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GENERALITE SUR L’ELEVAGE DES BOVINS

I. DEFINITIONS
Le Bovin est un animal domestique appartenant à la classe de mammifère, ordre d’artiodactyles,
sous-ordre de ruminant, famille de bovideae, sous-famille de bovine, genre de boss, sous-genre
de boss taurus ou boss zebus (Simon LUMBU, 2008).
Les pâturages sont des étendues naturelles ou artificielles qui servent pour l’alimentation des
bovins.

II. SYSTEMES D’ELEVAGE


Dans le monde qu’en Afrique, on pratique différent système d’élevage :

Le nomadisme : c’est un système d’élevage non commercial où le système bovin est la source de
prestige pour la famille. L’élevage est totalement incontrôlé par les techniciens.
L’élevage extensif : c’est un mode d’exploitation des animaux dans les conditions plus ou moins
naturelles du milieu.
Le nomadisme se caractérise par :
 Utilisation des grandes étendu avec peu de capitaux et peu de travaux.
 Faible spécialisation du travail.
 Faible productivité économique.
 Faible productivité technique.
 La densité des animaux par hectare est très faible.
L’élevage intensif : c’est un dans lequel l’éleveur utilise beaucoup de capitaux sur une étendu
très petite en utilisant un grand nombre d’animaux avec une densité économique. Les animaux
sont élevés soit en étable d’une façon permanente ou non, soit tantôt on pâturage, tantôt a étable
suivant l’âge. (Lumbo, 2008).
III. MODE D’ELEVAGE
Les modes d’élevages sont des pratiques mises en œuvre par l’homme pour tirer profit des
animaux domestique.
La divagation : c’est le fait que les animaux sont laissés dans les montagnes sans être contrôlés
et le soir les enfants viennes le retirés pour la maison, pratique plus usuelle dans les Kivu
montagneux.
La stabulation : c’est le fait de gardés les animaux à la maison ou ils reçoivent tous les soins
possibles. Le taux d’élevés en stabulation sont plus vendables que les animaux en divagation que
les animaux en divagations

IV. Les pâturages

Les sortes de pâturages sont :


 Les pâturages naturels
 Le pâturage amélioré : si l’on veut éviter les chutes des productions pendant la saison
déficitaire ou si l’on désire intensifier la production, il est nécessaire d’envisager
l’amélioration de la valeur alimentaire de qualité, plusieurs solutions permettent
d’atteindre ces objectifs :
 Amélioration de pâturage naturel par le broussaille et introduction des plantes
améliorantes telles que stylo sante guianensis.
 Constitution des réserves fourragères de bonne qualité (foins et ensilage).
 Culture fourragères de haut rendement et de production étalée au cours de l’année au
moyen d’irrigation. L’herbe de pâturage est un aliment de haute valeur nutritive qui peut
satisfaire la totalité des besoins d’animaux en production, si elle est correctement
exploitée. (R. Rivière, 1977).

L’exploitation des pâturages des bétails est le mode de traitement des pâturages de l’homme par
le moyen de bétails. Le pâturage sont exploitées suivant son importance économique qui siège
sur :

 La productivité : la quantité en kg en ms/hectare


 La valeur alimentaire des espèces présente
 La consommation volontaire de ms/bétail.

V. ALIMENTATION BOVINE

Les bêtes se nourrissent de l’herbe des pâturages. La quantité journalière requise pour un bovin
varie entre 20 et 40 Kg d’herbes. Ainsi est-il demandé aux « bouvier de faire prête les bêtes le
plus longtemps possible en fait d’atteindre cette quantité requise. Pendant la saison sèche, les
bouviers laissent brouter les animaux à partir de 6 heures et pendant la saison de pluie à partir de
8 heure et ce, jusqu’au soir. Pour suppléer au carence en sels minéraux des pâturages, il est
conseillé de donner aux bêtes de blocs à lécher, sachant qu’une bête adulte consomme environ
20Kg/Jour, alors qu’un veau en consomme de 10Kg. Le bouvier doit poser ces blocs à un endroit
où les bêtes peuvent lécher facilement. (Nos recherches sur terrain). L’eau doit être permanente
pour boire et non l’utilisation de l’eau marécageuse car elles peuvent s’y infecter. Ces animaux
sont conduits à la source chaque jour vers midi. (Nos recherches sur terrain)
La ration de base est trouvée au :
 Pâturage naturel
 Pâturage amélioré
 Du foin et de l’ensilage
 De sous-produits de culture
Elle couvre au minimum les besoins d’entretien et une partie des besoins de production.

La ration journalière est fonction des besoins de chaque type d’aliment pour une production
donnée. Elle doit répondre aux exigences suivantes :
 Couvrir les besoins en énergie c’est-à-dire a unité fourragère.
 Couvrir les besoins en matières azotées digestibles.
 Etre absorbées par l’animal qui la reçoit.
Le bovin consomme chaque jour en moyenne 3Kg de matière sèche pour 100Kg de son poids Vif
c’est-à-dire qu’une vache de 1Kg peut absorbée 7 à 8Kg de matière sèche par jour Les besoins
alimentaires journaliers sont destinés à la production soit de viande (engraissement) soit à la
production du lait ou encore à la production du travail.

VI. Hygiène
Les animaux doivent être déparasités à l’entrée à l’engraissement (strangule pulmonaire et
digestif virions, parasites externes…) et éventuellement vacciné contre l’enteroxemie, les
maladies respiratoires, la grippe.
VII. Logement :

 5m2 par tête dont trois au moins seront paillés


 60cm d’auges par tête

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