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◻Le diagnostic est confirmée par la ponction lombaire qui est l’examen clé du
diagnostic.
◻Les causes virales sont de loin les plus fréquentes cependant les méningites
bactériennes sont habituellement plus graves, Elles peuvent être aussi, rarement,
parasitaire ou fongiques sur terrains immunodéprimés ou non infectieuses.
◻Les méningites purulentes = bactériennes sont redoutables pouvant mettre en jeu le
fonctionnel
◻ Syndrome méningé
physique
membre controlatéral s’il était en extension et une extension s’il était en flexion.
Contre-indications à la PL d’emblée:
▪ Anomalie de l’hémostase.
▪ instabilité hémodynamique.
> 10 → PL positive
+ MGG (May-Grunwald-Giesma) : PNN, Lym
> 50% PNN (bactérienne)
> 50% Lym (virus, BK, Listeria..)
50% PNN 50% Lym = panaché (listeria, début ou décapitée)
◻ Étude biochimique:
◻ Étude mycosique: examen direct et culture (coloration à l’encre de chine pour le cryptocoque)
▪ Purpura extensif.
▪ Troubles graves de conscience avec Glasgow ≤ 8.
▪ Signes de localisation neurologique.
▪ Signes de souffrance du tronc cérébral.
▪ État de mal convulsif.
▪ Instabilité hémodynamique .
et l’enfant :
- Pneumocoque (Streptococcus pneumoniae)
- Méningocoque (Neisseria meningitidis)
- Listeria monocytogenes
◻La constatation d’un LCR purulent → mise en route immédiate du traitement qui
◻ Voie hématogène
typique des méningocoques
◻ Propagation par contiguïté, à partir d’un foyer ORL
typique des pneumocoques
◻ Propagation par une brèche dure-mérienne
méningites post-traumatiques : pneumocoques
méningites post-neurochirurgicales
Méningite à méningocoque: MCS
→ Epidémio-physiopathologie:
◻
5-50
% de la population sont porteurs asymptomatiques (colonisation) de méningocoque au
niveau du nasopharynx.La durée de portage est très variable (quelque jours à quelques mois).
◻Plusieurs sérotypes: A, B, C, W135, X, Y…
◻La méningite à Neisseria meningitidis ou Méningite Cérebro-Spinale est plus fréquente chez
survient lors d’une exposition proche et prolongée aux sécrétions oropharyngées contaminantes
Dans l’immense majorité des cas, la contamination d’une personne n’entraîne qu’une simple
colonisation du nasopharynx. Exceptionnellement, pour des raisons diverses, le méningocoque
dissémine par voie hématogène jusqu’aux méninges.
◻Facteurs favorisant la bactériémie:
◻ Complications:
- Infectieuses: abcès cérébral, empyème, arthrite septique précoce.
- Mécaniques: cloisonnement méningé, hypotension intracrânienne, hypertension
intracrânienne, hydrocéphalie.
- Séquelles neuropsychique: Séquelles neurologiques focales, surdité..
Méningite à Pneumocoque
→ Traitement:
◻ Curatif:
- C3G (céfotaxime): 200mg/kg en 4 IVD (200-300 mg/kg en 4 IVDchez l’enfant) ou la ceftriaxone
70-100mg/kg en 2 */j IVL.
- Si PSDP: Pneumocoque à Sensibilité Diminuée à la Pénicilline : vancomycine 60mg/kg/j en
perfusion continue.
- Si allergie aux b-lactamines: thiamphénicol.
- Durée: 15-21 jours.
+ Corticothérapie de 4 jours: Dexaméthasone
Enf: 0.15 mg/kg chaque 6h
Adult: 10 mg chaque 6h en IVD.
◻ Symptomatique: repos, hydratation, antipyrétique-antalgique, anti-convulsivants, traitement de la
porte d’entrée +++. Traitement d’HIC, traitement chirurgical des brèches ostéoméningée,
mastoïdite..
◻ Vaccination chez les sujets à risque par Le vaccin antipneumococcique polyosidique à 23 valences
(Pneumo 23).
◻ Déclaration obligatoire
Méningite à Haemophilus influenzae
→ Epidémio-physiopathologie
◻ Grave.
◻ Atteint surtout chez le nourrisson ou plus tard jusqu’à l’âge de 5 ans.
◻ Elle est d’installation insidieuse (progressive et calme).
◻ La Porte d’entrée est rhinopharyngée.
◻ LCR louche avec la présence de BGN intra ou extra cellulaires
Durée: 21 jours.
▪ Déclaration obligatoire.
Autres causes de méningites purulentes
antirétrovirale).
Méningo-encéphalite herpétique
◻ Elle est due au virus HSV1 ‘Herpes simplex I’.
◻ Urgence thérapeutique, Grave, morbi-mortalité élevée.
◻ Elle entraîne une nécrose hémorragique temporo-frontale.
◻ Elle se manifeste par un syndrome méningé fébrile associé à des signes
encéphalitique notamment les hallucinations, aphasie et anosmie.
◻ La TDM montre des zones hypodenses avec réaction œdémateuse temporo-
frontale importante.
◻ L’examen cytologique après ponction lombaire montre une prédominance
Lymphocytaire, normoglycorrachie, hyperproteinorrachie modérée. La PCR
HSV du LCR confirme le diagnostic.
◻ Le dosage de l’interféron dans le LCR peut orienter le diagnostic.
◻ EEG : ondes lentes périodiques temprales évocatrices.
◻ Le traitement : Aciclovir :10 mg/kg/jour toutes les 8 heures pendant 10 à 14
jours.
Méningite tuberculeuse
◻ C’est la complication d’une miliaire tuberculeuse, d’une tuberculose
ganglionnaire, génitale, osseuse ou de la primo-infection chez l’enfant;
favorisée par une immunodépression ou immunosuppresseurs/corticothérapie
au long cours, sujet âgé...
◻ Elle est souvent d’évolution subaiguë et progressive et son pronostic est
réservé (mortalité, séquelles neurologiques)
◻ Le tableau clinique est fait d’un syndrome méningé de début insidieux (parfois
brutal) parfois résumé à des céphalées fébriles associées à des signes neuro-
psychiatriques (ex : délires aigus, hallucinations, troubles du sommeil, troubles
du comportement et de l’humeur, signes de localisation…).
Classiquement s’y associe l’atteinte des nerfs oculomoteurs, signes d’HIC et des
signes d’imprégnation tuberculeuse: fièvre au long cours, sueurs nocturnes,
anorexie et amaigrissement. Une notion de contage tuberculeux doit être
recherchée.
Méningite tuberculeuse
◻ La ponction lombaire révèle un LCR clair ou jaune citrin
légèrement hypertendu avec pléiocytose variable à prédominance
Lymphocytaire, hyperprotéinorrachique, hypoglycorrachique.
◻ L’examen direct après suspicion d’une tuberculose révèle des
tubercules de Bouchut.
◻ La radiographie pulmonaire doit être effectuée en urgence à la
dégression progressive.
▪ Déclaration obligatoire.
▪ Dépistage familier.
Méningite listérienne
◻ Due à Listéria monocytogènes, un BGN qui touche les sujets immunodéprimés
(Sujets âgés, femme enceinte, sujet immunodéprimés proprement dits…).
◻ l’envahissement du système nerveux central se fait par voie hématogène à
hypoglycorrachique, hyperproteinorrachique.
◻ L’examen direct , la cultures du LCR et des hémocultures affirme la listériose.