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INTRODUCTION

Parmi les droits fondamentaux, le droit à l’alimentation est reconnu depuis l’adoption de la
Déclaration universelle des droits de l’homme en décembre 1948 et le droit à une nutrition
adéquate dans la Convention Internationale des Droits de l’Enfant en novembre 1989. Cette
vision concorde avec la tendance générale à la baisse de la population de sous-alimentés au
niveau mondial, passant de 1 milliard entre 1990 et 1992 à 795 millions entre 2014 et 2016
soit une diminution de 216 millions de personnes. Pendant la même période, l’Afrique de
l’Ouest a aussi suivi la même tendance avec : 44 millions de personnes sous-alimentées entre
1990 et 1992, qui est passée à 33 millions pour la période 2014-2016. Cependant en Afrique
centrale, la population de sous-alimentés qui était d’environ 25 millions, a augmenté pour
atteindre 59 millions. Cette évolution est, à plusieurs titres, préoccupante en ce qu’elle ne
s’aligne pas sur les tendances mondiales et régionales qui sont à la baisse. Ce constat contraste
avec le fait que l’Afrique centrale est celle qui recèle une biodiversité exceptionnelle et le plus
grand potentiel agricole du continent.

La malnutrition et les mauvais régimes alimentaires sont les principaux facteurs de la charge
mondiale de morbidité. Ils affectent tous les pays, près d’une personne sur trois est touché sur
la planète1.

L’obésité et le surpoids, qui sont en hausse sur tous les continents et dans presque tous les
pays, représentent aujourd’hui un défi mondial. De manière générale en Afrique, la
malnutrition entraine des pertes économiques variant de 1,9% à 16,5% du PIB selon les pays 2.
Les pertes annuelles de PIB dues à l’insuffisance pondérale, aux problèmes de croissance chez
l’enfant et aux carences en micronutriments avoisinent les 11% en Asie et en Afrique.

Dans la plupart des pays d’Afrique au sud du Sahara, la malnutrition constitue l’une des
principales causes de mortalité infantile, environ 45% des décès sont attribuables à la
malnutrition3. Les systèmes de santé enregistrent une augmentation de cas de maladies non
1 Nutrition Mondiale, rapport 2015.

2 Fonds international de développement agricole (FIDA): Améliorer la nutrition par le biais de l’agriculture;
Juillet 2016.

3 Black R. E. et al (2015) Maternal and child undernutrition and overweight in low-income and middleincome
countries. The Lancet. 1
transmissibles liées au surpoids et à l’obésité. Un fait alarmant à cause de la situation déjà
préoccupante des maladies infectieuses qui continuent à faire beaucoup de victimes,
occasionnant des dépenses énormes pour l’État et les familles.

Par ailleurs, la Sécurité Sanitaire des Aliments est un maillon important de la Sécurité
Alimentaire et Nutritionnelle. Des systèmes nationaux efficaces de contrôle des produits
alimentaires sont essentiels pour protéger la santé et assurer la sécurité des consommateurs en
garantissant la sûreté des importations et des exportations, ainsi que celle des aliments
produits à des fins de consommation locale. Il est essentiel d’utiliser pour les exportations de
produits alimentaires, les mêmes normes que pour les produits alimentaires destinés à la
consommation locale. Au nombre des défis liés à la sécurité sanitaire des aliments, auxquels
la Région africaine est confrontée, l’on dénombre, entre autres, l’engagement insuffisant, les
réglementations alimentaires obsolètes et la faible application de la loi, l’insuffisance de
capacités susceptibles de garantir la sécurité sanitaire des aliments.

Le Gabon, bien qu’ayant atteint l’objectif 2 des dix-sept (17) objectifs de développement
durable (ODD) et l’objectif du Sommet Mondial de l’Alimentation (SMA) qui consistait à
réduire de moitié le nombre de personnes souffrant de la faim d’ici 2015, occupe « une
mauvaise position dans l’état d’avancement de quelques indicateurs de l’Assemblée Mondiale
de la Santé (AMS)4 de juin 2015, entre autres, le taux élevé du retard de croissance chez les
enfants de moins de 5 ans (17,5%), la faiblesse de l’allaitement maternel exclusif de (6%); le
taux élevé de l’anémie chez les femmes enceintes (presque 50%) ». Cette situation est le
résultat d’un système agricole et alimentaire peu diversifié et performant, engendrant un
recours appréciable à l’importation pour couvrir les déficits. Ces importations représentent
80% de la consommation alimentaire et ont franchi depuis 2013, le seuil de 650 millions de
dollars US. Elles sont en hausse annuelle de 11% et portent principalement sur certains
aliments clés comme les viandes, les céréales, les fruits et légumes 5. Il est également le fruit
d’habitudes alimentaires nouvelles modelées par un contexte d’urbanisation accélérée. Avec
de tels paramètres, beaucoup reste à faire pour que la souveraineté alimentaire soit acquise au
Gabon.

Les causes de cette situation sont à rechercher, entre autres, dans l’absence de mise en œuvre
d’une politique nationale de sécurité alimentaire prenant en compte le caractère

4 Nutrition Mondiale, Rapport 2015, mesures et redevabilité en vue d’accélérer les progrès mondiaux en matière
de Nutrition et de développement durable.

5 Selon le rapport de la FAO, 2018. 2


multidimensionnel de la malnutrition, l’intégration de la nutrition comme facteur de
développement durable, le manque d’implication des secteurs clés et connexes à l’élaboration
et à la mise en œuvre des politiques, le manque de programmes et projets prenant en compte
le caractère multisectoriel de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, le manque de
coordination des interventions sensibles et spécifiques à la nutrition. Il est aussi à noter la
faiblesse du développement des infrastructures routières, car la capitale gabonaise n’est reliée
au du reste du pays que par une unique voie terrestre. Avec la nouvelle politique volontariste,
la tendance peut être inversée d’ici les dix ans avenir.

Conformément à l’une des recommandations de la réunion de suivi de l’agenda post CIN2


dans les pays d’Afrique centrale, tenue à Libreville en novembre 2015, le Gabon a été en
janvier 2017, le 58ème pays ayant adhéré au mouvement Scaling Up Nutrition (SUN),
mouvement global pour le renforcement de la Nutrition. Il s’est engagé dans une approche
concertée de développement d’une Politique Nationale de Sécurité Alimentaire et
Nutritionnelle (PNSAN) multisectorielle et multi acteur, pour la période 2017-2025.

C’est donc à l’issu de ces constats et statistique que l’entreprise , a eu l’ingénieuse idée de se
lancer l’élevage et production de viande local (poulet de chair), en vue d’une sécurité
alimentaire et nutritionnelle améliorée. Dans le cadre l’élaboration de ce modèle économique,
nous vous ferons le détaille de la portée et la pertinence de ce projet.

CONTEXTE

3
Contexte physique
Situé dans le golfe de Guinée et à cheval sur l’équateur, le Gabon s’étend sur une superficie de
267 667 km². Au plan administratif, le Gabon est découpé en neuf provinces, 50 départements
et 152 cantons. En 2013, la population était de 1 811 079 habitants, soit une densité moyenne
de 6,8 habitants/km2. Elle croît à un taux annuel de 2.9%. Elle est très majoritairement
urbaine (87%) et concentrée sur 1,1% du territoire national. Elle est relativement jeune, plus
de la moitié a moins de 22 ans et l’âge moyen est de 26 ans6.

Le pays se caractérise par un climat chaud et humide et des précipitations abondantes sur une
grande partie de l’année. La pluviométrie varie de 1 500 à 3 000 mm d’eau par an. Le relief
est constitué par des plaines côtières, des massifs montagneux au nord et au sud et des
plateaux à l’intérieur. La végétation se présente sous les formes d’une forêt tropicale couvrant
88% de la superficie du pays et des savanes boisées.

Les conditions climatiques et le relief confèrent au Gabon une hydrographie dense,


notamment de nombreux cours d’eau appartenant à deux grands bassins (le bassin de
l’Ogooué, drainant

75% du territoire national et le bassin côtier). Avec ces avantages, le Gabon dispose d’un fort
potentiel en aquaculture et en irrigation.

Les principales voies de communication sont terrestres, aériennes et maritimes. La faiblesse


du réseau routier n’est en partie compensée que par le chemin de fer Transgabonais qui
traverse 5 provinces (Estuaire, Moyen Ogooué, Ogooué Ivindo, Ogooué Lolo et Haut
Ogooué). Le réseau aérien a subi, au fil du temps, des revers mais reste fonctionnel. Sur le
plan maritime et fluvial, de nombreux échanges se font entre les provinces côtières (Estuaire,
Nyanga, Moyen Ogooué et Ogooué Maritime).

Contexte économique et social

L’économie gabonaise est encore dominée par l’exploitation de son sous-sol riche en matières
premières (pétrole et minerais). Avec une population relativement réduite et des revenus nationaux
importants, le Gabon se classe dans la catégorie des pays à revenus intermédiaires de la tranche
supérieure (9720 $ par habitant en 2016). La croissance économique de l’ordre de 5-6% par an des
années avant 2016, a été ralentie par la baisse des cours du pétrole brut qui sont passés de 105 à 35
dollars, entre 2012 et 2014. La part du pétrole dans le PIB bien qu’encore dominante est passée de
46% en 2013 à 31,6% du PIB en 2015. Cette réduction a plutôt favorisé, dans le même secteur, la

6 Recensement Général de la Population et des Logements (RGPL)


4
contribution du manganèse et du bois aux revenus nationaux faisant croître leur part dans les
exportations totales du pays entre 2015 et 2017, respectivement de 8,6% à 10,4% pour le manganèse et
de 8.4 à 9.2% pour le bois. Le secteur de l’agriculture et de la forêt ne contribuait en 2014 que pour
5.6% au PIB.

Au plan social, le Gabon se trouvait, en 2015, à la 110 ème place (sur 189) du classement des pays en
fonction de leur indice de développement humain (IDH), marquant une nette amélioration par rapport
aux années précédentes, grâce à la nouvelle politique sociale adoptée par le gouvernement gabonais 7.
Il reste que malgré son statut de pays à revenus intermédiaires, il affiche des indicateurs sociaux
comparables à ceux des pays les moins avancés (PMA) 8. En effet, un tiers (32,7%) des Gabonais vit
dans la pauvreté et 3% d’entre eux sont extrêmement pauvres. La pauvreté est plus fréquente en milieu
rural (75%) qu’en milieu urbain (25%)9.

Cadre institutionnel
Le caractère multisectoriel de la sécurité alimentaire et nutritionnelle fait que la plupart des
départements ministériels en sont concernés soit directement ou indirectement. Le dernier
remaniement fait intervenir directement dans ce domaine les ministères suivant :

• Ministère de l’agriculture, de l’élevage chargé de la mise en œuvre du programme


GRAINE pour ce qui concerne la production agricole et animale, la collecte et la
commercialisation des produits agricoles, les statistiques agricoles, la sécurité sanitaire
des denrées alimentaires, le développement rural (organisation des acteurs des filières
agricoles, infrastructures rurales d’appui à la production et à la commercialisation
agricoles).

• Ministère de la santé publique et de la population, pour ce qui concerne les rapports


entre la santé et l’alimentation et la nutrition.

S’agissant des agences, il existe aujourd’hui, une agence dénommée Agence Gabonaise de
Sécurité Alimentaire (AGASA) ayant des attributions relatives à l’évaluation et la gestion des
risques sanitaires à l’importation, l’inspection sanitaire des établissements (véhicules, navires,
magasin, entrepôts), la délivrance des agréments sanitaires aux établissements, la délivrance
des certificats sanitaires et de salubrité à l’exportation et l’importation.

7 Une étude de McKinsey réalisée en 2013 a révélé qu’environ 30% des habitants du pays étaient vulnérables,
avec un revenu mensuel inférieur au salaire minimum garanti de 80 000 francs CFA. Elle a aussi montré que la
situation sociale s’était dégradée en matière d’accès aux services de base (santé, eau potable et électricité) dans
60% des régions.

8 Selon le PSGE « Plan stratégique Gabon émergent: vision 2025 et orientations stratégiques 2011-2016 », p. 9
». 5
9 RGPL (Recensement Général de la Population et des Logements).
CHAPITRE PRELIMINAIRE PRESENTATION DE L’IDEE ET
DU PROMOTEUR

Dans ce chapitre, il s’agira d’abord de présenter l’origine de l’idée (section I), montrer les
raisons sinon les motivations de ce choix (section II) avant de présenter le promoteur du
projet (section III).

SECTION I : L’origine de l’idée

La création de ce projet par de nombreux constats. D’abord, notre pays est à 80% dépend des
consommations extérieures et dépense près de 400 milliard de francs par an en matière
alimentaire (Volaille ; cotis ; et autres).

Ensuite, les aliments extérieurs sont imbibés de nombreux produits chimiques qui mettent en
danger la santé des consommateurs gabonais. En effet, des nombreux diagnostiques médicaux
démontrent que plusieurs maladies sont liées à la consommation des produits alimentaires
exportés à savoir : Grippe Aviaire, intoxication alimentaire, etc.

Enfin, la production locale en volaille et œufs est pour beaucoup non conforme aux normes
d’hygiène alimentaire. Par ailleurs, la SMAG qui est la société dominante de cette activité au
Gabon met, elle aussi des produits améliorés qui constitue à présent des dangers pour les
consommateurs.

C’est à la suite de toutes ces observations que la Société gabonaise de Volaille (SO.GA.VO) a
décidé d’implanter une Unité locale qui consiste à Produire et de Commercialiser des poulets
de chair bio de race « LOHMANN BROWN » à vocation mixte chair-ponte, tout en
respectant les normes d’hygiènes et de sécurités alimentaires. Par ailleurs, elle compte
également réaliser la multiplication et la diffusion des poussins auprès des éleveurs. Compte
tenu des difficultés d’approvisionnement en aliment pour bétail, elle envisage fabriquer des
aliments pour animaux en utilisant les matières premières locales associées à cet élevage.

6
SECTION II : Les motivations de mise en place du projet

1. Les motivations :

Les raisons qui nous poussent à entreprendre ce projet sont d’une part d’ordre
socioéconomique. En effet, par ce projet la SO.GA.VO désir :

 Répondre à la demande en œufs et en poulets fermiers des marchés urbains de plus en


plus sollicités.

 Mettre sur le marché un produit garantissant les normes d’hygiène et phytosanitaire.


 Fournir une source de protéines alimentaires de haute qualité auprès des éleveurs des
communautés urbaines et villageoises.

 Répondre à une demande spécifiquement villageoise alors que l’essentiel des


opérations de développement concernent les grandes stations d’élevage bovin.

D’autre part, ce projet vient à point nommé pour être une solution contributive à la réduction
du taux de dépendance alimentaire extérieur, aux risques de maladies liées à la mauvaise
alimentation et bien d’autres.

2. Les objectifs :

2.1 - Dimension donnée à l’entreprise :

LA COOPERATIVE IVANG naît avec l’ambition d’être le leader l’élevage au Gabon.


Ainsi, notre entreprise participera au mieux au développement économique, industriel et
social de notre nation en créant de l’emploi, de la richesse et bien sûr des infrastructures
adéquats pour des meilleures conditions de travail et productivité.

2.2 - Projection de l’entreprise dans 5 ans ou 10 ans :

D’ici les cinq prochaines années, nous prendrons plus de la moitié du marché d’élevage en
alimentant des nombreux ménages et opérateurs économiques par an, et par la même
occasion, diversifier au cours de ces cinq prochains années l’offre en viande (bœuf, porc, etc).
Une fois le projet assit à la capitale, nous l’étendrons à l’intérieur du pays.

7
3. Stade d’avancement du projet :

3.1 - L’avancement :

En ce qui concerne le projet, nous ne sommes qu’à la phase d’élaboration. En effet des études
de faisabilité et les recherches de financement sont en cours.

Toutefois, nous comptons le matérialiser dans les prochains mois avec un matériel traditionnel
en attendant les ressources nécessaires pour optimiser nos productions et avec elles la main
d’œuvre expérimentée.

3.2 - Financements accordé ou en cours de négociation :

ORGANISMES TYPE D’AIDE PREVUES EN NEGOCIATION ACQUISES

1er partenaire
2ème partenaire
3ème partenaire
4ème partenaire
5ème partenaire
Tableau 1 : Financements accordé ou en cours de négociation.

SECTION III : Présentation du promoteur.

3.1 – Identification du promoteur :

MBINA MOUYAGA Wexe Terence est né dans la province de la Ngounié et plus


précisément à Mouila, au Gabon le 15 mai 1993. Il habite Kinguélé.

Depuis son jeune âge, il a toujours nourri l’ambition de devenir un grand homme d’affaire et
jusqu’à ce jour, il se donne les moyens nécessaires de faire de son rêve une réalité.

3.2 – Formations et Diplômes :

D’abord, c’est en 2011-2012 que Monsieur MBINA MOUYAGA WEXE Térence obtiendra
son Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC) au Lycée Paul Marie YEMBIT de Ndendé.

8
En 2012-2013, il obtient son baccalauréat de série A2 dans le même établissement. L’année
suivante, il se fait inscrire au département d’anglais de l’Université Omar Bongo (UOB) où
il passera une année, avant de se réorienté en Littératures Africaines (2015-2017).

Ensuite, après avoir obtenu sa licence, il quittera le Gabon pour la France en 2017 où il
passera son Master Business Administration (MBA1) en Management des Projets à
ESCOWESFORD (Clermont-Ferrand) 2017-2018.

Enfin, de retour au Gabon pour des raisons personnelles, il fait son entrée à l’African
University of Management (AUM) où il prépare un Master business Administration
(MBA2) en Marketing et communication.

3.3 – Expérience professionnel :

Son parcours a également été agrémenté de plusieurs expériences permettant de parfaire ses
acquis théoriques.

D’abord, durant son année de troisième en 2007-2008, il a été président du club d’anglais du
Lycée Paul Marie YEMBIT. Puis en 2011, il va effectuer un stage en qualité d’agent
commercial au sein de l’entreprise BATOPE, située dans la zone industrielle d’Oloum et
spécialisée dans le secteur Topographique.

Ensuite, en 2018 il a exercé en tant qu’agent commercial à INAIR-TECH à OLBY (France).

Enfin, en 2019 il exerce en tant que président de la Junior Entreprise de l’African


University of Management (AUM). Avec son équipe, il a mené les travaux d’études de
potentialités économiques de la localité de Panga et participé à l’organisation de la 7eme
édition du Marché

Agricole Made In Gabon d’Akanda (MAMIGA 7), en collaboration avec l’ONG Initiative
Développement Recherche et Conseil Afrcica (IDRC-Africa).

9
CHAPITRE I : ETUDE MARKETING
Dans ce chapitre consacré à l’étude marketing, nous parlerons des aspects liés à l’étude de
l’offre (Section 1), l’étude de la demande (Section 2) et à la stratégie marketing (Section 3),
qui nous permettrons de mieux promouvoir notre proposition de valeur.

SECTION I : ÉTUDE DE L’OFFRE

1.1- PRESENTATION DE LA CONCURRENCE :

Comme tout autre secteur d’activité, celui de l’agriculture met en compétition plusieurs
acteurs. Ainsi, pour satisfaire à la demande des consommateurs, plusieurs entreprises
proposent une variété de produits venant à combler ce besoin.

Parmi ces entreprises, nous pouvons citer les coopératives d’éleveurs, d’agriculteurs vivriers
et de transformateurs, les épiceries et les grandes surfaces. De ce fait, pour mieux appréhender
le marché que nous voulons pénétrer, nous avons distingué nos concurrents directs de nos
concurrents indirects. Le tableau ci-dessous présente l’ensemble de nos concurrents par
catégorie.

CONCURRENTS GENRE FORCES FAIBLESSES


-Ancienneté Produit unique
(Volaille)
-Notoriété
-Connaissance du marché
SMAG DIRECT -Grande part de marché
-Fournisseur des Coopératives
-Gros portefeuille client

1
0
-Grand réseau de distribution Produit unique
(Volaille)
-Notoriété
Ne produit pas
-Connaissance du marché
les
INDIGENAFOOD DIRECT -Assez bonne part de marché
aliments des animaux
-Fournisseur des Coopératives
-Gros portefeuille client
-Livraison à domicile
-Soutien de la SOTRADER
Coopérative des agriculteurs du DIRECT -Grand réseau de distribution Ne produit pas
les
Gabon -Notoriété
aliments des animaux

-Connaissance du marché
-Assez bonne part de marché
-Fournisseur des Coopératives
-Gros portefeuille client
-Livraison à domicile
-Innovation
-Grand réseau de distribution Produit unique (Volaille)
-Notoriété Ne produit pas
les
-Connaissance du marché
aliments des animaux
Société gabonaise d’exploitation DIRECT -Assez bonne part de marché
agricole (SOGADA) -Fournisseur des Coopératives
-Gros portefeuille client
-Livraison à domicile

Tableau 2 : Tableau récapitulatif de la concurrence.

Ces faiblesses décelées constituent pour nous des opportunités pour améliorer notre offre et
d’avoir un avantage concurrentiel.

1.2- GAMME DES PRODUITS OFFERTS PAR LA CONCURRENCE :

Le tableau suivant nous renseigne sur les produits qu’offrent nos concurrents.

CONCURRENTS GAMME DE PRODUITS OFFERTS

1
1
SMAG Poussins, Poulets, Œufs, Nutrition animale
INDIGENAFOOD Poules, Poulets (abattu, fumé, etc) et Œufs et
Maraîcher
Coopérative des agriculteurs du Gabon Poules, Poulets (abattu), Œufs, porc et Maraîcher
Société gabonaise d’exploitation agricole (SOGADA) Poules, Poulets (abattu), Œufs, porc et Maraîcher

SECTION II : ANALYSE DE LA DEMANDE

2.1 – PRESENTATION DE LA PROBLEMATIQUE ET DES OBJECTIFS DE LA


RECHERCHE :

1
2
Malgré les nombreux acteurs du secteur de l’élevage au Gabon, nous constatons toujours des
produits alimentaires (Œufs, volailles, etc) défectueux. En effet, les statistiques de l’Agence
Gabonaise de Sécurité Alimentaire (AGASA), montrent que plus 60% des opérateurs
économiques (Epiceries, superettes, etc) exposent des produits non conforment aux normes
hygiéniques.

Ainsi, l’étude que nous avons menée consistait à recueillir des informations relatives à la mise
en place d'une unité de production et de commercialisation de de poulet de chair, d’œufs et
bovins respectant les normes d'Hygiène en vue de :

• Garantir aux populations des produits bios et de bonne qualité,


• Contribuer du mieux que possible à l’autosuffisance alimentaire du pays,
• Diversifier l’offre locale de produit d’élevage, tout garantissant une bonne santé,
• Savoir si la consommation des produits bios locaux, pourraient remplacer les produits exportés
surgelés.

2.2- Rapport de l’étude :

L’étude de marché que nous avons menée a suivi un plan stratégique préalablement établie par
la SO.GA.VO. Ce plan part du choix de la méthode d’étude jusqu’au dépouillement et analyse
des données. Dans cette partie du rapport d’étude, nous aborderons uniquement les éléments
relatifs au choix de la méthode d’étude, l’analyse des données en passant par la présentation du
déroulement de l’étude.

2.2.1 – Choix méthode de l’étude :

Selon les dernières statistiques de la Direction Générale de Statistique (DGS), le Gabon


compte 2,12 million d’habitant depuis janvier 2019. L’Estuaire, première du Gabon abritant la
capitale du pays, recouvre à elle seul plus de neuf cent mille (900.000) habitants et lui
consacre le rang de la ville la plus peuplée du pays. 10

10 https://www.statgabon.ga/population-2/
12

Figure 1 : Population du Gabon

Source : Direction Générale de la Statistique du Gabon, Janvier 2019.

Au regard de ces données statistiques, nous avons donc opté d’une part pour la méthode
aléatoire nettement plus profitable pour le choix de l’échantillonnage que la méthode des
quotas qui est encore plus complexe. Cet échantillon est fixé à hauteur de deux cent quarante-
trois

(243) personnes, recouvrant des jeunes, hommes et femmes dont la tranche d’âge requise est de 14
à 30 et plus, et appartenant à des catégories socioprofessionnelles divergentes.

2.2.2 – Rédaction du questionnaire :

 Composition du questionnaire :

Le questionnaire d’étude de marché a été créé par la SO.GA.VO au travers du logiciel sphinx. Il
comprend une seule page informant les interrogés sur :

- L’objectif de l’étude ;

- L’organisme effectuant l’étude ;

- La période du déroulement de l’étude.

Le questionnaire d’étude est composé de vingt-deux (22) questions. Celles-ci sont réparties en trois
(3) grandes parties :

- Connaissance du marché ; - Valeur Ajoutée sur le marché ; - Signalétique.

1
4
 Les types de questions :

Le questionnaire comprend quatre (4) types de questions :

- Des questions fermées à échelle ordinale. Elles permettent d’une part, de mesurer avec
efficacité l’accessibilité du service à nos prospects. D’autre part, elles nous donnent une idée
précise des prix pratiqués par la concurrence et surtout le pouvoir d’achat de notre cible.

- Des questions fermées associées à une question à échelle. Ces questions ont pour but de
recueillir des informations plus précises sur la fréquence de consommation du poulet de chair
d’une part et d’autre part sur l’identité de la concurrence.

- Des questions à choix multiple afin de mieux cerner les attentes de nos clients.

- Une question de suggestion en vue d’avoir les contributions des prospects pour mieux adapter
le produit à leurs attentes.

2.2.3 – Déroulement de l’étude et difficultés rencontrées :

 Le déroulement de l’étude :

L’étude s’est déroulée sur un (1) mois dans les différentes communes. Afin d’avoir des
données fiables, nous avons interrogé deux cent quarante-trois (243) personnes dont quatre-
vingt-dixsept (97) hommes soit 40,14% et cent quarante-six (146) femmes soit 59,86%.
L’étude a été organisée dans trois communes à savoir Libreville, Owendo, Akanda.

Figure 2 : Diagramme circulaire

1
5
Source : Etude de marché de Mars 2020
De plus, les personnes qui ont été majoritairement interviewées sont celles de la commune de
Libreville (52,3%), principal lieu du circuit d’achat. Puis vient les populations de la commune
d’Akanda (27,3%) et celles d’Owendo (18,75%). Ce qui démontre que notre plan markéting
sera axé principalement sur les communes de Libreville et celle d’Akanda. Voilà pourquoi
nous avons choisie Libreville et sa périphérie comme lieux principaux de notre distribution.

Figure 3 : Diagramme circulaire

Source : Etude de marché de Mars 2020

Enfin, nous nous sommes rapprochés de nos prospects afin de leur présenter le questionnaire et
leur expliquer les objectifs de cette étude, afin de permettre à ces derniers de répondre le plus
calmement possible. Nous leur avons accordé cinq (5) minutes d’échange avec pour objectif
d’éclaircir les zones d’ombre. Notre étude s’est effectuée sans incident majeur. Tout s’est
déroulé en respectant les gestes barrières. Néanmoins nous avons fait face à quelques
difficultés.

 Les difficultés rencontrées :

D’abord, la réalité de la pandémie de Coronavirus nous a confronté aux difficultés d’accessibilité à


plusieurs lieux et personnes.

Ensuite, la réticence de certaines personnes notamment les professionnels qui, à cause de leur emploi
du temps chargé, affichaient leur mécontentement.
Enfin, les cibles principales étant en confinement, il a fallu faire du porte à porte pour recueillir
le maximum d’informations.

1
6
2.3 – Analyse des données :

1. Quel type de poulets consommez-vous?

Figure 4 : Diagramme circulaire


Source : Etude de marché de Mars 2020

Au vue de cette étude, il en ressort que les poulets surgelés (52,91%) sont les poulets les plus
consommés par la population gabonaise, Les poulets de réforme (20,52%) sont les poulets les
poulets les plus consommés après les surgelés. Les poulets de chair (15,9) et les poulets du
village (8,45%) sont les poulets les moins consommés. Cette grande consommation de poulets
surgelés est sans doute lié au caractère socio-économique de la population du fait que ce sont
les moins chers et qu’ils sont présents depuis plusieurs années.

2. A quelle fréquence
consommez-vous du poulet en général?

Figure5 : Diagramme circulaire


Source: Etude de marché de Mars 2020

Sur ce graphique on remarque clairement que le poulet est un aliment très consommé par la
population gabonaise. Près de 70% de l’échantillon affirme consommer du poulet

1
7
régulièrement. Une fois de plus encore, cela peut s’expliquer par le caractère socio-
économique de la population. Le poulet est un aliment utilisé dans de nombreux plats.

3. A quelle fréquence consommez


-vous des œufs en général?

Figure6 : Diagramme circulaire

Source : Etude de marché de Mars 2020

Contrairement au poulet, les œufs ne souffrent pas d’une consommation majoritairement très
élevé. Seuls 34,74% de l’échantillon ont affirmés consommés très souvent les œufs contre
35,92% qui affirment en consommer assez souvent.

4. Connaissez-vous le poulet de chair?

Figure 7 : Diagramme circulaire

Source : Etude de marché de Mars 2020


Dans cette étude, nous relevons le fait que le poulet de chair est un type de poulet qui n’est pas
encore majoritairement connu auprès de la population. Seulement 27,96% des prospects ont
affirmé connaître le poulet de chair.

1
8
5. Si oui,à quelle fréquence consommez
-vous du poulet de chair?

Figure 4 : Diagramme circulaire


Source : Etude de marché de Mars 2020

Ce graphique nous montre que le poulet de chair n’est pas consommé de manière régulière.
Près de la majorité de l’échantillon (49,42%) affirme ne consommez qu’occasionnellement le
poulet de chair. On peut ainsi se dire que la présence des poulets surgelés est encore très
effective dans les habitudes alimentaires de la population.

6. Si non, pourquoi?

Figure 8 : Diagramme circulaire

Source : Etude de marché de Mars 2020


Ce graphique nous montre les raisons pour lesquelles certains ne consomment pas des poulets
de chair. Pour 30,6% de l’échantillon, le coût de ces poulets est un frein. Pour 16,9% des
interviewés, c’est dû à la qualité. Certains se disent qu’à la manière de plusieurs marques de
poulets surgelés, les poulets de chair sont élevés avec la présence de produits chimiques. Et
pour 48,4%, d’autres raisons ont été donnés tel que la méconnaissance de ce type de poulet.

1
9
7. A quelles occasions achetez-vous le plus de poulet de chair?

Figure 9 : Diagramme circulaire


Source : Etude de marché de Mars 2020

Ce graphique fait état des situations pour lesquelles les poulets de chair sont plébiscités. Pour
prêt de la majorité de l’échantillon (47,26%), les poulets de chair sont consommés pour des
raisons ordinaires. Seulement 17,12% de l’échantillon a affirmé en acheté pour des
cérémonies.

Pour les 29,46% de la catégorie « autres », il s’agit pour la plupart de revendeur de poulets.

8. Où vous procurez-vous votre poulet de chair?

me circulaire
de Mars 2020

Dans ce graphique, nous remarquons que les lieux les plus plébiscités par les acheteurs de
poulets de chair sont les fermes agricoles (35,65%) et les grandes surfaces (32,52%). Les
autres points d’achats des poulets de chair sont les superettes (10,8%), et les épiciers (9,56%).
Dans « autres », on peut citer les livraisons à domicile.

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9. Êtes-vous satisfait de la qualité de poulet surgelé vendu sur le marché?

Figure 11 : Diagramme circulaire


Source : Etude de marché de Mars 2020

Ce graphique nous montre que bien qu’il soit le plus consommé, le poulet surgelé ne fait pas
l’unanimité. En effet, seul 21,71% de l’échantillon affirme être tout à fait satisfait. 38,81%
affirme n’être pas satisfait de la qualité des poulets surgelés. Cela peut s’expliquer par la
recrudescence des scandales alimentaires dans lesquelles de grandes enseignes sont souvent
cités.

10. Dans quel format l'achetez-vous le plus?

me circulaire
de Mars 2020
Dans ce graphique nous constatons que les
consommateurs achètent plus leur poulet en format
découpé (80,92%). Seul 19,08% des
consommateurs l’achètent en entier.

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11. A combien achetez
-vous le poulet de chair frais?

Figure13 : Diagramme circulaire

Source : Etude de marché de Mars 2020

Ce graphique nous montre que la majorité de l’échantillon consommant le poulet de chair


l’achète à un prix commençant de 3000 FCFA. C’est un prix bien supérieur à celui du poulet
surgelé, ce qui peut être un des critères justifiant que la population gabonaise continue à
régulièrement consommé les poulets de chair.

12. Avez-vous déjà consommé du poulet de chair produit dans une ferme agricole
locale?

Figure 14 : Diagramme circulaire


Source : Etude de marché de Mars 2020

Dans ce graphique nous constatons que 31,85% ont déjà consommé du poulet de chair issue des
fermes locales.

13. Quelle différence faites-vous avec les poulets surgelés vendus dans les magasins et
autres surfaces?

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A cette question, le critère principal qui est revenu est la « qualité du produit ». Certains
considèrent que les poulets surgelés ne sont pas très sains pour la consommation et préfèrent
ainsi se tourner vers de meilleures solutions pour leur alimentation. Cela est d’autant plus
renforcer par les scandales alimentaires que connaît le pays depuis quelques années.

14. Seriez-vous prêt à acheter un poulet frais et produit au Gabon dans d'excellentes
conditions?

Figure 15 : Diagramme circulaire


Source : Etude de marché de Mars 2020

Ce graphique est un autre élément qui vient en appui à la validation de l’ouverture de cette
ferme. En effet, 94,4% sont pour l’ouverture de cette ferme, la considérant comme une bonne
action pour la baisse du prix, mais également, comme un moyen de se nourrir sainement.

15. A combien seriez-vous prêt à acheter le poulet de chair de SO.GA.VO?

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Figure 16 : Diagramme circulaire
Source : Etude de marché de Mars 2020

Nous observons que 33,11 % des potentiels acheteurs sont prêts à acheter les produits à un prix
situé dans un intervalle de 2500-3000 FCFA et que 26,41% trouve la variation de prix situé
entre 1500-2500 FCFA favorable. Pour le reste, 17,23% ont choisi l’intervalle 3000-3500
FCFA et 12,25% ont choisi un prix supérieur à 3500 FCFA. Ces choix peuvent s’explique par
le fait que nous sommes face à une population qui désire une du coût de vie. Cependant, le
choix du prix de vente global devra prendre en compte les coûts de l’élevage des poulets.

16. Sous quel format aimeriez-vous l'acheter?

Figure 17 : Diagramme circulaire


Source : Etude de marché de Mars 2020

Pour plus de la majorité de l’échantillon (83,56%), le format idéal pour la vente de poulet serait
un format découpé. C’est le format de vente le plus utilisé pour les poulets surgelés.

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SECTION III : STRATEGIE MARKETING

3.1 – Présentation du logo de SO.GA.VO :

Le logo de notre entreprise met en relief une poule ayant des ailes tricolores de notre pays
(vert, jaune et bleu) déployant ses ailes, les initiales de l’entreprise et un slogan ; tous ces
éléments ayant en effet une signification bien précise.

o Les initiales :
SOGAVO : c’est un ensemble de mots qui donne « Société Gabonaise de Volailles »

o La poule : marque l’élément principal de notre activité au sein de l’entreprise.

o Les couleurs :
Le vert, le jaune et le bleu renvoient aux couleurs de notre drapeau. Ainsi, cela indique que
cette entreprise a été mise en place au Gabon et par des jeunes gabonais soucieux du bon
développement du leur pays tout en les invitant à consommer le « Made in Gabon ».

o Le slogan :
Le slogan de notre entreprise est « L’avenir est à portée de main ». En effet, ce slogan marque
le message le plus important de notre projet. Ainsi donc, la finalité de notre affaire est de
susciter en chaque citoyen gabonais l’envie à se lancer dans l’entrepreneuriat en prenant
conscience des vertus et des opportunités que notre pays nous offre.

3.2 – Présentation des produits et leurs caractéristiques :

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Notre entreprise met à la disposition de ses potentiels acheteurs une variété des produits
d’élevage notamment le poulet de chair, les canards, les porcs, etc. Cependant, dans le cadre
de la rédaction de notre business plan, nous allons vous présenter les caractéristiques du poulet
de chair et des œufs. Le tableau ci-dessous nous présente les caractéristiques du poulet de
chair.

Age à 50 % de la production 140–150 jours


Pic de ponte 93–95 %

Nombre d’œufs par poule démarrée

à 72 semaines à 318–323 (320)


80 semaines à
358–363 (360)
90 semaines
428–433 (430)

Masse d’œufs par poule démarrée

à 72 semaines à 20,0–21,0 kg (20,44 kg)


80 semaines à
23,0–24,0 kg (23,23 kg)
90 semaines
27,5–28,5 kg (28,02 kg)

Poids moyen des œufs

à 72 semaines à 63,5–64,5 g (63,9 g)


80 semaines à
64,0–65,0 g (64,4 g)
90 semaines
Production d’œufs 65,0–66,0 g (65,2 g)

Couleur de la coquille brun soutenu


Caractéristiques d’œufs Résistance à la rupture > 40 Newton

de la 1ère à la 20ème semaine 7,4–7,8 kg 110–120

Période de production g/jour

Consommation d’aliment Indice de consommation 2,0–2,1 kg/kg d’œuf

à 20 semaines 1,6–1,7 kg
Poids vif En fin de période de production 1,9–2,2 kg

Elevage 97–98 %

Viabilité Période de ponte 92–94 %

Tableau 3 : Caractéristiques du produit.

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3.3 – Formule et prix :
3.3.1 –Formule :

Il existe plusieurs formules de fixation de prix notamment la stratégie du prix psychologique,


la méthode de coût complet, la stratégie d’écrémage, d’alignement et de pénétration, sans
oublier la méthode de fixation de prix en fonction du retour d’information du retour de l’étude
de marché.

De toutes ces formules, nous avons opté de fixer nos prix en fonction des retours de l’étude de
marché. En effet, les retours de notre étude marché révèle que 33,11 % des potentiels acheteurs
sont prêts à acheter les produits à un prix situé dans un intervalle de 2500-3000 FCFA. D’où
nous avons décidé de fixer notre prix unitaire de poulet de chair en entier à 3000 FCFA, et le
kilogramme à 1000 FCFA. Le coût unitaire de l’œuf sera de 100 FCFA. Cette formule nous
permettra de mieux prendre en compte les besoins de client en termes de prix et sur le niveau
de la qualité du produit.

3.3.2 – Prix :

Le tableau (12) ci-dessous présente la grille tarifaire de nos services.

PRODUITS PRIX UNITAIRE


Poulet de chair 2.600 FCFA
Kilo de poulet 1300 FCFA
Palette d’Œufs 3000 FCFA

3.3 - STRATEGIE DE COMMUNICATION :

Notre stratégie de communication est à la base de notre structure car elle nous permettra de
définir les actions afin d'atteindre non seulement les objectifs fixés, mais également de faire
connaître nos services et notre entreprise auprès de notre cible.

Après observation et analyse minutieuse du marché, les différentes structures d’élevage ont
des cibles restreintes. Ainsi, une analyse de type SWOT nous aidera à concevoir une bonne
stratégie de communication.

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3.3.1 – Analyse du SWOT de la concurrence :

L'analyse SWOT est outil de stratégie d'entreprise permettant de déterminer les options
offertes dans un domaine d'activité stratégique, dans cette analyse nous allons mettre en
évidence les forces et les faiblesses des structures concurrentes mais également les
opportunités et les menaces que nous pouvons exploiter.

Forces Faiblesses

- Projet innovant - Absence de personnel qualifié


- Accessibilité - Absence de local
- Prix - Absence de visibilité
- Fabrication d’aliments pour les sujets - Absence du matériel mécanique
- Relation et assistance client - Faible capacité financière
- Grand expérience dans le domaine - Absence de main d’œuvre
-Certification des produits
(AGASA/AGANOR)
Opportunités Menaces

- Possibilité de partenariat avec les - Concurrence bien implantée


restos, hôtels et autres entités. - Conjoncture
- Marché à fort potentiel et en croissance - Possibilité de disparition de l'entreprise
- Possibilité d’appui du gouvernement sur le long terme

Tableau 4 : SWOT de la SO.GA.VO

Ainsi pour réduire les menaces qui planent sur notre entreprise, nous avons porté notre choix de
communication sur la stratégie de communication médias et hors médias.

La communication média car elle a une grande influence en ce qui concerne le choix du
consommateur au Gabon. Mettre donc en place cette stratégie, nous permettrait de transmettre
les informations relatives aux produits au plus grand nombre et nous créer une visibilité.

La communication hors media quant à elle, couvrira toutes les activités de marketing direct mais
aussi toutes les actions commerciales publicitaires.

Cependant, faute de grands financements lors du démarrage de notre activité, nous allons
essentiellement communiquer sur les supports du web : les réseaux sociaux.

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A long terme nous allons développer en plus des réseaux sociaux, les autres formes de
communication à savoir la conception de kakemono, cartes d’abonnement, création de site
web etc.

3.3.2 – La mise en œuvre de la stratégie de communication :

Pour mieux nous faire connaître sur le marché et pour accroître notre chiffre d'affaire dès
notre lancement nous utiliserons comme canaux de communication les réseaux sociaux dans
le but de toucher les plus grand nombre :

Les réseaux sociaux :

La visibilité sur les différentes plates formes virtuelles à savoir Facebook, LinkedIn,
Whatsapp, Instagram, pour ne citer que celles-là, est nécessaire. Pour édifier la clientèle sur
nos activités et services proposés, les supports susmentionnés permettront de relayer
l'information au plus grand nombre au même moment. Afin de fidéliser nos clients, nous
avons prévu mettre en place des activités et accessoires connexes parmi lesquels :

 Pour deux poulets achetés, un troisième sera offert ;

 Pour cinq palettes d’œufs achetés, une sixième sera offerte

 Nous offrirons également des gadgets (T-Shirt, Stylo, carnet,…) à nos clients les plus fidèles.

Pour être plus explicite sur notre stratégie de communication, le tableau synoptique ci-dessous nous
édifie davantage sur le calendrier de communication :

Outils Jan Fev Mars Avril Mai Juin Juil Aout Sept Oct Nov Dec
Réseaux
sociaux

Facebook

Linked In

whatsapp

Instagram

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Tableau 5 : Récapitulatif de notre communication sur les réseaux sociaux.

CHAPITRE II : ETUDE TECHNIQUE


Dans ce chapitre, nous aborderons tous les aspects relatifs à la description du processus de
fabrication, en passant par celle du produit proposé. Il est également important de souligner
qu’au démarrage, nous commencerons avec la production des poulets de chair et des œufs.
D’où, la description du produit et du processus présenté ci-dessous sont relatifs aux deux
produits susmentionnés.

2.1 - DESCRIPTION DU PRODUIT PROPOSE :

Les produits que nous proposons à nos prospects sont le poulet de chair de race « LOHMANN
BROWN» et les œufs. Les caractéristiques énoncées plus haut, confèrent à nos produits leurs
particularités conformément aux produits actuellement consommés.

Ainsi, pour marquer la différence sur le marché, nous avons décidé de présenter nos produits
d’une façon plus moderne que traditionnelle. Tous nos produits seront munis d’un emballage
aux initiales de la coopérative d’une face et de l’autre, les caractéristiques du produit. De plus,
cet emballage sera doublé. Premièrement, les produits seront recouverts d’une enveloppe
plastique pour s’assurer qu’ils ne seront plus en contact avec d’autres éléments insalubres.
Enfin, ils seront insérés dans un autre emballage en carton afin de garantir une meilleure
sécurité
aux produits.

Figure 2 : Emballage 1 - plastique Figure 3 : Emballage 2 - carton

2.2 – DESCRIPTION DU PROCESSUS DE FABRICATION :

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La formule du processus de production du poulet de chair et des est simple mais requiert de beaucoup
de délicatesse. Toutefois, quelques livres, méthodes artisanales et grâce à notre expérience dans le
domaine, nous avons pu trouver une formule et les étapes de production pour atteindre le produits fini,
tout en garantissant la bonne hygiène. Ainsi, le processus de production que nous pratiquons part du
choix de la race de poule à la distribution.

1. Choix des races :

La connaissance de la biologie des espèces prairiales peut aider à atteindre l’autonomie alimentaire. Le
cycle de vie des graminées se différencie en 2 temps :

Poulets de chair : Il est souhaitable de choisir des souches à croissance lente, qui présentent de bonnes
qualités organoleptiques. Les souches trop spécialisées posent certains problèmes d’élevage, d’où
l’utilisation des volailles rustiques. Malgré tous, les souches « cou-nu » sont le plus souvent utilisées
pour l’élevage de poulets de chair.

Poules pondeuses : Les critères de choix sont le nombre d’œufs produits par un sujet de la race ou de
la souche choisie et surtout la rusticité. Il faut savoir que les consommateurs n’aiment pas les œufs
blancs. « L’Isabrown, Harko et rousse » sont des hybrides sélectionnés pour la ponte, ce sont les
souches les plus utilisées en Bio. Toutefois c’est surtout la disponibilité des couvoirs qui définit le
choix. Les aviculteurs élèvent aussi des races très rustiques, qui sont moins productives, telle la
Marans. Cette race a la particularité de faire des œufs roux très apprécié par les consommateurs.

2. Achat des animaux :

Dans un élevage conduit en AB, les animaux achetés doivent être biologiques. L’achat d’animaux non
biologiques peut cependant être autorisé dans certains cas.

Réglementation sur l’introduction de volailles non AB :

Volailles Introduction de poussins conventionnels pour la constitution, le


renouvellement s’ils sont âgées de moins de 3 jours

Introduction de poussins conventionnels pour la constitution, le


Poules
renouvellement s’ils sont âgées de moins de 3 jours

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pondeuse Possibilité d’introduire des poulettes conventionnelles âgées de
moins de 18 semaines mais alimentées et soignées selon le mode
de production biologique (conserver l’attestation de mise en
place des poulettes éditée par un organisme certificateur).

3. Choix de l’habitat :
La conception des bâtiments doit se faire en fonction :
• du type de production : poulet à chair ou poules pondeuses,
• de la région,
• du confort des animaux.
La surface, la propreté, l’aération, la lumière, la litière, tout ceci doit être pensé auparavant, car le
logement joue un rôle important dans la conduite d’un élevage.

3.1.Les qualités que doit offrir un poulailler :


 Une température entre 12 et 14°C.
 Une bonne aération (une bonne aération ne signifie pas courant d’air).
 Une certaine superficie pour éviter le surpeuplement.
 Une facilité de nettoyage et de désinfection.
 Une commodité de travail et de mise en place du matériel.
 Une facilité d’aménagement en cas d’élevage différent.

3. 2.Le bâtiment doit constituer un abri contre les prédateurs :


Les oiseaux, les rongeurs, mais aussi contre les intempéries y compris les températures trop élevées ou
trop basses. Il doit donc être construit en matériaux solides et isolants surtout si vous y faites une
poussinière.

4. Démarrage :
Avant l’arrivée des poussins disposez l’eau et l’aliment pour que ceux-ci soient à température
ambiante. A l’arrivée des poussins d’un jour il est indispensable de maitriser la température durant les
4 premières semaines avec un radian avec sonde (température optimum : 32°C la 1re semaine, 30°C la
2e semaine, 28°C la 3e semaine, 26°C la 4e semaine). En dehors de la zone du radiant : 28°C puis 26
°C.

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Ne pas hésiter à aller plusieurs fois par jour voir les poussins pour être sûr que tout va bien, modifier le
réglage du chauffage, etc. Les poussins doivent être sur une litière de paille ou de copeaux, secs et
sains (pour les dindes un lit de sable sera plus adapté.

Le bâtiment de démarrage doit être un local bien isolé, bien éclairé, facile à nettoyer et sans angle
(pour avoir une différence de température importante entre le centre et les côtés). La formulation de
l’aliment doit être spécifique au démarrage avec une concentration en protéines plus importante que
l’aliment croissance. Ne pas négliger l’apport minéral et vitaminique. L’eau doit être passée par une
cuve avec flotteur, pour évaporer la javel. Les abreuvoirs doivent être propres et pas remplis en excès.

Comportement des poussins sous le chauffage

Figure 4 : Comportement des poussins sous le chauffage

5. Croissance et finition :

L’habitat des volailles doit être protégé des vents et ne doit pas avoir de fortes variations de
températures. Selon les implantations de poulaillers, des haies peuvent être nécessaires pour protéger
des vents.

5.1. Densité des bâtiments :

3
3
Volailles/m2 dans des bâtiments fixes (avec un maximum de 21 kg de poids vif/m2).
Volailles de
chair Volailles/m2 dans des bâtiments mobiles (avec un maximum de 30kg de poids vif/m2).

6 poules pondeuses/m2. 18cm de perchoir/poule pondeuse.


Pondeuses 7 poules par nid et si nid commun
120 cm2 par poule.

Attention dans tous les cas : plus il y a de volaille au m2, plus les volailles seront stressées, moins
leur indice de consommation sera favorable à une bonne croissance. Le sol des cabanes doit être sain et
non humide (le renouvellement de paille). De la paille peut également être disposé devant les cabanes
pour éviter un croutage trop rapide. Les bâtiments doivent être éclairé mais surtout avec de la lumière
naturelle.

Dans le cas d’utilisation de cabanes déplaçables, il est nécessaire de laisser pleuvoir avant de réaliser le
curage mécanique. En effet pour réaliser un bon composte il est nécessaire qu’il y ai la paille de la
litière + la paille de dehors et de l’humidité car sinon aucune fermentation se fera.

Le parcours doit être varié pour avoir une contribution qualitative sur la croissance des volailles. Les
trappes de sorties doivent être de 4m pour 100m2 (cela pour des bâtiments fixes ou mobiles) Il y a
également une surface maximum des bâtiments :

- 1 600 m2 pour les bâtiments fixes, - 150 m2


pour les bâtiments mobiles,

5.2. Densité sur parcours et effluents :

4 m2 par poulet de chair, poule pondeuse et pintade


4,5 m2 par canard
Cas des installations fixes
10 m2 par dinde
15 m2 par oie
Cas des installations mobiles 2,5 m2 par volaille

5.3. Alimentation :

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Les volailles doivent être nourries avec des aliments bios. Et pour le cas de la coopérative IVANG,
nous fabriquerons nos propres aliments.

L’alimentation par phase de croissance pour un poulet de chair :

Semaine Quantité par Energie en kg calorie Protéines en % de


poulet l’aliment
Démarrage 1 à 4 semaines 1, 7 kg de 2700 à 2900 20 à 22%
Croissance 5 à 12 semaines Environ 7 kg de 2700 à 2900 17 à 19 %
Finition Au-delà de 12 semaines Environ 4 kg de 2700 à 2900 15 %

Le but est d’arriver à un poulet de 1.8 à 2 kg P.A.C. en 14 / 18 semaines avec une I.C. de 4
(P.A.C : Prêt à Cuire avec la tête et les abats = 75 % du poids vif. I.C. = quantité d’aliment consommé /
poids vif)

L’alimentation par phase de croissance pour une poule pondeuse :

Poulette Energie en Protéines Ration alimentaire en g / jour


Kcal par brutes en %
kg de la ration
d’aliment
1er jour à 4 semaines 2900-2950 20,5 à 21 12 g la 1re semaine à 31 g la 4e semaine.
5 à 10 semaines 2750-2850 18,5 à 20 36 g à la 5e semaine à 61 g la 10e semaine
11 à 16 semaines 2750 16 à 17 64 g la 11e semaine à 79 g la 16e semaine
17e semaine à 5 % de ponte 2750 17,5 82 g la 17e semaine à 120 g
Pondeuse 2600-2800 14 à 16 120 g

A chaque étape de la vie de la volaille, les distributeurs d’aliment doivent être réglés à hauteur du dos
de l’animal afin de limiter les gaspillages et la propreté de l’aliment distribué.

Veiller à ce que les volailles disposent d’une alimentation en eau. La formulation de l’aliment se doit
être réfléchie car un trop d’azote et un manque de cellulose peut engendrer la coccidiose du poulet. Le
stress, humidité et froid sont également des facteurs propices à la coccidiose. La coccidiose se
reconnaît en élevage par des crottes « mousseuses » et à l’abattage lors de la présence de filaments
blancs dans les viscères. Pour la composition de l’aliment fermier un outil est disponible à la
Gabonaise de chimie. Lors de la composition d’un aliment il est nécessaire de veiller à l’apport
d’acides aminés essentiel pour des monogastriques (Lysine et Méthionine + Cystine) ainsi que leur
rapport qui doit être inférieur à 1.4 (Lysine / Cystine +méthionine).
 Lutte contre les maladies (Prophylaxie) :

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En élevage biologique, la prophylaxie est basée sur la prévention des maladies (sélection des races,
pratiques de gestion des élevages, qualité des aliments, densité et logement adapté)

L’utilisation préventive de médicaments allopathiques chimiques de synthèse est interdite. Toutefois,


en cas de maladie ou de blessure d’un animal nécessitant un traitement immédiat, il convient de limiter
l’utilisation de tels médicaments allopathiques au strict minimum.

Les méthodes de prévention doivent être privilégiées. En dehors des vaccinations, traitement
antiparasitaire et plan d’éradication obligatoire, il est possible d’utiliser au maximum un (1) traitement
allopathique pour la production de volaille de chair (les volailles de chair ayant une durée de vie de
moins d’un an).

Pour les poules pondeuses (dont le cycle de vie est supérieur à un an) 3 traitements sont autorisés
(par période de 12 mois). L’utilisation de traitements homéopathiques, peut régler une majorité des
pathologies en élevage avicole. L’eau est une voie d’administration très commode pour les
médicaments, notamment l’homéopathie.

• Enregistrement des traitements :

Chaque traitement doit être noté dans le cahier d’élevage (type de produit, posologie, mode
d’administration, durée de traitement et délai d’attente légal) et les ordonnances doivent être
conservées.

• La prairie est essentielle sur les parcours :

La prairie est un très bon « piège à nitrate ». Le cahier des charges de l’Agriculture Biologique et les
pratiques induites par les réalités économiques de production vont favoriser l’enherbement des
parcours.

Ainsi, la densité dans les parcs et les rotations sont calculées en ce sens et permet de limiter le
tassement, l’érosion et donc la pollution des sols par les déjections. La densité totale doit permettre de
ne pas dépasser la limite de 170 Kg d’azote par hectare et par an, ce qui se traduit par :

- 914 poulets de chair / Ha en bâtiment fixe ; - 1030


poulets de chair / Ha en bâtiment mobile ; - 490 poules
pondeuses / ha.
Autre avantage, le cahier des charges encourage la gestion sanitaire du troupeau par la prévention, les
pollutions d’origines médicamenteuses seront peu présent dans le milieu.

3
6
6. Abattage :

Cette étape est tout aussi délicate que la première. Il s’agit du découpage de la volaille en fonction de
la demande du client. En effet, Le découpage est optionnel et dépend de la demande du client (en entier
ou en morceau). Si la commande est en morceau le découpage est réalisé avec des machines
électriques. Les déchets de cette opération peuvent être éliminés sous vide. Il faut faire attention à ne
pas laisser d'extrémités irrégulières et pointues lors de la découpe pour ne pas abîmer l'emballage dans
lequel sera placée la carcasse. Si la commande est en entier, les pattes étant déjà coupées dans l’étape
antérieure, les volailles passent dans le bridage. Enfin, ils sont emballés et prêt pour la distribution.

CHAPITRE III : ETUDE ECONOMIQUE ET FINANCIERE

La partie d’étude économique et financière est la plus crédible car c’est celle-ci qui démontre
clairement la rentabilité du projet de salon de Lecture. Ceci étant, nous aborderons dans ce chapitre les
aspects relatifs à la construction du plan de financement initial (section1), au compte de résultat

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prévisionnel (sections 2), au plan de trésorerie (section 3), au bilan prévisionnel (section 4), au Besoin
en fond de roulement (section 5) avant de terminer par la présentation des indicateurs de rentabilités
(Section 6).

SECTION 1 : PRESENTATION DU PLAN DE FINANCEMENT

Le plan de financement, aussi appelé tableau d'emplois-ressources, présente les besoins et les sources
de financement d'une entreprise. Il a pour but de vérifier l'équilibre du financement de l'entreprise.

Tableau 6 : Plan de financement initial de SO.GA.VO

PLAN DE FINANCEMENT INITIAL

Désignations Montant
Immobilisation incorporelles 350 000 FCFA
Immobilisations corporelles 80 990 702 FCFA
Dotations initiales en fond de roulement 2 937 860 FCFA
Remboursement des emprunts 0
TOTAL DES BESOINS 84 278 562 FCFA
Fonds propres 1 000 000 FCFA
Capital social 1 000 000 FCFA
Compte courant d'associés 0 FCFA
Subventions 85 390 237 FCFA
Emprunt à la banque 0 FCFA
TOTAL DES RESSOURCES 87 390 237 FCFA
Insuffisances (-)/ Excédent (+) 3 111 675 FCFA

SOLDE CUMULE 3 111 675 FCFA

Au regard de notre tableau, nous observons que nous avons un excédent de 3 111 675 FCFA, issu de la
différence entre nos ressources et nos besoins.

SECTION 2 : COMPTE DE RESULTAT PREVISIONNEL

Tableau 7 : Chiffre d’Affaires

3
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Pour le premier exercice, nous gagnerons 94 526 400 FCFA. Et durant les trois années suivantes, nous
avons augmenté notre chiffre d’affaires de 10%.

Tableau 7 : Compte de résultat prévisionnel

COMPTE DE RESULTAT PREVISIONNEL


RUBRIQUES 2020 2021 2022 2023
Chiffre d'affaires 94 526 400 99 252 720 111 163 046 122 279 351
Achats de matière première 48 281 875 50 695 969 53 230 767 55 892 306

(=) MARGE BRUTE 46 244 525 48 556 751 57 932 279 66 387 045
% Chiffre d'affaires 48,92% 48,92% 52,11% 54,29%
(-) Autres achats et charges externes
Autres achats 2 485 200 2 609 460 2 739 933 2 876 930
Transport 1 650 000 1 732 500 1 819 125 1 910 081
Services extérieurs 6 855 000 7 197 750 7 557 638 7 935 519

(=) VALEUR AJOUTEE 35 254 325 37 017 041 45 815 584 53 664 515
% Chiffre d'affaires 37% 37% 41% 44%
(-) Patente 110 000 110 000 110 000 110 000
(-) Charges du personnel 7 452 900 7 452 900 7 452 900 7 452 900
Charges sociales 1 132 623 1 132 623 1 132 623 1 132 623

(=) EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION 26 558 802 28 321 519 37 120 061 44 968 993
% Chiffre d'affaires 28% 29% 33% 37%
(+) Produits financiers - - - -
(-) Dotations aux amortissements 25 830 234 25 830 234 25 830 234 25 830 234

(=) RESULTAT D'EXPLOITATION 728 568 2 491 285 11 289 827 19 138 759
Frais bancaires 210 000 210 000 210 000 210
000
(=) RESULTAT FINANCIER - 210 000 - 210 000 - 210 000 - 210 000

(=) RESULTAT ACT. ORDINAIRES 518 568 2 281 285 11 079 827 18 928 759
(+) Produits exceptionnels - - - -
(-) Charges exceptionnelles - - - -
(=) RESULTAT HORS ACT. ORDINAIRES 518 568 2 281 285 11 079 827 18 928 759
- - -

3
9
(-) Dotations aux provisions - - - -
(+) Reprises sur provisions - - - -
(-) Impôts sur les sociétés - - 3 323 948 5 678 628

(=) RESULTAT NET 518 568 2 281 285 7 755 879 13 250 131

Notre compte de résultat enregistre un solde positif dès le premier exercice, et montre clairement les
bénéfices prévisionnels liés à nos activités pour les prochaines années (20202023).

4
0
SECTION 3 : Plan de trésorerie

Ce tableau retrace les recettes et les dépenses financières de l’entreprise tout au long de l’exercice.

NB : Le présent compte de trésorerie est celui du la première année (2020).


40
SECTION 4 : Bilan Prévisionnel

BILAN PREVISIONNEL
ACTIFS PASSIFS
Charges Montants Ressources Montants
Immobilisations incorporelles 350 000 FCFA Capital social 1 000 000 FCFA
Imprévu 4 049 535 FCFA Apports personnels 1 000 000 FCFA
Matériels Outillages 75 990 702 FCFA Financement recherché 85 390 237 FCFA
Bâtiment 5 000 000 FCFA -
Caisse 2 000 000 FCFA -
Total Besoins 87 390 237 FCFA Total Ressources 87 390 237 FCFA

SECTION 5 : Besoin en fond de roulement.

FOURNISSEURS 2020 2021 2022


Désignations Montant N Montant N+1 Montant N+2
Matière 1ère 48 281 875 53 110 063 58 421 069
Autres achats 2 485 200 2 733 720 3 007 092
Transport 1 650 000 1 815 000 1 996 500
Honoraires comptable 200 000 220 000 242 000
Emballages 3 950 000 4 345 000 4 779 500
Communication 1 200 000 1 320 000 1 452 000
Eau 300 000 330 000 363 000
Electricité 240 000 264 000 290 400
Assurance 200 000 220 000 242 000
Entretien et Réparation 465 000 511 500 562 650
Internet 300 000 330 000 363 000
Total Fournisseurs 59 272 075 65 199 283 71 719 211
Crédit fournisseurs 4 939 340 5 433 274 5 976 601

CLIENTS
Chiffre d'affaires 94 526 400 99 252 720 111 163 046
Crédit clients 7 877 200 8 271 060 9 263 587

BFR 2 937 860 2 837 786 3 286 986

4
3
Le besoin en fond de roulement dont disposerons s’élève à hauteur de 2 937 860 FCFA.

SECTION 6 : Indicateurs de rentabilité

1. Le seuil de rentabilité :

Seuil de rentabilité
Chiffre d'Affaires 94 526 400 FCFA 99 252 720 FCFA 111 163 046 FCFA

Charges variables 4 390 200 FCFA 4 609 710 FCFA 4 840 196 FCFA
Charges fixes 89 617 632 FCFA 94 098 513 FCFA 98 803 439 FCFA

Marges sur coûts variable 90 136 200 FCFA 94 862 520 FCFA 106 772 846 FCFA

Taux de marges variables 95% 96% 96%

Seuil de rentabilité 93 982 574 FCFA 93 765 100 FCFA 93 302 457 FCFA
Point mort en nombre de mois 12 11 10

Le montant que nous devons atteindre pour commencer à faire du profit est de 93 982 574
FCFA. Ce montant représente notre seuil de rentabilité, encore appelé le chiffre d’affaires
critique et qui s’obtient par le calcul suivant : PM= seuil de rentabilité x 12/Chiffre
d’affaire.

Pour ce qui est du point, c’est la période à laquelle nous ne ferons ni perte ni profit. Pour le
premier exercice, cette période est de 12 mois. Pour appuyer ces résultats, d’autres
indicateurs pertinents nous en disent plus.

2. Cash-Flow :

Période 1ère année 2ème année 3ème année


Investissement 85 390 237 FCFA
Chiffre d'affaires 94 526 400 FCFA 99 252 720 FCFA 111 163 046 FCFA
Charges variables 4 390 200 FCFA 5 707 260 FCFA 7 134 075 FCFA
Charges fixes 63 787 398 FCFA 82 923 617 FCFA 99 508 340 FCFA
Résultat avant impôt 26 348 802 FCFA 10 621 843 FCFA 4 520 631 FCFA

4
4
Impôt sur les sociétés 0 FCFA 0 FCFA 1 356 189 FCFA
Résultat net 26 348 802 FCFA 10 621 843 FCFA 3 164 442 FCFA
Valeur résiduelle d'amortissement 25 830 234 FCFA 25 830 234 FCFA 25 830 234 FCFA
CASH FLOWS NETS -85 390 237 FCFA 52 179 036 FCFA 36 452 077 FCFA 28 994 676 FCFA
CASH FLOWS ACTUALISEES 47 870 676 FCFA 30 680 984 FCFA 22 389 210 FCFA

CAF Actualisés 100 940 869 FCFA


Investissement 85 390 237 FCFA

Taux 9%

VAN 15 550 632 FCFA

TRI 18,2%

IP 1,2 FCFA

DRCI 1,2

Fixée à un taux d’actualisation de 9%, la valeur nette actuelle (VAN) de notre activité est de
15 550 632 FCFA. Ce montant est le montant que nous gagerons en retour sur
l’investissement. Ce dernier s’exprime au taux de rendement interne (TRI) de 18,2%.

De plus, l’indice de profitabilité de ce projet est de 1.1 FCFA. Ce qui signifie que pour 1
FCFA investie dans ce projet, nous gagnerons 1.2 FCFA.

Enfin, le délai de récupération du capital investie (DRCI) sur ce projet est 1.2 soit 1 an et 2
mois. Nous constatons avec exactitude que cette période est quasiment similaire à celle de
notre point mort.

3. Coût du projet :

COÛT DU PROJET
INVESTISSEMENT 85 390 237 FCFA
BFR 2 937 860 FCFA
COÛT DU PROJET 88 328 098 FCFA

4
5
Ainsi, notre coût de projet s’élève à un montant total de 88 328 098 FCFA. C’est le montant
dont la COOPERATIVE IVANG aura besoin en vue du démarrage de son activité.

Au regard donc de ces indicateurs, nous pouvons dire que, le projet d’une unité de production
et commercialisation de poulets de chairs et des œufs de la COOPERATIVE IVANG est un
projet viable et rentable.

CHAPITRE IV : ETUDE JURIDIQUE

Ce chapitre aborde toute la partie juridique de projet en commençant par le choix de la forme
juridique de l’entreprise (Section 1), la présentation des formalités juridique de constitution

(Section 2) jusqu’à la rédaction des statuts de l‘entreprise (Section 3).

SECTION 1 : CHOIX DE LA FORME JURIDIQUE

1.1 - Présentation de la spécificité de la SARL :


Une SARL (Société à Responsabilité Limitée) est une forme juridique de société intermédiaire
à vocation commerciale. La plupart des activités peuvent être exercées en SARL à condition
qu’elles soient licites et possibles. Quelques soit son objet social, la SARL reste commerciale
mais, certaines activités ont interdiction d’utiliser cette forme juridique.

A l’exemple des sociétés d’assurances, de capitalisation et d’épargne, les laboratoires de


biologie, et d’autres car elles sont réservées à d’autres formes juridiques.

1.2 - Pourquoi le choix de la forme d’une SARL :


La SARL propose plusieurs avantages tels que la limitation du risque financier des associés
(contrairement aux sociétés civiles), la flexibilité du statut social du gérant et la sécurité
juridique des statuts de SARL.

L’avantage principal est de limiter la responsabilité des associés. Ces derniers fixent librement
le montant du capital et donc des apports qu’ils veulent faire à contribution de la société et ne
sont responsables qu’à la hauteur du montant de leur apports en numéraire, en natures et en
industrie.

4
6
En cas d’éventuelles difficultés financier de la société, les créanciers ne pourront donc pas
réclamer de saisir les biens personnels des associés avant d’avoir demandé le paiement de leur
créance à la société et de s’être heurtés à son insolvabilité, car le patrimoine des associés est
dissocié du patrimoine professionnel de la SARL.

Dans certains cas, la responsabilité limitée peut être écartée notamment en cas de faute de
gestion entraînant une insuffisance d’actifs ou lorsque les associés opèrent une confusion de
patrimoine entre leur patrimoine personnel et le patrimoine de la SARL.
Même dans ce cas extrême, le patrimoine des associés ne pourra alors être menacé que dans la
limite de leurs apports respectifs, potentiellement faibles, étant précisé qu’un certain nombre
de biens (domicile familial notamment) sont dans tous les cas insaisissables.

Toutefois, les apports faibles qui sont souvent synonymes de faible montant sont récupérables
par les créanciers en cas de difficultés de la société. Ainsi, un capital social trop bas pourrait
conduire le créancier à demander aux associés la constitution de garanties personnelles
(caution, gage, nantissement…) raison pour laquelle il est important de consulter une
juridiction compétente pour le choix de fixation d’un capital.

Le capital social peut être constitué sous forme d’apports, en numéraire, en nature ou en
industrie. Il est divisé en parts sociales égales dont le montant est librement déterminé. Il est
possible d’insérer dans les statuts une clause de variabilité du capital. L’intérêt de prévoir une
clause de variabilité est de pouvoir faire varier le capital, dans certaines limites, sans avoir à
convoquer d’assemblée générale extraordinaire pour valider l’opération.

SECTION 2 : FORMALITE JURIDIQUE DE CONSTITUTION

Pour les formalités juridiques de constitution, nous irons à l’Agence National de la Promotion
et des Investissements (ANPI), qui est un établissement public à caractère administratif ayant
pour but de faciliter toutes les formalités administratives relatives à la création d’une
entreprise au Gabon. Un guichet unique de tous les services administratifs qui regroupe : le
Registre du Commerce et de Crédit Mobilier national(RCCM), le Greffe de commerce etc.…

Cependant, pour mieux protéger notre projet, une identification auprès de l’Office Gabonaise
pour la Protection Intellectuelle (OGAPI) sera fait, après l’obtention de notre agrément (ou
fiche circuit) à l’ANPI, afin de protéger notre projet, le nom, et logo de notre entreprise contre
la contrefaçon et le vol de projet.

In fine nous irons à l’AGANOR (Agence Gabonaise de Normalisation) et à l’AGASA


(Agence Gabonaise pour la Sécurité Alimentaire) pour obtenir des agréments relatifs à la

4
7
certification de nos produits et à la commercialité de ces derniers : c’est-à-dire des
autorisations administratives qui nous donnent le droit de produire et vendre en toute légalité
nos produits de restauration.

Au Gabon pour qu’une entreprise obtienne son agrément il faut :


- Une copie de la fiche circuit délivré par l’ANPI ;
- Un certificat de résidence ;
- Un extrait de casier judiciaire ;
- Une copie des statuts ;
- Une copie de règlement intérieur ;
- Une copie de l’étude de faisabilité du projet agricole ;
- Un titre de propriété foncière ou un contrat de location.

SECTION 3 : STATUTS JURIDIQUES

« xxxxxxxxx »
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
« xxxxx »
SOCIETE A RESPONSABILITE LIMITEE (SARL)
AU CAPITAL de xxxxxxxx FCFA
SIEGE SOCIAL : LIBREVILLE (GABON), SIS AU QUARTIER xxxxx xxxx, BP
: xxxx

LES SOUSSIGNES :

- Monsieur xxxxx.
Né le xx/xx/xxxx à xxxx
De nationalité Gabonaise, CNI n° : 104229890, période de validité xx/xx/xxx
Profession : Entrepreneur
Domicilié à : xxxxx , BP :

- Monsieur xxxxx
Né le xx/xx/xxxx à xxxx
De nationalité Gabonaise, CNI n° :xxxxxx, période de validité xx/xx/xxx

4
8
Profession : xxxxxx
Domicilié à xxxxx, BP :

LESQUELS ont établi ainsi qu'il suit, les statuts de la SOCIETE A RESPONSABILITE
LIMITEE devant exister entre elles et toute autre personne qui viendrait ultérieurement à
acquérir la qualité d'associé.

Les conjoints des associés mariés sous le régime de la communauté ont été dûment avertis de
l'apport fait par leur conjoint au moyen de deniers appartenant à la communauté.

TITRE I : FORME-OBJET-DENOMINATION-SIEGE SOCIAL-DUREE

Article 1 – FORME

Il est formé entre le propriétaire des parts sociales ci-après créées et de celles qui pourraient
l'être ultérieurement, une Société à Responsabilité Limitée (SARL), qui sera régie par l’Acte
Uniforme OHADA révisé du 30 Janvier 2014 relatif au Droit des Sociétés Commerciales et
du GIE, les lois et textes en vigueur en République Gabonaise, et tous textes subséquents,
ainsi que les présents statuts et leurs annexes.

Article 2 – OBJET

La société a pour objet en République Gabonaise et dans tout Etat-partie au traité OHADA :

- Activité exercée par l’enteprise.

La participation directe ou indirecte de la société à toutes activités ou opérations industrielles,


commerciales ou financières, mobilières ou immobilières, sous quelque forme que ce soit, dès
lors que ces activités ou opérations peuvent se rattacher directement ou indirectement à l’objet
social ou à tous objets similaires, connexes ou complémentaires.

Article 3 – DENOMINATION SOCIALE

La société prend la dénomination de : xxxxx, en abrégé « xxxx».

Dans tous les actes, et documents émanant de la société, la dénomination sociale doit toujours
être précédée ou suivie des mots « SOCIETE A RESPONSABILITE LIMITEE » ou des
initiales « S.A.R.L », de l’énonciation du montant du capital social, de l’adresse du siège
social et de la mention de son immatriculation au Registre du Commerce et du Crédit
Mobilier

4
9
(RCCM), de son numéro statistique, et le cas échéant, de son Numéro d’Identification Fiscale
(NIF).

Article 4 – DUREE

En application de l’article 28 de l’Acte Uniforme OHADA, la durée de la société est fixée à


QUATRE VINGT DIX NEUF (99) années à compter de la date de son immatriculation au
Registre du Commerce et du Crédit Mobilier, constitution définitive de la société. Cette durée
pourra être soit prorogée, soit réduite en cas de dissolution anticipée prévue aux présents
statuts.

Article 5 – SIEGE SOCIAL


Le siège social est fixé à Libreville (GABON), sis au quartier Carrefour Sni Owendo à la
boite postale 20200.

Il peut être transféré en tout autre endroit de la même ville, par simple décision de la gérance,
et partout ailleurs, par décision des associés.

TITRE II : APPORTS - CAPITAL SOCIAL

Article 6 – APPORTS

Les associés déclarent avoir fait un apport en numéraire de xxxx millions (montant en
chiffre)
FRANCS CFA.

Laquelle somme est actuellement disponible pour dépôt dans un compte ouvert au nom de la
société dans une Banque Commerciale ayant son siège à Libreville et attribuées aux associés
comme suit :

- Mademoiselle xxxx apporte la somme de xxxx FCFA

- Monsieur xxxx apporte la somme de xxxx FCFA

Représentant un capital de xxxx Francs CFA

Article 7 - CAPITAL SOCIAL

Le capital social fourni au moyen des apports ci-dessus constatés, est fixé à la somme de
DEUX

5
0
MILLIONS DE FRANCS CFA (en chiffre) soit 200 parts sociales d’une valeur nominale de
DIX MILLE (10.000) Francs CFA chacune, numérotées de xxx à xxx entièrement souscrites,
libérées et réparties aux associés en proportion de leurs apports respectifs, ainsi qu’il est
indiqué à l’article précédent.

- Mlle NDONG OSSIMA D.M détient xxx parts numérotées de xxx à xxx, représentant
xxx% du Capital social

- Mr SALLAH EKOUME S.M.D détient 100 parts numérotées de xxx à xxx, représentant
xxx % du Capital social

Total des parts formant le capital social : XXX Parts, soit 100%

Représentant un capital de XXXX FCFA

ARTICLE 8 – DROITS ET OBLIGATIONS ATTACHÉS AUX PARTS SOCIALES

Chaque part sociale donne droit à une voix dans tous les votes et délibérations et confère à son
propriétaire un droit égal dans les bénéfices de la société et dans tout l'actif social.
La propriété d'une part emporte de plein droit adhésion aux statuts de la société et aux
décisions adoptées dans le cadre de ladite société.

ARTICLE 9 - FORME DES CESSIONS DE PARTS

La cession des parts sociales doit être constatée par écrit. Elle n'est opposable à la société
qu'après avoir été signifiée à cette dernière au moyen du dépôt d'un original au siège social
contre remise par le gérant d'une attestation de ce dépôt.

Pour être opposable aux tiers, elle doit en outre faire l'objet d'un dépôt au greffe du Tribunal
de Commerce.

ARTICLE 10 – AGRÉMENT DES TIERS

Les parts sociales ne peuvent être transmises à des tiers qu'avec le consentement de la majorité
des associés représentant au moins la moitié des parts sociales.

Ce consentement est sollicité dans les conditions prévues par la loi.

ARTICLE 11 – AUGMENTATION ET RÉDUCTION DU CAPITAL

5
1
Le capital social peut être augmenté de toutes manières autorisées par l’ACTE UNIFORME,
en vertu d’une décision unanime des associés.

La réduction du capital social à un montant inférieur au minimum prévu par l’ACTE


UNIFORME doit être immédiatement suivie d’une augmentation ayant pour effet de le porter,
au moins, à ce minimum conformément aux dispositions de l’article 311 dudit acte uniforme.

ARTICLE 12 – CESSION-TRANSMISSION-NANTISSEMENT DE PART SOCIALES

Les cessions de parts se font soit par acte notarié, soit par acte sous seing privé. Et cette
cession de parts à une tierce personne, doit être consentie par la majorité des associés sans
tenir compte du consentement du cédant.

Pour être opposables à la société, elles doivent lui être signifiées par exploit d’huissier ou être
acceptées par elle dans un acte notarié, ou encore, par dépôt d’un original de l’acte de cession
au siège social contre remise d’une attestation de dépôt, par la gérance. Pour être opposable
aux tiers, elles doivent, en outre, avoir été déposées au greffe, pour immatriculation au
Registre du Commerce et du Crédit Mobilier.

Les dispositions qui précèdent sont applicables à tous les cas de cessions, alors même qu’elles
auraient lieu par adjudication publique, en vertu d’une décision de justice, ou par voie de
fusion ou d’apport ou encore à titre d’attribution en nature à la liquidation d’une société.
En cas de décès d'un associé, la société continuera entre les associés survivants et les héritiers
de l'associé décédé, sous condition de leur éventuel agrément tel que prévu à l'article 11 des
présents statuts. Néanmoins, l’associé survivant a priorité sur les héritiers de l’associé décédé
sur le rachat des parts de ce dernier.

ARTICLE 13 – RÉUNION DE TOUTES LES PARTS EN UNE SEULE MAIN

En cas de pluralité d'associés, la réunion de toutes les parts en une seule main n'entraîne pas la
dissolution de la société qui continue d'exister avec un des associés. Celui-ci exerce alors tous
les pouvoirs dévolus à l'Assemblée des associés.

Article 14 – DROITS ET OBLIGATIONS DES ASSOCIES

Chaque part sociale donne droit à une voix dans tous les votes et délibérations et confère à son
propriétaire un droit égal dans les bénéfices de la société et dans tout l'actif social.

La propriété d'une part emporte de plein droit adhésion aux statuts de la société et aux
décisions adoptées dans le cadre de ladite société.

5
2
Toute détention de parts sociales emporte de plein droit adhésion aux statuts de la société et
aux décisions collectives, elle oblige notamment à la contribution aux pertes dans le cadre de
ladite société.

TITRE III : GERANCE-COMMISARIAT AUX COMPTES – CONVENTIONS -


DECISIONS

SECTION 1 : GERANCE

Article 15 – NOMINATION ET POUVOIRS DU GERANT

La société est administrée par un ou plusieurs gérants, personnes physiques, choisi(s) parmi
les associés ou en dehors d'eux.

En l’espèce, la société XXXXX en abrégé « XXXX» est gérée et administrée par Monsieur
XXXXXX, associé (e) ou non associé de nationalité gabonaise, née leXXX/XX/XX à
Libreville, CNI n° XXXX pour les nationaux, valable du XX/XX/XX au XX/XX/XX,
domicilié (e) à Owendo au quartier derrière la Pédiatrie, Ce dernier ou cette dernière accepte
les fonctions qui viennent de lui être confiées et déclare n’être frappé d’aucune incapacité, ni
interdiction susceptible de l’empêcher d’exercer ce mandat.

Le gérant est désigné pour une durée d'exercices illimitée, par décision des associés
représentant plus de la moitié des parts sociales. Ils peuvent être révoqués dans les mêmes
conditions.
En rémunération de ses fonctions et en compensation de la responsabilité attachée à la gestion,
le gérant a droit à une rémunération fixe, proportionnelle ou mixte, dont le montant et les
modalités de paiement sont déterminés par décision collective ordinaire des associés.

ARTICLE 16 – POUVOIRS ET RESPONSABILITÉ DE LA GÉRANCE

Dans ses rapports avec les associés, la gérance engage la société par les actes entrant dans
l'objet social. Ses pouvoirs peuvent être limités dans l'acte de nomination.

Dans les rapports avec les tiers de bonne foi, la société est engagée, même par les actes du
gérant qui ne relèvent pas de l'objet social.

Le gérant ne pourra se porter, au nom de la société, caution solidaire ou aval au profit d'un
tiers, sans l'agrément préalable des associés représentant au moins la moitié des parts sociales.

5
3
L'opposition formée par un gérant aux actes d'un autre gérant est sans effet à l'égard des tiers à
moins qu'il ne soit établi qu'ils en ont eu connaissance.

Le gérant peut, sous sa responsabilité, constituer des mandataires pour un ou plusieurs objets
déterminés.

Le gérant est responsable, individuellement ou solidairement, selon le cas, envers la société ou


envers les tiers, soit des infractions aux dispositions législatives ou réglementaires applicables
aux sociétés à responsabilité limitée, soit des violations des statuts, soit des fautes commises
dans sa gestion.

SECTION 2 : COMMISSARIAT AUX COMPTES

Article 17 : COMMISSAIRE AUX COMPTES

Dès que la société dépasse deux des trois seuils suivants :

- chiffre d’affaires hors taxes supérieur ou égal à 250 000 000 FCFA

- total du bilan supérieur ou égal à 125 000 000 FCFA,

- nombre moyen de salariés supérieur ou égal à 50,

Les associés statuant pour les décisions collectives ordinaires devront désigner un ou plusieurs
commissaires aux comptes titulaires et suppléants.

Ils exercent leur mission de contrôle conformément à la loi. Les commissaires aux comptes
sont désignés pour six (6) exercices.

SECTION 3 : CONVENTION

ARTICLE 18 –CONVENTIONS SOUMISES A L'APPROBATION DE


L’ASSEMBLEE

Sous réserve des interdictions légales, toute convention conclue entre la société et l'un de ses
gérants ou associés, doit être soumise au contrôle de l'assemblée des associés.

5
4
Les dispositions du présent article s'étendent aux conventions passées avec une société dont
un associé indéfiniment responsable, gérant, administrateur, directeur général, membre du
directoire ou membre du conseil de surveillance, est simultanément gérant ou associé de la
société à responsabilité limitée.

Ces dispositions ne sont pas applicables aux conventions portant sur des opérations courantes
et conclues à des conditions normales.

ARTICLE 19 – CONVENTIONS INTERDITES

A peine de nullité du contrat, il est interdit aux gérants ou associés autres que les personnes
morales de contracter, sous quelque forme que ce soit, des emprunts auprès de la société, de
se faire consentir par elle un découvert, en compte courant ou autrement, ainsi que de faire
cautionner ou avaliser par elle leurs engagements envers les tiers. Cette interdiction s'applique
aux représentants légaux des personnes morales associées.

Cette interdiction s'applique également aux conjoints, ascendants et descendants des


personnes visées à l'alinéa 1er du présent article ainsi qu'à toute personne interposée.

ARTICLE 20 – COMPTES COURANTS D'ASSOCIÉS

Chaque associé peut consentir des avances à la société sous forme de versements dans la
caisse sociale. Les conditions de rémunération et de retrait de ces comptes courants,
notamment, sont fixées par acte séparé entre les intéressés et la gérance en conformité avec les
dispositions de l'article 17. Les comptes courants ne peuvent jamais être débiteurs.

SECTION 4 : DECISIONS

Article 21 - DECISIONS COLLECTIVES

La volonté des associés s’exprime par des décisions collectives qui obligent les associés
même absents, dissidents ou incapables.
Les décisions collectives statuant sur l’approbation des comptes sociaux sont obligatoirement
prises en Assemblée. Toutes les autres décisions collectives provoquées à l'initiative de la
gérance, du Commissaire aux comptes ou d'un mandataire de justice sur demande d'un ou
plusieurs associés, en cas de carence de la gérance, sont prises soit par consultation écrite des
associés, soit par acte exprimant le consentement de tous les associés, soit en Assemblée, au
choix de l'organe de la société ayant provoqué la décision.

5
5
Tout associé peut se faire représenter par un autre associé justifiant de son pouvoir ou par son
conjoint, sauf si la société ne comporte que deux associés.

Les représentants légaux d'associés juridiquement incapables peuvent participer au vote même
s'ils ne sont pas eux-mêmes associés.

Les procès-verbaux sont établis sur un registre coté et paraphé ou sur des feuillets mobiles
également cotés et paraphés. Les copies ou extraits de ces procès-verbaux sont valablement
certifiés conformes par un gérant.

En cas d'associé unique, celui-ci exerce les pouvoirs dévolus à l'assemblée des associés par la
loi. Il ne peut déléguer ses pouvoirs. Ses décisions unilatérales, prises aux lieux et place de
l'assemblée, sont répertoriées dans un registre.

En cas de décès du gérant, tout associé peut convoquer l’assemblée générale afin de procéder
à la nomination d’un nouveau gérant.

Article 22 – DECISIONS ORDINAIRES

Sont qualifiées d’ordinaires, les décisions des associés ne concernant ni l’agrément de


nouveaux associés, ni des modifications statutaires, sous réserve de l’exception prévue par
l’acte uniforme, pour la révocation du gérant statutaire.

Chaque année, dans les six mois de la clôture de l’exercice, les associés sont réunis par la
gérance pour statuer sur les comptes dudit exercice et sur l’affectation des résultats par un ou
plusieurs associés représentant plus de la moitié du capital social. Si cette majorité n’est pas
obtenue, les décisions sont, sur deuxième consultation, prises à la majorité des votes émis,
quelle que soit la portion de capital représentée.

Toutefois, la majorité est irréductible s’il s’agit de voter sur la nomination ou la révocation
d’un gérant.

Article 23 – DECISIONS EXTRAORDINAIRES


Sont qualifiées d’extraordinaires les décisions des associés modifiant les statuts ou portant
agrément de nouveaux associés, sous réserve des exceptions prévues par la loi.

Les décisions extraordinaires ne peuvent être valablement prises que si elles sont adoptées :

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6
- À l’unanimité s’il s’agit de transférer le siège de la société dans un Etat autre qu’un Etat-
partie, d’augmenter les engagements des associés ou de transformer la société en société
en nom collectif ;

- À la majorité en nombre des associés représentant au moins les trois quarts du capital
social, il s’agit d’admettre de nouveaux associés ;

- Par des associés représentant au moins les trois quarts du capital social, pour toutes les
autres décisions extraordinaires.

ARTICLE 24 – CONSULTATIONS ÉCRITES – DÉCISIONS PAR ACTE

Les décisions collectives autres que celles ayant pour objet de statuer sur les comptes sociaux
peuvent être prises par consultation écrite des associés à l'initiative des gérants ou de l'un
d'eux. Les décisions résultent d'un vote formulé par écrit.

Le texte des résolutions proposées, le rapport des gérants ainsi que, le cas échéant, celui du
Commissaire aux comptes, sont adressés aux associés par lettre recommandée.

Les associés disposent d'un délai pour émettre leur vote par écrit. Ce délai est fixé par le ou les
gérants sans pouvoir être inférieur à quinze jours à compter de la date de réception des projets
de résolution.

Pour chaque résolution, le vote est exprimé par oui ou par non. Tout associé qui n'aura pas
adressé sa réponse dans le délai ci-dessus sera considéré comme s'étant abstenu. Pendant ledit
délai, les associés peuvent exiger de la gérance les explications complémentaires qu'ils jugent
utiles.

Les décisions sont adoptées à l'issue de la consultation aux conditions de majorité prévues par
les articles 23 et 24 des présents statuts selon l'objet de la consultation.

Ces décisions peuvent également résulter du consentement des associés exprimé dans un acte.

La réunion d'une assemblée peut cependant être demandée par les associés représentant au
moins, soit à la fois le quart en nombre des associés et le quart des parts sociales, soit
seulement la moitié des parts sociales.
TITRE IV : EXERCICE SOCIAL-AFFECTATION ET REPARTITION DES
RESULTATS

Article 25 – EXERCICE SOCIAL

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7
L’exercice social débute le premier janvier et finit le trente et un décembre de chaque année.

Article 26 – ETATS FINANCIERS ANNUELS

A la clôture de chaque exercice, la gérance dresse les états financiers de synthèse prévus par
Acte Uniforme relatif au Droit Comptable et à l'Information Financière (AUDCIF).

La gérance procède, même en cas d’absence ou d’insuffisance de bénéfices, aux


amortissements et provisions prévus ou autorisés par ledit acte uniforme ou par la loi.

Article 27 – AFFECTATION ET REPARTITION DES RESULTATS

Les produits nets de l’exercice, déduction faite des frais généraux et autres charges de la
société y compris tous amortissements et provisions, constituent les bénéfices nets.

Sur ces bénéfices nets diminués, le cas échéant des pertes antérieures, il est prélevé dix pour
cent (10%) pour former le fonds de réserve légale. Ce prélèvement cesse d’être obligatoire
lorsque ledit fonds de réserve atteint une somme égale à vingt pour cent (20 %) du capital
social ; il reprend son cours lorsque, pour une cause quelconque, ladite réserve est descendue
au dessous de ce plafond.

Le bénéfice net distribuable est constitué par le résultat de l’exercice, augmenté des reports
bénéficiaires, diminué des pertes antérieures et du prélèvement pour toutes réserves légales.

Après approbation des comptes et constatation de l’exercice d’un bénéfice distribuable,


l’assemblée générale détermine sur proposition de la gérance, toutes sommes qu’elle juge
convenables de prélever sur ce bénéfice pour être reportées à nouveau sur l’exercice suivant
ou inscrites à un ou plusieurs fonds de réserves ordinaires ou extraordinaires, généraux ou
spéciaux, dont elle détermine l’affectation ou l’emploi.

Le surplus, s’il en existe, est attribué aux associés sous forme de dividendes, dont le paiement
doit avoir lieu dans un délai maximum de neuf mois après la clôture de l’exercice, sauf
prolongation par décision de justice.

Stipulée indisponibles par la loi, décider en outre, la mise en distribution de sommes prélevées
sur ces réserves ; en ce cas, la décision indique expressément les postes de réserve sur lesquels
ces prélèvements sont effectués.
Les sommes dont la mise en distribution est décidée sont réparties entre les associés gérants et
non gérants, proportionnellement au nombre de leurs parts sociales.

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Les pertes, s’il en existe, sont portées au compte « REPORT A NOUVEAU » ou compensées
directement avec les réserves existantes.

TITRE V : TRANSFORMATION-DISSOLUTION-LIQUIDATION

ARTICLE 28 – TRANSFORMATION

La société pourra se transformer en société commerciale de toute autre forme, sans que cette
opération n'entraîne la création d'un être moral nouveau.

ARTICLE 29 – DISSOLUTION-LIQUIDATION

A l’expiration de la société, ou en cas de dissolution anticipée pour quelle que cause que ce
soit, la société entre en liquidation.

Toutefois, cette dissolution ne produit ses effets à l’égard des tiers qu’à compter du jour où
elle a été publiée au registre du commerce. La personnalité de la société subsiste pour les
besoins de la liquidation et jusqu’à la clôture de celle-ci.

La mention « société en liquidation » ainsi que le nom du ou des liquidateurs doivent figurer
sur tous les actes et documents émanant de la société.

La liquidation est faite par un ou plusieurs liquidateurs nommés à la majorité en capital des
associés, pris parmi les associés ou en dehors d’eux.

La liquidation est effectuée conformément aux dispositions des articles 223 à 241 de l’acte
uniforme OHADA.

Le produit net de la liquidation est employé d’abord à rembourser le montant des parts
sociales qui n’auraient pas encore été remboursées. Le surplus est réparti entre les associés, au
prorata du nombre de parts appartenant à chacun d’eux.

ARTICLE 30- CAPITAUX PROPRES INFÉRIEURS A LA MOITIÉ DU CAPITAL


SOCIAL

Si, du fait des pertes constatées, les capitaux propres de la société deviennent inférieurs à la
moitié du capital social, la gérance doit, dans les quatre mois qui suivent l'approbation des
comptes ayant fait apparaître cette perte, consulter les associés afin de décider, s'il y a lieu ou
non à dissolution anticipée de la société.
L'Assemblée délibère aux conditions de majorité prévues pour les décisions collectives
extraordinaires.

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9
Si la dissolution n'est pas prononcée, le capital doit, avant la fin du second exercice suivant
celui au cours duquel la constatation des pertes est intervenue, être réduit d'un montant au
moins égal au montant des pertes qui n'ont pu être imputées sur les réserves si, dans ce délai,
les capitaux propres n'ont pas été reconstitués à un montant au moins égal à la moitié du
capital social.

A défaut de respect des dispositions ci-dessus, tout intéressé peut demander en justice la
dissolution de la société.

ARTICLE 31 – CONTESTATIONS

Toutes contestations pouvant s’élever au cours de la vie de la société ou de sa liquidation entre


les associés et la société, ou entre associés eux-mêmes concernant les affaires sociales,
l’interprétation ou l’application des statuts seront de la compétence exclusive des tribunaux
dans le ressort desquels est établi le siège social de la société.

ARTICLE 32 - FRAIS

Les frais, droits et honoraires auxquels donnera ouverture la constitution de la présente société
seront portées au compte frais de premier établissement. En autant d’exemplaires que requiert
la loi.

ARTICLE 33 – FORMALITES ET POUVOIRS

La société ne jouira de la personnalité morale qu’à dater de son immatriculation au Registre


du Commerce et du Crédit Mobilier.

En vue d’obtenir cette immatriculation, la déclaration régularité et de conformité tiendra lieu


de pièce à fournir, par application des dispositions de l’article 73 de l’acte uniforme OHADA.

Les associés approuvent les actes accomplis avant ce jour pour le compte de la société en
formation, lesquels sont relatés dans un état ci-annexé.

Toutes ces opérations et engagements seront réputés avoir été faits et souscrits dès l'origine
par la société qui les reprendra à son compte par le seul fait de son immatriculation au
Registre du Commerce et du Crédit Mobilier.

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0
La gérance est par ailleurs expressément habilitée entre la signature des statuts et
l'immatriculation au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier à passer tous actes et à
souscrire tous engagements entrant dans l'objet social et conformes aux intérêts de la société.

Ces engagements seront réputés avoir été dès l'origine souscrits par la société après
vérification et approbation par l'Assemblée Générale Ordinaire des associés tenue au plus tard
lors de l'approbation des comptes du premier exercice social.

Tous pouvoirs sont donnés à la gérance pour remplir les formalités de publicité prescrites par
la législation en vigueur et spécialement pour immatriculer la société au registre du commerce
et du crédit mobilier.

Toutes les fois que cela sera compatible avec les prescriptions légales, les mêmes pouvoirs
seront données au porteur d’une expédition des présentes.

Fait à Libreville, le ………..

En huit (08) exemplaires originaux

LES ASSOCIES

(Lu et approuvé) (Lu et approuvé)

Mlle/Mr XXXXX Mlle/Mr XXXXX

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Annexes

1. Tableaux d’investissement :

Immobilisations incorporelles
Nature de frais Montants
Frais de constitution 250 000 FCFA
Honoraires d'Huissier 100 000 FCFA

Total 350 000 FCFA

ELEMENTS QUANTITES P.U MONTANTS


Radiant 5 50 000 FCFA 250 000 FCFA
Pulvérisateur 1 21 500 FCFA 21 500 FCFA
Mangeoires D 80 5 500 FCFA 440 000 FCFA
Mangeoires C/F 135 11 000 FCFA 1 485 000 FCFA
Abreuvoirs D 80 7 000 FCFA 560 000 FCFA
Abreuvoirs C/F 135 11 000 FCFA 1 485 000 FCFA
Seaux 4 7 143 FCFA 28 572 FCFA
Fut de 2000 litres 1 10 000 FCFA 10 000 FCFA
Brouettes 2 23 305 FCFA 46 610 FCFA
Bottes 5 7 500 FCFA 37 500 FCFA
Tuyauteries 3 400 000 FCFA 1 200 000 FCFA
Gants 5 2 669 FCFA 13 345 FCFA
Toquant 2 3 500 FCFA 7 000 FCFA
Poussin d’un jour importé 2650 1 000 FCFA 2 650 000 FCFA
nids /pondoirs 5000 4 000 FCFA 20 000 000 FCFA
Machettes 5 4 900 FCFA 24 500 FCFA
Couteaux 5 3 700 FCFA 18 500 FCFA
Prophylaxie préventive bâtiment 3 25 800 FCFA 77 400 FCFA
Prophylaxie préventive animaux 2 127 750 FCFA 255 500 FCFA
Bassine 2 5 000 FCFA 10 000 FCFA
Balais 3 15 000 FCFA 45 000 FCFA
Balance 3 10 000 FCFA 30 000 FCFA
Aliment démarrage 132,5 21 750 FCFA 2 881 875 FCFA
Aliment C/F 2375 18 000 FCFA 42 750 000 FCFA
Livraison d'aliment 1 50 000 FCFA 50 000 FCFA
Curative 2 144 200 FCFA 288 400 FCFA
Alvéole 50 26 500 FCFA 1 325 000 FCFA

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Total Outillages 16 75 990 702 FCFA
Poulailler provisoire 1 5 000 000 FCFA 5 000 000 FCFA
Total Bâtiments et Terrain 5 000 000 FCFA

Total immobilisations corporelles 80 990 702 FCFA


Imprévus (5%) 4 049 535 FCFA
TOTAL INVESTISSEMENT 85 390 237 FCFA

2. Tableau d’amortissement :

MATERIELS DATE D'ACQUISITION VALEURS DUREE/AN MONTANT ANNUEL


Matériels Outillages 2020 75 990 702 FCFA 3 25 330 234 FCFA
Bâtiments 2020 5 000 000 FCFA 10 500 000 FCFA

Total Amortissements 25 830 234 FCFA

3. Tableau de rémunération :

Charges sociales Taux Charges sociales 94 385 FCFA


CNSS PATRONALE 16% Salaires net 621 075 FCFA
CNAMGS PATRONALE 4,10%
CFP 0,50%
FNH 2,00%
TCS 5,00%
CNAMGS SALARIALE 2,00%
CNSS SALARIALE 2,50%
Total charges sociales 32%

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Le total des charges d’exploitation pour la première année est de 94 007 832 FCFA.

BIBLIOGRAPHIE

BIBLIOGRAPHIE

 Bibliothèque Cyber Libris (PDF)

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 Étude de faisabilité d'un projet élevage Multiplicateur de volailles à vocation mixte
chair-ponte (PDF)

 L’élevage du poulet de chair quelques éléments de production (PDF)  Guide


d'élevage Aviculture fermière (PDF)

WEBOGRAPHIE :

 https://www.statgabon.ga/population-2/
 https://igad-gabon.com/IMG/pdf/diagnostic_-_elevages_-
_zone_periurbaine_de_libreville-4.pdf
 https://www.doc-developpementdurable.org/file/Elevages/
PoulesPondeuses&PouletsDeChair/elevage%20a%20volaille %20villageoise.pdf

 https://pays-de-la-loire.chambresagriculture.fr/fileadmin/user_upload/National/
FAL_commun/publications/Pays_de_la

_Loire/2017_prix_batiments_equipements_avicoles_cunicoles_referentiel.pdf

AUTRES SOURCES :

 Direction générale de la statistique de l’ANPI GABON

 Direction Générale de la Statistique

 Expertise des éleveurs avicoles

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