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Le modèle uni-factoriel
Définition
Le risque non systématique ou spécifique étant diversifiable, il peut donc être neutralisé la
diversification du portefeuille de titres. Ainsi, le taux de rendement d'un titre est calculé comme étant
la somme de la rémunération de l'actif sans risque et d'une prime de risque de l'actif en question.
https://www.mazars.fr/Accueil/Expertises/Financial-Advisory-Services/Glossaire-
Definition/M/MEDAF
Notons qu'il existe une relation négative entre E(rj) et Prixj (actuel)
Le Prixj (actuel) se détermine par l'équilibre du marché.
De plus, E(rj) est généralement positif, mais il peut être négatif dans des cas spéciaux, tels que celui de la
police d'assurance.
Par construction, la moyenne du bêta de l’ensemble des titres est appelée « bêta du marché ». Il
est égal à 1.
Dans les grandes lignes, il faut retenir que plus le bêta d’une entreprise est élevé, plus celle-ci
amplifie les tendances de marché (et inversement).
En pratique, on distingue trois valeurs de bêta potentielles, le bêta positif, le bêta nul et le bêta
négatif.
Bêta positif
Plus le bêta est élevé est plus la valeur est sensible au mouvement de son marché de référence.
Bêta nul
Le fait que le bêta soit égal à zéro signifie que l’action n’est pas liée à son marché de référence.
Les mouvements de l’un et de l’autre ne sont pas corrélés.
Bêta négatif
Ce bêta signifie qu’une valeur réagit en inversant l’orientation de son marché de référence.
https://epargne.ooreka.fr/astuce/voir/624971/coefficient-beta
Description
Formule
βa=Cov(ra,rM)/Var(rM)
Légende
r
Pour la variable [E( m) -rd)], elle représente la prime du risque du marché. C'est aussi le rendement
supplémentaire, par rapport au taux sans risque, que les investisseurs exigent avant d'investir dans l'actif
risqué. D'ailleurs, le risque d'un actif provient de l'incertitude quant à la réalisation du rendement anticipé.
Toutefois, l'investisseur est plus content si le rendement réalisé est supérieur à celui anticipé, ce qui n'est
pas le cas si le rendement réalisé est inférieur à celui anticipé.
Les hypothèses du MEDAF sont décrites de façon plus ou moins détaillés dans la littérature
suivant les présentations du modèle. Ces hypothèses sont les suivantes :
- Coûts de transaction nulles (pas de commissions, pas de spreads)
- Pas de frais supplémentaire lié à la vente à découvert
- Forte aversion au risque et rationalité des investisseurs
- Investisseurs ayant le même horizon d'investissement
- Risque contrôlé par la diversification
- Tous les actifs peuvent être échangés
- Emprunts illimités au taux sans risque
- Efficience dans la diffusion de l'information auprès des investisseurs
- Concurrence parfaite sur les marchés
- Possibilité de divisés les actifs en actifs de plus petites tailles
- Les investisseurs ont un portefeuille de Markowitz car ils ne considèrent que l'aspect moyenne-
variance.
https://www.centralcharts.com/fr/gm/1-apprendre/3-bourse/5-gestion-portefeuille/226-le-modele-du-
medaf
- Il existe deux types d‘actifs : Les actifs risqués et l‘actif non risqué.
- Le taux de l‘actif non risqué est à la fois un taux d‘emprunt et un taux de prêt.
Le MÉDAF a fait l‘objet d‘une grande variété de tests économétriques en vue de vérifier sa
validité.
C2- βi est une mesure complète du risque de l‘action i au sein de son portefeuille efficient M, soit
qu‘aucune autre mesure du risque de l‘actif i n‘apparait dans le MÉDAF.
C3- Sur un marché d‘investisseurs averses au risque, un risque plus grand devrait être associé à un
rendement espéré plus élever, c'est-à-dire : ≥ 0.
Selon Fama et Macbeth (1973), tester la validité de la première et la deuxième implication revient
à tester l‘efficience du marché. Autrement dit, si C1 et C2 sont valides, cela implique que les «
Prix » des actifs reflètent complètement l‘information disponible sur le marché
Néanmoins à l‘instar de Fama (1970), Fama et Macbeth (1973) caractérisent cette efficience d‘une
forme faible d‘efficience étant donné que les prix des actifs générés par le modèle incorporent
uniquement l‘information historique de marché, c'est-à-dire l‘évolution historique des prix et des
volumes traités.
L‘importance de la troisième implication est évidente de fait qu‘un investisseur rationnel et averse
au risque (la troisième hypothèse du MÉDAF, susmentionnée) exige une prime de risque plus
élevée pour un niveau de risque (β) plus grand.
https://fr.scribd.com/document/228743343.page 11
1. Les critiques du MEDAF
https://www.centralcharts.com/fr/gm/1-apprendre/3-bourse/5-gestion-portefeuille/226-le-modele-du-
medaf
Le MÉDAF a été soumis à des fortes critiques qui ont abouti à des nombreuses ramifications et à
l‘apparition des théories alternatives.
La critique de Roll (1977) est considérée comme étant la plus vive à l‘encontre du MÉDAF.
Il a montré qu‘il est impossible de tester empiriquement le MÉDAF d‘une manière valide de fait
qu‘il est impossible de définir la composition exacte du portefeuille du marché.
Celui-ci, selon Roll (1977), doit inclure tous les actifs risqués dans le monde entier (valeurs
mobilières, propriétés immobilières, le capital humain, tous les actifs corporels et incorporels).
Dans ce cadre, les hypothèses irréalistes du MÉDAF ont donné matière à plusieurs études ayant
pour but de remédier à ses insuffisances.
Black (1972) a proposé le modèle Zéro Beta qui tient compte de l‘impossibilité pratique d‘investir
au taux sans risque. De leurs parts, Brennan (1973), Litzenberger et Ramaswamy (1979) ont
pris en considération l‘impôt en introduisant le taux de taxation. D‘autre part, Lévy (1978) a pris
en compte le cout de transaction. Freind, Landskroner et Losq (1976) ont étudié l‘effet de
l‘inflation sur les implications du MÉDAF et Lintner (1970), Sharpe (1970) et Fama (1976) ont
testé le modèle d‘équilibre en abandonnant l‘hypothèse de l‘homogénéité des anticipations.
Dans cette optique, le MÉDAF a été mis en question par des nombreux chercheurs du monde
académiques. Certains auteurs ont mené des attaques virulentes allant jusqu'à annoncer « La mort
du Beta ». Citons à titre indicatif l‘article intitulé ‗‘The CAPM is Wanted, Dead or Alive‘‘ pour
ses auteurs Fama et French (1996), ou encore ‗‘Is Beta dead again‘‘ de Grinold (1993), ainsi
que ‗‘Bye Bye to Beta‘‘ pour son hauteur Dreman (1992) et l‘article ‗‘Can Beta be saved ? ‘‘
de Fama et French (1992) …)
Dans ce contexte, Ross (1976) a établi le modèle d‘évaluation par arbitrage (MÉA) qui suppose
que le rendement d‘un titre i est une fonction linéaire d‘un ensemble des facteurs communs du
risque.
En s‘appuyant sur ce principe multifactoriel Fama et French (1993) ont développé un modèle à
trois facteurs faisant intervenir les variables fondamentales de l‘entreprise (la taille et la valeur)
dans l‘explication des rendements boursiers des titres. Celui-ci est considéré comme étant le
modèle le plus caustique à l‘égard du MÉDAF.
Somme toute, malgré l‘immense dose d‘encre investie dans la presse académique pour critiquer le
MÉDAF, ce dernier continue à être l‘une des théories fondatrices de la finance moderne, défendue
par plusieurs auteurs qui l‘ont validé empiriquement. Entre autres nous trouvons Black (1993),
Chan et Lakonishok (1993) et Grundi et Malkiel (1996). Ils ont affirmé que les anomalies
soulignées du MÉDAF ne peuvent être que des résultats fautifs issus de « data snooping »
(documenté par Black (1993) et Mackinlay (1995)).
https://fr.scribd.com/document/228743343 . Page 15