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B.P: 774/KINSHASA XI
SECTION : NUTRITION-DIETETIQUE
PAR :
NDONG DITEND
Sifa
IN MEMORIAM
A notre regretté père MULEW-YAV-DITEND, qui nous a quitté très tôt et n’a
pas eu l’occasion de lire cette œuvre… que la terre des ancêtres soit douce pour vous.
SIFA NDONG
4
DEDICACE
REMERCIEMENTS
Que nos Tantes et Oncles A-MUTUL Thérèse et LOKAKAO Roger pour leur
soutien moral.
Que tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce travail,
trouvent ici le sens de notre gratitude.
INTRODUCTION
En tenant compte du rapport d’enquête UNICEF en 2019, qui avait montré que la
pratique de l’allaitement maternel exclusif chez les femmes allaitantes avait baissé de 54 à
48%.
Cependant, nous nous sommes inspiré de faire des investigations sur le niveau de
connaissances, considération des mères allaitantes et pratiques de l’allaitement maternel des
enfants de 0 à 6 mois en consultation préscolaire des hôpitaux ou Centre de Santé, pour pallier
ou remonter le déficit.
1.1.3 Questions de recherche
1.1.4 Hypothèses
B. Objectifs spécifiques
Pour mieux atteindre l’objectif général fixé dans cette étude, nous avons préconisé les
objectifs spécifiques ci- dessous :
Déterminer les catactériques sociodémographiques des enquêtées ;
Déterminer le degré de connaissances des enquêtées sur l’allaitement exclusif ;
Dégager les considérations des mères enquêtées sur l’allaitement maternel exclusif ;
Etaler les pratiques de l’allaitement maternel exclusif par nos enquêtées.
I.2. GENERALITES SUR L’ALLAITEMENT MATERNEL
I.2.1. Définitions des quelques termes
I.2.1.1. Evaluation
Dans le cadre de notre étude, elle est considérée comme l’ampleur déficitaire
des résultats trouvés par rapport aux standards ou idéals (BONKEKA, 2018).
2° Connaissance
3° Considération
4°Allaitement
1° Protéines
La teneur en protéines du lait de femme, comprise entre 0,8 et 1,2 g pour 100
ml, est nettement inférieure à celle des autres mammifères. Cette teneur est parfaitement
adaptée aux besoins du nourrisson en raison d'une excellente absorption et d'une parfaite
adéquation du profil de ses acides aminés.
4
Caséines
Elles sont présentés à un faible taux dans le lait maternel 40% contre 80%
pour le lait de vache, de ce fait la coagulation du lait de femme est plus fine, ne permet une
vidange gastrique plus rapide.
Protéines solubles
Ce sont des protéines qui ne précipitent pas avec les caséines elles se
composent essentiellement :
2e Glucides
Le lait de femme est plus riche en glucides que le lait de vache (7,5 contre 4,5
g pour 100 ml). Alors que le lait de vache ne comporte que du lactose, chez celui de la
femme 15% des glucides sont des oligosaccharides (constitués de 5 sucres élémentaires
4
3e Lipides
La teneur en lipides du lait maternel est proche du lait de vache (3,5 g pour
100 ml). Le coefficient d'absorption des graisses issues du lait maternel dans le tube digestif
du nourrisson est de 80% les premiers jours contre 60% avec le lait de vache et à 3 mois il
est de 95% contre 80% avec le lait de vache. Ceci est dû à la présence d'une lipase spécifique
aux capacités physiologiques du nourrisson.
Le lait maternel apporte par ailleurs des acides gras essentiels intervenant dans
la maturation et rétinienne du nouveau-né, ainsi que du cholestérol intervenant dans la
structure des membranes et comme précurseur hormonal notamment.
Le lait maternel présente une faible teneur en azote et en sels minéraux par
rapport au lait de vache ce qui permet une moindre charge osmolaire rénale (80 m Osm par
litre contre 230 dans le lait de vache ou 170 dans une préparation pour nourrisson). En
découle une meilleure adaptation en cas de pertes hydriques excessives chez le nourrisson,
comme c'est là en cas de fièvre ou de diarrhées.
1er Colostrum
2e Lait de transition
3e Lait mature
1°Gestes immédiates
Les soins du cordon ombilical, les soins oculaires et la pesée sont des mesures
prises par la suite. On ne recommande pas baigner le bébé dans les premières heures qui
suivent sa naissance. Il ne faut pas non plus procéder la manière systématique à l'inspiration
des sécrétions dans la bouche et le nez du bébé.
4
Cette mesure est prise uniquement pour enlever les sécrétions qui empêchent le
bébé de respirer normalement. Un bébé qui pleure n'a pas besoin de ces aspirations. Si celles-
ci sont nécessaires elles doivent être faites en douceur pour ne pas traumatiser le tissu délicat
de la bouche et de la gorge, car cela risquerait de gérer la tétée.
Bouche grandement ouverte avec le mamelon est une grande partie de l'aréole (zone
sombre autour du mamelon) dans la bouche, lèvres retournées vers l'extérieur et langue
sur la gencive inférieure.
Un mouvement visible des mâchoires aspirant le lait et une tétée rythmique avec un
bruit audible à la déglutition.
Le soutien supplémentaire
Lorsque l'allaitement est remis à plus tard, parfois sous des circonstances
spéciales, l'allaitement devrait être retardé, car la mère et le nourrisson sont séparés pour des
raisons médicales.
4
En outre, les bébés prématurés risquent les problèmes à téter au départ. Les
prestataires de soins de santé devraient fournir une assistance et un soutien supplémentaires,
permettant ainsi pratiquement à chaque mère d'être en mesure, au moment approprié -
d'allaiter son bébé (ADDY, 2015).
Par ailleurs, cela établit la coulée de lait et aide à éviter l'engorgement quand
le « monté » ; et pour la maman qui se remet d'un accouchement difficile ou chirurgical, il
est très important de ne pas avoir à se soucier des difficultés dues à seins engorgés.
4° Rassurer la mère
4
Lors des premiers jours post-partum, les femmes se remettent d'un profond
changement physique et hormonal. Parfois, elles se sentent découragées, angoissées et
épuisées.
La naissance est une expérience unique : elle donne la vie et transforme la vie.
Les mères ont besoin de soutien émotionnel, d'une bonne nutrition et de repos pendant cette
période de leur vie. Elles auront davantage confiance en elles-mêmes si elles savent qu'elles
donnent à leurs bébés la meilleure alimentation et les meilleurs soins possibles (OMS, 1997).
Les mères doivent savoir comment elles peuvent entrer en contact avec des
professionnels de santé dans la communauté qui soutiennent l'allaitement maternel exclusif
pendant tes six premiers mois et qui savent donner des conseils aux mères qui ont des
problèmes à allaiter (mamelon douloureux, craquelés ou seins engorgés). Les mères doivent
également savoir comment elles peuvent contacter des groupes de soutien d'allaitement
maternel et des conseillers profanes.
Lors de cette période de transition, une attention spéciale est nécessaire pour
éviter l'engorgement douloureux ou même l'infection des seins remplis de manière normale.
Si les seins sont remplis, le prestataire des soins de santé peut aider la mère à
extraire manuellement une partie du premier lait pour assouplir le mamelon et zone autour,
et savoir ainsi positionner correctement le bébé au sein.
Les mères devraient faire attention aux signes des maladies et indiquer tout
signe anormal au prestataire de soins de santé.
9° Fournir un soutien
1° Un positionnement correct
Le lait maternel est le premier aliment que doit recevoir le bébé. Il ne faut pas donner
de l'eau, d'autres liquides ou des aliments rituels avant le lait maternel ;
Le lait maternel répond habituellement à tous les besoins du bébé sur le plan risque
d'introduire des contaminants et de diminuer l'apport en nutritions ;
Des bébés nourris exclusivement aux seins courent un risque nettement moindre de
souffrit de la diarrhée et des infections respiratoires ;
L'allaitement maternel exclusif aide à retarder le retour de la fécondité.
Les bébés devraient être allaités sur demande, aussi souvent qu'ils le souhaitent, jours
et nuits. Cela représente huit à douze fois par 24 heures, même s'il existe des
intervalles entre deux et trois heures ;
L'estomac d'un bébé est petit et doit être rempli souvent ;
4
4° Présenter le deuxième sein après que l'enfant arrête de téter à partir du premier sein
Les bébés devraient continuer à être allaités jusqu'à ce qu'ils arrêtent d'eux-mêmes ;
Ainsi, ils obtiennent l'eau et le « premier lait » riche en nutriment au début de la tétée
et le. « lait plus profond » riche en matière grasses à la fin de la tétée ;
Lorsqu'on leur offre le deuxième sein, les bébés devraient décider s'ils veulent
continuer à téter.
Le lait maternel protège contre les maladies. Une mère qui a un rhume, la grippe ou la
diarrhée ne transmet pas les germes à son bébé par le biais de lait maternel ;
Lorsqu'un bébé est malade, la mère devrait allaiter plus fréquemment. Le lait maternel
remplace l'eau et le nutriment perdu par les selles liquides et fréquentes (Justin, 2019).
1° Croissance
2° Développement
3° Pour la mère
Le lait maternel permet aux familles d'économiser les frais liés à l'achat des
produits de remplacement de lait maternel ;
Diminue les coûts de soins de santé :
Le lait maternel ne pollue pas l'environnement.
1.1.6 Allaitement maternel et VIH/SIDA
L'allaitement maternel exclusif doit être protégé et soutenu pendant les six
premiers mois de la vie.
Informer les mères sur les risques et les bénéfices associés à chaque alternative
d'alimentation du jeune enfant ;
Recommander d'éviter l'allaitement maternel quand (et seulement quand)
l'alimentation de substitut est acceptable, faisable, à la portée économique,
pérennisable et sans risque.
c) Dans le cas contraire
Recommander d'allaiter exclusivement pendant les six premiers mois (ADDY, 2018).
CHAPITRE II. APPROCHE METHOLOGIQUE
II.3. METHODES
Cette étude a été réalisée en faisant recours à la méthode non probabiliste dans
le choix de l’Hôpital Général de Référence de N’DJILI et de la détermination de mères
allaitantes fréquentant la consultation préscolaire du dit hôpital.
La taille de l’échantillon a été fixée à priori à 108 mères ayant un enfant âgé de
moins d’une année. Ces unités statistiques ont été sélectionnées en se référant aux cahiers
d’enseignement et lors du déroulement de la séance de la CPS.
Toute femme ne répondant pas à tous ces critères cités-ci haut était exclus de
notre étude.
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Pour avoir des données escomptées nous avons utilisé un support et des
techniques de la manière ci-dessous :
Refus de nous recevoir et à répondre à nos questions par certaines mères enquêtées.
Les résultats obtenus dans le cadre de cette étude sont consignés dans les
différents tableaux ci-dessous :
Tableau I : Répartition des mères enquêtées selon leur âge, leur statut matrimonial, leur
niveau d’étude et profession
Secondaire/humanité 31 28,7
Supérieur/universitaire 16 14,8
Professionnel 43 39,8
4. Profession
Ménagère 56 51,8
Elève/étudiante 19 17,6
Commerçante/débrouillard 29 26,9
Fonctionnaire de l’Etat 4 3,7
Plus d’un tiers soit 36,1% des mères enquêtées ont l’âge compris entre 20 à 29 ans,
avec une moyenne d’âge de 26,7 ± 2 ans ;
Plus de la moitié des enquêtées, soit 53,7% sont mariées ;
Près de 2 sur 5 enquêtées, soit 39,8% ont un brevet de formation professionnelle
(esthétique, coupe et couture…)
Plus de la moitié des enquêtées, soit 51,8% sont ménagères.
L’allaitement maternel reste un moyen sans égal pour nourrir l’enfant jusqu’à
l’âge de six mois. Il convient mieux non seulement pour la croissance et le développement de
l’enfant mais aussi à la protection adéquate de celui-ci (UNICEF, 2014).
Concernant les caractéristiques sociodémographiques des enquêtées. Il ressort
de nos résultats que l’âge de nos enquêtées varie entre 20 à 29 ans, soit 36,1% avec une
moyenne de 26,7 ± 2 ans. Cette proportion ne corrobore pas avec les résultats trouvés par
ZUENA NGOY à 2016 dont l’âge des enquêtées variée entre 25 à 34 ans, 40,7% avec une
moyenne de 33,3 ± 5,7 ans.
Il ressort de nos investigations que le niveau d’étude de nos enquêtées est
professionnel, soit 39,8%. Cette proportion prouve à suffisance que la recommandation de
l’UNICEF et l’UNESCO qui dit : « toutes les filles à l’école » était bien captée par la
population.
Quant à la profession, nos enquêtées sont plus de femmes ménagères avec
51,8%. Ces résultats corroborent à ceux de ZUENA NGOY et BRANGER B, et coll. Qui ont
trouvé la prédominance des femmes ménagères. Les primipares étaient dominantes avec
54,6%. Nos enquêtées sont beaucoup plus des mères biologiques des enfants, soit 87%. Ceci
nous pousse à dire que ces femmes ont l’expérience dans l’élévation et encadrement des
enfants en particulier en matière de leur alimentation.
4
Tableau II : Répartition des mères enquêtées suivant leur parité, leur degré de parenté
et leur province d’origine
Tableau III : Répartition des enquêtées suivant l’âge de leurs dernières enfants, et leur
connaissances sur l’allaitement maternel exclusif et leurs
connaissances sur l’allaitement maternel exclusif
VARIABLES EFFECTIF %
(n=108)
1. Age du dernier enfant (mois)
≤3 31 28,7
4-7 76 70,4
≥8 1 0,9
moyenne + écart-type 5,5 ± 1,8 mois
2. Déjà entendu parler de
l’allaitement maternel exclusif
Oui 107 99,1
Non 1 0,9
Plus de 2/3 soit 70,4% des mères enquêtées, leur dernières enfants ont 4 à 7 mois ;
La quasi-totalité des enquêtées, soit 99,1% déclarent avoir déjà entendu parler de
l’allaitement maternel exclusif ;
Cependant, 43,9% des enquêtée connaissent que c’est un aliment idéal pour le bébé.
Par ailleurs les connaissances et considération des mères sur l’allaitement
maternel exclusif. Les résultats de notre étude montrent que les derniers enfants ont la tranche
d’âge varie entre 4-7 mois avec 70,4%. Le même constat a été fait par ANAES (2002)
Tableau IV : Répartition des mères enquêtées suivant leurs connaissances sur les
avantages de l’allaitement maternel exclusif
VARIABLES EFFECTIF %
(n=108)
1. Connaissance des avantages de l’allaitement
maternel exclusif
Oui 103 95,4
Non 5 4,6
les contractions de l’utérus et 25,2% des enquêtées disent que le lait maternel
diminue les risques de certains cancers.
Ces proportions positives se justifient du fait que l’hôpital général de
référence compte parmi les premiers Hôpitaux Amis de Bébés de la République
Démocratique du Congo que l’UNICEF avait gratifié.
Il est vrai que le lait maternel présente plusieurs avantages, il a été prouvé
que les propriétés antiseptiques du lait maternel contribuent à protéger les nourrissons contre
les malades. L’allaitement au sein est la seule forme parfaitement adaptée à l’enfant
(FINKEN, 1980).
Tableau V. Répartition des mères enquêtées suivant leurs connaissances sur les
inconvénients de l’allaitement maternel exclusif
VARIABLES EFFECTIF %
(n=108)
1. Connaissance des inconvénients
de l’allaitement maternel exclusif
Oui 5 4,6
la quasi-totalité des mères enquêtées, soit 95,4% ne connaissent pas les inconvénients
de l’allaitement maternel exclusif ; de toutes celles qui connaissent ces inconvénients
4,6%, seules 3 sur 5 enquêtées, soit 60% disent que l’allaitement maternel les
empêche d’aller vendre.
Il vrai que l’allaitement maternel exclusif n’a pas d’inconvénient ne pour
la mère ni pour l’enfant. Les bénéfices de cet allaitement sont aujourd’hui largement reconnus
pour la santé de la mère et de l’enfant. C’est ainsi que l’Organisation Mondiale de la Santé
recommande l’allaitement maternel exclusif pendant les six premiers mois de vie de l’enfant
4
et sa poursuite jusqu’à l’âge de deux ans, voir plus en l’associant avec une alimentation
complémentaire adéquate (OMS, 2015).
VARIABLES EFFECTIF %
(n=108)
1. Connaissance de la période de l’AME
Oui 103 95,4
Non 5 4,6
2. Durée de l’AME (n = 103)
Jusqu’à trois mois 2 1,9
Jusqu’à quatre mois 2 1,9
Jusqu’à cinq mois 5 4,9
Jusqu’à six mois 94 91,3
3. Connaissance de la période requise pour
débuter l’AME
Oui 104 96,3
Non 4 3,7
La quels-totalité des mères enquêtées, soit 96,3 connaissaient la période requise pour
débuter l’allaitement maternel ;
La majorité des enquêtes, soit 90,7% ne déclarent que l’allaitement débute dans une
heure après l’accouchement.
Cette pratique d’allaitement maternel n’est pas satisfaisante étant donné
que tous les enfants doivent être mis au sein dans l’heure qui suit l’accouchement et tous
devraient recevoir le premier lait jaunâtre (colostrum) dans les jours qui suivent
l’accouchement (Jean Claude, 2018).
Les résultats de cette étude corroborent avec ceux trouvés par DILU
TULOMBA (en 2017) qui ont montré que les mères doivent allaiter exclusivement leurs
enfants jusqu’à six mois soit 55,5%.
Cependant, les études ultérieures ont montré que l’initiation de
l’allaitement maternel à la naissance est peu fréquente en Afrique de l’Ouest, car le colostrum
n’y est pas traditionnellement donné au nouveau- né.
Le taux d’initiation pendant les 24 premières 24 heures y est beaucoup
plus bas 51% que dans d’autres régions en Afrique de l’Est soit 86% et en Afrique centrale et
du Sud 83% (DILU TULOMBA, 2017).
4
Tableau VII : Répartition des mères enquêtées suivant le moment mis au sein de leurs
enfants, avoir donné le premier lait jaunâtre à l’enfant (colostrum) et
le temps d’écoulement du premier lait
VARIABLES EFFECTIF %
(n=108)
1. Moment de mettre l’enfant au sein
Dans 1 heure qui suit l’accouchement 63 58,3
Une à deux heures après l’accouchement 28 25,9
Au-delà de deux heures après 11 10,2
Un jour après 4 3,7
Après deux jours 2 1,9
2. Donne le premier lait jaunâtre
Oui 91 84,3
Non 17 15,7
3. Raison de n’avoir pas donné ce (n=17)
premier lait
lait est sale 1 5,9
2 jours 3 3,3
≥ 3 jours 86 94,5
plus de la moitié des enquêtées, soit 58,3% déclarent d’avoir mis leur enfant au sein
dans 1 heures qui suit l’accouchement ;
la majorité des mères enquêtées, soit 84,3% ont donné le premier lait
jaunâtre(colostrum) ;
la majorité des enquêtées, soit 88,2% qui n’ont pas donné le premier lait jaunâtre
accusent l’insuffisance de la sécrétion du lait ;
la majorité des enquêtées, soit 94,5% le colostrum à couleur pendant plus de 3 jours.
Tableau VIII : Réparation des mères enquêtées selon qu’elles ont introduit d’autres
liquides et la période de son introduction
Non 99 91,7
5- 6 mois 2 22,2
La majorité des enquêtées, soit 91,7% n’ont pas introduit autres liquides ou laits dans
l’alimentation de l’enfant ;
Parmi les 9 enquêtées qui ont introduit autres liquides ou laits, 55,6% déclarent d’avoir
introduit l’eau ;
4
3 à 4 fois 3 2,3
5 à 6 fois 4 3,7
La majorité des enquêtées, soit 88,9% disent que la fréquence de tétée par jour dépend
à la demande de l’enfant ;
84,3% des enquêtées disent que le nombre de fois d’allaitement par jour dépends à la
demande de l’enfant ;
4
La quasi-totalité des enquêtées, soit 96,3% disent que le 7 ème mois de la naissance de
l’enfant est la période d’introduire des compléments.
Ces résultats sont plus proches de la littérature que demande que toutes les
mères allaitent à la demande, autant de fois que l’enfant le désire (JUSTIN, 2019).
CONCLUSION
Pour atteindre cet objectif, nous avons mené une étude transversale non
probabiliste au cours d’une enquête en se servant d’un questionnaire à administration
indirecte.
L’âge moyen des enquêtées est 26,7 ± 2 ans, elles sont mariées ayant des brevets de
formation professionnelle et sont plus des ménagères ;
Plus de la moitié est primipare, originaire du Kongo-centrale, Kwilu et Kwango,
elles sont parents biologiques des leurs enfants ;
Leurs derniers ont 4 à 7 mois, ces femmes ont déjà attendu parler de l’allaitement
maternel exclusif ;
Ces femmes allaitantes ont des connaissances appréciables sur l’allaitement maternel
exclusif ; d’autres puis qu’elles connaissent ses avantages, pensent qu’il n’a pas
d’inconvénient et la période requise pour réaliser l’allaitement maternel exclusif :
La pratique de l’allaitement maternel exclusif est aussi considérable.
REFERENCES
1. ADDY, B. (2015) : politique de la santé publique dans le pays du tiers monde, éd. Du
fleuve, Phartan, p.17 ;
3. ANAES, (2002) : Allaitement maternel. Mise en œuvre et poursuite dans les 6 premiers
mois de vie de l’enfant. Recommandations pour la pratique clinique,
éd. Dunod, Paris. http : //www.anaes.fr ;
6. JEAN, C. (2018) : Pratique en allaitement pour les médecins. Ed. Traité de nutrition
pédiatrique, Maloine, Paris, p 973 ;
10. MUTUMBI, A. (2016) : Suivie et évaluation, notes de cours de L1 SAPU, SACO, ISTM-
KIN, Inédit
11. NADINE, B. (2015) : Lait maternel, aliment idéal, éd. Lavoisier, Paris, p 54 ;
4
12. NGUNGA, F. (2017) : Conseil pour l’allaitement maternel, articles, éd. salfeliz, Madrid,
p.56 ;
13. OMS, (1997) : 54ème Assemblée mondiale de la santé. La nutrition chez le nourrisson et le
jeune enfant,
http://www.who.int/gb/ebwha/pdffiles/WHA54/fa54r2.pdf/ ;
14. OMS, (2001) : Besoins nutritionnels et évaluation de la croissance normale, éd. OMS,
Genève, p.843 ;
17. RAYMOND, P. (2017) : Croissance et développement des êtres vivants, éd. Masson,
Paris ;
20. UNICEF, (2014) : Rapport mondial sur l’allaitement maternel Rome, p.12 ;
22. ZUENA, N. (2016) : Evaluation des connaissances et considération des mères allaitantes
sur la pratique de l’allaitement maternel exclusif, cas des
mères fréquentant la Maternité de KINTAMBO.
4