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La production des volailles (poulet de chair et poule pondeuse)

Par : M. NDEKO Bruno, Ingénieur Halieute, Formateur à l’ETA Maroua.

Plan de présentation

Introduction

 Module 1 : Généralités sur les volailles

 Module 2: Choix de la race/souche

 Module 3: Logement et norme de construction du bâtiment

 Module 4: Nutrition des volailles

 Module 5: conduite de la production

 Module 6: Biosécurité et santé animale

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Introduction

De nos jours, l’aviculture est sans doute le domaine des productions animales qui a le plus
bénéficié du développement scientifique et technologique des quarante à soixante dernières années.
Par ailleurs, la production est l’une des plus importantes dans le domaine des productions animales
dans notre pays et dans le monde. En effet, le matériel génétique a connu une véritable révolution avec
la production d’un poulet de 2 kg en six semaines et de plus de 300 (trois cents œufs) par an/ poule
aujourd’hui, contre huit semaines et un maximum de 250 œufs/poule il y a seulement 25 ans. En fait,
l’aviculture est devenue une véritable industrie dont le chiffre d’affaires même au Cameroun, s’estime
en dizaines voire en centaines de milliards. C’est dire le risque que l’on court s’il advenait que l’on se
décide de rentrer dans l’aviculture sans en maîtriser les contours. La formation aux techniques de
production est donc un préalable pour réussir dans le métier d’éleveur de volailles.

Au terme de ces séances de formation, vous serez capable de produire des volailles pour leur
viande ou leurs œufs. Plus spécifiquement, vous serez à même de :

- Définir la notion de volailles, son importance et de comprendre les différents systèmes de


l’industrie de la volaille ;
- Choisir la souche qui convient et conduire une bande d’oiseaux pour la production de la
viande (chair) ou des œufs
- Concevoir un logement adéquat pour chaque espèce de volaille en rapport avec les
exigences de son bien-être et dans l’optique de l’utilisation des déjections;
- Fabriquer l’aliment répondant au besoin de la race choisir ;
- Conduire une bande de poulet pour sa viande ou une bande de pondeuse pour ses œufs ;
- Conduire un programme de prophylaxie vétérinaire pour votre élevage

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Module 1 : généralités sur les volailles

1.1 Définition

En effet, de manière générale, l’on regroupe sous le terme de volaille, tous les oiseaux de la
basse-cour d’abord élevés pour la consommation de la personne humaine.

On appelle volaille tout oiseau élevé ou chassé pour un but économique. On trouvera dans ce
groupe aussi bien la poule, le canard, le dindon, l’oie, la pintade, que la caille, le pigeon et le
perroquet entre autre.

La production des volailles consiste à loger, entretenir, alimenter et prévenir des


maladies des oiseaux pour en obtenir des produits (viande et œufs en particulier) dont la
population humaine a besoin.

L’aviculture est l’élevage (scientifiques) des volailles.

Le présent cours portera sur la production des espèces d’importance économique au


Cameroun et dans la sous-région d’Afrique Centrale, la poule en particulier qui est de par sa
population l’espèce la plus importante.

1.2 Avantages de la production

Il s’agit ici pour vous, de comprendre pourquoi il serait avantageux pour un potentiel
éleveur, de choisir d’élever des volailles plutôt que d’autres espèces domestiques, les
mammifères en l’occurrence.

Le plus important des avantages est sans doute que l’on retrouve des volailles dans
pratiquement toutes les régions du globe. En plus, leur production est favorisée par les
facteurs suivants :

1- Les produits avicoles (viande et œufs) ont une très haute valeur nutritionnelle et, dans
une situation de production industrielle, sont à la portée de presque toutes les bourses.
2- On ne connaît pratiquement pas d’interdit religieux ou traditionnel à la consommation
des volailles.
3- Parce qu’ils sont de petite taille, les oiseaux peuvent être produits en grand nombre
dans un espace réduit, notamment dans les zones urbaines et périurbaines.
4- Leur maturité sexuelle est atteinte en quelques semaines et par conséquent, la
multiplication de l ‘espèce est très rapide. La poule par exemple atteint la maturité
sexuelle à 18-20 semaines seulement et peut pondre des œufs à incuber si elle est
cochée, c'est-à-dire croisée par un coq.
5- L’incubation des œufs dure juste quelques jours, 21 jours par exemple pour l’œuf de
poule, et pendant ce temps, la poule peut continuer à pondre si l’incubation est
artificielle.
6- Les souches modernes de poules pondent 250 à 300 œufs de consommation, alors que
les parentaux produisent 170-190 œufs que l’on peut incuber et dont au moins 80%
peuvent devenir des poussins.
7- La production de volailles apparaît ainsi comme l’un des moyens les plus rapides pour
augmenter la production nationale de protéines animales.
8- Sur le plan socio-économique, produire des volailles peut permettre :

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a. L’amélioration du régime alimentaire des populations locales qui peuvent
facilement en consommer les produits. Il est plus facile pour une famille de
tuer un poulet qu’un porc ou une chèvre pour la consommation car sa taille
correspond aux besoins pour un repas ;
b. L’augmentation rapide des revenus des éleveurs de la filière grâce à un
recyclage rapide des investissements.
c. Une meilleure utilisation des résidus de culture et des sous-produits agricoles
sans valeur directe pour la personne humaine et les transformer rapidement en
produits de haute valeur biologique ;
d. La production d’une fumure très riche et prisée dans nos campagnes aussi bien
pour l’agriculture que pour l’alimentation des poissons. En fonction de sa
pureté (avec ou sans litière), un sac de 50-70 kg coûte entre 1000 et 2000
FCFA;
e. La création de nombreux emplois et de nombreuses industries
(pharmaceutiques, textiles, cosmétiques, alimentaires, de peintures, etc.) qui
utilisent les produits avicoles.
1.3 L’offre et la demande

 Œuf de table

Les paquets de 30 œufs dont les prix oscillent généralement entre 1500 et 1800 francs CFA se
vendent désormais à 1900 ou 2200 FCFA. Au-delà d’une simple conjoncture du marché, l’on
se rend visiblement compte que la production est très en déca de la demande. Les œufs
consommés au Tchad, au Gabon, en Guinée Equatoriale viennent du Cameroun. Le grand
Nord consomme les œufs venant du Sud et nos frères ne comprennent toujours pas qu’il y a
un grand marché pour les œufs.
La commercialisation des œufs a de multiples et abondants débouchés. Tout le monde
consomme les œufs. Les premiers clients immédiats, ce sont les boutiquiers, les cafétérias et
les revendeurs de la zone de situation de la ferme. L’on peut aussi contacter les autres grands
utilisateurs d’œufs que sont les boulangeries, les hôtels et les restaurants. Ceux-ci se servent
beaucoup d’œufs pour la préparation des gâteaux, des mayonnaises et des hors-d’œuvre.

 Poulet de chair

La production avicole, bien qu’étant en pleine valorisation, reste néanmoins très


largement en deçà des besoins de consommation domestiques des ménages et intermédiaires
des industries de transformation. L’analyse de la tendance évolutive de la consommation de
produits avicoles effectuée par le MINEPIA (Ministère de l’Élevage, des Pêches et des
Industries Animales), fait état d’un déficit chiffré à 40.000 tonnes pour la seule année 2017,
pour une capacité de production locale oscillant entre 18.000 et 24.000 tonnes de poulets de
chair par an. Les principaux bassins de production de la viande de volaille au Cameroun sont
la Région de l’Ouest, suivie des Régions du littoral et du Centre, la chaine de valeur étant
principalement constituée des accouveurs, des fournisseurs d’intrants, des producteurs, des

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revendeurs, et même ceux qui sont dans le maillon de la transformation, tous regroupés au
sein de l’IPAVIC.

1.4 Acteurs de la filière

Producteurs Equipements

Producteurs d’aliments et produits vétérinaires

Sélectionneurs

Accouveurs

Producteurs chair Producteurs œufs

de consommation

Abatteurs et transformateurs

Marketistes

Consommateurs

Figure 1.3 : Structuration et interrelations entre les différentes composantes de la filière de


l’industrie avicole

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Module 2 : Choix de la race/souche

- Critères de sélection d’une race

- Différentes races disponibles et leurs caractéristiques

2.1 Critère de choix d’une race


Poules pondeuses Poulets de chair

 Poids comparativement inférieur à celui des  Poids comparativement plus élevé


autres races de volailles. que les autres races de volaille.
 Acquérir la maturité sexuelle plus tôt.
 Commencez à pondre des œufs entre cinq et six  L'efficacité de la conversion des
mois. aliments en viande est très élevée.
 L'efficacité de conversion des aliments en œufs  Grandir très vite.
est très élevée.  contiennent beaucoup de graisse
 Contiennent moins de graisse dans leur corps. dans leur corps.
 La puissance de production d'œufs est très  La puissance de production d'œufs
élevée. est très faible.
 Produits des œufs de grande taille.

2.2 Différentes races/souches disponibles et leurs caractéristiques

2.2.1 Races/souches de Poules pondeuses

Les bonnes souches de pondeuses disponibles sont :

- Lohmann Brown,
- Vedette,
- Leghorn blanche
- L’Isabrown
- Harko
Elles se vendent chez tous les grands accouveurs. En cas de pénurie, l’on peut en
importer de l’Europe.

Lohmann Brown Leghorn blanche L’Isabrown

Caractéristiques

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Paramètres Lohmann Brown Leghorn blanche L’Isabrown Brahma
Maturité sexuelle (s) 18-20 sem 16-17 sem 16-22 sem 24-32
sem
Nombre d’œufs 280 280-320 300 120
pondus
Couleur des œufs Roux rotatif blanche Roux rotatif
Poids à l’entrée de 1,7 Ŕ 1,8 kg 1,5-1.6 kg 1,6 Ŕ 1,7 kg 2,5 Kg
ponte
Poids moyen de 64,5 Ŕ 65,5 g 60,5 Ŕ 62,0 g 63,5 Ŕ 64,5 g 70 g
l’œuf

2.2.2 Races/souches de Poulets de chair

L’éleveur de poulets de chair a clairement besoin d'oiseaux qui atteindront un poids


corporel élevé, avec une bonne qualité de carcasse, sur la période la plus courte possible en
utilisant la quantité minimale d'aliments réguliers. En outre, le producteur veut également des
oiseaux qui possèdent la bonne conformation corporelle, qui se plumeront rapidement et
auront un taux de mortalité minimal

Les races de volaille de chair les plus populaires au monde sont:

Arbor acres Cobbs 500 Hubbard


Others breeds
 Starbro, Plymouth Rock,
 Cornich, Sussex,
 Brahman, Hy-line,
 Rose broiler, etc.
Caractéristiques
Hybride R308 RPM3 C500 HF15 C99
Poids initial jour 1 (g) 37.88 38.93 38.46 36.03 39.46
Poids final au 37ème jours (g) 2078 2196 2194 2130 2332
Indice de consommation (kg d’aliment/ kg de 1.596 1.629 1.655 1.589 1.617
poids vif
Indice de consommation calculer pour 2150 g 1.652 1.595 1.622 1.604 1.491
Taux de mortalité au 37ème jours (%) 3.03 5.18 3.21 4.55 3.66
Hubbard F15 (HF15); Ross 308 (R308); Cobb 500 (C500) ; Ross PM3 (RPM3); Cobb 99 (C99)
La question pratique que l’on est en droit de poser c’est: comment produit-on les
poussins d’un jour vendus au Cameroun?

Ce qu’il faut savoir, c’est que les poussins vendus sur le marché camerounais ne
peuvent pas être utilisés eux-mêmes comme des parentaux c’est à dire pour faire des

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croisements, parce que leurs descendants auraient alors des performances plus faibles que les
leurs. Ce sont des souches synthétiques qui sont considérées comme un produit final.

Module 3: Logement et norme de construction du bâtiment

- Importance du bâtiment

- Choix du site

- Condition environnementale (température, ventilation, humidité)

- Orientation du bâtiment

- Norme de construction du bâtiment et des matériaux

- Équipements nécessaires

3.1 Importance du bâtiment

- Protéger les oiseaux des intempéries (vents, pluie, chaleur, fraîcheur ...)

- Protégez les oiseaux contre leurs ennemis (prédateurs et voleurs).

- Assurer le confort et le bien-être des oiseaux.

Le meilleur logement est celui:

 qui protège réellement l'animal contre les stress de l'environnement (soleil, froid,
prédateurs, etc.),
 il doit aussi être celui qui permet à l'éleveur d'accomplir plus facilement ses tâches
quotidiennes, c'est-à-dire sans stresser et stresser les animaux dont il est responsable.
3.2 Choix du site

Votre choix doit porter sur un site qui répond aux caractéristiques suivantes:

• Être loin des habitations (minimum de 50 mètres)

• Situé à 100 m au moins d’une autre ferme ;

• distant des abords des routes ;

• Être facilement accessible pour les besoins d'approvisionnement en intrants (poussins,


aliments pour animaux, produits vétérinaires, etc.) et le flux de produits;

• Être proche du réseau d'électricité et d'eau;

• Être bien drainé sans fortes pentes pour l'évacuation des eaux pluviales et sales.

• Être suffisamment grand pour permettre les possibilités d'extension;

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• Être ombragé pour permettre une bonne ventilation des bâtiments.

3.3 L’implantation du poulailler

L’implantation doit tenir compte des principaux points suivants :

 Quelles est (sont) la (les) spéculation(s) ou production(s) à faire dans ma ferme ?


o Poulets de chair
o Œufs à couver
o Une combinaison de spéculations
 Quel type de management dois-je appliquer ?
o Si je suis producteur d’œufs, vais-je démarrer avec des poussins d’un jour ou alors
acheter des poulettes prêtes à pondre ?
o Vais-je produire sur litière ou en cage ?
o Vais-je acheter l’aliment complet de commerce (provende) ou alors produire moi-
même à partir d’ingrédients simples, tous les aliments dont j’aurais besoin ?
 Quelle sera ma capacité de production.
Une fois que vous avez décidé de la capacité de production, donc de la taille du cheptel, vous
choisirez de la superficie maximale de chaque bâtiment. Ce choix s’opère sur la base de la densité
requise pour chaque espèce aussi bien dans le bâtiment qu’autour des équipements.

o Densité: poulet de chair

Stade Poussins: 0 à 15 jours: 30 à 20 poulets / m2.

Stade de croissance: 15 à 30 jours: 20 à 15 poulets / m2.

Phase de finition: 30 à 45 jours: 10 poulets / m2.

o Densité: poules pondeuses

 Stade poussins: 0 to 21 jours: 20 à 25 sujets / m2.

 Croissance poulette: 22 jours à 18 semaines : 10 poulettes/m2.

 Phase de ponte: 19 semaines à 72 semaines: 5 à 7 pondeuses/m2

Le non-respect de ces densités décrites ci-dessus peut conduire aux cas suivants:

Rétrécissement ou arrêt de la croissance.

Déséquilibre de croissance entre les animaux à élever.

Augmentation du taux de mortalité et des quantités d'aliments consommés pour obtenir le


poids de 1kg.

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3.4 Norme de construction du bâtiment et des matériaux

des parties Descriptions


du bâtiment

Mur • De préférence en brique,


• Intérieur: lissez avec une couche de ciment et peindre en couleur blanche de
préférence.
Toiture • La hauteur dépend du climat à 3 m pour les zones chaudes et à 2,4 m pour les
zones des Hautes Terres.
• Peut être en tuile, en chaume, en paille ou en tôles
• Pente: 30 - 40%.
Sol • Damné ou crêpier, ou bois, ou bambou.
• Recouvert de sciure de bois sec pour réduire la chaleur.
Fenêtres • Pour assurer une bonne aération du bétail.
• Grillagé pour éviter les prédateurs.
• hauteur d’ouverture: 0,5 m du sol dans les zones chaudes et 0,8 - 1 m du sol dans
les zones froides.

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Exemples de bâtiments d’élevage volaille en fonction des conditions climatiques

Au Nord-Ouest Cameroun ou les températures varient au tour de 14 à 24 °C

A l’extrême-Nord Cameroun ou les températures varient entre 20 à 36°C voire plus

3.5 Matériel de volaille

3.5.1 Matériel commun

Litière Pour éviter l'humidité et donner de la chaleur, la litière est composée de copeaux
de bois de préférence de couleur blanche.
Épaisseur: environ 6 à 10 cm, selon le climat.
Bien séché et de même épaisseur.
Renouveler périodiquement.
Changez après la sortie de l'animal.

Abreuvoirs Suffisants, pour assurer le meilleur abreuvage.


de 2 différents types et avec dimensions:
• Abreuvoir rond de 40 cm de diamètre: 1/100 volaille (climat moyen) et 1/60
volaille (climat chaud).
• Abreuvoirs linéaires: 2cm / volaille (climat moyen) et 3cm / volaille (climat chaud).

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Mangeoires En nombre suffisant, pour assurer les meilleures productions.
De 2 différents types et avec les dimensions suivantes:
• Mangeoires linéaires: 2,5 cm / volaille
• Mangeoire ronde ou conique: 1/40 volaille.
Remarques: réajuster tous les 2 ou 3 jours le réglage des abreuvoirs et des mangeoires
(proportionnel à la hauteur du dos des animaux).

Différents types d’abreuvoirs

Différents types of mangeoires

-le matériel de chauffage : le chauffage se fait dans une poussinière ou dans un poulailler
équipé de matériel (carton, contre-plaqué, contrevent) permettant de maintenir les oiseaux
dans la zone de chauffage.
Types de chauffage

Plusieurs types de chauffage peuvent être utilisés :


- Fût métallique dans lequel le feu est effectué, (500 à800 sujets/fut)
- Radiants à gaz, (500 à1000 sujets/radian)
- Lampes tempête, (25 à 30 sujets/Lampe)
- Lampes chauffantes à infrarouge. les lampes à infrarouge de (100W) soit 1 ampoule
pour 70 à 100 sujets. Outre l’avantage de ne pas utiliser de flamme, celle-ci présente
l’avantage de chauffer sans aveugler.

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Infrarouge radiants à gaz plaques chauffantes

Lampes tempête éleveuse fût métallique


-le thermomètre : il permet d’enregistrer la température corporelle des oiseaux. la
température doit être comprise entre 41et 42°C. Cette mesure doit être faite sur des poussins
choisis au hasard dans différents compartiments du bâtiment. La température est prise au
niveau du cloaque.

En effet, les poussins eux-mêmes sont le meilleur indicateur de la température dans la


poussinière
Comportement des poussins sous le chauffage

Trop chaud Trop froid Chaleur Chaleur mal

correcte répartie

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-l’hygromètre : il peut être placé dans le poulailler pour mesurer le taux d’humidité qui
prévaut à l’intérieur. L’humidité relative dans le bâtiment doit être entre 60 Ŕ 70 %.

3.5.2 Matériels particulier d’élevage des pondeuses


Il existe plusieurs types de matériel dans un élevage de pondeuses :
-Les pondoirs : les pondoirs doivent être recouverts de litière. On doit placer les pondoirs de
sorte que l’intérieur soit sombre, les mettre à 60 cm du sol sinon les poulettes vont se mettre
en dessous du pondoir pour pondre.
Il en existe de différents types :

- Les pondoirs individuels (40cm x 60cm x 40cm) en général disposés en


batteries de plusieurs nids sur un maximum de trois étages. On prévoit en
général un nid pour quatre pondeuses.
- Les pondoirs communautaires (60cm X 240cm) prévus chacun pour
environ 60 poules. La base doit être également à 60cm au-dessus du sol.

-des perchoirs : ils doivent être fixés au-dessus du sol pour encourager les poules à faire des
exercices. 3 to 5 chicks/m. 30 to 50 cm of elevation for old chicks and 60 to 80 cm of
elevation for young chicks

- débecqueur ou à défaut le sécateur: Le débécquge est une opération qui consiste à couper
l’extrémité du bec des volailles à l’aide d’un appareil appelé débécqueur.

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Débecqueur Sécateur
-le matériel d’éclairage : Les ampoules électriques sont le matériel d’éclairage le plus
approprié dans un poulailler et le nombre est fonction de la surface à illuminer

Par la suite, l’élevage en poussinière se résume en fait en une routine quotidienne qui
consiste à distribuer l’aliment et l’eau. Toutefois, les équipements doivent être inspectés
chaque jour pour s’assurer qu’ils fonctionnent correctement et les poussins doivent bénéficier
d’une attention particulière. En effet, il faut toujours s’attendre au pire et prévenir les
problèmes avant qu’ils ne se déclarent.

Module 4: Nutrition des volailles


4.1 L’alimentation des poulets de chair
4.1.1 Les besoins alimentaires
Matières Démarrage Croissance Finition
1-15 jours 15-30 jours 30-45 jours
Énergie (Kcal) 3000 3150 3200
Protéines (%) 22,5 21,5 20
Lysine (%) 1,3 1,2 1,15
Méthionine (%) 0,75 0,70 0,65
Calcium (%) 1 0,95 0,90
Phosphore (%) 0,45 0,40 0,40
Matières grasses (%) 3-6 0,40 0,40
Cellulose (%) 4 5 6

4.1.1 Alimentation des poussins

Sur le marché local, on trouvera selon le fabricant, un même aliment destiné au


démarrage des poussins sans distinction de type de production ou alors des aliments

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différents. Il est important de comprendre que dans une situation normale, un même aliment
ne saurait couvrir de façon convenable les besoins nutritionnels des oiseaux destinés à la
production de viande et de ceux destinés à la production d’œufs de consommation ou d’œufs
fécondés. En effet, les rations sont habituellement formulées pour couvrir les besoins d’une
classe de volailles sous des conditions environnementales bien précises. Par conséquent, les
besoins à couvrir (spécifications de la ration) vont varier en fonction de l’espèce, de l’âge, du
type de production, de la race, de la souche. C’est d’ailleurs pourquoi les suggestions se
font en termes d’intervalles dans la mesure où, avec le même matériel animal placé sous des
conditions techniques et technologiques identiques mais dans des environnements différents,
les normes peuvent varier de façon très significative. Les spécifications moyennes suivantes
peuvent être suggérées pour les poussins au démarrage en fonction du type de production :

-La formulation de l’aliment doit être spécifique au démarrage, avec une concentration en
protéines plus importante que l’aliment croissance.

-Ne pas négliger l’apport minéral et vitaminique.

-A chaque étape de la vie de la volaille, les distributeurs d’aliment doivent être réglés à
hauteur du dos de l’animal afin de limiter les gaspillages et la propreté de l’aliment distribué.

-Veiller à ce que les volailles disposent d’une alimentation en eau. Chez le poussin, un
manque d’eau se traduit par une déshydratation rapide entraînant une mortalité parfois élevée.
Un poulet qui ne boit pas ne mange pas. A une température normale, un poulet boit environ
1,5 à 2 fois plus qu’il ne mange (par exemple 200 ml d’eau bue pour 100 g d’aliment
consommé).

-La formulation de l’aliment doit être calculée car un excès d’azote et un manque de cellulose
peut engendrer la coccidiose du poulet. Stress, humidité et froid sont également des facteurs
propices à la coccidiose. La coccidiose se reconnaît en élevage par des crottes « mousseuses »
et à l’abattage par de la présence de filaments blancs dans les viscères.

-Lors de la composition d’un aliment il est nécessaire de veiller à l’apport d’acides aminés
essentiels digestibles pour des monogastriques (Lysine, Méthionine + Cystine) ainsi que leur
rapport qui doit être inférieur à 1,4 (Lysine / Méthionine + Cystine).

4.1.2 L’alimentation par phase de croissance pour un poulet de chair :


Le but est d’arriver à un poulet de 1,8 à 2 kg et 3,5 à 4 Kg P.A.C. (Prêt à Cuire avec la tête et
les abats = 75 % du poids vif) respectivement en 7/8 semaines et en 14 / 18 semaines avec un
Indice de Consommation (I.C.) de 4. I.C. = quantité d’aliments consommé / poids vif).

Quantité par Energie en kg Protéines en Poids poulet


Phase d’élevage poulet calorie % de l’aliment (kg)
Le démarrage (1 à 4 semaines) 1, 7 kg 3150 20 à 22% 1
La croissance (5 à 8 semaines) Environ 3,2 kg 3000 17 à 19 % 1,8
La croissance (9 à 12 semaines) Environ 4 kg 3075 à 3175 17 à 19 % 3
La finition (au-delà de 12
semaines) Environ 4 kg 3100 à 3200 15 % 4

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Pendant ces dernières semaines de vie, le poulet consomme en général deux fois autant
d’aliment qu’au démarrage.

Sur la base de ces recommandations, les exemples de rations suivantes peuvent être
composés avec, bien sûr, les mêmes réserves que précédemment:

Ingrédients (%) Chair finition


Roaster en croissance Roasters en finition
1 12 2 1 2
Maïs 57,2 60,5 60,00 64,8 52,9 64,30
Blé ------ ------
- 9,90 14,0 14,0 14,0
Orge ------- ------- 50,0 ------
Tourteaux de soja (48%) ------- ----- 22,0 16,0 19,0 16,0
Graisse 4,0 1,0 5,0 1,5
Calcaire 31,5 30,7 1,5 1,5 1,5 1,5
Calcium phosphate (20%P) 1,3 1,3 1,3 1,4
4,6 4,5 0,3 0,3 0,3 0,3
Sel iodé 1,0 1,0 0,5 0,5
CMV 1,3 1,5 0,6 0,6 0,6 0,5
Méthionine 1,0 1,5
0,3 0,3
1,0 1,0
0,8 0,7

4.1.3 Conduite de la finition du poulet

En réalité, si le travail a été bien fait en poussinière, votre travail se réduit à alimenter et
abreuver vos oiseaux. Contrairement aux poules qui peuvent être transférés dans un autre
bâtiment, les poulets passent en général tout leur cycle de production dans le même poulailler.
Ceci leur évite un stress inutile lié au transfert.

Les changements majeurs qui marquent cette phase sont les suivants :

1- Il n’y a plus de chauffage car avec le développement convenable du plumage, les


poulets n’ont plus de problèmes de froid et pourraient plutôt avoir, en fonction de la
température extérieure, avoir à lutter pour évacuer l’excès de chaleur ;
2- La densité au sol et autour des équipements est plus faible ;
3- La taille des équipements augmente : on utilise des mangeoires et abreuvoirs de
deuxième âge qui est diffèrent des premiers parce que leur contenance est plus
importante. En effet, les oiseaux mangent plus et par conséquent, boivent plus. En
général, la poule consomme deux fois plus d’eau que d’aliment. Les recommandations
relatives à la hauteur de suspension de ces équipement sont les mêmes ;
4- On passe de l’aliment démarrage (ou 1er âge) à l’aliment croissance finition. Il diffère
du premier par sa granulométrie (il est plus grossier) et sa composition chimique
notamment pour ce qui est de sa teneur en protéines brutes qui est plus faible ;

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5- En dehors du traitement anti-coccidien qui continue jusqu’à peu près 5 jours avant la
vente des poulets, et le traitement contre les vers intestinaux à 35 jours d’âge, le poulet
ne reçoit éventuellement que des anti-stress ;

4.2 L’alimentation des pondeuses


A différents stades de leur vie, les pondeuses ont besoin des rations ayant suffisamment de
glucides, de protéines, de matières grasses, de vitamines, de sels minéraux.
Comparés aux poulets de chair, les besoins journaliers des pondeuses pendant la période
d’élevage (de 0 à 20 semaines) sont petits. Généralement, la future pondeuse consomme
pendant la période d’élevage qui va de 1 jour à 19 semaines, environ 7 à 8 Kg d’aliments
complets pour un poids du corps compris entre 1,6 et 1,8 Kg avant l’entrée en ponte.
- l’aliment premier âge : 1 à 5 semaines
- L’aliment poulette : 6 à 18 voire 19 semaines
- l’aliment ponte qui est servi à partir de la 20e semaine. Pendant toute la durée de la
ème semaine
ponte qui va de la vingtième à la 72 d’âge, chaque poule consomme en
moyenne de 42 à 43 Kg d’aliments. Une pondeuse moyenne doit consommer 110 à
160g d’aliment par jour. Le premier œuf pondu est le signal que l’on est déjà dans la
phase ponte. L’apport en calcium dans l’alimentation doit augmenter. Ajouter dans
l’alimentation, des coquilles d’œufs ou du carbonate de chaux pour aider les poules à
former les coquilles de leurs œufs
Consommation moyenne des pondeuses
Age (en Consommation moyenne Cumul de la Poids du corps (g)
semaine) d’aliment par semaine (g) consommation
(g)
1 91 91 70
2 140 231 115
3 175 406 190
4 203 609 290
5 231 840 380
6 259 1099 480
7 287 1386 590
8 322 1708 690
9 357 2065 790
10 392 2457 890
11 42 2499 990
12 462 2961 1080
13 490 3451 1160
14 511 3962 1250
15 525 4487 1340
16 539 5026 1410

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17 553 5579 1480
18 574 6153 1551
19 609 6762 1610

Quelques formules alimentaire


Aliments simples démarrage poulette ponte
Maïs 65 60 55
Remoulage de blé 9 7 7
Tourteaux de coton 7 5 5
Tourteaux de soja 10 12 15
Farine d’os 2 - -
Coquillage - 5 8
Tourteaux d’arachide 2 6 5
Concentré ponte 5 5 5
Total (Kg) 100 100 100

Module 5: conduite de la production

5.1 Les soins à apporter aux poussins


- Il faut commander poussins au moins 3 semaines à l’avance. Procéder à la vérification
du fonctionnement de tout le matériel.
- 72 heures avant livraison des poussins, il faut mettre en place la litière et le matériel
d’élevage et préparer les aires de démarrage, puis procéder à une deuxième
désinfection et à une désinsectisation. Allumer le chauffage 12 à 24 heures avant la
mise en place des poussins.
- Une fois les poussins reçus, il faut faire un contrôle individuel des poussins. Le duvet
doit être bien soyeux et sec, il faut bien répartir les sujets dans la boîte.
- Eliminer les poussins déshydratés, mal formés, ou ayant des problèmes respiratoires.
Conserver les sujets dont le poids vif est situé entre 35 et 45 g. La densité des poussins
dans la poussinière doit être de 20 à 25 poussins au mètre carré. Remplir les
abreuvoirs d’eau et d’anti-stress. Pendant les 3 premiers jours, mettre l’aliment dans
des cartons et pas dans les mangeoires. Après 3 semaines, on ne chauffe plus les
poussins.
Les poussins ont besoin d’une couche de litière de 10 à 15 cm, de préférence les copeaux de
bois blanc. Un poussin ponte consomme entre 0,8 à 1,3 kg au cours des 6 premières semaines,

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soit 26,7 g à 46,3 g par jour. On estime qu’une poule consomme en moyenne 15 g d’aliment
par jour pendant la première semaine d’élevage. Cette quantité augmente de 5g par semaine
les semaines suivantes jusqu’à 20 semaines d’âge
5.2 Le débecquage
a -Définition
Le débécquge est une opération qui consiste à couper l’extrémité du bec des volailles à l’aide
d’un appareil appelé débécqueur.
b -Intérêt
La pratique de l’opération de débécquage offre plusieurs avantages à savoir :
 Réduire le gaspillage d’aliment,
 Limiter le picage et le cannibalisme,
 Réduire le bêchage des œufs,
c -Mesures à prendre avant de pratiquer le débécquage
Il est conseillé qu’avant de procéder à la réalisation de l’opération du débécquage de prendre
certaines mesures de précaution qui se rapportent à :
 La vérification et le contrôle de l’état sanitaire des animaux : ne pas débéqueter les sujets
malades,
 Ne pas débéqueter les animaux en cours des réactions vaccinales,
 L’addition de la vitamine K (anti-hémorragique) dans l’eau de boisson,
 La vérification de la température des lames du débécqueur: des températures insuffisantes
provoquent des hémorragies alors que des températures élevées entraînent des brûlures
des poussins.
 La température recommandée doit être comprise entre 650 et 700°C.
d . Age du débécquage
Le débécquage est pratiqué à deux âges différents. La première opération est effectuée
à l’âge de 8 à 10 jours. Un léger épointage effectué à cet âge ne permet pas de prévenir le
picage ; au contraire un épointage sévère entraîne des réductions de croissance et constitue
une source d’hétérogénéité. Cela impose la réalisation d’une deuxième opération à l’âge de 9
à 10 semaines qui consiste à un peu plus de la moitié du bec.
e . Technique de débécquage
Pour réaliser correctement l’opération de débécquage, il faut :
 Choisir le calibre du débécqueur,

 Prendre le poussin bien en main, le pouce situé derrière la tête,

 Maintenir la tête bien en place et appuyer sur le pouce,

 Couper le bec perpendiculairement à son axe en laissant après cautérisation environ


2/3 de longueur séparant les narines de la pinte du bec,
f . Mesures à prendre après avoir terminé le débécquage
 Après avoir terminé l’opération du débécquage il faut :

 Vérifier que les animaux consomment de l’aliment et de l’eau surtout s’il s’agit des
abreuvoirs en pipettes,

 Stimuler l’appétit en additionnant un complément minéral vitaminé,

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 Distribuer une épaisseur suffisante d’aliment

De la poulette à la pondeuse : Déclenchement de la ponte

A la ponte du premier œuf et lorsque les poulettes ont normalement atteint l’âge
présumée de maturité sexuelle, vous devez :

1- Passer de l’aliment poulette à l’aliment ponte et alimenter les oiseaux ad libitum.


2- Augmenter brutalement la photopériode pour atteindre un minimum de 13h par jour ;
Allonger cette durée de 1h par semaine jusqu’à atteindre un maximum de 16h
d’éclairement par jour. Il est préférable de répartir équitablement la lumière artificielle
entre le matin et le soir de 4h00 à 6h00, puis de 16h00 à 20h00, au lieu de 6h00-
22h00, par exemple. C’est ici qu’un interrupteur horaire est absolument nécessaire. Il
faut pour cela utiliser de préférence un interrupteur horaire qui accumule de l’énergie
pendant au moins 72h pour prévoir les cas de coupure d’électricité pouvant modifier
l’heure de l’horloge.

Les normes d’éclairage


La production d’œuf est en relation directe avec les variations quotidiennes de la lumière. Un
programme d’éclairage adéquat peut favoriser le nombre total d’œuf, la viabilité et le profil
du troupeau.
Programme lumineux indicatif :
• 2 premiers jours : 24 heures de lumière
• 2ème jour à 3 semaines : 15 heures de lumières ;
• 3ème semaine - 8ème : 10-12heures par jour ;
• La stimulation de la lumière doit s’effectuer dès l’âge de 18 semaines à cause de la maturité
sexuelle;
• Ne jamais diminuer la durée d’éclairage pendant la période de ponte.
Le réglage de la stimulation lumineuse dépend de quatre conditions :
• Un âge déterminé (18 semaines) ;
• Un minimum de poids corporel (poids optimum de 1550-1660g);
• Un apport alimentaire correct pour faire face à la ponte ;
• Une luminosité journalière constante ou croissante d’au moins 12 heures
Exemple de programme lumineux pour LOHMANN BROWN-CLASSIC
Age en semaine Durée d’éclairement en Intensité lumineuse
Heure
Standard W/m2 Lux
jour 1 Ŕ 2* 24 3 20 Ŕ 40
jour 3 Ŕ 6** 18 3 20 Ŕ 30
2 16 2 10 Ŕ 20

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3 14 2 10 Ŕ 20
4 12 1 4Ŕ6
5 11 1 4Ŕ6
6 10 1 4Ŕ6
7 9 1 4Ŕ6
8 9 1 4Ŕ6
9 9 1 4Ŕ6
10 9 1 4Ŕ6
11 9 1 4Ŕ6
12 9 1 4Ŕ6
13 9 1 4Ŕ6
14 9 1 4Ŕ6
15 9 1 4Ŕ6
16 9 1 4Ŕ6
17 10 2 5Ŕ7
18 11 2 5Ŕ7
19 12 2 5Ŕ7
20 13 3 10 Ŕ 15
21 14 3 10 Ŕ 15
22 14 3 10 Ŕ 15
23 14 3 10 Ŕ 15
24 14 3 10 Ŕ 15
25 ** 14 3 10 Ŕ 15
* programme intermittent
** Jusqu’en fin de production
Le calcul du taux de ponte
On appelle « taux de ponte ». Le nombre d’œufs produits par jour pour 100 poules. Plus les
poules pondent, plus grand est le bénéfice. Le « taux de ponte » sert aussi à savoir à quel
moment il faut réformer les pondeuses.
Il s’exprime habituellement soit en fonction de l’effectif des oiseaux à l’entrée en
ponte (% ponte par poule départ), soit en fonction de l’effectif des poules effectivement dans
le poulailler à un moment donné (% ponte par poule présente).
La différence entre les deux est que le taux de ponte par poule départ ne tient pas
compte des mortalités pendant la ponte. Ce taux permet à l’éleveur de se toujours se référer su
capital investi pour produire des poulettes prêtes à pondre. Par contre, le scientifique voudra
toujours évaluer l’efficacité de l’effectif en place, car elle traduit effectivement les
performances réelles de l’exploitation au moment considéré.
Ces valeurs se calculent de la manière suivante :
Nombre d’œufs pondus
Taux de ponte par poule départ (%) = -------------------------------- X 100
Nombre de poulettes à l’entrée en ponte

Par exemple, si un poulailler abritant 1000 poulettes à l’entrée en ponte produit 852
œufs à un moment donné, le taux de ponte par poule départ sera :
850
% PD= --------- x 100 = 85%

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1000
Si pour la même bande, la production enregistrée au cours d’une semaine a été de 780,
788, 794, 850, 835, 840, 850, le taux de ponte pendant la semaine est :

780 + 788 + 794 + 850 + 835 + 840 + 850


%PD = --------------------------------------------------- X 100 = 81,96%
1000 x 7
Ce coût est plus indiqué pour calculer le coût de production des œufs dans la mesure
où il prend en compte même les sujets morts.
Nombre d’œufs pondus
Taux de ponte par poule présente (%) = -------------------------------- X 100
Nombre de poules vivantes

Si dans le cas de l’exemple précédent, la production de 850 œufs a été enregistrée


après la mort et/ou la réforme de 3 poules, ce taux de ponte est calculé ainsi qu’il suit :
850
% PP= --------- x 100 = 85, 26%
1000-3

Exemple 2 : si 70 poules pondent 45 œufs par jour le taux de ponte est de 45 x 100 : 70= 64%
Mais on ne calcule pas le taux de ponte jour après jour mais semaine après semaine, mois
après mois. Pour trouver le taux moyen de ponte on multiplie par 100 la moyenne d’œuf
produit par jour et on divise le résultat par le nombre moyen de poulets.
Par exemple : Au début du mois, j’avais 88 poules. A la fin du mois il en reste 84. Cela me
donne un total de 172 : 2 = 86 Pendant le mois (30 jours) on a eu 1 560 œufs. Cela fait en
moyenne par jour : 1 560 : 30 = 52 œufs. Le taux moyen de ponte est de : 52 x 100 : 86 =
60%. La baisse de la ponte de la ponte vient de la mue. Cette mue entraîne pendant 2 mois
l’arrêt de la ponte chez la poule qui mue. Mais toutes les poules ne muent pas ensemble : il y a
baisse de ponte, mais pas d’arrêt complet
Voici les taux de ponte moyenne suivant l’âge des poulettes
âge des poulettes taux de ponte (%)
6 mois 20 à 30
7 mois 50 à 65
8 au 10ème mois
ème
60 à 85
11ème au 16ème mois 50 à 75
17ème au 20ème mois 40 à 60
21ème au 26ème mois 30 à 45

Contrôle de la grosseur des œufs


La hausse ou la baisse de la taille des œufs peut s’adapter en interférant sur les éléments
suivants :

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-Le poids à maturité : plus le poids du premier œuf est important, plus les œufs de la poule
seront gros durant toute sa vie. Pour obtenir des œufs de taille maximum, ne pas stimuler la
période de maturité avec des apports lumineux avant que la poule n’atteigne 1550g ;
-Le niveau de maturité : Plus la production est rapide, plus les œufs seront petit ; plus la
production est tardive plus les œufs seront gros ;
-L’alimentation : La grosseur de l’œuf dépend surtout de l’absorption en protéines brutes, et
certains acides aminés. Le taux de ces nutriments peut être augmenté pour améliorer la taille
des œufs
Ramassage des œufs
Technique : Les œufs sont ramassés dans les pondoirs 3 fois par jour à savoir le matin avant
de donner à manger aux poules, deux heures après le repas du matin et deux heures après le
repas de midi. Les œufs ramassés sont placés dans des alvéoles de capacité 30 œufs chacune.
Evaluation des performances de production du poulet de chair

Au terme de la production d’une bande de poulets, il est important pour un éleveur


d’apprécier la qualité de son travail notamment en le comparant aussi bien à celui qu’il a
obtenu avec d’autres bandes qu’à celui d’autres éleveurs. Pour le faire, vous avez besoin de
relever régulièrement certaines données importantes. Sur le plan strictement technique, les
paramètres d’évaluation des performances de production sont les suivants :

1- La consommation alimentaire (CA)


Il s’agit pour vous de noter dans votre agenda et votre fiche d’élevage, les quantités
d’aliment distribué à vos poulets. A la fin de chaque semaine, la consommation
hebdomadaire sera obtenue en faisant la différence entre les quantités distribuées et le
refus (le reste) ; De la même manière, la différence entre les quantités totales et le
refus vous donne la consommation totale.

En divisant la consommation par le nombre de poulets (effectif), vous obtenez la


consommation moyenne.

2- Le poids vif (PV)


A la réception de vos poussins, il faut peser tous les cartons chargés puis les cartons
vides ; la différence entre les deux valeurs vous donne le poids vif des poussins que
vous divisez par le nombre de poussins pour trouver le poids vif moyen.

Au terme de chaque semaine et de la période de production, trouvez le poids vif


moyen à partir du poids de 10% de votre effectif.

3- Le gain de poids (GP)


C’est la différence entre deux poids vifs hebdomadaires consécutifs (gain de poids
hebdomadaire) ou entre le poids moyen des poussins et le poids vifs final (gain de
poids total).

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4- L’indice de consommation (IC)
C’est la quantité d’aliment nécessaire pour produire une unité de poids vif c'est-à-dire
le rapport de la consommation sur le gain de poids. On peut ainsi calculer l’indice de
consommation hebdomadaire et l’indice de consommation cumulée. Sa valeur est en
général supérieure à 1.

Il ne faut surtout pas confondre l’indice de consommation avec l’indice d’efficacité


alimentaire qui est l’inverse de l’IC et dont, la valeur est toujours inférieure à 1.

Module 6: Biosécurité et santé animale

- Importance de la biosécurité
- Quelques maladies liées à la production des volailles
- Mesures d’Hygiène et programme de prophylaxie

6.1 Importance de la biosécurité

Les races améliorées utilisées dans les élevages sont très productives mais également plus
sensibles aux maladies
Ainsi pour préserver leur santé, il est préférable de faire recourt à la prévention de ces
maladies plutôt qu’à l’action thérapeutique qui est très coûteuse. Mieux vaut prévenir que
guérir.
6.2 Quelques maladies liées à la production des volailles

Il y a trois grands types de maladie chez les volailles en général et les pondeuses en particulier
: Les maladies parasitaires, les maladies bactériennes et les maladies virales
 Les maladies parasitaires
Elles peuvent être traitées préventivement comme curativement. Les traitements curatifs sont
risqués parce que les pertes sont plus probables. Il y a les déparasitages externes et internes.
• Le déparasitage externe consiste à lutter contre les parasites suivants : Les tiques, les puces,
les poux, les gales. Ces parasites sucent le sang. Ces parasites vivent sur ou dans la peau. Ils
provoquent démangeaisons et amaigrissement. On peut pulvériser des insecticides (sulfate de
nicotine) adaptés à l’intérieur de l’abri, sur les pondoirs et les perchoirs. Il faut éloigner les
abreuvoirs et les mangeoires avant l’opération. Il faut atteindre les trous des murs. On peut

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également appliquer ces produits (malathion) sur les volailles elles même. Il est conseillé de
changer tous les deux mois de poulailler pour effectuer un vide sanitaire du poulailler.
Parasites externes
Noms Mode de transmission Symptômes prophylaxie traitements
Tiques Bâtiments ou oiseaux Perte de poids, Maintenir les Badigeonner le
infectés Perte d’appétit équipements sulfate de
Acariens assez propres nicotine sur les
perchoirs et les
oiseaux avec du
malathion
Poux Par les oiseaux Irritation cutanée, Badigeonner le Pulvériser les
infectés mauvaise santé sulfate de oiseaux avec du
nicotine sur les malathion
perchoirs

• Le déparasitage interne consiste à donner des médicaments que les volailles ingèrent.
Certains vers parasitent les volailles en s’installant dans leur intestin pour se nourrir de
l'aliment qu'elles ont consommé. Ainsi il entraîne un retard de croissance des poulets. il s'agit
surtout des ascaris, hétérakis, et des tout petits verres ressemblant à des cheveux appelés
capillaires. Ils provoquent des diarrhées de couleur de sang. Comme traitement, ajouter de la
pipérazine dans leur alimentation suivant les instructions du fabricant.
Parasites internes
Noms Mode de Symptômes prophylaxie traitements
transmission
Ascaris élevage infecté Diarrhée Mettre les ajouter de la
Capillaires Diarrhée couleur poules dans un pipérazine dans
sang, perte endroit propres, leur
d’appétit desinfecter le alimentation
poulailler
Hétérakis Symptômes Tuer les poules donner de la
limités infectées, pipérazine et un
ajouter des antibiotique
antibiotiques
dans la
nourriture

La coccidiose
Elle est due à des parasites. Ils se développent surtout à la faveur de l’humidité. Les poulets se
contaminent par leurs excréments.
Elle se manifeste par une diarrhée accompagnée de sang. Les poulets maigrissent, Le bec et
leurs pattes deviennent très pâles.

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La prévention et le traitement de la maladie se fait à l'aide D’anticoccidiens. D’ailleurs ces
produits sont souvent incorporés dans les aliments de volaille pendant leur fabrication.
 Les maladies bactériennes
Les maladies bactériennes sont souvent liées à l’accumulation des défaillances dans
l’environnement du poulailler.
 la salmonellose
Elle est due à un microbe qui prolifère surtout dans les poulets très sales. Elles se manifestent
différemment chez le poussin et sur l’adulte.
- Chez le poussin, elle est surtout caractérisée par une enflure du ventre ; Une diarrhée
brune ; Une respiration difficile ; Les poussins sont abattus et manquent d’appétit.
- Chez le poulet, Elle se manifeste par une diarrhée jaune Verdâtre ; Un plumage
Ébouriffé ; Une perte d’appétit mais avec une forte consommation d’eau.
La maladie est curable et le vaccin existe à présent.
Les maladies bactériennes
Noms Symptômes troubles traitements
Mycoplasmose Baisse de ponte, diagnostic Respiratoires, Antibiotiques
sérologique (prise de sang) digestifs
Salmonellose Diarrhée jaune et vert, sang Ovaires flétris, Antibiotiques
rose, pale et foie vert bronzé Ponte abdominale
Colibacillose (transmis Inflammation de l’ovaire Antibiotiques
par l’eau souillée par
les fientes)

 Les maladies virales


Il y a quatre grandes maladies virales chez les pondeuses que l’on traite, la maladie de
Newcastle ou «pseudo peste aviaire» le Gomboro, la bronchite infectieuse Aviaire, la variole
aviaire. Contre ces maladies virales, les vaccins suivants peuvent être utilisés : Hitchner pour
la maladie de Newcastle, Gumboro pour le gomboro, pour la bronchite infectieuse aviaire,
Diftosec pour la variole aviaire
 La pseudo peste aviaire ou maladie de Newcastle
Elle est due à un microbe très résistant qui peut survivre 6 mois sur le sol du poulailler. Il peut
également être transporté sur 15 kilomètres par le vent ce qui fait qu'elle est une maladie très
contagieuse elle peut ravager tout un poulailler en 3-4 jours. Elle se manifeste par :
- La toux, des râles et des suffocations.
- Une diarrhée verdâtre
- Le torticolis et le déséquilibre de l'animal.

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- Les poulets sont légers et manquent d'appétit.
La maladie est incurable mais la vaccination (Hitchner) assure une protection sûre contre la
maladie.
 La maladie de Gumboro
Elle est également due à un microbe résistant Qui peut survivre 4 mois sur le sol ou divers
objets. C’est une maladie très contagieuse et qui peut entraîner beaucoup de mortalités. Elle
n'atteint surtout que les poulets de 4 à 6 semaines. Quelquefois, il apparaît des formes
précoces qui peuvent attaquer les poussins de moins de 3 semaines.
La contamination se fait pas les excréments.
Elle se manifeste le plus souvent par une forte fièvre et une diarrhée Blanchâtre. Les poulets
sont prostrés (abattus). Le plumage est ébouriffé (en désordre).
Les modalités interviennent vers la fin de l’après-midi après une courte crise.
Le traitement permet de limiter les mortalités mais n'est pas très efficace.
La vaccination permet de protéger les poulets contre la maladie.
 La bronchite infectieuse aviaire
Elle est une maladie hautement transmissible due à un virus de la famille des coronaviridae :
coronavirus. Le terme bronchite sous-entend une atteinte respiratoire mais en fonction de la
souche de l’agent pathogène, le virus touche également les appareils urogénital et digestif de
la poule. Les symptômes sont les suivants :
 Toux, éternuements et écoulement nasales
 Halètements et difficultés respiratoires
 Perte d’appétit
 Litière mouillée
 Baisse de ponte (de l’ordre de 10 à 50 %)
 Blanc des œufs (albumen) liquide et œufs déformés, coquille molle, pâle ou rugueuse.
La bronchite infectieuse se transmet surtout par la voie respiratoire, par les aérosols et par les
fientes. La transmission est horizontale, de façon directe (d’oiseaux malades à oiseaux
sensibles), et indirecte par l’eau ou le matériel d’élevage.
Un traitement spécifique et curatif n’existe pas, mais la vaccination (Bioral H120) assure le
contrôle de la maladie.
 La variole aviaire
La variole aviaire se transmet essentiellement par voie cutanée, en pénétrant l’organisme à
travers les lésions provoquées par le phénomène du picage chez la poule, par les piqûres
d’insectes ou les morsures. L’espèce aviaire est la seule espèce considérée comme hôte cible
du poxvirus. Les oiseaux peuvent donc être des hôtes et des vecteurs au même temps.

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Elle se manifeste par l’apparition de pustules ou vésicules (des lésions varioliques appelées
poquettes) sur les parties nues de la peau : au niveau de la crête, du barbillon, des
commissures du bec, des paupières.
Chez le poulet de chair, elles peuvent apparaître au niveau des pattes. Ces pustules peuvent
évoluer en lésions croûteuses.
La prévention est la seule mesure efficace. Elle consiste en une :
 Prophylaxie médicale : il s’agit de la vaccination (diffosec). Un calendrier existe pour
chaque espèce. Chez les poules pondeuses et les reproducteurs, deux injections entre
les 9 et 14 semaines. L’injection se fait en sous-cutanée au niveau de l’aile.
 Prophylaxie sanitaire : il est nécessaire de garder le poulailler propre, et lutter contre
les insectes et les tiques.
6.3 La prophylaxie
C'est l'ensemble des mesures qui permettent de mettre les poulets à l'abri des maladies. Elles
sont 2 ordres :
- La prophylaxie sanitaire qui est l’ensemble des mesures de propreté : Le nettoyage
et la désinfection
- La prophylaxie médicale qui repose sur la vaccination et les traitements préventifs.
Elle est menée sur la base d’un programme de prophylaxie bien établi. La vaccination ne peut
être réussie que si les règles de conservation et d’administration du vaccin sont respectées.

Précautions pour une bonne vaccination


Pour réussir la vaccination dans l’eau de boisson, il faut :
- Conserver le vaccin au froid jusqu’ à son administration à l’aide d’une glacière
- Vacciner le matin
- Assoiffer les sujets 2 à 3h avant l’administration du vaccin pour amener tous les sujets
à en boire
- Utiliser l’eau minérale ou l’eau de puits non désinfectée, jamais l'eau de robinet pour
éviter la destruction du vaccin par les antiseptiques
- Utiliser assez d’abreuvoirs pour que tous les poussins puisse boire en un temps court.
- Utiliser uniquement les abreuvoirs en plastique, jamais si un taule.
- Ne jamais exposer le vaccin au plein soleil, ce qui peut les détruire.
- Stabiliser le vaccin en ajoutant de la poudre de lait : Une cuillerée à soupe par litre
d'eau

Par : M. NDEKO Bruno, Ingénieur Halieute, Formateur à l’ETA Maroua. 695966667 29


Le programme de prophylaxie des pondeuses
Age Aliment vaccins Maladies voies Traitements préventif
(g/sujet)
J1 11 Cevac bron L Bronchites GB Vigal 2x ou Amin total
Cevac Uni L infectieuses,
Newcastle
J2-5 13 Maladies digestives EB Trisulumisyme forte
J7-8 17 Cevac gumbo gumboro GB Vigal 2x ou Amin total
L Newcastle, gumboro SC
Cevac NDI 60
K
J14 22 Cevac IBD L Gumboro GB Vigal 2x ou Amin total
Cevac uni L Newcastle
J15-18 25 Coccidiose EB Velacux
J21 28 Cevac IRD L gumboro GB Vigal 2x ou Amin total
Cevac bron T Bronchites
infectieuses
J28-29 30 Coccidiose EB Velacux
J30 32 Parasites internes EB Levalap
J33 35 Cevac bron L Bronchites EB Vigal 2x ou Amin total
infectieuses
Sem 6 41 Cevac coryza Coryza infectieuse LM
K
Sem 8 51 Débecquae Prévention picage EB Vigal 2x ou Amin total

Sem 9 55 Prévention infection EB Vigal 2x ou Amin total


et stress
Sem 10 58 Cevac coryza Coryza infectieuse LM Vigal 2x ou Amin total
K Variole aviaire TR et vigosine
Cevac FPL
Sem 11 60 Cevac bron L Bronchites EB Vigal 2x ou Amin total
infectieuses
Sem 12 64 Landavax et Choléra aviaire, IM Vigal 2x ou Amin total
Cevac NDK pasteurellose, maladie
Newcastle
Sem 15 70 Prévention maladie EB vetrimoxin
respiratoire et
digestive
Sem 16 71 Landavax et Choléra aviaire, IM Vigal 2x ou Amin total
Cevac NDK pasteurellose, maladie
Newcastle
Sem 17 72 Parasites internes, EB Vigosine minéral,
protection reins et levalap
foies, support minéral
vitaminée
Sem 18 75 Cevac ND maladie Newcastle, IM Vigal 2x ou Amin total
Bronchites
infectieuses

Par : M. NDEKO Bruno, Ingénieur Halieute, Formateur à l’ETA Maroua. 695966667 30


S/C= Sous-cutanée ; IM= Intra Musculaire ; EB= Eau de Boisson ; GB= Goutte dans le Bec ;
TR= Transfixion.
NB : 1° pendant la production, le déparasitage se fait chaque mois ; il est suivi d’un apport en
vitamine. 2° après le vaccin de la 18e semaine, administrer toutes les 6 semaines CEVAC
BRON L

Le programme de prophylaxie des poulets de chair


Age Traitement
(jours)
1-3 - Anti-stress
8 - Vaccin contre la maladie de Newcastle ou pseudo peste aviaire (Hitchner B1) et
contre la bronchite infectieuse (H120)
10 - Vaccin contre la maladie de Gumboro
15à 18 - Traitement contre la coccidiose, associé à l’eau de boisson
22à 24 - Rappel traitement contre la coccidiose et par la suite, tous les sept jours pendant 3
jours consécutifs. Respecter les délais de retrait prescrit par le fabricant du produit.
26 - Rappel vaccin contre la maladie de Newcastle (La Sota) et la bronchite
infectieuse (H52).

Conservation

Pour bien vendre les œufs, il faut veiller à la propreté. Il faut que les œufs soient
propres. On ne touche les œufs qu’avec les mains propres. Il faut aussi que le matériel soit
propre. On garde les œufs en attendant la vente, dans le magasin du poulailler. Pour bien
conserver les œufs, le magasin doit être aussi aéré et frais que possible. Pour limiter la
chaleur, on met un plafond au magasin. Les œufs sont mis dans des alvéoles pour limiter la
casse. Si vous devez conserver les œufs plus longtemps, il faut les garder dans un réfrigérateur
à la température de 10°. Mais les œufs sortis du frigo doivent être consommés rapidement.
Suivi des performances
Il doit être régulièrement noté sur une fiche de suivi, les informations suivantes :
- Les quantités d’aliments et d’eau distribués chaque jour qui doivent régulièrement être
mesurés
- Le poids moyen hebdomadaire des poulets qui doivent être pesés chaque semaine en
se référant sur une l’échantillon de 10%.
- Les dépenses effectuées quotidiennement
- Toutes les diverses observations
Cela permet de détecter très tôt les maladies et les contre-performances où d’en faire le
diagnostic

Par : M. NDEKO Bruno, Ingénieur Halieute, Formateur à l’ETA Maroua. 695966667 31

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