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INSTITUT NATIONAL

DE FORMATION PROFESSIONNELLE AGRICOLE

ZOOTECHNIE GENERALE
TRONC COMMUN

FORMATEUR :
SILUE FATOGOMA ETIENNE
Ingénieur des Techniques Agricoles
Option : Elevage - Nutrition
Cel : 07 79 14 24
ngsilue@yahoo.fr

©2019
CHAPITRE I : HISTOIRE DE L’ELEVAGE

I- DEFINITION
La zootechnie est la science qui traite de l’élevage des animaux domestiques, de leur
reproduction, de leur amélioration qualitative afin d’en obtenir des productions dans les
meilleurs conditions économiques possibles.
Le mot zootechnie vient de la réunion de deux mots grecs : zoon qui signifie animal
et techno qui signifie art (en français technique).
La zootechnie qui traite de l’élevage des animaux domestiques est donc une
science biologique qui fait d’ailleurs largement appel à d’autres sciences telles que
l’anatomie, la physiologie, la chimie, …

1-1- Animal domestique


Etymologiquement, il fait partie d’une ‘’maison’’ (domus) et vit sous la domination d’un
maître qu’il sert. Il se reproduit en captivité.
La domestication s’accompagne d’une transformation progressive des espèces
sauvages dans un sens utile à l’homme. Un animal domestique serait celui qui, « élevé de
génération en génération sous la surveillance de l’homme, a évolué de façon à constituer
une espèce, ou pour le moins une race, différente de la forme sauvage primitive dont il est
issu ». [(R. Thévin, 1960 in Encyclopaedia Universalis, 1995)].
Les dates de domestication des différentes espèces sont incertaines, mais on peut
retenir les estimations présentées dans le tableau ci-dessous.

Tableau : Date et lieu connus de première domestication des animaux d’élevage (d’après
Gautier, 1990 ; Encyclopaedia universalis, 1995)

N° Espèce Date Lieu (continent)


1 Chien 1400 av. J-C (Eurasie)
2 Mouton 900 av. J-C Trak (Asie)
3 Chèvre 7000 av. J-C Perse (Asie)
4 Porc 7000 av. J-C ou 5000 av. J-C Anatole (Asie) ou Chine (asie)
5 Vache 6500 ou 6300 av. J-C Thessalie et Anatole (Asie)
6 Zébu 6000 av. J-C Baloutchistan (Asie) ou
ou 4000 av. J-C Vallée de l’Indus (Asie)
7 Lama 5500 av. J-C ou 5000 av. J-C Andes (Amérique)
8 Alpaga 4000 av. J-C Andes (Amérique)
9 Ane 3500 av. J-C Egypte (Afrique)
10 Cheval 3500 av. J-C ou 3000 av. J-C Ukraine (Asie)
11 Dromadaire 3000 av. J-C Arabie (Asie)
12 Chameau 3000 av. J-C ou 2600 av. J-C Iran, Turkménistn (Asie)
13 Buffle 2500 av. J-C Indus (Asie)
14 Yack 2500 av. J-C Tibet (asie)
1-2- La capture :
C’est le premier contact entre l’homme et l’animal sauvage. Toutes les espèces
animales terrestres connues ont été capturées par l’homme mais il existe encore un
certain nombre d’animaux inconnus (forêts d’Amérique du Sud).
La captivité : c’est la possession de force par l’homme d’un animal sauvage qui n’a
aucunement renoncé à reprendre sa liberté à la première occasion. Cette possession est
négative, ne présente aucun intérêt pour l’homme sauf intérêt scientifique ou
documentaire.
Certains espèces sauvages ne peuvent pas vivre en captivité ou ne vivent que très
difficilement : Exemple le lynx, carnivore sauvage, félidé recherché pour sa fourrure de
grande valeur.

1-3- L’apprivoisement :
L’animal vit au contact de l’homme sans désir de reprendre sa liberté bien qu’il en
ait la possibilité. En retour l’homme le nourrit mais n’en tire aucun profit spécial, il n’en
attend aucune production. Le comportement des espèces animales vis-à-vis de
l’apprivoisement est extrêmement variable : prenons deux espèces de carnivores
sauvages relativement voisines, le guépard et la panthère.
Le guépard s’apprivoise facilement et devient un compagnon fidèle de l’homme ; la
panthère au contraire ne s’apprivoise pratiquement pas ; elle cherche à reprendre sa
liberté et reste toujours dangereuse pour l’homme qu’elle connaît pourtant fort bien.

II- HISTOIRE DE LA DOMESTICATION


L’histoire de la domestication est très longue et n’est pas bien connue ; mais elle peut être
repartie en trois grandes périodes.

2-1 La naissance des races


L’homme observant pendant des siècles les lentes modifications des troupeaux a
appris à conserver les caractères qui lui paraissent plus ou moins intuitivement les plus
favorables. Ainsi de génération en génération on assista, grâce à une action plus ou moins
empirique, à la formation des races purement géographiques ; chaque ensemble sol-
climat voyait se développer une race de bétail mieux adaptée à ses conditions qu’une
autre.
Cette période est extrêmement longue puisqu’elle commence avec la domestication
dont on ne peut préciser la date, pour se terminer exactement au 18 ème siècle.

2-2 Naissance de la zootechnie


C’est la période qui commence avec l’amélioration des races par croisement, par
métissage grâce à l’amélioration des moyens de communication, l’amélioration de
l’alimentation du bétail (cultures, engrais minéraux), l’amélioration de l’hygiène (progrès de
la physiologie).
On assiste à la naissance des grandes races animales :
- Cheval de course pur sang anglais
- Porc de race Yorkshire
- Bovin viande de Durham
Cette période est récente ; elle s’étend sur deux siècles.

2-3 Période actuelle ou grandes découvertes


Elle commence au 20ème siècle et se distingue par l’application à l’élevage des grandes
découvertes scientifiques dans plusieurs domaines. On assiste à de grandes
améliorations dans l’élevage : la productivité quantitative et qualitative du bétail
(génétique), alimentation du bétail (physiologie, chimie), état sanitaire (microbiologie,
chimie organique),…

III- L’ELEVAGE
L’élevage des animaux occupe une place importante dans le monde agricole. Il occupe
une grande partie dans l’alimentation humaine par l’apport de protéines et aussi il rentre
dans l’industrie comme matière première.
Le développement de l’élevage est étroitement lié à celui de la production agricole.
L’homme valorise ses résidus agricoles dans l’élevage pour y tirer profit.
Cependant les productions d’élevage sont insuffisantes en zone tropicale surtout en Côte
d’Ivoire.
Pour améliorer les productions d’élevage dans nos pays, il faut donc :
- Produire du lait pour réduire la dépendance des pays industrialisés ;
- Couvrir les besoins en viandes de nos populations
- Créer de nouvelles filières prenant en compte la production, la collecte, le
traitement et la distribution des productions animales (lait, viande…)
CHAPITRE 2 : ETHNOLOGIE

I- GENERALITES
L’ethnologie est la science qui se propose d’analyser et d’interpréter les similitudes
et les différences entre les sociétés et entre races. C’est donc la science qui étudie les
races

1-1- Espèce
Elle est caractérisée par la possibilité pour les individus qui en font partie de se
reproduire entre eux et par l’impossibilité ou la grande difficulté à se reproduire entre
espèces différentes.
MAYS Ernest a défini l’espèce comme des « groupes de population naturelles
effectivement». L’isolement reproducteur peut être dû au comportement de la parade
sexuelles aussi bien qu’à un isolement géographique.
Des individus de la même espèce mais appartenant à des variétés différentes
donnent des hybrides qui sont féconds entre eux, alors qu’un croisement entre individus
d’espèces différentes donne des hybrides stériles ; par exemple, le Mulet, hybride issus
d’un âne et d’une jument, est stérile.
On désigne l’espèce par deux noms (nomenclature binominale) ; exemple :
Panthera leo, le lion appartient au genre panthera, à l’intérieur duquel leo désigne l’espèce
par rapport à Panthera tigris, le tigre.
Une espèce est caractérisée par un nombre constant de chromosomes, aux formes
également constantes, qui constituent le matériel génétique de l’espèce, ou génome.

1-2- Race
Elle peut être définie comme une collection d’individus de même espèce qui ont
entre eux une histoire d’élevage commune et des caractères communs qu’ils transmettent
à leurs descendants. Les caractères communs peuvent être extérieurs, ou non visibles de
l’extérieur. La race n’est pas fixe, elle est le résultat d’une histoire durant laquelle sont
intervenus de nombreux facteurs : migration d’animaux, mutations de gènes, modifications
du contexte économique et politique.

II- FORMATION DES RACES


- La formation d’une race a d’abord été liée aux facteurs socio-économiques du milieu ;
- Ensuite l’augmentation de la consommation des produits d’origine animale et les besoins
pour l’industrie ont contribué à l’augmentation de la productivité des élevages ;
- Avec l’intensification de l’agriculture vers le 18ème siècle, les grands complexes d’élevage
voient le jour.

III- LA SCIENCE ZOOTECHNIQUE


Elle connaît une évolution.
Au 18ème siècle, contribue à la création de nouvelles races : le bovin Shorthorn pour la viande
Au 19ème siècle, création des races mixtes produisant viande et lait (bovins), viande et laine
(ovins), viande et œuf (volaille).

3-1- Décrire une race


Pour décrire une race, il faut indiquer de nombreuses caractéristiques :
- le nom usuel et les synonymes selon les lieux ou les ethnies ;
- l’origine de la race (berceau de race ou comment elle est apparue);
- la répartition géographique actuelle
- l’effectif par pays ou par région ;
- l’existence de livre(s) généalogique(s) : head-book pour les bovins, flock-book pour
les ovins et caprins ;
- la description, y compris les mensurations (hauteur au garrot, périmètre thoracique,
longueur scapulo-ischiale, etc.), les poids à âge-type (naissance, 6 mois, 1 an, adulte), la
robe (phanéroptique) et ses variations, le standard de la race (s’il y a un livre
généalogique qui précise les préférences officielles) ;
- le mode d’utilisation : les systèmes d’élevage habituels (plus ou moins intensif,
nomade, transhumant ou sédentaire…), et les aptitudes (viande, lait, travail, mixte) ;
- les performances dans certains milieux. Dans un même milieu, les performances de
diverses races sont le plus souvent différentes ; ainsi, la description des races comporte
des éléments héréditaires (génétique) et d’autres liés au milieu.

La répartition géographique gagne à être accompagnée de cartes et la description


peut être illustrée par des photographies.

3-2- Classification des races


Elle peut se faire suivant trois paramètres.

a- Quantité et qualité de travail


Les races d’animaux domestiques peuvent être classées en fonction de la quantité
et de la qualité de travail fourni, de l’orientation de la productivité et de l’origine des
animaux.
Cette classification donne trois groupes :
- les races primitives ;
- les races de cultures ;
- les races intermédiaires.
-
Les races primitives : Elles se forment à la suite d’une sélection naturelle en l’absence
du travail de l’homme. Ces races sont bien adaptées aux conditions climatiques qui les ont
vu naître ; exemple du porc coureur africain.

Les races de culture : Elles sont les résultats d’un grand effort humain sous l’influence
d’une longue sélection et d’accouplement des animaux par l’homme. Ces races ont été
créées et sont caractérisées par une haute productivité et une précocité élevée. Elles
permettent d’améliorer les races primitives et intermédiaires.
Exemple : les vaches de culture donnent 1 500 à 2 300 Kg de lait contre 600 à 1000 Kg
pour les races primitives.
Les ovins produisent 5 à 20 Kg de laine contre 1 à 2 Kg pour les ovins primitifs.
Les races intermédiaires : Elles sont intermédiaires entre les races primitives et les
races de cultures. Ce sont des races dont les conditions d’élevage (alimentation, conduite)
sont améliorées avec des méthodes de sélection artificielle.
b- Origine
La classification selon l’origine donne deux races :

Les races locales : Dans les régions tropicales, les races locales sont souvent bien
adaptées à leur milieu, mais peu productives. Leurs caractéristiques résultent d’une
longue sélection en milieu défavorable, avec un climat sévère marqué par des périodes de
carence alimentaire et de forts risques sanitaires, en particuliers parasitaires. Ainsi
certains taurins, ovins et caprins ayant vécu très longtemps au contact de la mouche tsé-
tsé ont développé une tolérance à la trypanosomose. Ils sont devenus trypanotolérants.

Races exotiques : Dans certains cas particuliers, des races exotiques pures peuvent être
élevées en zone d’altitude, en zone indemne de maladies graves ou avec une prophylaxie
intense. C’est le cas par exemple de la Montbéliarde au Sénégal. Elles ont besoin
davantage de soins que les races locales.
La solution consiste à débuter par le croisement entre race locales et race exotique. La
race locale apporte la rusticité et la race exotique une meilleure production.

c- La production attendue 
La zootechnie contemporaine distingue plusieurs races :
- Races à viande (bovin, ovins, caprin…)
- Races laitières (bovin, ovins, caprin…)
- Races à laine (ovins, …)
- Races mixtes (viande et laitière, viande et laine, …)
CHAPITRE III : LES SYSTEMES D’ELEVAGE

GENERALITES
Un système d’élevage est un ensemble d’éléments en interaction dynamique
organisé par l’homme en vue de valoriser des ressources par l’intermédiaire d’animaux
domestiques. Le choix des éléments du système et les relations fonctionnelles qui le
privilégieront, relève d’une décision arbitraire de l’observateur, de la pertinence de choix et
dépendra de l’efficacité de la démarche systémique.
Le concept du système d’élevage apparaît donc pratique. Il existe des invariants qui
permettent d’analyser la spécificité du système d’élevage. Ces invariants doivent être
cherchés tant au niveau des catégories d’éléments qui composent le système (homme,
animal et les ressources) qu’à celui des catégories de relations qui les unissent.
Un système d’élevage est donc composé de 3 pôles :
- l’homme en tant que principale organisateur de ce système finalisé
- l’animal qui en constitue l’élément central
- et les ressources que le système mobilise.

APPROCHE DES SYSTEMES


Pour différencier les systèmes d’élevage divers critères sont utilisés seuls ou
combinés. Dans une tentative de classification des systèmes d’élevage dans le monde,
(Teinfeld H. and Maki-Hokkonen, 1995), la FAO retenait trois critères principaux : le degré
d’intégration de l’élevage avec les cultures, la relation des animaux avec l’espace et la
zone agro-écologique.
Les plus classiquement utilisés sont les suivants :
- la mobilité des animaux dans l’espace qui permet de distinguer les systèmes
d’élevage sédentaires, transhumants ou nomades
- des critères techniques, exemple intégration à l’agriculture
- des critères d’intensification, séparant les systèmes intensifs, semi-intensifs, semi-
extensifs ou extensifs ;
- des critères agro-écologiques qui sont souvent utilisés en combinaison avec des
critères techniques ;
- des critères économiques ou alimentaires permettant enfin d’affiner des
classifications.

ICI NOUS CLASSERONS LES SYSTEMES EN TROIS (3) MODES.


I- LES SYSTEMES EXTENSIFS
On définit le terrain de parcours comme une surface à végétation naturelle ou semi-
cultivée fournissant un habitat approprié aux animaux domestiques.
Les systèmes d’exploitation de l’élevage dans les pâturages sont basés sur
l’utilisation de la végétation naturelle ou semi-cultivée par les animaux domestiques, en
particulier par les ruminants.
Ce système se subdivise en sous-système : transhumant, nomade et sédentaire.

1-1- Elevage transhumant


Caractérisé par un déplacement saisonnier et régulier d’un pâturage vers un autre
pâturage plus éloigné et vis versa c’est-à-dire que les animaux partent régulièrement
d’une zone A vers une zone B pendant une période donnée et reviennent vers la zone A.
Exemple : en saison sèche, les éleveurs du sahel viennent en Côte d’Ivoire avec leur
bétail à la recherche de pâturage.

1-2- Elevage nomade


Caractérisé par un déplacement des animaux d’un pâturage vers un autre pâturage
plus intéressant sans souci de retour au point de départ. Les éleveurs se déplacent dans
ce cas avec toute leur famille.

1-3- Elevage sédentaire villageois


Les animaux composés de gros bétail et petit ruminants exploitent les pâturages naturels
autour des villages et entre les exploitations de cultures. Les animaux surtout les bovins
bénéficient d’un parc de nuit. Ces parcs peuvent être individuels ou appartenant à
plusieurs propriétaires collectifs. Généralement les animaux du système d’élevage
sédentaire appartiennent à des autochtones qui ne sont pas des vrais éleveurs. En
absence de cette tradition pastorale, les animaux sont toujours confiés à des salariés
peulhs.
Dans ce système, il existe une cohabitation conflictuelle entre éleveurs et agriculteurs.

1-4- Le ranching
En plus des pâturages naturels de savane, les animaux disposent suivant leur
stade physiologique (gestation, lactation, embouche) de cultures fourragères, de sous-
produits et de sels minéraux. Les animaux pâtures soit sous la conduite d’un bouvier soit
sur des pâturages entièrement clos. Les pâturages de savane sont améliorés par
l’élimination des buissons, de certains arbres, la pratique des feux de brousse contrôlés au
début de la saison sèche.
En Côte d’Ivoire, il a été installé 3 ranchs : Abokouamékro, Sipilou, la Marahoué. Ils
ont pour objectif de développer et améliorer la race N’dama. Ils fournissent des
reproducteurs pour installer des noyaux d’élevage, pour distribuer dans les élevages
existants des animaux destinés à l’embouche.

II- LES SYSTEMES MIXTES D’ELEVAGE


Ils sont encore appelés système agro-pastoral. Dans ce système, l’exploitation
associe l’agriculture à l’élevage sur un même terroir ; sur l’exploitation on inclut des
parcelles de pâturage cultivés qui rentrent dans l’assolement. Cette pratique a pour
objectif de raccourcir la durée de jachère ou de maintenir la fertilité des sols, c’est le cas
de l’utilisation des légumineuses capables d’enrichir le sol en azote à partir de
l’exploitation de l’azote atmosphérique.

III- LE SYSTEME INTENSIF


C’est le système moderne d’élevage. Ce système suppose que l’éleveur dispose de
moyens de production : bâtiments, machines nécessaires à la production, pâturages
aménagés, points d’eau potables.
Dans tous les cas la production suit la courbe de la production fourragère.

3-1- Système intensif en stabulation libre


Comprend tous les animaux élevés dans un atelier où ils sont libres dans leur
mouvement. L’éleveur apporte nourriture et eau de boisson, et assure l’hygiène de
l’espace. Dans ce système les animaux sont en claustration permanente.
Ce type d’élevage concerne généralement les élevages sans terre ou hors sol : il s’agit de
l’élevage intensif de la volaille, des porcs, des ateliers de production laitière et dans
certains cas les ateliers de production de viande.

3-2- Système intensif en stabulation entravée


La stabulation entravée est généralement observé en élevage bovin. Dans ce cas
on dit que la vache est à table. Cela signifie que la mangeoire, l’abreuvoir sont
individualisés et la vache est attaché à un piqué en face de table. Cette méthode permet
de distribuer avec précision à chaque animal selon sa production et de diminuer la
production de chaleur (extra-chaleur).

3-1- Système semi- intensif


Ce sous-système de production est le plus lié à la courbe de production de l’aliment sur
la ferme. L’éleveur donne à manger correctement aux animaux en période d’abondance et
les maintient en vie avec un léger croît en période d’insuffisance fourragère.

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