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Université des Sciences et Techniques de Masuku

(USTM)

Institut National Supérieur d’Agronomie et de Biotechnologies


(INSAB)

Cours d’Aviculture
Niveau:
Licence Professionnelle

Sylvère MBOUMBA
Chapitre 1: Généralités
Evolution et classification
Les oiseaux sont:
• reptiles volants
• Emplumés
• À sang chaud
Dériveraient des dinosaures ptérodactyles (l’Archæoptéryx)

Classification taxonomique de la poule Gallus gallus est la suivante :


Embranchement : Cordés
S/Embranchement : Vertébrés
Classe : Oiseaux
S/Classe : Néornithes
Super Ordre : Carinates
Ordre : Galliformes ou Gallinacés
Famille : Phasianidés
Tribu : Phasianini
Genre : Gallus
Espèce : Gallus gallus (domesticus)

Source : Ensminger (1980), Smith (1992).


Origine et Domestication
• Le poulet domestique, espèces d'animaux domestiques la plus courantes et la plus

répandues (1,6 milliard en Afrique) (FAOSTAT, 2012). Dans le monde egalement (Garrigus,

2007).

• Pour l’homme les poulets sont utilisés source de nourriture, consommant à la fois leur

viande et leurs œufs.

• Principal ancêtre maternel du poulet du village est la poule de la jungle rouge Gallus gallus

ssp.

• domestiqué en Asie du Sud et du Sud-Est au moins depuis 5400 avant JC (Crawford, 1990).

• Decouvert sur le continent africain en Égypte et remonte à environ 2000 avant JC.

(Mwacharo et al., 2013).


Quelques définitions
Espèce : groupe d’êtres vivants ayant entre eux suffisamment de caractères
communs qui les distinguent des autres individus du même genre, interféconds
mais stériles à l’égard des individus des autres espèces

La race est définie comme étant un ensemble d'animaux de la même espèce


qui répondent à un même standard (aspect général de l'animal, format,
aptitudes générales), qui sont interféconds et produisent des progénitures
elles-mêmes interfécondes (Morelia et al., 2002). Le même auteur définit la
race locale comme celle appartenant à une aire géographique dans laquelle
elle a développé des caractères adaptatifs.

Souche : en théorie, c’est une population d’animaux dont l’origine peut être
quelconque (race, croisement des races ou souches) mais qui sont sélectionnés
selon une orientation par l’éleveur. la souche correspond à un ensemble
d’animaux homogènes tant pour l’aspect extérieur (phénotype) que pour le
niveau des performances.
Quelques races

Figure 1 : Poule de classes américaines (Plymouth et Rhode Island)


Quelques races

Figure 2: Poule de classes asiatiques (Cochin et Yokohama)


Quelques races

Figure 3: Poule de classes méditerranéennes (Andalusian et Leghorn)


Quelques spécimens de poules du Gabon
Quelques spécimens de poules du Gabon
Bases Anatomique et Physiologique de la Volaille
L'anatomie des poules est organisée autour de la faculté qu'ont ces oiseaux de
voler: les os sont légers et l'appareil digestif court.
Le pouls de la poule est nettement plus élevé que celui des mammifères: de
240 à 340 battements par minute. La chaleur corporelle également: 41,6 °C
chez le poulet.

Le squelette
Le nombre de vertèbres cervicales constitue également une particularité: la
poule en possède 14. Celles-ci permettent aux animaux de tourner la tête dans
tous les sens, ce qui compense la position latérale des yeux.

Les organes de sens


L'œil est l'organe sensoriel dominant: la poule voit jusqu'à 50 m. La volaille,
comme les oiseaux, ne possède pas d'oreille externe. Un peu en arrière des
yeux se trouve un conduit auditif protégé par de petites plumes. La poule peut
entendre des cris jusqu'à 50 m de distance. Les sens olfactif et gustatif sont peu
développés chez la volaille.
La Digestion
L’appareil digestif des oiseaux présente des caractéristiques originales:
• La préhension des aliments est assurée par le bec dont les variations
morphologiques inter espèces sont liées à la nature du régime
alimentaire.
• un œsophage doté d’un diverticule, le jabot dont les fonctions annoncent
déjà celles de l’estomac;
• un estomac où les deux fonctions sécrétoires et mécaniques sont assurées
par deux poches distinctes, le ventricule succenturié et le gésier.
• Le gésier est l’estomac broyeur. En réalité il cumule les fonctions de
mastication, absente chez les oiseaux.
• un intestin très court, rejoignant le cloaque où convergent aussi les voies
génitales et urinaires.
La Digestion
La principale originalité morphologique et fonctionnelle de l’intestin
concerne les caeca. En plus de leur rôle de digestion, les caeca interviennent
aussi dans les phénomènes immunologiques par les amygdales disposées à
leur entrée et dans l’équilibre hydrothermal.

Le pH du tube digestif varie selon ses différents segments, mais en général, il


est acide.
Figure 7: Antomie de l'appareil digestif
Morphologie externe du coq et de la poule
Les organes de reproduction
Les organes de reproduction

Chez la femelle
Les organes génitaux de la poule ne sont développés que d'un côté. Il est dit "
impair " car seuls l'ovaire et l'oviducte gauche existent généralement. Ils se
composent de:
• l'ovaire: constitué d'un grand nombre d'ovules.
• l'oviducte (d'environ 60 cm de long) constitué de:
l'infundibulum ou pavillon
le magnum
l'isthme
• l'utérus
• le cloaque
Formation de l’œuf dans l’oviducte
L’oeuf
Formation de l’œuf dans l’oviducte
• Le follicule abrite donc le jaune d’œuf. Il va s’ouvrir (stigma) et le jaune va être
capté par l’oviducte (infundibulum).

• Dans l’infundibulum : la membrane vitelline s'achève. C'est à la base de cette


partie que se fait la fécondation lorsque la membrane vitelline n'a pas encore
totalement recouvert le jaune. Il faut une journée aux spermatozoïdes pour
remonter de la réserve (au-dessus du cloaque, dans l’utérus) et atteindre cette
zone.

• Dans le magnum : les protéines du blanc sont secrétées. Un blanc d'œuf moyen
renferme 4 g de protéines. Le jaune arrive dans le magnum 15-20 minutes après
l'ovulation. Il va rester dans cette zone 3hr à 3h15.
Formation de l’œuf dans l’oviducte
• Dans l'isthme : Il assure la sécrétion des membranes coquillières et initiation

de la coquilles. Cette opération dure entre 1h15 et 1h30.

• Dans l'utérus :

1. hydratation du blanc et sécrétion de la coquille: Dans l'utérus l'œuf va rester

20 heures avant d'être expulsé, 5 heures pour parcourir les premières zones

de l'oviducte, soit 50 cm.

2. 10-12 heures après ovulation Quand il sort de l'isthme, "l'œuf" est recouvert

de deux membranes. La cavité utérine va terminer cette hydratation.

3. Pendant les 6-7 premières heures du séjour, la teneur en eau du blanc va

doubler (l'œuf mou ou hardé). vidéo


Chez le male
Chapitre 2:
Production des poussins chairs et
poussins futurs pondeuses
Chapitre 3:
Production des poussins chairs et
poussins futurs pondeuses
DESCRIPTION DE L’ACTIVITE
L’élevage standard des poussins, consiste à mener à terme l’élevage des poussins
jusqu’à la production (chairs et œufs de consommation), en respectant les normes
d’élevage (nutrition, densité, température, éclairage, hygiène et sécurité)…

• Liste des équipements:


 Mangeoires (trémie, linéaire, chaine).

 Abreuvoirs (siphoïde, pipette, linéaire).


 Eleveuses (radiant, cloche).
 Extracteur
 Humidificateur

 Système de chauffage pour bâtiment de chair (gaz, électrique).


DESCRIPTION DE L’ACTIVITE
• Accessoires :
 Thermomètres.
 Réservoir d’eau.
 Groupe électrogène.
 Caisses.
 Balance.
 Outils et produits de désinfection et de désinsectisation
 Matériel d’intervention (vaccination).
 Matériel contre incendie.
 Combinaison pour l’éleveur.
 Lumière (néon, incandescence).
Opérations avant l’arrivée des poussins

• En élevage de poulets de chair et de poules pondeuses, pratiquer l’élevage

en bande unique (un seul âge et une seule souche par ferme) de façon à

respecter le système « tout plein - tout vide » constitue la règle d’or de

l’élevage.
Opérations avant l’arrivée des poussins

1-Vide sanitaire : Les équipements doivent être lavés et désinfectés

entre le départ et la mise en place d’une bande suivant ses étapes :

 Nettoyer la totalité du bâtiment.

 Chauler ou blanchir les murs avec de la chaux.

 Désinfecter par thermo-nébulisation ou par fumigation.

 Mettre en place un raticide et insecticide.

 Laisser le bâtiment bien aéré et au repos au moins 10 à 15 j.


Opérations avant l’arrivée des poussins
2- Aménagement des aires de démarrage
2-1 Préparation de la poussinière avant l’arrivé des poussins :

• Etaler la litière (isolateur thermique), épaisseur varie de 5 à 10 cm,

et sa quantité de 1 à 2 sacs par m2,

• Pulvériser une solution antifongique,

• Remettre en place le matériel premier âge tout en vérifiant son

fonctionnement,

• Réaliser une deuxième désinfection quand le matériel est en place,


Opérations avant l’arrivée des poussins
• Allumer les sources de chaleur et surveiller leur bon fonctionnement :

la durée du préchauffage varie selon les conditions climatiques,

l’isolation du bâtiment et la qualité de la litière. Ce temps est de 24

heures avant l’arrivée.


• Remplir les abreuvoirs avec de l’eau sucrée.

Opérations à la réception des poussins :


• Décharger les poussins rapidement dans la semi obscurité et déposer

les boites à poussins sur la litière,


• Faire un triage, en éliminant les sujets morts, ou présentant des

anomalies ou des mal- formations,


Opérations à la réception des poussins :

• Déposer soigneusement les poussins dans la poussinière sans chute

brutale pour éviter des lésions articulaires.

• Remettre la lumière au maximum quand tous les poussins ont été

déposés sur l’aire de vie,

• Vérifier à nouveau que tous les appareils de chauffage fonctionnent

normalement

• Faire boire les poussins pour se réhydrater.et distribuer l’aliment 2 à

3 heures au minimum après leur réception.

• Procéder aux traitements éventuels (ex : vaccination par spray.)


Opérations à la réception des poussins :
3- Maîtrise des conditions d’ambiance : Le confort du poussin dépend
totalement du contrôle des paramètres extérieurs suivants:
3-1 Température ambiante :  Répercutions sur l’équilibre physiologique

de l’animal, son état de santé et ses performances zootechniques

3-2 La ventilation du bâtiment doit obéir à trois règles :

1. Un débit de renouvellement d’air précis,

2. une bonne diffusion de l’air neuf,

3. une bonne régulation de température et de l’humidité (annexe n°3).

3-3 Hygrométrie : L’humidité optimale pour l’élevage du poulet se situe entre

40 et 75% (voir annexe n°3).


Opérations à la réception des poussins :
Opérations à la réception des poussins :
Opérations à la réception des poussins :
4- Contrôle de croissance : Le contrôle de gain de poids permet d’estimer la croissance

et de la comparer au standard afin de détecter les anomalies et d’adapter la conduite

d’élevage. La première pesée est effectuée à l’arrivée des poussins, la deuxième à 10

jours, la troisième à 15 jours et tous les 5 à 7 jours par la suite.

5- Tri : Cette opération doit débuter dès le premier jour, mais il est nécessaire

d’effectuer un tri minutieux vers le 10ème jour car les boiteux, les rachitiques et mal

formés sont des réservoirs et des développeurs de microbes potentiellement

pathogènes pour les autres poulets.

6- Enlèvement des poulets : Une mauvaise manipulation lors du ramassage

des poulets est la cause de déclassement à l’abattoir : griffures, hématomes,

fractures aux ailes et aux pattes, d’où l’importance de cette étape.


Normes de matériel élevage
poulet de chair
Matériels de l'élevage :

•Litière :

Pour éviter l'humidité et donner de la chaleur, la litière est constituée par des

copeaux de bois de préférence couleur blanche.

Epaisseur : environ 6 à 10 cm, dépendant du climat.

Bien séché et de même épaisseur.

Renouveler périodiquement dès que celle-ci est souillée.

Changer les litières après sorties des animaux.


II- Elevage du poulet de chair
• Abreuvoir :

En nombre suffisant, pour assurer les meilleurs abreuvements.

De 2 différents types et avec dimensions:

 Abreuvoir rond de 40 cm de diamètre : 1/100 volailles (à climat


moyen) et 1/60
volailles (à climat chaud).
 Abreuvoir allongé : 2cm/volaille (à climat moyenne) et 3 cm / volaille
(à climat chaud).
Proportionnel à la hauteur du dos des animaux.
II- Elevage du poulet de chair
• Mangeoire :

En nombre suffisant, pour assurer les meilleures productions.

• De 2 différents types et avec dimensions suivantes :

* Mangeoire allongée : 2,5 cm/volaille

* Mangeoire ronde : 1/40 volailles.

Remarques :

Réajuster tous les 2 ou 3 jours le réglage des abreuvoirs et mangeoires

(proportionnelle à la hauteur du dos des animaux).


II- Elevage du poulet de chair
• L'eau :

L'eau constitue les 2/3 du corps d'un poulet et est très essentielle dans la vie des

animaux et sa digestion.

Il faut donner aux poulets de l'eau : propre, hygiénique afin d'éviter les vulnérabilités

aux différents maladies.

Les besoins en eau dépendent beaucoup de l'âge, les poids des animaux et le climat :

* En zone chaude (à plus de 30°C) : les besoins en eau se multiplient 3 ou 4 fois

plus.

* La pénurie en eau durant la saison chaude peut entrainer des taux de mortalités

élevés.
II- Elevage du poulet de chair
• Les provendes :

Il est très important de connaître les compléments et matières utilisés

pour la fabrication des provendes :

 Aliment avec apports calorique : maïs, manioc, son du riz, son de

blé

 Aliment avec apport protéique : tourteau d'arachide, tourteau de

soja, tourteau de cotonnier

 Aliment avec apport minéral : farine de poisson, farine de sang,

farine des os, calcium, phosphore, coquillage.


II- Elevage du poulet de chair

Les besoins alimentaires :

Les besoins alimentaires varient selon les stades physiologiques des

poulets:
1ere stade : poussin de 1 jusqu'à 15-17 jours

2ème stade : phase de croissance de 15-17jours jusqu'à 30-35

jours
3ème stade : phase final de 30-35 jours jusqu'à l'abattage.
II- Elevage du poulet de chair
• Phase de démarrage en poussinière: 1 à 15 jours

* Alimentation :
- Faire boire de l'eau potable 20°C à 25°C dès qu'ils sont installés.

- Améliorer l'abreuvement en mélangeant 20g de sucre et 1g de vitamine C par litre

d'eau.

- Ensuite servir l'aliment après 3 à 4 heures (voir plus) de la mise en place des poussins.

- Distribuer les aliments en petites quantités dans les assiettes de démarrage.

- Servir à chaque fois peu d'aliment mais renouveler l'opération à plusieurs reprises au

cours de la journée.

- Contrôler bien que les poussins s'alimentent normalement en tâtant le jabot qui doit

être bien plein.


II- Elevage du poulet de chair
* Chauffage :
- Assurer bien les besoins en chaleur des poussins.
- Vérifier régulièrement les matériels de chauffage.
- L'éleveur doit se fier au comportement des animaux sur l'aire d'élevage.
* Densité :
L'éleveur doit respecter les normes techniques pour la densité d'élevage :
- 20 à 30 poussins /m2 sous les tropiques
- 40 à 50 poussins/m2 en zones tempérées
* Lumière :
- Il faut éclairer le bâtiment durant 20 à 24 heures par jour au cours des 2 à 3
premiers jours du démarrage, pour permettre aux poussins de distinguer
parfaitement l'aire d'élevage.
II- Elevage du poulet de chair
* Durée :
- Le démarrage en poussinière dure en moyenne 1 à 15 jours.
• Phase de croissance: 15 jours à 30 jours

* Alimentation :
- Le mode d'alimentation et le rationnement alimentaire changent petit à petit.
* Chauffage :
- Arrêter le chauffage, en cas de saison chaude (signe indiquée par le
comportement des animaux).
* Densité :
- Extension de l'élevage par enlèvement des cloisons ou par transfert des
poussins dans les bâtiments d'élevage (20 à 15 poulets/m2)
II- Elevage du poulet de chair
- Eviter d'arrêter brusquement les matériels de chauffage, le faire petit à petit.

* Ventilation :
- Assurer une bonne circulation d'air par ouverture permanente des fenêtres.
• Préparation pour la phase finale ou finition : 30 jours jusqu'à l'abattage

* Alimentation :

- Multiplier les besoins en alimentation et apporter des aliments riches en

énergie.

* Chauffage :

- Besoins de chauffage en cas d'intempérie (fraicheur).

- Surveiller le comportement des animaux car durant cette phase pourrait

apparaître les taux de mortalité très élevé.


II- Elevage du poulet de chair
* Densité: 8 à 10 poulets/m2.

* Ventilation :

- Assurer une bonne circulation d'air à l'intérieur du bâtiment d'élevage.

* Litière :

- Changer régulièrement les litières pour assurer une bonne croissance

des animaux et pour éviter la propagation des maladies.

Fiche d'élevage pour la planification du travail :

L'éleveur doit tenir une fiche d'élevage qui doit être mise à jour
quotidiennement et remplie correctement dès le jour de réception des
poussins.
La découpe chez le poulet
II- Elevage du poulet de chair
II- Elevage du poulet de chair

Programme de vaccination:
En élevage de poulet de chair, seule 2 maladies peuvent être traitées
par vaccination :
RESUME CHAIRS
I-3- Densité et normes des équipements
I-3-1- Densité
RESUME CHAIRS
RESUME CHAIRS
RESUME CHAIRS
Elevage de poules Pondeuses
III- Elevage de poules Pondeuses
Les souches
• 1.1- Souches noirs

 Rustique, production convenable, très intéressant dans les contextes difficiles

 Poids vifs à 18ème semaine : 1,850 kg,

 Pondre environ 260 œufs pendant 72 semaines, Poids d'un œuf : 64-66 g

• 1.2- Souches rouges

 Calmes, consommation peu élevée, ayant une valorisation meilleure à la

reforme

 Poids vif à 20ème semaine 1,530 kg,

 Pondre 295-305 œufs environ pendant 72 semaines, Poids d'un œuf : 61-62 g
III- Elevage de poules Pondeuses
• Souches blanches

 Faible consommation d'aliment mais production médiocre à la reforme

 Poids vifs à 17ème semaine 1,430 kg

 Pondre 310 œufs environ pendant 72 semaines,

 Poids d'un œuf : 62-66 g

• Choix de souches

 Pic de ponte se situe à 8 semaines

 Long temps de ponte

 Peuvent résister à la chaleur


III- Elevage de poules Pondeuses
Rappels
 Le bâtiment d'élevage permet de protéger les volailles contre les intempéries (vent,

pluie, chaleur, froid …) et contre ses ennemies (prédateur et voleurs)

 L'emplacement est donc bien aéré et éclairé

 Accès facile à l'approvisionnement et commercialisation.

 Disponibilités de l'eau potable (propre pendant toute l'année)

 Loin de l'agglomération et les sentiers publics

 Electrifier si possible

 Bâtir sur un terrain bien nivelé et orienter perpendiculairement au sens du vent

dominant
III- Elevage de poules Pondeuses
Choix de l'emplacement

Le bâtiment ou l'exploitation doit être clôturé à 2 m de hauteur, de préférence en

brique, ou Planche

Eviter une l'exposition au rayonnement solaire et vent dominant : orientation est-

ouest

Confectionner des canaux autour de la maison,

Installer un ombrage pour réduire de mouvement de vent : planter des arbres,

verdures aux alentours du bâtiment au moins à 20 m du bâtiment

Dimension du bâtiment : 3-5 poules / m2, mais la largeur n'excède pas 8 m pour

avoir une ventilation naturelle


III- Elevage de poules Pondeuses
 Le bâtiment d'un élevage de poule pondeuse doit comporter 3 types :

*Pour les poussins de 0-6 semaines 20-40 tête/m2

*Les poulettes de 6-18 semaines

*Et pour les pondeuses de 18 semaines et plus


Disposition de l'enceinte

 Magasin de stock de provende et magasin pour matériel

 Poussinière - Bâtiments pour poulettes - Bâtiments pour pondeuse

 Stock fumier

 Prévoir un pédiluve de 10 cm de profondeur à l'entrée

 Disposer un vestiaire si possible


III- Elevage de poules Pondeuses
Le sol
 Facile à décaper, lavable ou échangeable
 En ciment, terre battue, en bois carré, bambou,
 Couvrir avec des coupeaux de bois sec pour réduire la chaleur réfléchie

Les fenêtres
Les fenêtres assurent la bonne aération de l'élevage donc elles doivent être large
et grande

Un système de volet ou bâche permet d'obstruer temporairement le bâtiment


Disposition : à 0,5 m du sol pour les régions chaudes et à 0,8-1 m du sol pour
les régions froides
III- Elevage de poules Pondeuses
Les matériels de l'élevage
 Mangeoire et Abreuvoirs

Les mangeoires et abreuvoirs doivent être:


• solide et facile à nettoyer régulièrement (par jour),

• stable pour éviter d'être renversé, le type suspendu est


recommandé,
• de bonne hauteur et profondeur,

• équipé d'un rebord pour empêcher les volailles de répandre la


nourriture sur le sol
III- Elevage de poules Pondeuses
 Pondoirs

• De préférence en bois, 30x30x30 cm, 1 cage pour 5 pondeuses

Dimension pour 100 poulets :

1-4 semaines : profondeurs 5 cm, dimension 2,5m

4-10 semaines profondeurs 8-9 cm, dimension 4-6 m

10 semaines et plus profondeurs : 12-15cm, dimension 9-13 m

 Perchoirs
• Fabriquer en bois carré ou bambou
• Dimension : 15-20 cm / poule et ayant une section de 2-3 cm
• Disposition : parallèle au mur à une distance de 20-25 cm et à un hauteur de 0,9-1 m du sol
• Mettre un plateau à déjection à 20cm en dessous
• On peut mettre les nids au dessous (des perchoirs avec des plateaux de déjection)
III- Elevage de poules Pondeuses
 La litières

• Epaisseur 8-10 cm,


• Absorbant l'humidité et déjection
• Tendre et clair : copeaux de bois de pin
• Changer toutes les trois semaines pour la poussinière mais pour les poulettes et
pondeuses, c'est mieux de changer le litière une fois par semaine.
Démarrage
• Les poussins doivent être gardés au chaud et au sec.
• Chauffer à 35 °C la poussinière 12 h avant l’entrée des poussins
• Ne donner que de l'eau sucrée (5g/l) pour le 1er jour
• On peut se procurer des poulettes de 6 semaines pour éviter une structure
d'élevage des poussins
III- Elevage de poules Pondeuses
Densité :
• Respecter la densité prescrit pour éviter le stress des volailles
• 0-8 semaines : 30-40 poussin / m2
• 9-20 semaines : 12-20 poulettes/ m2
• 21 semaines et plus : 5-6 pondeuses / m2
• Ces chiffres peuvent varier de 10-20 % selon les souches à élever

Température
• Maintenir la température à 33-35 °C pendant la 1ère semaine
• Diminuer de 2 °C par semaine jusqu'à la cinquième semaine
• A partir de 5ème et plus maintenir à 24°C la température
• Eviter un écart de 4°C sur 24 heures

Débecquage :
• Faire le débecquage à partir de 15 jours d'âges et avant la 18ème semaine (âge
de la ponte)
III- Elevage de poules Pondeuses
Programme lumineux
• La lumière accélère la maturation sexuelle. Pour la poule en ponte :
l'accroissement de luminosité augmente la production d'oeufs
Remarque
• Un bon éleveur doit tenir des fiches de suivi. Cette fiche permet de
suivre l'homogénéité sur le poids, le pic de ponte et les nombres d'oeufs
par jour
Taux de ponte :
• Au début de la ponte (21-26 semaines): 10-88%

• Au pic de la ponte (29ème semaines): 94-96%


• Fin de la ponte (+ 42 semaines) : 60-70%
III- Elevage de poules Pondeuses
Désinfection

• Mener une désinfection après sortie des animaux

• Enlever la litière et les matériels

• Dépoussiérer et balayer

• Passer un jet d'eau chaude ou de l'eau de javel

• Désinsectiser et dératiser

• Désinfecter à l'aide d'un produit désinfectant à la fois virucides,

bactéricides et fongicides

• Un vide sanitaire de 15jours est indispensable


III- Elevage de poules Pondeuses
1- ALIMENTATION

• Le coût de l'aliment représente le 2/3 du coût total de la production, Une meilleure

nutrition des jeunes renforce leur réponse immunitaire face aux maladies, La

production d‘œufs dépend de l'alimentation,

1.1- Les ressources

• Le principal constituant source d'énergie est la protéine qu'on peut trouver dans le

maïs, le tourteau de soja, le son de riz.

• Les principaux minéraux sont Ca et P qu'on peut trouver dans les farines de

poisson, et os calcinés

• Il y a aussi les autres nutriments : le CMV (Complexe Minéraux- vitamines) ou

CMAV
III- Elevage de poules Pondeuses
1.2- Les besoins
1.2.1. Eau
• L'eau doit être propre
• La consommation augmente avec la température
• Poussin d'1 semaine : 30 ml / jour elle augmente de 10 ml par semaine mais à
partir de
• 10ème semaine jusqu'à la ponte la consommation varie de 150 ml à 250 ml par
jour
1.2.2. Energie
• Les besoins en énergie varient de 2800-2900 kcal pour les poussins,
• Ce besoin diminue pendant la poulette et ajuster à 2600-2800 kcal au moment
de la ponte
III- Elevage de poules Pondeuses
1.2.3. Protéines
Les besoins varient de 18-20 g % pour les poussins

1.2.4. Eléments minéraux


Le besoin en calcium peut atteindre 3,5-4,2 g % au moment de la ponte, mais ce besoin
n'est que 0,8-1 g%
Le phosphore
En générale un poule au moment de la ponte consomme 130-145 g de provende /jour

1.3- La distribution
La poule pondeuse doit avoir accès en permanences à l'eau et à la nourriture
Eviter un long parcours
Remplir les mangeoires au 2/3
Distribuer au lever de jour et à 14 heures
Eviter le gaspillage mais ajouter de la nourriture dès que les mangeoires sont vides
IV- Gestion technico-économique
Quelques indices techniques permettent de piloter l’élevage et d’effectuer des

comparaisons (d’une bande à l’autre, entre élevages, avec les performances

théoriques):

• taux de mortalité total et par tranche d’âge ;

• durée du cycle (production + vide sanitaire) ;

• poids et âge moyen à l’abattage ; poids à âge-type (35 jours, 42 jours, etc.)

• GMQ = gain moyen quotidien: Lorsque que les mesures de poids se font à

chaque fin de semaine le GMQ se calcule comme suit:

GMQ = [(Pf - Pi) / 7jrs]

Avec:
– Pf: Poids du poussin en fin de semaine
IV- Gestion technico-économique
• Consommation alimentaire moyenne journalière (CMJ)

CMJ = (Qi - Qf) / NTP x 7jrs

Avec:

– Qi : quantité d'aliment apportée à chaque loge durant la semaine

– Qf : refus hebdomadaire

– NTP: nombre de poussins dans la loge


• productions (nombre d’oeuf, poids moyen des oeuf) pour les pondeuses.

• IC = indice de consommation: C'est la quantité d'aliment nécessaire que


consomme un animal pour produire un kilogramme de poids vif.
• IC = CMJ / GMQ
IV- Gestion technico-économique
La valeur de l’indice de consommation est comprise entre 1,9 et 2,1 ; soit une valeur
moyenne de 2 indiquant que le poulet a consommé 2Kg d’aliment pour produire
1Kg de poids vif.

Dans le cas ou la valeur de l’indice de consommation est supérieure à la valeur


standard, il faut chercher les causes tout en les hiérarchisant :
• Gaspillage d’aliment.
• Qualité de l’aliment
• Surconsommation de l’aliment,
• Poussin de mauvaise qualité,
• Quantité et qualité d’eau d’abreuvement,
• Conditions d’ambiance non respectées,
• Taux de mortalité élevé,
IV- Gestion technico-économique
Taux de mortalité (TM)
Le taux de mortalité est un facteur important de rentabilité puisqu’il influence aussi
bien l’indice de consommation que le prix de revient. Le taux de mortalité exprimé en
pourcentage (%) est calculé à partir de la formule suivante :
TM (%) = Nombre de sujets morts / Nombre de sujets mis en place

Dans la pratique de conduite, le taux de mortalité doit être inférieur ou égale à 3%. Si le
taux de mortalité est élevé, il faut chercher les causes tout en les hiérarchisant :
• Qualité du vide sanitaire,
• Qualité des vaccins et mode de vaccination,
• Poussin de mauvaise qualité,
• Non respect de la police sanitaire
• Conditions d’ambiance non respectées, Autres causes,
IV- Gestion technico-économique
V- Quelques pathologies en aviculture
Pathologies d'origine virale
La Maladie de Marek
Maladie virale due à l'herpèsvirus. Affecte surtout les poussins de quelques semaines

• Symptômes

Il y trois forme de symptômes :

 " Amaigrissement, boiterie, paralysie, rétraction des doigts, torticolis

 " Trouble digestif dû à des tumeurs aux organes internes

 " Déformation de pupille, décoloration de l'oeil et cécité

• Prophylaxies

Vacciner dès l'éclosion : appliquer une nébulisation fine du vaccin Marek HVT/ rispens + rispens fort au

niveau du couvoir, ou tremper le bec des poussins à la réception


V- Quelques pathologies en aviculture
Newcastle " pseudo-peste aviaire "

Maladies due à un virus paramyxovirus. Le virus a une grande résistance en milieu


extérieur

• Symptômes

 Septicémie brutale, fortes fièvres, manque d'appétit, soif intense, plumes


hérissés, dos rond, chute brutale de ponte et hémorragie de la grappe ovarienne

 Troubles digestifs (diarrhée profuse verdâtre pétéchies sur le proventricule, le


gésier et certaines parties du TD)

 Troubles nerveux (torticolis, paralysie et trouble de l’équilibre) , mortalité très


élevé (Mortalité de 0 à 100% , Morbidité 100%)

 Troubles respiratoire: Ecoulement oculaire et nasal, halètement


V- Quelques pathologies en aviculture
• Prophylaxies

 Vaccination par nébulisation fine dès éclosion

 Rappel après 2 à 4 semaines

 Introduire dans l'eau de boisson ou instiller dans l'oeil ou la narine

Gumboro

Maladie virale due à picornavirus. Très résistant dans le milieu extérieur. Affecte les
poulets de 3 à 6 semaines

• Symptômes

 Diarrhée aqueuse verdâtre

 Tremblement , prostration

 anorexie
V- Quelques pathologies en aviculture
• Prophylaxies

 Vaccination au 1er jour et rappel le 7ème et 11ème jour

 Donner beaucoup à boire

 Effectuer une désinfection

Bronchites infectieuses

Maladie virale due à coronavirus

• Symptômes
 Trouble respiratoire, toux, dyspnée, mortalité de 5-20 %,
 Pour les poulettes : lésion de l'appareil génital entraîne à la stérilité
 Pour les pondeuses : œufs déformés, chute de poule, retard de la ponte
 Aucun traitement
V- Quelques pathologies en aviculture
• Prophylaxies
 Vaccination le 1er jour, rappel après 4-6 semaines, puis à 10 semaines et 16
à 20 semaines
 Isolement strict du troupeau
 Respect de conduite de bande unique

Variole aviaire
Maladie virale due à poxvirus
• Symptômes
 Lésions modulaires éruptives papulo-visiculo-pustuleuses sur la tête,
anorexie, mortalité brutale
V- Quelques pathologies en aviculture
• Prophylaxies
 Vaccination à 1 mois, et rappel après 8 à 12 semaines
 Désinfection du bâtiment

Choléra

Maladie bactérienne due à un virus Pasteurella Multocida

• Symptômes

 Troubles respiratoire : halètement, toux et éternuements Septicémique

 Diarrhée avec des fèces humide de couleur grise, jaune ou verte),

 Paralysie et la flaccidité des articulations des ailes et des pattes), torticolis,

 Dans les cas chronique : crête pâle avec des gonflements autour des yeux et

un jetage buccal ou nasal.


V- Quelques pathologies en aviculture
• Prophylaxie :

 Vaccination à 7ème et 11ème semaines

Grippe aviaire

Maladie due à un virus H5N 1

• Symptômes

 Très forte mortalité de volaille (plus la moitié) en 1 à 2 jours

 Forte diminution de l'état général

• Mesure à prendre

 Garder les volailles dans un endroit clos

 Utiliser un pédiluve à l'entrée de votre exploitation.


V- Quelques pathologies en aviculture

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