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INSTITUT SUPERIEUR DES TECHNIQUES MEDICALES


DE KINSHASA
ISTM/KINSHASA

B.P: 774/KINSHASA XI

SECTION : NUTRITION-DIETETIQUE

EVALUATION DES CONNAISSANCES, CONSIDERATIONS


ET PRATIQUES DES MERES SUR L’ALLAITEMENT
MATERNEL EXCLUSIF DES ENFANTS DE 0-6 MOIS

« Cas de l’Hôpital Général de Référence de NDJILI »

PAR :
NDONG DITEND
Sifa

Travail de Fin d’Etudes présenté et défendu en vue de


l’obtention du Titre de Gradué en Techniques Médicales
Option : Nutrition-Diététique

Directeur : BASHIMBE MUGANGU Thierry


Chef de Travaux

Session de Février 2020


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IN MEMORIAM

A notre regretté père MULEW-YAV-DITEND, qui nous a quitté très tôt et n’a
pas eu l’occasion de lire cette œuvre… que la terre des ancêtres soit douce pour vous.

SIFA NDONG
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DEDICACE

A notre mère TSHINGUTA KABUYA Françoise, pour son amour maternel ;


A vous Papa Amy ATAKY et Maman BUSALU Sandra, pour votre soutien ;
A la grande famille de l’église foi en œuvre de LEMBA terminus pour votre
soutien moral.

NDONG DITEND Sifa


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REMERCIEMENTS

Au crépuscule de notre formation de premier cycle de graduat à l’Institut


Supérieur des Techniques Médicales, particulièrement à la section Nutrition-Diététique, nous
sommes dans l’obligation de remercier ceux qui nous ont soutenus de près ou de loin dans les
lignes qui suivent.

Notre gratitude va tout droit aux corps académiques, scientifiques et


administratifs de l’Institut Supérieur des Techniques Médicales de Kinshasa en général et de
la section Nutrition-Diététique en particulier.

Notre reconnaissance s’adresse à Monsieur le Chef de Travaux BASHIMBE


MUGANGU Thierry pour avoir dirigé ce travail malgré ses multiples occupations.

Nous manifestons notre gratitude au Prophète MOKANO victoire, Pasteur


MUDEFU Dany et Monsieur MBO Justin, pour leur soutien moral et financier.

Que nos Tantes et Oncles A-MUTUL Thérèse et LOKAKAO Roger pour leur
soutien moral.

Que nos compagnons de lutte NSIGAHEYE Francine, NEEMA Grâce,… se


souviennent de temps fort passé ensemble dans le parcourt de notre formation estudiantine.

Que tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce travail,
trouvent ici le sens de notre gratitude.

NDONG DITEND Sifa


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INTRODUCTION

Deux grandes structures internationales à savoir l’Organisation Mondiale de la


Santé, OMS en sigle et le Fonds de Nations Unies pour l’Enfance, UNICEF en sigle
recommandent l’allaitement exclusif jusqu’à l’âge de 6 mois, suivi de l’allaitement partiel,
c’est-à-dire la poursuite maternel jusqu’à 24 mois ou plus après l’introduction d’autres
aliments comme méthode d’alimentation de nourrisson (OMS, 2017).

Il y a quelques décennies que le Ministère de la santé Publique de la


République Démocratique du Congo a adopté une politique nationale de la nutrition dans le
but de réduire la morbidité et la mortalité infant-juvénile par l’allaitement maternel exclusif
(AME) durant les six premiers mois de vie du nourrisson après la naissance (ADDY, 2015).
Plusieurs études ont montré que le bénéfice de l’allaitement maternel est
optimal lorsqu’il est introduit précocement et que l’enfant est nourri au sein de façon
exclusive pendant les six premiers mois. D’ailleurs, l’OMS recommande l’allaitement
exclusif jusqu’à l’âge de 6 mois, comme nous l’avons décrit ci- haut, suivi de l’allaitement
mixte avec aliment complémentaire jusqu’à 2ans et plus, comme méthode d’allaitement des
nourrissons (OMS, 2017).
Plus d’un millions des enfants dans le monde, meurent chaque année et bien
d’autres courent des affections néonatales, des maladies diarrhéiques, des infections
respiratoires et des états de malnutrition par ce qu’ils n’ont pas été nourris correctement au
sein (UNICEF, 2015).
Les couples mères- enfants en consultation préscolaire de l’Hôpital Général de
Référence de NDJILI ne sont pas épargnés de tous ces risques énumérés au paragraphe.
Ainsi, nous allons mener une étude transversale descriptive au cours d’une
enquête en se servant d’un questionnaire à administration indirecte et l’interview servira de
moyen de communiquer avec nos enquêtés.
L’objectif général poursuivi dans le cadre de notre étude est d’évaluer les
connaissances, considération des mères allaitantes et pratique de l’allaitement maternel des
enfants de 0 à 6mois.

Notre étude a pour domaine la Santé Publique qui se déroulera à l’Hôpital


Général de Référence de NDJILI pendant la période allant du 10 au 25 Septembre 2019.
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Hormis l’introduction et la conclusion, ce travail est subdivisé en 3 chapitres à


savoir :
 Le premier chapitre parle de généralité sur l’allaitement maternel
 Le deuxième chapitre décrit l’approche méthodologique
 Et le troisième chapitre aborde la présentation et discussion des résultats.
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CHAPITRE PREMIER : FORMULATION DU PROBLEME ET REVUE DE LA


LITTERATURE

1.1 FORMULATION DU PROBLEME

1.1.1 Enoncé du problème

Le lait maternel est le meilleur aliment pour le bébé et apporte beaucoup de


bienfaits aux bébés, perfectionne leur génétique et leur système immunitaire. Sa qualité
intrinsèque dépend de la quintessence de l’alimentation de la mère.
Grâce aux propriétés antiseptiques que le lait maternel contient, les nourrissons
sont protégés contre les maladies car ses qualités nutritionnelles immunologiques diminuent le
risque d’un certain nombre d’infections et des pathologies, assure un meilleur développement
staturo-pondéral et a des avantages psychoaffectifs pour la mère comme pour l’enfant, malgré
sa valeur irremplaçable, sa pratique et sa connaissance est limité.
Le fonds des Nations Unies pour l’Enfance, UNICEF en sigle a montré que le
bénéfice de l’allaitement maternel est optimal lorsqu’il est introduit précocement et que
l’enfant est nourri au sein de façon exclusive pendant les six premiers mois de sa vie
(UNICEF, 2015).
L’Organisation Mondiale de la Santé estime que le taux d’allaitement maternel
reste plus bas dans l’ensemble du monde, la proportion des nourrissons qui reçoivent
exclusivement du lait maternel a un pourcentage très bas. Une proportion importante des
mères des pays en développement et surtout des pays industrialisés ne continuent pas
d’allaiter leurs enfants après une année. Les nourrissons avant l’âge de 6 mois après la
naissance sont soumis tôt aux aliments de compléments (OMS, 2017).
Interrompre trop vite l’allaitement ou introduire trop tôt les aliments de
complément ne permet pas au bébé de bénéficier des avantages de l’allaitement maternel.
Cette introduction alimentaire précoce peut entrainer de trouble digestif et même la
malnutrition. C’est pourquoi l’Organisation Mondiale de la Santé recommande d’allaiter
exclusivement, jusqu’à six mois et son maintien jusqu’à deux ans ou plus en l’associant aux
aliments de complément et/ou au plat familial (OMS, 1997).
Il sied de signaler que la promotion de l’allaitement exclusif chez les enfants
de 0 à 6 mois, constitue l’un des composantes de la promotion sur les Actions Essentielles en
Nutrition, (AEN en sigle), pour les enfants et les femmes (NGUNGA, 2017).
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1.1.2 Justification du choix de la recherche

En tenant compte du rapport d’enquête UNICEF en 2019, qui avait montré que la
pratique de l’allaitement maternel exclusif chez les femmes allaitantes avait baissé de 54 à
48%.
Cependant, nous nous sommes inspiré de faire des investigations sur le niveau de
connaissances, considération des mères allaitantes et pratiques de l’allaitement maternel des
enfants de 0 à 6 mois en consultation préscolaire des hôpitaux ou Centre de Santé, pour pallier
ou remonter le déficit.
1.1.3 Questions de recherche

Au regard de ce qui précède, nous posons les questions de recherche ci-


dessous :
 Quel est le degré de connaissances et considérations des mères enquêtées sur la
pratique de l’allaitement exclusif chez leurs enfants de 0 à 6 mois ?
 Quelles sont les pratiques de ces enquêtées sur l’allaitement maternel exclusif ?

1.1.4 Hypothèses

Au regard de questions posées dans notre problématique, nous formulons les


hypothèses selon lesquelles les mères ont de connaissances sur l’allaitement exclusif, mais les
considérations de ces mères sur l’allaitement maternel exclusif ne sont pas bonnes.
Quant aux pratiques, nous estimons que, un bon nombre de ces mères ont introduit
d’autres aliments que le lait maternel dans l’alimentation de l’enfant.
1.1.5 Objectifs
A. Objectif général
L’objectif général poursuivi dans le cadre de notre étude est
d’évaluer le degré de connaissances, considération des mères allaitantes et
pratiques de l’allaitement maternel des enfants de 0 à 6 mois.
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B. Objectifs spécifiques

Pour mieux atteindre l’objectif général fixé dans cette étude, nous avons préconisé les
objectifs spécifiques ci- dessous :
 Déterminer les catactériques sociodémographiques des enquêtées ;
 Déterminer le degré de connaissances des enquêtées sur l’allaitement exclusif ;
 Dégager les considérations des mères enquêtées sur l’allaitement maternel exclusif ;
 Etaler les pratiques de l’allaitement maternel exclusif par nos enquêtées.
I.2. GENERALITES SUR L’ALLAITEMENT MATERNEL
I.2.1. Définitions des quelques termes
I.2.1.1. Evaluation

Le concept évaluation n'est rien d'autre que le fait de porter un jugement de


valeur sur un phénomène donnée (MUTUMBI, 2017).

Dans le cadre de notre étude, elle est considérée comme l’ampleur déficitaire
des résultats trouvés par rapport aux standards ou idéals (BONKEKA, 2018).

2° Connaissance

La connaissance est le rapport de la pensée à la réalité extérieure et engage la


notion de la vérité comme adéquation de l'esprit et de la chose. Par extension le terme
connaissance est définit comme le contenu de la pensée qui correspond à la nature de la chose
visée et s'oppose à l'erreur ou illusion (MICHAEL et IVES, 2016).

3° Considération

C'est une action de considérer, d'examiner d'une façon particulière un fait ou


une chose ou individu. Dans le cadre de notre étude, c'est une action de considérer d'une
façon particulière la pratique d'allaitement maternel exclusif chez les enfants de o à 6 mois
(JUSTIN, 2019).
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4°Allaitement

C'est le fait d'allaiter un enfant, c'est le meilleur moyen de fournir une


alimentation idéal pour la croissance et le développement de nourrisson en bonne santé
(OMS, 2003)
5°Allaitement maternel

C'est un mode d'alimentation du bébé par le sein de sa mère. Dès la naissance


jusqu'à l'âge de 6 mois, le lait maternel est à lui tout seul capable de couvrir tous besoins
nutritionnels du nourrisson. Il est la meilleure source de nutriment car il apporte les
nutriments en quantités et des proportions adéquates pour soutenir la croissance et le
développement de l'enfant. La composition du lait maternel varie au cours de l'allaitement
pour s'adapter aux besoins du bébé, en glucides, protéines, lipides, vitamines multiples et
minéraux, voir substances bioactives (Addy, 2018).

6°Allaitement maternel exclusif

C'est lorsque le nouveau-né ou le nourrisson reçoit uniquement du lait


maternel à l'exception de tout autre ingestat solide ou liquide, y compris l'eau. Seuls des
sirops médicamenteux ou gouttes de vitamines ou sels minéraux, et le lait exprimé est
également autorisé (NGUNGA, 2017)

I.1.2. NOTIONS SUR L'ALLAITEMENT MATERNEL

L'allaitement maternel exclusif permet un développement optimal du


nourrisson jusqu'à 6 mois, Il protège le nouveau-né des infections gastro-entériques et, dans
une moindre mesure, des infections ORL et respiratoires. L'effet protecteur de l'allaitement
maternel dépend de sa durée et de son exclusivité (Branger, 2018).

I.1.2.1. Composition du lait maternel

La composition du lait mature est atteinte très rapidement 4 à 5 jours après le


début de l'allaitement (Nadine, 2015).

1° Protéines
La teneur en protéines du lait de femme, comprise entre 0,8 et 1,2 g pour 100
ml, est nettement inférieure à celle des autres mammifères. Cette teneur est parfaitement
adaptée aux besoins du nourrisson en raison d'une excellente absorption et d'une parfaite
adéquation du profil de ses acides aminés.
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 Caséines

Elles sont présentés à un faible taux dans le lait maternel 40% contre 80%
pour le lait de vache, de ce fait la coagulation du lait de femme est plus fine, ne permet une
vidange gastrique plus rapide.

La dégradation des caséines libères des peptides à activité biologique ou


activité opioïde ou anti-infectieuse ou encore des fractions glycopeptidiques stimulant la
croissance des bifido-bactéries dans le tube digestif du nourrisson (Burgess, 2005).

 Protéines solubles

Ce sont des protéines qui ne précipitent pas avec les caséines elles se
composent essentiellement :

 Des immunoglobulines et de lysozymes, intervenant indispensables dans les défenses


immunitaires du nourrisson ;
 De la lactotransferine, qui est une protéine de transport spécifique pour le fer, pour
lequel elle possède une très forte avidité. Elle aurait aussi un effet protecteur anti-
infectieux ;
 Des facteurs de croissance leucocytaire (G - CSF) et l'Epidermal Growth Factor
(EGF) qui a une action tropique sur les muqueuses gastrique et intestinale.
 On trouve aussi de l'érythropoïétine, des protéines de liaison des folates, des
vitamines B12 et D, de la thyroxine et des corticostéroïdes, et différents cytokines,
pro-inflammatoires (TNF, IL 1, IL 6, IL 8, IL 12, IL 18) ou anti-inflammatoires (IL
10, TGF 2), dont le rôle physiologique reste à préciser.

Le lait de femme n'est donc pas un simple " Véhiculé" de nutriments. Il a de


nombreuses propriétés biologiques.

2e Glucides

Le lait de femme est plus riche en glucides que le lait de vache (7,5 contre 4,5
g pour 100 ml). Alors que le lait de vache ne comporte que du lactose, chez celui de la
femme 15% des glucides sont des oligosaccharides (constitués de 5 sucres élémentaires
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glucose, galactose, fructose, N - acétylglucosamine, acide siatique), de structure ramifiée, ils


sont au nombre de plus de 130.

3e Lipides

La teneur en lipides du lait maternel est proche du lait de vache (3,5 g pour
100 ml). Le coefficient d'absorption des graisses issues du lait maternel dans le tube digestif
du nourrisson est de 80% les premiers jours contre 60% avec le lait de vache et à 3 mois il
est de 95% contre 80% avec le lait de vache. Ceci est dû à la présence d'une lipase spécifique
aux capacités physiologiques du nourrisson.

Le lait maternel apporte par ailleurs des acides gras essentiels intervenant dans
la maturation et rétinienne du nouveau-né, ainsi que du cholestérol intervenant dans la
structure des membranes et comme précurseur hormonal notamment.

4e Azote et sels minéraux

Le lait maternel présente une faible teneur en azote et en sels minéraux par
rapport au lait de vache ce qui permet une moindre charge osmolaire rénale (80 m Osm par
litre contre 230 dans le lait de vache ou 170 dans une préparation pour nourrisson). En
découle une meilleure adaptation en cas de pertes hydriques excessives chez le nourrisson,
comme c'est là en cas de fièvre ou de diarrhées.

1.2.3. Évolution du lait maternel après accouchement

1er Colostrum

Ce lait qui coule juste dans le post-partum immédiat de o à 5 jours de la


naissance du bébé. Il est beaucoup moins riche en lipides, en lactose et en caséine que le lait
mature.

Sa consistance est épaisse, de couleur jaunâtre, jouant ainsi un principal rôle


d'assurer la protection initiale du nouveau-né, grâce à sa richesse en cellules
immunocompétentes dix fois que le lait mature. C'est le premier vaccin naturel de la vie de
tout individu allaité les heures qui suivent sa naissance.
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En cas de l'accouchement prématuré la phase colostrale est beaucoup plus


longue. Il est plus riche dans cette phase en acides gras poly- insaturés, qui sont
indispensables à une maturation cérébrale correcte du nourrisson (Ricardo, 2017).

2e Lait de transition

Le lait de transition apparaisse du 6e au 12e jour. Il est riche en lactose, lipides


caséines tandis que les concentrations en protéines solubles s'abaissent.

3e Lait mature

Au-delà du 14e jour de la naissance. On lui retrouve alors la composition


moyenne décrite dans les paragraphes précédents, II continuera son évolution en fonction
des besoins nutritionnels de l'enfant qui grandit.

4e Evolution du lait au cours de la tété

Au début de la tétée, le lait est riche en lactose, en eau et en sels minéraux


avec une faible densité énergétique (40 Kcal pour 100ml), il est alors surtout désaltérant. Au
cours de la tétée il s'enrichit en protéines puis en lipides et gagne en densité énergétique.
(400Kcal pour 100ml)

I.2.4. Premiers gestes sur l'allaitement maternel après l'accouchement

Les premiers gestes à poser à la première heure après l'accouchement pour


démarrer l'allaitement maternel.

1°Gestes immédiates

La première mesure après l'accouchement devrait être le contact peau à peau et


l'allaitement maternel, surtout pour le bébé en bonne santé sans complication post-partum.

Les soins du cordon ombilical, les soins oculaires et la pesée sont des mesures
prises par la suite. On ne recommande pas baigner le bébé dans les premières heures qui
suivent sa naissance. Il ne faut pas non plus procéder la manière systématique à l'inspiration
des sécrétions dans la bouche et le nez du bébé.
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Cette mesure est prise uniquement pour enlever les sécrétions qui empêchent le
bébé de respirer normalement. Un bébé qui pleure n'a pas besoin de ces aspirations. Si celles-
ci sont nécessaires elles doivent être faites en douceur pour ne pas traumatiser le tissu délicat
de la bouche et de la gorge, car cela risquerait de gérer la tétée.

Faites en douceur pour ne pas traumatiser le tissu délicat de la bouche et de la


gorge, car cela risquerait de gêner la tétée (LIONGO, 2018).

2°La meilleure position au sein

Le professionnel sanitaire aidera la mère à bien positionner le bébé pour qu'il


puisse bien saisir le sein sa bouche sans faire mal à la mère. A cet effet, il est bon de mettre
des coussins ou couvertures repliés sous la tête de la mère. La mère pourra se mettre de côté et
blottir le bébé à côté d'elle.

3°L'observation permanente et encouragement

La position du nouveau-né doit correctement bien observée. Le bébé devrait


être tenu proche de la mère, face au sein de cette dernière, son oreille, son épaule et sa hanche
formant une ligne droite. Voici les signes d'un positionnement correct (OMS, 2017) :

 Bouche grandement ouverte avec le mamelon est une grande partie de l'aréole (zone
sombre autour du mamelon) dans la bouche, lèvres retournées vers l'extérieur et langue
sur la gencive inférieure.

Voici les signes qui devraient être manifestés :

 Un mouvement visible des mâchoires aspirant le lait et une tétée rythmique avec un
bruit audible à la déglutition.
Le soutien supplémentaire

Lorsque l'allaitement est remis à plus tard, parfois sous des circonstances
spéciales, l'allaitement devrait être retardé, car la mère et le nourrisson sont séparés pour des
raisons médicales.
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En outre, les bébés prématurés risquent les problèmes à téter au départ. Les
prestataires de soins de santé devraient fournir une assistance et un soutien supplémentaires,
permettant ainsi pratiquement à chaque mère d'être en mesure, au moment approprié -
d'allaiter son bébé (ADDY, 2015).

1ère Enseigner à la mère à extraire son colostrum et son lait

Apprendre à la mère à extraire le colostrum et le donner au bébé lui permet à


offrir à celui-ci le premier lait riche en nutriments et d'une grande valeur de protection.

Par ailleurs, cela établit la coulée de lait et aide à éviter l'engorgement quand
le « monté » ; et pour la maman qui se remet d'un accouchement difficile ou chirurgical, il
est très important de ne pas avoir à se soucier des difficultés dues à seins engorgés.

2° Enseigner à la mère à donner le lait extrait avec une tasse

Lorsque le bébé est dans l'impossibilité de téter au sein, il est recommandé de


lui donner à l'aide d'une tasse le lait extrait. L'alimentation à la tasse s'avère souvent
nécessaire pour les bébés prématurés d'un poids insuffisant à la naissance et pour ceux
séparés de leurs pour toutes autres raisons.

3° Donner des conseils pour un allaitement et exclusif

Les nouveau-nés devraient être nourris a un sein au moins 8 à 12 fois en


l'espace de 24 heures. La durée de la tétée varie d'une tétée à l'autre. Un allaitement
maternel maternel sur demande, jour et nuit stimule la production de lait et aide à prévenir
l'engorgement.

Il faut rassurer la mère et sa famille pour qu'ils sachent en toute confiance


que le colostrum répond à tous les besoins du bébé sur les plans nutriments et liquides. Plus
un bébé tété, plus la mère n’arrive à produire rapidement le lait mûr. (UNICEF, 2015)

4° Rassurer la mère
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Lors des premiers jours post-partum, les femmes se remettent d'un profond
changement physique et hormonal. Parfois, elles se sentent découragées, angoissées et
épuisées.

5° faire participer la famille aux soins et au soutien

La naissance est une expérience unique : elle donne la vie et transforme la vie.
Les mères ont besoin de soutien émotionnel, d'une bonne nutrition et de repos pendant cette
période de leur vie. Elles auront davantage confiance en elles-mêmes si elles savent qu'elles
donnent à leurs bébés la meilleure alimentation et les meilleurs soins possibles (OMS, 1997).

6° Informer la mère et la famille sur l'existence de l'assistance communautaire

Les mères doivent savoir comment elles peuvent entrer en contact avec des
professionnels de santé dans la communauté qui soutiennent l'allaitement maternel exclusif
pendant tes six premiers mois et qui savent donner des conseils aux mères qui ont des
problèmes à allaiter (mamelon douloureux, craquelés ou seins engorgés). Les mères doivent
également savoir comment elles peuvent contacter des groupes de soutien d'allaitement
maternel et des conseillers profanes.

7° Renforcer les bonnes pratiques de l'allaitement en suivant le progrès

Lors de cette période de transition, une attention spéciale est nécessaire pour
éviter l'engorgement douloureux ou même l'infection des seins remplis de manière normale.

Si les seins sont remplis, le prestataire des soins de santé peut aider la mère à
extraire manuellement une partie du premier lait pour assouplir le mamelon et zone autour,
et savoir ainsi positionner correctement le bébé au sein.

8° Consulter les mères pour leur apprendre à observer de près le bébé

Les mères devraient faire attention aux signes des maladies et indiquer tout
signe anormal au prestataire de soins de santé.

Voici comment elles sauront que le bébé reçoit correctement le lait :


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 Le bébé urine au moins six fois en 24 heures ;


 La mère écoute le bruit du bébé qui avale le lait ;
 Et les seins de la maman sont moins remplis après chaque tétée (ADDY, 2015).

9° Fournir un soutien

La mère et le bébé viennent juste de commencer leur relation. A n'importe


quel moment des doutes, des problèmes pour allaiter et des facteurs externes tels que la
commercialisation des produits de remplacement du lait maternel peuvent bouleverser les
routines établies. Le prestataire de soins de santé et l'argent de soins communautaires
peuvent aider à créer un climat social soutenant les femmes qui allaitent en encourageant des
pratiques qui sont fait leurs preuves au sein de leurs organisations.

1.2.5. Adopter les bonnes pratiques d'allaitement

1° Un positionnement correct

 Est important pour permettre au nourrisson de téter et d'extraire le lait de manière


efficace, et cela stimule un approvisionnement adéquat de lait.

2° Allaitement pendant les six premiers mois

 Le lait maternel est le premier aliment que doit recevoir le bébé. Il ne faut pas donner
de l'eau, d'autres liquides ou des aliments rituels avant le lait maternel ;
 Le lait maternel répond habituellement à tous les besoins du bébé sur le plan risque
d'introduire des contaminants et de diminuer l'apport en nutritions ;
 Des bébés nourris exclusivement aux seins courent un risque nettement moindre de
souffrit de la diarrhée et des infections respiratoires ;
 L'allaitement maternel exclusif aide à retarder le retour de la fécondité.

3° Pratiquer un allaitement fréquent sur demande y compris les tétées de la nuit

 Les bébés devraient être allaités sur demande, aussi souvent qu'ils le souhaitent, jours
et nuits. Cela représente huit à douze fois par 24 heures, même s'il existe des
intervalles entre deux et trois heures ;
 L'estomac d'un bébé est petit et doit être rempli souvent ;
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 Des tétées fréquentes aident à maintenir la réserve de lait de la mère, porte au


maximum l'effet contraceptif et fournit des éléments immunitaires à chaque tétée ;
 Si un bébé urine au moins six fois en l'espace de 24 heures, cela veut dire que le lait
maternel qu'il reçoit est suffisant. (RATMOND, 2017)

4° Présenter le deuxième sein après que l'enfant arrête de téter à partir du premier sein

 Les bébés devraient continuer à être allaités jusqu'à ce qu'ils arrêtent d'eux-mêmes ;
 Ainsi, ils obtiennent l'eau et le « premier lait » riche en nutriment au début de la tétée
et le. « lait plus profond » riche en matière grasses à la fin de la tétée ;
 Lorsqu'on leur offre le deuxième sein, les bébés devraient décider s'ils veulent
continuer à téter.

5° Continuer l'allaitement quand la maman ou le bébé est malade

 Le lait maternel protège contre les maladies. Une mère qui a un rhume, la grippe ou la
diarrhée ne transmet pas les germes à son bébé par le biais de lait maternel ;
 Lorsqu'un bébé est malade, la mère devrait allaiter plus fréquemment. Le lait maternel
remplace l'eau et le nutriment perdu par les selles liquides et fréquentes (Justin, 2019).

Avantages de l'allaitement exclusif

 Réduction de la morbidité par diarrhée, infections respiratoires aigües et autres ;


 Réduction de la mortalité.

1° Croissance

 Couverture des besoins en nutriments et en eau ;


 Sécurité alimentaire assurée ;
 « Fabrication sur mesure » pour chaque enfant.

2° Développement

 Favoriser le développement et la maturation du cerveau ;


 Assurer le contact physique avec la mère (attention garantie) ;
 Renforcé le lien mère-enfant.

Pérennisable, même dans les situations d'urgence,


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3° Pour la mère

 L'allaitement maternel diminue le risque d'hémorragie maternel du postpartum ;


 Aide l'utérus à prendre sa taille normale. Retard le retour de la menstruation ;
 Aider à protéger la mère contre l'anémie en conservant ses réserves en fer ;
 Diminue le risque de contracter des cancers du sein ou des ovaires ;
 Accélère les contractions de l’utérus, lui permettant de rependre l’accouchement.

4° Pour la famille et La communauté

 Le lait maternel permet aux familles d'économiser les frais liés à l'achat des
produits de remplacement de lait maternel ;
 Diminue les coûts de soins de santé :
 Le lait maternel ne pollue pas l'environnement.
1.1.6 Allaitement maternel et VIH/SIDA

1° Allaitement maternel et VIH

Pour le lait maternel et le VIH, quatre faits méritent d'être soulignés :

 Toutes les femmes VIH ne passent pas le virus à leurs enfants ;


 Chez les enfants VIH de quelques semaines d'âge, il est impossible de déterminer à
quel moment la transmission du virus s'est produit : grossesse, accouchement,
allaitement ;
 En l'absence d'intervention pour la PTMAE, 45% des femmes VIH + Passeront le VIH
à leurs enfants lors de la grossesse ;
 Ceci veut dire que 55-75% des femmes VIH+ ne passeront pas leurs virus à leurs
enfants (OMS, 2001)

2° Risque estimé de transmission mère-enfant

 Grossesse : 5-10% (moyen 7%) ;


 Accouchement 10-20% (moyen 15%) ;
 Allaitement : 10-20% (moyen 15%) enfant allaité pendant deux ans.

3° Recommandations des Nations-Unies sur l'alimentation du jeune enfant en contexte du


VIH

a) Vis-à-vis des mères VIH+ et des mères au statut VIH inconnu


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L'allaitement maternel exclusif doit être protégé et soutenu pendant les six
premiers mois de la vie.

b) Vis-à-vis des mères VIH

 Informer les mères sur les risques et les bénéfices associés à chaque alternative
d'alimentation du jeune enfant ;
 Recommander d'éviter l'allaitement maternel quand (et seulement quand)
l'alimentation de substitut est acceptable, faisable, à la portée économique,
pérennisable et sans risque.
c) Dans le cas contraire

 Recommander d'allaiter exclusivement pendant les six premiers mois (ADDY, 2018).
CHAPITRE II. APPROCHE METHOLOGIQUE

II.1. POPULATION D’ETUDE

Notre population d’études est constituée des mères allaitantes fréquentant la


consultation préscolaire de l’hôpital général de Référence de N’DJILI, pendant la période
allant du 10 au 25 Septembre 2019.

II.2. PRESENTATION ET CHOIX DU SITE D’ENQUETE

L’hôpital général de référence de N’DJILI est la principale structure sanitaire


de l’Institut Supérieur des Techniques Médicales de Kinshasa, est aussi le milieu par excellent
que les étudiant et chercheurs s’expérimentent. Compte tenu de sa capacité d’accueil et la
performance de son personnel, nous a attiré pour le choix de notre site d’enquête.

Il est situé au Nord-Est de la ville province de Kinshasa, dans le district de la


TSHANGU. Il est sur l’avenue de l’Hôpital N°1, quartier 7 de la commune de N’DJILI. Il est
borné :

 Au Nord par, le lycée Sainte Germaine, maison communale et le marché du


quartier 7 de N’DJILI ;
 Au sud par l’hôpital d’amitié sino-congolais, paroisse sainte Thérèse ;
 A l’Est par l’institut NGUYA, ITI N’DJILI, foyer, la route de
KIMBANSEKE ;
 A l’Ouest par le boulevard LUEMBA.
4

II.3. METHODES

II.3.1. Types d’études

C’est une étude transversale menée à l’aide d’un questionnaire à


l’administration indirect, c’est-à-dire que les questions sont posées et l’enquêteur lui-même
complète après chaque réponse de la mère enquêtée.

Cette étude a été réalisée en faisant recours à la méthode non probabiliste dans
le choix de l’Hôpital Général de Référence de N’DJILI et de la détermination de mères
allaitantes fréquentant la consultation préscolaire du dit hôpital.

II.3.2. Echantillonnage et taille de l’échantillon

Nous avions opté pour un échantillonnage non probabiliste c’est-à-dire à choix


raisonné pour déterminer le site de notre étude et même les mères allaitantes sélectionnées.

Pour obtenir l’échantillon de notre étude nous avons obtenu l’attestation de


recherche scientifique à l’Institut Supérieur des Technique Médicales de Kinshasa, à partir
duquel, nous sommes allés voir les responsables de l’Hôpital Général de Référence de
N’DJILI qui nous ont autorisés de procéder à l’enquête au sein de leur institution hospitalière.
Plus particulièrement au service de Nutrition-Diététique pendant les consultations
préscolaires.

La taille de l’échantillon a été fixée à priori à 108 mères ayant un enfant âgé de
moins d’une année. Ces unités statistiques ont été sélectionnées en se référant aux cahiers
d’enseignement et lors du déroulement de la séance de la CPS.

II.3.3. Critères de sélection

 Etre une femme allaitante ayant un nourrisson ;


 Avoir fréquenté la CPS de l’HGR N’DJILI ;
 Etre présente pendant notre passage d’enquête ;
 Etre disposé à nous recevoir et accepter de répondre à nos questions.

Toute femme ne répondant pas à tous ces critères cités-ci haut était exclus de
notre étude.
4

II.3.4 Collecte des données

Pour avoir des données escomptées nous avons utilisé un support et des
techniques de la manière ci-dessous :

1° Techniques de collecte de données

Les techniques suivantes ont été utilisées :

 Primo : la technique d’interview qui consistait à poser la question à la mère et à


cocher ou remplir la bonne réponse ;
 Secundo : la technique d’observation qui consistait à observer le comportement des
enquêtées avant de répondre aux différentes questions ;
 Tertio : le volontariat a permis d’enquêter les mères disposées de répondre à notre
questionnaire d’enquête

2° support de collecte de données

Le support utilisé dans notre étude est un questionnaire d’enquêtes constituées


des questions ouvertes et fermés composées dans les modules suivants :
 Le premier a permis de déterminer les caractéristiques sociodémographiques de mères
allaitantes ;
 Le deuxième : été accès car les connaissances des mères sur l’allaitement maternel et
sa poursuite après une année ;
 Le troisième : a permis d’aborder les pratiques de l’allaitement maternel et sa
poursuite après une année.

II.3.5. Traitement et analyse des données

Après la collecte des données et son évaluation la masse de données a été


soumise à un traitement informatique dont la saisie a été faite en utilisant le logiciel Microsoft
office Excel version 2010. L’analyse statistique des données a été faite en se servant du
logiciel SPSS (Statisticol Package for the Social Science)

II.4. DIFFICULTES RENCONTREES

A l’issu de ce travail, nous avons eu a rencontré les difficultés qui sont :

 Lenteur dans les démarches administratives ;


4

 Refus de nous recevoir et à répondre à nos questions par certaines mères enquêtées.

CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION DES RESULTATS ET DISCUSSION

Les résultats obtenus dans le cadre de cette étude sont consignés dans les
différents tableaux ci-dessous :

3.1. Caractéristiques sociodémographiques de la mère

Tableau I : Répartition des mères enquêtées selon leur âge, leur statut matrimonial, leur
niveau d’étude et profession

VARIABLES EFFECTIFS (n=108) %


1. Age (ans)
≤ 19 35 32,4
20-29 39 36,1
30-39 25 23,2
≥ 40 9 8,3
Moyenne + écart-type 26,7 ± 2 ans
2. Statut matrimonial
Célibataire 37 34,3
Mariée 58 53,7
Union libre 12 11,1
Divorcée 1 0,9
3. Niveau d’étude
Sans niveau 6 6,6
Primaire 12 11,1
4

Secondaire/humanité 31 28,7
Supérieur/universitaire 16 14,8
Professionnel 43 39,8
4. Profession
Ménagère 56 51,8
Elève/étudiante 19 17,6
Commerçante/débrouillard 29 26,9
Fonctionnaire de l’Etat 4 3,7

Il ressort de ce tableau que :

 Plus d’un tiers soit 36,1% des mères enquêtées ont l’âge compris entre 20 à 29 ans,
avec une moyenne d’âge de 26,7 ± 2 ans ;
 Plus de la moitié des enquêtées, soit 53,7% sont mariées ;
 Près de 2 sur 5 enquêtées, soit 39,8% ont un brevet de formation professionnelle
(esthétique, coupe et couture…)
 Plus de la moitié des enquêtées, soit 51,8% sont ménagères.
L’allaitement maternel reste un moyen sans égal pour nourrir l’enfant jusqu’à
l’âge de six mois. Il convient mieux non seulement pour la croissance et le développement de
l’enfant mais aussi à la protection adéquate de celui-ci (UNICEF, 2014).
Concernant les caractéristiques sociodémographiques des enquêtées. Il ressort
de nos résultats que l’âge de nos enquêtées varie entre 20 à 29 ans, soit 36,1% avec une
moyenne de 26,7 ± 2 ans. Cette proportion ne corrobore pas avec les résultats trouvés par
ZUENA NGOY à 2016 dont l’âge des enquêtées variée entre 25 à 34 ans, 40,7% avec une
moyenne de 33,3 ± 5,7 ans.
Il ressort de nos investigations que le niveau d’étude de nos enquêtées est
professionnel, soit 39,8%. Cette proportion prouve à suffisance que la recommandation de
l’UNICEF et l’UNESCO qui dit : « toutes les filles à l’école » était bien captée par la
population.
Quant à la profession, nos enquêtées sont plus de femmes ménagères avec
51,8%. Ces résultats corroborent à ceux de ZUENA NGOY et BRANGER B, et coll. Qui ont
trouvé la prédominance des femmes ménagères. Les primipares étaient dominantes avec
54,6%. Nos enquêtées sont beaucoup plus des mères biologiques des enfants, soit 87%. Ceci
nous pousse à dire que ces femmes ont l’expérience dans l’élévation et encadrement des
enfants en particulier en matière de leur alimentation.
4

Tableau II : Répartition des mères enquêtées suivant leur parité, leur degré de parenté
et leur province d’origine

VARIABLES EFFECTIF (n=108) %


1. Parité
Primaire 59 54,6
Multipare 33 30,6
Grande multipare 16 14,8
2. Degré de parenté
Mère biologique 94 87,0
Grand-mère 11 10,2
Cousine/tarte 3 1,8
3. Province d’origine
Equateur 7 6,5
Haut Katanga 3 2,7
Kasaï-Oriental 6 5,6
Kinshasa 2 1,9
Kongo-central 46 42,5
Kwango 12 11,1
Kwilu 14 13,0
Mai-Ndombe 10 9,3
Maniema 5 4,6
Nord-Kivu 1 0,9
Tshopo 2 1,9
4

Ce tableau montre que :

 Plus de la moitié des enquêtées, soit 54,6% sont primipares ;


 La majorité des mères enquêtées, soit 87% sont parents biologiques des enfants ;
 Plus de 2 sur 5 enquêtées sont originaires du Kongo-central, sui de 13% des mères qui
sont originaires du Kwilu et 11,1% originaire de la province du Kwango.
Plus de la moitié des mères enquêtées sont mariées, soit 53,7%. Cette proportion
de statut matrimonial, nous le considérons sous réserve. Car durant nos investigations nous
n’étions pas autorisé à demander le certificat de l’état-civil de nos enquêtées et souvent dans
les habitudes des Kinoises se sentent gênée si elles sont dans une union libre, c’est ainsi
qu’elles se camouflaient sous statut des mariées.
Quant à la province d’origine, 42,5% des enquêtées sont originaire de la
province du Kongo-central, suivie des 13% originaires de la province du Kwango. La
commune administrative de N’DJILI et les communes environnantes sont en proximité avec
ces provinces respectives.
3.2. Connaissances des mères sur l’allaitement maternel exclusif

Tableau III : Répartition des enquêtées suivant l’âge de leurs dernières enfants, et leur
connaissances sur l’allaitement maternel exclusif et leurs
connaissances sur l’allaitement maternel exclusif

VARIABLES EFFECTIF %
(n=108)
1. Age du dernier enfant (mois)
≤3 31 28,7
4-7 76 70,4
≥8 1 0,9
moyenne + écart-type 5,5 ± 1,8 mois
2. Déjà entendu parler de
l’allaitement maternel exclusif
Oui 107 99,1

Non 1 0,9

3. Connaissance sur l’allaitement


maternel exclusif
Aliment idéal pour bébé 47 43,9
4

On ne peut jamais le remplacé 13 12,2


Bon aliment pour la croissance 29 27,1
Contient tous les nutriments 15 13,0
Rien à signaler (RAS). 3 2,8

Les résultats de ce tableau indiquent que :

 Plus de 2/3 soit 70,4% des mères enquêtées, leur dernières enfants ont 4 à 7 mois ;
 La quasi-totalité des enquêtées, soit 99,1% déclarent avoir déjà entendu parler de
l’allaitement maternel exclusif ;
 Cependant, 43,9% des enquêtée connaissent que c’est un aliment idéal pour le bébé.
Par ailleurs les connaissances et considération des mères sur l’allaitement
maternel exclusif. Les résultats de notre étude montrent que les derniers enfants ont la tranche
d’âge varie entre 4-7 mois avec 70,4%. Le même constat a été fait par ANAES (2002)

Tableau IV : Répartition des mères enquêtées suivant leurs connaissances sur les
avantages de l’allaitement maternel exclusif

VARIABLES EFFECTIF %
(n=108)
1. Connaissance des avantages de l’allaitement
maternel exclusif
Oui 103 95,4

Non 5 4,6

2. Avantages de l’allaitement maternel exclusif


 Accélère les contractions de l’utérus ; 42,7
44
 Permet de reprendre l’accouchement ; 20,4
21
 Diminue les risques de certains cancers ; 25,2
26
 Diminue les risques d’ostéoporose 6,8
7
 Rien à signaler (R.A.S). 4,9
5

Ce tableau indique que :

 La quasi-totalité des enquêtées connaissent les avantages de l’allaitement maternel


exclusif, soit 95,4% ; dont 42,7% des mères déclarent que le lait maternel accélère
4

les contractions de l’utérus et 25,2% des enquêtées disent que le lait maternel
diminue les risques de certains cancers.
Ces proportions positives se justifient du fait que l’hôpital général de
référence compte parmi les premiers Hôpitaux Amis de Bébés de la République
Démocratique du Congo que l’UNICEF avait gratifié.
Il est vrai que le lait maternel présente plusieurs avantages, il a été prouvé
que les propriétés antiseptiques du lait maternel contribuent à protéger les nourrissons contre
les malades. L’allaitement au sein est la seule forme parfaitement adaptée à l’enfant
(FINKEN, 1980).
Tableau V. Répartition des mères enquêtées suivant leurs connaissances sur les
inconvénients de l’allaitement maternel exclusif

VARIABLES EFFECTIF %
(n=108)
1. Connaissance des inconvénients
de l’allaitement maternel exclusif
Oui 5 4,6

Non 103 95,4

2. inconvénients de l’allaitement n=5


maternel exclusif
empêche d’aller vendre ; 3 60,0

enfant fatigué du même goût ; 1 20,0

les seins sont vidé (pâle) ; 1 20,0

Il ressort de ce tableau que :

 la quasi-totalité des mères enquêtées, soit 95,4% ne connaissent pas les inconvénients
de l’allaitement maternel exclusif ; de toutes celles qui connaissent ces inconvénients
4,6%, seules 3 sur 5 enquêtées, soit 60% disent que l’allaitement maternel les
empêche d’aller vendre.
Il vrai que l’allaitement maternel exclusif n’a pas d’inconvénient ne pour
la mère ni pour l’enfant. Les bénéfices de cet allaitement sont aujourd’hui largement reconnus
pour la santé de la mère et de l’enfant. C’est ainsi que l’Organisation Mondiale de la Santé
recommande l’allaitement maternel exclusif pendant les six premiers mois de vie de l’enfant
4

et sa poursuite jusqu’à l’âge de deux ans, voir plus en l’associant avec une alimentation
complémentaire adéquate (OMS, 2015).

Tableau VI : Répartition des enquêtées selon leur connaissances sur la période


d’allaitement maternel exclusif

VARIABLES EFFECTIF %
(n=108)
1. Connaissance de la période de l’AME
Oui 103 95,4
Non 5 4,6
2. Durée de l’AME (n = 103)
Jusqu’à trois mois 2 1,9
Jusqu’à quatre mois 2 1,9
Jusqu’à cinq mois 5 4,9
Jusqu’à six mois 94 91,3
3. Connaissance de la période requise pour
débuter l’AME
Oui 104 96,3

Non 4 3,7

4. Quel moment on débute l’AME


 A la naissance 9 8,3
 Dans le 15 minutes après accouchement 1 1,0
 Dans une heure après accouchement 98 90,7

Ce tableau indique que :

 La quasi-totalité des enquêtées, soit 95,4% connaissent la période de l’allaitement


maternel exclusif ;
 La majorité des enquêtées, soit 91,3% déclarent que l’allaitement maternel exclusif se
pratique jusqu’à six mois de naissance ;
4

 La quels-totalité des mères enquêtées, soit 96,3 connaissaient la période requise pour
débuter l’allaitement maternel ;
 La majorité des enquêtes, soit 90,7% ne déclarent que l’allaitement débute dans une
heure après l’accouchement.
Cette pratique d’allaitement maternel n’est pas satisfaisante étant donné
que tous les enfants doivent être mis au sein dans l’heure qui suit l’accouchement et tous
devraient recevoir le premier lait jaunâtre (colostrum) dans les jours qui suivent
l’accouchement (Jean Claude, 2018).
Les résultats de cette étude corroborent avec ceux trouvés par DILU
TULOMBA (en 2017) qui ont montré que les mères doivent allaiter exclusivement leurs
enfants jusqu’à six mois soit 55,5%.
Cependant, les études ultérieures ont montré que l’initiation de
l’allaitement maternel à la naissance est peu fréquente en Afrique de l’Ouest, car le colostrum
n’y est pas traditionnellement donné au nouveau- né.
Le taux d’initiation pendant les 24 premières 24 heures y est beaucoup
plus bas 51% que dans d’autres régions en Afrique de l’Est soit 86% et en Afrique centrale et
du Sud 83% (DILU TULOMBA, 2017).
4

3.3. Pratique de l’allaitement maternel exclusif

Tableau VII : Répartition des mères enquêtées suivant le moment mis au sein de leurs
enfants, avoir donné le premier lait jaunâtre à l’enfant (colostrum) et
le temps d’écoulement du premier lait

VARIABLES EFFECTIF %
(n=108)
1. Moment de mettre l’enfant au sein
Dans 1 heure qui suit l’accouchement 63 58,3
Une à deux heures après l’accouchement 28 25,9
Au-delà de deux heures après 11 10,2
Un jour après 4 3,7
Après deux jours 2 1,9
2. Donne le premier lait jaunâtre
Oui 91 84,3
Non 17 15,7
3. Raison de n’avoir pas donné ce (n=17)
premier lait
lait est sale 1 5,9

c’est du pis 1 5,9

sans sécrétion de lait 15 88,2

4. premier lait à couler pendant (n=91)


combien de jour
1 jour 2 2,2

2 jours 3 3,3

≥ 3 jours 86 94,5

Les résultats de ce tableau montrent que :


4

 plus de la moitié des enquêtées, soit 58,3% déclarent d’avoir mis leur enfant au sein
dans 1 heures qui suit l’accouchement ;
 la majorité des mères enquêtées, soit 84,3% ont donné le premier lait
jaunâtre(colostrum) ;
 la majorité des enquêtées, soit 88,2% qui n’ont pas donné le premier lait jaunâtre
accusent l’insuffisance de la sécrétion du lait ;
 la majorité des enquêtées, soit 94,5% le colostrum à couleur pendant plus de 3 jours.
Tableau VIII : Réparation des mères enquêtées selon qu’elles ont introduit d’autres
liquides et la période de son introduction

VARIABLES EFFECTIF (n=108) %


1. Introduction des autres liquides
ou laits dans l’alimentation de
l’enfant
Oui 9 8,3

Non 99 91,7

2. Liquide introduit en dehors du (n=9)


lait maternel
Eau 5 55,6
Eau sucrée 2 22,2
Bouillie 1 11,1
Jus de fruit 1 11,1
3. Période d’introduction de ce (n=9)
liquide
1-2 mois 3 33,4

3-4 mois 4 44,4

5- 6 mois 2 22,2

Il ressort de ce tableau que :

 La majorité des enquêtées, soit 91,7% n’ont pas introduit autres liquides ou laits dans
l’alimentation de l’enfant ;
 Parmi les 9 enquêtées qui ont introduit autres liquides ou laits, 55,6% déclarent d’avoir
introduit l’eau ;
4

 44,4% des enquêtées disent qu’elles ont introduit à 3 et 4 mois.


La proposition des mêmes qui ont introduit d’autre liquide ou aliment en
dehors du lait maternel avant 6 mois est non négligeable dans le sens que l’OMS recommande
que tous les enfants soit exclusivement nourris au lait maternel pendant cette période pour
garantir une croissance harmonieuse (OMS, 2008).
Ces résultats n’approchent aussi de ceux trouvés dans une étude ultérieure
qui montre que 20% des mères enquêtées avaient introduit d’autres liquides ou aliments dans
les six premiers mois (DILU TULOMBA, 2017).
Tableau IX : Répartition des enquêtées suivant la fréquence de tétée par jour et le
nombre de fois qu’elles allaitent par jour

VARIABLES EFFECTIF (n=108) %


1. Fréquence de tétée par jour
Après la démarche 96 88,9
Après une heure 9 8,3
Après 3 heures 2 1,9
Après 6 heures 1 0,9
2. Nombre de fois d’allaitement par
jour
A la demande 91 84,3

3 à 4 fois 3 2,3

5 à 6 fois 4 3,7

Au-delà de fois 10 9,2

3. Période d’introduction des


compléments
7ème mois 104 96,3

8ème mois 3 2,8

9ème mois 1 0,9

Ce tableau montre que :

 La majorité des enquêtées, soit 88,9% disent que la fréquence de tétée par jour dépend
à la demande de l’enfant ;
 84,3% des enquêtées disent que le nombre de fois d’allaitement par jour dépends à la
demande de l’enfant ;
4

 La quasi-totalité des enquêtées, soit 96,3% disent que le 7 ème mois de la naissance de
l’enfant est la période d’introduire des compléments.
Ces résultats sont plus proches de la littérature que demande que toutes les
mères allaitent à la demande, autant de fois que l’enfant le désire (JUSTIN, 2019).

CONCLUSION

Cette étude avait fixé comme objectif d’évaluer le degré de connaissance,


considération et pratiques de mères sur l’allaitement maternel exclusif des enfants.

Pour atteindre cet objectif, nous avons mené une étude transversale non
probabiliste au cours d’une enquête en se servant d’un questionnaire à administration
indirecte.

Après analyse des données, notre étude dégage la conclusion ci-dessous :

 L’âge moyen des enquêtées est 26,7 ± 2 ans, elles sont mariées ayant des brevets de
formation professionnelle et sont plus des ménagères ;
 Plus de la moitié est primipare, originaire du Kongo-centrale, Kwilu et Kwango,
elles sont parents biologiques des leurs enfants ;
 Leurs derniers ont 4 à 7 mois, ces femmes ont déjà attendu parler de l’allaitement
maternel exclusif ;
 Ces femmes allaitantes ont des connaissances appréciables sur l’allaitement maternel
exclusif ; d’autres puis qu’elles connaissent ses avantages, pensent qu’il n’a pas
d’inconvénient et la période requise pour réaliser l’allaitement maternel exclusif :
 La pratique de l’allaitement maternel exclusif est aussi considérable.

De tous ce qui précède, sous disons que :

 Les autorités sanitaires renforcent la capacité des prestataires de l’Hôpital Général de


Référence de N’DJILI tout en leur encourageant à maintenir le cap sur l’Initiation des
hôpitaux amis des bébés, IHAB en sigle ;
 Aux mères allaitantes de mettre en applications les recommandations de l’OMS et de
l’UNICEF pour une bonne conduite de l’allaitement maternel ;
 A d’autres chercheurs de poursuivre cette même étude en élargissant la taille de
l’échantillon dans d’autres formation sanitaires surtout dans les milieux ruraux.
4

REFERENCES

1. ADDY, B. (2015) : politique de la santé publique dans le pays du tiers monde, éd. Du
fleuve, Phartan, p.17 ;

2. ADDY, B. (2018) : Dossier pour la promotion de l’allaitement maternel, éd. Du fleuve,


Phartan, p865 ;

3. ANAES, (2002) : Allaitement maternel. Mise en œuvre et poursuite dans les 6 premiers
mois de vie de l’enfant. Recommandations pour la pratique clinique,
éd. Dunod, Paris. http : //www.anaes.fr ;

4. BONKEKA, C. (2018) : Alimentation de l’enfant en milieu tropical, éd. Centre


international de l’enfant, Paris pp 75 et 86 ;

5. BRANGER, B. (2018) : Facteurs influençant la durée de l’allaitement maternel chez 150


femmes, éd. Flammarion, Paris ;

6. JEAN, C. (2018) : Pratique en allaitement pour les médecins. Ed. Traité de nutrition
pédiatrique, Maloine, Paris, p 973 ;

7. JUSTIN, M. (2019) : Allaitement maternel, Maloine, Paris, pp 38-51 ;

8. LIONGO, M. (2018) : l’allaitement maternel, pratique et technique, éd. Du fleuve,


Phratan, p 44 ;

9. MICHAEL, I. (2016) : Pratique de l’allaitement maternel, éd. Lavoisier, Paris, p 81 ;

10. MUTUMBI, A. (2016) : Suivie et évaluation, notes de cours de L1 SAPU, SACO, ISTM-
KIN, Inédit

11. NADINE, B. (2015) : Lait maternel, aliment idéal, éd. Lavoisier, Paris, p 54 ;
4

12. NGUNGA, F. (2017) : Conseil pour l’allaitement maternel, articles, éd. salfeliz, Madrid,
p.56 ;

13. OMS, (1997) : 54ème Assemblée mondiale de la santé. La nutrition chez le nourrisson et le
jeune enfant,
http://www.who.int/gb/ebwha/pdffiles/WHA54/fa54r2.pdf/ ;

14. OMS, (2001) : Besoins nutritionnels et évaluation de la croissance normale, éd. OMS,
Genève, p.843 ;

15. OMS, (2003) : Alimentation de nourrisson, éd. OMS, Genève. p.8

16. OMS, (2017) : Qualité et quantité de lait maternel, suisse ;

17. RAYMOND, P. (2017) : Croissance et développement des êtres vivants, éd. Masson,
Paris ;

18. RICARDO, L. (2017) : Pédiatrie, Nutrition, croissance et développement, éd. Nathan


Afrique, Paris, p.75 ;

19. SAVAGE, P. (1996) : Alimentation du nourrisson et du jeune enfant, Genève ;

20. UNICEF, (2014) : Rapport mondial sur l’allaitement maternel Rome, p.12 ;

21. UNICEF, (2015) : Aliments pour nourrisson, Rome, p.48 ;

22. ZUENA, N. (2016) : Evaluation des connaissances et considération des mères allaitantes
sur la pratique de l’allaitement maternel exclusif, cas des
mères fréquentant la Maternité de KINTAMBO.
4

TABLE DES MATIERES


IN MEMORIAM.....................................................................................................................................i
DEDICACE............................................................................................................................................ii
REMERCIEMENTS.............................................................................................................................iii
INTRODUCTION..................................................................................................................................1
CHAPITRE PREMIER : FORMULATION DU PROBLEME ET REVUE DE LA LITTERATURE. .3
1.1 FORMULATION DU PROBLEME...................................................................................3
1.1.1 Enoncé du problème.........................................................................................................3
1.1.2 Justification du choix de la recherche.............................................................................4
1.1.3 Questions de recherche.....................................................................................................4
1.1.4 Hypothèses........................................................................................................................4
1.1.5 Objectifs............................................................................................................................4
A. Objectif général........................................................................................................................4
B. Objectifs spécifiques....................................................................................................................4
I.2. GENERALITES SUR L’ALLAITEMENT MATERNEL.......................................................5
I.2.1. Définitions des quelques termes............................................................................................5
I.2.1.1. Evaluation..........................................................................................................................5
I.1.2. NOTIONS SUR L'ALLAITEMENT MATERNEL..................................................................6
I.1.2.1. Composition du lait maternel.............................................................................................6
1.2.3. Évolution du lait maternel après accouchement..................................................................8
I.2.4. Premiers gestes sur l'allaitement maternel après l'accouchement..........................................9
1.1.5 Allaitement maternel et VIH/SIDA..............................................................................15
CHAPITRE II. APPROCHE METHOLOGIQUE................................................................................16
II.1. POPULATION D’ETUDE.......................................................................................................16
II.2. PRESENTATION ET CHOIX DU SITE D’ENQUETE..........................................................16
II.3. METHODES.............................................................................................................................16
II.3.1. Types d’études...................................................................................................................16
II.3.2. Echantillonnage et taille de l’échantillon...........................................................................17
II.3.5. Traitement et analyse des données.....................................................................................18
II.4. DIFFICULTES RENCONTREES............................................................................................18
CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION DES RESULTATS ET DISCUSSION......................19
4

3.1. Caractéristiques sociodémographiques de la mère.................................................................19


3.2. Connaissances des mères sur l’allaitement maternel exclusif................................................22
3.3. Pratique de l’allaitement maternel exclusif.......................................................................27
CONCLUSION....................................................................................................................................30
REFERENCES.....................................................................................................................................31

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