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2. Modèle de Bates……………………………………………………………..7
3. Modèle de MEDAF………………………………………………………….8
4. Méthode par DCF…………………………………………………………..11
1. Approche traditionnelle…………………………………………………...17
2. Approche de MODIGLIANI – MILLER ………………………………...18
II. Application………………………………………………………………….21
CONCLUSION …………………………………………………..23
BIBLIOGRAPHIE-WEBOGRAPHIE…………………………………....24
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Pour définir le coût de capital est le taux de rentabilité minimum que doivent dégager les
investisseurs de l’entreprise afin que celle-ci puisse satisfaire à la fois l’exigence de rentabilité
des actionnaires (coût de capitaux propres) et l’exigence de rentabilité des créanciers (coût de
l’endettement). Et donc le coût de différentes sources de financement de l’entreprise. Appelé
ainsi CMPC : coût moyen pondéré du capital.
Le Cout de capital est une notion fondamentale pour les entreprises en matière de politique
financière car il est au cœur des mesures de la création de la valeur il sert à la fois pour la
sélection des investissements et l’évaluation de l’entreprise. Mais avant d’aller plus loin il est
nécessaire de souligner deux points fondamentaux :
Le cout de capital est équivalent au cout moyen pondéré du capital ;
Par capital, on entend les différentes sources de financement de l’entreprise, qu’il
s’agisse des capitaux propres ou de dettes financières. Le cout de capital ne se réfère
donc pas au seul capital social ;
Les capitaux propres et les dettes de financements représentent ce que l’on appelle le capital
investi. Ces deux sources qui sont de natures très différentes ont comme point commun
d’avoir un coût représenté par la rentabilité exigée par ceux qui l’ont apporté à savoir :
Les actionnaires pour les capitaux propres ;
Les créanciers financiers pour les dettes financières ;
Comme il est nécessaire de souligner l’importance que procure le coût du capital pour
l’entreprise et sa détermination. Pour l’Enterprise Quand elle recherche de nouveaux
financements, elle va s'adresser à ses associés ou à des prêteurs. Une des questions qu'elle se
pose est de comparer le coût de ses sources de financement pour faire appel à la source la
moins chère. Le CMCP va lui servir d'indicateur de référence. Comme il est nécessaire au
gestionnaire pour éclaircir leurs arbitrages, pour l’actionnaire à avoir une idée sur la
rentabilité d’entreprise et le créancier sur l’opportunité à investir dans une telle entreprise.
De même, Il permet de donner une indication du niveau de risque perçu par le marché pour
les actifs d’une compagnie.
Et donc pour la détermination du cout de capital il va falloir de calculer le coût des capitaux
propres, le coût des emprunts et le coût du crédit-bail, puis de pondéré ces coûts par
l’importance de chaque financement dans le capital financier.
A cet effet dans ce rapport, on sera amené a étudié le cout du capital et l’importance de
chaque composante dans la détermination du cout moyen pondéré du capital et ceci on se
référant a des modèles économiques et financiers tout en présentant l’apport de chaque
modèle et ses limites.
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PARTIE I : Détermination du coût de capital
La notion du capital pour une entreprise correspond au coût supporté par l’entreprise pour
rémunérer les différentes ressources de financement mobilisées à des conditions considérées
comme satisfaisantes par les apporteurs de fonds qu’ils soient investisseurs ou bailleurs de
fonds.
Compte tenu de la diversité des ressources, le coût du capital est souvent approché comme la
résultante d’une moyenne pondérée des coûts des différentes ressources contributives.
Ces modèles s’intéressent a évaluer le coût des fonds propres dans le cadre d’une structure de
financement donné subie ou choisie. Ces modèles d’évaluation du coût de fonds propres par
l’actualisation des flux de dividendes ou de bénéfices s’inscrivent dans le cadre d’une
hypothèse de risque donné.
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a. Modèle de Gordon Shapiro D’actualisation des dividendes :
Ce modèle repose sur l’hypothèse d’une croissance régulière du dividende à un taux annuel
constant (inférieur au coût des capitaux propres). Cela suppose que chaque année une partie
constante du bénéfice soit mise en réserve et réinvestie dans l’entreprise. Ces investissements
accroîtront le bénéfice de l’année suivante …
Modèle de GORDON SHAPIRO permet de déterminer la valeur d’une l’action qui résulte de
la somme actualisée de la suite infinie des revenus et de la valeur de sortie qu’elle procure à
l’investisseur :
Et donc Po = D / r lorsque n tend vers l’infini et donc on peut déduire le cout du capital :
r = D / P qui donnera lieu a une estimation du cout de capital, soit taux de rendement requis
par l’actionnaire.
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La valeur d’une action est égale à la somme à un horizon lointain des dividendes distribués
compte tenu de leur croissance annuelle (g). Et donc pour la détermination du cout de capital
avec a>g on obtient lorsque n tend vers 0 :
r = Dt / Po +g
Exemple :
Supposons une action dont le prix est de 100, sur laquelle est prévu un dividende de
5 l'année prochaine. Le taux de croissance des dividendes prévu est de 6%. Le taux de
rendement attendu sur l'action sera de :
Ces modèles développés par G.Shapiro demeurent simplistes dans l’évaluation de l’action et
ouvrant la parenthèse à des hypothèses fortes, telles l’horizon infini et la régularité
d’évolution des dividendes. Pourtant, Ce modèle présente en effet des limites pour son
utilisation à savoir :
Il n’est pas capable de prendre en compte les variations des bénéfices donc des
dividendes.
les taux de rendement exigés ne peuvent pas être précisément calculés à partir d'une
seule action mais plutôt pour l’ensemble des actions de même risque.
Parmi les conditions d’application de ce modèle est que r (taux de rentabilité espéré)
doit être supérieur au g (taux de croissance annuel de dividende par action), cela
signifie que le modèle GS n’est pas valable pour des sociétés à forte croissance dans
un contexte de taux faibles !
La deuxième condition de ce modèle est qu’il n’est utilisable que pour les entreprises
qui distribuent de dividendes .Et donc Que peut-on dire d'une entreprise qui ne
distribue aucun dividende ? Le prix de l'action serait ici nul, or il est évident que ceci
n'est pas vérifié empiriquement.
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Ces hypothèses font que le modèle de Gordon-Shapiro est en réalité peu utilisé, ou il est
tout au moins complété par d’autres modèles d’évaluation.
Pour ce modèle au lieu d’actualiser les dividendes, ce modèle fait référence à l’actualisation
du bénéfice net par action requis par les actionnaires. Les bénéfices nets reflètent
effectivement le potentiel de rémunération globale de l’actionnaire cerné avant son
affectation. Soit pour un horizon lointain et bénéfices par action constants on a :
Bt : bénéfice par action en t lorsque n tend vers l’infini et B constant et donc on en déduit le
taux de rentabilité requis par les actionnaires, soit le coût des fonds propres : r = B/Po
r apparaît donc comme l’inverse du PER « price earning ratio », coefficient de capitalisation
des résultats. Mais il est à signaler que l’appréciation du coût du capital par l’inverse du PER
n’est acceptable que pour l’entreprise à croissance nulle (bénéfices constants).
Et donc deux situations d’exception pour admettre l’égalité avec l’inverse de PER :
Situation 2 : r = k soit le taux de rentabilité requis par les actionnaires = tx de Rté comptable
attendus des Fonds Propres(FP). Alors on aura :
Coût des FP=1/PER car PER = (1-B) / r*(1-B) =1/r
2. Modèle de Bates
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Taux de croissances des bénéfices sur n
Le taux de rendements exigé par les actionnaires
Des tables établies par G.E.Bates (Méthodes d’évaluation des actions, Ed. Analyse
Financière, 1970) donnent le taux de rentabilité exigée (en lignes) par rapport au taux de
croissance annuelle des BPA (en colonnes), pour différentes durées de croissance ‘n’ (1, 2, 3,
4,5 ou 10 ans).
Et donc si on connaît la valeur des éléments composantes de cette formule y compris le PER
de la société et on a le A qui est le taux de rendement exigé par les actionnaires, on pourra le
déterminé par une équation d’inconnue ou ce A sera l’inconnu a déterminer.
Ce modèle est usuel dans le cas d’évaluation des entreprises cotées en bourse.
Exemple :
• Soit, le PER actuel est de 45, la rentabilité exigée par l’investisseur est de 20% et le
taux de croissance attendu des BPA pendant les cinq ans est de 25%. Le taux de
distribution (pay-out) des bénéfices est de 40%. Quel est le PER dans cinq ans qui
permet d’atteindre la rentabilité souhaitée ?
Ainsi, on a :
45 = (PERn + 10* 0,4*0,46)/0,82
Limites de ce modèle :
il est statique ;
il ne prend pas en compte l’environnement économique (taux d’intérêt, inflation,
évolutions monétaires, impôts…) qui sont des facteurs essentiels qui expliquent les
mouvements boursiers.
3. Modèle de MEDAF :
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Modèle est développé à la fin des années 1950 et pendant les années 1960 à partir des travaux
de Harry Markowitz, William Sharpe, John Lintner et Jack Treynor, LE MEDAF, modèle
d’évaluation des actifs financiers est aujourd’hui universellement appliqué.
Le MEDAF est un modèle qui permet de mesurer l’incidence du risque financier sur le risque
systématique de l’entreprise, c’est le modèle qui permet de déterminer le taux de rentabilité
exigé par l’actionnaire est égal au taux de l’argent sans risque majoré d’une prime de risque
qui dépend du risque de marché (ou le systématique). Et donc mathématiquement il se
présente ainsi :
Ce coefficient bêta mesure le risque systémique soit le seul risque pris en considération par le
MEDAF, qui est rien d’autre que le risque non diversifiable d’un actif et non son risque total.
Autrement dis on peut alors retrouver une action présentant un risque très élevé mais avec une
beta faible si sa corrélation avec le marché est faible et donc on distingue trois situation de
beta :
Si beta= 1 le titre varie comme le marché, il est proportionnel a la rentabilité de
marché
Si Beta >1 le titre est plus sensible et plus risqué que le marché
Si Beta<1 le titre est moins sensible et moins risqué soit moins proportionnel que le
marché
De même il en est le risque non systémique que sa rémunération n’est pas prise en
considération par le MEDAF puisqu’il est un modèle d’équilibre, c’est le risque spécifique,
appelé ainsi le risque unique (a développer)
On peut ensuite déduire le risque total qui n’est rien d’autre que la somme du risque
systémique et le risque spécifique. C’est le risque qui affecte le rendement attendu d’une
valeur.
S’agissant de la prime de risque de marché est l’écart de rentabilité attendue entre le marché
dans sa totalité et l’actif sans risque. Autrement dis, surplus de rentabilité exigé par les
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investisseurs lorsque ces derniers placent leur argent sur le marché, plutôt que dans un actif
sans risque.
Exemple :
Supposant une entreprise à beta de 0,5
Le taux sans risque Rf =8%, rentabilité de marché Rm=10%.
Permet de déterminer des coûts du capital « normatifs » pour les sociétés publiques, ou
à prix régulés.
De même une aide aux décisions de choix d’investissement.
Limites du modèle :
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Théoriquement ce modèle repose sur la théorie des marchés en équilibre pourtant cette
théorie risque de se mettre en cause.
Le MEDAF repose sur la théorie d’efficience des marchés, de même est le modèle le
plus utilisé en finance moderne. Pourtant et pour apprécier l’efficacité et la réalité de
ce modèle il faut approfondir et faire un zoom pour chaque composante du MEDAF.
Or chaque élément pose un problème pratique.
Une autre limite de ce modèle de MEDAF qui participera a l’émergence d’un autre
modèle c’est que le taux de rentabilité exigé dépend du seul taux de marché par contre
il peut dépendre d’un certain nombre d’autres variables comme l’écart entre les
obligations d’Etat et celle des bons de Trésor, d’où l’avènement du modèle d’APT :
« Arbitrage Pricing Theory ». Ce modèle est une génération du MEDAF. Qui suppose
que la prime de risque est en fonction de plusieurs variables et non pas un seul facteur.
Malgré ces critiques la renonciation a ce modèle ne sera pas une bonne idée car il est le
modèle le plus pratique permettant de calculer de près le coût des fonds propres d'une
entreprise cotée en prenant compte des exigences des investisseurs détenant des portefeuilles
sur les marchés financiers compte tenu du taux d'intérêt, de la prime de risque du marché et du
risque systématique
4. Modèle de DCF :
On peut aussi calculer le taux de rendement requis des capitaux propres à l'aide du modèle de
l'actualisation des flux monétaires (« discounted cash flow - DCF »).
Cette méthode consiste à évaluer une entreprise sur base des cash-flows futurs générés par
l'investissement. La capacité pour une entreprise de produire des bénéfices et des flux de
trésorerie est une connaissance essentielle pour tout investisseur.
Les cash-flows représentent les résultats d'exploitation après impôt (hors résultats
exceptionnels), augmentés des charges non décaissées (amortissements et provisions),
diminués de l'augmentation des besoins en fonds de roulement (ou inversement).
Les cash-flows seront corrigés et actualisés. On calculera à quelle valeur capitalisée ils
correspondent théoriquement, le taux d'évaluation se composant du taux d'intérêt du marché,
de la prime de risque de l'investissement et de la prime de non-liquidité
Alors, Cette méthode consiste à calculer, par actualisation, la valeur actuelle nette des flux de
trésorerie futurs attendus d’une activité.
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Or, cette méthode entre aussi dans le calcul du coût moyen pondéré du capital si tous les
éléments composants de la formule sont reconnus et il reste à déterminer le CMPC. Soit :
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La détermination du coût de capital suppose non seulement la détermination du coût de fonds
propres mais aussi le coût de la dette.
Dans le sens courant, le coût de la dette est le coût de l’obtention de la dette sur le marché.
Mais on distingue 3 types de dettes : emprunt bancaire, emprunt obligataire et emprunt par
leasing. Dans notre étude on va se limiter à l’appréciation du coût de la dette par emprunt et
par crédit bail dans le calcul de CMPC.
1. Cout de l’emprunt :
Définition :
Le coût actuariel de l’emprunt est le taux d’actualisation qui égalise la valeur actuelle des
annuités au montant du capital emprunté et initialement encaissé. Il importe d’intégrer la
commission et les frais de dossiers prélevés par la banque (qui viennent en diminution du
capital emprunté) ainsi que les coûts de prise de garantis (frais et taxes payées) dans le calcul
du coût de l’emprunt.
Le taux actuariel net de l’emprunt résulte donc de l’égalisation du montant encaissé de
l’emprunt à la somme des flux de remboursement actualisés induits par cet emprunt. C’est un
coût explicite calculé généralement après impôt compte tenue de la déductibilité fiscale
financière induites.
Mathématiquement :
n
Rt I t Et
ME
t 1 (1 k d )t
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Exemple :
Emprunt d’un montant nominal de 1 000 Dh émis pour 950 et remboursable sur une
durée de 5ans ; taux nominal de 10%. taux IS = 35%
950 = somme 100 / (1+c)^t + 1000 /(1+c)^5=> on trouve c = 11 ,37%=coût actuariel brut
avant IS
Après IS à 35%, on aura :
950=somme (100*0,65) / (1+c’)^t + 1000-17,5 /(1+c’)^5 => on trouve c’=7,43
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Avantages de cette source de financement :
Définition :
Tout d’abord le crédit bail est un contrat de location entre une entreprise (industrielle ou
commerciale) et une banque ou un établissement spécialisé, pour une durée déterminée
accompagnée d’une option d’achat à l’échéance du contrat. Son intérêt pour le prêteur est
d’avoir un prêt garanti sur un bien distinct juridiquement du patrimoine de l’entreprise. Et
pour l’entreprise un moyen de financement ou elle bénéficie de la location de biens
d'équipement mobiliers ou immobiliers à usage professionnel moyennent le versement des
redevances ou de loyers.
Il correspond également à un coût actuariel qu’on note C L et qui résulte par définition de
l’égalisation entre les ressources de financement mobilisées et l’ensemble des loyers et
décaissements nettes occasionnées par le contrat de leasing
Les loyers payés correspondent aux frais financiers qui sons sensés de rémunérer le risque, les
frais de gestion et le coût de l’argent chez l’organisme de crédit bail) ainsi qu’aux dotations
aux amortissements chez l’OCB. Ces loyers résultent de la durée du contrat et du taux
d’intérêt facturé.
Généralement le coût de ce mode de financement est plus onéreux que celui des emprunts
bancaires du fait notamment du coût des ressources de refinancement pour l’OCB. La
déductibilité fiscale des loyers atténue parfois annuel ce surcoût pour l’entreprise bénéficiaire.
n
Lt (1 ) At OA
I0
t 1 (1 k cb ) t
(1 k cb ) n
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Kcb : coût recherché du crédit bail
Io : montant d’investissement
Lt : loyers du période t
At : amortissement perdu du période t
OA : option achat y compris incidence fiscale
Bénéficie du droit de propriété sur le bien objet de leasing jusqu'à la cession du bien
Bénéficie d’une exonération relative aux droits d’enregistrements, des actes
d’acquisition ou de locaux a usages professionnel.
Les ressources de financement de crédit bien n’apparait bien dans le bilan de
l’entreprise ni les biens financés en leasing apparaissent ce qui permet de limiter
l’apparence de l’endettement dans l’entreprise sauf que les loyers de crédits bail
apparaissent dans le compte de résultats.
Diversification des sources de financement sans modifier l'équilibre de son bilan.
L’inconvénient :
Par ailleurs, l’opération n’est acceptée par la société de crédit-bail qu’après étude du
dossier de l’entreprise.
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III. Détermination de la structure financière :
1. L’approche traditionnelle :
Selon cette approche, l’entreprise arrivera à minimiser son coût moyen pondéré du capital
suite a une structure financière optimale qui permet de maximiser la valeur de l’actif
économique de l’entreprise grâce a une utilisation prudente et efficiente de l’endettement et de
son effet de levier.
Autrement dis, pour une entreprise faiblement endettée, la dette coûte moins chère que les
fonds propres puisqu’elle est moins risqué. Et donc toute augmentation modérée de la dette
permet de réduire le taux de rentabilité exigé moyen puisqu’il y a substitution d’une ressource
moins chère à une ressource plus chère.
Et donc la théorie traditionnelle affirme l’existence d’un coût moyen pondéré des ressources
qui optimise la structure financière et par la suite maximise la valeur de rendement de
l’entreprise ou de son actif économique. Cette situation financière optimale utilise un taux
d’endettement et son effet de levier.
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Coût capital propre
Coût
capitaux en C = Coût moyen
%
Kcp
Coût dettes
Kd
A B
Ration d’endettement en ù
Kd = 6% Vd / VE = 30%
Plus l’endettement est important plus le risque de non paiement est élevé et plus les prêteurs
exigent une hausse de taux pour rémunérer le risque d’insolvabilité.
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F. Modigliani et M. Miller ont critiqué l’approche traditionnelle. Ils ont démontré, dans une
première étude, qu’en absence d’impôt, l’approche traditionnelle est inexacte.
En absence d’imposition, sur un marché en équilibre, l’approche de la théorie traditionnelle
est inexacte ; il n’ya pas de structure financière optimale, le taux de rentabilité global ou coût
moyen pondéré des ressources est constant quelque soit le taux d’endettement. La valeur de
l’actif économique d’une entreprise est indépendante de son mode de financement par dettes,
par fonds propres ou un mixe des deux.
Pour Modigliani et Miller (MM), il n’ya aucune raison qu’une entreprise endettée soit mieux
qu’une Enterprise sans dettes si les investisseurs peuvent emprunter dans les mêmes
conditions que la firme, de même la valeur de l’entreprise est indépendante de son niveau
d’endettement et le choix de la structure financière importe peu.
Ce modèle dis que grâce aux mécanismes d’arbitrage sur le marché il y’a une neutralité de la
structure de financement sur le coût de capital et par la suite sur la valeur de l’entreprise.
On ne sait toujours pas déterminer la SF Optimale, il y’a par contre de veiller à un certain
équilibre de financement lui-même évolutif en fonction du risque de marché et du risque
spécifique de l’entreprise, de même, on sait que les choix de structure financière a un impact
sur le coût des capitaux, il faudra mesurer cet impact dans la perspective d’analyser la
rentabilité des projets d’investissement.
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PARTIE II : Coût moyen pondéré du capital CMPC :
Le coût moyen pondéré du capital d’une entreprise résulte de la moyenne des coûts des
différentes sources de financement pondérée par le poids relatif de chaque source dans la
structure.
Le coût moyen pondéré du capital correspond au coût de financement de l’entreprise c'est-à-
dire, le taux de rentabilité minimum que l’entreprise doit dégager pour satisfaire l’exigence de
rémunération des apporteurs de fonds créanciers ou actionnaires.
Le poids de chaque source de financement (coefficient de pondération) résulte de leurs
valeurs de marché respectives et non des valeurs comptables. L’objectif état toujours
l’optimisation de la valeur de marché et par suite des fonds propres de l’Entreprise.
On peut écrire :
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II. Application :
Cas 1 :
Une société vous présente les informations suivant pour le calcul d son taux d’actualisation :
Ratio de capitaux propres / dettes (C /D) préconisé par ma direction dans le cadre de la
définition d’une structure financière optimale est de 50%
Le taux d’intérêt moyen consenti à l’entreprise sur son endettement financier est estimé à 12%
Les actionnaires requièrent habituellement un taux de rendement minimum de 14%.
Toutefois, ils estiment que la conjoncture économique à venir est peu visible et que
l’investissement projeté comporte un risque conséquent. Ainsi ils exigent une prime
supplémentaire de 3,5%
Autres information :
L’Enterprise est soumise à l’IS
1 point de base correspond à 0,01%
Correction du cas 1 :
Calcul de CMPC :
On sait que :
Et on sait que SF = CP + D
C/D = 50%
C+D = 100%
C+2C= 1 SF
C = 1/3
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On a alors :
Kcp = 14%+3,5% = 17,5%
Kd après IS = 12% * (1-0,30) = 8,4%
C /D = 50% or SF = C+D
SF = C+2C
C = SF * 1/3 => D = 2/3 CF (sachant que D = 2C)
=> C = 1/3 SF
Cas 2 :
Ce projet est financé pour 60% par emprunt et 40% par fonds propres. L’emprunt est prévu au
taux normal courant de 10% remboursable par amortissement constant. Sur la période des
trois ans à venir, le coût des fonds propres est estimé à 14%, le taux d’inflation moyen à 4%,
le taux d’imposition à l’IS est de 35%.
Correction du cas 2 :
On sait que :
Et donc
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La définition du cout de capital est une étape très importante et fondamentale en
finance, c’est un élément qui sert au choix d’investissement ainsi qu’a
l’évaluation de la valeur de l’entreprise pour des objectifs bien déterminés.
A cet effet, son évaluation nécessite une concentration et une compréhension des
différentes variables qui peuvent influencées de loin ou de près à la
détermination du coût de capital, d’où l’apparition de plusieurs théories et
approches au domaine de la finance, où chacune essaie d’amener des éléments
de réponses et des hypothèses pour appréhender ce concept de coût de capital.
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Pour conclure, qu’il nous soit permis de citer Keynes: “I’d rather be vaguely
right than precisely wrong”. Le coût de capital est une notion trop importante et
indispensable à calculer vu qu’il pose des problématiques à sa détermination.
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Bibliothèque Cyberlibris d’HEM
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