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Nov 17, 2020
Titre original
PROJET DE CULTURE DU MAIS.docx
PROJET DE CULTURE DE 20 HECTARES DE MAIS DANS LA ZONE DE MANKOUTBOU
Copyright (FOUMBAN) EN DEUX RECOLTES DE 3 MOIS
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Culture de maïs
Agriculture
MANKOUTBOU
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Direct ; ce document
BENEFICIAIRES :
Les membres du Groupe d’Initiative Commune agropastorale des paysans
soudés de MANKOUTBOU –MALANTOUEN (GIC APASOMA) qui pratiquent
l’agriculture ;
Indirect : Les autres éleveurs du groupement de Foumban et les populations de la
localité de MANKOUTBOU qui peuvent trouver un emploi temporaire pendant la mise
en œuvre du projet
OBJECTIF DU PROJET
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OBJECTIF GLOBAL : Contribuer à l’amélioration des revenus et des conditions de vie
des membres du Groupe par la création d’une plantation de maïs d’une superficie de 20
hectares.
OBJECTIFS SPECIFIQUES :
1-Mettre en valeurs une surface de 20 hectares devant servir de plantation de maïs ;
2-Planter 40 hectares de maïs par an ;
3-Suivre et évaluer les actions programmées dans le cadre du projet
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RESULTATS ATTENDUS
Une surface de 20 hectares est mise en valeur ;
CONTRIBUTION
COUT TOTAL 26.287.000
DES 1.297.000 FCFA
ESTIME FCFA
BENEFICIAIRES
03 mois pour CONTRIBUTION
DUREE DU PROJET 24..990.000 FCFA
chaque récolte DU PARTENAIRE
DATE DE DEMARAGE FINANCEMENT
MARS 2019 24..990.000 FCFA
Imminent DU PROJET SOLLICITE
Le projet sera localisé dans le village de MANKOUTBOU situé à 40 km de Foumban. Les bénéficiaires directs du projet sont les
membres du Groupe APASOMA dont les activités dominantes sont la culture du maïs et l’élevage. Les bénéficiaires indirects sont les
autres producteurs agropastoraux de MANKOUTBOU et des localités environnantes qui pourront trouver un emploi lors de la mise
en place du projet. La population de MANKOUTBOU est estimée à environ 6000 habitants et vit essentiellement de l’agriculture et
de l’élevage.
La culture du maïs connait un essor remarquable du fait de sa contribution à l’alimentation des hommes et du bétail. Dans leurs
activités de production, les populations bénéficient souvent de l’encadrement des services déconcentrés du MINADER et du
MINEPIA qui sont responsable de la mise en œuvre des différents programmes nationaux d’appui à la production agropastorale.
La culture du maïs constitue une activité génératrice de revenus pour les membres du GIC APASOMA en particulier et la population
de MANKOUTBOU en général. Elle rentre, de ce fait en droite ligne des préoccupations retenues par la Commune de
MALANTOUEN dans son plan de développement.
Ce projet vient par ailleurs prolonger l’action du Programme National d’Appui à la Filière Maïs du Ministère de l’Agriculture et du
Développement Rural qui ont contribués à une prise de conscience par les producteurs agropastoraux de l’importance du maïs et
l’élevage dans la diversification des activités et la lutte contre la pauvreté ainsi qu’une contribution significative au développement de
de la culture du maïs qui constitue l’élément essentiel de l’aliment des populations locales.
La localité de MANKOUTBOU dispose de nombreux atouts qui vont favoriser l’implantation et la réussite du projet. Il s’agit entre
autre de :
Une population nombreuse et dynamique qui s’intéresse fortement à l’agriculture vivrière et à l’élevage;
L’existence de plusieurs provenderies pouvant acheter le maïs cultivés ou aider le groupe à fabriquer l’aliment pour les
poulets, les porcs et autres animaux ;
Par ailleurs, le projet aura un effet de levier important sur l’économie de la localité. Il va susciter :
Davantage d’intérêt pour les filières maïs avec le développement des activités connexes telles que la production et la
distribution du matériel végétal amélioré et les intrants de l’aliment des poulets, porcs et autres;
L’accroissement de l’offre locale en produits de culture et d’élevage ;
L’intensification des échanges commerciaux avec l’extérieur et la densification du tissu économique local.
Depuis sa constitution en Avril 2012, le GIC APASOMA a fait de la production agricole et de l’élevage ses activités principales. Ce
sont ces deux activités qui procurent au groupe l’essentiel de ses revenus monétaires. Avec la mise sur pied du Programme National
d’appui à la filière maïs du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural et grâce aux conseils techniques régulièrement
prodigués par les cadres des services déconcentrés du MINADER, les membres du GIC ont souvent adopté des variétés améliorées de
maïs et mis en place de petites unités d’élevage. Malgré les bons résultats obtenus, les revenus monétaires tirés de la vente du maïs et
de l’élevage en dehors de toutes normes techniques en la matière restent globalement modestes du fait de nombreuses pertes
enregistrées. Face à ces difficultés, les membres du GIC ont décidé de mettre en place une exploitation de maïs de 20 hectares pouvant
leur permettre d‘effectuer deux récoltes en une année dans le but de mieux rentabiliser leurs efforts et d’améliorer les revenus de leur
groupe. Le maïs est une des trois graminées les plus cultivées dans le monde. Ses grains servent à l’alimentation de l’homme
en épis frais ou en semoule et des animaux (bovins, porcs, volailles). L’amidon extrait industriellement des grains sert à
préparer des bouillies pour enfants, des biscuits, de la bière, des colles, des textiles, des apprêts pour tissus, etc… Les
germes de maïs donnent de l’huile qui sert pour l’alimentation humaine, pour la fabrication de margarines, de savons, de
vernis, de textiles artificiels, etc…
III.1 - JUSTIFICATIFS :
- Dans les régions à deux saisons des pluies, on recherche les variétés hâtives (90 à 100 jours du semis à la maturité),
permettant de réaliser deux cultures par an (par exemple, maïs coton)
- Zone climatique, les maïs poussant en altitude ont souvent un cycle long allant jusqu’à cent cinquante jours
(Cameroun).
- Dans les régions à une seule saison des pluies, la durée du cycle végétatif doit être adaptée à la longueur de
l’hivernage exemple : 110 à 120 jours en zone soudano-guinéenne, 90 jours en zone soudano-sahélienne.
La rouille a perdu de son importance dans les régions humides d’Afrique Occidentale grâce à l’introduction des produits
chimiques, pour cette raison, l’apport des engrais chimiques dans ce projet est très important. Les helminthosporioses ( H.
maydis en basse altitude, H. turcicum en altitude) sont présentes dans beaucoup de régions. Les viroses à stries, et plus
particulièrement le Maïze Streak Virus (MSV), constituent un problème grave dans de nombreux pays d’Afrique. Des
programmes de création de variétés résistantes sont en cours notamment au Nigeria et au Cameroun.
La production de semences de ces variétés ne pose pas de problèmes particuliers, si ce n’est l’isolement des parcelles
semencières. Des variétés bien adaptées aux conditions écologiques sont vulgarisables au Cameroun.
Les Variétés que nous allons cultiver dans le site de MANKOUTBOU sont le Panar 12 et le Panar 24
introduites au Cameroun par le Programme D’appui au Développement de la Filière maïs du MINADER (ces
variétés améliorées sont capables de fournir un rendement de 6 à 9 t /ha après une période de 60 jours).
1-les variétés synthétiques, provenant d’au moins cinq lignées autofécondées, exploitables en génération avancée et
vulgarisables ;
2- les variétés composites, constituées par un nombre élevé de diverses composantes, telles que lignées, hybrides,
populations… et formant un matériel de base très diversifié au point de vue génétique ;
3- les hybrides classiques ou complexes à fortes potentialités dont la semence doit être renouvelée chaque année.
Parmi ces récentes créations, on doit signaler le grand intérêt agronomique des maïs très productifs à cycle court, bien
adaptés aux régions où il est possible de réaliser deux cultures par an comme de tels types variétaux constituent les formules
les plus intéressantes pour le développement agricole de ces zones climatiques.
III.2- LE CLIMAT
Le maïs est une espèce exigeante en eau ; la période la plus critique à cet égard se situe au moment de la floraison et
immédiatement après. Ainsi, au Cameroun, on estime les besoins en eau à environ 5,2 – 5,5mm/jour jusqu’au soixantième
jour (floraison), 6mm/jour du soixantième au quatre-vingt-dixième jour, et moins de 4mm/jour après le quatre-vingt-dixième
jour, soit plus de 600mm pour un maïs de 120 jours.
Les températures doivent être élevées et régulières. En un lieu donné la somme des températures moyennes observées entre
la levée et la floraison mâle semble bien être une caractéristique variétale ; ainsi, dans la région montagneuse de l’Ouest du
Cameroun, les valeurs observées sont de 1 500° pour Cuba Yellow à cycle long, 990° pour INRA 400 plus hâtif. Un
abaissement de la température (altitude, latitude, époque de culture) entraîne un allongement du cycle cultural.
Le sol dans cette localité est bien approprié pour cette culture, d’autant plus que le maïs est une plante exigeante, très
sensible aux variations de fertilité du sol, répondant bien aux apports d’engrais et notamment d’azote. C’est pourquoi, cette
espèce a souvent été utilisée pour mettre en évidence les carences minérales du sol. Elle affectionne particulièrement les
sols riches en matière organique et doués de bonnes propriétés physiques. Aussi est-elle souvent cultivée autour des
habitations (culture de case).
III.4 - CULTURE
Dans cette zone, les conditions de culture du maïs sont assez variées :
- la culture de case relativement intensive a souvent pour but de fournir un aliment de soudure, récolté avant la maturité
complète (région soudanienne d’Afrique de l’Ouest) ;
- en plein champ, la culture pure est assez répandue en certains pays (Bénin), mais on rencontre le plus souvent le maïs
en association avec d’autres espèces (coton, igname, riz, le soja). C’est en association avec les cultures industrielles
que le maïs bénéficie des techniques les plus perfectionnées.
- Ici nous avons besoin d’une culture irriguée si oui la culture en ligne.
Le maïs est très sensible à l’amélioration des propriétés physiques du sol, l’augmentation de rendement due au seul labour
(qui augmente notamment les réserves d’eau du sol est généralement élevée et atteint couramment 2%. Suivant les régions la
culture est réalisée à plat (cas le plus fréquent) sur billons ou sur buttes.
Il est recommandé de semer tôt, au début des pluies, et de traiter préalablement les semences avec un mélange de NPK
201010 = 4 SACS DE 50KG POUR UN HECTARE) et d’UREE = 2 SACS POUR UN HECTARE.
La densité de peuplement optimale est généralement comprise entre 40 et 60 000 plants à l’hectare. Voici quelques
écartements fréquemment recommandés :
En cas de semis en poquets, mettre 3 à 4 graines ensemble et démarier à une plantule. En cas de semis en ligne, mettre 2
grains tous les 40 à 50cm. La valeur optimale de la densité dépend notamment :
De la variété utilisée (densité plus forte avec les variétés à faible développement végétatif ;
Une lutte efficace contre les mauvaises herbes constitue une des conditions essentielles de la réussite de la culture. Les
sarclages devront être superficiels de façon à ne pas léser le système radiculaire du maïs et l’usage des engrais reste
indispensable.
III.6 - RENDEMENTS
On obtient 500 à 800Kg/ha en culture traditionnelle. Dans les très bonnes conditions, on atteint 6 à 7 t/ha en station et 5 à 9 t
en grande culture .En ce qui concerne la production fourragère, on peut atteindre 40 à 60 t/ha de matière verte, en récoltant
au stade « grain pâteux ».
III.7 - LA RECOLTE
Le maïs n’est jamais récolté sec : sa présence sur la rafle, toujours plus humide que le grain, empêche son humidité de
descendre jusqu’à 12%, taux nécessaire à une bonne conservation. Le grain devra donc nécessairement être séché.
On peut récolter soit les épis, soit les grains.
La récolte en épis est presque toujours manuelle en Afrique (25 journées de travail/ha), mais elle peut être mécanisée (corn-
pickers). La récolte en grain se fait mécaniquement à l’aide de corn-shellers.
III.8 - LE SECHAGE
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