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SOMMAIRE
SIGLES ET ABRÉVIATIONS...........................................................................I
CHAPITRE I : GENERALITES………………………………………………………………
I.1 HISTORIQUE DE L'ALIMENTATION
I.2 DEFINITION D’ALIMENTATION DE L’ENFANT
I.3 TYPE D'ALIMENT EN FONCTION DE L'ENFANT
I.4 DEFINITION DES TERMES
I.4.1 L'ALIMENTATION
I.4.2 EVALUATION
I.4.3 CONNAISSANCE
I.4.4 PRATIQUE
I.4.5 ATTITUDE
CHAPITRE II :MATERIEL ET METHODES...............................................4
II.2-MATERIEL D’ETUDE.................................................................................5
II.3-METHODES..................................................................................................5
CHAPITRE IV : DISCUSSION
CONCLUSION
RECOMMANDATIONS
REFERENCES..................................................................................................11
ANNEXE............................................................................................................13
SIGLES ET ABRÉVIATIONS
INTRODUCTION
Objectif général
CHAPITRE I : GENERALITES
Les probiotiques puis les prébiotiques (présents dans le lait maternel) ont fait
leur apparition dans les laits infantiles dans les années 2000 et depuis presque 10
ans on peut rétrouver un mélange de probiotiques / prébiotiques dans certains
laits pour bébés.
Les probiotiques sont des microorganismes vivants qui exercent une activité
positive sur la flore intestinale. Les prébiotiques sont des ingrédients
alimentaires non digestibles par l’hôte mais qui stimulent la croissance et/ou
l’activité de certaines bactéries du système digestif. Les probiotiques associés
aux prébiotiques vont former des symbiotiques.
Au sujet de l’allaitement, depuis 2002 l’OMS (Organisation Mondiale de la
Santé) recommande l’allaitement maternel exclusif jusqu’à 6 mois puis l’ajout
d’aliments sûrs et adéquats du point de vue nutritionnel tout en continuant
l’allaitement jusqu’à 2 ans ou plus.
En ce qui concerne l’alimentation de complément, dans les années 60-70, elle
commençait aux alentours des 3 mois de l’enfant. Mais dans les années 70, il y a
une augmentation des pathologies allergiques et des maladies auto immunes.
Une corrélation se fait entre l’alimentation des nourrissons et la prévalence de
ces pathologies. Le risque d’eczéma et d’allergies alimentaires augmente lors
d’une diversification trop précoce (avant 4 mois). Les recommandations
préconisent alors de commencer l’alimentation de complément après 4 mois et
de retarder l’introduction des aliments allergisants (œufs, arachides…).
Les années 2000 sèment le doute et on remarque que l’âge de l’introduction des
aliments n‘influence pas l’apparition d’allergies (avant ou après 4 mois).
Néanmoins, une introduction trop tardive pourrait augmenter le risque
d’allergie, c’est pour cela qu’une fenêtre d’âge est préconisée pour
l’alimentation de complément: entre 4 et 6 mois.(1)
I.4.2 EVALUATION :
CHAPITREII : MATERIEL ET
METHODE
II-1-Cadre de l’étude :
Le centre de santé de lambanyi servira de cadre pour la réalisation de ce
travail. Il a double vocation à savoir:
• Les soins
• La formation continue
Présentation géographique : le centre de lambanyi est situé dans l’enceinte de
la Direction santé ville de Conakry.
Les différentes sections du CS lambanyi
• Accueil
• PEV (Programme Elargie de Vaccination)
• CPN (Consultation Prénatale)
• PF (Planification Familiale)
• PTME (Prévention de la Transmission Mère-Enfant)
• CPC (Consultation Primaire Curative)
• Point de vente des médicaments
II.2-Matériel d’étude
L’étude a porté sur tous les enfants âgés de 0 à 23 mois qui ont consulté dans le
service pendant la période d’enquête
Nous avons utilisé comme support :
• La fiche d’enquête établie
• Le régistre de consultation
II.3-Méthodes
II.3.1-Type et durée de l’étude
Il s’agira d’une étude transversale de type descriptif d’une durée de trois (3)
mois allant du 20Juin au 20 Septembre 2022.
II.3.2. Population cible
La population cible de cette étude sera constituée de l’ensemble des mères
d’enfants reçus en consultation au Centre de santé de Lambanyi.
II.4.1.2. Attitudes des mères des mères face à l’AME et sa durée : C’est
l’ensemble des opinions des mères sur la mise au sein précoce et se traduisant
par leur comportement. Cela nous a permis de définir si les mères ont une bonne
ou mauvaise attitude vis-à-vis de la mise au sein précoce.
II.4.1.3. Pratique des mères face à la diversification alimentaire : C’est la
façon de procéder des mères en ce qui concerne la mise au sein précoce. Cela
nous a permis de définir si les mères ont une bonne ou mauvaise pratique de la
mise au sein précoce.
II.4.2. Variables indépendantes
II.4.2.1. Variables liées à la mère
II.4.2.1.1. Age : Corresponds au nombre d’années écoulées depuis la naissance
jusqu’au jour de l’enquête. Cette variable a permis de catégoriser les mères en
tranches d’âge de 10ans en se basant sur l’EDS de Guinée afin de mettre en
évidence celle la plus représentée.
II.4.2.1.2. Lieu d’accouchement : Désigne l’endroit où le bébé est né ; on
distingue l’accouchement au domicile et ceux au centre de santé.
II.4.2.1.3. Mode d’accouchement : Permet de savoir si le bébé est né par voie
basse ou par césarienne.
II.4.2.1.4. Niveau d’instruction : C’est une variable qui permet de situer le
niveau des mères dans les catégories suivantes : aucun niveau, niveau primaire,
secondaire, supérieur.
II.4.2.1.5. Parité : C’est une variable permettant de connaître le nombre de
grossesses ayant atteint l’âge de viabilité (24 semaines) ; en d’autres termes, cela
désigne le nombre d’accouchements effectués par la mère.
II.4.2.1.6. Profession : C’est l’activité ou métier qu’exerce la mère à plein
temps ; cette variable a été catégorisée en : commerçante, couturière, ménagère,
étudiante, coiffeuse, fonctionnaire et autres professions.
II.4.2.1.7. Résidence : Renseigne sur l’adresse de la mère ; elle permettra de
répartir les enquêtées selon leur provenance
Tableau VII: Répartition des 374 mères selon leur ethnie au CS de Lambanyi
Ethnie Effectif Pourcentage
Donka 1 0,3
Forestière 47 12,4
Malinke 2 0,5
Malinké 80 21,1
Malunké 1 0,3
Peulh 202 53,2
Prulh 1 0,3
Sousou 22 5,8
Soussou 23 6,1
Togolaise 1 0,3
TOTAL 380 100,0
N=380 27%
Césarienne
Voie basse
73%
Tableau VIII: Répartition des 374 mères selon le motif de consultation des
enfants au CS de Lambanyi
Motif de consultation Effectif Pourcentage
Asthénie 1 0,3
Bouton corps 2 0,3
Constipation 3 0,5
Diarrhée 10 2,6
Douleur abdominale 7 1,3
Écoulement d’oreille 2 0,3
Fièvre 82 20,8
Insomnie 5 1,1
Malaise général 3 0,5
Pleure 3 0,5
Rhinite 7 1,8
Rhume 4 1,1
Toux 3 0,8
Vaccin 236 61,8
Voie basse 3 0,8
Vomissement 10 2,6
Tableau IX: Répartition des 374 mères selon leur connaissance sur le moment
de la première mise au sein au CS de Lambanyi
Quand avez-vous Effectif Pourcentage
commencé à donner le
sein à l'enfant ?
2 jours après 12 3,2
30 - 60 min 8 2,1
Entre la 1ère et la 3ème 82 21,6
heure
Entre la 3ème et la 55 14,5
8ème heure
Le lendemain 115 30,3
Plus de 2 jours 58 15,3
Plus de 8 heures 46 12,1
Autres 4 1,1
Total 380 100,0
Autres 11 4,2
Nous avons méné une étude transversale de type descriptif d’une durée de trois
(3) mois visant les Connaissances, attitudes et pratique des mères d'enfants de 0-
23mois sur l'alimentation du nourrisson et du jeune enfant (ANJE) au CS de
Lambanyi.
IV-1-CARACTERISTIQUES SOCIO-DEMOGRAPHIQUES:
S’agissant de la tranche d’âge, la plus concernée se situait entre 18 et 30 ans soit
64,21% des cas avec un âge moyen de 28 ans.
Nos résultats sont similaires à ceux de MAVUTA CZ et al en 2017 au
Congo et DIALLO AM en 2020 au Mali qui ont rapporté que les tranches d’âge
de 20 à 29 ans et celle de 15 à 24 ans étaient dominantes soit respectivement
26% et 49% des cas.(8, 9)
Cette prédominance des jeunes mères s’explique par le fait que cette période
correspond à celle de la pleine activité sexuelle chez la femme (tableau I).
Notre échantillon comptait une majorité de femmes mariées avec 94, 73% suivi
des célibataires avec 5, 26%.
Cette fréquence élevée des mariées dans notre étude s’explique d’une part par
les mariages forcés et précoces des mères qui se retrouvent devant un fait
accompli et sont obligées de se soumettre aux décisions familiales, pour ne pas
être marginalisées et d’autre part par le fait que dans notre société pour des
raisons culturelles et sociales la plupart des femmes sont mariées (tableau II).
Dans notre étude le niveau universitaire était le plus représenté avec 74, 73%.
Notre résultat est supérieur à celui de MAVUTA CZ et al en 2017 au Congo
qui ont trouvé que 18,25% des mères ont un niveau supérieur.(8)
Dans notre observation la profession libérale était la plus observée avec 41, 57%
des cas suivi des elèves avec 33, 15% des cas.
Dans notre cohorte presque la totalité des mères résidaient dans la commune de
Ratoma.
Cela s’explique par le fait que cette enquête s’est déroulée au centre de santé de
Lambanyi qui se trouve dans la commune de Ratoma.
Concernant notre étude la tranche d’âge des enfants de 1 à 10 mois était la plus
représentée et plus de la moitié des enfants était de sexe féminin.
Selon les motifs de consultations le vaccin était le plus motif rétrouvé soit 61,
8% des cas.
Il resort de notre étude que 30, 3% des mères connaissaient l’allaitement précoce
le lendemain qui suit l’accouchement.
Notre résultat est different de celui de Kaya et al en 2017 en RDC qui ont
trouvé que 73% mères connaissaient l’allaitement précoce dans l’heure qui suit
l’accouchement.(16)
L’allaitement maternel exclusif n’a jamais été pratiqué par nos mamans soit des
décoctions soit de l’eau simple est donné ou une alimentation mixte chez
d’autres.
Ceci pourrait s’expliquer par le fait que pour les enquêtées, le lait maternel ne
contient pas d’eau donc il faudrait donner de l’eau à l’enfant.
Les laits Nane et en poudre ont été les gammes de lait les plus utilisées par les
mères comme alimentation du complément du lait maternel avec des proportions
respectives 53, 4% et 25, 9%.
Durant notre étude 91, 1% des mères affirment avoir été informé sur la mise au
sein précoce par un agent de santé soit 66, 8% durant les CPN soit 42, 6%.
Cette fréquence élevée dans notre étude s’explique par les retombées positives
des conseils donnés par des agents de santé lors des différentes CPN des mères
et après l’accouchement.
Une très grande majorité des mères soit 69, 2% des cas méconnaissent les
avantages du lait maternel pour le bébé.
Notre résultat est similaire de celui de Diallo AM en 2020 au Mali qui ont
notifié que 47% des mères ne savaient pas l’avantage de l’allaitement précoce.
(9)
Ce faible niveau de connaissance des enquêtés sur les avantages du lait maternel
pourrait s’expliquer le manque de formations continue de ces dernières.
Pour garantir à l’enfant une croissance, une santé et un développement
optimaux, l’OMS préconise la mise au sein précoce des nouveaux nés, un
allaitement maternel exclusif jusqu’à 6 mois, une diversification alimentaire sûre
et adéquate à partir de cet âge et la poursuite de l’allaitement maternel jusqu’à
24 mois ou au-delà. (17)
CHAPITRE V: CONCLUSION
Notre étude, portant sur les CAP des mères en matière d’alimentation de
l’enfant, a montré que les mères avaient une assez bonne connaissance sur
l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant. La grande majorité des enquêtés
connaissaient aussi l’alimentation de complément et l’âge recommandée pour
débuter cette alimentation de complément.
Les laits Nane et en poudre étaient les plus rencontrés au centre de santé de
Lambanyi.
Les pratiques alimentaires concernant l’allaitement précoce, l’allaitement
maternel exclusif, l’introduction des aliments et la poursuite de l’allaitement
jusqu’à 2 ans restent insuffisantes et influencées négativement par l’attachement
des mères aux pratiques coutumières et la pression de la famille sur la mère.
La sensibilisation des mères sur la diversification alimentaire des enfants
pourrait contribuer à diminuer la morbi-mortalité liée aux mauvaises pratiques
de la diversification et assurer un avenir meilleur aux enfants.
RECOMMANDATIONS
BIBLIOGRAPHIE
[1]. Scott JA, Binns CW, Graham KI, Oddy WH, 2009: Predictors of the early
introduction ofsolid foods in infants: results of a cohort study. BMC Pediatr 9,60.
[9]. UNICEF/OMS, 2016 : Allaitement maternel, les règles d'or. Savoir pour
sauver, www.unicef.org (date d’accès : 21 Août 2021 à 21H00).
ANNEXE