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Alimentation du nourrisson
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et du jeune enfant
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9 juin 2021 Focus

Principaux faits Allaitement maternel - infographies

Les nourrissons et les enfants ont tous droit à une bonne nutrition conformément
aux dispositions de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant.
Actualités
La dénutrition intervient pour 45% dans la charge de morbidité enregistrée chez les
Déclaration conjointe de
enfants de moins de 5 ans.
Catherine Russell,
Parmi les enfants âgés de moins de 5 ans, 52 millions souffrent d’émaciation, 17 Directrice générale de
millions souffrent d’émaciation sévère et 155 millions présentent un retard de l’UNICEF, et de Tedros
croissance, alors que 41 millions sont en surpoids ou obèses. Adhanom Ghebreyesus,
40% environ des nourrissons de 0 à 6 mois sont exclusivement nourris au sein. Directeur général de
Plus de 820 000 vies d’enfants de moins de 5 ans pourraient être sauvées chaque l’OMS, à l’occasion de la
année si tous les enfants de 0-23 mois étaient nourris au sein de manière optimale. Semaine mondiale de
L'allaitement maternel améliore le QI, la fréquentation scolaire et est associé à un l’allaitement maternel
revenu plus élevé dans la vie adulte (1). 31 juillet 2022

Améliorer le développement de l'enfant et réduire les coûts de la santé grâce à


l'allaitement génère des gains économiques pour les familles et au niveau national. L’OMS révèle l’ampleur
choquante des pratiques
abusives de
Tour d’horizon commercialisation des
préparations pour
On estime à 2,7 millions le nombre annuel des décès d’enfants imputables à la sous-nutrition, nourrissons
soit 45 % de tous les décès d’enfants.L’alimentation du nourrisson et du jeune enfant est un 28 avril 2022
domaine primordial pour améliorer la survie des enfants et promouvoir une croissance et un
développement sains. Les 2 premières années de vie d’un enfant sont particulièrement
importantes car une nutrition optimale pendant cette période aura pour effet de réduire le taux
Liens
de morbidité et de mortalité, ainsi que le risque de maladies chroniques, et de contribuer à un
meilleur développement général. Jusqu'à quel âge les besoins nutritionnels du
nourrisson sont-ils couverts par l'allaitement?
L’allaitement optimal est tellement déterminant qu’il pourrait sauver chaque année la vie de
820 000 enfants de moins de 5 ans. Stratégie mondiale pour l’alimentation du
nourrisson et du jeune enfant
l’allaitement précoce dans l’heure qui suit la naissance;
l’allaitement exclusif au sein pendant les 6 premiers mois de la vie; et Cibles mondiales 2025 : Poster
l’introduction, à l’âge de 6 mois, d’aliments de complément (solides) sains et satisfaisants
sous l’angle nutritionnel, parallèlement à la poursuite de l’allaitement jusqu’à l’âge de 2 ans Cibles mondiales de nutrition 2025: Note
et au-delà. d’orientation sur l’allaitement au sein

Cependant, bon nombre de nourrissons et d’enfants ne bénéficient pas d’une alimentation Ressources sur l'allaitement
optimale; par exemple, de 2007 à 2014, on a constaté qu’en moyenne, seuls 36% environ des
nourrissons de 0 à 6 mois sont exclusivement nourris au sein dans le monde.

Les recommandations ont été affinées afin de tenir compte des besoins des nourrissons dont
la mère a été infectée par le VIH. L’administration d’antirétroviraux permet maintenant à ces
enfants d’être exclusivement nourris au sein jusqu’à l’âge de 6 mois et de continuer à être
allaités au moins jusqu’à 12 mois, tout en réduisant sensiblement le risque de transmission du
VIH.

L’allaitement au sein
L’allaitement au sein exclusif pendant une période de 6 mois présente bien des avantages
pour le nourrisson et la mère, et notamment l’insigne avantage de protéger contre les
infections gastro-intestinales, tant dans les pays en développement que dans les pays
industrialisés. Une mise au sein précoce, dans l’heure qui suit la naissance, protège le
nouveau-né des infections et réduit le taux de mortalité en rapport. Le risque de mortalité lié à
la diarrhée et à d’autres infections peut augmenter chez les nourrissons qui sont partiellement
nourris au sein ou qui ne le sont pas du tout.

Le lait maternel est aussi une source importante d’énergie et de nutriments pour les enfants de
6 à 23 mois. Il peut fournir la moitié ou plus des besoins énergétiques de l’enfant de 6 à 12
mois, et le tiers des besoins énergétiques de l’enfant de 12 à 24 mois. Le lait maternel
représente aussi une source énergétique et nutritionnelle indispensable en cas de maladie et
réduit le taux de mortalité des enfants dénutris.

Les enfants et les adolescents qui ont été allaités quand ils étaient bébés présentent
généralement des taux moindres de surpoids et d’obésité. Ils obtiennent en plus de meilleurs
résultats aux tests d'intelligence, font preuve d'une meilleure la fréquentation scolaire et d'un
revenu plus élevé dans la vie adulte. Améliorer le développement de l'enfant et réduire les
coûts de la santé grâce à l'allaitement génère des gains économiques pour les familles et au
niveau national.1

Un allaitement prolongé contribue également à la santé et au bien-être des mères: il diminue le


risque de cancer du sein et des ovaires et favorise l’espacement des grossesses –
l’alimentation exclusive au sein des bébés de moins de 6 mois a des répercussions
hormonales qui entraînent souvent une aménorrhée. C’est une méthode naturelle (mais pas
infaillible) de régulation des naissances connue sous le nom de «méthode de l’allaitement
maternel et de l’aménorrhée».

Les mères et les familles doivent être soutenues pour que leurs enfants bénéficient d’un
allaitement optimal. Les actions qui aident à protéger, promouvoir et encourager l’allaitement
au sein comprennent notamment:

l’adoption de politiques telles que la Convention n°183 de l’Organisation internationale du


Travail sur la protection de la maternité et sa recommandation n° 191, qui complète la
convention en proposant une prolongation du congé de maternité et en augmentant les
prestations versées;
le Code international de commercialisation des substituts du lait maternel et les résolutions
pertinentes ultérieures de l’Assemblée mondiale de la Santé;
la mise en œuvre des Dix étapes de l’allaitement réussi, énoncées dans l’Initiative des
hôpitaux «amis des bébés» à savoir:
placer l’enfant contre la peau de la mère immédiatement après la naissance et mettre en
place de l’allaitement au sein dans l’heure qui suit;
encourager l’allaitement à la demande (c’est-à-dire aussi souvent que le souhaite
l’enfant, jour et nuit);
laisser les mères et les bébés ensemble 24 heures sur 24 (cohabitation);
ne pas donner aux bébés à manger ou à boire autre chose que le lait maternel, pas
même de l’eau, sauf recommandation médicale;
la mise en place de services de santé prodiguant des conseils sur l’alimentation du
nourrisson et du jeune enfant à l’occasion de toutes les consultations avec les soignants et
les jeunes enfants, par exemple lors des soins prénatals et post-partum, des consultations
de routine et en cas de maladie, et des vaccinations; et
l’appui communautaire qui comporte des groupes d’entraide des mères ainsi que des
activités d’éducation sanitaire et de promotion de la santé se déroulant en milieu
communautaire.

Les pratiques d'allaitement maternel sont très sensibles aux interventions de soutien et il est
possible d’améliorer la prévalence de l'allaitement maternel exclusif et continu en quelques
années.

L’alimentation de complément
Vers l’âge de 6 mois, le nourrisson commence à avoir des besoins d’énergie et de nutriments
que le lait maternel ne peut plus satisfaire d’où le recours aux aliments de complément. À 6
mois environ, son développement lui permet aussi de s’alimenter autrement. Faute de
complémenter son alimentation ou de le faire à mauvais escient, on risque de compromettre sa
croissance. Les principes directeurs d’une alimentation de complément adaptée sont les
suivants:

poursuivre un allaitement fréquent, à la demande, jusqu’à l’âge de 2 ans, voire plus;


être à l’écoute, (par exemple, nourrir les tout-petits directement et aider les plus grands.
Nourrir les enfants lentement et patiemment, les encourager à manger mais ne pas les
forcer, leur parler et garder le contact visuel avec eux);
respecter les règles d’hygiène et manipuler correctement les aliments;
commencer à 6 mois par de petites quantités et augmenter progressivement la ration
alimentaire à mesure que l’enfant grandit;
augmenter progressivement la consistance et la variété des aliments;
augmenter la fréquence des repas: 2 à 3 repas par jour pour des nourrissons de 6 à 8 mois,
et 3 à 4 repas par jour pour des nourrissons de 9 à 23 mois, avec une ou deux collations
supplémentaires, au besoin;
utiliser des aliments de complément enrichis ou une supplémentation en vitamine et en
minéraux, le cas échéant; et
augmenter l’apport liquide en cas de maladie, y compris l’allaitement, et proposer des
aliments mous, que l’enfant apprécie.

L’alimentation dans des circonstances


exceptionnellement difficiles
Les familles et les enfants confrontés à des circonstances difficiles requièrent une attention
particulière ainsi qu’un appui concret. Chaque fois que possible, les mères et les nourrissons
doivent demeurer ensemble et bénéficier du soutien dont ils ont besoin pour profiter de la
meilleure option possible en matière d’alimentation. L’allaitement au sein demeure le mode
préféré d'alimentation l’enfant dans la plupart des situations difficiles, notamment dans les cas
suivants:

faible poids de naissance ou prématurité;


mères contaminées par le VIH;
mères adolescentes;
malnutrition des nourrissons et des jeunes enfants;
familles souffrant des conséquences de situations d’urgence complexes;

VIH et alimentation du nourrisson


L’allaitement au sein, et en particulier l’allaitement précoce et exclusif, est l’un des moyens les
plus importants pour améliorer le taux de survie du nourrisson. Toutefois, le VIH peut être
transmis de la mère à l’enfant pendant la grossesse, le travail ou l’accouchement, mais aussi
par le lait maternel.

Les données factuelles dont on dispose concernant le VIH et l’alimentation du nourrisson


montrent que l’administration de médicaments antirétroviraux (ARV) aux mères infectées par le
VIH peut réduire sensiblement le risque de transmission par le lait maternel et améliorer
également leur santé.

L’OMS recommande désormais à toutes les personnes vivant avec le VIH, y compris les
femmes enceintes et les mères séropositives qui allaitent, de prendre à vie le traitement
antirétroviral dès qu’elles prennent connaissance de leur statut.

Les mères vivant dans des pays où la morbidité et la mortalité dues où la diarrhée, la
pneumonie et la malnutrition sont fréquentes et où les autorités nationales préconisent
l’allaitement au sein doivent nourrir exclusivement leurs enfants au sein jusqu’à l’âge de 6
mois, puis introduire les aliments de complément appropriés en continuant d’allaiter l’enfant
jusqu’à son premier anniversaire.

Questions-réponses sur le VIH et l’alimentation des nourrissons

Action de l’OMS
L’OMS est attachée à apporter un soutien aux pays pour la mise en œuvre et le suivi du Plan
d’application exhaustif concernant la nutrition chez le nourrisson et le jeune enfant adopté par
les États Membres en mai 2012. Ce plan comprend 6 cibles, dont l’une consiste à faire passer
d’ici 2025 le taux d’allaitement au sein exclusif pendant les 6 premiers mois à au moins 50%.

Les activités susceptibles de contribuer à atteindre cette cible sont notamment décrites dans la
Stratégie mondiale pour l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant, qui vise à protéger,
promouvoir et soutenir l’alimentation appropriée du nourrisson et du jeune enfant.

L’UNICEF et l’OMS ont créé le Collectif mondial pour l’allaitement maternel afin de mobiliser
l’appui politique, juridique, financier et public pour cette pratique. Le Collectif réunit des
responsables de la mise en œuvre et des donateurs, des gouvernements, des organismes de
bienfaisance, des organisations internationales et de la société civile. La vision du Collectif est
celle d’un monde dans lequel toutes les mères bénéficient de l’appui technique, financier,
émotionnel et public dont elles ont besoin pour allaiter au sein.

L’OMS a établi un réseau de surveillance et d’appui à l’échelle mondiale pour l’application du


Code international de commercialisation des substituts du lait maternel et des résolutions
adoptées ultérieurement dans ce domaine par l’Assemblée mondiale de la Santé appelé
NetCode.

L’objectif du réseau NetCode est de protéger et de promouvoir l’allaitement au sein en veillant


à ce que les substituts du lait maternel ne soient pas commercialisés de façon inappropriée.
NetCode renforce en particulier la capacité des États Membres et de la société civile à
consolider la législation nationale inspirée du code, à surveiller en permanence le respect du
code, et à prendre des mesures pour mettre fin à toutes les violations.

En outre, l’OMS et l’UNICEF ont mis au point des cours de formation des agents de santé pour
qu’ils puissent apporter un soutien qualifié aux mères allaitantes, les aider à surmonter les
problèmes et surveiller la croissance des enfants, qu’elles puissent repérer rapidement le
risque de sous-alimentation ou de surpoids/obésité.

L’OMS fournit des orientations simples, cohérentes et pratiques aux pays afin de promouvoir et
soutenir une meilleure alimentation des nourrissons de mères infectées par le VIH et d’éviter la
transmission de la mère à l’enfant, de promouvoir une bonne alimentation de l’enfant et de
protéger la santé de la mère.

Code international de commercialisation des substituts du lait maternel


Commercialisation des substituts du lait maternel: mise en œuvre du code international à
l'échelle nationale

1Références:
The Lancet Breastfeeding Series papers
www.thelancet.com/series/breastfeeding

Breastfeeding in the 21st century: epidemiology, mechanisms, and lifelong effect.


http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(15)01024-7/abstract
Victora, Cesar G et al. The Lancet , Volume 387 , Issue 10017 , 475 – 490.

Why invest, and what it will take to improve breastfeeding practices?


http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(15)01044-2/abstract
Rollins, Nigel C et al. The Lancet , Volume 387 , Issue 10017 , 491 – 504

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