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0. INTRODUCTION
La prévalence de la malnutrition au niveau mondial est
effarante suite au principal problème des conditions d'accès
à la nourriture qui ne sont pas équitables.
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0. INTRODUCTION
Selon le Programme alimentaire mondial (PAM), 60 %
des personnes qui souffrent de la faim dans le monde
sont des femmes.
Les femmes et les filles courent un risque accru de
malnutrition en raison de la discrimination systématique dont
elles font l'objet; elles sont généralement les moins bien
nourries et les dernières à manger.
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Qu’est-ce qu’un pays en voie de développement?
On qualifie le plus souvent de pays en voie de
développement « tout pays qui, par sa structure économique
et politique, son avancée dans des domaines comme
l'éducation, la santé, la culture, ne permet pas de satisfaire aux
besoins de sa population, parfois les plus primaires ».
Ce type de pays se caractérise le plus souvent par des
services publics incompétents, voire parfois presque
inexistants, par une population qui vit dans son immense
majorité dans des conditions précaires, ou plutôt du moins loin
des standards de vie existants dans les pays industrialisés, fruit
d'inégalités sociales très marquées dans la majeure partie des
cas.
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Qu’est-ce qu’un pays en voie de développement?
La notion de « pays en voie de développement » a été
succédée par celle de "pays en développement" même si les
deux expressions sont encore très utilisées.
On peut reconnaitre quelques éléments qui permettent de les
identifier :
- l'engagement d'un processus, sur les plans économique et social,
pour relever le niveau de vie de ses habitants, en tentant de mettre
fin, notamment :
• au faible développement de son industrie,
• à l'insuffisance de sa production agricole,
• au déséquilibre entre la rapidité de sa croissance
démographique et l'augmentation de son revenu national
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II.SITUATION NUTRITIONNELLE DANS LES PAYS
EN DEVELOPPEMENT
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II.1. ETENDUE DU PROBLEME
La malnutrition protéino-énergétique (MPE), la carence en
vitamine A, les troubles de la carence en iode et les
anémies nutritionnelles provenant principalement d'une
carence en fer ou de pertes de fer sont les problèmes
nutritionnels les plus courants et les plus importants rencontrés
dans presque tous les pays d'Asie, d'Afrique, d'Amérique
latine et du Proche-Orient.
Conférence internationale sur la nutrition (CIN) de la FAO en
collaboration avec l’OMS montrent que, dans les pays en
développement, une personne sur cinq souffre de sous-
alimentation chronique, 192 millions d'enfants souffrent de
MPE, et plus de 2 milliards de personnes présentent des
carences en micronutriments. 12
II.1. ETENDUE DU PROBLEME
Les maladies cardiovasculaires, les accidents vasculo-
cérébraux, le diabète ou certains cancers existent ou
deviennent déjà des problèmes de santé publique dans de
nombreux pays en développement.
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II.2. UN CADRE POUR LES CAUSES DE MALNUTRITION
Un préalable essentiel à la prévention de la malnutrition dans
une communauté est qu'elle dispose d'assez de nourriture pour
subvenir aux besoins nutritifs de tous.
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II.2. UN CADRE POUR LES CAUSES DE MALNUTRITION
De mauvais régimes alimentaires et certaines maladies sont
souvent le résultat d'une insécurité alimentaire au niveau des
ménages, de soins et de pratiques alimentaires inappropriés
ainsi que de soins de santé inadaptés. L'équilibre entre ces
trois facteurs contribuera à une bonne nutrition.
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II.2. UN CADRE POUR LES CAUSES DE MALNUTRITION
Combattre la malnutrition exige souvent la contribution de
professionnels de l'économie, du développement social,
de la politique, du gouvernement, du mouvement ouvrier et
de bien d'autres domaines.
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II.3. CADRE CONCEPTUEL DE LA MALNUTRITION
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II.4.TYPES DE MALNUTTITIONS DES PAYS EN
DEVELOPPEMENT
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II.4.DIFFERENTS TYPES DE MALNUTTITIONS ET LEUR
PREVALENCE DES PAYS EN DEVELOPPEMENT
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II.4.DIFFERENTS TYPES DE MALNUTTITIONS ET LEUR
PREVALENCE DES PAYS EN DEVELOPPEMENT
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II.4.DIFFERENTS TYPES DE MALNUTTITIONS ET LEUR
PREVALENCE DES PAYS EN DEVELOPPEMENT
La malnutrition par carence est la plus fréquente dans les
pays en voie de développement.
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II.4.1.MALNUTRITION AIGUE P/T
Appelée aussi émaciation ou maigreur, elle affecte les
enfants ou personnes vulnérables souffrant de malnutrition
actuelle et aigue. Elle est déterminée par l'indice poids selon la
taille (P/T).
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II.4.1.MALNUTRITION AIGUE P/T
- La malnutrition aiguë sévère qui se caractérise par une perte
de poids très importante avec un PB inférieur à 115 mm ou le
Z-score est inférieur à -3 et/ou des œdèmes bilatéraux.
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II.4.3.INSUFFISANCE PONDERALE P/A
Elle reflète à la fois les sous alimentations passées
(chroniques)= Retard de croissance et/ou les sous
alimentations présentes (aigue)= émaciation ou maigreur, par
contre, elle ne permet pas de distinguer entre les deux.
Elle est déterminée par l’indice poids selon l’âge ou P/A,.
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II.4.3.INSUFFISANCE PONDERALE P/A
Dans le monde en developpement, un enfant de moins de cinq
ans sur quatre (27%) souffre d’insuffisance pondérale, soit au
total 146 millions d’enfants, sur base des données récentes
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II.4.4.CARENCES EN MICRONUTRIMENTS
A part l'insuffisance ou l’excès des apports alimentaires, il
existe d'autres types de malnutrition moins visible appelée
«hidden hunger» (la faim cachée).
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II.4.4.2- CARENCES EN VITAMINE A
La carence en vitamine A est courante dans les pays aux
ressources limitées.
Elle peut nuire à la vision, sur une échelle allant d’une
diminution de la vision nocturne à la cécité totale.
L'une des façons de lutter contre cela est l'ajout d'iode dans le
sel de consommation. Le sel, y compris le sel marin, ne
contient pas d'iode naturellement ou très peu (à l’état de
traces).
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III.1. DEFINITION DU CONCEPT « PRATIQUES ALIMENTAIRES ET SES
SIMILLAIRES
PRATIQUES ALIMENTAIRES: C’est la façon dont les hommes
s’organisent au sein des ensembles (sociétés, ethnie,
groupes…) pour consommer des biens alimentaires, les
caractéristiques de leurs pratiques alimentaires, la nature et la
quantité des aliments consommés.
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III.2. PRATIQUES CULINAIRES OU DE CONSERVATION
DEFINITION DU PROCEDE ET SON EVOLUTION
La cuisson est un procédé ou traitement thermique des
aliments afin de les rendre consommables. Elle consiste à les
rotir, les mettre au four, les griller ou les faire bouillir une fois
qu'ils sont récoltés ou cueillis.
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III.2. PRATIQUES CULINAIRES
AVANTGES DE LA CUISSON
Faire cuire les aliments est une pratique universelle parce que
cela permet d'améliorer le goût des aliments, de rendre
comestibles des aliments non comestibles, ou de les rendre
plus digestes.
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III.2. PRATIQUES CULINAIRES
EFFETS NEFASTE DE LA CUISSON
A côté de tous ses aspects positifs, la cuisson peut aussi
présenter des inconvénients du point de vue nutritionnel.
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A. LES ALIMENTS, LES DENREES PERISSABLES
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A. LES ALIMENTS, LES DENREES PERISSABLES
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A. LES ALIMENTS, LES DENREES PERISSABLES
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III.3. PRATIQUES DE CONSERVATION DES ALIMENTS ET SANTE
La connaissance de la biologie des microorganismes a donc
permis la mise au point de techniques de conservation
permettant de reculer la date de péremption des aliments.
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1. TRAITEMENTS PHYSIQUES
Le refroidissement rapide ou la
congélation empêche que les
aliments ne se gâtent ou ne soient
plus comestibles.
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1. TRAITEMENTS PHYSIQUES
Le séchage et le fumage sont des
méthodes traditionnelles, mais elles
sont également utilisées dans
l'industrie.
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III.4. QUELQUES MOYENS SIMPLES POUR AMELIORER L’HYGIENE
ALIMENTAIRE
3. Hygiène d la maison:
• Une troisième forme de protection consiste à assurer un bon
niveau d'hygiène de la maison.
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III.4. QUELQUES MOYENS SIMPLES POUR AMELIORER L’HYGIENE
ALIMENTAIRE
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QUATRE ETAPES POUR AMELIORER L’HYGIENNE DES ALIMENTS
Respecter la propreté tout au long de la chaîne alimentaire est la
mesure de prévention principale des maladies transmises par les
aliments.
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QUATRE ETAPES POUR AMELIORER L’HYGIENNE DES ALIMENTS
2. Conserver les aliments dans un endroit frais et propre, le
réfrigérateur étant l'idéal pour beaucoup d'aliments.
- Les aliments secs comme les céréales en grains, les farines ou
les légumineuses doivent être conservés au frais et au sec
dans des récipients qui les protègent des rongeurs et autres
vermines.
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QUATRE ETAPES POUR AMELIORER L’HYGIENNE DES ALIMENTS
- Les aliments qu'on ne cuit pas doivent être pelés ou
soigneusement lavés, éventuellement dans une solution d'eau
javellisée.
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QUATRE ETAPES POUR AMELIORER L’HYGIENNE DES ALIMENTS
4. Les restes doivent être conservés correctement, et les aliments
qui ne se conservent pas doivent être donnés aux animaux
domestiques.
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III.5. FACTEURS SOCIOCULTURELS EN NUTRITION
Les facteurs socioculturels ont, dans la plupart des pays,
une très grande influence sur ce que les gens mangent, sur la
manière dont ils préparent les aliments et sur leurs habitudes et
leurs préférences alimentaires.
Néanmoins, les pratiques culturelles alimentaires sont
très rarement la cause principale, ou même
importante, de malnutrition.
Ils ont tendance à aimer ce que leur mère leur servait à manger
quand ils étaient jeunes, les plats servis lors des fêtes ou bien
partagés avec les amis ou la famille hors de la maison durant la
petite enfance.
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III.5.1. LES HABITUDES ALIMENTAIRES ET LEURS ORIGINES
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III.5.2. AVANTAGES DES HABITUDES ALIMENTAIRES TRADITIONNELLES
Les régimes alimentaires traditionnels de la plupart des
sociétés des pays en développement sont de bons régimes.
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III.5.4. INFLUENCER AUX MIEUX LES CHANGEMENTS D’HABITUDES
ALIMENTAIRES
• Influencer les personnalités locales respectées pour qu'elles
disent publiquement avoir elles-mêmes abandonné certains
tabous alimentaires indésirables, et leur donner l'occasion de
manger en public des aliments interdits;
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Iv. FACTEURS DE MALNUTRITION DANS LES PAYS
EN DEVELOPPEMENT
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IV. 1. LES SIX « P »
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IV. 1. LES SIX « P »
1. Production, essentiellement agricole et alimentaire;
6. Pathologie, qui est le terme médical pour une maladie, car les
maladies, en particulier les infections, nuisent à l'état nutritionnel.
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IV. 2. PRODUCTION
La production alimentaire provient essentiellement de
l'agriculture.
La plupart des pays ont un ministère de l'agriculture et un
personnel agricole diversifié, dont la contribution en matière de
nutrition est très importante.
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IV. 2. PRODUCTION
Des facteurs tels que l'innocuité des aliments, les pertes de
denrées alimentaires et l'entreposage (stockage des
récoltes ou denrées alimentaires produites) influent
également sur les disponibilités alimentaires.
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IV. 3. PRESERVATION OU CONSERVATION
Malgré des progrès remarquables en matière de production
alimentaire au niveau mondial, environ la moitié des habitants
des pays en développement n'ont pas accès à une disponibilité
alimentaire adéquate.
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IV. 4. POPULATION
Chaque gouvernement est maître de ses décisions en matière
de politique démographique, tous les gouvernements doivent
être conscients que, pour améliorer l'état nutritionnel, les
disponibilités en nourriture et en services doivent
augmenter plus rapidement que la population.
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IV. 5. PAUVRETE
On dit souvent que « n'est autre que la pauvreté la cause
profonde de la malnutrition ».
Il est vrai que, dans la majorité des pays, c'est surtout, voire
uniquement, chez les pauvres que l'on trouve des enfants
souffrant de MPE grave ou modérée ou présentant des
signes évidents de carence en vitamine A.
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IV. 5. PAUVRETE
La pauvreté se manifeste de plusieurs manières: ce sont
des ménages aux revenus insuffisants, mais aussi des
communautés ou des pays pauvres, qui n'ont pas de quoi
construire et financer des écoles et des programmes de
formation, ni d'améliorer les système de distribution d'eau et
d'assainissement, ni de fournir les services sociaux et de santé
nécessaires.
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IV. 6. POLITIQUE
Tous les pays ont un mécanisme chargé de concevoir et de
mettre en œuvre des politiques de développement.
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PERSPECTIVE PLUDISCIPLINAIRE
Cette discussion autour des six facteurs "P", à savoir la
production, les procédés de transformation (conservation), la
population, la pauvreté, la politique et la pathologie permet
d'illustrer la complexité à la fois des causes fondamentales de
la malnutrition et des solutions qu'on peut y apporter.
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PERSPECTIVE PLUDISCIPLINAIRE
La participation de la communauté, aidée par des agents de
différents secteurs tels que l'agriculture, la santé, l'éducation et
le développement communautaire pour ne citer que les plus
importants, sera nécessaire pour répondre à l'objectif d'une
bonne nutrition pour tous.
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PROMOTION DE LA PROTECTION DU BIEN-ETRE
NUTRITIONNEL
Selon la Conférence Internationale sur la Nutrition (CIN), neuf
domaines communs d'action sont définis afin de promouvoir et
protéger le bien-être nutritionnel des populations:
amélioration de la sécurité alimentaire des ménages;
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