de 1965 commence à se peupler à
une vitesse incroyable. Les gens venaient de tout part de l’intérieur du pays dans l’espoir
de trouver dans la banlieue de la capitale la possibilité d’améliorer leur vie sociale.
En 1966 Le chef coutumier Ngampani offre aux Sœurs un terrain de 7 ha afin qu’elle
puisse construire des bâtiments pour abriter leurs œuvres sociales.
En 1967 : Informée de cette générosité, la Mère Générale Angela Francoli accepte qu’on
commence les travaux de construction. Avec l’appui du Saint-Siège et de Caritas-Congo,
l’entreprise italienne Cerutti débute la construction •de la maternité d’abord puis du
dispensaire ensuite sur un projet du frère Querer.
1980 Ouverture d’un Centre nutritionnel â côté du dispensaire dans le but d’offrir aux
enfants de 3 mois à 3 ans et â leurs mamans un service de nutrition efficace qui réponde
à leurs besoins. Près de 3.000 mamans y passent par mois pour vacciner leurs enfants,
recevoir les conseils nécessaires sur l’alimentation, les maladies ou la croissance de leurs
enfants et contrôler leur état de santé.
1988 Construction d’une salle des prématurés à la maternité rendue nécessaire pour
sauver de nombreux enfants qui naissent avant terme.
1993 Ajoute d’un préau à la chambre 8 où les enfants Kwash peuvent s’abriter pendant la
journée contre le soleil et la pluie. Dans le même élan, on construit de nouvelles
installations sanitaires.
1993 Construction d’un bureau et d’un préau pour les tuberculeux au Dispensaire.
En avril sera effectuée la perforation d’un puits pour assurer l’eau à toutes les œuvres
sociales.
B. SITUATION GEOGRAPHIQUE
Le Centre Hospitalier de Kingasani se trouve sur l’avenue Kimpioka n° 3-4-5-6 dans le
quartier Kingasani 2, Commune de Kimbanseke.
En regardant sa position, on situe
- Au Nord : par le boulevard Lumumba où surgissent les Centres de santé Lumière,
Lunda et Kimbela et la par6isse St. Marc.
- Au Sud : par l’avenue Mobutu, le Lycée Pédagogique de Kingasani, le centre de santé
Mosala et la Zone de santé de Kikimi.
- A l’Est : par l’Aéroport de Ndjili, l’arrêt Kingasani a Suka.
- A l’Ouest par le Centre de santé Molende, la rivière Mokali et la route Fer-bois.
48
- Hospitalisation
- La Gynéco-obstétrique
- Le service Technique
- Le service de nutrition et l’hospice des vieillards
- La directien administrative
- La Médecine physique.
L’hospitalisation et autres unités de soins
- Réception
- Salles de consultations nouveaux cas
- Salle de consultations anciens cas Laboratoire
- Salle des urgences
- Salle de prélèvement
49
- La Banque du sang
- Salle d’emballage
- -. Médecine interne (Homme et Femme) Pédiatrie
Petite chirurgie
- Tuberculose
- Diabétologie
- Drépanocytose
- Hypertendus
- Consultation préscolaire (CPS)
- Pharmacie
- Centre nutritionnel.
La Gynéco-obstétrique comprend les services suivants
- Consultation prénatale
- Salle de travail
- Salle d’accouchement
- Salle post-partum
- Néonatologie
- Toilette Bébés
- Buanderie
- Le Service Technique dépend de la Gynéco-obstétrique et comprend:
- Electricité
- Plomberie
- Menuiserie
- Service de salubrité.
L’hospice des vieillards
- Le Secrétariat
- Le service du personnel et informatique
- Le service de la Statistique et archives
Le département de la Médecine visuel: n’a qu’un seul service.
- La Kinésithérapie
Le Département
- Réception et Caisse
- Salles dc consultations nouveaux cas
- Salles de consultations anciennes cas
- Laboratoire
50
Maternité
CHIC
Infirmiers A3 :2
Infirmiers A2 : 15
InfirmierAl : J8
Laborantine A2 : 18
Laborantin Al :3
Garçons de salle :7
Réceptionniste :2
Nutritionnistes :1
KinésithérapeLl(e :1
Maternité
Infirmières acc.A3 : 2
Infirmières A2 : 19
Infirmière A] : 1
51
Garçons de salle : 5
Filles de salle : 10
Educatrices sociales : 1
Médecins : 3
Administration : 3
Surveillants : 6
Service Technique
Electricien : 1
Chauffeurs : 3
Menuisiers : 2
Peintre : 1
Plombier : 1
Rapport des lits
Chambre : 9 lits
Chambre : 10 7 lits
Comprend
- 3Slits
- 17 chambres à 2 lits
- 1 chambre cl’ infirmerie
- Chambre OLIf des exercices physiques
- 1 cuisine
- 2 magasins
- 1 vestiaire oir le personnel de service
- 1 buanderie
- 1 salle pulyvale.nte pour les réunions, rencontres etc...
Personnel : I infirmiers A] - 4 filles de. salles — 1 garçon de salle.
tranche d’âge
38
37.5
32.5
27.5 25
22.5
38 18
17.5
Axis Title 13
12.5 25
18
7.5 13 4
2.5 4
16 à 19 ans 20 à 23 ans 24 à 27 ans 28 à 31 ans 32 à 35 ans
Fréquence 13 38 25 18 4
Pourcentage 13 38 25 18 4
Commentaire :
5 mois 12 12
4 mois 9 9
3 mois 11 11
2 mois 12 12
1 mois 19 19
1%
30%
sans emploi
employée chez un privé
activité libérale
enseignante
62%
7%
110
64
90
70
50
Axis Title 64 24
30
10 7 24 5
7 5
étude arrêtée au étude arrêtée aux diplômé d'état graduée
secondaire humanités
Fréquence 7 64 24 5
Pourcentage 7 64 24 5
59
B. Application de l’AME
Fréque 45 20 6 7 1 14
nce
Pour- 45 20 6 7 1 14
cent-
age
Fréquence
42%
pleurs de l'enfant
maladie de la mère
insuffisance de lait
56%
2%
Commentaire :
65
55
42.9
45
35
25
Axis Title 25
15 10.7 24 12.5
14
5 6 7 1.8
1
1 mois 2 mois 3 mois 4 mois 5 mois
Fréquence 6 24 14 7 1
Pourcentage 10.7 42.9 25 12.5 1.8
Commentaire
61
85% 89
10
65% 1
45%
89
Axis Title 25% 10
1
5%
le mettre directe- mettre au sein après mettre au-delà de 6
ment au sein 1 heure heures
Fréquence 89 10 1
Pourcent- 89 10 1
age
Commentaire
62
90%
Commentaire
Commentaire
63
ne sait pas 9 9
non 4 4
oui 87 87
Commentaire
types des avantages de l’AME pour la mère connus par les mères.
75
73 73
65
55
45
35
Axis Title 25
15
15 15
5
protection contre le cancer du sein protection contre de grossesses rap-
prochées
Fréquence 15 73
Pourcentage 15 73
Commentaire
64
oui
non
87%
Commentaire
aucun
engorgement
douleur au sein
5
15
25
35
45
55
65
75
85
95
douleur au sein engorgement aucun
fréquence 37 14 49
pourcentage 37 14 49
accouchement normal
accouchement césarienne
98
Fréquence Pourcentage
190
170
150
94
130
110
90
Axis Title 70
50 94
30
10 44 2
bon réanimé malade en néonatologie
Fréquence 94 4 2
Pourcentage 94 4 2
66
30
oui
non
70
95
85
75
65
55
45 93 93
35 77 77
25
Axis Title 15
5 8 8 6 6 7 7
2 2
associer reprendre le continuer ne sait pas Total System
l'alaitement travail et as- l'alaitement
maternel ex- socier un maternel ex-
clusif à un autre ali- clusif
autre ali- ment jusqu'à 6
ment mois
Frequency 8 2 6 77 93 7
Percent 8 2 6 77 93 7
150
130
110 75
90
70 Percent
Frequency
50
75
30 21
10 21
4
4
oui non aucune
Frequency 21 4 75
Percent 21 4 75
68
System
Total
emploi
existence des autres possibilités d'alimentation
manque des moyens pour faire vivre la famille
crainte de perdre le travail
10 30 50 70 90 110 130 150
crainte manque existence emploi Total System
de per- des des
dre le moyens autres
travail pour possibil-
faire ités d'al-
vivre la imenta-
famille tion
Fre- 9 10 1 8 28 72
quency
Percent 9 10 1 8 28 72
Axis Title
Chart Title
ne sait pas
à 4 mois
à 3 mois
à 2 mois
apres 6 mois
5 15 25 35 45 55 65 75
apres 6 quand le à 2 mois à 3 mois à 4 mois ne sait pas
mois mari en a
besoin
Frequency 14 3 6 38 11 28
Percent 14 3 6 38 11 28
69
110
90
70
50
Axis Title
30
10
amener à l'hopital 80 80
Fre- 1 19 80
quenc
y
Per- 1 19 80
cent
70
80%
55
45
35
25 48 48
15 29 29
5 12 12 11 11 Fréquence
Pourcentage
promouvoir les encourager l'al- multiplier l’infor- diffuser les in-
actions de sensi- laitement mater- mation sur l'al- formations à la
bilisation des nel exclusif par laitement mater- télévision et à la
femmes sur l'al- des primes nel exclusif radio
laitement mater-
nel exclusif
Fréquence 48 29 12 11
Pourcent- 48 29 12 11
age
lait maternel 0 0 1 8 0 11 20
et bouillie 0,0% 0,0% 5,0% 40,0% 0,0% 55,0% 100,0%
lait maternel 2 0 0 3 1 0 6
et biberon 33,3% 0,0% 0,0% 50,0% 16,7% 0,0% 100,0%
lait maternel 1 1 2 2 1 0 7
soupe et fufu 14,3% 14,3% 28,6% 28,6% 14,3% 0,0% 100,0%
: comment nourrissez-vous l ' enfant
biberon et 0 0 0 0 0 1 1
bouillie 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 100,0% 100,0%
lait maternel 3 1 0 3 2 5 14
plus eau 21,4% 7,1% 0,0% 21,4% 14,3% 35,7% 100,0%
lait maternel 0 1 0 1 1 4 7
et thé rouge 0,0% 14,3% 0,0% 14,3% 14,3% 57,1% 100,0%
Total 14 3 6 38 11 28 100
72
Chi-carré Tests
Value df Asymp.
Sig. (2-
sided)
Pearson Chi-
21,141a 6 ,002
Square
Linear-by-Linear
16,055 1 ,000
Association
: lait maternel 2 5 4 0 0 3 0 14
insuffisant 14,3% 35,7% 28,6% 0,0% 0,0% 21,4% 0,0% 100,0
r %
a cri de l'enfant 1 6 0 3 0 3 1 14
i 7,1% 42,9% 0,0% 21,4% 0,0% 21,4% 7,1% 100,0
s %
o malqdie de la 0 0 0 1 0 0 0 1
n mere 0,0% 0,0% 0,0% 100,0 0,0% 0,0% 0,0% 100,0
Count % %
d
influence 1 7 0 0 1 8 6 23
a environneme 4,3% 30,4% 0,0% 0,0% 4,3% 34,8% 26,1% 100,0
d ntale %
m Count
n
i personnel 4 1 1 2 0 0 0 8
s medical 50,0% 12,5% 12,5% 25,0% 0,0% 0,0% 0,0% 100,0
t
%
r
a
t
i
o
n
a
u
t
r
e
s
l
i
q
u
i
d
e
s
Total 9 20 6 7 1 14 7 64
14,1% 31,3% 9,4% 10,9% 1,6% 21,9% 10,9% 100,0
%
Chi-Square Tests
moins de 24 33 38 71
ans 46,5% 53,5% 100,0%
de la mère
plus de 24 12 17 29
ans 41,4% 58,6% 100,0%
Total 45 55 100
45,0% 55,0% 100,0%
célibataire
36,4% 63,6% 100,0%
Total 45 55 100
45,0% 55,0% 100,0%
Risk Estimate
Value 95% Confidence Interval
Lower Upper
Odds Ratio for 1,880 ,838 4,215
statut mat (en union
/ mère célibataire
For cohort 1,424 ,894 2,268
Allaitement exclusif
= Allaitement
exclusif
For cohort ,758 ,533 1,077
Allaitement exclusif
= Pas allaitement
77
Chi-Square Tests
Value df Asymp.
Sig. (2-
sided)
Pearson 45,253a 18 ,000
Chi-Square
Likelihood 51,670 18 ,000
Ratio
Linear-by- 1,315 1 ,252
Linear
Association
N of Valid 100
Cases
Commentaire : il ressort de ce tableau, il existe un lien entre mode
d’alimentation et risque sanitaire. Etant donné que Chi-carré calculé
(20,6) est supérieur au Chi-carré de la table (ddl3, marge d’erreur 5%)
égal à 7,82 avec un seuil de signification de 0,0%<à 5%
Allaitemen Allaitement 45 0 45
t exclusif exclusif 100,0% 0,0% 100,0%
Pas 53 2 55
allaitement 96,4% 3,6% 100,0%
Total 98 2 100
exclusif 98,0% 2,0% 100,0%
Risk Estimate
Lower Upper
79
Chi-Square Tests
Value df Asymp.
Sig. (2-
sided)
Pearson Chi-
49,273a 12 ,000
Square
Linear-by-Linear
,112 1 ,738
Association
Toutes les enquêtées allaitent leurs enfants à plusieurs fois par jour
du fait qu’il est obtenu 100%.
24% pour les enquêtées dont les enfants étaient âgés de 7 mois ;
24% pour les enfants ont été nourris par d’autres aliments à
partir de 2 mois ;
A. Analyse bi-variée
Nous constatons de ces résultats qu’il existe une relation entre l’âge de
l’enfant en mois et le mode d’alimentation de l’enfant. Etant donné que
le chi-carré calculé de 15,18 est supérieur au chi-carré théorique pour
un ddl de 2, ainsi la marge d’erreur de 0,05 est égale à 5,99 avec p
value de 0,1 qui sont inférieurs à 0,05. En outre, ce tableau démontre
que parmi le qui les femmes venues à la CPS au centre hospitalier
Kingasani II, nous observons qu’il y a moins 100 pourcents de femmes
qui allaitent exclusivement leurs enfants, soit 45%, celles de femmes
dont les enfants sont âgés de 1 et 2 mois ont atteint 77 % et quant aux
restes de femmes n’ont jamais atteint.
4.1.2. Variables
Disponibilité de l’espace pour la sensibilisation et la formation des femmes
dans les centres de santé ;
85
4.1.3. Contraintes
4.1.4. Alternatives
Sensibiliser les couples primipares, des femmes allaitantes et des parents de
Kingasani II sur le respect et l’application de l’allaitement complet des enfants
de 0 à 2 ans.
Organiser des émissions radiodiffusées et télévisées pour partager les
expériences liées aux avantages d’allaitement et inconvénients du non-respect
du délai d’allaitement et une campagne via les médias sur l’allaitement inclusif
et l’alimentation complète des enfants de moins de 5 ans
Renforcer les capacités des femmes primipares, des partenaires conjugaux et
parents du Quartier Kingasani sur les règles et principes de l’allaitement
maternel.
4.1.5. Analyse des Alternatives
Tableau n°19
Désignation Alt I Alt II Alt III
Viable X X -
86
Rentabilité Sociale X X X
Financière X - X
Economique X X X
Efficacité X X -
Efficience X X -
Pertinence X X X
Implication de la femme X X X
Impact X X X
Respect de l’environnement X X X
Appropriation X - -
Respect de la culture X X X
Disponibilité Financière X X X
Economique X X X
Caution de la politique X X X
Validité X X X
Total 16/16 14 /16 12 /16
Décision Retenue Rejetée Rejetée
Source : nous-même, 2019
Après analyse, nous retenons la 1 ère alternative qui se résume par la
sensibilisation des couples primipares, des femmes allaitantes et des parents de
Kingasani II sur le respect du délai et l’application de l’allaitement complet des
enfants de 0 à 2 ans.
4.2 ELABORATION DE PROJET
4.2.1. Titre de Projet
4.3. PROGRAMMATION
Durée
Activités Juin Juillet
Collecter les fonds
Suivre et contrôler
Evaluer
Total 1000
Total 500
Source: nous-même
E. Besoins en matériels $
Tableau n°26 : Besoins en matériels $
1. Recettes $ 2. Dépenses $
Salaires : 4600
Matériels : 112
B. Diffusion : 500
Frais généraux : 800
S/total : 6012
a) Appropriation
b) Validité
c) Caution politique
La caution politique sera respectée puisque nous allons nous
soumettre aux exigences politico-administratives et aux responsables de la zone
de santé en leur demandant la permission pour amorcer les activités.
d) Technologie adaptées
e) Respect de l’environnement
Femmes O.M.S
prinipares
93
financières affecté à la
santé
Ministère de la Faibles politique Taux élevé Appuyer le Développement social
santé d’encadrement de la projet du bénéficiaire
malnutrie
O.M.S Faible Indifférence Soutenir le Développement social
mobilisation des projet du bénéficiaire
ressources
financières
Source : nous-même
Fig……..Arbre à problèmes
Mort,
Retard de
ablation …
croissance Débilité mentale
Maladies parasitaires
et épidémiques, etc
Risques de Défaillance du
Anorexie, système cognitif
cancer de
fièvre Défaillance du
sein et des
système immunitaire
ovaires
Sevrage Alimentation
précoce insuffisant Mauvaises
Manque de respect de
pratiques
règle d’hygiène
d’allaitement
Bonne Intelligence
vie, bonne santé de la Débilité mentale Absences des
croissance
mère maladies parasitaires
et épidémiques, etc
BonDéfaillance
fonctionnement
du
Appétit, système cognitif
santé
Bon fonctionnement du
Absence cancer de système immunitaire
sein et des ovaires
Formation des
Croyance et Recours à la science
Sensibilisation des femmes femmes sur
mentalité su milieu et techniques
l’allaitement nouvelles
maternel
Sevrage Alimentation
progressif suffisante Bonnes
Respect de règle
pratiques
d’hygiène
Source : nous-même d’allaitement
vie, bonne
santé de la Bonne Intelligence Absences des
mère croissance Débilité mentale
maladies parasitaires
et épidémiques, etc
absence BonDéfaillance
fonctionnement
du
Appétit, système cognitif
cancer de
santé Bon fonctionnement du
sein et
système immunitaire
des
ovaires
Formation
Croyance etdes
Sensibilisation des femmes femmes
mentalité susur
milieu
l’allaitement
97
Recours à la science
et techniques
nouvelles
Allaitement
exclussif
Source : nous-même
Légende :
Stratégie 1
Stratégie 2
Stratégie 3
Source : nous-même
Indicateurs
Logique d’intervention Objectivement Sources de vérification Hypothèses
Vérifiables
1. Objectifs Généraux
Améliorer les conditions la santé des femmes Etat de santé des Rapport du ministère de
enfants ;
allaitantes des enfants de 0 à 2 ans ; Nombre d’enfants la santé publique ;
Promouvoir l’allaitement et de l’alimentation allaités exclusivement
Rapport de la zone de
complète comme une exclusive alimentation de base santé.
des enfants de 0 à 6 mois pour un développement
correcte de la croissance physique, mentale,
intellectuelle et pour un futur prometteur de ces
enfants.
100
2. Objectifs Spécifiques
Sensibiliser 20 couples primipares, 50 femmes Nombre des personnes Rapport d’évaluation La situation socio-
formées ;
primipares non mariées et 30 parents du Quartier Nombre de personnes P.V des Réunions économique est stable
Kingasani II sur l’importance du respect de délai et engagés ;
Registre des brevetés ; en RD Congo
Nombres des
l’application de l’allaitement aux enfants de moins de personnes inscrites à la Liste des présences ;
2 ans endéans 2 mois; formation;
Rapport de formation.
Fréquence des
Réduire de 75% le risque de maladies dues au maladies ;
manque d’allaitement complet ; Existence du Comité.
Renforcer les capacités de 50 femmes primipares sur
les règles et principes de l’allaitement maternel ;
Créer un Comité de 3 personnes dans chaque centre
de santé pour la formation pendant la CPN.
Condition préalable :
Signature de la
convention de
financement ;
Instabilité politique
102
Gantt financier
Libellée Juin Juillet
103
B. Organigramme
Conseil d’Administration
Secrétaire Comptable
Formateurs
Gestionnaire de projet
Caissière
Sécurité
Huissier
Exécution Enregistrement
(Caisse) (Comptabilité)
Début Fin
106
Bibliographie
107
14. OWEN GC, MARTIN RM, WHINCUP PH, SMITH GD, COOK DG.
Effect on infant feeding on the risk of obesity across the life course: a
quantitative review of published evidence. Pediatrics 2005; 115:1367-
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REC-1_fre.pdf
http://whqlibdoc.who.int/hq/2001/WHO_NHD_01.08.pdf
httforp://www.who.int/nut/documents/
nut_adequacy_of_exc_bfeeding_eng.pdf.
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