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Hygiène des viandes

de volaille
HYGIENE DES VIANDES DE VOLAILLES

VOLAILLES

Oiseaux d’élevage, y compris les oiseaux


considérés comme non domestiques, mais qui
sont élevés en tant qu’animaux domestiques,
à l’exception des ratites
HYGIENE DES VIANDES DE VOLAILLES

 Filière avicole: Investissements cumulés à 6,5 milliards de DH;


Chiffre d’affaires= 6 milliards de DH.
 Secteur fortement employeur: 86.000 emplois indirects et
quelque 200.000 indirects.
 2009: la filière a produit 440.000 tonnes de viandes de volaille,
dont 60.000 tonnes de viandes de dinde.
 Consommation/habitant/an
Maroc: 16 kg
France: 26,2 kg
MALAISIE: 33,3 kg
USA: 50 kg
 Ouverture sur le marché international accentuée par les ALE
(Accords de libre-échange),
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Structures d’abattage

 Contrat programme secteur avicole  mettre en œuvre les


dispositions de la loi 49-99
 23 abattoirs avicoles industriels agréés  moderniser circuits
de distribution; traitent ≈ 15% production totale dont 72%
viandes de dinde (95% production nationale); tonnage
viandes contrôlées = 50 000 T/an.
 5 unités d’abattage de faible capacité (3 pour autruches, 1
pour cailles, et 1 pour canards)
 Plus de 90% poulets de chair vendus par petits détaillants
(12 000 tueries répertoriées).
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Tueries

 ONSSA  Schéma directeur national abattoirs avicoles

 ONSSA & ANAVI (Association Nationale des Producteurs de


viandes de volailles) comptent à moyen terme moderniser les
tueries existantes en unités d’abattage de proximité
consacrés aux ménages (poulets abattus et contrôlés
conformément à la réglementation en vigueur.

 Les abattoirs industriels viseront surtout les grossistes


 Mise à niveau difficile: séparation secteurs, sensibilisation ?
(services économiques des préfectures)
 Agrément d’une première tuerie à Salé.
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Evolution des Abattoirs Avicoles


(Contrat Programme 2008-2013)
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Agadir:1
Casablanca:2
Errachidia:1
Kenitra:1
Khémisset:1
Marrakech:2
Oujda:1
Rabat:1
Settat:5
Tanger: 3
Tétouan:1
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FILIERE DINDE

 Filière jeune au Maroc: démarrage 1998; évolution


remarquable
 2005  11% production nationale viandes de
volaille, soit 38.000 tonnes;1,27kg/habitant/an
(2005); Abattage: 12 à 15 semaines d’âge
 Politique d’intégration partielle ou totale par
certaines sociétés: 75% des viandes de dinde
produites au Maroc sont fournis par : Maroc dinde,
Eldin, et Afrique dinde.
DIAGRAMME FILIERE DINDE
HYGIENE DES VIANDES DE VOLAILLES
HYGIENE DES VIANDES DE VOLAILLES

TEXTES REGLEMENTAIRES

 Dahir 13 Juin 2002 portant promulgation de la loi


n°49-99 relative à la protection sanitaire des
élevages avicoles, et au contrôle de la
production et la commercialisation des produits
avicoles.

 Décret du 27 Novembre 2004 pris pour


l’application de la loi n° 49-99.
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TEXTES EGLEMENTAIRES

Loi n°49-99, article 17

Le commerce simultané de volailles


vivantes et de viandes de volailles est
interdit
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TEXTES REGLEMENTAIRES

 Décret d’application loi 49-99. Titre V: Exigences sanitaires


et hygiéniques auxquelles doivent satisfaire les abattoirs
avicoles  Mise en place d’un programme d’autocontrôle
conformément à la norme marocaine NM 08.0.002 «système
de management HACCP-exigences», approuvé par les
services vétérinaires.

 Arrêté ministériel n°448-06 du 8 Mars 2006 fixant les


exigences sanitaires et hygiéniques de conception,
d'équipement et de fonctionnement auxquelles doivent
répondre les abattoirs avicoles..
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TEXTES REGLEMENTAIRES

Décret d’application loi 49-99.

Titre VI: Exigences sanitaires et hygiéniques


auxquelles doivent satisfaire les établissements
de découpe, de transformation, de congélation, et
de conditionnement des viandes de volailles
(Arrêté ministériel n° 447-06 du 8 mars 2006).

Titre VII: Exigences sanitaires, hygiéniques et


d’équipement pour la commercialisation des
viandes de volailles (Arrêté ministériel n° 449-06
du 8 Mars 2006).
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CIRCUIT INFORMEL/PRATIQUES DANGEREUSES

 Volailles abattues, plumées, vendues non


éviscérées.

 Carcasses/découpes qui séjournent sur l’étal


du boucher à température ambiante;

 Abattage dans l’arrière boutique: risque de


substitution des volailles vivantes abattues par
des volailles mortes naturellement ou à la suite
de maladies.
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RAMASSAGE

 Éviter stress (0,5 - 5%) mortalité; reviviscence de


germes; suffit à déclencher une septicémie.

 Ramassage de nuit; Éviter caisses en bois;


caisses en plastic (10 -16 poulets)

 Mise à jeun 8 à 10 heures avant chargement


(poulet de chair)

 Maintien de l’abreuvement des volailles jusqu’à


1heure avant chargement des volailles
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DIETE HYDRIQUE (DINDE)
Raison hygiénique (réduire la contamination fécale des carcasses);
Raison économique (jabots pleins)  aliment ingéré au cours
des 10h qui précèdent l‘abattage non converti en gain de poids
carcasse.

Durée de mise à jeun recommandée pour l‘espèce dinde ≈ 12 h ;

Non pratiquée au Maroc: éleveurs alimentent les dindes jusqu‘aux


dernières heures avant expédition afin de gagner sur tonnage du lot.
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TRANSPORT

 Pas de transport des animaux si symptômes de


maladies ou provenant de troupeaux
contaminés par des agents dangereux pour la
santé humaine

 Protection des volailles contre les écarts de


températures (chaud et froid)

 Ventilation adéquate pour éviter le stress et les


mortalités
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DEBARQUEMENT ET ACCROCHAGE

 Zone de déchargement maintenue la plus propre


possible (nettoyage entre 2 arrivages de volailles
de lots ou d’exploitations différents ?)
 Personnel spécifique au déchargement des
volailles (salopettes et bottes de couleurs
différentes)
 Protection des volailles contre les intempéries
(toiture)
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ABATTAGE RITUEL

 Saignée par incision sur le côté du cou (carotides et


jugulaires; ne pas couper trachée et œsophage.
 Stérilisateur de couteaux (eau à 82°C)
 Délai entre saignée et échaudage
90 sec chez les volailles
2 min chez les dindons
 Autres pays: poste d’étourdissement (état de syncope
électroplectique )
- Électricité bas voltage (70 à 100 V) : bain d’eau, système manuel
(électrodes appliquées sur la tête), couteau électrifié.
- Électricité haut voltage (500 V): plaque métallique, inclinée et
électrifiée disposée dans une enceinte pour protéger le personnel
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ECHAUDAGE

 Bain d’eau chaude avec système d’agitation;


températures idéales : 62- 63 °C
- Avantage : plumaison facilitée; Destruction Salmonella et
Campylobacter
- Inconvénient : enlèvement des couches superficielles de
l’épiderme  taches sur la peau après ressuyage par l’air
«freeze burning»  uniquement poulets refroidis par l’eau
et surgelés.
 En pratique:
52°C pour poulets de chairs (1 à 3 min)
59 à 61°C pour les dindons
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Contrôle pH eau d’échaudage

 pH alcalin de 9.0± : Salmonelles et


campylobacters; consistance huileuse
en surface ?

 pH acide (PH 3 à 4): Salmonelles;

 pH neutre favorise thermo-résistance


des salmonelles ;
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PLUMAISON
Plumeuse = Cylindres en rotation munis de doigts
en Caoutchouc
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PLUMAISON

 Réglages de l’écartement: élément crucial pour avoir


une bonne qualité dans la plumaison
 Enlèvement des plumules qui restent sur les ailes et
les cuisses
 Évacuation des plumes dans un courant d’eau sous
pression
 Aération du local pour éviter les condensations
(hotte d’extraction de l’air au-dessus de la cuve
d’échaudage)
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PLUMAISON

2 phénomènes distincts au niveau des doigts


plumeurs:
 Pression sur la peau  transfert de la contamination des plumes
gorgées d’eau, chargée de micro-organismes sur la peau et
dans les follicules plumeux; fermeture des follicules qui
«emprisonnent» les bactéries par refroidissement progressif.

 Excellent support pour la formation de biofilms  colonisation


rapide par des germes altérants (Pseudomonas) ou pathogènes
(Salmonella, Staphylococcus…)

 De plus, si plumeuses mal réglées: déchirures de la peau,


fractures des os (ailes), persistance de plumes (face interne des
ailes et des cuisses, croupion)
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Suite du Process:

Enlèvement tête et cou

fente de l’anus,
incision de l’abdomen du cloaque
jusqu’au bréchet

Dégagement des viscères


 Inspection

Achèvement éviscération
séparation des abats comestibles

Enlèvement des Jabots

Aspiration des poumons


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Systèmes d’éviscération automatique

Coupe cloaque Fente abdomen

Eviscération
proprement dite
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Systèmes d’éviscération automatique


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L'éviscération des dindes se prête plus


difficilement à l‘automatisation en raison
du dimorphisme sexuel très important et
du fait que la grappe intestinale est plus
fragile chez cette espèce
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Présentation de la carcasse et des viscères abdominaux


pour inspection
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EVISCERATION

• Sans délai après plumaison; maintien des connexions


naturelles des viscères

• Opération qui souille souvent les carcasses


par rupture du tube digestif (motif de saisie dans certains
pays); Causes
 mauvais réglage des machines,
 cadence trop élevée ou
 hétérogénéité importante dans la taille des oiseaux.

• Évacuation des parties ou viscères:


 non comestibles par gouttière alimentée avec eau à
haut débit
 comestibles (gésiers, foies)
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ASPIRATION DE LA CAVITE ABDOMINALE


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RESSUYAGE

• Europe et Maroc:
 refroidissement par l’air
• USA et GB
 Refroidissement par l’eau
«spin chiller»
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RESSUYAGE PAR L’AIR

Essentiel à la maîtrise bactéries pathogènes


mésophiles (Salmonella, Campylobacter), pathogènes
psychotrophes (Listeria), et bactéries d’altération
(Pseudomonas)

Refroidissement en 2 étapes :
1. Chambre de ressuyage: frigo avec un air proche
de 1°C à brassage rapide  température à cœur <
8°C en 45 min.
2. Égalisation en chambre classique en 1h30 à 3h :
température à cœur < 3°C (exigence légale !)

Arrêté du 8 Mars 2006 ; article 20 : exigences sanitaires et


hygiéniques de conception, d'équipement et de fonctionnement
auxquelles doivent répondre les abattoirs avicoles
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CONDITIONNEMENT- COMMERCIALISATION

• Conditionnement sous film perméable


à l’O2 avec ou sans barquettes.

• Marque d’estampillage: vignette de


salubrité

Arrêté conjoint du 26 Février 2001 relatif à la durée de validité


et aux conditions de conservation de certains produits
 DLV = 6 jours sous température max conservation 3°C
N.B. La DLV inclut le jour d’abattage
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INSPECTION SANITAIRE ANTE-MORTEM

Texte réglementaire: Note de service


ministérielle n°1013 du 22 Février 1989
déterminant les modalités de l’inspection
ante-mortem, de l’inspection post-mortem, et
de l’estampillage chez les volailles
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INSPECTION SANITAIRE ANTE-MORTEM

Doit préciser si les volailles:

a- sont atteintes, présentent des symptômes, ou sont


dans un état général laissant craindre l’apparition de
maladies contagieuses ou réputées telles (Dahir du 19
Septembre 1977 modifié et complété)

Peste aviaire; Newcastle; Gumboro; Marek; Pullorose;


Salmonelloses aviaires (enteritidis et typhymerium);
Bronchite infectieuse; et Chlamydiose
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INSPECTION SANITAIRE ANTE-MORTEM

b- présentent des symptômes d’une maladie ou d’une


perturbation de leur état général permettant de rendre les
viandes impropres à la consommation humaine

c- présentent des dommages causés par le transport

d- sont mortes ou en état de mort apparente

Les volailles citées sous a-, b-, et -c doivent être


sacrifiées séparément et en dernier lieu
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INSPECTION SANITAIRE ANTE-MORTEM

Modalités de l’examen ante-mortem: s’assurer de la


conformité physique des volailles
 œil clair, vif, remplissant bien l’orbite;
 crête de couleur rouge vif uniforme,
 plumes propres, lisses et brillantes.

Motifs de saisie sur pied: maladies contagieuses;


oiseaux morts ou en état de mort apparente;
abattement-prostration; tremblements; plumes
hérissées; muqueuses injectées; crête violacée
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INSPECTION SANITAIRE POST-MORTEM
Motifs de saisie

 Lésions traumatiques: hématomes, fractures, …


 conditions défectueuses de ramassage et de
transport aux abattoirs.

 Aspect général défectueux: cachexie, infiltrations


séro-hémorragiques, aspect saigneux  motifs de
saisie majeurs (troubles chroniques nutritifs,
parasitaires ou infectieux.
 Maladies parasitaires: Aspergillose transmissible à
l’homme  (dindonneaux, canetons, oisons,
faisandeaux) & Coccidioses aviaires
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Maladies Infectieuses

 Colibacilloses: Poulet & Dinde; Infections localisées ou


systémiques; péricardites, périhépatites fibrineuses,
aéro-sacculites, ovarites, salpingites…

 Salmonelloses: multiples sérovars (portage


asymptomatique); thyhose  foie bronzé, foyers
nécrotiques gris-blancs sur foie, rate, reins,…

 Pasteurellose (Cholera): œdème des barbillons,


arthrites-synovites; très fréquente chez la dinde.

 Chlamydiose (Chlamydia psittaci) transmissible à


l’homme (voie respiratoire)  saisie sur pied
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Maladies Infectieuses

Ornithobacterium Rhinotracheale (ORT)


• Bactérienne, difficile à isoler; très hautement contagieuse,
confirmée au Maroc depuis 2004 (poulet & dinde)
(sérothèque depuis 2004; ELISA).
• Lésions sévères: dindes adultes > 14 semaines et
reproducteurs; forme locomotrice : dindes 10 semaines .
• Lésions se confondent avec colibacillose: échecs
thérapeutiques.
• Atteintes articulaires causent des pertes économiques
(saisies à l’abattoir)
Staphylococcus aureus type D
• Très fréquemment isolé lors de salpingites, arthrites,
synovites, ampoules de bréchet surinfectées.
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Maladies Virales

 New Castle: congestion et hémorragies (proventricule, caecum,


cloaque, ovaires, cœur, péritoine); problème majeur des
élevages de dinde
 Bursite infectieuse (Gumboro): RNA; immunodépressive
(poulet 4 - 5 semaines)  bourses fabricius hypertrophiées;
(congestion & gélatine crème- jaunâtre); néphrite congestive.
 Entérite hémorragique (Adénovirus type II; Dindes); Maladie
importante (pas de vaccination); diagnostiquée en 2010; maladie
des dindons en croissance (8-12 semaines, au-delà les dindes
sont réfractaires);
 Maladie de Marek: poulet > 6 semaines; virus herpès; tumeurs
follicules plumeux; œdème des grands nerfs; tumeurs organes
 Leucose lymphoïde: rétrovirus; > 16 semaines  tumeurs
viscérales; nerfs jamais atteins..
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Exemples de lésions repérables à l’inspection

Ampoules du bréchet: mauvaise hygiène


dans l’exploitation, arthrites ou déformations
osseuses

Abcès: pus souvent desséché, sans odeur,


peut faire suite aux ampoules du bréchet

État septicémique: léthargie, «en boule»,


crête cyanosée (ante-mortem) ; pétéchies,
dégénérescence foie et reins, hypertrophiés,
rate, péricardite exsudative, exsudat fibrineux
dans cavité abdominale (post-mortem)
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Exemples de lésions repérables à l’inspection

Putréfaction avancée: manque d’état de fraîcheur


(volaille morte avant); signes = œil terne, enfoncé,
pattes rigides, chair flasque et molle, couleur verte
(bactéries de l’intestin  H2S sulfmyoglobine dans les
muscles)

Cachexie: maladies chroniques parasitaires,


infectieuses ou métaboliques

Excès d’échaudage : cuisson de la peau = bruising ;


muscles pectoraux + blancs + friables, viscères cuits
et plus pâles.
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RÉSIDUS ?

Anticoccidiens: 90 à 95 % des éleveurs ne respectent


pas les délais de retrait (toujours en expectative face au
marché  aliment blanc ou de finition = obligation
réglementaire.

Antibiotiques: utilisés comme stimulants de croissance


= additifs alimentaires et à des fins thérapeutiques.

L’utilisation irrationnelle (automédication) + non respect


délais d’élimination  doses infrathérapeutiques chez
consommateur  sensibilisation + antibiorésistance.

Antibiotiques: plus on les utilise, plus rapidement on les perd !


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PATHOGÈNES TRANSMISSIBLES PAR VIANDES DE
VOLAILLES

Salmonelles: entéro-invasives; contaminations


croisées; «sérovars vedettes» dans l’avenir ? ;
problèmes des cadavres en décomposition.

Campylobacter(jejuni/coli): bactérie thermophile,


microaérophile; survit à la réfrigération; oiseaux
sauvages et domestiques = porteurs latents et
excréteurs.

Staphylocoques: présents initialement dans les


plumes  risque de multiplication et de
dissémination (doigts plumeurs)
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MAÎTRISE DES PATHOGENES EN AMONT
(BIOSECURITE)

Litière propre: éviter ampoules du bréchet (saisies à


l’abattoir).
Litière sèche: réduire le niveau des salmonelles à l‘intérieur
du bâtiment. Humidité < 20 à 25% ou aw < 0,84.
TIAC à salmonelles chez l’homme: maîtrise de la
colonisation dès la production primaire et la transmission
aux abattoirs des informations relatives au statut sanitaire
des élevages.
Campylobacter: prévention contamination élevages par la
mise en place de mesures renforcées de biosécurité à
l‘entrée des élevages (eau chlorée).
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ALTERATIONS DES VIANDES DE VOLAILLES

Relent : réfrigération  ⊗ sélective psychrotrophes (Pseudomonas


lipolytiques et protéolytiques)  odeurs désagréables et tenaces = relent.

Poissage: relent souvent évident avant autres signes d’altération; précède


de quelques heures (T° > 4°C) à quelques jours (T° < 4°C) l’apparition du
poissage = stade où la volaille est inconsommable.

Putréfaction avancée: conditionnement sous vide (bactéries


microaérophiles (brochotrix, alteromonas)  odeurs acides (acides
formique, acétique,…) = souring.

Rancissement oxydatif: MG sensible  conditionnement


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INSPECTION; TOUJOURS VÉRIFIER !!

Odeur: rejeter tout lot à odeur de relent, même discrète (à


rechercher dans cavité abdominale pour les carcasses)
Poissage: Caractère sec de la peau (rejeter tout lot
poisseux)
Température max conservation: 3 °C (Arrêté 26 Février
2001)
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ETIQUETAGE/Marquage de salubrité

 Produit
 Date de production,
 DLV,
 Température de stockage,
 Poids,
 N° de lot…Exemple: Lot n° 10.198.X1 (10 année; 198 jour
de l’année; X1 éleveur)
 Estampillage des viandes de volailles effectué sous la
responsabilité du vétérinaire inspecteur
 Marque de salubrité: n° d’autorisation de l’abattoir, mention
«Insp. San. vet» et un numéro de série

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