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Institut National de Formation République Togolaise

Agricole (INFA) de Tové Travail-Liberté-Patrie


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ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL


Projet : CREATION D’UN PARC D’ATTRACTION ET
D’UN JARDIN BOTANIQUE ET ZOOLOGIQUE DANS LA
PREFECTURE DE DOUFELGOU
Projet de création d’un parc d’attraction et d’un jardin botanique et
zoologique dans la préfecture de Doufelgou

Les parcs de loisirs ont des impacts négatifs non négligeables tels que la surexploitation de
ressources, l'émission de gaz à effet de serre (GES) et la génération excessive de matières
résiduelles qui mènent à la dégradation des écosystèmes (FORREC, 2020).

Impact du projet

Le projet a eu un certain nombre d’impact positifs :

 Impact social meilleure intégration sociale, en particulier des femmes. Les parcs sont un bon
lieu de rencontre.
 Impact économique augmentation des activités commerciales. Les prix des terrains et des
propriétés vont monter autour du parc.
 Impact sur la santé les soins de santé primaires vont s’améliorés.

Les jardins botaniques sont depuis leur création impliqués dans la documentation des plantes
sauvages et horticoles de partout dans le monde. Ce rôle est aujourd'hui de plus en plus élargi
vers la recherche en vue de connaître non seulement les espèces végétales mais aussi les
écosystèmes dans lesquels elles vivent.

LE RÔLE DES PARCS ZOOLOGIQUES

Les parcs zoologiques appartiennent traditionnellement au secteur des loisirs, dont ils relèvent dans
leur fonctionnement économique et social. Cependant, remis en cause et en quête de nouvelle
légitimité, les parcs animaliers ont connu au cours des 40 dernières années une très forte évolution se
traduisant par de nouvelles missions qui ont dépassé largement le cadre récréatif et la simple
exhibition d’animaux. Ces nouvelles missions les apparentent, dorénavant, davantage aux domaines
scientifique et culturel.
Ils répondent ainsi à une problématique beaucoup plus importante : la sauvegarde des
espèces et la protection de la nature.

Leur mission s’articule ainsi autour de trois axes : la mission pédagogique, la conservation et la
recherche scientifique.

LA MISSION PÉDAGOGIQUE

Il est nécessaire de dépasser le stade de simple curiosité visuelle pour le remplacer par une
information sur la biologie des animaux et sur le biotope afin de sensibiliser le public aux grands
problèmes de protection et de sauvegarde de l’environnement. Il est indispensable de sensibiliser
le public, les enseignants et les scolaires aux problèmes de la biodiversité, des équilibres naturels
et de leur fragilité mais également de l’impact désastreux des prélèvements intempestifs, des
pollutions, des destructions du milieu et du commerce illégal d’animaux.
Les animateurs pédagogiques ont un rôle essentiel dans les parcs zoologiques car leurs activités
permettent à l'humain de se reconnecter à la nature.
LA CONSERVATION

En reproduisant des espèces rares et en voie de disparition, les parcs zoologiques participent
à la protection de la nature et la conservation des espèces animales en dehors de leur milieu
naturel (conservation ex-situ).

Les parcs zoologiques sont réunis en associations nationales et internationales afin


de gérer, ensemble, les populations animales maintenues en captivité, de les
reproduire efficacement en évitant notamment la consanguinité.
Les parcs zoologiques participent à la conservation des populations animales
dans leur milieu naturel (conservation in-situ) en soutenant des projets de
sauvegarde. Il s'agit là d'un point essentiel pour la survie des espèces !

La réintroduction dans la nature est un évènement rare pour plusieurs raisons : il est
difficile pour l'animal de survivre seul car il n'a pas l'habitude de se nourrir et vivre
seul, l'obtention juridique des autorisations à l'international est longue et complexe,
souvent liée à la diplomatie du pays, et cela demande bien sûr des moyens
financiers très importants. Outre ces problématiques, la principale est : où faire vivre
ces animaux ? Les places dans les sanctuaires (zones fermées et protégées) sont
malheureusement très limitées. Les espèces qui sont menacées le sont à cause de
l'Homme, par leur chasse ou par la perte de leur habitat, réintroduire des individus
dans leur milieu naturel est donc une lourde décision car ils seront exposés à ce qui
nuit précisement à leur espèce... Les parcs zoologiques travaillent en étroite
collaboration pour avoir une population viable en captivité. Si la dégradation des
milieux se poursuit, ces populations pourraient jouer un rôle important dans leur
survie...

LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

Il y a tant de choses à découvrir chez chaque espèce !


Des études sur les espèces animales rares doivent être entreprises pour en approfondir la
connaissance. La proximité des animaux permet de les étudier beaucoup plus facilement que dans
leur milieu naturel.
Il faut ainsi développer la reproduction des espèces les plus menacées, approfondir les études
génétiques, et participer à des études éthologiques (études du comportement) afin d’obtenir un
maximum de renseignements sur le comportement et la biologie des animaux dans le but d’améliorer
les conditions de la captivité. La phase ultime de ces programmes de conservation est la
sauvegarde des populations autochtones et la réintroduction.
AVANT PROPOS

L’objectif de cet essai est d’analyser les impacts des activités


d’implantation et de gestion d’un parc d’attraction et d’un jardin
botanique et zoologique dans une perspective de développement
durable afin de répondre à la question suivante : comment les activités
d’implantation et de gestion d’un parc d’attraction peut-elle être plus
durables?

Pourquoi un parc ?

Les parcs semblent être une priorité mineure comparés à l’eau,


l’assainissement, l’éducation et la santé. Le développement de parcs
s’est avéré être une façon rentable d’améliorer l’environnement social,
économique et sanitaire.
I. DESCRIPTION DU PROJET :

Un parc d'attractions est un type particulier de parc de loisirs proposant


de diverses activités destinées à détendre, amuser, divertir le visiteur.

Les parcs offrent la possibilité de se divertir en participant à tout un tas


d'activités pouvant prendre la forme d'une représentation, d'un manège
ou de jeux divers et variés.

Le territoire visé par notre projet de parc est caractérisé par un


environnement naturel presque inaltéré. Notre aménagement veut miser
sur le respect de sa biodiversité et de ses éléments culturels et
historiques. Ainsi donc, le concept d’aménagement fera la promotion de
l’écotourisme axé sur la découverte et l’exploration de la beauté naturelle
et du paysage. Afin de mettre la priorité sur la conservation de ce
patrimoine naturel et associer au même moment la création d’un endroit
d’attraction dans la préfecture de Doufelgou, l’existant sera privilégié
dans l’exécution du projet.

Description de l’aire du projet

Le parc comprendra cinq principaux secteurs :

- La partie destinée au fonctionnement de l’entreprise (administration).

- Les parkings visiteurs ;

- Le secteur des attractions ;

- Le secteur hôtelier et de restauration ;

- Le secteur de conservation

Communautés concernées
Le projet vise à toucher toutes les communautés riveraines et de tout le
reste du monde. Les communautés environnantes seront les premières
et les plus bénéficières. Ces communautés sont donc celles de la
préfecture de Doufelgou, et des préfectures sœurs.
Cadre socioéconomique

Les principales activités socioéconomiques dans l’aire d’étude restent les


activités traditionnelles de subsistance. L’agriculture de subsistances,
l’artisanat et le commercent restent les principales activités de revenu
des communautés. Le projet vise donc à créer des emplois à temps
partiel et permanent.

Qualité de vie et contexte culturel

Le niveau de vie de la communauté est relativement moyen comparable


aux communautés nordistes. Plus de la moitié de la population est
constituée de jeunes de moins de 30 et d’enfants.

Il est à remarquer que ces communautés connaissent toujours l’exode


rural pour diverses raisons.

Les valeurs culturelles sont en voies de disparition.

Le projet à travers le statu de conservation veut valoriser le patrimoine


du milieu.

Utilisation du territoire du milieu

Les terres sont essentiellement utilisées pour l’agriculture. Il est certes


vrai que l’état actuel des sols n’est pas favorable au développement de
toutes les cultures, mais une gamme de produits agricoles y s’adapte.

II. SITE DU PROJET :

Le site du projet se trouve dans la région de la Kara, préfecture de


Doufelgou canton de Koka. Le parc Lacréti-Vert est situé à 5Km du côté
Est de la ville de Niamtougou. La superficie d’implantation du parc
s’estime à 300 hectares.

Figure 1: Photo aérienne montrant le trajet et globalement


l'emplacement du parc

III. PHASES DU PROJET :

Le projet de création du parc d’attraction comprend cinq (5) phases : la


conception, le démarrage, la mise en œuvre, la clôture et le démontage.

1. Concept d’aménagement

Les activités à mener lors de la conception se présentent comme suit :


 Prospection et identification des différentes composantes du
milieu d’implantation,
 Collecte de données sur le terrain,
 Traitement des données,
 Planification des activités de la mise en œuvre,
 Audience publiques et négociation avec les autorités locales et
analyse des présentations faites lors des audiences publiques.

2. Démarrage

Le démarrage du projet
IV. ELEMENTS ENVIRONNEMENTAUX :

Les éléments environnementaux sont identifiés comme étant ces


composantes environnementales susceptibles d’être affectés ou de subir
des modifications par les activités du projet. On peut donc relever
comme éléments susceptibles d’être touchés par le projet :

 L’air
 L’eau
 Le vent
 Le sol
 La faune
 La flore
 Le climat
 La végétation
 Le relief
 Le paysage

V. DETERMINATION DES IMPACTS

La création d’un parc peut avoir des impacts bien positifs que négatifs
sur la vie de la communauté : non seulement pour le produit fini mais
aussi à travers la participation de la communauté lors de la planification
et l’élaboration des parcs.

1. Impacts positifs

Les impacts positifs pour la communauté peuvent se manifester de


différentes manières : sur le milieu physique, sur le milieu biologique, sur
le milieu humain et sur l’économie

 Création des emplois

2. Impacts négatifs

Les impacts négatifs peuvent également se manifestés sur le milieu


physique, sur le milieu biologique, sur le milieu humain et sur
l’économie :

Sur le milieu physique

 Les impacts sur les sols sont principalement recensés au niveau


des phases préparatoires pendant l’installation du chantier.
 Le tassement des sols dû à la circulation des véhicules de
chantier pouvant avoir pour conséquence une modification
locale des modes d’écoulement des eaux pluviales
 La mauvaise gestion des déchets dangereux (huiles usagées,
détergent usagé, filtres à huile ou à gasoil, chiffons souillés et
bidons ou fûts usés) issus de l’entretien des engins peut polluer
le sol.
 La qualité de l’air sera affectée par le soulèvement de
poussières générées par les déplacements répétés des engins
et véhicules de chantier ainsi que les dégagements gazeux de
ces engins
 Pollution des eaux de ruissellement après les pluies

Sur le milieu biologique


 Destruction du couvert végétal lors de l’installation de la base
vie et de l’installation des chantiers.
 Dégradation et destruction d’habitats de certains animaux tels
que les rongeurs suite à a destruction du couvert végétal.

Sur le milieu humain

 La nuisance sonore et olfactive sur le personnel due aux travaux


d’installation des chantiers, les perturbations de la circulation et
aux dégagements gazeux
 Possibilité de la survenue des accidents de circulation et de travail
 Impacts sur la santé humaine due à l’utilisation de matériaux
polluants et à des produits chimiques
 Nuisances aux communautés locales à travers l’accessibilité au
parc
 Emplois saisonniers du personnel entraînant un faible revenu
VI. PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE ET
PLAN DE SUIVI :

Le Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) décrit les


dispositions nécessaires à la mise en œuvre des mesures de protection
de l’environnement. Il constitue le but même de l’évaluation
environnementale en ce sens qu’il met en relation les éléments suivants :

VII. DOMMAGE ET PERTE :

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