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PROBLEME DE LA FREQUENTATION DE LA CPN PAR LA FEMME ENCEINTE « 

Cas de Kasumbalesa Douane de


janvier 2022 au mars 2023 »

INTRODUCTION
1.ETAT DE LA QUESTION

Dans la société humaine, le fait pour une forme des données naissance et
considéré comme une source de joie, une valorisation de la femme. Malheureusement, nous
constatons que plusieurs parmi elles gardent encore des handicaps très graves durant toutes leur
vie ou qui meurent carrément à cause de la complication de la grossesse ou des accouchements.

La consultation prénatale est une prestations qu’une femme reçoit pendant la grossesse et qui
concoure à une issue favorable de l’accouchement, il a pour but de prévenir, dépister
précocement et prendre en charge les complications pouvant affecter la santé de la mère et de
l’enfant à naitre et aussi d’accompagner la femme pendant la grossesse (Kayentao et al., 2022).

Un bon suivi médical permet à la femme enceinte d'éviter plusieurs troubles


plus ou moins graves ainsi que les complications. Il permet aussi d'aborder l'accouchement
dans les meilleures conditions. C'est dans ce sens que l'organisation mondiale de la
santé affirme que : « quand les femmes ont accès à des soins prénataux, et à des conseils des
professionnels, bon nombre de dangers et de complications liés à la grossesse peuvent être
évités » (Maleya et al., 2019).

Selon l’organisation mondiale de la santé la CPN doit permettre de mener la


grossesse à bien pour la mère et son enfant, surtout que la plupart des facteurs de risque liés à la
grossesse peut être détectée au cours des CPN ; d'autant meilleure qu'elle est bien faite. Une
approche actualisée appelée soins prénataux recentrés met l'accent sur la qualité des
consultations plutôt que sur le nombre de visites prénatales. Cette approche reconnaît aussi que
les CPN fréquentes n'améliorent pas nécessairement les résultats de la grossesse (OMS 2020).

Le taux mondial de mortalité maternelle a diminué de 34 % entre 2000 et 2020. En


nombre total, les décès maternels restent cependant concentrés dans les régions les plus pauvres
du monde et les pays touchés par les conflits : environ 70 % de l’ensemble des décès maternels
en 2020. Les femmes se trouvent la plupart de temps dans l'impossibilité de bénéficier de soins
de qualité. Cette inaccessibilité constitue le principal obstacle à une amélioration de la santé
maternelle surtout à la santé de l’enfant qui va naitre ( Boubacar B.2020).
PROBLEME DE LA FREQUENTATION DE LA CPN PAR LA FEMME ENCEINTE « Cas de Kasumbalesa Douane de
janvier 2022 au mars 2023 »

En Afrique centrale une enquête démographique et sociale a été menée en 2020 et


les statistiques ont révélé que 57% des femmes enceintes ne sont pas surveillées et suivies en
CPN ; 58%d'entre elles n'ont pas été protégées contre le tétanos maternel et néonatal et 92%
des femmes accouchent sans assistance du personnel qualifié (UNICEF 2021).

En Afrique sub-saharienne présente la proportion régionale la plus élevée au


monde avec 900 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes. Ces chiffres montrent
combien dans ces pays la santé maternelle est loin d'être améliorée pour réduire de 75% cet
indicateur (UNICEF 2021).

En République Démocratique du Congo (RDC) comme d'autres pays du continent


n'est pas épargnée, selon les récentes estimations, le ratio de mortalité maternelle s'établit à 846
décès pour 100 000 naissances vivantes et le taux de mortalité néonatale à 28%, la proportion
de mortalité maternelle est de 1100 pour 100 000 naissances vivantes et elle est parmi les plus
élevées au monde (11e rang mondial). La RDC compte parmi les pays à très forte mortalité
maternelle : 1289/100 000 naissances vivantes (MSP 2019),

A Kinshasa, les données de la revue annuelle du PNSR (2015) montrent que le


taux de participation à la CPN est à 70%. Cependant le début de la première CPN se fait
souvent au-delà de la 14e semaine qui est la semaine de référence pour la prise de la première
dose de la Sulfadoxine-Pyriinéthamine (SP), l'intégration de la Prévention de la Transmission
de la Mère -Enfant (OMS 2019).

Dans la province du Haut-Katanga, la Division Provinciale de la Sante (DPS) a estimé


le RMM intra hospitalier à 139 décès sur 100000 naissances vivantes en 2016 (RASSP 2016).

Les causes principales des décès maternels habituellement citées sont les
hémorragies, complications de l’avortement, la dystocie, l’éclampsie et la septicémie.
Entre 2012 et 2019, le ratio mondial de mortalité maternelle a baissé de 44 %, passant à
une valeur estimée à 216 décès pour 100 000 naissances vivantes, en deçà des objectifs
du Millénaire pour le développement (OMD). Presque tous les décès maternels
surviennent dans des contextes à faible revenu et peuvent être évités en étendant l’accès
aux soins de santé sexuelle et procréative appropriés. (OMS 2019).
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Ainsi, pour éviter ces décès, l’OMS préconise, entre autres, un suivi médical de
la grossesse à moindre risque auprès des professionnels de la santé, dont la première dans le
premier trimestre de la grossesse, et en recevant deux doses d’anatoxine tétanique durant la
grossesse en cours ou une seule dose si l’on a été vacciné lors de la grossesse précédente.
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janvier 2022 au mars 2023 »

REFERENCE BIBLIOTHEQUE

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Les femmes enceintes doivent pouvoir bénéficier de soins adaptés au bon moment [WWW
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Maleya, A., Kakudji, Y.K., Mwazaz, R.M., Nsambi, J.B., Ngwej, H.I., Mukuku, O.,
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RDC, Division Provinciale de la Santé Haut KATANGA, « Rapport annuel Soins


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Organisation Mondiale de la Santé, « Rapport sur les objectifs de développement


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