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SOMMAIRE
SOMMAIRE...............................................................................................................................1
INTRODUCTION......................................................................................................................4
CHAPITRE 1 : PROBLEMATIQUE.........................................................................................6
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES..................................................................................14
Tableau I: BUDGETISATION.................................................................................................12
Tableau II: chronogramme DES ACTIVITEES.......................................................................13
INTRODUCTION
Selon l’OMS la malnutrition est un état pathologique résultant de l’insuffisance ou des excès
relatifs ou absolus d’un ou de plusieurs nutriments essentiels, que cet état se manifeste
cliniquement, où qu’il ne soit décelable que par les analyses biologiques, anthropométriques ou
physiologiques. Cette définition exclut les troubles nutritionnels liés à des erreurs de
métabolisme ou à une malabsorption [1]. Elle peut aussi se définir par un excès ou un apport
insuffisant d’un ou de plusieurs nutriments essentiels. [2]
On distingue plusieurs types de malnutritions qui sont :
La dénutrition résulte d’un déficit énergétique et protéique de l’organisme, causé soit par
une insuffisance apports alimentaires, soit par une augmentation des pertes.
La malnutrition aiguë ou émaciation il résulte d’un déséquilibre entre l’apport et les
dépenses énergétiques. Il est caractérisé par un poids insuffisant par rapport à la taille et
représente un fardeau mondial en termes de morbidité et de mortalité chez les enfants.
La malnutrition chronique résulte d’une mauvaise alimentation non équilibrée qui se
développe lentement puis se détecte lorsque l’on évalue le rapport taille/âge. il est souvent
la conséquence d’un manque de qualité d’aliments plus qu’un manque de quantité et se
caractérise par un retard de croissance.
L’insuffisance pondérale se caractérise par un poids inférieur au poids normal par rapport à la
taille. Elle renseigne sur l’état nutritionnel des enfants sans distinction entre les déficiences
alimentaires car c’est un indicateur qui traduit la sévérité de la malnutrition. [3]
De nombreux travaux ont déjà établi que la malnutrition proteinoénergétique participe largement
à la surmortalité infanto juvénile et à la précarité de l’état de santé des enfants d’âge préscolaire
vivant dans les pays en développement. A ce titre elle constitue l’un des problèmes majeurs de
santé publique dont la vulnérabilité reste faible compte tenu de ses multiples déterminants
économiques, socioculturels et morbides. En effet un tiers (1/3) des enfants de moins de 5 ans est
atteint de MPE dans le monde. Parmi eux 70 % vivent en Asie, 26 % en Afrique et 4 % en
Amérique latine et aux caraïbes. Cette prévalence de la malnutrition découle de la crise
alimentaire quasi permanente qui frappe la population de ces pays. Le nombre de malnutris ne
cesse d’augmenter chaque année. Ces malnutritions ont des implications multiples : 1/3 des 13
millions de décès annuels des enfants de moins de 5 ans leur sont attribuables. Parmi ceux qui
échappent à la mort un enfant sur trois connaîtra des troubles qui compromettront à jamais son
développement physique, psychosocial et cognitif. [4]
Au Cameroun, en 2014 une étude menée par le MICS concernant la malnutrition chez 6270
enfants donc 3234 garçons et 3006 filles âgées de 6 à 59 mois dans les 10 régions du Cameroun
montre que 15% des enfants de moins de 5 ans souffrent de l’insuffisance pondérale, les plus
touchées proviennent des régions de l’extrême-nord et de l’Adamaoua. Selon l’Enquête
Démographique et de Santé (EDS) réalisée en 2021, 23% des enfants de moins de cinq ans
souffrent d’insuffisance pondérale, 32% de retard de croissance et 9% d’émaciation. Ces chiffres
sont supérieurs aux seuils critiques fixes par l’OMS, qui sont respectivement de 10%, 20% et 5%.
Douala affiche des taux de malnutrition chez les enfants de 0 à 5 ans supérieurs à la moyenne
nationale : 26% d’insuffisance pondérale, 35% de retard de croissance et 11% d’émaciation. [5]
CHAPITRE 1 : PROBLEMATIQUE
De nombreux facteurs et maladies se conjuguent pour accroître la mortalité des enfants au-delà
des impacts individuels. La malnutrition est responsable d’une part importante des décès d
’enfants, directement ou indirectement (comme co-facteur aggravant d ’autres pathologies), d’une
forte morbidité et de séquelles touchant tous les aspects du développement. [6] Chaque année, la
dénutrition contribue au décès d’environ 5,6 millions d’enfants de moins de cinq ans. Un enfant
de moins de cinq ans sur quatre - soit 146 millions d’enfants dans le monde en développement
présente une insuffisance pondérale par rapport à son âge (UNICEF, 2006) : ce qui augmente son
risque de décès prématuré. D’après la même source, la dénutrition est la cause sous-jacente
d’environ 53 % des décès d’enfants de moins de cinq ans.
Lorsque la nutrition ne répond pas aux attentes de l’organisme (apport en micronutriments entre
autres), il en résulte un grand préjudice pour les individus et l’ensemble de la société. [7]
Lorsque les femmes enceintes ne reçoivent pas une alimentation adéquate, elles mettent au
monde des enfants présentant une insuffisance pondérale, ce qui compromet leurs chances de
survie. Lorsque les filles sont sous-alimentées, c’est leur capacité future de donner naissance à
des enfants sains qui est menacée. La dénutrition et les carences en micronutriments peuvent
causer des retards de développement chez les jeunes pendant toute l’enfance et l’adolescence, les
rendant moins productifs une fois devenus adultes. [8] Cependant, il existe peu d`études sur les
besoins éducatifs des mères sur la prévention de la malnutrition de la malnutrition chez les jeunes
enfants au Cameroun. La plupart des recherches se concentrent sur l`évaluation de l`état
nutritionnel des enfants ou sur l`impact des interventions nutritionnelles directes. De plus, lors de
nos stages dans les différentes structures hospitalières plus précisément ceux des zones de
NDOGPASSI II, nous avons constaté que certains enfants hospitalisés souffraient de la
malnutrition et toutes ces observations ont suscités la thématique : BESION EDUCATIONELS
DES MERES SUR LA PREVENTION DE LA MALNUTRITION CHEZ LES ENFANTS DE 0
A 5 ANS.
Il est essentiel de mettre en place des stratégies efficaces pour prévenir la malnutrition chez les
enfants. Parmi ces stratégies, l’éducation nutritionnelle joue un rôle clé, car elle vise à informer, à
sensibiliser et à modifier les comportements alimentaires des populations
QUESTION DE RECHERCHE
Quel est le niveau de connaissance des mamans habitants le quartier NDOGPASSI II sur la
prévention de la malnutrition chez les enfants de 0 à 5 ans ?
HYPOTHESE DE RECHERCHE
Les mamans habitants le quartier NDOGPASSI II pourraient avoir un niveau insuffisant de
connaissance sur les préventions de la malnutrition chez les enfants de 0 à 5 ans et une
pratique ou attitude moyenne face à cette dernière.
BUT
Sensibiliser les mamans habitant le quartier NDOGPASSI II sur la malnutrition
OBJECTIF GENERAL
Déterminer le niveau de connaissance, les attitudes et les pratiques des mamans
habitants le quartier NDOGPASSI II sur la prévention de la malnutrition chez les
enfants de 0 à 5 ans.
OBJECTIFS SPECIFIQUES
Déterminer les caractéristiques sociodémographiques des répondants
Déterminer le niveau de connaissance des répondants sur la prévention de la
malnutrition chez les enfants de 0 à 5 ans
Déterminer les attitudes des répondants sur la malnutrition chez les enfants de 0 à
5 ans
Déterminer les différents comportements des répondants sur la prévention de la
malnutrition chez les enfants de 0 à 5 ans
CHAPITRE 2 : MATERIELS ET
METHODES
Il est question pour nous dans ce chapitre de présenter les matériels et méthodes qui seront
utilisée au cours de notre travail
1. MATERIELS
Nous avons choisi le quartier NDOGPASSI comme lieu d’étude par ce que :
b) Historique du lieu
Le quartier NDOGPASSI a été créé en 1980 et est devenue l’un des quartiers les plus peuplés
de la ville. Au fil du temps le quartier a connu une croissance et une urbanisation rapide
répondants aux besoins de la population locale.
c) Situation géographique
NDOGPASSI II est l’un des quartiers les plus populaires et cosmopolite de la ville de douala
; il est situé dans l’arrondissement de douala 3 e et loge plusieurs entreprises, des structures
sanitaires et des pharmacies. Ayant à sa tête un chef de village, il est délimité par les quartiers
tels : NYALLA, YASSA, ZONE DE RECARSEMENT.
2-2) CRITERES DE CHOIX DU LIEUX D’ETUDE
Marque par sa forte densité humaine ainsi que le niveau de promiscuité régnant dans ce lieu le
quartier NDOGPASSI II répond à nos critères d’étude.
2-3) TYPE D’ETUDE
Il s’agit d’une étude quantitative, descriptive et transversale.
2-4) PERIODE OU DUREE DE L’ETUDE
Notre étude se déroulera sur une période de 08 mois allant de septembre 2023 avril 2024
2-5) TECHNIQUE D’ECHANTILLONNAGE
2-5-1) POPULATION D’ETUDE
Notre population d’étude est portée sur les mamans habitants le quartier NDOPASSI II.
Population cible : les mères d’enfants ayant des enfants âgées entre 0 et 5 ans
2-6) CRITERES DE SELECTION
Critéres inclusions
Seront inclus dans cette étude toutes les mamans du quartier NDOPASSI II ayant au moins un
enfant âgé entre 0-5 ans et ayant consentie à répondre à notre étude.
Critéres exclusions
Seront exclus de cette étude tous les mamans du quartier NDOGPASSI II ayant au moins un
enfant âgé entre 0-5 ans et n’ayant pas consentie à répondre à notre étude.
Critère de non inclusion
Ne seront pas inclus dans notre étude toutes les mamans n’habitants pas le quartier
NDOGPASSI II.
2-7) METHODE D’ECHANTILLONNAGE
Notre étude sera non probabiliste dite accidentelle.
2-8) METHODOLOGIE DE LA COLLECTE DES DONNEES
a) OUTILS DE LA COLLECTE DES DONNEES
L’instrument de la collecte des données sera le questionnaire.
4) RESULTATS ATTENDUS
Après dépouillement des résultats, traitement et analyse des données, les résultats seront
présentés à partir du logiciel Excel sous forme de tableau, de diagramme, d’histogramme et de
courbe, puis interpréter.
CHAPITRE 3 : BUDGETISATION ET
CHRONOGRAMME DES ACTIVITES
Tableau I: BUDGETISATION
Prix
Article Désignation Justification Quantité Coût
unitaire
Impression 25 75 1875
AUTRE - - 40 000
imprévus
Activités
Choix du
thème
Validation du
thème
Recherche
documentaire
Rédaction du
protocole
Dépôt du
protocole
Revue de
littérature
Enquête
Dépouillement
Traitement
des résultats
Discussion et
conclusion
Rédaction du
mémoire
Correction du
mémoire
Finalisation et
dépôt
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES