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Préface .............................................................................................................................. 2
Introduction ........................................................................................................................ 4
Recommandation 1 : Manger varié et équilibre ......................................................................... 6
Recommandation 2 : Consommer les aliments riches en vitamines et en mineraux ................... 13
Recommandation 3 : Consommer rationnellement les huiles et les graisses ............................. 28
Recommandation 4 : Manger moins salé ............................................................................... 32
Recommandation 5 : Manger du sucre de manière sélective ................................................... 34
Recommandation 6 : Boire suffisamment de l’eau potable ...................................................... 36
Recommandation 7 : Comment cuire les aliments .................................................................. 38
Recommandation 8 : Comment garder les aliments sains ........................................................ 40
Recommandation 9 : Comment devrait s’alimenter une femme en âge de procréer ................... 42
Recommandation 10 : Comment alimenter le nourrisson et le jeune enfant ............................... 46
Recommandation 11 : Quelle alimentation pour des enfants en âge scolaire ............................ 49
Recommandation 12 : Quelle alimentation pour les adultes et les personnes âgées .................. 52
Recommandation 13: Quelle alimentation pour personnes malades ......................................... 55
Annexe 1 : Pyramide alimentaire du Cameroun .............................................................. 58
Annexe 2 : Récapitulatif des principaux conseils hygieno-diététiques ................................ 60
Annexe 3 : Quelques recettes d’alimentation de complément pour nourrisson et jeune enfant
....................................................................................................................................................... 62
Annexe 4 : Quelques recettes d’alimentation de complément pour adolescent et adulte ....... 66
Remerciements ................................................................................................................. 70
Equipe de rédaction .......................................................................................................... 71
1
PREFACE
En 2016, les Nations Unies ont adopté
un nouveau programme intitulé «Programme
de développement durable à l’horizon 2030»,
qui met un accent particulier sur l’élimination
de la faim, la sécurité alimentaire,
l’amélioration de la nutrition et la promotion
d’une agriculture durable.
Au cours de ces dernières années, le
Gouvernement a consenti de nombreux efforts
dans le domaine de la sécurité alimentaire,
lesquels ont permis à notre pays l’atteinte de la
cible 2 de l’Objectif du Millénaire pour le
Développement (OMD) N°1: Réduire de
moitié, entre 1990 et 2015, la proportion
de la population qui souffre de la faim.
Ces efforts ont été couronnés par une
distinction décernée au Cameroun en 2016 par
l’Organisation des Nations Unies pour
l’Alimentation et l’Agriculture.
Malgré ce résultat fort remarquable, une large proportion de la
population souffre encore de différentes formes de sous-nutrition au
Cameroun, auxquelles s’ajoutent les maladies dues à la suralimentation. Cette
situation, en partie tributaire d’une consommation alimentaire inadéquate,
aggrave la mortalité et la morbidité chez les couches vulnérables, notamment les
enfants d’âge préscolaire et les femmes enceintes et allaitantes. Au-delà des
souffrances et des difficultés individuelles qu’ils causent, ces fléaux impactent
négativement notre économie.
2
Pour la mise en œuvre de ce dispositif, un Comité interministériel de
lutte contre la malnutrition, élargi aux partenaires œuvrant dans ce domaine, a
été mis en place, sur les Très Hautes Instructions du Chef de l’Etat, à l’effet
de coordonner, sous l’impulsion du Chef du Gouvernement, l’ensemble des
initiatives nationales et internationales entrant dans le cadre de cette croisade.
Philémon YANG
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INTRODUCTION
S’alimenter est un geste banal mais fondamental pour être en bonne santé.
Le Cameroun, Afrique en miniature, aux sols très fertiles, associés à la diversité
climatique, dispose d’une gamme très variée de denrées alimentaires. Cependant,
le pays fait face au double fardeau de la sous-nutrition (malnutrition aiguë,
anémie, carence en vitamine A et en Zinc, le retard de croissance), les maladies
cardiovasculaires, le diabète et des maladies émergentes chez les enfants de
moins de cinq ans, les femmes en âge de procréer et la population adulte.
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Sur le plan de la suralimentation et des troubles associés, une part
considérable de la population souffre d’obésité et des maladies chroniques
associées telles que le diabète, l’hypertension et les maladies coronariennes. Elle
se caractérise par une consommation excessive et déséquilibrée de graisses
animales, de l’huile en général, d’alcool, de sel, de sucre, etc... La prévalence de
l’hypertension artérielle est de 29,7% chez la population générale, tandis que celle
de l’obésité est de 6,7% chez les enfants de moins de 5 ans (MICS 2014). Le
surpoids quant à lui affecte 21,5% des femmes, contre 10,7% pour l’obésité. Les
maladies cardiovasculaires responsables de 11,56% de la mortalité
représentaient la deuxième cause de décès au Cameroun en 2013.
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RECOMMANDATION 1 : MANGER VARIE ET EQUILIBRE
Manger «varié et équilibré » est vital pour assurer une bonne santé. Au
cours d’un repas, il est nécessaire de combiner plusieurs catégories d’aliments
afin de garantir une bonne santé et du plaisir de manger.
Manger « varié » c’est diversifier, alterner au sein d’un même groupe pour
éviter la monotonie car aucun aliment au monde ne peut contenir tous les
éléments nutritifs nécessaires à l’homme.
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Bâton de manioc Miondo
− Céréales et produits dérivés (maïs, mil, sorgho, riz, blé et produits dérivés
tels que le pain, les beignets de farine, les gâteaux, gâteaux de maïs ou
ekomba…) ;
7
− Huiles végétales (huile de palme, huile d’arachide, huile de soja, huile d’olive,
huile de colza, huile de tournesol, huile de maïs…) ;
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Sauterelle verte Escargots Termites grillées
Lentilles
9
Les céréales à l’instar du blé et des produits dérivés (pâtes alimentaires,
pain, biscottes…), du maïs et du millet sont également sources de protéines,
bien que de faible valeur nutritive.
NB :
Si votre repas ne contient pas de protéines d’origine animale, les
combinaisons suivantes, à base de protéines d’origine végétale
permettent d’améliorer la valeur nutritive de votre alimentation.
- riz + lentille ;
- riz + haricot ;
- pain ou beignet de farine+ haricot ;
- beignet de maïs + haricot ;
- bouillie de maïs ou de riz + muringa.
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1.3. Les éléments protecteurs
11
1.4. Les fibres alimentaires
Les fibres alimentaires sont un véritable atout pour la santé. Leur
consommation permet de combattre la constipation en facilitant le transit
intestinal et de lutter contre les flatulences et les ballonnements. Elles
préviennent le cancer de l’intestin et les hémorroïdes. Par ailleurs, elles
baissent la glycémie en cas de diabète, éliminent le mauvais cholestérol et
sont d'excellents coupe-faim permettant ainsi de se rassasier sans manger de
grandes quantités d'aliments.
1.5. L’eau
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RECOMMANDATION 2 : CONSOMMER LES ALIMENTS RICHES
EN VITAMINES ET EN MINERAUX
Les vitamines sont de divers ordres. Chacune joue un rôle particulier pour
maintenir l’organisme en bonne santé.
- Vitamine A
Rôle : assure la croissance et une bonne vision chez l’enfant, protège la peau et
joue également un rôle anti infectieux.
Sources : l’huile de palme rouge brute et le foie sont les meilleures sources de
vitamine A au Cameroun. Une brochette de foie de bœuf donnée à un enfant de
moins de 5 ans couvre ses besoins en vitamine A pendant trois mois. On la
retrouve aussi dans les fruits rouges, oranges ou jaunes (mangue, papaye,
carotte, poivron, pastèque, tomate), et les légumes verts (épinard, feuilles
d’amarante ou folon, feuilles de manioc), les œufs, le lait, les tubercules jaunes
(patate douce, igname jaune)…
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- Vitamine B1
Rôle : stimule l’appétit et les fonctions du système nerveux.
Sources : les petits grains de céréales entiers (maïs rôti ou cuit, mil, sorgho,
etc …), le haricot, les petits pois, les viandes, le poisson, le lait, le foie…
- Vitamine B2
Rôle : La vitamine B2 joue un rôle important dans la transformation des aliments
en énergie (glucides et lipides). Elle intervient dans le métabolisme de réparation
des muscles. Elle sert aussi à la fabrication des globules rouges, des hormones
et à la croissance.
Sources : la viande, le foie, le lait, le poisson, les grains de céréales entiers, les
légumes.
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- Vitamine B3
Sources : graines de céréales entières (maïs, mil, sorgho, riz non poli), poisson,
foie de bœuf, viande de bœuf, chair de poulet, œuf, thon, maquereau, canard,
arachide.
Silure Maquereau
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- Vitamine B6
Rôle : facilite l’absorption des graisses, des huiles et des protéines. Elle
participe à la formation des globules rouges du sang.
Sources : haricot blanc, soja, avocat, épinard, choux, banane douce, maïs,
viande rouge, poulet, foie d’animaux.
- Vitamine B12
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- Acide folique
Rôle : synthèse des nouvelles cellules des globules rouges et l’assimilation des
protéines
Sources : soja, foie, légumes verts, arachide, agrumes
- Vitamine C
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- Vitamine E
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Tableau récapitulatif des vitamines
facilite la synthèse et le développement des viande rouge, poisson, poulet, œufs, lait,
Vitamine B12
nouvelles cellules et maintien le système nerveux. fromage.
intervient dans la synthèse des cellules des arachide, soja, légumes verts, farine de
Acide folique
globules rouges et l’assimilation des protéines. froment fortifiée.
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2.2. Minéraux
Les minéraux ont plusieurs fonctions dans l'organisme. Leur apport est
favorisé par une bonne alimentation. Il existe deux types de minéraux:
- Fer
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NB : Une consommation importante de thé, de café et de kaolin, notamment
chez la femme enceinte, détruit le fer alimentaire et prédispose à l’anémie.
- Z inc
Rôle : le zinc est un puissant antioxydant qui participe au fonctionnement du
système immunitaire (lutte contre les infections). Sa consommation est
recommandée en cas de diarrhée. Il accélère la guérison des blessures et la
croissance osseuse. Il maintient les capacités visuelles, gustatives et olfactives.
Par ailleurs, le zinc favorise la régulation du taux de sucre dans le sang
(glycémie) et la sécrétion de l’insuline.
Sources : viande, poulet, poisson, jaune d’œuf, fruits de mer (mandzanga ou
écrevisses, huitres, coquillages, etc…), champignons, céréales complètes,
légumineuses à graines (haricot, soja, arachide...).
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- C alcium
Signes de carence :
les crampes musculaires, notamment dans les cuisses, les bras ou les
mollets ;
l’insomnie (liée à une diminution du niveau global de calcium dans
l’organisme) ;
les problèmes dentaires : infections, caries, dents fragilisées ou encore
jaunies ;
les douleurs articulaires ou osseuses peuvent aussi résulter d’un manque
de calcium dans l’organisme ;
l’hypertension artérielle.
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- Potassium
Pommes de terre
- Sélénium
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Signes de carence : le manque de sélénium engendre une diminution des
défenses immunitaires et par conséquence des infections à répétition ; une
fatigue importante ; une peau sèche et progressivement ridée et pigmentée
(tâches brunes).
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- Iode
Rôle : l’iode intervient dans le fonctionnement de la glande thyroïde.
Sources : sel iodé, poisson de mer, etc…
- Magnésium
Pastèque Banane
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Noisettes Amandes
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Tableau récapitulatif des minéraux
ELEMENT
ROLE SOURCES
MINERAL
indispensable dans la formation des globules
viande rouge, poisson, foie, rognon,
rouges et le transport de l’oxygène vers les
Fer cœur, œufs, légumes notamment le
cellules.
folon, le foléré, l’okok, les feuilles de
Aide à prévenir ou à éliminer les symptômes de
manioc et de macabo.
l’anémie.
puissant antioxydant qui participe également au
renforcement du système immunitaire (lutte
viande, poulet, poisson, jaune d’œuf,
contre les infections). consommation
recommandée en cas de diarrhée. fruits de mer (mandzanga ou
Z inc écrevisses, huitres, coquillages),
Accélère la guérison des blessures et la
champignons, céréales complètes,
croissance osseuse. Il maintient les capacités
légumineuses à graines (haricot,
visuelles, gustatives et olfactives.
soja, arachide...).
Favorise la régulation du taux de sucre dans le
sang (glycémie) et la sécrétion de l’insuline.
participe à la constitution des os et des dents,
Agit comme régulateur du rythme cardiaque et de viande et poisson notamment l e s
C alcium la pression artérielle. petits poissons secs, lait et produits
Essentiel à la coagulation, la contraction des laitiers, feuilles vertes, sardine,
muscles. haricot, soja, pois chiches, etc…
Favorise l’apparition du sommeil.
régule le rythme cardiaque et la teneur en eau de
banane douce, pomme de terre,
Potassium l’organisme.
viande de volaille, poisson, tomate,
Stimule le fonctionnement des reins ainsi que la
céréales.
sécrétion d’insuline.
chocolat et autres produits dérivés
le magnésium intervient dans le fonctionnement
du cacao, céréales ,légumes verts,
magnésium des nerfs et du cœur, la motricité intestinale, la
légumineuses, banane douce, noix
contraction et la relaxation des muscles. Le
et noisettes, haricot blanc, riz
magnésium atténue aussi les effets du stress.
complet, pastèque.
le sélénium prévient la formation des cancers et foie, crabe, thon, jaune d’œuf,
renforce la fonction immunitaire (lutte contre les viande, lait, produits de mer, graines
Sélénium
infections) ; protège contre les troubles cardio- de sésame, carotte, oignon, ail,
vasculaires ; contribue à la lutte contre céréales, riz complet, pain complet,
l’impuissance et la stérilité. fruits, papaye.
Iode l’iode intervient dans le fonctionnement de la sel iodé, poisson de mer…
glande thyroïde.
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RECOMMANDATION 3 : CONSOMMER RATIONNELLEMENT
LES HUILES ET LES GRAISSES
Les graisses et les huiles sont des éléments capitaux pour la vie. Elles
apportent de l’énergie et véhiculent de nombreuses vitamines (Vitamines A, D,
E, K) et des acides gras indispensables au bon fonctionnement de l’organisme.
Conseils pratiques :
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limiter les graisses d’origine animale car la consommation excessive des
graisses issues des produits d’origine animale (fromage, beurre, crème
fraiche, gâteaux et viennoiseries, mayonnaise, viandes grasses, les
produits panés) favorise l’apparition des maladies cardiovasculaires ;
filtrer l’huile après chaque usage afin d’éliminer les résidus solides ;
renouveler l’huile de friture après 5 à 6 utilisations maximum ;
si lors de la cuisson, l’huile fume ou mousse, dégage une très forte
odeur désagréable, est trouble ou trop foncée, cela signifie qu'elle
devient toxique. Outre les composés cancérigènes qui apparaissent, elle
a perdu toute sa valeur nutritive. Il est temps de la changer.
Bain de friture
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Quelle huile pour quel usage ?
Huile de palme
Huile d’arachide
C’est l’huile qui reste le plus stable à haute température. Elle est destinée
aux fritures et à la cuisson.
Huile de coton
Elle supporte des fortes températures. Elle est par conséquent destinée à la
friture et la cuisson.
Huile de colza
Compte tenu de sa forte teneur en acides gras essentiels, elle supporte mal
les fortes températures. Il vaut mieux l’utiliser en assaisonnement, pour préparer
des vinaigrettes et la mayonnaise.
Son usage est approprié pour l’assaisonnement, mais pas pour la cuisson.
Elle devrait de préférence être mélangée à d’autres huiles alimentaires afin de
limiter son goût prononcé.
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Huile de lin
Huile d’olive
Cette huile convient aussi bien pour la cuisson que pour l’assaisonnement.
Elle donne un parfum particulier aux aliments lorsqu’on la chauffe. On l’utilise en
filet pour les marinades, pour faire cuire les ratatouilles, les viandes et les
poissons. Eviter d’utiliser l’huile d’olive extra vierge pour vos fritures car
lorsqu’elle atteindra 180°C, elle produira des substances toxiques et nocives.
g. Huile de soja
Elle supporte la cuisson mais pas la friture. Elle s’utilise aussi en
assaisonnement.
Huile de tournesol
Huile de sésame
Cette huile extraite des grains de sésame est réputée pour ses qualités
gustatives et nutritionnelles. Elle est destinée uniquement à l’assaisonnement et
à la cuisson.
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RECOMMANDATION 4 : MANGER MOINS SALE
Les aliments les plus riches en sel sont: la charcuterie (saucisson sec,
jambon sec, etc …), les bouillons cubes, les apéritifs salés (chips industriels,
olives, cacahuètes, etc…), les conserves alimentaires.
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Conseils pratiques
Jambon/Saucisson
consulter les étiquetages pour guider l’achat et le choix des aliments en
conserves ;
limiter les ajouts de sel lors de la préparation et pendant les repas ;
goûter avant de resaler éventuellement ;
éviter de saler la nourriture déjà servie à table ;
ne pas associer les bouillons cubes et le sel dans une même préparation;
l’utilisation des bouillons cube doit tenir compte de leur important apport
en sel (40 à 60% de sel) ; un bouillon cube de 5 g contient environ 3 à 4g
de sel et couvre à lui tout seul plus de la moitié des besoins en sel pour
une personne en un jour ;
tremper les poissons et viandes fumés préalablement salés de même que
les apéritifs salés de type cornichon, olive avant leur cuisson ou leur
consommation, afin de réduire la concentration en sel ;
utiliser les épices et aromates (Massep, Odjom, Essim, ail, oignon,
basilic sauvage, etc…) pour relever le goût des plats cuisinés et réduire
le recours aux ajouts de sel.
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RECOMMANDATION 5 : MANGER DU SUCRE
DE MANIERE SELECTIVE
Conseils pratiques
privilégier les aliments riches en sucres lents à tous les repas car ils
contribuent à la couverture des besoins énergétiques à long terme et
évitent les « coups de pompe » dans la journée;
privilégier les fruits frais (ananas, papaye, orange, mandarine, pastèque,
banane douce, pomme fruit) ;
chez les personnes âgées, privilégier les fruits, les céréales entières et le
miel ;
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limiter la consommation de sucre et d’aliments riches en sucre raffiné :
boissons sucrées, limonades ou jus avec ajout de sucre, confitures,
pâtisseries, desserts sucrés. Leur consommation excessive et continue
prédispose à l’apparition de l’obésité.
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RECOMMANDATION 6 : BOIRE SUFFISAMMENT DE L’EAU POTABLE
L’eau c’est la vie et c’est grâce à elle que le corps peut absorber et
transporter les nutriments ingérés. Elle permet d’éliminer les déchets de la
digestion et des divers processus métaboliques de notre corps. Une
consommation régulière et suffisante d’eau permet de lutter contre la constipation
et garantit le bon fonctionnement des reins.
Notre corps est composé de 60 à 70% d’eau. Les pertes d’eau sont
importantes par temps chauds, durant l’activité physique (transpiration),
pendant l’allaitement et en cas de maladie.
Conseils pratiques
il est conseillé de boire au moins huit (8) verres d’eau par jour. Cette
consommation journalière peut aller jusqu’à 3 litres par temps chaud ou
d’activité physique intense ;
il ne faut surtout pas attendre d’avoir soif pour boire de l’eau. Mais il est
préférable de la boire tout au long de la journée et de préférence en
dehors des repas ;
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il est recommandé de consommer de préférence les jus naturels
(gingembre, foléré, ananas, goyave, corossol, mangue, cocktail…) et les
boissons gazeuses devant être consommées avec modération, car
contenant beaucoup de sucre ;
il est conseillé de boire un peu de vin pendant les repas pour faciliter la
digestion. Ainsi, il ne faudrait pas aller à plus de trois verres par jour ;
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RECOMMANDATION 7 : COMMENT CUIRE LES ALIMENTS
Cuisson à grande eau : utilisée pour les viandes, les poissons, les
œufs, les légumes, cette méthode permet de cuire lentement les
aliments, notamment lorsque l’on veut réutiliser le bouillon. Certaines
substances comme les vitamines ainsi que les sels minéraux passent
dans le bouillon.
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Rôtissage/Grillade : ce mode de cuisson courte à feu vif préserve
les sucs, vitamines et minéraux contenus dans l’aliment. Par ailleurs, la
valeur nutritionnelle et la saveur des aliments sont préservées.
Cependant, elles peuvent être très cuites à l’extérieur et à peine chaudes
à l’intérieur. Il subsiste ainsi des risques élevés d’intoxications
alimentaires dues à une cuisson à cœur insuffisante (la couleur rouge
subsiste).
Conseils pratiques :
lors de la préparation, éviter un lavage excessif des légumes amers (cas
du ndolè) qui leur font perdre une grande partie de leur valeur nutritive,
notamment les vitamines, le calcium et le fer ;
Ndolè
limiter l’usage du natron (kanwa) pour garder la couleur verte des feuilles et
accélérer la cuisson des viandes car ce produit est cancérigène ;
faire bien cuire la viande, les abats, la volaille et le poisson (la viande ne
doit pas avoir de jus rouge);
éviter de manger les œufs crus ou fêlés;
faire chauffer le lait frais pour limiter les risques d’intoxications alimentaires.
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RECOMMANDATION 8 : COMMENT GARDER LES ALIMENTS SAINS
Conseils pratiques
laver les fruits et légumes à grande eau avant leur consommation permet
d’éliminer les traces de pesticides sur les fruits et légumes. Lorsque les
légumes sont cultivés dans les marécages contaminés, utiliser le
bicarbonate de soude (1 cuillère à café par litre d’eau de lavage) ou deux à
trois gouttes d’eau de javel, ce qui permet de renforcer le lavage à l’eau
sans nuire à la qualité des produits. Laisser tremper 10-15 mn, puis
égoutter et rincer. Cette technique permet d’éliminer les microbes toujours
présents après rinçage ;
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lors de l’achat des conserves et des autres produits pré-emballés,
vérifier la date limite de consommation et respecter les conditions de
conservation. Faire attention aux boites de conserve déformées ;
les ingrédients utilisés lors de la préparation des repas doivent être de
bonne qualité sur le plan hygiénique ;
le lavage des mains et une tenue de travail propre sont indispensables
avant toute activité de type alimentaire.
protéger les aliments crus ou cuisinés contre les insectes, les rongeurs,
les moisissures et toute détérioration biochimique, en les gardant dans un
endroit propre et sec, tel que dans une armoire ou dans un bocal fermé ;
utiliser tous les moyens artisanaux disponibles pour transformer les
aliments et les conserver plus longtemps : séchage, fumage, salaison,
etc… ;
bien chauffer les restes de nourriture avant de les conserver dans un
réfrigérateur. A défaut, réchauffer les restes avant le coucher (assez tard),
entrouvrir le couvercle pour laisser échapper les gaz, puis couvrir la
marmite.
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RECOMMANDATION 9 : COMMENT DEVRAIT S’ALIMENTER
UNE FEMME EN AGE DE PROCREER
La ration alimentaire sera répartie en trois repas dans la journée. Entre les
repas, la femme en âge de procréer devra privilégier la consommation des fruits.
Compte tenu des menstrues régulières, un accent particulier devra être mis
sur la consommation des aliments riches en fer, acide folique, vitamine B12 et
Zinc (viande, foie, légumes, poisson, légumineuses).
Foie Haricot
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Fruits et légumes Feuilles de manioc (kpwem) Morelle noire (zom)
43
- Alimentation de la femme enceinte
La femme enceinte doit consommer des aliments nutritifs pendant toute la
grossesse, pour que le fœtus se développe harmonieusement.
Conseils pratiques
avoir une alimentation variée et équilibrée afin de faire face à ses besoins
et au bon développement du fœtus ;
mettre un accent particulier sur la consommation des aliments riches en fer
(viandes rouges, foie, poissons, haricot, niébé, soja, feuilles vertes) ;
consommer régulièrement les fruits et légumes, sources de vitamines et
de minéraux ;
limiter la consommation de sel ;
limiter la consommation de thé et de café, qui exposent à un risque
d’anémie ;
éviter toute consommation d’alcool ;
consommer les produits sources de calcium : poisson, viandes, lait, feuilles
vertes.
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limiter la consommation de produits sucrés car ils peuvent provoquer une
prise de poids aussi bien pour la mère que pour le bébé ;
consommer régulièrement les fruits et légumes, sources de vitamines et de
minéraux ;
limiter la consommation de sel ;
boire de l’eau de façon régulière, au moins 2 litres par jour ;
limiter la consommation de thé ou de café à 2 tasses par jour car la caféine
peut avoir des effets sur le nourrisson.
NB : l’alcool est déconseillé au cours de l’allaitement.
45
RECOMMANDATION 10 : COMMENT ALIMENTER LE NOURRISSON
ET LE JEUNE ENFANT
Conseils pratiques
10.2. De 6 à 24 mois
Conseils pratiques
donner 2 repas par jour sous forme de bouillie épaisse composée d’une
céréale grillée et tamisée, enrichie à la farine de soja, de poisson,
d’arachide ou d’écrevisses ;
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donner une purée par jour composée d’un tubercule ou une céréale
disponible localement + un légume + l’huile de votre choix + l’arachide
ou le soja + le poisson ou la viande ;
donner à l’enfant un fruit préalablement lavé disponible dans la localité,
sous forme de purée ou de jus.
- De 9 mois à 2 ans
continuer à donner le sein à votre bébé jusqu’à
l’âge de 24 mois ;
donner 4 à 5 repas équilibrés par jour : 2 bouillies
enrichies + 2 purées et un gouter (un fruit de
saison disponible, un yaourt, une barre de céréale,
etc…) ;
ajouter de l’huile localement disponible ou du beurre aux bouillies et aux
repas ;
augmenter les quantités de nourriture au fur et à mesure qu’il grandit ;
lui donner des fruits lavés et épluchés sous forme de jus, purée ou en
morceaux.
Conseils pratiques
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encourager activement le bébé à manger davantage, mais ne pas le
forcer ;
si le jeune enfant refuse de manger, l’encourager continuellement, en le
tenant sur les genoux pendant qu’il est nourri ou en se mettant en face de
lui pendant qu’il est assis sur les genoux de quelqu’un d’autre ;
les heures de repas sont des moments d’apprentissage et d’amour.
Dialoguer et éviter les distractions pendant ces moments.
48
RECOMMANDATION 11 : QUELLE ALIMENTATION POUR
DES ENFANTS EN AGE SCOLAIRE
NB : Les enfants qui ont toujours faim ou dont le régime alimentaire est
médiocre sont exposés à une mauvaise croissance, des performances
scolaires médiocres et des maladies diverses.
Conseils pratiques
l’alimentation d’un enfant d’âge scolaire doit comporter 3 repas dans la
journée :
- un petit déjeuner, qui peut être composé d’un aliment de base (pain,
beignets de maïs/manioc/blé; manioc, igname, macabo ou plantain), d’une
source d’aliment de construction (lait, pâte ou mets d’arachide, œuf, viande,
poisson, met de pistache, haricot, niébé) et d’un fruit disponible. Le petit
déjeuner peut être pris à la maison ou emporté pour être consommé au
cours de la récréation ;
- un repas au milieu de la journée, qui doit respecter les principes d’une
alimentation équilibrée et composée d’aliments locaux : pain, manioc/bâton
de manioc, beignets (maïs, niébé, haricot, manioc, blé), œuf, fruits (avocat,
banane douce, orange, etc..) ;
- un repas familial pris généralement en soirée. Pour beaucoup d'enfants,
il s’agit généralement du repas le plus important de la journée. Il faudrait
donc que ce soit un bon repas varié et équilibré.
limiter la consommation de sucres raffinées et de graisses pour éviter
l’obésité ;
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éviter de grignoter car il s’agit généralement d’aliments de moindre qualité
nutritive ;
consommer régulièrement les fruits, sources de vitamines et de minéraux ;
boire suffisamment d’eau tout au long de la journée (et davantage en période
chaude).
50
Viande rouge Haricot blanc Arachides
51
RECOMMANDATION 12 : QUELLE ALIMENTATION POUR LES
ADULTES ET LES PERSONNES AGEES
Conseils pratiques
52
éviter un excès de consommation de boissons sucrées ou excitantes (café,
thé, etc...) ;
modérer la consommation de sel.
53
Graines de courge/pistache Grains de sésame Haricot blanc
54
RECOMMANDATION 13: QUELLE ALIMENTATION
POUR PERSONNES MALADES
Une bonne alimentation pendant la maladie permet un rétablissement
rapide et la prévention de la sous-alimentation. Malgré la perte d’appétit qui
survient généralement, le sujet malade doit disposer d’aliments qui vont lui
apporter tout ce dont son organisme a besoin.
Conseils pratiques
En cas de diarrhée :
En cas de fièvre :
55
En cas d’anémie :
consommer les aliments riches en fer à l’instar du foie des animaux (bœuf,
mouton, poulet, etc…), des petits poissons, des légumes verts, du jus de
foléré ;
associer les fruits riches en vitamine C à ces aliments, notamment
l’orange, le pamplemousse, la papaye, l’ananas et les légumes verts frais.
Période de convalescence :
56
ANNEXES
57
ANNEXE 1 : PYRAMIDE ALIMENTAIRE DU CAMEROUN
58
Eléments de la pyramide
Eau ;
59
ANNEXE 2 : RECAPITULATIF DES PRINCIPAUX CONSEILS
HYGIENO-DIETETIQUES
Manger « équilibré et varié » est vital pour assurer une bonne santé.
L’équilibre alimentaire et la variété des aliments disponibles sont la clé d’une
bonne nutrition ;
Consommer des fruits et des légumes chaque jour. Ils apportent les
vitamines, les minéraux et les fibres alimentaires nécessaires à
notre santé et au bon fonctionnement de l’organisme;
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Consommer au moins 2 litres d’eau chaque jour, tout au long de la journée
et de préférence en dehors des repas, sans attendre d’avoir soif ;
Limiter la consommation de boissons alcooliques. L’alcool n’est pas
nécessaire à l’organisme. Il peut être toxique même à faible dose ;
Bien cuire les aliments qui nécessitent la cuisson et éviter l’usage du
natron lors de la cuisson des légumes;
Renouveler l’huile de friture après 5 à 6 utilisations au maximum ;
L’alimentation de l’adolescent/adolescente doit être variée et
équilibré, avec un accent particulier sur les aliments qui
favorisent la croissance, les fruits et légumes et aliments riches
en fer et folates;
La femme enceinte ou allaitante doit bénéficier d’une
alimentation suffisante, riche et variée. Sa ration com prendra 3
repas par jour (petit-déjeuner, déjeuner et dîner) + 1 collation car les
besoins sont augmentés au cours de la grossesse et de l’allaitement ;
La femme enceinte ou allaitante doit limiter la consommation de
thé ou de café à 2 tasses par jour car la caféin e peut avoir des
effets sur le nourrisson ;
La consommation de kaolin est déconseillée à cause des problèmes
d’hygiène et les risques de survenue de l’anémie ;
Mettre l’enfant au sein dans l’heure qui suit la naissance et poursuivre
l’allaitement exclusif au cours des six premiers mois garantissent un bon
départ dans la vie ;
Dès le sixième mois, donner à l’enfant à chaque repas au moins
quatre groupes d’aliments sous forme de bouillie et de purée,
tout en poursuivant l’allaitement maternel. Cela le met à l’abri de la
malnutrition ;
La personne âgée doit limiter la consommation de viande rouge
car elle est difficile à digérer et laisse beaucoup de déchets de digestion
dans l’organisme. Privilégier le poisson, le soja, le haricot, l’arachide, le
pistache, le lait et les produits laitiers. Consommer avec modération les
aliments riches en graisses saturées et en cholestérol.
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ANNEXE 3 : QUELQUES RECETTES
D’ALIMENTATION DE COMPLEMENT POUR
NOURRISSON ET JEUNE ENFANT
Bouillies
Composition 1:
Bouillie de maïs ou de mil à l’écrevisse et à l’arachide
Composition 2 :
Bouillie de riz ou de mil au lait
Composition 3 :
Bouillie de riz ou de maïs au soja
Purées
Composition 1 :
farine d’écrevisse et de poisson à la sauce d’arachide ;
ajouter de l’huile de palme rouge ou toute autre huile disponible ;
ajouter les condiments divers, sauf le piment ;
saler légèrement ;
complément : Manioc ou plantain pilé, couscous de riz ou de mil ;
donner un fruit écrasé à la fin du repas banane douce, mangue,
papaye, pastèque, jus d’ananas ou de corossol) .
Composition 2 :
poisson en sauce ;
ajouter quelques feuilles de légumes disponibles (folon, oseille,
carotte, épinard, ….) ;
ajouter de l’huile et les condiments divers, sauf le piment ;
complément : pomme de terre, macabo ou couscous de riz ;
réduire en purée ;
donner un fruit écrasé à la fin du repas banane douce, mangue,
papaye, pastèque, jus d’ananas ou de corossol) .
Composition 3 :
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Composition 4 :
Composition 5 :
viande de bœuf à la sauce d’arachide ;
utiliser de l’huile localement disponible et les fines herbes ;
accompagnement : riz, plantain pilé ou couscous de mil ;
donner un fruit disponible banane douce, mangue, papaye,
pastèque, jus d’ananas ou de corossol).
Composition 6 :
légumes + arachide ou soja+ poisson ou foie de bœuf écrasé ;
ajouter de l’huile, la tomate et les condiments divers ;
accompagnement : melon ou pomme de terre écrasée ou
couscous de mil ;
donner un fruit disponible banane douce, mangue, papaye,
pastèque, jus d’ananas ou de corossol) .
Composition 7 :
sauce de légumes + viande hachée ;
ajouter de l’huile, la tomate et les condiments divers ;
accompagnement : couscous de maïs ou de mil, plantain mûr
cuit à l’eau (piler) ;
donner de la banane douce ou de la mangue râpée.
Composition 8 :
poisson fumé à la sauce d’arachide (le poisson fumé doit être
écrasé ou pilé avant de le donner à l’enfant) ;
utiliser de l’huile disponible, la tomate et les fines herbes ;
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accompagnement : riz, couscous de mil ou de manioc ;
dessert : mangue, pastèque ou banane douce ou du yaourt .
Composition 9 :
foie de bœuf ;
feuilles de légumes disponibles localement ;
ajouter de l’huile et les condiments divers ;
saler légèrement ;
accompagnement : couscous de riz ou de mil, pomme de terre
pilée.
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ANNEXE 4 : QUELQUES RECETTES
D’ALIMENTATION DE COMPLEMENT POUR
ADOLESCENT ET ADULTE
Petit déjeuner
Composition 1:
bouillie de maïs ou de riz enrichie à l’arachide ou au lait ;
beignets (farine de blé, maïs, ou manioc) ou pain ordinaire ;
plat de haricot ;
dessert : banane douce, orange ou papaye .
Composition 2 :
omelette aux petits légumes ;
pain ordinaire ou beignets ;
avocat ;
dessert : un fruit localement disponible.
Composition 3 :
bol de lait ou de poudre de cacao ;
beignets de maïs ou de farine de blé ;
haricot ;
dessert : papaye, ananas, pastèque ou orange .
Composition 4 :
omelette spaghetti ;
pain ordinaire ;
avocat ;
dessert : Un fruit disponible.
Plat principal
Composition 1 :
ndolè au poisson fumé et crevettes ;
accompagnement : manioc ou plantain ;
dessert : un fruit disponible.
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Composition 2 :
poisson frit ou en sauce ;
ajouter quelques feuilles de légumes disponibles ( folon, oseille,
carotte, épinard, ….) ;
ajouter de l’huile et les condiments divers, sauf le piment ;
complément : pomme de terre, macabo ou couscous de riz ;
dessert : un fruit disponible (banane douce, mangue, papaye,
pastèque, jus d’ananas ou de coross ol).
Composition 3 :
légumes (folon, feuilles épinard, zom, foléré, kelen kelen) au
poisson fumé ou à la viande de bœuf fraiche ;
complément : plantain, macabo ou igname ;
dessert : un fruit disponible.
Composition 4 :
poulet frit à la sauce tomate ou sauce d’arachide ;
assaisonner avec de la tomate et les condiments divers ;
accompagnement : riz ou plantain cuit à l’eau ;
dessert : un fruit disponible localement banane douce, mangue,
papaye, pastèque, jus d’ananas ou de corossol) .
Composition 5 :
viande de bœuf à la sauce d’arachide ;
utiliser de l’huile localement disponible et les fines herbes ;
accompagnement : riz, plantain pilé ou couscous de mil ;
donner un fruit disponible banane douce, mangue, papaye,
pastèque, jus d’ananas ou de corossol).
Composition 6 :
légumes de votre choix + arachide ou soja ;
poisson fumé ;
ajouter de l’huile, la tomate et les condiments divers ;
accompagnement couscous de mil ;
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dessert : un fruit disponible banane douce, mangue, papaye,
pastèque, jus d’ananas ou de corossol) .
Composition 7
viande de bœuf à la sauce gombo sans arachide ;
ajouter de l’huile, la tomate et les condiments divers ;
accompagnement : couscous de maïs ou de mil, plantain mûr cuit
à l’eau ;
donner de la banane douce ou de la mangue râpée.
Composition 8
poisson fumé au chou ;
utiliser de l’huile disponible, la tomate et les fines herbes ;
accompagnement : plantain, pomme de terre, manioc ;
dessert : mangue, pastèque ou banane douce ou du yaourt.
Composition 9
foie de bœuf en sauce tomate ;
saler légèrement ;
accompagnement : spaghetti, riz, pomme de terre ou plantain.
Composition 10
mets de feuilles de manioc à l’arachide + Poisson fumé ;
accompagnement : manioc ou macabo ;
dessert : papaye ou pastèque.
Composition 11
mets de feuilles de manioc à l’arachide + Poisson fumé ;
accompagnement : manioc ou macabo ;
dessert : papaye ou pastèque.
Composition 12
mets de feuilles de manioc à l’arachide + Poisson fumé ;
accompagnement : manioc ou macabo ;
dessert : papaye ou pastèque.
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Composition 13
légumes sautés à la viande hachée ou poisson fumé ;
accompagnement : manioc, plantain ou macabo ;
dessert : papaye ou pastèque.
Composition 14
gâteau de haricot à l’huile de palme rouge (koki) ;
manioc ou plantain ;
dessert : mangue ou papaye.
Composition 15
feuilles de manioc ou de zom au maïs frais ;
utiliser le jus de noix de palme ;
un morceau de poisson ou de viande ;
dessert : banane douce, mangue, pastèque ou orange.
Composition 16
feuilles de Eru au poisson fumé ;
couscous de manioc ou de maïs ;
dessert : banane, mangue, pastèque ou orange .
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REMERCIEMENTS
Il s’agit notamment :
- du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance ;
- du Programme Alimentaire Mondial ;
- de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture ;
- de l’Organisation Mondiale de la Santé.
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EQUIPE DE REDACTION
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