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Plan
F. Conduite de productions
L ’aviculture tunisienne a
démarré depuis les années 60
25 % de la valeur 7 Aviculture % de la valeur de la
de l ’élevage tunisienne production agricole
7
DT/kg, Par poulet = = Variation du poids / 0,500 DT par
Produits d’hygiène et
Couvoir « Chair » : 21 jours (18 jours incubation +
vétérinaires 3 jours éclosoir = Poussin 1 jour « Chair » M et F
Bâtiments et
équipements Abattoir : abattage + découpe
9
Filière Avicole « Ponte : œuf de consommation = œuf de table » en
Tunisie
Reproducteurs « Ponte »: M et
F Fabriquant d’aliment au sol (1M/10F) : Importés pour
Animx
Œufs fécondés: œufs à couver (OAC) « ponte »
12
IC = 3,6/2 = 1,8 chez le poulet de chair
→ 1,8 kg aliment 1 kg de viande
14
Evolution de la production nationale en viande de
poulet de chair (tonnes) :
15
Evolution effectifs moyens du poulet de chair
(millions d’unités) :
16
Evolution de la consommation moyenne par
habitant de viande du poulet de chair (kg) :
17
- Les problèmes de la filière avicole en Tunisie :
- D'ordre techniques :
L'habitat : implantation, équipement
18
L'éleveur : niveau technique faible
L'aliment : dépendance vis à vis de l'étranger,
absence du contrôle des matières premières
L'hygiène et santé animale : cause de mortalité
- D'ordre organisationnel et structurel
Circuits de commercialisation :
intérmédiaires
L'aliment pour volaille :
Usine 1 Usine 2
Maïs : 60% (E) Maïs : E : 50%
T. Soja : 36 % (Prot) Orge : 10% + Huile végét
CMV : 4% (Min Vit) T. Soja : 36%
19
CMV : 4%
TOTAL = 100% TOTAL = 100%
Prix : 1000 DT/tonne Prix : 950 DT/TONNE
E: 3000 Kcal/kg E: 3000 kcal/kg
Prot: 23% Prot: 23%
++++ plus efficace
Rôle du GIPAC
(Groupement Interprofessionnel des Produits
Avicoles et Cunicoles) : quotas
20
- Budget du GIPAC : Ministère de l'Agriculture et
des Ressources Hydrauliques
- Organisation conseil d'administration :
profession (UTAP, UTICA), ministères de
l'Agriculture, du Commerce et des Finances
21
Vulgarisation
Programmation des
produits avicoles Organisation des
Activités du
séminaires
GIPAC
23
• Souche : ensemble d'animaux sélectionnés par
une même personne en fonction de critères
économiques bien précis. L'origine peut être une
race, un croisement de races ou une population
quelconque. Les animaux d'une même souche ont
souvent le même aspect extérieur, les mêmes
caractéristiques et un niveau de performances
économiques bien précis
24
• Lignée : population homogène d'effectif réduit où
le taux de consanguinité est très élevé.
26
- Dw+, dw : gènes du nanisme →
de la taille de la poule → de la
consommation d'aliment
- gène du cou nu → adaptation de
l'animal à la chaleur
En plus :
Eleveur Reproducteurs Eleveur Reproducteurs «
« Chair » 1 Chair » 2
28
Pas d'impact économique
2.2. caractèresliés à la capacité de
reproduction de la souche (Reproducteurs): nombre
d'œufs pondus, fertilité, éclosion des œufs fertiles
avoir le maximum de descendants
pour réduire le prix de revient des produits finaux
2.3. caractèresspécifiques aux souches
chair : amélioration de la croissance et du IC,
amélioration de la qualité de la carcasse
2.4. caractères spécifiques aux souches ponte :
précocité sexuelle, intensité de ponte, persistance
29
de la ponte (pondre longtemps à un rythme élevé),
taille de l'œuf, masse d'œuf / poule /an, solidité de
la coquille, couleur de la coquille, qualité interne
de l'œuf
3. Méthodes de sélection : deux étapes
- Création de lignées améliorées
- Croisement plus ou moins complexe de
ces lignées
Sélectionneur → lignées
Multiplicateur → reproducteurs
30
Elevage de reproducteurs → œufs à couver
Couvoirs → poussins de 1 j
Eleveurs → poulet, pondeuse
En d'autres termes :
Sélectionneur : A B C D
Multiplicateur : A x B CxD
Accouvoir : AxBxCxD
Eleveur : AxBxCxD
4.Les souches aviaires élevées en Tunisie :
4.1. Souches chair
Souches lourdes (poulets blancs)
31
Hybro 27%
Arbor Acres 7,6%
Lohman 5,9%
Cobb 3,3%
Shaver Starbro 13,3%
32
Souches lourdes (poulets fermiers)
Sasso 0,5%
Souches naines (poulets blancs)
Vedette 40,9%
Souches naines (poulets roux)
Shaver Redbro 3%
35
d'années : évolution des exigences commerciales,
concurrence
- la sélection doit être soutenue par un
système de commercialisation
36
ACRB1 1957 vs Cobb 500 2012
C. Nutrition et alimentation de la
volaille
1. Introduction
38
• L'alimentation représente plus de 70 % du prix de
revient des produits avicoles
• Un bon aliment doit être :
- économique
- équilibré pour la production envisagée
(viande, œufs)
- renfermant les additifs nécessaires
39
• Lors de la fabrication des aliments → surestimer
les besoins → marge de sécurité on passe de la
notion des besoins physiologiques à celles des
recommandations pratiques
• Les volailles sont des granivores : aliments
granulés ou en miettes
• 2. L'appareil digestif chez les volailles (le
poulet)
- Cavité buccale : Préhension et fragmentation des
aliments
40
- Jabot : Stockage des aliments qui s'y humectent
et s'y ramollissent, présence d'une flore lactique
active, dégradation de 15 à 20% de l'amidon
- Proventricule (estomac chimique) : Sécrétion de
l'acide chlorhydrique et de la pepsine
- Gésier (estomac mécanique) : Contractions
musculaires puissantes
- L'intestin grêle : 1,2m de longueur, renferme des
glandes sécrétrices (foie et pancréas)
- Le gros intestin : Constitué de 2 caecums (1/6 du
contenu intestinal) où se passent les
41
fermentations bactériennes, une résorption
importante de l'eau, synthèse de quelques
vitamines et des AGV (acides gras volatils : C2,
C3, C4) : aucune valeur nutritionnelle
- En plus…
• Rôle très limité de la salive : absence de la
ptyaline qui favorise la déglutition
• Odorat et goût très peu développés
• Présence d'un orifice commun : cloaque :
élimination des fientes : fèces + urines
42
Jéjunum
Duodénum
Iléon
43
Importance de l’intestin grêle
Paramètres Duodénum Jéjunum Iléon
Longueur + ++ +++
ABSORPTION par unité
de surface +++ ++ +
pH - (acide) -+ ++ (neutre)
44
3. La digestion chez les volailles se caractérise par :
- transit rapide des aliments (24 heures)
- faible digestibilité des composés
cellulosiques
- faibles synthèses bactériennes
- Dans la bouche les aliments sont peu
fragmentés et grossièrement insalivés
- Le jabot participe au transit alimentaire en
jouant le rôle de pompe aspirante et foulante
• Au niveau duproventricule la protéolyse
commence
45
Le gésier présente un pH bas (2 à 3,5), c'est donc
là que se produit véritablement la protéolyse sous
l'action de la pepsine
L'intestin grêle est le lieu de la digestion chimique
sous l'action des enzymes intestinales et
pancréatiques
Le caecum permet une utilisation partielle des
glucides pariétaux (cellulose)
En plus…
• La consommation de l'aliment dépend :
- de l'aliment : excès ou déficit en protéines
46
- de la température ambiante : T°C
consommation de l'aliment
- du rationnement (repas / jour) : maîtriser
l'engraissement des animaux en reproduction
(reproducteurs chair)
47
48
L'alimentation des animaux se raisonne surtout
en troupeau et non en individu → avoir des
individus homogènes (au même âge = même poids)
l'hétérogénéité des animaux augmente de
manière artificielle le besoin en nutriments A
côté de l'aliment solide le poulet doit trouver une
eau de bonne qualité sur le plan bactériologique et
chimique
• Eau : le manque d'eau entraîne :
- Des productions (croissance, ponte)
- Déshydratation
49
- Affections rénales - Mort de l'animal
X 1,030 kg X 0,800 kg
X 1 kg X 1 kg
X 1,050 kg X 0,500 kg
50
• La consommation d'eau représente 1,8 à 2 fois (la
consommation de l'aliment mais elle est
par :
influencée - Type d'aliment
- Quantité d'aliment consommée
- Température et humidité de l'air
- Température de l'eau
• Energie = 2ème besoin après l'eau
- Energie : affecte la santé et la survie
des poulets
- apport en énergie : emmagasiner l'énergie dans
les tissus de réserve : tissus adipeux, muscle, foie
51
- Expression de l'énergie : énergie métabolisable =
énergie brute de l'aliment - énergie des fèces et
des urines (=fientes)
• L'énergie métabolisable est additive et facile à
mesurer expérimentalement ouà partir dela
composition chimique brute du produit :
EM = 37,1 PB + 82 MG + 40 A + 31,1 S
Où :
PB = protéines brutes (%)
52
MG = matières grasses brutes (%)
A = amidon
S = sucres libres
Energie brute de l'aliment
Energie
Energie non digestible
(0 - 30% EB)
Energie urinaire (5 à
15% ED)
Energie métabolisable
53
(40 - 100% EM) (0 - 60% EM)
Extra chaleur
d'entretien
(25% EM)
54
ED = Energie brute de l'aliment – Energie des fécès
- Carence en 1 AA → utilisation de
l'ensemble des AA et la synthèse des protéines
- L'acide urique est la principale forme
d'excrétion de l'azote chez les oiseaux
- On caractérise une protéine par sa
valeur biologique : VB = (N fixé / N absorbé) x 100
- VB élevée d'une protéine → bonne
qualité (si VB = 100% Protéine idéale)
- Besoins en AA sont importants
durant
les premières semaines de la vie de l'animal puis
diminuent progressivement et de façon linéaire 48
avec l'âge
- Besoins en AA dépendent du niveau
énergétique de la ration : rapport énergie / AA →
plus le rapport est élevé plus la carcasse est grasse
• Minéraux : 4ème nutriment (après eau)
- Le calcium et le phosphore servent
57
essentiellement à l'élaboration du squelette et de la
coquille de l'œuf
- L'absorption du Ca et du P dépend
pour
une partie du rapport Ca / P (= 2 chez le poulet)
- La vitamine D est indispensable à
l'absorption digestive du Ca et à sa fixation au
niveau de l'os
- Minéraux = macro-éléments et oligo-
éléments :
Macro-éléments :
P : P d'origine végétale est sous forme
acide phytique → 1/3 duphosphore d'origine
végétale est assimilable ou digestible Utiliser le
phosphate bicalcique ; phytase(dégrader l’acide
phytique)
Ca : l'apport du Calcium par les matières
premières reste faible → Ajouterle carbonate de
calcium
Na : un apport sous forme de sel NaCl
(chlorure de sodium) est indispensable pour les
animaux
59
Oligo-éléments: Zn, Se, Mn, Mg, Cu, Fe
Ajouter dans l'aliment les oligo-
éléments nécessaires en tenant compte de : besoin
de l'animal, variations importantes des matières
premières et l'interaction oligo-éléments -
vitamines50
• Vitamines
Indispensables à la vie et au maintien
fonctionnel normal
Agissent à de très faibles quantités
Les vitamines sont synthétisées à partir
des précurseurs les provitamines
61
Vitamines = liposolubles +
hydrosolubles :
Vitamines liposolubles (A D E K):
solubles dans les graisses et leurs solvants →
Possibilités de stockage dans les tissus adipeux ou
le foie → Possibilités d'apport d'une façon
discontinue
Vitamines hydrosolubles : (B et
C) ne sont pas stockées dans l'organisme →
Apport continu et quotidien
• Additifs alimentaires
62
1. Antioxydant → prévenir l'oxydation
de lipide dans l'aliment et conserver donc la
vitamine E
2. Anticoccidien → prévenir la maladie
de la coccidiose bénéfique pour le poulet
3. Xanthophylles + caroténoïdes
→ renforcer la coloration de la peau du poulet et du
jaune d'œuf
4. Les phytases
- la digestibilité du phosphore contenu dans les
graines : maïs…
63
- le phosphore minéral (phosphate bicalcique
qui coûte cher)
- la pollution due à l’éjection du P dans les
excréta.
- la digestibilité des protéines
64
Ingrédients T+ (%) T- (%) ENZ (%)
Maïs 63 59.9 59.9
Son de blé 1.5 7.3 7.3
Tourteaux de Soja 24 22 22 Utilisation de la
Calcium Particulaire 5 5 5
Carbonate de Calcium 3 3.31 3.31 phytase
Calcium Farine
Bicarbonate de Soude
1.12
0.294
1.15
0.294
1.15
0.294
chez la poule
Phosphate Bicalcique 1.65 0.55 0.55 pondeuse
Px.Vit.Volaille 0.275 0.275 0.275
DL Méthionine 0.1 0.1 0.1
SEL 0.1 0.1 0.1
CL.Choline 60 0.098 0.098 0.098
CAROPHYLL-R 0.003 0.003 0.003
CAROPHYLL-J 0.001 0.001 0.001
Anticocc, Antibio, Fact.Croiss Non Non Non
ENZ Non Non 0,005
Total 100 100 100
Caractéristiques nutritionnelles
EM (Kcal/Kg) 2655 2590 2655
Matières grasses (%) 2,94 3.01 3.01
PB (N x 6,25%) 16.9 16.65 16.9
Lysine (%) 0,87 0.85 0,87
Méthionine (%) 0,37 0.36 0,37
Méthionine +cystine (%) 0,66 0.65 0,66
Tryptophane (%) 0,20 0.20 0,20 (Mathlouthi et al.,
Thréonine (%) 0,65 0.64 0,65
65
Calcium (%) 3,91 3.8 3,91
Phosphore assimilable (%) 0,33 0,18 0,33
2009)
Effets de l ’addition de la phytase sur les performances des poulets (1 à 38 jours)
recevant un régime à base de maïs-tourteau de soja
66
augmenter la digestibilité des nutriments (lipides, protéines,
énergie)
- réduire les excrétions d ’azote et protéger l
’environnement - améliorer le bien être des volailles
Effet de l ’addition d ’un mélange de Xylanase + glucanase (20g/ T aliment) sur les
performances de poulet de chair de 0 à 20 jours
Maïs Orge+blé Orge+blé+E
67
Mathlouthi et al (2003)
68
7. Probiotiques
→ Les probiotiques sont des souches ou des
mélanges de souches, de micro-organismes vivants
qui sont favorables à la santé de l ’hôte homme ou
animal, qui les consomme.
d ’acide lactique
- production de substances antibactériennes
(enzymes, antibiotiques..).
8. Les prébiotiques
70
72
1. Alimentation du poulet de chair
Le poulet règle sa consommation sur le
niveau énergétique de la ration
Apports alimentaires recommandés pour le poulet
de chair (g/kg d'aliment) :
Age (semaine) 0-3 3 - abattage
EM (Kcal/kg) 3050 3150
Protéines brutes 220 190
Lysine 11,5 10,0
Acides aminés soufrés Met+Cys 8,5 7,5
Tryptophane 1,9 1,8
Thréonine 14,4 12,5
Calcium 10,0 9,0
73
Phosphore disponible 4,2 3,8
Plus la ration est énergétique moins le poulet
consomme
Pour réussir l'alimentation des poulets de chair il
faut se disposer des animaux homogènes
Animaux hétérogènes → satisfaire les
besoins des animaux les plus exigeants → gaspillage pour
ceux qui le sont moins
Le développement du poulet de chair est d'autant
plus rapide que la consommation d'énergie est plus élevée
Les granulés entraînent une croissance plus rapide
et un meilleur indice de consommation que les farines
74
Le poulet est très sensible à la température
ambiante effets sur la vitesse de croissance, la
consommation alimentaire et l'état d'engraissement
Climat chaud : consommation alimentaire →
performances
Pour réduire l'effet de la chaleur il faut :
- Distribuer l'aliment pendant les heures
fraîches de la journée (tôt le matin ou la nuit)
- Enrichir les formules en graisse (
extra-chaleur de production)
- Granuler les formules alimentaires (
ingéré alimentaire)
75
La détermination du niveau énergétique de la ration
dépend des contraintes suivantes :
- Difficultés de fabrication de l’aliment
granulé,
conservation des aliments riches en graisses
- Carcasses trop grasses - Le coût de
l'aliment
2. Alimentation du dindonneau
Le dindonneau est plus maigre que le poulet
→ carcasse plus riche en protéines et en eau → besoin en
protéines plus élevé que les besoins énergétiques
Le dindonneau est moins sensible à la
concentration énergétique de l'aliment que le poulet
76
La granulation de l'aliment n'entraîne pas
non plus d'effet aussi bénéfique pour la croissance que
ceux observés chez le poulet
Apports alimentaires recommandés pour le
dindonneau (g/kg d'aliment)
Age (semaines) 0-4 4-8 8 - 12 12 - 16
EM (Kcal/kg) 2950 3050 3100 3150
Protéines brutes 270 245 200 165
Lysine 16,5 13,0 12,0 9,75
Acides aminés soufrés 12,0 9,5 8,0 6,85
Tryptophane 2,97 2,34 1,98 1,57
Thréonine 11,3 8,90 7,60 6,04
Calcium 11,5 10,4 9,0 8,0
77
Phosphore disponible 5,58 5,17 4,45 3,90
3. Alimentation de la poule pondeuse
Deux souches pondeuses :
- Poules légères : poids à la réforme 1,6 kg,
type Leghorn, plumage blanc et œufs à coquille blanche
- Poules demi-lourdes, poids à la réforme 2,2
kg, plumage coloré (brun) et à œufs roux ou teintés
Performances des deux souches sont
voisines : poids de l'œuf 61 vs 63 ; nombre d'œufs par poule
et par an 282 vs 280 et IC 2,25 vs 2,4
78
Cette période d'élevage est
divisée en deux
parties : 1ère période de démarrage → 6 à 8 semaines ; 2ème
période de croissance → 20ème à 23ème semaine
A ces deux périodes qui
diffèrent surtout
par leur teneur en protéines
Les apports de minéraux et de
vitamines
sont ceux recommandés pour le poulet de chair femelle âgé
de plus de 2 semaines
Caractéristiques du régime
démarrage :
79
- EM = 2800 à 2900 Kcal/kg
- Protéines brutes = 18 %
- L'aliment est distribué ad libitum
Caractéristiques du régime
croissance
- EM = 2600 à 2800 Kcal/kg
- Protéines brutes > 14 %
- L'aliment est distribué ad libitum
3.2. Poule pondeuse : production des œufs
Apports en nutriments =
satisfaire les
besoins d'entretien + besoins de production d'œufs
80
Le niveau énergétique de la
ration = 2700 à 2900 Kcal/kg
Un niveau protéique de 13 à 15
% bien
équilibré est suffisant pour couvrir les besoins (16% Prot.)
L'aliment est distribué à volonté
à partir de 25 % de ponte
Le rationnement de la poule peut entraîner
une du nombre d'œufs
Un taux important de calcium
est
indispensable pour avoir une coquille solide
4. Alimentation des reproducteurs :
81
4.1. Les reproducteurs de ponte : même
principes d'alimentations que les poules pondeuses des
œufs de consommation
4.2. Les reproducteurs de type chair
Issus de races lourdes → tendance à la
surconsommation → de la fertilité
Rationnement des reproducteurs à partir de
la 4ème semaine de ponte : 1ère technique
Alimentation séparée des mâles et des
femelles par utilisation des mangeoires distinctes :
reproductrices de souches naines donc consomme moins
d'aliment → mangeoires des coqs plus hauts que celles
des poules (2ème technique)
82
Apports adéquats en vitamines et oligo-
éléments → bonne éclosabilité des œufs à couver
Avantages du granulé :
- Moins de gaspillage
- Moins de poussière
- Consommation rapide et
importante
- Meilleur IC
- Aliment plus digestible : cuisson
86
- Aliment homogène
- Meilleure conservation
D. Reproduction chez la poule : programme
lumineux
• La lumière a un rôle dans le contrôle de la reproduction
des oiseaux : stimule l'activité des ovaires +
synchronisation des animaux entre eux
• Poulettes nées en début de l'hiver : jours naturels
croissants → maturité sexuelle précoce + œufs à poids
faible
• Poulettes nées en début de printemps : jours
décroissants → maturité sexuelle tardive + œufs à poids
plus élevés
87
1. Programmes lumineux usuels pour poulettes :
a. Bâtiments obscurs :
- Programmes plat : photopériode
constante : 10 - 20 heures → affecte peu la
précocité sexuelle
- Programmes de King : éclairage quotidien
constant (6 à 8 heure / jour) pendant 18 - 19
semaines puis augmente de 20 mn /semaine
- Programmes décroissants puis croissants
: photopériode décroît de 15 à 30 mn pendant 22
semaines puis augmente de 20 mn / semaine →
retarde la maturité sexuelle En pratique → le
programme King aménagé
88
- Les trois premiers jours : 23 à 24 heures /
J
- 3ème jour à 4 semaines : 6 à 10 heures / J
- Croissance de la photopériode : 1 à 2
heures : semaines jusqu'à maturité sexuelle (24
semaines = 15 heures / jour)
89
Naissance sous une photopériode inférieure à celle
qui existera à 18 semaines d'âge → éclairage
complémentaire dés la naissance
Naissance durant l'été : lumière naturelle
décroissante est utilisée jusqu'à un plancher de 8 à 10
heures / J puis complémentation lumineuse → stimulation
intervient à partir de la 18ème semaine
96
- Cholestérol et troubles cardiaques : le cholestérol
n'est pas l'unique responsable des troubles cardiaques
Conduite rationnelle de
l’élevage du poulet de chair
2. Dératisation
98
- Au cours de la désinfection et le vide sanitaire : mettre un
poison (mélangé avec les grains du blé)
99
I. Désinfection des bâtiments
3. Lavage :
Lavages des bâtiments : 2 fois
Le 2ème lavage est réalisé au moins 1 jour
après le 1er lavage
Désinfection du matériel
101
I. Désinfection des bâtiments
Même procédure que la désinfection des sols : 2
étapes de désinfection : javel puis formol ou produit
équivalent
5. Nettoyage et désinfection des conduites d’eau :
Détartrage des conduites d’eau
Produits à base d’acide acétique et de peroxyde
d’hydrogène
Désinfection des conduites d’eau
Produit : eau de javel
A faire avant la désinfection du bâtiment avec
formol
102
I. Désinfection des bâtiments
6. Désinfection des silos :
Laver avec de l’eau sous pression
Faire la fumigation avec des bougies fumigènes
103
I. Désinfection des bâtiments
7. Désinfection des alentours des bâtiments et des
pistes :
5 m autour des bâtiments et toutes les
pistes : pulvériser une solution de soude
caustique Portes d’entrée et de sortie de
fumier : chaux
105
II. Equipement des bâtiments avicoles
- Aérotherme : électricité : air chauffé puis pulsé à
l’aide d’un ventilateur : chauffage d’ambiance
2. Ventilateurs
- Ventilation statique : Surface des
ouvertures = 12 % surface couverte
- Ventilation dynamique : Bâtiment
de 1000 m2 = 15 ventilateurs de 1000
m3 / h chacun
- Vitesse de l’air : 0,1 m/s
II. Equipement des bâtiments avicoles
- Ventilateur à grand débit
107
II. Equipement des bâtiments avicoles
3. Systèmes de refroidissement de l’air
- Pulvérisation extérieure : refroidissement 2 à 4 °C /
extérieur
115
IV. Elevage du poulet de chair
1. Densité d’élevage :
Norme GIPAC : 10 poulets / m2
Bâtiment bien isolé et bien équipé :
- Eté : 12 – 14 sujets / m2
- Hiver : 18 sujets / m2
116
Phase de finition : 5 semaines – abattage (29 jours
abattage)
117
IV. Elevage du poulet de chair
3. Phase de démarrage : 1 - 2 semaines
Avant la réception des poussins (24 heures) :
chauffer le bâtiment = 32 – 34°C
remplir les abreuvoirs avec l’eau (8 - 10 heures avant
l’arrivée des poussins)
Mettre 1500 sujets dans un cercle de garde (40
poussins / m2 au 1er jours)
Au 5ème jour fusionner deux cercles ensemble
118
IV. Elevage du poulet de chair
Après la période de chauffage (2 semaines en été ou
4 semaines en hiver) : les animaux sur toute la
surface du bâtiment
3. Phase de démarrage : 1 - 2 semaines
3.1. Facteurs d’ambiance : 5 facteurs
Température, Humidité, lumière, vitesse de
l’air, gaz toxiques
119
IV. Elevage du poulet de chair
1 sem. 28 55 – 75 3,5 0,10 24 - 22 30 - 50
121
IV. Elevage du poulet de chair
Disposition des matériels à l’intérieur de cercle
122
IV. Elevage du poulet de chair
3. Phase de démarrage : 1 - 2 semaines
3.2. Matériel d’élevage :
Cercle de garde ovale : 8 / 4 m
Eleveuses / cercle : 3
Hauteur de l’éleveuse : 1,1 – 1,2 m
Abreuvoirs de 3 litres / cercle : 21 (1 / 70 poussins)
points d’alimentation / cercle : 21 (1 / 70 poussins)
123
- Lampes à incandescence : 66 (60 watts) et H = 2 m
- Lampes à fluorescence : 40 (25 watts) et H = 2,5 à 3
m
- Lampes économiques : 66 (20 watts) et H = 2 m
IV. Elevage du poulet de chair
4. Phase de croissance : 3 - 4 semaines
4.1. Facteurs d’ambiance : 5 facteurs
Tableau 2 Conditions optimales d’ambiance
Age T°C Humidité Ventilation Eclairement
(sem.)
ambiante Optimum Débit moyen Vitesse Durée Intensité
(%) (m3/H/kg Max m/s (h) lux
3 sem. 28 55 – 75 3,5 0,10 24 - 22 5 - 10
124
4. sem 26 55 - 75 3,5 0,10 22 5 - 10
125
Abreuvoirs circulaires : 0,6 cm / poulet 1
abreuvoir suspendu / 150 poulets
Distance entre abreuvoirs : 4 m
Nombre d’abreuvoirs circulaires / 1000 m2 : 160
Hauteur des abreuvoirs : bord de l’abreuvoir =
hauteur du dos du poulet
Mangeoires linéaires : 5 cm / poulet
Mangeoires linéaires à chaîne : 25 m / 1000 poulets
IV. Elevage du poulet de chair
4. Phase de croissance : 3 - 4 semaines
4.2. Matériel d’élevage (suite…) :
Mangeoires circulaires : 2,5 cm / poulet
126
Alimentation par assiette :
- 1 nourrisseur de 40 litres / 80 poulets
- Bâtiment 1000 m2 : 200 nourrisseurs
- Distance entre nourrisseurs : 4 m
127
Age T°C Humidité Ventilation Eclairement
(sem.)
ambiante Optimum Débit moyen Vitesse Durée Intensité
(%) (m3/H/kg Max m/s (h) lux
5 sem. 18 - 22 55 – 75 3,5 0,30 22 5 - 10
abattage
5.2. Matériel d’élevage :
On applique les mêmes normes que pour la phase
de croissance
Lumière = mêmes normes que la phase de
démarrage
128
IV. Elevage du poulet de chair
6. Alimentation :
Phase de démarrage : Aliment démarrage
Phase de croissance : Aliment croissance
Phase de finition : Aliment finition
7. Eau de boisson :
Vérifier la qualité chimique et bactériologique de
l’eau de boisson
- Nombre de germes par ml : 10 à 100
- Nombre d’E. coli / litre : 0
- Matière organique : 1 mg / l
- Nitrates : 0 à 5 mg / l
129
IV. Elevage du poulet de chair
8. Prophylaxie :
Prophylaxie sanitaire : action sur le milieu :
- Eviter tout mélange d’animaux ou
d’âge différents ;
- Une seule production, une seule
origine des animaux et un seul âge par
élevage
- Elevage en bande unique : « all in,
all out »
- Vide sanitaire obligatoire entre 2
bandes
131
IV. Elevage du poulet de chair
9. Ramassage des poulets
132
IV. Elevage du poulet de chair
9. Ramassage des poulets (suite…)
Libérer l’accès au bâtiment : 15 x 20 mètres
133
V. Gestion de l’élevage
pendant l’été
- Distribuer l’aliment pendant les
heures fraîches de la journée
134
- Ajouter des vitamines : Vit. C
135
A l’âge de 5 jours : exposition à une T°C
de 36° à 40 ° C pendant 24 heures
diminue la mortalité lors d’un coup de
chaleur en finition sans réduire la croissance
136
VI. Principaux problèmes de l’élevage
du poulet de chair
137
VI. Principaux problèmes de l’élevage
du poulet de chair
- Mortalité élevée
- Gaspillage de l’aliment
- IC élevé
138