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Nombre d’heures: 30
savoir: 20 TD: 08
Evaluation : 02
Prérequis/corequis : connaissance des bovins sur le plan ethnologie /
extérieur, anatomie, physiologie, pathologies, alimentation, Hygiène et
prophylaxie etc.
Objectifs :
Etre capable de :
- connaître les différentes races bovines et les différents systèmes
d’élevage;
- faire une bonne production laitière;
- reconnaître un lait impropre à la consommation ;
- faire la traite dans des bonnes conditions d’hygiène
- conduire une unité d’embouche
- dresser et d’alimenter un bovin de trait
PLAN DU COURS
CHAPITRE I. GENERALITES
1.1. Définitions de quelques mots
1.2. Les systèmes d’élevage
1.2.1. Le système pastoral
1.2.2. Les systèmes agro-pastoraux
1.2.3. Les systèmes intensifs
1.3. Les différentes races bovines
1.3.1. Les races taurines
13.2. Les races zébu
CHAPITRE II. CONDUITE D’UN TROUPEAU LAITIER
Troupeau de taurins
Origine : Inde.
Couleur robe: variable
Aptitudes : bouchère et laitière
Production laitière pouvant
atteindre 7000 kg en une lactation
soit 20 à 25 litres par jour.
La Girolando
C’est un bovin qui est une croisée
Gyr x Holstein. Cela signifie que la
race s’adapte bien à nos conditions
d’élevage.
La vache produit 20 à 25 litres de
lait par jour
La tarine ou Tarentaise
Robe : fauve, le bord des paupières, le
contour des yeux, les onglons et le mufle
sont noirs
Aptitude : Bonne laitière importée
d’Europe.
Production : 16 litres par jour en moyenne
4654 litres de lait en 289 jours de lactation
Poids : femelle adulte pèse entre 400 à
500 kg et le mâle environ 750 kg.
Les petits à la naissance ont 35 à 40 kg
La Montbéliarde
Robe : pie-rouge ou marron-clair avec
pattes et tête de couleur blanche
HG: 1,40 m
Poids: 600 à 750 kg
Production laitière: 6000 kg /an
La Brune des Alpes
Origine: Suisse.
•La robe est uniformément brune. C’est un
animal précoce.
•Elle peut produire de 15 – 18 litres dans
les fermes laitières du B.F.
•Elle a une bonne valeur bouchère. Elle a
une bonne aptitude en pâturage.
La Holstein
Origine : Hollande mais très
répandue en France
Production : 40 l/jour au
moment des pics
Robe : pie-noire ou pie-
marron
Holstein pie noire Holstein pie marron Poids : 650 kg pour la
vache et 1000 kg pour le
mâle
2.2. L’habitat des vaches laitières
Un bon habitat est un habitat relativement simple, facile d’accès offrant un cadre
hygiénique et assurant la sécurité et le confort des animaux qui y vivent. Selon le
type d’élevage on distingue les types d’habitat suivants :
2.2.1. L’habitat traditionnel
Peu d’investissement, mais la rentabilité est médiocre.
Habitat dans un
système d’élevage
agropastoral
2.2.2. L’habitat semi – amélioré
Il demande un investissement avec des matériaux locaux non définitifs, relativement
accessibles à l’éleveur. Les bâtiments servant d’étable et de magasin de
stockage des aliments peuvent être dressés.
Habitat dans un
système d’élevage
semi-intensif
2.2.3. L’habitat moderne
Il utilise de gros investissements, utilisation de matériaux définitifs, une alimentation
améliorée, mais faible rentabilité dans nos conditions actuelles d’élevage et de
mondialisation des marchés.
Habitat dans un
système d’élevage
intensif
2.3. Alimentation des vaches laitières
Les animaux ont besoin d’eau et de nourriture pour vivre, grandir, travailler et
donner du lait et de la viande. Ce sont les besoins alimentaires des animaux. On
distingue différents types de besoins fournis par les aliments grossiers et les
concentrés.
aux oreilles.
CHAPITRE III. : CONNAISSANCE DES LAITS ANORMAUX
4.2. Le mécanisme de la sécrétion du lait au niveau du pis
4.2.1. La structure du pis
Le pis est l’organe qui produit le lait et permet ainsi l’alimentation du veau. Il est
suspendu à l’extérieur de la cavité abdominale et n’est donc pas supporté ou
protégé par les structures du squelette. Le pis de la vache est composé de quatre
glandes mammaires ou « quartiers ».
Chaque quartier est une unité fonctionnelle indépendante des autres qui délivre le
lait à travers sa propre mamelle ou « trayon »
En général, les quartiers arrière sont un peu plus développés et produisent plus de
lait (60%) que ceux de devant (40%).
Schéma de l’anatomie de la
mamelle
4.2.2. La sécrétion du lait
La sécrétion lactée dans les cellules sécrétrices est un processus composé de
multiples étapes biochimiques complexes. Une fois lancée en début de lactation,
cette sécrétion du lait ne s’arrête jamais complètement sauf au tarissement.
Entre les traites, le lait qui s’accumule dans le pis augmente la pression et
diminue la vitesse de synthèse.
4.2.3. L’intervalle entre les traites
Quand la traite est faite deux fois par jour, un intervalle de 12 heures maximise
la production laitière. Pour la plupart des vaches, la réduction de production est
minime jusqu’aux intervalles de 16 et 8 heures.
L’effet négatif d’intervalles inégaux est plus prononcé chez les primipares et les
hautes productrices. Traire ces vaches les premières le matin et les dernières le
soir permet de maintenir une production maximale.
4.2.4. La fréquence de la traite
La récolte fréquente du lait empêche l’augmentation de pression.
En conséquence, passer de deux à trois traites par jour peut augmenter la
production de 10 à 20% sans modification de la composition de lait.
4.3. L’hygiène de la traite
4.3.1. Les règles à suivre
Pour avoir un lait de qualité, il faut :
aménager un endroit propre pour la traite;
y conduire la vache juste au moment de la traite ;
avoir des heures de traite régulières (matin et soir) ;
traire sans stresser ni faire mal ;
Avoir les mains propres et les ongles courts au moment de la traite ;
Être calme et gentil vis-à-vis des vaches ;
Leur présenter de quoi grignoter pendant la traite;
Porter une blouse si possible et des habits propres ;
Ne pas être malade au moment de la traite ;
Enlever régulièrement les poils longs qui se trouvent sur le flanc et la mamelle
Traire toujours les vaches malades en dernière position pour éviter la propagation
des germes.
4.3.2. L’hygiène de la mamelle
Immobiliser la vache: (pattes postérieures et queue liées avec une corde) ;
Nettoyer le flanc et la mamelle avec de l’eau propre et désinfectée;
Sécher la mamelle avec une serviette (à usage unique).
4.3.3. Observation du pis et des premiers jets de lait
Avant de commencer la traite proprement dite, il faut :
Examiner chaque partie de la mamelle pour détecter des anomalies d'ordre
pathogènes (parties dures, plaies, boutons---) ;
Observer les premiers jets du lait pour rechercher des anomalies éventuelles
(décoloration, présence de flocons, des lambeaux, des caillots ou une grande
aquosité).
4.4. Conduite à tenir en présence d'une mammite
Traire plus souvent la partie infectée (plusieurs fois par jour le plus souvent
/et mettre le lait à part (non commercialisable) ;
Faire appel à un vétérinaire quand le problème persiste.
Jeunes bovins en
embouche
Les objectifs visés par l’embouche sont :
- l’augmentation de la production de viande ;
- l’amélioration du rendement carcasse et de la qualité de la viande ;
- la conquête du marché extérieur ;
- l’amélioration des revenus des producteurs ;
- la valorisation des résidus de récolte et des sous produits agro – industriels.
Il existe plusieurs types ou formes d'embouche. Les formes couramment
pratiquées par les opérateurs locaux peuvent être décrites en trois groupes
principaux :
- l'embouche extensive ;
- l'embouche semi intensive ;
- l'embouche intensive.
5.2.2. L’embouche bovine extensive
L'embouche bovine extensive est souvent appelée embouche herbagère. Dans nos
régions, elle est essentiellement pratiquée dans le système de production agropastoral
des zones sahéliennes, soudano-sahéliennes et soudaniennes. Cette pratique consiste
à entretenir les animaux sur le pâturage naturel de saison des pluies, puis sur les
champs après les récoltes, avec ou sans un apport en concentrés constitués d'intrants
locaux (issues de céréales).
La pratique est admise comme embouche à cause de l’objectif de boucherie et de la
phase de complémentation qui peut soit se dérouler sur place soit dans les zones
pourvoyeuses de ressources alimentaires (sous-produits agricoles, sous-produits agro-
industriels) et proches de marchés plus rémunérateurs. Elle utilise généralement des
jeunes animaux et se fait sur une durée comprise entre 6 et 12 mois. Elle est aussi
pratiquée sur les animaux de réforme, mais sur une période moins longue allant de 5 à
6 mois (saison pluvieuse et période post-pluvieuse).
Cette forme d'embouche utilise également les pâturages naturels mais, à la
différence de l'embouche extensive, les animaux reçoivent un complément
alimentaire plus ou moins important. Elle se pratique aussi bien en zones semi
arides (soudano-sahéliennes) que subhumides soudaniennes
Les compléments alimentaires se composent généralement d’intrants locaux
(pailles de céréales, fanes de légumineuses, ressources ligneuses, sons
artisanaux, etc.) avec parfois une association d’intrants hors ferme (sous-produits
agroindustriels, CMV, etc.). La vitesse d'engraissement dépend essentiellement de
la valeur nutritive des pâturages, de la quantité et de la régularité de la
complémentation.
5.2.3. L’embouche bovine semi-intensive
L'embouche bovine semi-intensive est une pratique courante en milieu rural dans
le système de production agropastoral des zones sahéliennes, soudano-
sahéliennes et soudaniennes. La pratique concerne les jeunes mâles entiers
d’âge inférieur à deux ans, issus des troupeaux et non pressentis comme
géniteurs, ou des sujets achetés. Elle consiste à nourrir les jeunes mâles à base
d'herbe fraîche du pâturage naturel de saison des pluies in-situ ou fauchée et
offerte à l'auge avec une complémentation peu régulière, constituée d'issues de
céréales.
5.2.4. L’embouche bovine intensive
Cette forme d’embouche vise l'obtention des gains de poids plus rapides à travers
une utilisation optimale des nutriments à partir de rations riches et équilibrées.
Elle est pratiquée en mode stabulation libre ou entravée où les animaux reçoivent la
totalité de leur ration quotidienne sur place, formulée sur une base individuelle.
Généralement, en embouche intensive, les opérateurs investissent relativement plus
en intrants (aliments, produits vétérinaires), en infrastructures et en travail. En
fonction de l'intensité d'utilisation d'intrants et de la main d'œuvre dans les opérations,
du nombre de rotations par an et de la taille de l’atelier (nombre d’animaux à
emboucher), on distingue l'embouche intensive familiale et l'embouche intensive
commerciale ou entrepreneuriale.
L’embouche bovine intensive familiale
L'embouche bovine intensive familiale est pratiquée par les agro-éleveurs
durant la saison sèche sur une période de 4 à 6 mois et en un seul cycle de
production par an. Elle est à faible intensité de main d'œuvre, basée
essentiellement sur les ressources humaines familiales.
Les animaux utilisés sont des mâles entiers avec un âge compris entre 3 et
4 ans (taurillons) ou entre 5 et 7 ans (taureaux). Certains utilisent également
des animaux de réforme.
L’alimentation se compose de résidus de récoltes (pailles de céréales, fanes
de légumineuses, etc.), de fourrages naturels (pailles de brousse et
fourrages ligneux), d'issues de céréales locales, d’aliments concentrés
(tourteau de coton, sons cubés, etc.) et de sels minéraux.
L'embouche bovine commerciale/industrielle
Cette forme d'embouche est généralement pratiquée par des commerçants de
bétail ayant une capacité financière relativement élevée, bien outillés dans les
circuits spéculatifs des marchés locaux, voire sous-régionaux. Ils ont des
relais locaux dynamiques pour leur approvisionnement en animaux maigres,
des liens assez flexibles avec les marchés nationaux et sous-régionaux de
bétail-viande. Ces acteurs opèrent presque exclusivement autour des zones
urbaines, pour bénéficier des facilités de transport, d'accès aux fournisseurs
d'intrants et d'écoulement des produits finis.
Les animaux utilisés de préférence dans cette forme d'embouche, sont des
mâles entiers de race zébu pour la plupart et âgés de 3 à 4 ans (taurillons) ou
de 5 à 7 ans (taureaux). Le nombre d’opérations par an varie de 1 à 3 et
chaque opération comprend une à plusieurs dizaines d'animaux maigres,
choisis en fonction du format, de la conformation et de l’allure.
Les animaux reçoivent des pailles de céréales, de brousse, de fanes de
légumineuses, des gousses de ligneux et parfois de foin de qualité, de concentrés
SPAI (sous-produits agro-industriels) et des compléments minéraux et vitaminés.
Lorsque le nombre d'animaux dépasse la dizaine et qu'il y a suffisamment
d'espace, les emboucheurs font une stabulation libre de leurs animaux avec
distribution collective des aliments.
5.3. Atouts et faiblesses
Les atouts et les faiblesses des différents types d’embouches bovines sont
répertoriés dans les tableaux ci-dessous :
Embouche de vaches de reforme
5.4. Les races bouchères
5.4.1. Les races africaines
Le zébu peulh
Son poids à la naissance tourne autour de 25 kg. A 9 mois il peut peser 146 kg, à 2
ans 247 kg. Le mâle peut peser 500 kg à 5 ans après embouche.
Le zébu azawak
Son poids à la naissance est de 21 kg. Le mâle adulte peut peser de 450 à 500 kg après
embouche.
Le Goudali
Le mâle adulte peut peser de 450 à 500 kg après embouche.
La N’Dama
Poids naissance : 9-13,5 kg ; elle pèse 50 kg à 5 mois son poids adulte varie de 150 à
350 kg.
5.4.2. Les races exotiques
La race Angus
C’est un taurin à robe noire d’origine écossaise, développé au Canada. C’est un
animal sans corne, précoce, (480 kg en un an), 1080 kg à maturité. Il a donc une
bonne aptitude bouchère et sa viande est bien marbrée. Il a un bon instinct
maternel.
La race Simmental
C’est une race taurine originaire de la vallée du Sim en Suisse. Il est présent en
Europe, Amérique, et en Afrique. Il peut peser 600 kg à un an, et 1250 kg à
maturité, il a un bon instinct maternel et donne des veaux lourds au sevrage.
La race Hereford
Originaire de la grande Bretagne ; elle a une robe rouge face et ventre blanc. Il
semble qu’un taureau aurait remporté le grand prix lors d’une foire en 1850 avec
un poids de 1587 kg.
La race charolaise
Elle est originaire de la France mais on la rencontre en Europe, en Amérique. Elle a
une robe blanc crème. En un an, elle peut peser 500 kg et à maturité 1180 kg.
C’est une race rustique qui s’adapte aux conditions semi tropicales.
La race Brahman
C’est un zébu d’origine britannique. Il convient à la traction bovine et à la
production laitière. Il peut peser 400 kg à un an et 1000 kg à maturité. Elle a
généralement une robe grise ou rouge. Elle est très adaptée au climat chaud. Il
semble qu’elle a des qualités particulières :
- la surface du corps est très étendue ce qui fait d’elle un bon dissipateur de la
chaleur interne ;
- elle a une peau épaisse, dure très mobile ;
- elle peut remuer n’importe quelle partie de son corps pour chasser les insectes ;
- elle secrète une substance grasse qui repousse les insectes ;
- elle résiste plus à certaines maladies par rapport à d’autres races britanniques.
5.5. Les facteurs qualitatifs d’un bovin d’embouche
5.5.1. L’état de santé et la conformation
Le bon état de santé est la première condition de sélection des animaux
d'embouche. Le jugement relatif au bon état de santé inclut les tares congénitales
(aplombs, etc.) ou acquises (denture défectueuse, etc.), les signes extérieurs de
dysfonctionnement de certaines fonctions vitales (présence de jetage, larmoiement,
etc.). Le tableau ci-dessous renseigne sur les indicateurs essentiels d’appréciation
de l’état de santé d’un animal.
• Les carcasses courtes et larges, gigot globuleux sont recherchés. Tout allongement
de la carcasse et des membres diminue la valeur de la carcasse.
• Un bovin vivant est un bon animal de boucherie s’il présente les caractères suivants
:
• être long avec une ligne du dessus droite ;
• avoir un train postérieur développé et des cuisses rebondies, descendant très bas
sur le jarret ;
• une poitrine descendue près de terre ;
• une musculature de l’épaule bien développée.
Notation des carcasses selon la qualité de la conformation :
E = conformation supérieure ;
U = très bonne conformation ;
R = bonne conformation ;
O = assez bonne conformation
P = conformation passable
5.5.2. L’importance des os
• Les membres doivent être aussi cours que possible, car ils ne représentent que des
morceaux de peu de valeur bouchère.
• L’animal doit être fin c’est à dire avoir des os, des cornes, des sabots aussi minces que
possible, mais solides. Il doit être précoce c’est à dire avoir une grande vitesse de
croissance et d’engraissement.
5.5.3 Le rendement carcasse
• Après abattage, on juge la valeur du bovin de boucherie sur la carcasse et on dispose
de critères : le rendement et la qualité. Le rendement est donné par la formule suivante :
Dési qté Prix unitaire Prix total Durée de Amortissement Amortissement par
vie/an par an cycle
gnation
brouette 2 30 000 5
charrette 1 175 000 5
râteau 2 2 000 5
pelle 2 2 500 5
Produits en comptabilité
Les produits ou encore recettes sont des entrées d’argent. Ce sont des
revenus obtenus de la vente des animaux engraissés sur pied et des
produits dérivés comme les déjections et les refus
- le ratio avantages/coûts exprime ce que rapporte à l’emboucheur un (1)
franc investi. C'est la valeur des produits divisée par la valeur des charges
totales ;
Le ratio avantage/coût est la relation qui s’établit entre la production et la
quantité de capital qui a permis la production. Il est mesuré par le rapport de la
valeur produite à la valeur du capital fixe utilisé pour produire.
Valeur des produits
Ratio avantages/coût =
Valeur charges totales
- le seuil de rentabilité est le niveau de production ou les charges sont égales
aux produits ; il correspond au rapport entre les charges ou coûts fixes totaux
et la marge brute unitaire (marge brute par animal).
Le seuil de rentabilité est le niveau d'activité minimum à partir duquel une
entreprise commence à être rentable pour elle-même par ses économies
d'échelle, c'est-à-dire qu'elle cesse de perdre de l'argent sur ces activités.
Charges fixes
Seuil de rentabilité =
Prix de vente unitaire – charges variables unitaires
. Principaux déterminants des performances économiques de l’embouche
• Exemple n°1
CHARGES PRODUITS
TOTAL TOTAL
Exemple n°2:
LIBELLE TEST
1. Coûts variables
2. Coûts fixes
B. Produits de l’embouche
Marge brute/Animal
Monsieur Sombié Antoine est un emboucheur des ovins de race Djallonké dans
la région des Cascades.
Au cours d’un cycle de 90 jours, il a pu emboucher 20 têtes.
Les résultats de ses différentes opérations sont consignés sur le tableau ci-
dessous.
1)Complétez le tableau.
2)Quelles sont les conclusions pouvez-vous tirer de cette opération d’embouche
de Monsieur Sombié?
3)Quels conseils pouvez-vous lui prodiguer?
Tableau n°1 des résultats d’embouche de M. SOMBIE A.
Tableau n°1 (suite)
Exercice n°2 d’application
La santé animale
Le traitement des animaux de trait est impératif pour les
permettre d’exprimer au mieux leurs performances.
Le protocole de traitement dépendra de la zone et des
pathologies qui y sont présentes.
Les maladies infectieuses telles que la pasteurellose, la fièvre
aphteuse, la péripneumonie contagieuse bovine (PPCB), le
charbon bactéridien peuvent être évitées par les vaccinations
Les maladies parasitaires, principalement les vers
dans l'appareil digestif et les parasites externes sont traités par
des vermifuges et d'autres médicaments.
Il faut traiter les plaies liées aux traumatismes des travaux.
Les plaies sont traitées avec un désinfectant par exemple de
l'alcool, de l'eau de javel, du permanganate de potassium ou
de l’eau oxygénée. Il faut prévoir un trousseau de
médicaments pour les pansements. Et s’adresser aux services
vétérinaires pour les plaies infectées.
L’habitat
L’habitat sert d’abri pour les animaux et permet de bien les
soigner, de veiller sur eux en même temps qu’on les préserve du
vol. Il doit répondre à des normes techniques et économiques :
L’emplacement sur un terrain surélevé, accessible et intégré à la concession pour
faciliter la surveillance.
Orientation des ouvertures : Nord-sud pour éviter la direction des vents dominants
et une forte insolation à l’intérieur du bâtiment
Prévoir une bonne aération : bonne ventilation à l’intérieur, éviter l’humidité
excessive, les mauvaises odeurs et les variations de température
importantes;
Stabiliser le sol avec la latérite et observer une pente légère de 1 à 2% pour
permettre l’écoulement du purin;
Crépir les mûrs de l’étable;
Construire une fosse fumière pour le compostage des déjections animales de
dimension 3x3X1,5m ;
Nettoyer régulièrement l’étable (minimum une fois par semaine
CONCLUSION
La culture attelée revêt une importance capitale pour le
producteur, car elle permet aux producteurs d’utiliser moins de
main d’œuvre, d’augmenter les superficies exploitées et d’avoir
du fertilisant organique pour son champ. La traction animale est
performante pour intensifier le travail agricole, mais son
développement est limité par la méconnaissance des techniques
(matériels, performance, avantage par rapport aux espèces
animales) et à celle de l’animal (élevage, dressage, alimentation
et suivi sanitaire).