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[i]

UNIVERSITE CATHOLIQUE DU CONGO


FACULTE D’ECONOMIE ET
DEVELOPPEMENT
B.P:1534
KINSHASA/LIMETE

LA CONTRIBUTION DES EXPLOITATIONS


PASTORALES À LA VIE SOCIO-ÉCONOMIQUE DES
POPULATIONS URBANO-RURALES, PRÉCISÉMENT
LES ÉLEVEURS DE LA COMMUNE DE LA N’SELE
ANNÉE 2022.

Par
WENGA BOLAMBA Armelle

Travail de fin de cycle présenté en vue de


l’obtention du grade de Gradué en
Économie et Développement

Directeur : Professeur ordinaire Grégoire BAKANDEJA wa MPUNGU


[ii]

Année académique 2022-202


[i]

REMERCIEMENT

La réalisation de ce travail scientifique n’est pas l’œuvre d’un effort


isolé, c’est pour cette raison que nous tenons à remercier l’Eternel Dieu tout puissant
pour le souffle de vie et la santé accordés durant tout le travail.

Nos remerciements les plus sincères s’adressent à Monsieur le


Professeur Grégoire BAKANDEJA wa MPUNGU, malgré ses multiples occupations
tant professionnelles qu’académique, a accepté de diriger cette recherche. Ainsi qu’à
l’assistant Aristote TSHIKUNGA MAWANGA pour ses précieux conseils et sa
disponibilité.

Merci à mes très chers parents, Brigitte AKAMBA et Désiré


BOLAMBA qui, de leur soutien moral, financier… se sont donnés corps et âme pour
supporter mes études et toutes autres charges ; qu’ils trouvent ici l’expression de notre
grande reconnaissance.

A nos collègues avec qui nous avons cheminé durant notre passage
académique à l’université Catholique du Congo, à toutes celles et ceux dont les noms
n’ont pas été cités ici, mais qui ont été d’une aide capitale, qu’ils trouvent ici
l’expression de notre profonde reconnaissance.
[1]

I. INTRODUCTION
0. ETAT DE LA QUESTION
Ce sujet qui traite sur la contribution des exploitations pastorales n'est
pas du tout nouveau, il est important de noter que plusieurs auteurs en ont déjà parlé
d'une manière ou d'une autre. Ainsi, nous pouvons citer :

 MBUSA TSONGO Daniel, dans son travail intitulé « La contribution de


l'élevage ovin au revenu du fermier dans le milieu de Kitsombiro ». Il a abouti
aux résultats selon lesquels 32,1% ont déclaré que l'élevage des moutons
contribue le plus au revenu de l'éleveur
 KAMBALE MUHONGYA Abel, dans son travail intitulé « La prolifération des
fermes d’élevage et son impact sur le développement socio-économique des
chefferies Bamate et Batangi », il a abouti au résultat selon lequel les éleveurs
de deux chefferies Bamate et Batangi connaissent d’énormes difficultés qui
constituent des goulots d’étranglement à la maximisation de la rentabilité des
fermes. Pendant ses quêtes, il s’est dégagé que la gestion des fermes constitue
une grande difficulté, laquelle une fois surmontée peut permettre l’élimination
d’autres difficultés avec comme conséquence l’accroissement évident de la
production des fermes d’élevage.

1. PROBLÉMATIQUE
La République Démocratique du Congo est un grand pays agricole
traditionnel, avec près de 70 % de la population vivant à la campagne et qui en dépend.
Les agriculteurs familiaux fournissent 90% de la production nationale. Grâce à la
diversité des climats et à la densité du réseau hydrologique, la RDC, une fois
pleinement développée, sera en mesure de nourrir près de 2 000 000 de personnes, ce
qui en fera un atout face à la crise alimentaire mondiale qui s'annonce1.

En 2022, la valeur ajoutée agricole en République Démocratique du


Congo est de 36,4% du PIB. Ce potentiel de croissance démontre que l'agriculture sera

1
En ligne : https://www.oaklandinstitute.org/agriculture-le-parc-agro-industriel-de-bukanga-lonzo-un-echec-
cuisant. (Consulté le 03 février 2023)
[2]

la force motrice de l'économie de la RDC et un outil de réduction de la pauvreté, le


premier objectif de développement du millénaire2.

La République Démocratique du Congo (RDC) est un pays riche en


ressources naturelles et en potentiel agricole. Cependant, le pays est confronté à une
crise alimentaire complexe qui dure depuis plus de deux décennies. Les troubles
politiques et le conflit armé en cours en RDC ont dévasté les systèmes de production et
de distribution alimentaires. Le conflit reste une cause majeure de famine en RDC.
Une grande partie des provinces de l'est du pays (Ituri, Nord-Kivu, Sud-Kivu et
Tanganyika) ainsi que la région centrale du Kasaï, théâtre d'un récent conflit, ont été
durement touchées par les violences3. Le ralentissement économique et l’impact socio-
économique du Covid-19 sont d’autres facteurs majeurs exacerbant cette crise
alimentaire dans le plus grand pays d’Afrique subsaharienne 4. Il est important de noter
que la production agricole a diminué dans un contexte de violence et de troubles qui
ont contraint des communautés entières à abandonner leurs champs5.

Globalement, le secteur agricole congolais est confronté à de nombreuses


contraintes techniques, économiques et institutionnelles, qui freinent le développement
de la filière et poussent les populations dans l'insécurité alimentaire6. Face à cette
extrême pauvreté, les Congolais cherchent à s'approvisionner en biens et services dans
divers secteurs comme l'agriculture, notamment l'élevage, pour répondre aux besoins
actuels.

L’agriculture reste donc l’activité principale dans les zones rurales mais
la mécanisation reste insuffisante, voire inexistante7. Dans la province de Kinshasa,
l'environnement est favorable à l'élevage. En effet, les potentiels pastoraux sont de plus
2
RDC Ministère de l’agriculture, projet de LOI portant CODE AGRICOLE : « L’outil majeur pour le
développement durable de la R.D. Congo »
3
Tavayi D. 2010. « Agriculture et Développement économique en République du Congo. » En ligne :
http://www.zengamambu.org/liste9c25.html?categorie=ARTICLE, (consulté en 06/2023.)
4
ANAPI, « Investir dans le secteur agricole en République Démocratique du Congo », dans Cahier Sectoriel
(Février 2016).
5
C. ERNEST et YOUNG. 2017. « Rapport d’audit du projet de mise en place du PAI de Bukanga-Lonzo ». p.14.
En ligne sur : https://www.oaklandinstitute.org/sites/oaklandinstitute.org/files/pdfpreview/ernst-young-audit-
bukanga-lonzo_0.pdf (Consulté le 3 Mars 2023).
6
T. BADIBANGA & J. ULIMWENGO. Introduction : l’agriculture est un enjeu stratégique pour la République
Démocratique du Congo. Développement de l’agriculture en RDC : contraintes et opportunités. (2013). CISRI.
L’Harmattan. Dounia 6. p. 8-11.
7
M. GAFSI, P. DUGUÉ, J-Y. JAMIN & J. BROSSIER. Exploitations agricoles familiales en Afrique de l’Ouest
et du Centre : Enjeux, caractéristiques et éléments de gestion. (2007).
[3]

en plus disponibles. D'où la présence de fermes ici et là et d'une manière particulière


nous intéressons aux nombreuses fermes d'élevage de la commune de N'sele.

Ainsi, dans cette étude, nous avons voulu connaître l'étendue de la


contribution de ces activités pastorales à la vie socio-économique du peuple N'sele.
C’est pourquoi nous entendons répondre aux préoccupations suivantes :

 A quel degré les activités pastorales contribuent-elles à la vie socio-économique


de la population de la commune de la N’sele ?
 Quel mode d'exploitation des fermes de la N’sele serait plus efficace pour
assurer la sécurité alimentaire à Kinshasa ?

2. HYPOTHÈSE DU TRAVAIL

Nous partirons des hypothèses selon lesquelles :

 Les activités pastorales contribueraient suffisamment à l'amélioration de la vie


socio-économique de la population de la N’sele, étant donné que certaines
réalisations observées chez ces derniers présagent des résultats prometteurs ;
 Il se pourrait que le mode d'exploitation en propriété soit celui le plus rentable
puisqu’il garantit la responsabilité et favoriserait l’évaluation des agriculteurs,
moyennant les mesures incitatives.

3. CHOIX ET INTÉRÊT DE L’ÉTUDE

 Intérêt théorique : la présente étude est d'un intérêt important car il nous
permet de nous exercer en matière de travail scientifique et d’avoir une base
solide vérifiée sur le degré de contribution des activités pastorales à la vie
socio-économique de la population ;
 Intérêt pratique : cette étude va permettre à la population de connaitre la
contribution socio-économique des exploitations à vie en milieu de la
province de Kinshasa et, de plus, l’étude permettra la mise en place des
politiques stratégiques en vue d’améliorer les conditions de vie de la
population via les activités agricoles.
[4]

4. MÉTHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE

Tout travail scientifique a été toujours dépendant des méthode et techniques pour son
élaboration ; ainsi, pour notre travail, nous avons utilisés les méthodes et techniques
suivantes :

a. Méthodes

- La méthode fonctionnelle : est une méthode qui consiste à montrer la


fonction, l’utilité, le rôle de contribution, l’apport ; bref elle désigne la
contribution. Cette méthode nous a permis selon l’échantillon étudié sur
l’ensemble de la population, de recueillir les informations étudiées sur la
contribution des exploitations d’élevage ;

- Et la méthode sociologique et autres économiques.

b. Techniques

- L’approche projective : celle-ci considère la société comme un système


d’acteurs collectifs ou individuels dont la projection et les stratégies plus ou
moins conscientes élaborent les aspirations et les motivations qui suscitent
les événements et inspirent une orientation à l’évolution ;

- L'échantillonnage : cette technique est utilisée pour tirer un échantillon dans


la population d'enquête car, il est difficile au chercheur d'atteinte toute la
population. C'est ainsi que J. Antoine, définit l'échantillonnage comme une
technique qui consiste à prélever un nombre limité d'éléments d'un
ensemble, d'une façon telle que l'on puisse, à partir de l'observation ou
l'analyse de ces éléments, porter jugement sur la totalité de l'ensemble. Cette
technique nous a été utile pour le choix de notre échantillon pendant la
récolte des données8 ;

5. DÉLIMITATION DU TRAVAIL

8
Prof KABANGA, cours de statistique descriptive, L1, 2020-2021
[5]

Généralement, le travail scientifique doit être limité dans le temps, dans


l’espace et dans sa typologie. C’est ainsi que nous avons pris la période de l’année
2013.

Dans l’espace, notre recherche s’effectue en RDC, province de Kinshasa,


commune de la N’sele. Notre travail scientifique intervient dans le domaine des
exploitations pastorales particulièrement l’élevage et cela en rapport avec la
contribution de celui-ci à la vie socio-économique de la population éleveur de la
commune de la N’sele.

6. ANNONCE DU PLAN

Notre recherche est subdivisée en deux chapitres qui traitent respectivement du


cadre d’intervention des activités pastorales et l’étude de la pertinence des
moyens en vue de la sécurité alimentaire.
[1]

CHAPITRE I. CADRE D’INTERVENTION DANS LES


ACTIVITÉS PASTORALES
Complètement représentatif, le présent chapitre fera une présentation
générique de la situation avant l’indépendance, après l’indépendance ainsi que celle du
milieu d’étude en vue de nous situer dans un cadre précis des recherches. Dans cette
configuration structurelle, le chapitre comporte deux grandes sections.

SECTION 1 : SITUATION AVANT L’INDÉPENDANCE DE LA


RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO.
Avant 1960, le terme « développement rural » ne figurait pas dans le
dictionnaire colonial. La politique coloniale consistait à fournir aux industries urbaines
les matières premières agricoles dont elles avaient besoin.

Ainsi, en 1910, la Direction Générale de l'Agriculture est créée. Elle a


une double mission : développer les cultures d'exportation, en accordant une attention
particulière au cacao, au café, au caoutchouc, au coton, au bois, à l'huile de palme, au
thé et au quinquina ainsi que de contribuer au PIB de la colonie9.

Pour mener à bien cette mission, la Direction Générale de l’Agriculture a


utilisé la « stratégie de soutien à l’agriculture » basée sur 6 piliers10 :

1. Crédit au colonat ;

2. Fourniture d’intrants agricoles et vétérinaires ;

3. Cultures imposées ;

4. Ouverture et entretien des routes de desserte agricole ;

5. Recherche agronomique et

6. Paysannerie.

I. Missions des Ministères de l’Agriculture et du Développement Rural


après 1960.
9
M. MAZOYER et L. ROUDART. Histoire des agricultures du monde. Du Néolithique à la crise
contemporaine, points histoire. (2002).
10
E. MAYAVANGUA DIKONDO, : « Contribution d’une banque commerciale au développement socio-
économique de la RDC », dans Mémoire online (2007).
[2]

A. Ministère de l’Agriculture

Depuis l'indépendance du pays, la mission du ministère de l'Agriculture a


évolué en fonction des objectifs de chaque gouvernement et des circonstances de
l'époque. La lecture des différentes lois et réglementations suggère que d'ici 1963 cette
mission devrait inclure toute la production agricole, la chasse, la pêche, la pisciculture,
l'élevage, la foresterie et la politique d'hygiène des animaux domestiques et de
développement communautaire11.

L'ordonnance n°008/074 du 24 décembre 2008 réglemente les missions


actuelles du Ministère de l'Agriculture comme suit12 :

• Production agricole et autosuffisance alimentaire ;


• Planification des objectifs de production nationale dans les domaines de
l'agriculture, de la pêche, de l'aquaculture, de la foresterie et de l'élevage ;
• Agréer et contrôler les cliniques vétérinaires, les cliniques et les pharmacies ;
• Encadrement des associations agricoles ;
• L'élaboration et la définition de politiques nationales ainsi que de stratégies
globales et spécifiques pour l'agriculture, la pêche et l'élevage ;
• Concevoir, mettre en œuvre, suivre et évaluer les programmes et projets de
développement agricole ;
• Encourager les produits de l'agriculture, de la pêche et de l'élevage à répondre
aux besoins alimentaires, industriels et miniers nationaux ;
• Surveiller l'hygiène des zoos et la gestion de la quarantaine dans le pays et aux
portes des frontières et mettre régulièrement en œuvre les mesures de gestion
associées ;
• Orienter et soutenir les activistes économiques nationaux et étrangers qui
souhaitent investir dans l'agriculture, la pêche et l'élevage dans des zones à fort
potentiel de production afin de réduire les coûts d'exploitation ;

11
F. MOUSSEAU, « Parcs Agro-industriels en RDC », dans les leçons de la débâcle de Bukanga-Lonzo, The
Oakland Institute (2018).
12
NZANDA BUANA, Histoire comparée et théorie d’industrialisation, Notes de cours de première licence,
Université de Kinshasa, Faculté des sciences Economiques et de Gestion, 2018-2019.
[3]

• La collecte, l'analyse et la publication de statistiques agricoles, de pêche et


d'élevage sous forme d'annuaire.

B. Ministère du Développement Rural

Le Ministre du Développement Rural a été créé en 1977. La tâche


assignée à ce Ministère est de planifier et de coordonner les interventions dans les
zones rurales pour améliorer les conditions de vie de la population paysanne. Cela
conduira à la stabilisation de la population rurale13.

L'ordonnance ci-dessus assigne au développement rural les missions


suivantes14 :

• Préparer et superviser les projets de développement en zones rurales et


périurbaines ;
• Organiser et encadrer les agriculteurs en coopératives et associations rurales ;
• La formulation et la mise en œuvre de politiques et stratégies de développement
rural ;
• Organiser et encadrer la population rurale pour augmenter la production
agricole ;
• Aménager et équiper les espaces ruraux ;
• Coordination et intégration des programmes de développement en milieu rural ;
• Promouvoir le bien-être social des personnes à travers la sensibilité et le
dynamisme ;
• Promouvoir et soutenir la pêche en milieu rural ;
• Développer, construire, rénover et entretenir les infrastructures socio-
économiques de base dans les zones rurales et périurbaines, notamment :
desservir l'agriculture par route, voie navigable, source d'eau, transport par
gravité et forage de puits ;
• Électrification rurale en collaboration avec le Ministère des Travaux Publics,
• Infrastructures et reconstruction ainsi qu'énergie.
13
Cl. GASPARD, « L’étude de cas dans un travail de recherche », (11 février 2020).
14
M. BYSTRICKY & M. ALIG, « Analyse du cycle de vie des produits agricoles suisses en comparaison avec
des produits importés », dans Recherche agronomique suisse, (2015), vol. 6, n°6, pp. 264-265.
[4]

II. Cadre d’intervention déjà mis en œuvre en RDC (Plans


et Programmes)

Pour lever les différentes contraintes qui freinent le développement du


monde rural, de nombreux plans et programmes ont été élaborés et mis en œuvre,
parfois avec l'appui de partenaires15. Il s'agit principalement :

1. Plan intérimaire de relance agricole (1966-1972) ;


2. Programme Agricole Minimum (1980-1981) ;
3. Plan de relance Agricole (1982-1984) ;
4. Programme d’Autosuffisance Alimentaire (PRAAL 1987-1990) ;
5. Plan directeur du Développement Agricole et Rural (1991-2000) ;
6. Programme National de relance du Secteur Agricole et Rural (PNSAR
1997- 2000) ;
7. Document de la Stratégie de Croissance et de Réduction de la Pauvreté
2006-2008 (DSCRP 2006-2008) ;
8. Note de politique agricole et du Développement Rural.

Ces cadres d'intervention qui ont été ou sont en cours de mise en œuvre
s'appuient fortement sur l'appui de partenaires extérieurs et ne disposent pas d'un
système de suivi adéquat, l'évaluation est donc encore incomplète. Tous visent à
augmenter les revenus de la population et à améliorer la sécurité alimentaire dans le
pays. Tout cela conduit à des résultats significatifs en termes de niveaux de production,
mais pas suffisants pour assurer une sécurité alimentaire durable sur le territoire
national et une augmentation significative des revenus ruraux16.

Ainsi, le pays, toutes choses égales par ailleurs, connaît un taux de


pauvreté alimentaire de 71,34% au niveau national, masquant des disparités de
résidence : 75,72% en milieu rural et 61,49% en milieu urbain.

15
Al. DIASSO, : « Parc agro industriel : Matata Ponyo exhume le dossier Bukanga-Lonzo », dans ADIAC, (21
septembre 2019).
16
PAM. 2014. « Analyse approfondie de la sécurité alimentaire et de la vulnérabilité (CFSVA) », République
démocratique du Congo. P 37. En ligne sur https://reliefweb.int/sites/reliefweb.int/files/resources/CFSVA%20for
%20DRC_WFP_IFPRI_FR_Final_Released_VF_12062014_light.pdf (consulté le 26 août 2023)
[5]

Améliorer la pauvreté alimentaire pour atteindre l'OMD 2 d'ici 2015,


c'est-à-dire que le taux national de pauvreté alimentaire sera de 35,7% en milieu urbain
et de 37,9% en milieu rural d'ici 2020. D'ici 2015, les zones rurales doivent : selon la
vision du Gouvernement de la République Démocratique du Congo, est confrontée à
certains défis17.

Le défi du secteur

La synthèse diagnostique établie sur les activités du monde rural qui


concourent à la réalisation de la sécurité alimentaire révèle que la situation des sous-
secteurs concernés est certes difficile, mais pas impossible à relever malgré l'existence
de nombreuses contraintes. Conscientes de ces diverses contraintes, les autorités du
pays se sont engagées dans une dynamique de développement à travers laquelle tous
les congolais pourraient ressentir, de façon concrète, dans leur vie quotidienne, les
acquis des efforts consentis pour le redressement macroéconomique, grâce à la mise en
œuvre de la Stratégie de Croissance et de réduction de la Pauvreté (SCRP)18.

Dans ce contexte, la SCRP devra permettre à la RDC d'opérationnaliser


sa vision qui est de « relancer la production agricole à un niveau qui permette de faire
face aux besoins de toute la population et de réhabiliter les bases d'une cohésion
sociale apte à assurer le maintien durable de la paix et de la stabilité dans le pays ».

La réalisation de cette vision permettrait de réaliser l'autosuffisance


alimentaire définie comme la capacité du pays « à fournir à la population en général et
à chaque individu et chaque famille en particulier, d'une part une alimentation
suffisante, par la production locale, en exploitant le mieux possible son potentiel
agricole et en mobilisant les ressources humaines, et d'autre part, un niveau
nutritionnel suffisant, garantissant à la population une ration équilibrée » et ceci dans
le respect de la protection de la base naturelle de production.

Cette relance de la production, outre qu'elle contribuera à la sécurité


alimentaire, permettra d'améliorer le PIB et de soutenir la croissance économique
grâce à la réduction sensible des importations des denrées alimentaires et à
17
F. MOUSSEAU, « Parcs Agro-industriels en RDC », dans les leçons de la débâcle de Bukanga-Lonzo, The
Oakland Institute (2018).
18
Cl. GASPARD, « L’étude de cas dans un travail de recherche », (11 février 2020).
[6]

l'augmentation des revenus de la population rurale. La stratégie de développement


agricole et rural vise à contribuer à cet objectif.

SECTION 2 : PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE

I. Informations générales

N'sele est une commune urbaine-rurale à l'est de Kinshasa, située au bord


de la rivière du même nom et le long de l'avenue Lumumba s'étendant vers le
Bandundu et le Kasaï. Il couvre une superficie de 898,79 kilomètres carrés. C'est la
deuxième municipalité après Maluku en termes de taille.

La commune de N'sele est l'une des 24 communes formant la ville-


province de Kinshasa. Il est divisé en 36 quartiers répartis en localités et compte 918
avenues. Elle est dirigée par un Maire appuyé par un Adjoint au Maire. Différents
services de l'État sont représentés dans la commune :

Environnement, intérieur, éducation, énergie, etc. Le Ministère de


l'Agriculture, de la Pêche et de l'Élevage (MAPE) travaille à travers des inspecteurs
provinciaux et des agences spécialisées telles que :

Service national de vulgarisation agricole, statistiques agricoles,


hydraulique rurale, pisciculture familiale, etc. Actuellement, l'appui-conseil en la
matière est souvent confié aux ONG en raison du manque de capacité d'intervention
des services déconcentrés de l'État.

Il existe de nombreux centres de santé et pharmacies disséminés dans


toute la commune. Même si l’on manque très souvent d’équipement médical de base,
les gens ont toujours accès aux produits de première nécessité. La route est accessible
toute l'année, à l'exception de petits tronçons où seuls les véhicules tout-terrain
peuvent circuler pendant la saison des pluies.

A. Reliefs et hydrographies

La commune de la N'sele est comprise entre deux entités


géomorphologiques distinctes :
[7]

- Une plaine alluviale ;

- Un plateau de Mangengenge parsemé des collines isolées séparées entre-elles par


escarpement.

La rivière N'sele est la principale source d'eau de l'unité qui donne son
nom à la commune. Il existe également plusieurs rivières qui se jettent dans le fleuve
Congo telles que : Bilala, Bibwa, Ingulu, Mpieme, Likana, Mfusu, Nka, Mahili,
Tshuenge, Mango et Dingi-dingi. Elle regorge également de nombreux lacs qui font la
fierté des gens comme Ngainke, Inye, Mansia, Ngalu, Boo (lac bleu), lac bleu, etc.

Cet environnement naturel favorable permet d'anticiper le


développement du secteur agricole pour contribuer à assurer la sécurité alimentaire des
populations, l'emploi en milieu rural et l'équilibre de la balance commerciale urbaine,
notamment différenciée par l'exportation d'une partie des produits de la ville.

1. Les principales activités économiques

La commune de N'sele est une entité urbaine-rurale, ses activités


économiques reposent sur : la pêche ; l'agriculture et l'élevage.

Les enquêtes et enquêtes menées dans les communes urbaines et rurales


de Kinshasa, dont la commune de N'sele, ont montré qu'il y a environ un foyer de
maladie sur trois dans les exploitations agricoles. L'élevage porcin est le plus pratiqué
car la race peut produire rapidement de grandes quantités de viande et offre un large
éventail de possibilités de transformation, que ce soit en abattoir ou au barbecue.

Le nombre d'élevages intensifs de volailles (de 100 à 5 000 têtes) dotés


de bonnes compétences techniques et productives a également augmenté
régulièrement, répondant progressivement à la demande de viande de volaille et
d'œufs.

La préférence pour les espèces à durée de vie courte comme le porc, la


volaille (poulet, canard), le poisson (tilapia, claria) se manifeste par la rapidité avec
laquelle les résultats sont obtenus du point de vue de la production et par l'implication
[8]

d'un grand nombre de petits fabricants en raison à des problèmes techniques, de


capacités et de ressources financières requises par rapport à l’élevage de bétail par
exemple.

Les principaux atouts de la commune de N'sele pour le développement


de l'élevage à cycle court en zone périurbaine sont :

- L’élevage parcellaire est une pratique courante ;


- L’existence de quelques infrastructures (fermes, centres d’alevinages) en milieu
rural et périurbain ;
- La présence de structures d’encadrement (ONG, administration publique) ; et
- La proximité d’un marché de consommation avec une demande toujours
croissante (la presque totalité des importations est destinée à la consommation
urbaine)

La commune de la N’sele a été retenue et a bénéficiée jadis du


« PROJET D’INVESTISSEMENT BANCABLE DU PDDAA–NEPAD » au côté des
communes de Selembao et de Mont Ngafula pour les raisons suivantes :

i. La densité de population relativement élevée ;


ii. La disponibilité en eau toute l’année ;
iii. L’importance économique de l’élevage, la pisciculture et l’agriculture
(cultures maraîchères), sources principales de revenus monétaires.

Vu l’importance du sous–secteur élevage dans l’économie et la sécurité


alimentaire nationale, son développement est considéré par le gouvernement comme
prioritaire et des activités de relance sont déjà intégrées dans le Programme
multisectoriel d’urgence de réhabilitation et de reconstruction (PMURR–I) et le
Programme spécial de sécurité alimentaire (PSSA).

2. Population de la commune de la N’sele

La commune de la N’sele compte 317.916 habitants. La population est


hétérogène sur le plan éthique. Les données sur la population indiquent que la
[9]

population de la N'sele est composite. La commune est donc constituée de 317.916


habitants dont 317.229 congolais (nationaux) et 687 non congolais (étrangers), sa
densité est de 355 habitants par Km2.

La commune de la N'sele est principalement peuplée par les tribus ci -


après : Teke humbu (les autochtones de la ville de Kinshasa) ; Ngala ; Yaka ; Mbala ;
Yanzi ; Songe ; Kongo ; etc

Tableau n°1. Répartition de la population de la commune de la N'sele selon


quartiers (2013).19

QUARTIERS POPULATION %
BADARA I 6.354 2,0
BADARA II 9.357 2,9
BAHUMBU I 10.345 3,3
BAHUMBU II 10.057 3,2
BEL AIR 5.727 1,8
BIBWA 8.001 2,5
BUMA 4.819 1,5
DINGIDINGI 6.248 2,0
D.I.C/LAU 2.556 0,8
DOMAINE 7.689 2,4
FLEUVE 8.040 2,5
KINDOBO 5.925 1,9
KINKOLE 78.876 24,8
KIRIMI 18.942 6,0
MABA I 1.579 0,5
MABA II 1588 0,5
MANGENGENGE 1237 0,4
MIKALA I 2305 0,7
MIKALA II 2046 0,6
MIKONGA I 28.895 9,1
MIKONGA II 11.708 3,7
MIKONGA III 7.520 2,4
MIBU I 3691 1,2
MIBU II 5.539 1,7
MIKOMBE 5214 1,6
MPASA I 8.957 2,8
MPASA II 9.202 2,9
MUNKE 1.121 0,4
MUNZIAMI 1.281 0,4
NGAMABA 10.148 3,2
19
Source : Rapport annuel, Bureau statistique, 2013
[10]

NGAPAMA 9.124 2,9


NGINA I 2.374 0,7
NGINA II 4.621 1,5
PECHEURS 13.144 4,1
SICOTRA 2004 0,6
SINGA INGA 1.682 0,5
TOTAL 317.916 100

La lecture et l'interprétation des données présentées dans le tableau ci-


dessus permettent de distinguer les deux groupes de comtés, en fonction de leur
population.

Le premier groupe concerne les zones peu peuplées de 0,4% à 5% ou


(moins de 5%). Ce sont des quartiers ; BADARA II, Bahumbu I, Bel air, Bibwa,
Buma, Dingidingi, D.i.c/lau, Domaine, Rivière, Kindobo, Maba I, Maba

I, Mangengenge, Mikala I, Mikala II, Mikonga II, Mikonga III, Mibu I,


Mibu II, Mikombe, Mpasa I, Mpasa II, Munke, Munziama, Ngamaba, Singa inga,
Ngina I, Ngina II, Pecheurs, Sicotra et Ngapama est le moins peuplé avec 191 203
personnes soit 60,1 %. Bien que les zones densément peuplées soient remarquables ;
Kinkole, Kirimi et Mikonga I. Mikonga I. Mikonga I ont la plus grande population
avec 126 713 personnes soit 39,9' de cette population inégalement répartie à travers les
36 districts qui forment la commune de N'sele.

a) Une population en constante évolution

De 2007 à 2013, la population de la N'sele n'a cessé d'augmenter. La


population de la N'sele a suivi une croissance continue de 2007 à 2013. Selon les
recensements, la population est passée de 255.128 habitants en 2007 à 317.916
habitants en 2013.

b) Une population composite

Les données sur la population indiquent que la population de la N'sele est composite.
La commune est donc constituée de 317.916 habitants dont 317.229 congolais
[11]

(nationaux) et 687 non congolais (étrangers), sa densité est de 355 habitants par Km 2.
La commune de la N'sele est principalement peuplée par les tribus ci - après :

a. Teke humbu (les autochtones de la ville de Kinshasa) ;


b. Ngala ;
c. Yaka ;
d. Mbala ;
e. Yanzi ;
· Songe ;
· Kongo ; etc
[19]

TABLEAU 2. Évolution de la population de la n'sele de 2007 à 201320

ANN NATIONAUX ETRANGERS TOT


EES AUX

HOM FEM GARÇ FIL TOT HOM FEM GARÇ FIL TOT
MES MES ONS LES AL MES MES ONS LES AL

2007 29496 3105 36466 367 133 187 194 215 231 818 1345
8 50 770 88

2008 31459 33228 41263 416 147 168 180 214 232 794 1484
29 619 13

2009 34519 36429 45683 457 162 206 193 205 205 806 1632
77 408 14

2010 56432 59401 69202 692 254 176 177 167 157 677 2452
43 278 55

2011 62104 67740 75380 776 282 173 180 160 156 672 2835
84 908 80

2012 65330 71260 81347 835 301 136 154 133 155 578 3019
15 398 76

2013 68561 74256 85684 886 317 140 160 172 215 687 3179
84 299 16

20
Source : Rapport annuel, Bureau statistique, 2013
[20]

L'observation et l'analyse du tableau révèle que les effectifs de la population de la commune de la N'sele ont connu une évolution
croissante au cours de sept dernières années (2007-2013). Entre 2007 et 2013, la population de la commune de la N'sele a augmenté
de 183 328 habitants. L'exploitation qui justifie cette force croissance se base sur l'accroissement naturel c'est-à-dire une forte natalité
d'une part et les migrations démographiques vers la commune d'autre part.
[20]

CHAPITRE 2 : ETUDE DE LA PERTINENCE DES


MOYENS EN VUE DE LA SECURITE ALIMENTAIRE
Plus que théorique, le chapitre a une tendance beaucoup plus empirique
dans l’idée d’éclairer nos questions de recherche et vérifier nos hypothèses. Dans sa
structure, le chapitre porte deux sections dont, la présentation du Programme National
de Sécurité Alimentaire et une brève présentation, analyses et interprétation des
résultats après enquêtes.

SECTION 1 : LE PROGRAMME NATIONAL DE SÉCURITÉ


ALIMENTAIRE (PNSA)

En tant que concept aux multiples facettes et en constante évolution, la


sécurité alimentaire n’a pas la même signification pour tout le monde. Cela signifie
que le concept a un nombre infini de définitions.

En 1996, la FAO l'a défini dans les termes suivants : « La sécurité


alimentaire est atteinte aux niveaux individuel, familial, national et mondial, lorsque
tous les individus ont toujours un accès économique et matériel à une alimentation
adéquate, sûre et nutritive. » Selon la Banque mondiale, la sécurité alimentaire est : «
Tout le monde a toujours eu accès à suffisamment de nourriture pour mener une vie
active et saine. »21

Malgré d’innombrables définitions, nous pouvons affirmer que la


sécurité alimentaire est atteinte lorsque tous les individus ont toujours un accès
matériel et économique à une alimentation adéquate, saine et nutritive, leur
permettant de satisfaire leurs besoins énergétiques et leurs préférences alimentaires
pour une vie saine et active.

Le Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA), une


initiative du Gouvernement de la République Démocratique du Congo avec

21
Banque Mondiale. DRC. 2015. “Western Growth Poles Project IDA Grant Number No. H860-ZR Amendment
to the Financing Agreement”. En ligne sur
http://documents.worldbank.org/curated/en/374511468248431731/pdf/ RAD1252836184.pdf (consulté le 26
janvier 2023).
[21]

l'appui de la FAO, vise à faciliter la localisation de la sécurité alimentaire en tant


que secteur prioritaire d'investissement. Il répond à l'intérêt d'atteindre les
objectifs fixés par le Sommet mondial de l'alimentation et les Objectifs du
Millénaire pour le développement (OMD), notamment l'Objectif 1 dans la lutte
contre la pauvreté et la nutrition. Par ailleurs, l'objectif prioritaire du PNSA est
la mise en œuvre du deuxième pilier du Document de Stratégie de Croissance et
de Réduction de la Pauvreté (DSCRP) qui concerne la consolidation des secteurs
porteurs de croissance. L'objectif global du PNSA est de contribuer de manière
durable à la lutte contre l'insécurité alimentaire et d'améliorer les conditions de
vie des populations en augmentant la production et les revenus des ménages 22.

Compte tenu de l'aspect multidisciplinaire de la sécurité


alimentaire, l'implication des acteurs de base constitue une garantie de droits de
propriété pour mobiliser les ressources pour réaliser les investissements
nécessaires à l'atteinte des objectifs et augmenter les chances de pérennité du
programme. Le concept de sécurité alimentaire est souvent envisagé en termes
de développement de la production alimentaire. La mise en œuvre de la
construction du PNSA, s’appuyant sur l’ensemble des acquis en matière de
sécurité alimentaire, est évolutive et prend en compte :

- Aspects liés à la valorisation des produits agro-sylvo-pastoraux et de la


mer ;
- Lien avec les industries en amont et en aval de la production, à savoir :
- Stockage, conservation, transformation et commercialisation ;
- Les aspects liés à l'accès de tous à une alimentation adéquate et équilibrée
dans le temps et dans l'espace, en accordant une attention particulière aux
ménages les plus pauvres et en tenant compte de l'équité entre zones
excédentaires et zones déficitaires ;
22
C. ERNEST et YOUNG. 2017. « Rapport d’audit du projet de mise en place du PAI de Bukanga-Lonzo ».
p.14. En ligne sur : https://www.oaklandinstitute.org/sites/oaklandinstitute.org/files/pdfpreview/ernst-young-
audit-bukanga-lonzo_0.pdf (Consulté le 3 Mars 2023).
[22]

- Les aspects liés à la santé/nutrition/hygiène et à l'éducation ;


- Aspects genre et équité, compte tenu du fait que les femmes et les enfants
sont à la fois acteurs du système de production et premières victimes de
l'insécurité alimentaire.

L'engagement du Gouvernement à mobiliser les ressources


(humaines, matérielles et financières) nécessaires à la mise en œuvre et au suivi
du programme est une garantie de l'atteinte de l'objectif principal de sécurité
alimentaire pour tous et de réduction de la pauvreté sur l'ensemble du territoire
national.

L’élevage, en particulier l’élevage à petite échelle, joue un rôle


important dans la stratégie de lutte pour la sécurité alimentaire et la lutte contre
la pauvreté. Ils sont non seulement une source de produits à haute valeur
nutritionnelle (viande, œufs, etc.) mais aussi une source de revenus et
d'opportunités d'emploi pour les jeunes sans emploi, les diplômés au chômage,
les femmes et les fonctionnaires à faible salaire, etc. Ces activités sont tout à fait
justifiées dans le contexte où la RDC souffre d'une pénurie de produits d'origine
animale due à la faiblesse de la production nationale.

Les résultats de nos travaux confirment cette affirmation comme le


démontrent nos données dans la section 2 ci-dessous.

SECTION 2 : PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES


RESULTATS D’ENQUETE

Cette section est le résultat de notre enquête sur « la contribution des


exploitations pastorales à la vie socio-économique de la population kinoise dans la
commune de la N’sele au courant de l’année 2022 » ainsi que l’analyse des données
recueillies auprès des ménages enquêtés.
[23]

I. Taille et répartition de l’échantillon d’enquête

Nous avons enquêté dans la commune de N'sele, précisément dans


l'arrondissement de Kinkolé, un des quartiers les plus peuplés de la commune de
N'sele. De ce fait, il était difficile d'étudier l'ensemble de la population et/ou
l'ensemble des producteurs de la zone, ce qui nous a amené à séparer un échantillon
de 50 répondants pour collecter les données. C'est pourquoi dans cette partie de notre
travail nous présentons nos résultats. Notre questionnaire est divisé en deux points :
La première consiste à « identifier les répondants, tels que leur sexe, leur âge et leur
profession, et la seconde est l'enquête elle-même.

A. Répartition des échantillons

TABLEAU N°3 : Répartition de l'échantillon selon le sexe23

N° Sexe Effectifs %

1 Masculin 37 74

2 Féminin 13 26

Total 50 100

Commentaire : Nous notons que dans notre échantillon de 50 répondants, 74 %


étaient des hommes et 26 % étaient des femmes.

23
Source : nos enquêtes
[24]

TABLEAU N°4 : Répartition de l'échantillon selon l'âge24

N° Age Effectifs %

1 18 - 30 8 16

2 31 - 60 36 72

3 61 - plus 6 12

Total 50 100

Commentaires : En observant les données d'âge dans le tableau ci-dessus, 16 % des


répondants ont entre 18 et 30 ans, 72 % des répondants ont entre 31 et 60 ans et 12 %
des répondants ont 61 ans au-dessus.

B. Présentation des données

Après la phase de collecte de données basée sur des questionnaires et des entretiens,
la phase suivante est la présentation des données collectées.

TABLEAU N°5 : Milieu de pratique de l’élevage à Kinkolé en 202325

N° Réponses Effectifs %

1 Ferme 45 90

2 Domicile 5 10

Total 50 100

Commentaire : Ce présent tableau montre clairement que la majorité de l'échantillon


enquêté pratique l'élevage dans une ferme soit 90% et la minorité soit 10% pratiquent
le leur à domicile.

24
Source : nos enquêtes
25
Source : nos enquêtes
[25]

TABLEAU N°4 : Mode d'exploitation de la ferme (année 2023)26

N° Mode Effectifs %

1 Propriété 45 93,7

2 Location 3 6,3

Total 48 100

Commentaire : Dans ce tableau, nous remarquons que sur 50 des répondants, 93,7%
exploitent leur ferme en propriété et 6,3% à location.

TABLEAU N°5, 6, 7 : Effectif du cheptel27

N° Catégories Nombres Effectifs %

1 Ovin 1 - 10 9 18

2 11 - 20 15 30

3 21 - 30 15 30

4 31 et plus 11 22

Total 50 100

Commentaire : Nous trouvons dans la plupart des fermes des ovins, plus précisément
les porcs qui sont peuplées de plus de 10 têtes.

N° Catégories Nombres Effectifs %

26
Source : nos enquêtes
27
Source : nos enquêtes
[26]

1 Porcin 1 - 15 5 18

2 16 - 30 5 30

3 31 - 50 11 30

4 31 - 50 11 22

5 51 et plus 18 36

Total 50 100
28

Commentaire : pour la plupart, on peut compter plus 15 têtes de poules dans une
ferme.

N° Catégories Nombres Effectifs %

1 Caprin 0 14 28

2 1 - 10 10 20

3 11 - 20 13 26

4 21 - 30 9 18

5 31 et plus 4 8

Total 50 100
29

L'élevage caprin est rarement pratiqué par les éleveurs, comme nous venons de le
constater, 28% d'entre eux ne le font pas.

28
Source : nos enquêtes
29
Source : nos enquêtes
[27]

TABLEAU N°8 : Dépenses liées à l'entretien des fermes30

N° Dépenses en $/an Effectifs %

1 50 4 8,3

2 100 25 52

3 150 8 16,6

4 200 3 6,2

5 300 5 10,4

6 350 3 6,2

Total dépenses 1150 48 100

Moyenne dépenses/an 191.6

Commentaire : Se basant aux dépenses liées à l'entretien de la ferme, il convient de


dire que 8,3% de la population de notre échantillon engage 50$/an, 52% dépensent
100$, 16,6% réalise 150$, 10,4% débloquent plus de 300$. Cela dépend bien sûr de la
superficie. Ainsi la moyenne des dépenses nous donne 191.6.

TABLEAU N°9 : Nombre des bêtes vendues l'année. (Toutes confondues)31

N° Nombres des bêtes Effectifs %

1 5 9 18

2 10 13 26

3 15 14 28

4 20 6 12

5 Plus de 20 8 16

Total 50 100

30
Source : nos enquêtes
31
Source : nos enquêtes
[28]

Commentaire : sur base des données recueillies auprès de notre cible, 18% vendent 5
bêtes/an, 26% marchandent 10 bêtes, 28% donnent 15 têtes, 12% vendent 20 sujets et
16% livrent plus de 20 bêtes.

TABLEAU N°10 : Rentabilité de l'élevage32

N° Réponses Effectifs %

1 Oui 40 83,3

2 Non 8 16,7

Total 48 100

En général, nous constatons que les bovins et les ovins sont les plus élevés.

Le tableau no 10 reflète que 83,3% de notre échantillon ont confirmé que l'élevage est
rentable.

Cela pourrait prouver que les animaux se reproduisent plus rapidement dans cet
environnement.

Comme on peut bien le voir sur le tableau.

TABLEAU N°11 : Contribution de l'élevage au développement du milieu33

N° Réponses Effectifs %

1 Oui 50 100

2 Non 0 0

Total 50 100

Commentaire : Sur 50 sujets enquêtés soit 100% disent que l'élevage contribue au
développement du milieu.

32
Source : nos enquêtes
33
Source : nos enquêtes
[29]

TABLEAU N°12 : Contribution socio - économique de l'élevage en termes de


pourcentage au revenu du ménage au courant de l’année 2022.34

N° Degré de % Effectifs %

1 10 - 20 3 6

2 21 - 40 5 10

3 41 - 60 26 52

4 61 - 80 16 32

5 81 et plus 0 0

Total 50 100

La plupart de nos interlocuteurs (soit 26 sujets) ont confirmé que la proportion de


participation à la vie socio-économique familiale était de 41 à 60%, et 16 sujets ont
souligné l'importance de l'élevage entre 60 à 80%, et 10 répondants ont attesté la
contribution de cet élevage au revenu de 21% à 40%, et tandis que 6% ont indexé cette
contribution à 10%.

TABLEAU N°13 : Affectation des revenus35

N° Affectation Effectifs %

1 Paiement frais scolaires et soins de 27 56,3

34
Source : nos enquêtes
35
Source : nos enquêtes
[30]

santé

2 Achat des parcelles 6 12,5

3 Construction bâtiments (maisons) 2 4,1

4 Problèmes sociaux 13 27,1

Total 48 100

Le tableau indique que 56,3% des répondants ont utilisé leurs revenus d'élevage pour
payer les frais de scolarité et les soins de santé, 12,5% pour acheter des terrains, 4,1%
pour construire des maisons et 13 thèmes ou 27,1% pour mettre en évidence d’autres
problèmes sociaux.

TABLEAU N°14 : Difficultés auxquelles se heurtent les éleveurs36

N° Difficultés Effectifs %

1 Vol 26 54,1

2 Insuffisance des pâturages 8 16,6

3 Insécurité 7 14,5

4 Maladies 7 14,5

Total 48 100

Commentaire : Il ressort de tableau que les cas de vol des bêtes sont fréquents dans le
milieu qui se confirme à 54,1%, 14,5% soulèvent le cas des maladies, 8 enquêtés soit
16,6% confirment l'insuffisance des pâturages et 14,5% soit 7 sujets de nos enquêtés
parlent de l'insécurité.

TABLEAU N°15 : Les causes liées au vol des bêtes en milieu rural de Kinkolé37

N° Causes Effectifs %

1 L'impunité 11 22
36
Source : nos enquêtes
37
Source : nos enquêtes
[31]

2 Manque d'emploi 16 32

3 Manque d'éducation 8 16

4 Pauvreté 15 30

Total 50 100

Ce tableau nous apprend que le manque d'emploi dans l'environnement est l'une des
raisons du vol, soit 32% l'ont confirmé. Ceci est soutenu par la pauvreté, qui
représentent 30% de notre échantillon.

Les taux d'impunité s'élèvent à 22 %, tandis que le taux de manque d'éducation est de
16 %.

SECTION 3 : DISCUSSION DES RESULTATS

Les résultats de notre enquête montrent selon le tableau 11, que 100%
des répondants ont reconnu que l'industrie de l'élevage contribue à l'amélioration de la
vie socio-économique, c'est parce que 56,3% des répondants ont pu encaisser les frais
de scolarité et les soins de santé grâce à cela, ensuite 8% ont pu accroître leur
patrimoine en achetant un terrain ou en construisant une maison. (Selon le tableau 12)

Ces résultats nous ont permis de confirmer notre première hypothèse. Le


tableau n°12 montre que le revenu de l'élevage a un impact plus important sur les
besoins sociaux tels que les frais de scolarité, les problèmes sociaux et les besoins
économiques comme l'acquisition de certains actifs productifs ce qui nous amène à
confirmer notre deuxième hypothèse.

D'après les résultats du tableau 11, on constate que 93,7 % des éleveurs
exploitent leur ferme en propriété, ce qui confirme notre troisième hypothèse. Cela
leur permet de réduire les coûts au minimum, car les coûts d'entretien de la ferme et de
soins aux animaux sont indiqués dans les tableaux 15. Le vol représentait 54 % des
difficultés dans le milieu.
[20]

CONCLUSION
Au terme de ce travail sur « La contribution de l'élevage à la vie socio-
économique de la population Urbano-rurales, précisément les éleveurs de la commune
de la N’sele ».

Notre objectif était de comprendre dans quelle mesure les exploitations


pastorales ont contribué au développement dans le milieu Urbano-rural à Kinkolé. En
fait, notre question était de savoir à quel point l’exploitation pastorale contribue à la
vie sociale de l’économie de la population Kinoise dans la commune de la N’sele.

C'est dans cette logique que 2 questions se sont posées :

1. À quel degré les activités pastorales contribuent elle a la vie socio-économique


de la population éleveurs de la commune de la N’sele ?

2. Quel mode d’exploitation des fermes serait plus efficace pour assurer la sécurité
alimentaire dans le milieu ?

Pour cela, nous nous sommes fixé les hypothèses suivantes :

a. Les activités pastorales contribueraient plus à l'amélioration de la vie socio-


économique de la population éleveurs de la N’sele étant donné certaines
réalisations observées chez ces derniers ;

b. Il se pourrait que le mode d'exploitation en propriété soit celui le plus


rentable.

Suite à l'utilisation des méthodes fonctionnelles et projectives, les techniques


utilisées ont été : les techniques d'échantillonnage, les questionnaires écrits et
les entretiens.

Nous arrivons au résultat suivant :

Selon le tableau 11, la rentabilité de l'élevage de confirmation de population est


de 100%.
[21]

Le tableau n°13 donne une répartition détaillée pour l'affectation des


revenus du ménage d'où 54% orientent leurs revenus dans la scolarisation, 4% pour le
payement des factures médicales, l'occupation des parcelles qui se justifie de 12% et 4
autres pourcents sont pour la construction des maisons. Et ceci confirme notre
deuxième hypothèse.

L'élevage dans le quartier de Kinkolé est une activité qui date de


longtemps selon nos résultats obtenus mais elle connait des problèmes tels que le vol,
l'insuffisance des pâturages, les maladies, l'insécurité ... (confer tableau n° 14). Sur ce,
notre population d'étude montre que l'impunité, le manque d'emploi, le manque
d'éducation et la pauvreté sont les causes du vol dans le milieu. (Voir tableau n°15).

Ainsi, nous osons croire que nos hypothèses ont été confirmées et nos
objectifs ont été atteints.
[22]

BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrages et Notes de Cours

1. BEITONE, A. et ALI., Dictionnaire d’Economie et des sciences sociales. (Nathan).


Paris, Ed, 2014. 167–175p.
2. CAPUL, J. Y. et GARCIER, Olivier., Dictionnaire d’économie et de sciences
sociales. Edition Hatier. s.d. 133p.
3. DIKONDO, E.M., Contribution d’une banque commerciale au développement
socio-économique de la RDC, Kinshasa, 2007.
4. GRAY CLIFFORT, F. et Erik W., Management de projet. Montréal. Les éditions de
la Chenelière Inc. (2007). 575p.
5. MOUSSEAU, Frédéric., Parcs Agro-industriels en RDC, dans les leçons de la
débâcle de Bukanga-Lonzo. The Oakland Institute. 2018.
6. MAZOYER, Marcel. Et ROUDART, Laurence., Histoire des agricultures du
monde. Du Néolithique à la crise contemporaine. Points histoire. 2002.
7. MVIBUDULU, Notes de cours de système d’informatique, destiné aux étudiants
de L2 Informatique, ISC-Goma, 2008-2009, inédit.
8. MADUE WANET, J., Agriculture et croissance inclusive. Mémoire-Kinshasa.
UNIKIN, 2014.
9. TEULON, F., Croissance, crises et développement. (PUF). Paris, 2006. 114p.
10. NZANDA BUANA, Histoire comparée et théorie d’industrialisation, Notes de
cours de première licence, Université de Kinshasa, Faculté des sciences
Economiques et de Gestion, 2018-2019.

II. Articles scientifiques et Working papers

1. BETTINGER, Robert - Peter RICHERSON et BOYD, Robert « Contraintes au


développement de l’agriculture », dans Anthropologie actuelle, vol. 50, n°5, 1er
Octobre 2009, p.627-631.
2. BYSTRICKY, Martina et ALIG, « Analyse du cycle de vie des produits agricoles
suisses en comparaison avec des produits importés », dans Recherche agronomique
suisse, 2015, vol. 6, n°6, pp. 264-265.
3. DUFUMIER, Marc « Institut national agronomique Paris-Grignon », dans
radiofrance.fr
4. DIASSO, Alain « Parc agro industriel : Matata Ponyo exhume le dossier Bukanga-
Lonzo », dans ADIAC, 21 septembre 2019.
5. Etudier et comprendre.cd, Rapport annuel IGF, RDC-KINSHASA.
6. GASPARD Claude, « L’étude de cas dans un travail de recherche », 11 février 2020.
7. Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, Programme National
d’Investissement Agricole (PNIA), Septembre 2012.
8. PNA 2014-2020 de la RDC.
[23]

III. Documents officiels et webographie

1. www.wikipédia.com (consulté le 18 Mai 2023 à 12h30).


2. https://fr.m.wikipedia.org (consulté le 16 Juin 2023 à 15h55)
3. PAM., Analyse approfondie de la sécurité alimentaire et de la vulnérabilité (CFSVA),
République démocratique du Congo. 2014. P 37. https://reliefweb.int/
sites/reliefweb.int/files/resources/CFSVA%20for%20DRC_WFP_IFPRI_FR_
Final_Released_VF_12062014_light.pdf (consulté le 26 août 2023).
4. Liste établie par la consolidation de deux sources gouvernementales
https://www.investindrc.cd/fr/secteurs/agriculture et http://agroparksdrc.com/abp/
(consulté le 26 janvier 2023).
5. OECD stats. https://stats.oecd.org/ (consulté le 26 août 2023).
6. Banque Mondiale. DRC. Western Growth Poles Project IDA Grant Number No. H860-
ZR Amendment to the Financing Agreement, (Septembre 2015). En ligne sur
http://documents.worldbank.org/curated/en/374511468248431731/pdf/ (consulté le 26
janvier 2023).
7. www.agri-manager_drc.cd
8. Wikipédia.net
9. Disponible sur https://www.oaklandinstitute.org/agriculture-le-parc-agro-industriel-de-
bukanga-lonzo-un-echec-cuisant. (Consulté le 03 février 2023).
10. Cabinet ERNEST et YOUNG, Rapport d’audit du projet de mise en place du PAI de
Bukanga-Lonzo,2017, p.14. Disponible sur
https://www.oaklandinstitute.org/sites/oaklandinstitute.org/files/pdfpreview/ernst-
young-audit-bukanga-lonzo_0.pdf (Consulté le 3 Mars 2023).
11. https://www.google.com/search?q=www.primature.cd+150305+
+Le+sol+de+Bukanga+Lonzo+livre+ses+premiers+secrets&oq=www.primature.cd+1
50305+
+Le+sol+de+Bukanga+Lonzo+livre+ses+premiers+secrets&aqs=chrome..69i57.3372j
0j7&sourceid=chrome&ie=UTF-8. (Consulté le 30 janvier 2023).
[24]

ANNEXES
[25]

QUESTIONS D'ENQUETE SUR "la contribution des exploitations pastorales à la


vie socio-économique des populations urbaines-rurales, notamment les éleveurs de la
commune de n’sele en 2022 ».

I. I. Identité du défendeur (e)

Sexe :

Age :

II. Le questionnaire lui-même


1. Pratiquez-vous l’élevage à la ferme ??

R)

2. Possédez-vous ou louez-vous une ferme ??

R)

3. Combien d’animaux ?
a) Porcins :
b) Ovins :
c) Caprins :

4. Combien dépensez-vous chaque année pour entretenir votre ferme ?

R) a) 50$ b) 100$ c) 150$ d) 200$ e) 250$ f) autres

5. A quel prix estimez-vous le nombre d’animaux que vous vendez chaque


année ?

a) 5 bêtes b) 10 bêtes c) 15 bêtes d) 20 bêtes e) autres


[26]

6. La production animale est-elle rentable ?

a) Selon vous, les exploitations pastorales contribuent-elles au développement du


milieu ?

R)

b) Quelle peut être sa contribution socio-économique en termes de % au revenu de


votre ménage ?

R) a) 10 à 20% b) 20 à 40% c) 40 à 60% d) 60 à 80% e) 80% et plus f) autres

7. Quelle est l’affectation de vos revenus ?

a. Paiement frais scolaire

b. paiement soins de santé

c. Achat parcelles

d. Construction maison

e. Autres

8. Quelles peuvent être les difficultés auxquelles vous vous heurtez dans votre
exploitation ?
a) Vol
b) Insuffisance des pâturages
c) Insécurité
d) Maladies
e) Autres
[27]

TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENT................................................................................................i
I. INTRODUCTION..............................................................................................1
0. ETAT DE LA QUESTION........................................................................1
1. PROBLÉMATIQUE..................................................................................1
2. HYPOTHÈSE DU TRAVAIL...................................................................3
3. CHOIX ET INTÉRÊT DE L’ÉTUDE.......................................................3
4. MÉTHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE..............................4
5. DÉLIMITATION DU TRAVAIL...............................................................4
6. ANNONCE DU PLAN.............................................................................5
CHAPITRE I. CADRE D’INTERVENTION DANS LES ACTIVITÉS
PASTORALES......................................................................................................1
SECTION 1 : SITUATION AVANT L’INDÉPENDANCE DE LA
RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO............................................1
I. Missions des Ministères de l’Agriculture et du Développement Rural
après 1960..........................................................................................................2
A. Ministère de l’Agriculture.....................................................................2
B. Ministère du Développement Rural......................................................3
A. Le défi du secteur............................................................................5
2. Population de la commune de la N’sele................................................9
Tableau n°1. Répartition de la population de la commune de la N'sele
selon quartiers (2013)............................................................................9
TABLEAU 2. Évolution de la population de la n'sele de 2007 à 2013
.............................................................................................................19
CHAPITRE 2 : ETUDE DE LA PERTINENCE DES MOYENS EN VUE DE
LA SECURITE ALIMENTAIRE........................................................................20
TABLEAU N°4 : Répartition de l'échantillon selon l'âge...................24
TABLEAU N°4 : Mode d'exploitation de la ferme (année 2023).......25
TABLEAU N°8 : Dépenses liées à l'entretien des fermes...................27
[28]

TABLEAU N°9 : Nombre des bêtes vendues l'année. (Toutes


confondues).........................................................................................27
TABLEAU N°10 : Rentabilité de l'élevage.........................................28
TABLEAU N°11 : Contribution de l'élevage au développement du
milieu...................................................................................................28
TABLEAU N°12 : Contribution socio - économique de l'élevage en
termes de pourcentage au revenu du ménage au courant de l’année
2022.....................................................................................................29
TABLEAU N°14 : Difficultés auxquelles se heurtent les éleveurs.....30
TABLEAU N°15 : Les causes liées au vol des bêtes en milieu rural de
Kinkolé................................................................................................31
CONCLUSION GENERALE.............................................................................20
BIBLIOGRAPHIE...............................................................................................22
ANNEXES...........................................................................................................24
TABLE DES MATIERES...................................................................................27

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