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CHAPITRE II : CLASSIFICATION MORPHOLOGIQUE

DES PLANTES VASCULAIRES


I. Types biologiques
 En 1902, l'écologue Christen Raunkiære Danois propose une classification des plantes
vasculaires en types biologiques en prenant pour critère le positionnement des
organes de survie;
 Cette classification dépend des particularités morphologique et physiologique que les
plantes possèdent;
 Ces types biologiques se rencontrent aussi bien dans les pays tropicaux à saison sèche
que tempérés;
 Le type biologique d’une petite plante est la résultante sur la partie végétative de son
corps de tous les processus biologiques y compris ceux qui sont modifiés par le milieu
au cours de la vie de la plante et par conséquent ne sont pas héréditaires.
5.1. Les Types biologiques
On distingue cinq types biologiques fondamentaux :
 les Phanérophytes (Phaneros = évident, apparent ; Phyton = plante) :
bourgeons dormants aériens à plus de 50 cm de la surface du sol (arbres,
arbustes, lianes ligneuses, herbes à tige pérenne). Raunkiaer distingue
notamment :
 les macrophénérophytes (MP) : leurs tiges ligneuses dépassent 8 m de hauteur ;

 les mésophanérophytes (Mp) : leurs tiges ligneuses sont comprises entre 2 et 8 m de


hauteur ;

 les microphanérophytes (mp) : leurs tiges ligneuses sont comprises entre 0,5 et 2 m de
hauteur ;

 les nanophanérophytes (np) : leurs tiges ligneuses ne dépassent pas 0, m de hauteur


 les Chaméphytes (Chamai = bas ; Phyton = plante) : bourgeons dormants
aériens à moins de 50 cm de la surface du sol. On distingue les chaméphytes
frutescents (arbustes) et les chaméphytes herbacées (herbes érigées).
les Hemicryptophytes (Hemi = moitié ; crypticus = caché) : bourgeons
dormants à la surface du sol. Ce sont des plantes dont les bourgeons
persistant durant la mauvaise saison sont situés au niveau du sol.
les Cryptophytes (kruptós = caché  ; phyton = plante) : plantes dont organes
vivaces (rhizomes, tubercules) sont habituellement cachés à l’intérieur du
sol dans le cas des géophytes ou sous la nappe d’eau dans le cas des
hydrophytes
les Thérophytes (Theros = Eté, Phyton = plante) : plantes qui "bouclent" leur
cycle de vie en quelques mois et dont ne subsistent, à l'entrée de la
mauvaise saison, que les graines qui formeront de nouveaux individus
l'année suivante
II. Spectre biologique

Le pourcentage des espèces appartenant aux diverses formes de vie que


nous venons de voir constitue le spectre biologique de la région.
La proportion des diverses catégories est très variable suivant les zones
climatiques. Ainsi, dans les :
• régions équatoriales le spectre biologique comprend surtout des
Phanérophytes ;

• régions très froides, dominent les Chaméphytes les Hemicryptophytes


et les géophytes ;

• régions désertiques, les Chaméphytes et les Thérophytes occupent la


première place.
CHAPITRE III : FACTEURS ABIOTIQUES
I. CHAPITRE III : FACTEURS CLIMATIQUES
Les principaux facteurs climatiques gouvernant le développement des
plantes sont : la lumière, la température, l’humidité.
1. La lumière
Elle a un rôle important sur les plantes verte ou les végétaux chlorophylliens,
elle permet d’assurer leur autotrophie. Deux effets de la lumière sont
primordiaux pour les végétaux. Il s’agit de son intensité et de sa durée.

Intensité de la lumière (Eclairement)


L’intensité de la photosynthèse varie en fonction de l’intensité de
l’éclairement. Selon l’intensité de l’éclairement les plantes sont divisées en
espèces sciaphiles et en espèces héliophiles.
• Espèces sciaphiles (Skia = ombre) :
Ce sont des plantes d’ombre comme les plantes de sous bois ou de la
strate herbacées d’une forêt tel que la fougère.

• Espèces héliophiles (Helios = soleil ; Philos = ami de) :


Ce sont des plantes de pleine lumière, leur croissance est maximale
sous de forts éclairements.

Entre les héliophytes et les Sciaphytes il existe évidemment de


nombreuses espèces s’accommodant à une intensité lumineuse
moyenne. Elles sont dites photomésophiles.
Durée de l’éclairement (Photopériode)
C’est l’alternance du jour et de la nuit elle concerne la durée de
l’éclairement ou la quantité de lumière reçue par les végétaux. Elle
intervient dans l’activité des méristèmes ainsi que dans la chute des
feuilles. Le phototropisme est déterminant pour la floraison. Selon les
besoin des plantes, on distingue :

• les plantes indifférentes (neutres) : elles n’ont aucune exigence en


lumière pour la floraison, il leur faut 4 à 5 h pour élaborer la matière
organique nécessaire à leur métabolisme (Zea mays).

• Les plantes des jours courts ou plantes nyctipériodiques : la


photopériode pour ces plantes ne doit pas dépasser 12 – 15h selon les
espèces. Ce sont les plantes de l’automne (Oignon, bétérave).
• les plantes des jours longs ou plantes héméropériodiques : ce sont des
plantes qui fleurissent l’été, ces plantes ne rentrent en floraison que si la
photopériode dépasse un seuil de 12h. Ce sont les plantes qui fleurissent
l’été (Caféier, Soja).

2. Température
Optimum de température
Elle contrôle la culture, la reproduction et la survie des espèces, par conséquent, la
répartition géographique et la localisation des espèces.
En pratique, l’assimilation Chlorophyllienne et la transpiration dépendent dans une large
mesure de la température de l’air ambiant. Cela permet de définir différents types de
plantes :

• Plantes mégathermes : si cet optimum est supérieur à 20°c

• Plantes mésothermes : si 12°c < optimum< 20°c


• Plantes microthermes : si 5°c < optimum <12°c
Total thermique annuel
Parmi les plantes cultivées, par exemple, on peut calculer la quantité de
chaleur exigée par le cycle végétatif complet qui est la somme des
températures moyennes journalières.

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