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1ére PARTIE : Présentation du Projet

Résumé du Projet

Ce présent projet est initié par Mr Mor Sokhna DIOP, Ingénieur Agronome de nationalité
sénégalaise.
Le site est situé dans la région de Kolda, village de Wassadou et dans la commune de
Wassadou, sur une étendue de 3 hectares de sol sablo-limoneux. Pour l’instant, 3 ha sont déjà
en cours de négociation entre l’intéressé et le propriétaire. Les besoins à moyen terme
s’élèvent à 15 ha, compte tenu des projections d’extension.
Les composantes sont: le maraîchage et l’arboriculture.
2. Le maraîchage se fera avec les spéculations telles que le concombre, le piment, le poivron,
la tomate, le gombo et le navet. Le nombre de cycle par année est arrêté à 2.
3. Au plan arboricole, il sera implanté un verger intégré composés des espèces suivantes:
manguiers et papayer.
Les investissements du projet s’élève d’un montant global (sur les 5 ans: durée de vie du
projet) de 5 694 500 F CFA représentent 50,7% de l’ensemble des dépenses et concernent:
• l’acquisition, les travaux de nivellement et la clôture du terrain;
• les équipements agricoles
Les frais de fonctionnement absorbent près de la moitié des dépenses (49,3 %). Ce poste
regroupe les frais de personnel et les fournitures (ou dépenses en intrants). Le projet utilisera
4 ouvriers agricoles permanents, un technicien agricole et des ouvriers temporaires en période
de pointe. Un consultant extérieur sera également sollicité périodiquement ou en cas
d’urgence (frais d’études et de suivi technique).
Les recettes connaîtront une progression liée d’une part à l’évolution des activités.
Les flux financiers du projet montrent que le Cash-Flow devient positif à partir de la première
année.
Sur la base des normes techniques et compte tenu du niveau des prix aussi bien des intrants
que des extrants, le calcul du Taux de Rentabilité Interne (TRI) donne une valeur de 182 %.
Les besoins en fonds de roulement du projet ont été estimés à 5 536 500 F CFA sur la base
des dépenses devant couvrir tout le cycle du piment.
Compte tenu de ce qui suit, les besoins totaux en financement (équipements et besoins en
fonds de roulement) s’élèvent à 11 231 000 FCFA.
Le montant des fonds propres (réalisations) est de 1 123 100 F CFA, soit un pourcentage
global de 10% des besoins en financement.
Description du projet
Il s’agit de se lancer sur l’agriculture particulièrement maraichère essentiellement tournée vers
la production de légumes frais en qualité et en quantité. Le promoteur se basera sur un mode
de production qui a pour objectif de rapprocher au maximum des conditions naturelles de vie
des animaux et des végétaux. Ce principe de base se décline sur les objectifs et les méthodes
comme par exemple :
 Permettre aux sols de conserver leur fertilité naturelle,
 Fournir des produits de qualité,
 Respecter l’environnement,
Le promoteur vise 2 (deux) grands principaux objectifs :
 Objectifs sociaux :
 Respecter la santé humaine et animale,
 Privilégier les rapports de coopération plutôt que de compétition,
 Création d’emplois,
 Fixer les jeunes contre l’immigration et l’exode.
 Objectifs écologiques :
 Utilisation rationnelle des produits chimiques de synthèse pour préserver les
équilibres naturels du sol et des plantes,
 Le choix des espèces végétales adaptées aux conditions naturelles et enfin respecter la
biodiversité.
 Restauration du milieu naturel

Présentation des propriétaires de l’entreprise


Le promoteur désire participer activement au développement de l’agriculture, moteur de la
croissance de la région tout en appliquant des techniques d’exploitation durables et
écologiques et en promouvant de nouvelles applications de la culture et en valorisant des
pratiques d’alimentation saines. Ce dernier est convaincu qu’il existe présentement une très
grande demande pour des produits maraichers. Le promoteur est passionné par le défi de
développer et rentabiliser une activité agricole qui produira des aliments de haute qualité.
Présentation de la structure organisationnelle
L’entreprise est composé essentiellement de producteurs qualifiés et ont capitalisé un certain
nombre de connaissances dans ce domaine. C’est pourquoi l’entreprise dispose de ces atouts :
 Technique de production
 Exploitation petite mais efficiente
 Gestion privée
 Planification de la production qui tient compte de l’offre et de la demande ;
 Maitrise des circuits de commercialisation.
La structure organisationnelle apparaît dans l’organigramme fonctionnel ci-dessus :

Chef
d’équipe

Responsable Responsable Responsable


financier commercial matériels
2éme PARTIE : ETUDE DU MARCHE

Présentation des produits et services


Secteur d’activité
L’activité consiste en la production de produits horticoles (tomate, piment, poivron,
concombre, gombo, navet, papaye et mangue). L’exploitation rationnelle du projet, avec la
diversité des espèces qui sont cultivées, permettra de mettre à la disposition des habitants et
du marché des produits de très bonne qualité. Pour ce faire, le promoteur, dès qu’il disposera
des fonds, achètera tout le matériel nécessaire cité ci-après pour démarrer les activités.

Marché cible de l’entreprise


L’optimisation des coûts de commercialisation passe par un développement de partenariat et
de la coordination sur toute la longueur de la chaine d’approvisionnement.
Les marchés ciblés sont les marchés hebdomadaires et les marchés des grands centres urbains
(Touba, Thiès et Dakar). Le promoteur va vendre a bords champs à des revendeuses des
petits marchés villageois et acheminer lui-même sa production vers les marchés
hebdomadaires « loumas » qui sont cités plus haut. Le promoteur est à la recherche des
partenaires hôteliers, les grands restaurants traiteurs, les super marches pour l’écoulement de
son produit de qualité
Analyse de la situation concurrentielle
 L’offre :
Trois types de point de vente sont vises à savoir la vente au marché local (louma), a bord
champ, et les grandes villes. Bien que le potentiel existe, l’horticulture est confrontée à des
problèmes de stockage et de conservation dans la zone et surtout en saison des pluies.
 La demande :
Elle est très importante et peu couverte par les disponibilités sur le marché. La demande en
produits agricoles est très forte. En effet, le Sénégal consomme environ 260.000 tonnes de
légumes. Ce qui justifie les importations importantes de certains légumes comme l’oignon.

 La stratégie de commercialisation :

Le projet vendra ses produits à des prix inférieurs à ceux pratiqués sur le marché pour défier
toute concurrence et de permettre aux banabanas d’avoir une marge acceptable. Cela
permettra d’écouler plus facilement tous les produits donc de pouvoir générer des recettes très
importantes. Il faut noter que les prix ne seront pas constants et varieront selon les périodes.
Signalons que les légumes coûtent plus chère pendant l’hivernage. La vente s’effectuera au
niveau des marchés locaux et environ.

Plan marketing
Le plan marketing tourne principalement autour de la politique de prix, de celle de
distribution, de publicité mais surtout de la force de vente.
 La politique de prix
Une politique de prix efficace peut améliorer les profits de 20 à 50 % en exploitant les
opportunités offertes par les consommateurs. Cela implique d'étudier en profondeur la valeur
que ces derniers attribuent au produit ou au service considéré. On sait qu’il faut toujours
tenter d’adapter les produits et les services offerts aux besoins de chaque segment de clientèle.
Mais on ne songe pas assez à adapter les prix aux différents segments. La politique de prix
n’est pas fondée uniquement sur les coûts. C’est pourquoi l’entreprise doit se poser les
questions suivantes: Quelle valeur chaque client attache-t-il personnellement au produit,
quelle politique de prix correspond-elle le mieux à la valeur attachée au produit par les
différents segments de consommateurs ?
Sur cette base, une étude minutieuse du prix de vente moyen de chaque espèce a été effectuée,
de façon à être compétitif par rapport aux concurrents, tout en permettant une bonne
rentabilité du projet.
 Le suivi de la clientèle
L’entreprise doit passer d'une démarche marketing orientée produits/services à une démarche
orientée clients. Il doit évoluer d'une culture de producteur, "écouleur" de produits, à un
savoir-faire de fidélisation et de développement de la clientèle. C’est pourquoi le projet
portera une attention particulière sur une offre de qualité et de proximité.
 La force de vente
Il est nécessaire d’avoir des profils efficients pour la promotion des ventes. C’est pourquoi
l’entreprise a en son sein des membres avisés capables de développer des contacts fructueux
pour obtenir une clientèle susceptible d’acheter la production dès que disponible. Par ailleurs,
la qualité étant un élément déterminant de la force de vente, le projet veillera à l’acquisition
d’un personnel qualifié qui est au diapason des bonnes pratiques en matière de maraîchage

3éme PARTIE : ETUDE TECHNIQUE

MARAICHAGE

Exigences édapho-climatiques :

Le sol

Le sol maraîcher type est sableux avec 20% à 35 % d’argile, riche en matières organiques,
drainant. Le pH doit approcher la neutralité.

Cet état de fait plaide en faveur de correctifs du facteur édaphique qui est essentiellement de
type brut minéral.

La mise en place effective du système de production végétale va exiger certains préalables de


la part du promoteur, pour assurer une plus grande réussite:

• un labour profond qui ramènera en surface certains éléments dissous et fins du sol drainés ou
lessivés en profondeur (les argiles dont en manque surtout ces sols); et un plannage si besoin.
• un apport massif de fumure organique (fumier) à hauteur de 12 à 15 tonnes par hectare, et
qui devra être bien enfoui;

• un amendement calcique (300 kg de chaux vive par hectare) pour relever le pH (l'acidité) de
ces sols très lessivés.

Le climat

On peut classer les plantes maraîchères sur la base climatique en deux groupes :

• les plantes maraîchères de type africain : climat tropical. Dans cette catégorie, on peut citer
le gombo, l’aubergine douce, le jaxatu, le piment ;

• les plantes maraîchères type européen : climat tempéré. C’est le cas de la pomme de terre, de
l’oignon, de la tomate, du chou.

Les résultats récents de la recherche ont permis de cultiver certaines espèces européennes en
climat tropical toute l’année.

Itinéraire technique

Choix des espèces à cultiver

Les espèces choisies sont la tomate, le piment, le poivron, le concombre, le gombo et le navet
pour le maraîchage. Sur les 3ha envisagés, les 1 ha seront emblavés par du piment, les 0, 5 ha
par du concombre, les 0,5 ha par du poivron, les 0,5 par du poivron et les 0,5 ha restant par de
la tomate.

Le choix doit tenir compte de la rotation culturale. Celle-ci est la pratique qui consiste à ne
pas cultiver des espèces appartenant à la même famille successivement sur la même parcelle
et des cultures intercalaires de 0,5 hectares s’effectueront entre deux espèces de la même
famille.

Ceci pour plusieurs raisons :

• nutritionnelles : les plantes appartenant à la même famille ont tendance à explorer la même
partie du sol et les mêmes éléments minéraux. La rotation évite la dégradation rapide du sol ;
• phytosanitaires : les plantes de la même famille sont également attaquées par les mêmes
parasites. La rotation évite la propagation des maladies et ennemis qui risquent d’envahir une
culture si elle est répétée sur une même parcelle.

Il existe aussi des plantes dites plantes pièges qui ont la particularité de briser le cycle de
certains parasites. L’arachide est l’exemple type ; il permet de lutter efficacement contre les
nématodes.

Enfin, la rotation permet à certaines plantes de profiter de l’azote fixé par d’autres plantes
(légumineuses). C’est le cas de l’arachide et du haricot qui enrichissent le sol en azote par le
biais de la fixation symbiotique de l’azote atmosphérique grâce au Rhyzobium (bactérie
symbiotique fixatrice d’azote). Cette caractéristique fait que l’arachide et le haricot sont
cultivés tous les deux ans.

Au-delà des critères agronomiques, l’aspect économique est tout aussi important. Les espèces
cultivées doivent être productives et être vendues à un bon prix. Il va de soi que l’époque de
vente est déterminante.

Les spéculations retenues sont : la tomate et le Piment. Annuellement, chaque site fera l’objet
de deux cultures maraîchères : une première spéculation de type européen pendant la saison
froide (novembre à février) et une deuxième de type africain de mars à mai.

Semis

L’époque des semis est déterminante car elle est fortement liée avec l’évolution des prix de
vente sur le marché. Cependant, on distingue deux types de semis :

• Les semis en place : On ne sème en place que les plantes qui supportent mal la
transplantation. Les graines sont semées directement sur la planche.

• Les semis en pépinière : les graines sont semées en pépinière avant d’être enlevées et
repiquées définitivement en place dans les planches préalablement préparées. La quantité de
semences nécessaire pour un hectare varie selon la spéculation.

Le repiquage :

Il doit avoir lieu le soir ou le matin très tôt afin d’éviter la forte transpiration des plantes qui
compromet toute chance de reprise. Les plantes doivent être triées avant l’opération de
repiquage. Le choix doit porter sur les plantes les plus vigoureuses, plus pourvues en feuilles.
L’entretien :

L’entretien comprend :

• le sarclo-binage : le sarclage consiste à enlever les adventices. Le binage quant à lui, permet
un ameublissement du sol et lutte contre l’évaporation en rompant les capillarités au niveau
du sol. Le sarclo-binage doit être régulier surtout en début de culture.

• l’arrosage : il est journalier. Les besoins en eau sont de 3,5 mm au stade jeune plantule, 5
mm en pleine croissance et 8 mm pendant le développement maximum.

Rappelons qu’un millimètre équivaut à 1 litre / m² ou 10 m3 / ha.

• La fumure : l’engrais maraîcher type est le 10 –10 20. Il est composé d’azote, de phosphore
et de potassium dans les proportions 10-10-20 ; le reste étant un support contenant des micro-
éléments (fer, cobalt, magnésium, etc.). Il existe deux types de fumures :

• La fumure de fond : elle se fait avant l’implantation de la culture.

• La fumure d’entretien : c’est la pratique qui consiste à faire des apports dosés et répétés à
des intervalles de temps définis.

La protection phytosanitaire

La sensibilité aux parasites et ennemis des cultures varient selon la spéculation. L’achat des
semences se fera en tenant compte de la résistance des variétés aux nématodes, à la fusariose
et aux virus.

Les principaux ennemis des cultures sont les chenilles, les jassides, les acariens, les mouches,
les thrips, les nématodes, les champignons, les bactéries et les virus dans une moindre mesure.

Le Tamaron (matière active : Métamidophos) est un pesticide qui permet de lutter contre les
chenilles, les mouches blanches, les pucerons, les thrips et les acariens. Mais, pour ce produit,
le délai à respecter avant la récolte est de 21 jours. Il n’est pas recommandé 21 jours avant la
récolte. Pendant cette période, l’utilisation du deltaméthrine (Décis) dont le délai de carence
est d’un jour (dose : 10 mm / 10 l) peut être utilisé. Ces deux produits peuvent être retenus par
le projet. Pour les champignons, le Zinèbe peut convenir. En effet, il permet de lutter contre
les maladies fongiques les plus fréquentes à savoir : le mildiou, l’alternariose, la
cladosporiose, la rouille, la septorise.
Toutefois, l’accent sera focalisé sur les produits naturels comme le BIOBIT, les produits à
base d’azadiractine (substance contenue dans le margouzier), etc. L’alternance des produits
phytosanitaires sera de règle pour éviter l'accoutumance source de résistance des agents
combattus.

ARBORICULTURE FRUITIERE

Le verger sera composé de:

• manguiers sur 0,5 ha;

• et de Papayers sur 0,5 ha.

Exigence édapho-climatique (cf maraîchage)

Itinéraire technique

Le repiquage

Méthodologie

1- matérialiser un côté de la parcelle avec piquets et cordeaux en se basant sur un alignement


particulier (limite de parcelle)

2- avec la méthode Pythagore 3-4-5, matérialiser les 2 côtés de la parcelle. On procède au


piquetage des 3 lignes obtenus a, b, c.

3- piqueter de part et d’autre les départs des rangées en prenant soin d’ajuster sur un seul côté
s’il le faut

Les dimensions des trous recommandés sont pour les arbres pérennes 80 cm * 80 cm. On
attache une corde de 40 cm sur le piquet puis on matérialise un cercle de 80cm de diamètre.

Après avoir fait le trou, on ajoute une brouette de fumier mélangée au sol ressorti en prenant
soin de laisser un petit rebord au niveau de la paroi. Ensuite, on ajoute comme fumure de fond
10-10-20 ou 18-46-0: 1kg / trou mais au préalable, on confectionne une cuvette. On ajoute
une quantité m = 1kg de chaux magnésienne; ce tout est incorporé dans les premiers 25 cm du
trou. On fait un épandage de nématicide - insecticide tel que le MOCAP à raison de 45 g par
trou (l’équivalent d’une cuillérée à soupe). On remet le piquet au centre du trou et on arrose
abondamment 40 l / trou.
Précisons qu’en cas d’utilisation de fumier non décomposé, on l’irrigue pendant un mois pour
favoriser la décomposition du fumier et au moment de la plantation répéter le traitement
nématicide (exemple: 45g de MOCAP, 1 cuillerée à café à ras).

Plantation

• Epoque: la période de plantation recommandée est 4 à 5 mois avant l’hivernage pour les
agrumes. Pour le manguier la plantation se fait pendant l’hivernage (juin/ juillet). En effet
cette espèce est sensible à la sécheresse. Concernant le papayer, la plantation peut se faire
durant toute l’année; les seules exigences sont d’ordre nutritionnel et consistent à apporter une
brouette de fumier ou son équivalent en engrais chimique (10-10-20) et 1 Kg de 0-46-0 ainsi
qu’un Kg de chaux en cas de sol sableux. il est également recommander d’appliquer un
nématicide.

• Mode de plantation: on fait un petit trou au niveau de l’emplacement du piquet du centre


pouvant contenir la motte au plant et réajuster le petit trou de sorte que le niveau du collet
corresponde au niveau du sol. On enlève le sachet en prenant soin de couper les 5 cm de fond:
ce qui permet d’éviter la formation de racines en forme de table. On remet la motte dans le
trou et on tasse très bien, tout en tenant l’arbre bien verticalement. Ensuite, on arrose aussitôt
avec 20 litres d’eau. Il faut prendre le soin de ramasser tous les sachets et piquets et les brûler
ou enfouir quelque part.

Le système à la double cuvette est fortement recommandé pour les plantes sensibles aux
maladies du sol. Pour le manguier, une seule cuvette peut suffire.

Choix des espèces

Manguier: les choix de variété peut porter sur celle hâtive, pour faciliter la commercialisation
et éventuellement avoir des prix intéressants (loi de l’offre te de la demande). A ce titre la
variété Kent pourrait convenir.
Irrigation

J Manguier

1er et 2e année 20L/pied/3fois /semaine (sol léger)


20L/pied/2fois/semaine (sol lourd)
3e année 30L/ pied/3fois /semaine (sol léger)
40L/ pied/2fois /semaine (sol léger)
4e année 45L/m² de cuvette/ semaine/arbre
(en cas de forçage du manguier)

J Papayer

20l/pieds/3fois /semaine→ chaque 2 jours, c'est-à-dire sauter 1 jour sans arroser

L’exploitation du projet nécessite le recrutement d’une équipe composée d’un personnel


technique de production dont le nombre y figure dans le tableau suivant:
DESIGNATION NOMBRE
Techniciens Agricoles 2
Ouvriers Agricoles 8
TOTAL 10

4émePARTIE : ETUDE FINANCIERE

Rubrique Montant en F CFA

Investissement 5 694 500

5 536 500
Fonds de roulement
Total 11 231 000

Estimation du coût du projet en F CFA


Schéma de financement

RUBRIQUE MONTANT

Apport personnel : 10% soit 1 123 100 FCFA


11 231 000 FCFA
Emprunt sollicité: 90 % = 10 107 900 FCFA au taux
de 7% durée 5 ans différé 1 an

Estimation du C.A en F CFA

ANNEE
DESIGNATION ANNEE 1 ANNEE 2 ANNEE 3 ANNEE 4 ANNEE 5
Tomate 2000000 2000000 2000000 2000000 2000000
Piment 33000000 33000000 33000000 33000000 33000000
Poivron 1500000 1500000 1500000 1500000 1500000
Concombre 1600000 1600000 1600000 1600000 1600000
Gombo 750000 750000 750000 750000 750000
Navet 300000 300000 300000 300000 300000
Mangue 0 0 0 3000000 4000000
Papaye 0 6000000 9000000 9000000 9000000
TOTAL 39150000 45150000 48150000 51150000 52150000
Compte d’exploitation prévisionnel en F CFA sur 5ans

Compte d’exploitation prévisionnelle du Projet


DESIGNATION Année 0 Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Recettes 3915000 3915000 3915000 3915000 3915000
exploitation 0 0 0 0 0
Dépenses
d'exploitation 5536500 5536500 5536500 5536500 5536500
Résultat brut 3361350 3361350 3361350 3361350 3361350
d'exploitation 0 0 0 0 0
Dotations aux
amortissements 882900 882900 882900 882900 882900
Remboursement
d'intérêt 1111869 1111869 833902 555935 277967
Résultat avant 3161873 3161873 3189669 3217466 3245263
impôt 1 1 8 6 3
Impôt sur le 1106655 1106655 1116384 1126113 1135842
revenu 6 6 4 3 1
Résultat après 2055217 2055217 2073285 2091353 2109421
impôt 5 5 4 3 1
2143507 2143507 2161575 2179643 2197711
CAF 5 5 4 3 1
BFR récupérable
Valeur
Résiduelle Nette
2143507 2143507 2161575 2179643 2197711
∑flux entrants 5 5 4 3 1
Investissement 11231000
Remboursement 2526975 2526975 2526975 2526975
principal
∆BFR
∑Flux sortants 11231000 0 2526975 2526975 2526975 2526975
- 2143507 1890810 1908877 1926945 1945013
Casf Flow 11231000 5 0 9 8 6

La Valeur actuelle nette (VAN) calculé est de 47 777 520 F CFA. Le taux de rentabilité
interne (TRI) calcule est aussi égale à 182%.
Le délai de retour sur capital investi (DRCI) est évalué à 0 ans 7mois 6 jours.

Bilan prévisionnel du Projet :

MONTANT MONTANT
ACTIF S PASSIF S
Actif Immobilise Capitaux permanents
Apport personnel 1 123 100
Subventions 0
Immobilisation 5 694 500 Emprunts LT 10 107 900
Amortissements 0
S/T Capitaux
S/T Actif immobilise 5 694 500 permanents 11 231 000
Actif Circulant Dettes Court Terme
Valeurs d'exploitation 0 Dettes non financières 0
Valeurs réalisables 0 Dettes financières 0
Valeurs disponibles 5 536 500
S/T Actif circulant 5 536 500 S/T Dettes Court terme 0

TOTAL ACTIF 11 231 000 TOTAL PASSIF 11 231 000

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