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2- NOTIONS PRELIMINAIRES
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généralement une partie importante de la main d’œuvre des petites
exploitations familiales.
Le peu de perte totale : prenons l’exemple d’un fermier ayant 10 moutons et
d’un autre ayant une vache. Supposons qu’une épidémie frappe la région et tue
60% des animaux. Le premier éleveur perd donc 6 moutons et en garde 4 ;
mais en revanche, il est très probable que la vache du second fermier meurt et
que ce dernier perde tout.
Le taux de productivité est élevé : dans les conditions favorables, une brebis
peut mettre bas tous le neuf (9) mois et l’écart de génération est inférieur à 2
ans, ce qui permet une reconstitution rapide du cheptel décimé en cas de
catastrophes naturelles (RUTH, 1993).
Un rôle social important : notamment religieux (la tabaski, les sacrifices et
festivités animistes, la dot, les dons, les mariages…).
La chair des petits ruminants est très appréciée par les populations africaines
et leur commercialisation est facile, ce qui permet à l’éleveur de faire
rapidement face à des dépenses imprévues.
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La complémentation alimentaire est rare. Elle est composée de déchets de
cuisine et de sous produits (son de maïs, de riz, épluchures de manioc…)
Aucun soin n’est donné aux animaux, donc pas de vaccination ni déparasitage.
La reproduction n’est pas contrôlée
La croissance des animaux est faible (GMQ moins de 90g/j).
La mortalité est élevée chez les jeunes de 0 à 1 an (jusqu’à 50% de l’effectif
des jeunes).
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2.2.3- L’élevage amélioré
Dans ce système les conditions d’élevage sont meilleures que dans les deux systèmes
précédents.
La taille du troupeau est plus élevée (10 à 25).
On y rencontre aussi des animaux de races locales et des métisses.
Les animaux sont conduits au pâturage souvent par les enfants de la famille
et quelques fois par des salariés.
Les animaux à leur retour du pâturage sont enfermés dans un parc de nuit
muni d’un abri nettoyé régulièrement.
La complémentation alimentaire se fait avec des déchets de cuisine et de
sous produits agroalimentaires (sons, épluchures, tourteaux, drèches de
brasserie, sel).
Des soins courants sont effectués suivant un calendrier prophylactique
(vaccination contre la peste des petits ruminants, le déparasitage externe et
interne).
La reproduction est assurée par des béliers sélectionnés pour une période de 1
à 2 ans dans une lutte libre.
La croissance élevée, dépasse parfois 110 à 115g/j chez le mâle de 0 à 4 mois.
Le troupeau constitue une source supplémentaire de revenu et son
exploitation est rationnelle.
La mortalité des jeunes est très réduite.
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Les animaux disposent d’une bergerie moderne classique (parc de nuit avec
abris, parc de triage, un pédiluve, des abreuvoirs, des mangeoires, des bacs à
sel…).
La mortalité des jeunes est faible.
Le GMQ est amélioré de 50% par rapport au système traditionnel, soit 150 à
200g/j.
Figure 2: Elevage moderne d'ovins dans une bergerie moderne (Source, Manuel de
l’éleveur de moutons en RCI, 1987)
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Seuls les mâles portent des cornes moyennes, mais certains peuvent ne pas
en porter. La queue est fine courte sans dépôt de graisse.
Les oreilles sont moyennes, en direction arrière puis en avant.
La robe varie du blanc au noir passant par le brun avec une prédominance de
pies.
Le rendement en viande, moyen, varie de 40 à 50%.
Figure 3: Un bélier et des brebis de race Djallonké (Source, Système d’élevage des
régions chaudes, CIRAD 1993 ; Manuel de l’éleveur de moutons en RCI, 1987)
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Figure 4: Un bélier et une brebis de race Peulh (Source, Système d’élevage des régions
chaudes, CIRAD 1993 ; Manuel de l’éleveur de moutons en RCI, 1987)
4- AMENAGEMENT DU LOGEMENT
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quelles sont les normes techniques de construction d’une bergerie ?
Figure 5 : Schéma de construction d’une bergerie moderne pour 100 brebis et photo d’un
parc de nuit moderne (Source, Manuel de l’éleveur de moutons en RCI, 1987)
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o qui sont le matériel idéal pour constituer des cloisons mobiles pour la
clôture périphérique et même pour la bergerie.
o La longueur d’une claie varie de 2 à 3m, et la hauteur 1m environ.
o L’espace entre barreaux est de 10 à 11cm.
o Comme le montre la figure la confection d’une claie nécessite :
2 montants verticaux de 10cm de largeur et 1m de longueur ;
5 traverses horizontales de 10cm de largeur et 2,5m de longueur ;
2 traverses obliques de 10cm de largeur et 1,6m de longueur
Types de matériaux : à défaut de bois de scierie on peut également
utiliser des perches (moins onéreux) et du grillage (plus cher).
Confère figure
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o Brebis avec agneau : 0,30 à 0,50m . 2
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Pour les agneaux, on utilise des augettes de moindres dimensions. Pour cela, il
faut :
o 2 planches : 1 x 0,10 x 0,20m
o 1 planche : 1 x 0,15 x 0, 02m
o 2 planches : 0,20 x 0,10 x 0,02m
o 1 chevron : 2 x 0,03 x 0,03m.
Matériel : planche en bois (rouge de préférence) et pointes de 8.
Figure 9 : Modèles de mangeoires pour les petits ruminants (Sources, Elevage de mouton
en zone tropicale humide, IEMVT 1989 ; Manuel de l’éleveur de moutons en RCI, 1987)
La mangeoire peut être également en maçonnerie, en plastique (un bidon de 50L
divisé dans le sens de la longueur) ou en fer.
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4.3.2- Les abreuvoirs
Divers récipients peuvent servir d’abreuvoirs, pourvu qu’ils puissent répondre aux
qualités suivantes :
une bonne étanchéité et une bonne contenance (minimum 40L) ;
prix modéré, longévité (au moins 3 ans) ;
entretien et nettoyage aisés,
accessibilité pour les agneaux (hauteur max 25cm).
Un fût à essence coupé dans le sens de la longueur peut être utilisé.
Le schéma 5 présente un modèle d’abreuvoir en tôle noire de (1,5mm) protégé de la
rouille par une couche de peinture.
Figure 10 : Modèles d’abreuvoirs pour les petits ruminants (Source, Manuel de l’éleveur
de moutons en RCI, 1987 ; La conduite de l’élevage de petits ruminants, INRAB 2005)
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Figure 11 : Modèles de portes pour bergerie (Sources, Elevage de mouton en zone
tropicale humide, IEMVT 1989 ; Manuel de l’éleveur de moutons en RCI, 1987)
Figure 12 : Exemple de râtelier (Sources, Elevage de mouton en zone tropicale humide,
IEMVT 1989 ; Manuel de l’éleveur de moutons en RCI, 1987)
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4.6- Hygiène de la bergerie et des équipements
Hygiène de la bergerie
Balayage quotidien de la bergerie.
Le fumier ramassé mis dans une fosse fumière couverte ou déposé
dans les champs pour leur fertilisation. Confère figure 10
Le pourtour de la bergerie doit être désherbé tous les mois.
Hygiène des équipements d’élevage
Il faut gratter chaque matin le fond des mangeoires (avec un bout
de bois) pour dégager les aliments qui y adhèrent.
Les abreuvoirs sont lavés chaque matin et désinfectés une fois par
semaine et l’eau renouvelée quotidiennement.
Figure 13 : Hygiène du parc de nuit (Source Manuel de l’éleveur de moutons en RCI,
1987)
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5- GESTION DE L’ALIMENTATION
Les ovins ont une excellente aptitude à la croissance et à la reproduction, qui répond
à toute amélioration de l’alimentation, ce qui veut dire que si les besoins alimentaires
sont satisfaits :
la brebis pourra reproduire toute l’année ;
la croissance des agneaux pourra continuer même en saison sèche ; et
la mortalité diminuera surtout chez les jeunes.
Cette partie de la monographie a déjà été traité en 3 ème année. Néanmoins, nous
revenons ici sur les notions essentielles d’alimentation des ovins notamment en
élevage moderne intensif ou semi intensif.
Engraissement 0,50 65
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Tableau 3 : Besoins de lactation
Besoins en eau
Il est bien connu que les moutons résistent mieux à la sécheresse que les bovins ; ils
ont quand même besoin d’eau, avec des variations importantes dues à de nombreux
facteurs, dont les principaux sont :
o La taille des sujets, les gros moutons boivent plus que les petits ;
o La teneur des aliments en matières sèche : la quantité d’eau à apporter
varie en sens inverse de celle trouvée dans les aliments ; avec une herbe
jeune, très riche en eau, sans consommation de concentré, le mouton
peut se passer de boire ;
o L’état physiologique et le niveau de la production : les besoins
augmentent ave l’engraissement, en fin de gestation et surtout avec la
lactation pour laquelle on peut aller jusqu’à doubler l’abreuvement ;
o La température ambiante et l’humidité de l’air.
Dans le cas de moutons Djallonké, les recommandations suivantes ont été faites pour
les élevages au Togo et au Bénin :
Tableau2 : Besoins en eau des Ovins et caprins
Saison des pluies Saison sèche
Adulte 1,0 litre/jour 1,5 – 2,5 litre/jour
Jeune 0,5 – 1,0 litre/jour 1,5 – 2,0 litre/jour
Agneau - 0,5 litre/jour
La meilleure façon de s’assurer que les besoins des moutons seront satisfaits consiste
à toujours disposer des abreuvoirs dans le parc, même si les animaux ont accès à
d’autres moyens pour s’abreuver dans la journée.
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Besoins en minéraux et oligo-éléments
o Les besoins en calcium et en phosphore doivent être d’une stricte
rigueur. Confère tableaux des besoins des ovins.
o Outre les éléments minéraux majeurs examinés ci-dessus les moutons
doivent trouver dans leurs aliments des oligo-éléments selon les normes
suivantes :
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Figure 14 : Dispositions de pierre à lécher pour les ovins (Source, La conduite de
l’élevage de petits ruminants, INRAB 2005)
2ème exemple : les même brebis sont en début de lactation. On recherche un gain
journalier de 150g par agneau. Les tableaux 1 et 3 indiquent que les besoins quotidiens
de chaque brebis sont : 1,07 UF et 145 g MAD.
On réserve pour ces brebis un bon pâturage apportant 0,6 UF et 40 g MAD par kilo de
MS. Le complément doit donc apporter 0,71 UF et 121 g MAD, soit 170 g de MAD par
UF.
L’éleveur dispose de son de riz et de tourteau de coton aux caractéristiques suivantes :
son de riz : 0,85UF/kg de MS et 90g de MAD/kg de MS et tourteau de coton :
0,85UF/kg de MS et 380g de MAG/kg de MS.
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Par calcul à partir d’un système d’équations à deux (2) inconnues, il faut environ 160g
de 700g de MS de son de riz et 160g de MS de tourteau de coton.
6- GESTION DE LA SANTE
6.1- Principales maladies des ovins et traitement
Les maladies des ovins qu’on peut retenir sont : la peste des petits ruminants, la
clavelée ou variole ovine, l’ecthyma, le charbon bactéridien, la pneumonie, le piétin,
les mal, les Trypanosomoses et la gale.
Le tableau 5 présente les caractéristiques et les traitements pour de ces maladies.
.
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6.2- Récapitulatif des principales mesures prophylactiques
Le plus important dans la gestion de la santé des ovins est d’éviter la maladie, pas le
traitement. Pour cela, il faut :
faire vacciner le troupeau régulièrement contre les maladies infectieuses (peste,
clavelée)
nettoyer régulièrement la bergerie et enlever le fumier.
enterrer profondément les cadavres morts ou brûler-les.
installer un pédiluve.
établir un calendrier sanitaire pour les interventions, comme le montre la figure
15).
pulvériser fréquemment tous les moutons avec une solution insecticide (figure
16).
respecter rigoureusement la quarantaine pendant au moins 15 jours.
Figure 15 : Calendrier de prophylaxie pour petits ruminants. (Source, Manuel d’éleveur de
mouton en RCI, 1987)
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Figure 16 : Calendrier et moyen de pulvérisation des ovins (Source, Manuel d’éleveur de
mouton en RCI, 1987)
7- GESTION DE LA REPRODUCTION
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7.3- Choix des reproducteurs
7.3.1- Choix du bélier reproducteur
But : Choisir un bon bélier pour améliorer rapidement le niveau du troupeau.
Principe : Le bélier reproducteur doit être choisi soit dans un centre de sélection,
soit dans un bon élevage bénéficiant d’un encadrement sanitaire et zootechnique.
Méthode : Ce choix doit se faire avec beaucoup de soin car le bélier engendrera
un grand nombre de descendants. Ainsi, on recherchera les qualités suivantes :
o L’âge : au moins un an, poids supérieur à 25kg pour le Djallonké et 40kg
pour le Sahélien et une vigueur sexuelle maximale.
o L’état de santé : bélier lourd en parfaite santé (pas de diarrhée, ni
larmoiement et jetage) ; bon appareil locomoteur (pas de boiterie) ; bon
appareil génital (pas d’inflammation du fourreau, testicules en nombre pair,
libres à l’intérieur de la bourse).
o Le type : le bélier doit avoir du "type" ‘est-à-dire, posséder tous les
caractères de la race (Djallonké ou Sahélienne). Il doit avoir une apparence
virile et se défendre lorsqu’on cherche à le saisir.
o La conformation : on cherchera chez le bélier un bon aplomb, la rectitude
de la ligne du dos, une bonne proportion entre membres et carcasses.
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7.4.1- La lutte
En élevage ovin, on appelle lutte l’accouplement du bélier et de la brebis. Elle
désigne également la période de monte ou d’accouplement ou de saillie.
Il existe plusieurs techniques de lutte : la lutte libre, organisée, contrôlée et
l’insémination artificielle.
La lutte libre :
o C’est la méthode traditionnelle où les béliers sont laissés en permanence
dans le troupeau.
o Les fécondations et donc les agnelages sont étalés sur toute l’année.
o Elle est simple, le taux de fertilité est élevé et un bélier saillit un grand
nombre de brebis (50 et parfois plus).
o Par contre, elle ne permet pas un temps de repos suffisant entre mise bas,
des avortements sont élevés et une consanguinité étroite, ce qui entraîne
une dégénérescence rapide du troupeau.
La lutte organisée :
o les brebis sont mises en lutte périodiquement (tous les 7 à 9 mois)
pendant une durée déterminée (40 à 45 jours en moyenne).
o On compte généralement 25 à 30 brebis.
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o Elle présente beaucoup d’avantages (amélioration du niveau génétique
du troupeau par l’utilisation de brebis sélectionnés, intervalle correcte entre
agnelages, précocité réduite, groupage des naissances…).
o Mais on reproche à cette forme de lutte son taux de fertilité plus faible
que la lutte libre.
La lutte contrôlée :
o Elle consiste à mettre en lot de brebis (25 à 30) avec un seul bélier
pendant une période déterminée (40 à 45 jours en moyenne).
o Aux avantages de la lutte organisée, cette pratique ajoute celui de connaître
avec précision la paternité des agneaux.
o Elle est utilisée dans le cadre d’amélioration génétique.
o Mais elle est lourde à mettre en place et la fertilité est faible si le bélier est
déficient.
L’insémination artificielle :
o C’est une opération par laquelle le sperme d’un bélier est recueilli et après
dilution et parfois congélation est déposé dans le vagin de la brebis.
o Il présente l’avantage d’utiliser le sperme d’un bélier sélectionné sur un
grand nombre de brebis.
o Elle exige du personnel qualifié, un équipement conséquent et une
excellente organisation, ce qui n’est pas le ces au Bénin.
7.4.2- La gestation
D’une durée de 5 mois environ, pendant les trois (3) premiers mois de gestation, il faut
s’assurer de la tranquillité de la brebis.
La croissance du fœtus est importante surtout les deux (2) derniers mois de gestation. Il
faut alors une bonne alimentation, et éviter les longs déplacements, les bousculades
dans le troupeau et les manipulations brutales.
7.4.3- L’agnelage
C’est la mise-bas chez la brebis. Il se produit normalement sans l’homme. Chez la
brebis, les naissances sont souvent jumelaires (2 agneaux), mais quelques fois on a des
triplés ou des naissances simples.
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7.4.4- l’allaitement et sevrage
Une bonne alimentation, de bonnes conditions d’élevage, permettent à la brebis de
produire suffisamment de lait pour nourrir ses petits. Il est conseillé dans un élevage
moderne de hâter le sevrage qui peut avoir lieu entre 3 et 4 mois par la distribution
d’aliment de sevrage de bonne qualité aux agneaux.
8.1- But
La gestion d’un élevage a comme but premier le contrôle des résultats de
l’exploitation en vue d’apprécier la bonne marche du troupeau et de décider
d’éventuelles modifications dans la conduite de l’élevage ou dans les investissements à
réaliser.
Le contrôle des résultats doit se réaliser à deux (2) niveaux :
Les résultats zootechniques qui permettent une appréciation de la productivité
du troupeau ;
Les résultats économiques qui permettent une appréciation de la rentabilité de
l’élevage.
Femelles non
Femelles saillies (b)
saillies
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Femelles non
Femelles fécondées (c)
fécondées
Morts entre o
Vivants à l’âge j (s)
et j ans (t)
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q
Taux de mortinatalité TMN = p x 100
t+u
Taux de mortalité globale avant sevrage TMS = r x 100
v
Viabilité avant sevrage VS = r x100
v
Productivité numérique au sevrage PNS = a x100
Exercice
Dans un troupeau de 100 brebis reproductrices, on a enregistré : 87 mises-bas, 5
avortements, 8 femelles vides, 56 naissances simples, 30 naissances doubles, 1
naissance triple, 115 agneaux nés vivants et 4 morts-nés, 105 agneaux vivants à 10 jours
et enfin 95 agneaux vivants au sevrage.
Calcule les taux de mise-bas, d’avortement, de prolificité, de fécondité, de mortinatalité,
de mortalité avant sevrage et la productivité numérique au sevrage pour ce troupeau.
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Tableau 6 : Fiche du troupeau
Date ENTREES SORTIES Balance Avo Observ.
s Naissances Achats Morts Ventes Autoconsommatio Pertes rte
n m.
N° N° Sex Poids N° Sexe Age N° Sexe Age N° Sexe Age N° Sexe Age N° Sexe Age
mèr jeunes e
e
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Les recettes
Ce sont les rentrées d’argent et portent essentiellement sur les ventes d’animaux (pour la
consommation ou la reproduction), mais également sur des transactions plus marginales
liées à l’élevage (vente du fumier par exemple).
Les dépenses
Ce sont les sorties d’argent et concernent les achats d’aliments, de médicaments, de
matériel d’élevage, de reproducteurs, le paiement des salaires etc.
Le solde
C’est la différence entre les recettes et les dépenses en fin d’exercice.
Récapitulatif
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