FERME AGRO PASTORALE

I. SYNTHESE
INFORMATIONS SUR LE PROMOTEUR
Nature du promoteur Individu quelconque \__/ PME \___/

Nom et Prénoms
Sexe Masculin \_ _/ Féminin \_ _/
Date et lieu de naissance
Adresse
Lieu de résidence Département : Commune 
Arrondissement : Village :
Structure
d’accompagnement
INFORMATIONS SUR LE PROJET
Situation juridique Formalisée \___/ Non formalisée \__ _/
Titre du projet Mise en place de ferme agro-pastorale
Secteur d’activité Agrobusiness \_ _/ Artisanat \___/ Tourisme \___/ Autre \___/
Localisation du projet Département : Commune :
Arrondissement : Village :
Siège social Département : Commune :
Arrondissement : Village :
Nombre de bâtiments /ou
parcelles
Nature des bâtiments ou Parcelles ou bâtiments 1 Parcelles ou Parcelles ou Parcelles ou
parcelles et superficie bâtiments 2 bâtiments 3 bâtiments 4
Bureaux et salle de Bâtiments de Parcelles de Parcelles de
stockage et de transformations productions production
conservations. agro-alimentaires végétales animales

Coût du projet
Apport personnel
Crédit sollicité
Date de mise en place
prévue
MODALITES DU CREDIT
Frais de dossier 0,5% du montant sollicité
Assurance 1% du montant sollicité
Taux d’intérêt annuel 05% l’an
Durée du crédit 10 ANS
Différé 3 mois \__ _/ 6 mois \__ _/ 12 mois \__X_/
Périodicité de Mensuelle \___/ Trimestrielle \_ _/ Semestrielle \_X _/
remboursement
Mode de décaissement Unique \__/ Multiple \__X_/
Si décaissement multiple :
1ère tranche………………………...FCFA Date
prévue………………
2ème tranche………………………..FCFA Date
prévue………………
Montant par échéance
Date 1ère échéance
RENTABILITE DU PROJET
An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 6 An 7 An 8 An 9 An 10
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Chiffres d’affaires
Revenus nets
Nombre d’emplois prévus Emplois directs : Emplois indirects :
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R
Rubriques Données du promoteur
éf.
1 Nom et Prénoms
2 Sexe
3 Age
4 Lieu de résidence
5 Situation matrimoniale  
6 Adresse postale
7 Téléphone
8 Adresse électronique
9 Carte d’identité nationale
10 Numéro IFU
11 Formations professionnelles reçues
12 Structure d’accompagnement
13 Références bancaires
Connaissances et expériences
14
professionnelles pertinentes pour le projet
15 Personnes de références
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I. DESCRIPTION DU PROJET
A. Présentation du projet

L
e présent projet est un projet de agricole dont la finalité est la production animale. C’est un
projet qui vise un système agro pastorale qui adoptera des pratiques résilientes aux
changement climatiques. Il s’agit de mettre en place une ferme agro pastoral qui assurera la
production de certaines espèces animales comme le porc, la volaille et le lapin. Cette ferme est située
dans la commune d’Allada et présente une superficie de 1ha. La commune d’Allada est une zone agro
écologique favorable à l’agriculture. Elle représente le carrefour des échanges entre les communes de
l’Atlantique et les communes du Zou.
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L’é quipe dirigeante

L’équipe dirigeante du présent projet est composée du promoteur et de ses associés qui formeront en
effet une direction exécutive. Cette direction exécutive est formée à partir des différentes compétences
que détiennent chaque membre. Chaque membre doit présenter des atouts qui répondent aux exigences
suivantes : dynamisme du groupe, travailler sous pression et être présent à toute sollicitation venant de
l’équipe. Il est à noter que la compétence du promoteur ne dépend pas de son atout technique à la
réalisation du projet mais plutôt, de sa motivation à épouser à une pareille idée entrepreneuriale, tout
comme ses avoirs à mettre à la disposition de la ferme.

A. Choix de la forme juridique

La forme choisie pour la présente ferme mise en en valeur dans ce projet est une entreprise SARL
(Société à Responsabilité Limitée). Le choix de cette forme juridique d’abord s’appuie sur le capital à
investir par le promoteur seul et dans sa quasi-totalité et sa volonté d’inscrire certains membres clés du
personnel dans les prises de décision. Elle est avantageuse dans la mesure où les membres du
personnel qui interviendront dans les prises de décisions seront les personnes ressources et surtout
ayant participé à la mise en place du projet, depuis sa conception jusqu’à sa réalisation.

B. Equipe projet

L’équipe projet est constitué des membres que voici et les rôles qui leur sont attribués

Promoteur Il est chargé de faire valoriser ses idées en mettant à la

disposition de l’exécutif les moyens nécessaires pour la
réalisation des activités. Le recrutement du personnel lui revient
entièrement. Il est le propriétaire des avoirs et acquis du projet
de ferme.

Le chef ferme ou manager Il est chargé de superviser toutes les activités qui se feront sur la
général ferme. Il établit les programmes et calendriers de réalisation des
activités qui se dérouleront sur la ferme. Il sera chargé de
produire un rapport mensuel et trimestriel à toute l’équipe
dirigeante

Le secrétaire comptable Il est chargé de coordonner toutes les activités affilées à la

production végétale. Il est sensé fournir des rapports à la fin de
chaque activité

Le gardien Il est chargé de veiller sur la sécurité de la ferme. Dans

l’évolution des processus d’agrandissement de la ferme il sera
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secondé

Les manœuvres Ils sont constitués de bras valides pouvant effectuer les travaux
de ferme. La ferme disposera de deux manœuvres qui
exécuteront des travaux en plein temps. Elle fera recours au
manœuvre occasionnel lorsque le besoin se ressentira et aussi
compte tenu de l’urgence d’exécution de certains travaux
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Straté gie du marché

Le secteur agricole au Bénin présente une vaste opportunité d’affaire. C’est un secteur d’activité
émergeant qui rassemble plusieurs acteurs de la vie sociétale. Cependant il est gouverné par des
variables jugées incontrôlables. Ces variables sont caractérisées par le marché d’écoulement et
l’itinéraire technique de production. La politique du marché retrace le dynamisme du groupe ou de
l’entreprise à disposer d’un marché potentiel tout en minimisant les risques de la concurrence. La
ferme étant une ferme agro pastorale orientera ses produits vers un marché local et régional. La qualité
des produits et la stratégie de management des personnes qui font la demande des produits disponibles
sur la ferme garantissent un marché potentiel et un marché cible.

A. Présentation des produits

Les produits qui seront issus de la ferme proviendront généralement de la production animale c’est-à-
dire l’élevage porcine, la cuniculture et l’élevage de volaille. Entre autres ces produits nous avons :

- Le porc. C’est le principal produit qui sera issu de l’élevage porcin. Il est question ici d’une
race améliorée à cause de sa productivité comparativement à la race locale. De ce fait il faut
beaucoup miser sur une bonne alimentation du bétail tout en respectant les règles d’hygiène.
Ainsi il sera question de sujet présentant les caractéristiques suivantes : une croissance rapide,
une fécondité irréprochable.
- La volaille. Ici il s’agira des poules pondeuses et des poules Goliath. Les poules pondeuses
après six mois de suivis doivent fournir de façon journalière des œufs. Lorsque la fréquence de
pontes des œufs des sujets commencera par diminuer, il faudrait alors programmer pendant les
périodes de fêtes à la vente des sujets. Comparativement aux poules pondeuses, les races
Goliath produiront des œufs à éclore pour la vente de poussins d’un jour, d’une semaine ou de
poulette d’un mois avec un poids moyen d’un kilogramme.

Usage des produits

- Le porc à l’état brut est destiné commercialisation. En fonction du calibre la vente de porc est
rentable et bénéfique à la ferme. La vente sera échelonnée en fonction de l’agrandissement
l’effectif du bétail s’agrandit. Toutefois les porcelets peuvent être vendus en fonction de la
demande et des objectifs de la ferme.
- Les œufs de table et les poussins seront livrés au potentiels clients qui seront abonnés à la
prestation de la ferme. La livraison des œufs se fera de façon journalière
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Les produits seront compétitifs pour assurer leur écoulement. Nous nous conformerons à la loi de
l'offre et de la demande pour placer nos produits en sur le marché en fonction de nos objectifs de
production.

Analyse straté gique du marché

Présentation du secteur
Le secteur d’élevage au Bénin est encore à l’étape traditionnelle. Dans les zones rurales, l’élevage
se présente comme une activité généralement secondaire après les productions végétales et
occupe un tiers de l’agriculture en générale, avec une orientation des objectifs de production
axée sur l’auto consommation. L’élevage est beaucoup plus considéré comme une activité plus
sociale qu’économique. Mais au cours de ces dernières années une nouvelle révolution s’est
dessinée avec l’intégration de la jeunesse à la réalisation de cette activité, même si le système
n’est pas encore intensif comme dans les pays sahéliens. Les efforts sont louables, car malgré le
peu de ressources dont disposent les acteurs, l’offre des produits devient peu à peu accessible à
la clientèle. Le secteur de l’élevage est beaucoup plus localisé dans le nord du pays et est
caractérisé par l’élevage bovin (environ 70 % de la taille bétail), donc un atout pour notre la
ferme agro pastorale dont la production sera basée sur la porciculture et l’aviculture.

Marché potentiel
Le marché potentiel est constitué des personnes et des entreprises qui demandent ou qui sont
susceptibles de demander des produits issus de notre ferme pour satisfaire à leur besoin.
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Straté gie de commercialisation

Part du marché – prévisions des ventes
Comme développer ci-haut nous disposons ici deux types de marchés : le marché potentiel et le
marché cible. En fonction de ces deux types de marchés la ferme offrira à la clientèle ses produits
planifié mensuellement répartie sur une année civile. Les prévisions mensuelles des produits de
la ferme peuvent être livré chaque semaine et selon la demande proposée par la clientèle. Dès la
première année de production, il sera question de multiplier l’effectif au niveau de la
porciculture, avec un effectif de démarrage de 20 porcs et truies, pour obtenir en fin de la
première année de production 100 porcs et truies à la reproduction. Dans l’atelier de cuniculture
avec un effectif de 30 lapins et lapines, il sera questions de reproduire jusqu’à

L’atelier d’aviculture quant à lui avec une taille de 100 poussins de race goliath et 100 poussins
de race pondeuses à partir du sixième mois peut commencer à mettre à la disposition du marché
50 œufs de table par jour et 50 œufs à pondre, soit environ 350 œufs de table et 350 œufs de
goliaths à pondre par semaine.

Stratégie de Marketing
Pour faire connaître le produit, la ferme élaborera des stratégies de mise en marché. Ces
stratégies prendront en compte les paramètres que voici : la politique du produit, la politique du
prix, la promotion. Ces trois paramètres doivent être en équilibre afin d’inciter les clients à
s’approvisionner les produits issus de la ferme.

- La politique du produit : cela reflète la qualité des produits issus de la ferme et révèle le
sérieux que la ferme a appliqué dans le processus de production. Ainsi pour les porcs, il
sera question de présenté l’animal avec moins de graisse, un poids adéquat avec un état
de fécondité des truies acceptable et moins sensibles aux intempéries. Pour les volailles,
la considération du poids est nécessaire pour les animaux et leur fréquence de ponte
hebdomadaire doit être mis à 5.
- La politique du prix : en fonction de la qualité des produits qu’offre la ferme, la fixation
des prix de cession répondra aux normes du calibrage des animaux (pesée de poids) et
pour les œufs, ils seront livrés avec des plateaux de 24 afin de permettre aux deux
parties de cette chaîne de bénéficier des fruits de leurs produits.
- La politique de promotion : elle dépendra de la décision du comité exécutif de la ferme
qui définira la période.
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Cependant, la communication autour des produits est un facteur important est important et
nécessite un dynamisme de l’équipe dirigeante. La distribution des produits
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Plan de production et d’organisation

Processus de production
Dans cette rubrique, il s’agira de décrire les différentes étapes de production de chaque atelier
de production

Elevage de porc
L’élevage de porc est un processus qui mérite une attention particulière. Il commence depuis le
choix des races jusqu’à la mise basse, en passant par la tenue des enclos, l’alimentation et la
prophylaxie. Ici il s’agit d’un système intensif donc la tenue et l’entretien des enclos est
important.

Le choix des races

Pour une bonne réussite de l’élevage de porc, le choix de races des races est important. En
fonction de l’objectif de production qui axé sur l’obtention d’un effectif en fin de production, la
race améliorée est celle qui présente un état de fécondité meilleur par rapport à la race locale
qui est moins productive.

La tenue des enclos

Le porc est un animal qui ne transpire pas mais supporte très mal les hautes températures.
Cependant le porcelet à la naissance est très sensible au froid d’où l’importance des types de
bâ timents à mettre en place en climat chaud. Il revient de choisir une zone où la ventilation est
naturelle. La direction des enclos doit être orientée de l’Est à l’Ouest. La zone doit être accessible
à l’approvisionnement en eau. Le bâ timent pour l’élevage des porcs est généralement une loge
ayant une aire de couchage (couverte en paille ou en tô le) et une aire d’exercice (assez large
pour faciliter le déplacement et la défalcation des animaux) avec un sol cimenté et largement
ouvert sur les cô tés. Dans la porcherie on distingue quatre type de loges :

1- La loge d’engraissement : permet de regrouper les porcelets pour les nourrir jusqu’au
poids d’abattage. Elle peut contenir 5 à 10 porcelets par loge ;
2- La loge d’attente de saillie : permet de regrouper les jeunes truies vides qui attendent la
saillie. 3à 5 truies peuvent y loger ;
3- La loge de maternité : elle est conçue pour la mise-bas. Elle contient des barres de fer à
10 ou 15 cm du sol pour protéger les porcelets contre l’écrasement de la truie lors de
l’allaitement.
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4- La loge de verrat : elle est située au milieu des loges des truies car la vue et la proximité
des truies favorise l’appétit sexuel chez le mâ le alors que la vue et la proximité des
verrats la venue régulière des chaleurs chez la femelle.
L’alimentation des porcs
Pour assurer une bonne croissance des porcs, il faut procéder à une bonne formulation du
régime alimentaire. La formulation du régime consiste à calculer la proportion dans laquelle les
aliments doivent être additionnés pour obtenir un régime mixte. Cinq éléments sont à
considérer dans la formulation d’un régime. Il s’agit entre autres : le besoin nutritif de l’animal,
la valeur nutritive des ingrédients, le choix des ingrédients (source de protéines, d’énergie et de
minéraux), la quantité à distribuer chaque jour, et la concentration nutritive de la ration mixte.
Les ingrédients fréquents dans la formulation du régime alimentaires sont : le drèche, le son de
maïs (30 à 50 %), le son de blé (21%), le tourteau palmiste (5%), le tourteau soja (5%), la farine
de sang (5%), la provende porc (10 à 30%) et poudre d’os (2%).
Pour un aliment équilibré il faut :
1- Porc en croissance : 0,5 kg à 1 kg d’aliments complet + 4 à 6 kg de drèche fraîche par jour
2- Truie allaitante : 2 kg d’aliments complet + 10 kg de drèche fraîche par jour.

En générale, les aliments complets doivent être formulé de manière à avoir une combinaison de
source d’énergie de 60 à 70%, une combinaison de source de protéine de 20 à 35% et des
sources de minéraux de 2 à 5%.

Hygiène de la porcherie et santé des porcs

Prévenir vaut mieux que guérir. L’entretien d’un bon état sanitaire du troupeau est l’un des clés
du succès de l’élevage de porc. Pour une bonne hygiène de la porcherie, il faut :
1- Entourer et isoler la porcherie loin des habitations ;
2- Nettoyer la porcherie tous les jours ;
3- Eviter les fréquentes visites de personnes étrangères ;
4- Ne pas autoriser les acheteurs de porcs à entrer dans la porcherie ;
5- Ne pas utiliser les verrats dans d’autres fermes ou accepter saillir les truies des autres ;
6- Prévoir toujours un pédiluve contenant un désinfectant à l’entrée de chaque bâ timent.

Le suivi de la reproduction

C’est la partie la plus sensible dans l’élevage de porc car il revient à choisir pour un troupeau de
20 truies deux verrats. Les sujets à accoupler seront des truies présentant une vulve normale
avec 12 tétines avec verrats des testicules avec la verge bien ressortis et bien développés. Ici il
s’agit d’un type d’élevage naisseur-engraisseur (produit les porcelets, vend une partie de ces
derniers et engraisse l’autre partie). Entre 6 et 7 mois après le sevrage les sujets peuvent être
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mis en reproduction. A cet â ge ils pensent entre 80 et 100 kg. En période chaleur la truie accepte
le mâle pour être fécondée. La période de chaleur dure 60 heures et dure en moyenne 21 jours.
Certains signes sont visibles chez la truie en chaleur et entre autres on peut remarquer :
l’énervement et la diminution de l’appétit, le chevauchement des autres porcs, rougissement et
gonflement de la vulve. Durant cette période, certaines précautions sont à prendre comme un
sevrage, privation d’aliment et d’eau pendant 36 heures et changement de local et mise à
proximité des verrats. Lorsque les premiers signes de chaleur apparaissent, on procède à
l’accouplement ou saillie. L’accouplement intervient entre la 12 ième et la 24ième heure après
l’apparition des premiers signes de chaleur. Notons qu’une double ou triple saillie entre la 12
heures d’intervalle, augmente les taux de réussite. La saillie doit être réalisé de préférence le
matin et le soir. Un contrô le du retour de chaleur doit se faire à partir du 18 ième jour jusqu’au
23ième jour après la saillie et une seconde fois vers le 42ième jour. S’il n’y a pas de chaleur, c’est que
la fécondation a eu lieu. Il est important d’enregistrer la date de la saillie car si fécondation a lieu,
il faut préparer la mise-bas. La période de gestation dure 3 mois 3 semaines 3jours soit 112 à
116 jours. Avant la mise-bas c’est-à -dire à une semaine de l’expulsion des porcelets, une
préparation est nécessaire. Cette opération consiste à déparasiter la truie et son environnement,
réduire la quantité d’aliments et donner assez d’eau pour éviter la constipation. L’opération de
mise-bas dure environ 4 à 10 heures. Au cours de la mise-bas un effectif de 10 à 13 porcelets est
expulsé. Il est recommandé de protéger la maternité contre les conditions de température et de
froid et un avec un suivi régulier des porcelets, accompagné de traitements sanitaires pendant
deux semaines car durant cette période les porcelets sont sensibles. C’est durant cette période
qu’il faut procéder au marquage des sujets afin de pouvoir les identifier dans le troupeau.

Le sevrage

A partir du 42ième jour après la mise-bas, l’éleveur envisage déjà le sevrage des porcelets. Avant le
sevrage, il faut penser à la castration des sujets mâles entre le 10 et 14 ième jour. L’éleveur doit
connaître l’indice de productivité de son troupeau de truie. L’indice de productivité est le
nombre de porcelets sevrés par truie et par an. C’est un critère important pour évaluer la
rentabilité de l’élevage porcin. Donc un bon éleveur doit faire par an deux mise-bas par truie
pour atteindre un bon résultat de production.

Elevage de poules pondeuses et ou Goliath

L’élevage de la volaille comme de tout autre animal est un processus qui se
déroule……………………..

Le choix des poussins et leur conduite

 FERME AGRO PASTORALE
Ici comme il s’agit d’un type d’élevage moderne, l’acquisition des poussins doit être fait dans des
ferme de sélection ou dans des industries de production à grande échelle de poussins d’un jour
d’â ge et plus. Il faut commander un peu plus tô t les poussins afin d’avoir une marge de
manœuvre d’au moins 30 jours pour leur bonne réception dans la poussinière. Cependant des
travaux préliminaires sont réalisés avant la réception des poussins. La poussinière ainsi que la
litière qu’elle contient, doivent être désinfectées avant la réception des poussins. A 24h avant
l’arrivée des poussins chauffer la poussinière pour s’assurer de la constance de la température.
La poussinière doit être bien aérée afin de permettre au poussins de bien se déplacer sans
s’attrouper à un endroit où la température leur est favorable. Il faut une disponibilité
permanente de l’éleveur pour veiller sur les oiseaux surtout au cours de leur séjour dans la
poussinière. Chaque matin l’éleveur doit enregistrer sur sa fiche de suivi des données par
rapport à la conduite de l’élevage dans la poussinière.

Logement et inventaires des équipements

Le logement est subdivisé en deux parties à savoir : la poussinière et le poulailler.

La poussinière est un bâ timent servant de poulailler exclusivement pour les poussins. Dans ce
local, un grand nombre de poussins est réceptionner afin d’être élevé. Sur une superficie de
10m² on peut élever 200 poussins. Ainsi on retrouve dans la poussinière : de la litière faite de
copeaux recouvrant tout le sol, des éleveuses à pétrole ou à charbon, des abreuvoirs de premier
â ge, des mangeoires de premier â ge, des lampes d’éclairage, des thermomètres pour prélever les
températures sur la litière et aux abords de la poussinière.

Le poulailler quant à lui est destiné exclusivement à l’élevage de poulet. Il doit être bien aéré et
proportionné par rapport au nombre de volaille. En fonction de l’â ge, l’utilisation d’espace par
les volailles varie. Entre 1 à 4 semaine d’â ge un effectif de 15 peut occuper le m², entre 5 à 8
semaines d’â ge on peut avoir au m², 10 à 15 ; entre 9 à 12 semaines d’â ge 6 à 8 au m², et pour les
pondeuses 4 à 6 au m². Le parc doit être entouré par une clô ture haute de 1,60m et faite avec du
grillage ou avec des branches bien serrées les unes des autres. Dans ce parc, vous avez des abris
constitues d’arbustes pour protéger contre le soleil et des cabanes en paille ou en feuille de tô le
pour protéger contre les pluies qui peuvent être à la base de l’éclosion des germes aviaires
bactériennes, mycosiques, virales ou parasitaires. Il faut prévoir en ce moment 1m² pour les
oiseaux. Le parc est divisé par des clô tures intérieures de manière à séparer les poules
pondeuses, des poulets, des mères poules, les poulets, les mères poules et les poussins.

Outre le bâ timent qui abritera les volailles, les équipements sont nécessaires et jouent rô le
important. Le tableau ci-dessous décrit les équipements essentiels dans la conduite de l’élevage
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Equipements Description
Abreuvoir Récipient dans lequel l’animal boit
Mangeoire Récipient dans lequel les volailles se nourrissent sans se bousculer
Eleveuse Couveuse pour le développement des poussins
Thermomètre Instrument permettant de mesurer la température
Lampes Récipient contenant un liquide ou un gaz pour éclairer la poussinière et le
poulailler

Alimentation des volailles

La volaille présente une croissance assez rapide et un meilleur indice de consommation lorsqu’il
reçoit pendant la phase de démarrage d’un aliment présenté en miettes et ensuite en granulés de
3,5 à 5mm. Pour la réussite d’un élevage de volaille, il faut que l’alimentation soit variée,
abondante, équilibrée et régulière. Pour la ration des volailles, il faut prévoir 15g d’aliment par
jour dès la première semaine. Ensuite on augmente de 5g chaque semaine. Le tableau ci-dessous
illustre les rations depuis la première semaine jusqu’à la 24ième semaine.

Période Quantité Période Quantité

1ère semaine 15g 13ème semaine 75g
2ème semaine 20g 14ème semaine 80g
3ème semaine 25g 15ème semaine 85g
4ème semaine 30g 16ème semaine 90g
5ème semaine 35g 17ème semaine 95g
6ème semaine 40g 18ème semaine 100g
7ème semaine 45g 19ème semaine 105g
ème ème
8 semaine 50g 20 semaine 110g
ème ème
9 semaine 55g 21 semaine 115g
ème ème
10 semaine 60g 22 semaine 120g
11ème semaine 65g 23ème semaine 125g
12ème semaine 70g 24ème semaine 130g
NB : la 24ème semaine marque le plafond de la ration qui se stabilise à 130g.

En fonction des éléments nutritifs qui sont indispensables au développement des volailles, des
provendes usuelles sont utilisées pour leur alimentation. Ces provendes entre autres sont :
croissance 1, croissance 2, poulette et pondeuse. L’élevage de volaille sur la ferme concerne deux
races que sont la race de poule Pondeuse et la race Goliath. L’alimentation de ces deux races se
présente comme suit :
 FERME AGRO PASTORALE
Période Race
Pondeuse Goliath
1 à 6 semaine Croissance 1 Croissance 1
6 à 8 semaine Croissance 2 Croissance 2
8 à 16 semaine Poulette Poulette
16 à 20 semaine Poulette + pondeuse Poulette + provende composée
20 à 24 semaine Pondeuse Compo
Après avoir mangé, les volailles ont besoin de boire suffisamment d’eau. Cette eau doit être l’eau
de robinet sans aucun ajout. L’ajout à l’eau est généralement fait lorsque qu’il s’agit d’un
programme de prophylaxie.

Conduite de l’élevage

La conduite de l’élevage commence à partir du démarrage en poussinière. Elle dure entre 15 et

17 jours. A cette étape, les poussins achetés sont mis dans la poussinière et y vive à des
conditions extrêmement sensibles. Après 21 jours de chauffage, les poussins peuvent être laissés
à une température ambiante. C’est à partir de ce moment qu’il y a une transition entre la phase
de poussinière et la phase de croissance qui dure environ 20 jours, et au cours desquels il y a une
observation pointue de l’état que présente les volailles. A cette étape s’ensuit la phase finale de
l’élevage, qui est la phase au cours de laquelle, les volailles vivent un développement. Pour
réussir les objectifs de production (ponte surtout) au cours de cette phase, le producteur doit
offrir aux volailles une alimentation équilibrée, régulière, avec un programme de prophylaxie. A
partir du sixième mois, les volailles d’une part, reçoivent une provende particulière pour pondre
des œufs (œufs non fécondés), et d’autre part sont cochées par un coq pour donner des œufs
fécondés. Lorsque les œufs sont fécondés, ils sont envoyés à la couvaison tandis que qu’ils sont
considérés comme œuf de table lorsqu’ils sont non fécondés. Notons qu’un bon géniteur coq
peut assurer la fécondation de 10 à 15 poules. Les œufs fécondés sont envoyés à la couvaison,
pour donner après 21 jours passés à une température constante de 39degré Celsius des
poussins. Les œufs à couver doivent provenir des œufs pondus depuis 4 à 7 jours.

Le poulailler et la poussinière sont des lieux dont l’hygiène est capitale. L’hygiène en élevage
limite, la propagation des maladies et des infections (internes et externes).
 FERME AGRO PASTORALE
La prophylaxie des volailles

La règle d’un bon éleveur « mieux vaut prévenir que guérir ». Il revient à adopter des meilleurs
gestes pour prévenir ces maladies ou infections contre les volailles. Pour cela il faut faire un
programme de prophylaxie des animaux. Faire des traitements préventifs de façon mensuelle
amoindrit le risque d’exposition des volailles aux maladies. L’ajout d’antibiotique dans l’eau de
consommation des volailles s’avère nécessaire.

Capacité de production de la ferme

Avec tout le potentiel dont la ferme dispose, elle est en mesure de fournir sur une année civile
les produits comme les porcs bruts, les œufs de table, les poussins et les poulets brutes. La
capacité de production de la ferme est détaillée de la façon suivante :

Produits de Produits obtenus à la fin de la Perte de 5% Capacité de

Démarrage(quantité) production (quantité) (quantité) production (quantité)
Porc 22 360 Porcs et porcelets 18 342 porcs et porcelets
Poule pondeuse 100 12 000 œufs de table 600 11 400 œufs de table
Poule pondeuse 50 Poulet chair 3 47 poulets
Poule Goliath 100 8 640 Œufs fécondés 432 8 208 poussins
(poussins)
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Plan financier
Coût des investissements sur cinq ans
Désignation Durée Unités Année d’acquisition pour la réalisation Qté Coût Montant
de vie An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 unitaire (F total (F
CFA) CFA)
Constitution de dossier 15 ans - 500 000 - - - - 500 000 500 000
Immobilisation
Location de parcelle 5 ans - 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 05 100 000 500 000
Réfection des bâtiments 15 ans - 2 000 000 - - - - - - 2 000 000
Réfection du forage 15 ans - 200 000 - - - - - - 200 000
Réfection poulailler/ enclos 15 ans - 300 000 - - - - - - 300 000
Frais d’installation - - 200 000 - - - - - - 200 000
Total 1 - 2 800 000 100 000 100 000 100 000 100 000 - - 3 200 000
Matériels et équipements
Eleveuse 5 ans 3 150 000 - - - - 3 50 000 150 000
Abreuvoir 5 ans Unité 35 000 - - - - 10 3 500 35 000
Mangeoire 5 ans Unité 20 000 - - - - 10 2 000 20 000
Thermomètre 3 ans Unité 7 000 - - 7 000 - 04 3 500 14 000
Balance 3 ans Unité 6 000 - - - 2 3 000 6 000
Sceaux 5 ans Unité 25 000 - - - - 10 2 500 25 000
Brosses 2ans Unité 6 000 - 6 000 - 6 000 12 1 500 18 000
Bottes 5ans Unité 15 000 - - - - 3 5 000 15 000
Accoutrements 3 ans Unité 30 000 - - 10 000 - 3 10 000 30 000
Pulvérisateurs 5 ans Unité 35 000 - - - - 2 17 500 35 000
Brouettes 5ans Unité 34 000 - - - - 2 17 000 34 000
Houes 5 ans Unité 4 500 - - - - 3 1 500 4 500
Moto 5 ans Unité 450 000 - - - - 1 450 000 450 000
Total 2 - 817 500 - 6 000 17 000 6 000 - - 846 500
TOTAL - 3 129 000 100 000 106 000 117 000 106 000 4 046 500
La mise en place du projet nécessite un investissement. Le tableau ci-haut présente les investissements sur une période de 5ans au cours de laquelle
le promoteur et les investisseurs doivent débourser des fonds pour financer les activités. Les investissements du projet sont évalués à quatre
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millions quarante-six mille cinq cent francs (4 046 500 F CFA). Ces investissements concernent l’Immobilisation, les matériels et équipements
qui sont indispensable au projet.

Frais de fonctionnement du projet sur 5 ans

Désignation Année d’acquisition pour la réalisation Qté Coût Montant
Unité An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 unitaire total (F
(F CFA) CFA)
Matières premières et prophylaxie
Poussins d’un jour (pondeuse) Unité 100 100 10 100 100 500 1000 500 000
0
Poussins d’un jour (goliath) Unité 100 100 10 100 100 500 1000 500 000
0
Porcelet Unité 22 22 20 20 20 100 35 000 3 500 000
Alimentation pondeuse Kg 2 700 2 700 2 700 2 700 2 700 5 1 350 000 6 750 000
Alimentation goliathh Kg 2 700 2 700 2 700 2 700 2 700 5 1 350 000 6 750 000
Alimentation porc - 3 212 3 212 3 212 000 3 212 3 212 5 3 212 000 16 060 000
000 000 000 000
Prophylaxie - 360 000 360 000 360 000 360 360 000 5 360 000 1 800 000
000
Santé et traitement des porcs - 100 000 100 000 100 000 100 100 000 5 100 000 500 000
000
Total 1 - 30 285 000
Réparation et carburation
Carburation L 520 520 520 520 520 2 400 1 040 000
600
Réparation - - - - - - - - 500 000
Transport - - - - - - - - 500 000
Total 2 - 2 040 000
Salaire et rémunération
Promoteur Uni 1 080 1 080 1 080 000 1 080 1 080 1 080 000 5 400 000
té 000 000 000 000
Chargé de la ferme Uni 840 000 840 000 840 000 840 840 000 4 200 000 4 200 000
té 000
Secrétaire comptable Uni 720 000 720 000 720 000 720 720 000 720 000 3 600 000
té 000
Gardiens Uni 720 000 720 000 720 000 720 000 720 000 720 000 3 600 000
 FERME AGRO PASTORALE
té
Manœuvre permanent et Uni 960 000 960 000 960 000 960 000 960 000 960 000 4 800 000
occasionnel té
Total 3 21 600 000
TOTAL 53 925 000
 FERME AGRO PASTORALE
Les frais de fonctionnements du projet concernent les charges d’exploitation qui sont les dépenses à
investir durant le processus de réalisation des activités du projet et durant tout le cycle de production
c'est-à-dire pendant la période 5ans. Il regroupe le coû t d’achat de la matière première durant toute la
période de production, les autres intrants afférents, les charges salariales et l’entretien. Les frais de
fonctionnements du projet sont évalués à cinquante-trois millions neuf cents vingt-cinq mille
francs (53 925 000 F FCA).

Frais de fonctionnement et de renouvellement

Désignation Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Total

Matières premières 7 272 000 7 272 000 7 272 000 7 272 000 7 272 000 36 360 000
et prophylaxie
Réparation et 408 000 408 000 408 000 408 000 408 000 2 040 000
carburation
Salaires et 4 320 000 4 320 000 4 320 000 4 320 000 4 320 000 21 600 000
rémunérations
Total 12 000 000 12 000 000 12 000 000 12 000 000 12 000 000 60 000 000

Coût global du projet

Le coû t global du projet est la somme des investissements et du fonctionnement
Coû t global = investissements + fonctionnement
Investissement = 4 046 500 F CFA
Fonctionnement =60 000 000 F CFA
Coû t global = 4 046 500 + 60 000 000
= 64 046 500 F CFA
Le coût global du projet est évalué à soixante-quatre millions quarante-six mille cinq cent
francs (64 046 500 F CFA). Ce coût global correspond au chiffre d’affaires du présent projet.

Plan de financement
Le présent projet bénéficiera de la contribution en nature, comme en espèces du promoteur. Cet
apport concerne les frais de démarrage et les équipements nécessaires pour la réalisation du projet
c’est-à-dire les frais d’investissement qui s’élève à quatre millions quarante-six mille cinq cent francs.
Evalué à un coû t global de soixante-quatre millions quarante-six mille cinq cent francs
(64 046 500 F CFA) ; le présent bénéficiera du financement du promoteur qui assurera la garantie
d’un montant de quatre millions quarante-six mille cinq cent francs. Ainsi les besoins de financement
recherchés s’élèvent à un montant de soixante millions de francs (60 000 000 F CFA).
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Analyse é conomique du projet  

Amortissement technique
Désignations Durée Valeur Année Année Année Année Année Valeur
/taux d’origine 1 2 3 4 5 résiduelle
Constitution de - 500 000 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 -
dossiers
Immobilisations 15 ans 3 200 000 213 333 213 333 213 333 213 333 213 333 2 133 333,3
,3 ,3 ,3 ,3 ,3 5
Matériels et 5ans 846 500 169 300 169 300 169 300 169 300 169 300 -
équipements
TOTAL - 4 546 500 482 633, 482 633, 482 633, 482 633, 482 633, 2 133 333,3
3 3 3 3 3 5

Les amortissements techniques du projet sont établis sur une durée de 5 années. Ici les
amortissements concernent les frais préliminaires qui ne sont rien d’autres les frais de constitutions
de dossiers, l’immobilisation et réfection des bâ timents et autres infrastructures sur le site ; et les
matériels et équipements.

Plan d’Amortissements et de remboursement

Année Montant du Intérêt Amortissement Annuité Montant
crédit constant restant
1 60 000 000 1 200 000 12 000 000 13 200 000 46 800 000
2 46 800 000 936 000 12 000 000 12 936 000 33 846 000
3 33 846 000 687 280 12 000 000 12 687 280 21 158 720
4 21 158 720 423 174,4 12 000 000 12 423 174, 8 735 545,6
4
5 8 735 545,6 174 710,9 12 000 000 12 174 710, 0
9
Total 0 3 421 165,3 60 000 000 63 421 165, -
3
Afin de réaliser à terme le présent projet, il faut penser à un crédit pour financer l’intégralité du projet.
A cet effet un plan de crédit ou d’emprunt et les modalités de remboursement est de mise. Le plan
d’amortissement et de remboursement met en exergue la programmation de remboursement de
l’emprunt qui résume le montant de crédit ou de l’emprunt effectué, l’intérêt attribué à cet emprunt ou
crédit, l’amortissement qui est la somme ou le montant normalement à rembourser pendant la période
de 5 années, et l’annuité est la somme annuelle du remboursement avec intérêt y compris à payer en
fin d’une année. Ce crédit est à rembourser sur une période de 5années avec un taux d’intérêt de 2%
 FERME AGRO PASTORALE
Avec un amortissement à coû t constant, l’annuité totale de l’emprunt est chiffrée à soixante-trois
millions quatre cent vingt et un cent soixante-cinq (63 421 165,3 F CFA). Ce qui fait que le
remboursement de l’emprunt offre un intérêt de trois millions quatre cent vingt et un cent soixante-
cinq (63 421 165,3 F CFA) aux investisseurs.

Les recettes
Désignations Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Quantité produite par an
Porcs et porcelets 360 360 360 360 360
Œufs de table 500 500 500 500 500
(plateaux)
Poulet 50 100 200 200 200
Poussins 8 640 8 640 8 640 8 640 8 640
Quantité totale après taux de perte de 5%
Porcs et porcelets 342 342 342 342 342
Œufs de table 450 450 450 450 450
(plateaux)
Poulet 45 95 190 190 190
Poussins 8 208 8 208 8 208 8 208 8 208
Prix unitaire moyen ( F CFA)
Porcs et porcelets 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000
Œufs de table 1 500 1 500 1 500 1 500 1 500
(plateaux)
Poulet 3 000 3 000 3 000 3 000 3 000
Poussins 1 000 1 000 1 000 1 000 1 000
Montant total
Porcs et porcelets 17 100 000 17 100 000 17 100 000 17 100 000 17 100 000
Œufs de table 675 000 675 000 675 000 675 000 675 000
(plateaux)
Poulet 135 000 285 000 570 000 570 000 570 000
Poussins 8 208 000 8 208 000 8 208 000 8 208 000 8 208 000
Total 26 118 000 26 268 000 26 553 000 26 553 000 26 553 000

Les recettes issues de la vente de porc, de porcelet, d’œuf de table, des poulets et de poussins sont
évaluées à cent trente-deux millions quarante-cinq mille (132 045 000 F CFA). Les recettes sont
calculées par le produit du prix standard des produits et la production annuelle. Une perte de 5% est
considérée pour la production annuelle de chaque produit.

Le compte d’exploitation
Le compte d’exploitation est l’ensemble des prévisions à réalisées sur une durée de 5 ans. Il prendra
compte les recettes, les charges fixes (charges salariales, intérêts et amortissements) et charges
variables (matières premières, la carburation, la maintenance et l’entretien). De ce compte
d’exploitation, il doit être déduit le résultat net d’activités.

Le tableau ci-dessous résume le compte d’exploitation de la ferme pour 5 années de production.

FERME AGRO PASTORALE
 FERME AGRO PASTORALE
Désignation Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Recettes
Porcs et porcelets 17 100 000 17 100 000 17 100 000 17 100 000 17 100 000
Œufs de table 675 000 675 000 675 000 675 000 675 000
(plateaux)
Poulet 135 000 285 000 570 000 570 000 570 000
Poussins 8 208 000 8 208 000 8 208 000 8 208 000 8 208 000
Total 1 26 118 000 26 268 000 26 553 000 26 553 000 26 553 000
Charges variables
Matières premières et 7 272 000 7 272 000 7 272 000 7 272 000 7 272 000
prophylaxie
Réparation et 408 000 408 000 408 000 408 000 408 000
carburation
Total 2 7 680 000 7 680 000 7 680 000 7 680 000 7 680 000
Charges fixes
Charges salariales 4 320 000 4 320 000 4 320 000 4 320 000 4 320 000
Intérêts 1 200 000 936 000 687 280 423 174,4 174 710,9
Amortissement 12 000 000 12 000 000 12 000 000 12 000 000 12 000 000
emprunts
Amortissement 169 300 169 300 169 300 169 300 169 300
équipement
Total 3 17 689 300 17 425 300 17 176 580 16 912 474,4 16 664 010,9
Charges totales 25 369 300 25 105 300 24 856 580 24 592 474,4 24 344 010,9
T4=T2+T3
Résultats T1-T4 748 700 1 162 700 1 696 420 1 960 525,6 2 211 289.1
Cash-flowT1 –T2 18 438 000 18 588 000 18 873 000 18 873 000 18 873 000
Cash-flow cumulés 18 438 000 37 026 000 55 899 000 74 772 000 93 645 000

Du tableau, on peut apprécier à partir du résultat net la capacité de la ferme dans les fois à venir à
s’auto financer. C’est un des indicateurs financiers les plus importants. Le tableau ci-dessous présente
la répartition du résultat net sur une période de 5 et les réserves qui peuvent en découler.

Désignations Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Résultats 18 438 000 18 588 000 18 873 000 18 873 000 18 873 000
Réserves 70% 12 906 600 13 011 600 13 211 100 13 211 100 13 211 100
Réserves cumulées 12 906 600 25 918 200 39 129 300 52 340 300 65 551 400
 FERME AGRO PASTORALE

Analyse financiè re du projet

L’analyse financière du projet prend en considération les données économiques de la première année
d’exploitation. Cette analyse se base sur le résultat du seuil de rentabilité du projet. Ici le seuil de
rentabilité encore appelé le point mort, est le niveau de vente où l'entreprise ne fera ni profit ni perte.
Il indique combien de ventes le présent projet doit réaliser pour assumer ses coû ts dans un délai
donné. Il permet également de déterminer à quel moment et à quelles conditions le produit ou le
service commencera à dégager des bénéfices et, s'il y a lieu, d'éventuels retours sur les bénéfices.

SR= (CA×CF )/( MSCV)

Avec Chiffre d’affaires évalué à 64 046 500 F CFA ; les Charges fixes évaluées à 17 689 300 F CFA et la
Marge sur Coû t Variable (Chiffre d’affaire – Charges variables).

MSCV = 64 056 500 - 7 680 000

=56 376 500 F CFA.

SR = (64 046 500 × 17 689 300) / 56 376 500

= 20 095 922,10 F CFA

D’après les résultats, le projet est rentable à partir de vingt millions quatre-vingt-quinze mille neuf
cent vingt-deux francs (20 095 922,10 F CFA) de vente des produits issus de la ferme. En dessous de
cette valeur, le projet n’est pas susceptible d’exécution ou de réalisation.