Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Réalisé par :
Anass GUEDHI
Anass OUAAZIZ
Marwane TAHDI
Issam KARBOUCH
Master :
« Comptabilité, Contrôle et Audit »
Supervisé par :
Mme. YAMANI
PLAN
Introduction générale
Présentation des modèles MEDAF et MEA
Notion de rentabilité
Notion de risque
Avantages et limites des modèles MEDAF et MEA
Conclusion générale
Cas pratique
INTRODUCTION
Le modèle d’évaluation d’actif financier MEDAF a été développé à partir de la théorie des portefeuilles
2- En finance d’entreprise, il est utilisé pour déterminer le taux d’actualisation approprié pour les
modèles d’évaluation des e/ses ou des actions, ainsi que pour les choix d’investissement.
MODÈLE MEDAF
Créé par SHARPE, LINTNER et MOSSIN dans les années 60 et basé sur des études réalisées par
investissement financier.
Le MÉDAF est utilisé autant sur les marchés financiers que pour résoudre des problématiques
sur
La rentabilité
le risque de potentielle de
l’actif l’actif
2 Les investisseurs n’apprécient pas le risque gratuit. C’est pourquoi ils choisissent un niveau plus ou
moins élevé selon la rémunération qu’ils pourraient en retirer
3 Les investisseurs ont le même horizon temporel, ce qui permet une certaine standardisation des
analyses.
Les investisseurs peuvent prêter ou emprunter toute somme d'argent au taux sans risque (Risk-
5 Free Rate).
COMPOSANTES DU MODELE
Le MÉDAF repose sur le fait que les déférents actifs et portefeuilles d’actifs sont analysés sous
avec une utilité maximale. Il existe trois composantes essentielles pour constituer un portefeuille
efficient à savoir :
1- La CML
2- La prime de marché
3- Le coefficient Bêta
1- CML :
L’investisseur exige du marché une prime qui couvre le risque que ce dernier prend. Plus le
risque est grand, plus la prime est élevée et la pente de la CLM forte
Le Bêta est un outil de mesure du risque d'un actif notamment utilisé dans le modèle d'évaluation
du MEDAF
On entend par rentabilité le revenu encaisse sous forme de dividendes ou d’intérêt et/ou la plus-value (ou moins-value)
constatée sous forme de gain (ou de perte) en capital que procure un titre a son investisseur.
du résultat net de l’exercice et du dividende que l’entreprise verse à l’actionnaire : c’est la rentabilité passée.
Ces deux rentabilités sont des informations importantes pour le détenteur d’un titre ou le futur possesseur de ce titre :
La rentabilité passée : c’est le rapport entre la variation du titre augmentée du dividende par action verse par l’entreprise
La rentabilité future : c’est le résultat attendu du titre, c'est-à-dire le cours de l’action future et le dividende probable verse
de l’entreprise.
Ces deux paramètres sont fonction de la réaction de l’action face aux aléas du marché et aussi du comportement de
La rentabilité d’un investissement en instrument financier dépend de la prime de risque, de la fiscalité, et de la volatilité
historique.
La rentabilité peut être exigée par le prêteur, si un prêteur se voit offrir la possibilité de placement à un taux d’intérêt
donné, il n’acceptera pas de prêter à un taux inférieur à ce dernier. Ce taux d’intérêt est connu sous l’appellation « coût
d’opportunité ».
Si le MEDAF est universellement utilisé, il n’est pas exempt de défauts à la fois pratiques (pour déterminer les β
et la prime de risque avec fiabilité) et fondamentaux (puisqu’il postule que les marchés sont à l’équilibre). Ces
critiques ont conduit à développer de nouveaux modèles comme l’Arbitrage Pricing Theory (APT) ou à mettre en
évidence la notion de prime de liquidité pour les groupes à faible flottant. L’APT fait l’hypothèse que le taux de
rentabilité exigé ne dépend plus, comme dans le MEDAF, que du seul taux de marché mais d’un certain nombre
d’autres variables, comme l’écart entre la rentabilité des obligations d’État et celle des bons du Trésor, les
Son intérêt pratique réside cependant plus dans le domaine de la gestion de portefeuille que dans celui de la
finance d’entreprise.
Enfin, après chaque crise financière grave, des théories qui cherchent à rationaliser l’irrationnel connaissent un
graphique que l’on nomme courbe des taux. La forme de la courbe des taux dépend de l’anticipation d’évolution
des taux courts et d’une prime de liquidité qu’exigent les investisseurs pour investir sur le long terme. On observe
en général une relation positive entre le taux d’intérêt de tout actif financier et sa durée, d’où une courbe des
taux ascendante. Mais la courbe des taux peut aussi s’inverser, notamment en période de récession.
Le risque et la rentabilité sont fortement liés. Plus l’investisseur prend du risque, plus il exige de la rentabilité.
Un investissement sans risque est moins rémunéré ou moins rentable qu’un investissement risqué.
Les économistes ont coutume de dire qu’il n’y a pas de « repas gratuit ». Autrement dit, toute rentabilité élevée
d’un placement s’accompagne d’un risque important, et tout placement sûr est assorti d’une faible rentabilité.
Parce que les investisseurs ne sont prêts à prendre plus de risques qu’en échange d’un rendement attendu
supérieur. Symétriquement, un investisseur souhaitant améliorer la rentabilité de son portefeuille doit accepter
L’idée fondamentale du MEDAF est qu’à l’équilibre le marché rémunère les personnes qui prennent des risques.
La prime de risque rémunère ou compense les risques systémiques (risque de marché) et pas les risques
Le risque d’un titre est définie comme le montant de la rentabilité exigée sur ce titre à l’équilibre. ( le risque
d’un titre A est supérieur d’un autre B, si à l’équilibre A offre une espérance de rentabilité plus grande que B).
Mais pour le MEDAF l’écart type de la rentabilité n’est pas la mesure utilisée généralement pour mesurer le
marché comme variable indépendante et la rentabilité du titre comme variable dépendante (respectivement x et
β = COV(Ri,Rm)/VAR(Rm)
Le bêta est aussi une mesure de la sensibilité de la rentabilité d’un titre par rapport à la rentabilité du marché.
LA FRONTIERE EFFICIENTE
En gestion d’actifs, la frontière efficiente est un concept essentiel. Elle va permettre d’identifier
C’est-à-dire ceux qui pour un risque donné vont maximiser le rendement et pour un rendement donné
minimiser le risque. Ce sont ces portefeuilles sur lesquels doivent se polariser les gérants d’actifs
il ne sera pas intéressant d’investir dans les portefeuilles présentant une performance inférieure à celle de l’actif sans risque (qui sera tout
actif dont l’écart-type est nul, dont la rentabilité est certaine mais faible logiquement,
cette frontière efficiente montre le portefeuille le plus intéressant puisqu’il permet d’obtenir une performance supérieure pour un risque
équivalent. Pour un risque donné les portefeuilles efficients (avec la performance la plus intéressante)
LE MEDAF OFFRE PLUSIEURS AVANTAGES
C’est un modèle plus simple à utiliser que le MEA, bien que moins précis d’un point de vue
économétrique;
- Calcul du taux d’actualisation approprié pour évaluer les revenus futurs d’une entreprise
LES CRITIQUES ADRESSÉES AU MEDAF
Le modèle pose des hypothèses trop simples (possibilité d'investir et d'emprunter au taux sans risque ;
existence d'actifs uniquement financiers ; fiscalité homogène entre actifs ; pas de coûts de transaction…)
Il est difficile, voire impossible, de déterminer le « vrai » portefeuille de marché i.e. celui qui contient tous les
actifs risqués (actions, obligations, matières premières, immobilier, capital humain, etc.)
Il existerait plusieurs Betas pour une valeur, chacun rendant compte de la sensibilité à un facteur
EXEMPLE: j’achète un actif financier au temps t et je calcule le risque x auquel je m’expose avec
cet investissement. À ce stade, rien ne m’assure qu’au temps t + 1, le risque x de ce même actif n’aura
pas été modifié à cause de facteurs externes (par exemple une situation de crise).
faudrait acheter quantité d’actifs financiers diversifiés avant de prétendre à une corrélation partielle (dans le
cas où la diversification réduit le risque). Par ailleurs, un portefeuille avec une corrélation réduite peut
L’irréalisme des hypothèses : c’est presque impossible d’avoir une idée précise
des taux sans risque auxquels investir; il n’existe pas de fiscalité homogène entre
les actifs financiers, alors que les coûts de transaction, eux, sont bien réels,
etc…
LE MODÈLE DE L’ARBITRAGE (MEA)
Le MEA, développé initialement par Ross (1976), présente une alternative du MÉDAF. D'après au
MÉDAF, le rendement d'un actif est une fonction linéaire d'un facteur commun, le marché. Au
contraire, le MÉA repose sur l’hypothèse que les rendements des actifs dépendent linéairement d'un
Tous les titres ont les rendements dont les espérances et [es variances sont finies.
Les individus ont des croyances homogènes, et croient que les rendements sont engendrés
Le modèle de l’arbitrage (APT) est présenté comme un grand progrès par rapport au MEDAF
L’APT est destiné à remplacer le MEDAF en considérant que le risque d’un actif est affecté par
plusieurs facteurs économiques et financiers et non plus par un seul facteur de risque (risque du
marché) bêta
LE RISQUE D’UN TITRE S’EXPLIQUE, SELON LE MODÈLE MEA :
Par sa sensibilité à des changements non anticipés de facteurs économiques majeurs. En d’autres termes, le taux
de rendement observé d’un titre varie de façon différente de son taux de rendement espéré à cause de
Changements non prévus de la différence entre les taux d’intérêt des obligations à risque élevé et de celles à risque
faible
Ces quatre facteurs sont censés fournir plus d’information sur les variations des taux de rendement des titres que
le fait que les facteurs ne soient pas évoqués dans le modèle et qu'il faut les déterminer
empiriquement, ce qui impose de lourds calculs.
l'estimation d'un Bêta pour chaque facteur rend la tâche encore plus difficile, et il n'est
pas dit que les facteurs et leur influence sur l'actif restent fixes au cours du temps.
le MÉA est peut-être un modèle plus réaliste que celui du MEDAF car il considère un
nombre illimité de facteurs systématiques influant sur le rendement de l'actif, contre un
seul facteur (le marché) et un seul beta pour le MEDAF.
CONCLUSION
Pour conclure, on peut dire que le MEDAF est un modèle mono factoriel qui pose certes des problèmes pour modéliser le risque
systémique mais qui reste valide en première approximation. Ce modèle a permis de développer les théories de la gestion de
portefeuille, sans oublier que les deux modèles MEDAF et MEA ne sont pas forcément contradictoires.
On ne peut étudier la gestion d’un portefeuille sans examiner le MEDAF. Ce modèle présente un intérêt majeur dans le choix d’un
Malgré l’universalité de son utilisation, le MEDAF n’est pas exempt de défauts à la fois pratiques (pour déterminer le coefficient beta
avec fiabilité) et fondamentaux (puisqu’il postule que les marches sont à l’équilibre). Un ensemble de généralisations,
prolongements d’extensions du MEDAF ont été présentés dans le but d’élargir son champ d’application. C’est le cas du modèle de
Roll et Ross, essayant de valider le MEDAF et bénéficiant du principe de l'arbitrage, et ayant mis au monde un modèle multicritère
Le bêta (0.992) du portefeuille est égal à la moyenne pondérée des bêtas des actifs qui le composent.
Le bêta =0.992<1 : le portefeuille choisi dans notre cas est moins risqué que le portefeuille du marché à
risque