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Octobre 2022
Table des matières
Sigles et Abréviations
°C : Degrés Celsius
Am : Amortissement
BDM : Banque de développement du Mali
CA : Chiffre d’Affaire
CE : Charge d’Exploitation
CO : Monoxyde de carbone
CO2 : Dioxyde de carbone
COMANAV : Compagnie Malienne de Navigation
CT : Coût Total
CV : Charge Variable
DER/SES : Département Enseignement et de Recherche / Sciences Economiques et Sociales
FADAF : Ferme Agricole Datié Coulibaly et Fils
FF : Frais financière
FFOM : Forces Faiblesses Opportunités Menaces
FFOM : Force Faiblesse Opportunité Menace
Ha : Hectare
IER : Institut Economie Rural
IPR/IFRA : Institut Polytechnique Rural de Formation et de Recherche Appliquée
Kg: Kilogramme
LAB: Licence en Agro-Business IPR/IFRA:
LAE : Licence en Agroéconomie
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m2 : Mètre Carré
MO : Rémunération de travail
Nbres : Nombres
NH 3 : Ammoniac
ONG : Organisation Non Gouvernementale
Sociales
T: Taxe
TM : Taux de Mortalité
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Dédicaces
A ma très chère famille pour tant de sacrifice consentis pour moi, A vous nos frère et sœur
avec qui nous avons partagé joies et peines familiales, Aux éducateurs qui ont modelé notre
personnalité, A tous.
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Remerciement :
Je rends grâce à ALLAH, le Tout Miséricordieux de m’avoir donné la santé pour enfin
réaliser ce rapport qui est l’aboutissement d’un long processus de formation au cours duquel
j’ai bénéficié du soutien de plusieurs personnes. C’est le lieu pour moi de leur témoigner,
toute ma gratitude. Mes vifs et sincères remerciements s’adressent particulièrement à :
- Mon Directeur de stage Mr. Datié COULIBALY pour avoir assuré mon encadrement, pour
son aide, ses efforts, ses précieux conseils et encouragements ainsi que sa persévérance dans
le suivi du travail ;
- L’entreprise FADAF
- Mes camarades de classe, LAB et LAE, mes amis et tous ceux qui ont contribué de près ou
de loin à la réalisation de ce rapport.
v
Résumé :
L’aviculture en général et la production des œufs en particulier est une activité génératrice de
revenus et un moyen de lutte contre le chômage au Mali. Elle constitue un socle de dévelop-
pement socioéconomique du pays et un moyen très efficace de lutte contre la pauvreté et la
malnutrition. En outre l’élevage de poule pondeuse à l’instar d’autre types de productions avi-
coles est soumise à d’énorme problème qui sont entre autres :
Le coût élevé des intrants (œufs fécondés, poussins importés, aliments volailles) ;
Problème Sanitaire
Pour la bonne conduite de l’activité, des dispositions primordiales ont été prises pour réduire
le taux de mortalité, favoriser la croissance des sujets, et prévenir les pathologies majeures.
L’atteinte de ces objectifs a été réaliser grâce à l’application stricte des normes de biosécurité
(nettoyage, chaulage, désinfection, désinsectisation, vaccination etc.) à l’alimentation régu-
lière, suffisante et de qualité, à l’abreuvement correct et au respect et contrôle des paramètres
zootechniques (densité, éclairage, chauffage, pesée, prise alimentaire etc.).
➢ La consommation globale des sujets est de 4932 kg pour la période d’élevage concernée
(0 à 18 semaines).
➢ La croissance des sujets est de 1200 g en moyenne à l’âge de 18 semaines.
➢ Au regard des éléments économiques indiqués dans le compte d’exploitation, l’activité
a dégagé un chiffre d’affaire de 18 398 250FCFA, ainsi, nous avons une valeur ajoutée
brut de 5 559 630 FCFA, résultat brut d’exploitation 4 269 230 FCFA qui avec les
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dotations aux amortissements nous donne un résultat net de 3 638 830 FCFA avec un
coût de production unitaire de 16 982 FCFA.
La présente étude a été menée pour ainsi déterminer la rentabilité financière. Elle a été con-
duite avec un effectif de 800 sujets et les renseignements complémentaires sont issus d’une
enquête préalablement faite.
1. INTRODUCTION
Le Mali est un pays sahélien a vocation agro-Sylvio-pastorale. Le secteur avicole traditionnel
et moderne du Mali a fait l’objet d’améliorations importantes ces dernières années dans le
cadre des politiques de sécurité alimentaire et de lutte contre la pauvreté, en raison de la forte
démographie estimée à 3,6%, appliquée à la population RGPH (Recensement General de la
population et de l’Habitat) de 2009 estimée à 14.528.662 habitants.
Au Mali le secteur avicole est en pleine expansion et pourvoyeur d’emplois. En 2013, la filière
avicole, a produit 7 210 tonnes de viande pour 4 240 800 poulets de chair, et 737 897 040
d’œufs de tables pour 2 732 952 pondeuses. Une production qui a été revue en hausse en 2014
avec une croissance moyenne de 20%. Avec à la clé un chiffre d’affaires de plus de 100
milliards de FCFA contre 86 milliards en 2013. Mais malgré ces progrès, les producteurs
avicoles maliens contrairement à ceux des autres pays de la sous-région, sont confrontés à
d’énormes difficultés. Au nombre desquelles : le manque de fonds de garantie pouvant favoriser
l’accès aux crédits à des taux compétitifs, à l’instar du Sénégal et de la Côte d’Ivoire, où les
aviculteurs bénéficient de crédits à des taux variant entre 3% et 5%. (IER de sotuba).
On distingue deux types d’aviculture : l’aviculture traditionnelle qui représente environ 90%
du cheptel, alors que seulement 10% des poules sont élevées en aviculture moderne.
L’aviculture peut être séparée en deux types :
- L’aviculture traditionnelle ;
- L’aviculture moderne.
Elle correspond à la production de poulets de chair (poulets de moins de 6 mois dont on
consomme la viande). La majorité des familles maliennes possède 4 ou 5 poules dans sa
concession, tuées pour honorer les invités, utilisées comme sacrifices etc. C’est ce que l’on
nomme aviculture traditionnelle : les poules n’ont pas d’habitat ni de soins vétérinaires et se
nourrissent elles-mêmes en picorant dans la cour. Les animaux disposent d’une alimentation
rationnée et de soins vétérinaires minimums.
L’aviculture moderne se situe en zone péri-urbaine : ce sont des élevages de poules pondeuses
dont l’effectif varie de 100 à 3000 volailles en moyen. L’élevage de poulets de chair intensif
est très peu développé car difficilement rentable en raison du coût de production, du climat et
surtout des habitudes de consommation.
Dans les autres régions, les effectifs vont de 100 à 5000 poules pondeuses. On retrouve les plus
grands élevages de ce type à Ségou et Sikasso. Les régions de Kayes et Mopti sont de plus en
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retard, mais l’aviculture moderne commence à s’y développer. Climat aride et enclavement sont
les principales contraintes. Enfin, l’aviculture moderne est quasi inexistante dans les régions de
Tombouctou, Gao et Kidal.
Au Mali, la typologie des aviculteurs est aussi très variée. Traditionnellement, ce sont toujours
les femmes qui se sont occupées de ces animaux.
Aujourd’hui, l’aviculture traditionnelle est pratiquée par des associations villageoises
d’hommes ou de femmes, le plus souvent comme complément de revenu. Ces associations
sont en fait souvent créées dans le but de recevoir des subventions attribuées sous la condition
de l’existence d’un groupement villageois reconnu comme association. En réalité, chacun
possède souvent son petit élevage, et bénéficie d’aides groupées, pour les formations, les
campagnes de vaccination, l’apport de coqs améliorateurs de race européenne, etc.…
Quant à l’aviculture moderne, c’est souvent une activité secondaire pour les hommes, pratiquée
par de riches commerçants ou hauts fonctionnaires qui sont aviculteurs par « passion », ou
comme revenu supplémentaire en préparation de leur retraite. C’est le cas de beaucoup de
producteurs de Bamako. La cause est le montant de l’investissement nécessaire au démarrage
d’un élevage, demandant des fonds propres que seules ces catégories de personnes peuvent
posséder. Un prêt bancaire nécessite beaucoup trop de garanties comme des titres fonciers. Il
existe aussi des hommes qui vivent de leur élevage avicole en tant qu’activité principale.
Des femmes, seules ou regroupées en association féminine, se lancent également dans
l’aviculture moderne avec l’appui des bailleurs de fonds et des programmes de développement.
Elles pratiquent l’aviculture à temps plein, de la production à la commercialisation en passant
parfois par la transformation des œufs cassés.
Le présent document est structuré en 5 chapitres dont :
INTRODUCTION
MILIEU D’ETUDE ET STRUCTURE D’ACCUEIL
GENERALITES SUR LE MATERIEL D’ETUDE
ACTIVITES MENEES
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
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2.1.1. Relief
La Région de Koulikoro est un vaste plateau accidenté, constitué de roches cristallines et de
roches gréseuses, tout l’ensemble recouvert par endroits de la latérite et du sable. Il n’y a pas
de hauts reliefs. Les Monts Mandingues constituent l’essentiel des hauteurs orientées du Sud
au Nord. Ils s’allongent sur 150 km en balayant la Région d’est en ouest. Leur altitude décroît
progressivement de la frontière guinéenne à la Commune de Sirakorola (Cercle de Koulikoro)
où disparaissent les derniers chaînons, (Assemblée régionale de Koulikoro, 2012 cités par
Abdoulaye, 2016).
2.1.2. Climat
La Région s’étend entièrement dans la zone tropicale marquée par l’alternance d’une saison de
pluies (mai à Octobre) et d’une saison sèche (novembre à avril). Les températures les plus
hautes (40°C) s’observent entre mars et juin et les plus basses entre décembre et février. Un
véritable contraste existe entre le Sud humide (Cercle de Kangaba) et le Nord pré désertique
avec son sable fin.
La région de Koulikoro s’étend sur quatre zones bioclimatiques : sahélienne sud, soudanienne
nord, soudanienne sud et pré guinéenne qui répartissent les régions naturelles du Hodh (Bas
Kaarta et Tyemandali), du plateau Mandingue, du plateau de Koutiala, du Haut Baní Niger et
du Delta Central Nigérien.
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2.1.3. Hydrographie
Il est dominé par le fleuve Niger qui traverse la région sur 250 km, soit 14%, selon la Direction
Régionale de la Pêche. Le volume annuel écoulé par le fleuve à Koulikoro est estimé à 40
milliards de m3 sur la période 1952-1999. La Direction Régionale de la Pêche de Koulikoro,
lors de l’établissement de la situation de référence de la pêche a affirmé que les principaux
affluents du fleuve Niger dans la région sont le Baoulé (120 km), le Bagoué (150 km), le Bafing
(70 km) et le Sankarani (40 km). Parmi eux, seuls le Niger, le Baoulé et le Sankarani constituent
des cours d’eau permanents. Les autres affluents sont saisonniers et s’écoulent de juin à mars
selon les variations de la pluviométrie. Ce réseau hydrographique alimente des bras de fleuve
dont les plus importants sont le Fié (20 km) et la Faya (77 km). En plus de ceux-ci, la région
dispose de mares qui sont temporaires et du lac Wégnan. Ce réseau hydrographique offre à la
région un potentiel mobilisable de ressources en eaux pour bâtir une stratégie de sécurité
alimentaire par la maîtrise des eaux de surface. La mise en œuvre d’une politique de maîtrise
des eaux de surface devrait favoriser la promotion de cultures irriguées notamment au niveau
des bas-fonds, mais également des activités halieutiques et piscicoles (Assemblée régionale de
Koulikoro, 2012 cités par Abdoulaye, 2016).
2.1.4. Principaux sols du milieu
Il est composé de quatre types de sols :
- Les sols sableux de dune morte ou aplanie, préférentiellement situés dans les cercles de
Nara et Banamba, occupent une superficie de 35,7% au niveau régional. Ils sont favorables à
l’élevage du fait des pâturages importants et très riches qu’ils recèlent, mais sont également
utilisés pour l’agriculture céréalière ;
- Les sols sableux et argileux, avec 27% de la superficie de la région, se situent à l’Ouest
et sont utilisés pour les cultures du sorgho, mil, arachide, riz et le maraîchage ;
- Les sols alluvionnaires couvrent 24% de la superficie de la région. Ils se situent dans la
zone de la haute vallée. De types limoneux et très fertiles, ces sols sont propices aux cultures
irriguées et à l’arboriculture ;
- Les sols ferrugineux, au Sud de la région, couvrent une superficie de 13,3% et sont
favorables aux cultures du coton, mil, sorgho et maïs (Assemblée régionale de Koulikoro, 2012
cités par Abdoulaye, 2016).
2.1.5. Végétation
Elle est caractérisée par une savane arbustive ou arborée. Cette formation est accompagnée d’un
mélange de graminées annuelles.
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Les espèces ligneuses rencontrées appartiennent à diverses familles dont les principales sont :
Sapotacée (Vitelaria paradoxa), Méliacée (Azadirachta indica, Khaya senegalensis),
Bombacacée (Bombax constatum, Ceiba pentadra), Combrétacée (Combretum micrantum),
Mimosacée (Parkiabiglobosa), Apocynacée (Landolphia senegalensis), Césalpiniacée (Cassia
siamea), Rhamnacée (Ziziphis mauritiana), Sterculiacée (Sterculia actigera), Anacardiacée
(Anacardium occidentale, Mangifera indica), Combrétacée (Guérra senegalensis) Sclerocaria
birrea.
2.1.6. Activités économiques
Elles sont principalement axées sur l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’artisanat et l’exploitation
du sable et du gravier.
2.1.6.1. Agriculture
A Koulikoro on pratique les cultures sèches, les cultures maraichères et l’arboriculture fruitière.
Les spéculations sont : le sorgho, le mil, le riz, le maïs, la tomate, le gombo, la patate, le
concombre, les agrumes, la papaye, la banane, la mangue…
2.1.6.2. L’élevage
Au niveau de la commune de Koulikoro l’élevage n’est pas beaucoup développé à cause du
faible niveau du pâturage et de l’agriculture comme dans presque toutes les communes urbaines.
2.1.6.3.Pèche
Elle est pratiquée par les bozos et les sômonos. La pêche est une activité lucrative et la majorité
des poissons est vendue à Bamako. Il existe 10 coopératives de pêche et une association de
pisciculture à Kayo. Les femmes jouent un rôle important, elles sont les actrices dans la
commercialisation.
2.1.6.4.L’artisanat
L’artisanat professionnel se développe, l’image de l’essor économique de la ville, ce sont
surtout des ateliers de menuiserie, de couture, de construction métallique, de salon de coiffure,
de bijouterie. Les femmes ont développé une savonnerie artisanale très compétitive, la
teinturerie est aussi très développée dans la commune.
2.1.6.5.Système financier
Il existe au niveau de la commune plusieurs institutions financières notamment la Banque de
développement du Mali (BDM), la Banque nationale de développement du Mali (BNDA), la
Banque of Africa (BOA), la Banque malienne de solidarité (BMS), le réseau de caisse
d’épargne et de crédit.
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2.1.6.6.Commerce
Le niveau du commerce est très faible à Koulikoro, pour preuve seulement 66 commerçants en
aout 1999 sont enregistrés par le service des impôts. Parmi eux il n’y a que 2 commerçants
import-export. Le faible niveau de commerce est dû à plusieurs facteurs : l’enclavement interne
et externe de la région, la proximité de Bamako joue sur l’épanouissement du commerce car les
gens préfèrent souvent aller à Bamako pour leurs achats, le manque de financement, le non
qualification.
2.1.6.7. Cueillette
Elle est l’activité exclusive des femmes et des enfants et concerne les fruits du karité, zaban,
jujubier.
2.1.6.8. L’exploitation du sable et du gravier
Cette activité est très lucrative et elle est pratiquée par la majeure partie de la population.
2.1.6.9. Transport
La ville de Koulikoro a un port important qui permet la desserte fluviale par la compagnie
malienne de navigation (COMANAV) de Ségou, Mopti, Gao et Tombouctou entre Août et
Novembre.
2.2. Présentation de la structure d’accueil
Le Ferme Agricole Datié Coulibaly et Fils (FADAF) est situé à Koulikoro à 70 km de Bamako,
dans la commune urbaine de Koulikoro sur la route du cercle de Banamba, région de Koulikoro.
Elle a été créée en Octobre 2016 sur une surface de deux hectares (2 ha) par le docteur
vétérinaire Datié COULIBALY, Enseignant à L’IPR/IFRA de Katibougou. Le FADAF est une
Organisation Non Gouvernemental (ONG) Malien.
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Besoin en personnel
Taches Compétences et Personne Responsable
expériences Requise
Administration Compétence en gestion Promoteur
Tenues des comptes Capacité en la matière Promoteur
Entretient des locaux et Compétence en la matière Bassecourier
ramassage des œufs
Entretient Sanitaire Compétence en technique Agent vétérinaire
d’entretien
Livraison des produits Livraison des produits Promoteur
Achat des produits Compétence en la matière Promoteur
d’alimentation
Gardiennage Compétence en la matière Gardien
Nombre d’employés 5 personnes
Source : Terrain( CAMARA,2022)
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L’œuf, produit de basse-cour, est une source essentielle de protéines animales. Il constitue un
aliment de base dans l’alimentation humaine. Comme pour la production de viande de
volaille, la production d’œufs est plutôt le fait des pays développés ou des pays émergents.
« Les sept (7) pays », à savoir, la Chine, les Etats Unis, le Japon, la Russie, l’Inde, le Brésil et
le Mexique qui représentent 50% de la population mondiale, sont à l’origine de près des 2 /3
de la production mondiale d’œufs. Sur le plan consommation, elle atteindrait 8 kg d’œufs par
personne et par an, soit environ 130 œufs. En fait, les niveaux de consommation individuelle
sont très variables, allant de quelques dizaines d’œufs dans les pays Africains, à 317 œufs au
japon.
La plupart de la production mondiale d’œufs est faite sous des climats tropicaux avec des
températures relativement élevées. L’Afrique, l’Asie et l’Amérique du sud montrent une
grande évolution dans la production d’œufs tout en gardant un potentiel de croissance
important (Lohmann France - guide d’élevage en climat chaud).
• Le coût élevé des intrants (œufs fécondé, poussins importés, aliment volaille)
• Problèmes sanitaires ;
• Mettre en place un fonds de garantie pouvant faciliter l’accès aux crédits bancaires ;
• Approvisionner le marché en produits répondant aux normes de qualité à des prix dé-
fiant toute concurrence.
- Bâtiment d’élevage ;
- Système d’alimentation ;
- Système d’abreuvement ;
- Système de chauffage ;
- Système d’éclairage ;
Une bonne densité est essentielle pour le succès de la production des œufs. Elle s’obtient en
assurant une surface suffisante pour des performances optimales. Une mauvaise densité peut
conduire à un retard de croissance, au cannibalisme et à la mortalité.
Pour les poussins pontes, durant les 10 premiers jours, on utilise un aliment de prédémarrage
spécial qui se caractérise par une teneur en protéines particulièrement élevée (près de 22% de
protéines brutes).
Cet aliment répond aux besoins élevés pour la formation de protéines musculaires. L’aliment
de prédémarrage est en général donné sous forme de granulés ou de miettes pour stimuler la
prise de nourriture. Il ne doit pas être trop gros (idéal : 1,5–2 mm) ni trop dur, de manière à ce
que les poussins qui sont encore petits puissent bien le manger.
Il est courant de donner un aliment sous forme de miettes et de granulés car chez les volailles
cela induit une consommation d’aliment plus élevée qu’un aliment en farine. Dans
l’alimentation des poules pondeuses, on recherche en principe une consommation élevée en
aliment, mais cela peut aussi présenter des inconvénients par rapport à la prise de poids des
poules pondeuses qui peut causer une ponte précoce.
Une mauvaise ventilation provoque un taux élevé en NH3, en CO2, une augmentation de
l'humidité ainsi que des coûts de production associée à des syndromes tels que l’ascite. Ceci
peut être également la cause d'une mauvaise homogénéité et d'une grande sensibilité aux
maladies.
Plusieurs types de litière sont utilisés tels que les copeaux de bois, la paille broyée et les
balles de riz.
3.5.8. Température
Les bâtiments doivent être préchauffés de façon à ce que la température (litière et ambiance)
et l'humidité soient stabilisées 24 heures avant la mise en place.
Il existe différents types de ratios qui peuvent être utilisé pour apprécier la rentabilité d’une
entreprise. Ainsi la rentabilité financière exprime le revenu financier (profit, intérêt) d’un agent
alors que la rentabilité exprime des avantages ou les gains pour la collectivité dans son
ensemble. En d’autres termes la rentabilité est le rapport entre le profit net et l’actif ; la
rentabilité est le rapport entre excédent brut d’exploitation de capital fixe ou entre l’excèdent
net d’exploitation et l’ensemble des actifs non financier. La rentabilité commerciale quant à elle
mesure l’importance de l’activité de l’entreprise par rapport au résultat qu’elle réalise.
Le seuil de rentabilité est par ailleurs une notion importante en matière de rentabilité.
On l’appelle encore point mort ou chiffre d’affaire critique c’est le niveau que l’entreprise doit
atteindre pour ne réaliser ni perte ni gain (Franquet, 1966).
3.14. Compte d’exploitation :
Le compte d’exploitation est un compte qui résume les recettes et les dépenses d’une entreprise
au cours d’exercice comptable. C’est donc un état qui rend compte des résultats de l’activité de
l’entreprise pendant l’exercice. Le résultat net ou bénéfice est ce qui reste après déduction des
dépenses de production de la vente des produits.
Ainsi, le résultat ou bénéfice = recette – dépense (Gitting, 1985).
3.14.1. Charges :
Les charges ou coût correspondant aux dépenses liées aux facteurs de productions.
On peut donc les regrouper en deux catégories à savoir les charges variables et les charges fixes.
3.14.1.1. Les charges variables (opérationnelles) :
Ce sont celles, qui varient proportionnellement avec l’activité de l’entreprise.
Elles comprennent :
- Les achats consommés pour la production ou des différents intrants
- Les transports et déplacements
3.14.1.2. Les charges fixes (structurelles) : ce sont celle qui reste stable jusqu’à un certain
niveau d’activité de l’entreprise.
Elles comprennent :
- Les salaires ou argent payé à la main d’œuvre agricole employée ;
- Les charges locatives ou charges payées pour location des infrastructures et équipe-
ments ;
- Les frais de marché ou frais payés au niveau d’un marché de commercialisation des
produits ;
- Les frais financiers ou intérêt sur les emprunts et les frais bancaires ;
- L’amortissement de la dépréciation des matériels et équipements agricoles.
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4. ACTIVITES MENEES
4.1. Objectifs :
4.1.1. Objectif général :
❖ Etudier les paramètres technico-économiques des poules pondeuses
L’eau de javel, le savon en poudre, ont été dilués dans l’eau. La solution a été utilisée pour
inonder l’intérieur du bâtiment pendant 30 mn. A l’aide des balais, les murs ont été rigoureuse-
ment frottés. A la fin, les eaux ont été évacuées vers l’extérieur.
➢ La désinfection
La désinfection est une technique qui consiste à utiliser un produit chimique (désinfectant) sur
une surface donnée préalablement nettoyée dans le but d’éliminer les agents pathogènes. Pour
désinfecter chacun de nos compartiments nous avons utilisé un produit dénommé Virunet en
raison de 1 sachet pour 5 litres d’eau par pulvérisation, soit une dilution à 1%.
4.2.2.4. Activités de réception
Elles concernent la préparation de la poussinière, la mise en place et le contrôle des matériels.
Avant la réception des poussins, la poussinière a été préalablement préchauffée et judicieuse-
ment éclairée. L’eau et l’aliment ont été mis à la disposition des poussins. Lors de la réception
nous avons procédé au décomptage des poussins, au contrôle de poids et de l’homogénéité et à
l’utilisation rationnelle des médicaments.
➢ La préparation de la poussinière
Nous avons aménagé toute la surface à raison de 40 poussins par mètre carré et utilisé du plas-
tique sur le grillage. Cette forte densité avait pour but de concentrer les sujets tout en profitant
au maximum de l’éclairage et il n’avait pas de chauffage parce que les poussins sont arrivés en
plein saison chaud.
➢ La mise en place et le contrôle du matériel
Il s’agit de la litière, de l’éclairage (ampoules) des mangeoires et des abreuvoirs.
La litière utilisée était des pailles préalablement désinfectés au Virunet.
Les observations quotidiennes ont porté sur la prise alimentaire, l’abreuvement et surtout la
répartition des sujets sur les surfaces affectées dans le but d’apprécier la qualité du milieu am-
biant et de l’état de santé des poussins.
L’éclairage était assuré par la plaque solaire.
▪ Les mangeoires du 1 er âge :
Ce sont des assiettes assez grandes en plastique rondes de 40 cm de diamètre et de 4 cm de fond
pouvant nourrir 40 - 50 poussins chacune. Lors de la conduite nous avons utilisé 12 mangeoires.
▪ Les mangeoires du 2 é me âge :
Ce sont des mangeoires à trémie, certain était en métal d’autre était en plastique qui peuvent
nourrir 20-40 poulets. Ces mangeoires peuvent contenir 10kg d’aliments dont nous avons utilisé
18 mangeoires.
▪ Les abreuvoirs du 1 e r âge :
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Ce sont de petits seaux en plastique de 3L pour 40-50 poussins. Le type d’abreuvoir est si-
phoïde, Nous en avons utilisé 12 dans chacun des poulaillers.
▪ Les abreuvoirs du 2 é me âge :
Ce sont des bidons de 20L qui correspondent à 50 poulettes chacun. Nous en avons utilisé 14.
4.2.2.5. Activités de mélange d’aliment
Dans la préparation des aliments nous avons utilisé d’abord KOUDIJ Préstar dans la 1ère Se-
maine ensuite pour les formules démarrage (1 à 8semaines) et poulettes (8 à 18sémaines) nous
avons utilisé uniquement la formule SIPROVET.
Selon les informations fournies par le promoteur les poules sont nourries à partir de l’aliment
« ponte intensive » de BUNAFAMA
4.2.2.6. Activités de conduites
Elles regroupent les travaux de distribution d’eau et d’aliment, de l’application du programme
de suivi sanitaire, des pesées hebdomadaires, d’observations quotidiennes et d’enregistrement
des données.
❖ Distribution d’eau
Cette opération est assurée par nous. L’eau et l’aliment sont distribués ad libitum c’est-à-dire à
volonté, après quoi nous vérifions la disponibilité et l’accessibilité ceux-ci dans les abreuvoirs
et mangeoires.
❖ Distribution d’aliment
Les sujets ont été nourris par quatre types d’aliment, notamment l’aliment pré démarrage (Pré
Star), l’aliment démarrage, l’aliment poulette et l’aliment ponte.
▪ Aliment pré démarrage (Koudijs démarrage) : C’est un aliment à composer industriel
sous forme de miette destiné exclusivement au pré démarrage, notamment de 0 à 7 jours. La
taille, la couleur et la composition améliorent la prise alimentaire. Il est disponible en granules
ou en miettes.
❖ Pesées hebdomadaires :
Le poids moyen des poussins est déterminé chaque semaine à travers la pesée de 10% des pous-
sins avec une balance électronique.
❖ La gestion Sanitaire :
La protection sanitaire a été assurée essentiellement par le respect strict des mesures de biosé-
curité d’une part et le programme de prophylaxie proposé par la maison de l’aviculture (voir
annexe 1.
Dans ce programme les produits ici utilisés peuvent être classés en 4 catégories :
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✓ Les Vaccins pour la prévention des maladies majeures (Newcastle, Gumboro, Bron-
chite, Variole etc.)
✓ Les antibiotiques Comme anti infectieux
✓ Les vitamines pour prévenir les stress et stimuler la croissance
✓ Les anti- parasitaires contre les parasites internes et externes.
4.2.2.6. Compte d’exploitation
Le compte d’exploitation est un compte qui résume les recettes et les dépenses au cours d'un
exercice comptable.
4.2.2.7. Traitement et analyse des données.
Les logiciels Word et Excel ont été utilisés pour la saisie, le traitement et l’analyse des données
collectées.
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Cette figure nous montre la consommation alimentaire des sujets pendant la période d’élevage
concerné. Nous constatons une augmentation progressive. Sauf en 7 -ème et 8 -ème semaines
ou une perturbation a été vue. Nous avons découvert la coccidiose. Aussi tôt on nous a prescrit
l’amprolium.
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La croissance était normale jusqu’ en 5ème semaines et les poulettes avaient déjà enregistré un
poids moyen de 300g. En fin 8ème semaine la croissance s’était ralentie et on a eu comme poids
moyen 500g, au 18ème elles ont enregistré un poids de 1200g.
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Au regard de ce qui ressort de cette figure nous pouvons dire que l’évolution pondérale était
normale à partir de la 5 -ème semaines mais s’est ralentie en 8 -ème semaines avec un poids
moyen de 500g, au 18 -ème elles ont enregistré un poids de 1200g.
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Nous avons connu un taux de survie d’environ 96,04% au cours de la 1ère semaine qui a atteint
99.5% de la 2ème semaine jusqu’à la 6 -ème semaines, de la 7 -ème semaines jusqu'à la fin le taux
s’est stabilisé à 100%. Mais la plupart de ces morts est due à la chaleur mais ceux de la 6 ème
semaine est due au vent violent.
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Effectif Taux
A l’image de ce que la figure nous montre, nous avons connu un taux de mortalité d’environ
3,96% au cours de la 1 ère semaines, 0,62% la 3 -ème semaines. Le taux de mortalité s’est
ralenti en 6 -ème semaines avec un taux de 0,25%, de la 7 -ème semaines jusqu’à la fin le taux
s’est stabilisé à 100%. Mais la plupart de ces morts est due à la chaleur mais ceux de la 6ème
semaine est due au vent violent.
Le tableau ci-dessus nous relève le coût total de différentes infrastructures avicoles pour la mise
en place de la production qui est de 4 740 000 FCFA.
4.3.4.2. Coût des aliments
Ce volet concerne la détermination des coûts par rapport aux différents types d'aliments
Tableau 8 : Détermination du coût d'aliment de 0 à 18 semaines
Aliment Age Quantité en Prix unitaire en Montant en FCFA
kg FCFA
Préstar (koudijs) 0 à 7 jours 80 1000 80 000
Démarrage 1à8 1538 280 430 640
Achcar semaines
Poulettes Achcar 8 à 18 3 295 280 922 600
semaines
Total 1 433 240
Source : Terrain (CAMARA,2022)
Ce tableau nous montre la consommation alimentaire des sujets de 0 à 18 semaines avec leurs
montants respectives et quantité distribué soit 6,23 kg/ poussin pour un montant d’environ
1 819 FCFA /poussin.
Ce tableau nous montre la consommation des sujets du 18éme semaines à la réforme, soit en
moyenne une consommation de 43,46 kg/poule pour un montant d’environ 13 040FCFA/poule.
4.3.4.3. Coût des matériels d’élevage avicole
Les équipements et matériels avicole utilisés pour ce cycle de production de 832 sujets sont
entre autres : mangeoire 1er âge, abreuvoirs 1er âge, mangeoires 2eme âge, abreuvoirs 2eme
âge, natte, batterie (100), ampoules, panneau (150watt), fils rouleaux, râteau, pulvérisateur,
balance, seau (20l), pèle, cuillère, gobelet.
Tableau 10 : Coût des matériels d’élevage avicole
Rubrique Quantité Prix unitaire en Montant en
FCFA FCFA
Mangeoire 1er âge 33 1 500 49 500
Abreuvoirs 1er âge 41 2 000 82 000
Mangeoires 2eme âge 33 3 500 115 500
Abreuvoirs 2eme âge 41 3 500 143 000
Nattes 3 750 2 250
Batterie (100) 1 47 500 47 500
Ampoules 12 1 000 12 000
Panneau (150Watt) 1 50 000 50 000
Fils rouleaux 20 mètres 200 4 000
Alvéoles 35 1000 35000
Râteau 1 2 000 2 000
Pulvérisateur 1 20 000 20 000
Balance 1 10 000 10 000
Seau (20L) 2 1 250 2 500
Pelle 1 2 500 2 500
Cuillère 2 150 300
Gobelet 2 450 900
Total 578 950
Source : Terrain (CAMARA,2022)
NB : Ce tableau ci-dessus nous relève la valeur d’acquisition, la durée de vie par an, et le coût
annuel d’amortissement des équipements et matériels avicole dans le processus de la production
de 800 sujets. Les matériels utilisés s’amortissent en fonction de la qualité et de l’utilisation.
On a utilisé le système d’amortissement linéaire pour déterminer la dépréciation de ces
matériels.
4.3.4.5. Coût des activités d’hygiène du poulailler
Ce volet regroupe la détermination des différents coûts liés aux différents éléments de la
biosécurité (nettoyage, lavage, désinfection,). La valeur des opérations de vaccination et de
traitement a été prise en compte dans les frais de suivi sanitaire.
32
NB : Ce tableau nous montre le montant des différents entretiens qui ont été effectué au cours
de la production.
Tableau 13 : Frais de suivi sanitaire
Libellé Unité Montant en FCFA
Médicament Kit 162 000
Frais basse-courier 18 mois 540 000
Prestation du vétérinaire 1 120 000
Imprévus 20000
Total 842 000
Source : Terrain (CAMARA,2022)
❖ Taux moyen de ponte de 75% sur les deux derniers mois de ponte pour 773 poules
On aura = 763*75%= 572 œufs avec estimation de 5 œufs cassés lors du ramassage soit 567
œufs par jours (19 alvéoles par jour).
Pour 2 mois : 567 œufs * 7 jours * 4 semaines * 2 mois= 31 752 œufs soit 1 058 alvéoles
Nombres d’œufs pondus au total= 180 320 + 31 752 = 212 072 œufs
Nombres d’alvéoles au total= 6 010 + 1 058= 7 069 alvéoles
❖ Fientes
Les déchets seront vendus à 1000 FCFA le sac, donc pour 773 sujets on aura 34 sacs de 50kg
par 3 mois soit 204 sacs de 50kg durant toute la période, ce qui fait 204 000 FCFA comme
montant de vente de déchets.
Les œufs sont ramassés 3 fois par jours et sont vendus directement à la ferme aux grossistes et certains
détaillants de même que les poules à la reformes.
34
Ce tableau nous montre les différentes ventes qui ont été effectuées au cours du processus de
production.
4.3.6. Compte d’exploitation de la production de la ferme
Le compte de résultat a été élaboré en considérant une année comme cycle d’exploitation.
Pour avoir toutes les informations sur la totalité des charges entrant dans l’exploitation, nous
avons considéré 18 mois comme étant la durée du cycle de l’exercice. Ainsi, sur cette base nous
avons élaboré le compte de résultat de la production.
35
Ce tableau ci-dessus nous montre la valeur des différents indicateurs de rentabilité économique
de la production de 800 poules pondeuses après 18 mois de production :
Au regard de ce que nous avons eu après production 18 398 250 FCFA comme chiffres
d’affaires, une valeur ajoutée brut 5 559 630 FCFA, un résultat brut d’exploitation 4 269 230
FCFA et après dépense l’entreprise à réaliser un résultat net d’exploitation de 3 638 830 FCFA.
La production par poule nous coûté 16 982 FCFA.
36
Ce résultat nous permet de conclure que, la production des œufs de table est une activité
génératrice de revenus. La bande que nous avons conduite en 18 mois a permis d’avoir un
résultat net d’exploitation de 4 269 230 FCFA.
37
❖ Le non-respect de toutes les normes recommandées pour la production des poules pon-
deuse.
39
CONCLUSION ET SUGGESTIONS :
Conclusion :
Le stage de fin de cycle a été pour nous une occasion de lier les théories acquises en classe
aux réalités du terrain. Il nous a offert l'opportunité de travailler en équipe sur les techniques
de production et la gestion d'une exploitation avicole.
La présente étude nous a offert l'ultime occasion de mettre en applications l'ensemble des
paramètres technicoéconomiques des poules pondeuses. Ce qui nous a permis d’adopter une
méthodologie passant par la revue documentaire jusqu’aux travaux sur le terrain afin d’atteindre
les objectifs fixés. Après notre Etudes qui s’est portée sur 800 poules pondeuses, nous avons
obtenus les résultats suivants :
➢ La consommation globale des sujets est de 4932 kg pour la période d’élevage concernée
(0 à 18 semaines).
➢ La croissance des sujets est de 1200 g en moyenne à l’âge de 18 semaines.
➢ Au regard des éléments économiques indiqués dans le compte d’exploitation, l’activité
a dégagé un chiffre d’affaire de 18 398 250FCFA; ainsi, nous avons une valeur ajoutée
brut de 5 559 630 FCFA, résultat brut d’exploitation 4 269 230 FCFA qui avec les
dotations aux amortissements nous donne un résultat net de 3 638 830 FCFA avec un
coût de production unitaire de 16 982 FCFA.
Au regard de ces résultats obtenus nous pouvons dire que l’élevage des poules pondeuses est
une activité rentable si toutes les normes sont respectées.
Suggestions :
Nous recommandons à l’IPR/IFRA de Katibougou d’assurer les frais de stage des étudiants(e)
au moment opportun.
A la filière avicole d’assurer des formations aux producteurs pour mieux gérer les différents
facteurs de la production notamment : les règles d’hygiène, la prophylaxie sanitaire, l’alimen-
tation et les pièces comptables de la gestion.
D'œuvrer à l’élaboration d’un système de communication sur les prix des produits et intrants
avicoles
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Références :
➢ DNPIA 2015-2016, Rapport finale (Etude du marché pour la filière volaille), Page 19 ;
➢ CNPM 2016, Rapport final (Etude du marché pour la filière volaille), Page 90 ;
➢ Yacine Maiga 2021 : Analyse des paramètres technico-économiques des poules pon-
deuses dans la ferme agricole ‘Datié COULIBALY et Fils’ (FADAF) dans la région de
Koulikoro.
➢ Fabre, 1994.
➢ Franquet, 1966.
➢ Gitting, 1985.
www.aviculture au Mali
www.soprado.fr
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