Vous êtes sur la page 1sur 65

1

INTRODUCTION
1. ETAT DE LA QUESTION
Naître et donner naissance sont les actes les plus naturels qui existent
depuis toujours(Rouzbeh-Senuma, 2004a). Mais ce n’est pas parce qu’ils sont naturels et
vieux comme le monde qu’ils sont sans danger. Avant l’introduction des techniques de
l’asepsie au 19ème siècle, la mortalité maternelle et enfantine était très élevée (de l’ordre de
50%) (Sepou et al., 2000a).
Aujourd’hui, la mortalité maternelle demeure encore un problème
important de santé publique, surtout dans les pays en voie de développement où surviennent
98% des décès maternels(Robitaille et al., 2004). Les immenses progrès réalisés en chirurgie
obstétricale, en anesthésient, en asepsie et dans le matériel opératoire font que, de nos jours, la
césarienne est devenue une intervention standardisée, beaucoup plus sûre et, grâce à des
procédures bien précises, ses complications sont devenues exceptionnelles(Mongbo et al.,
2016).

Depuis près de 30 ans, la communauté internationale de la santé considère que le


taux de césarienne idéal se situe entre 10 % et 15 %. Ce seuil avait été retenu par un groupe d’experts
en santé génésique à l’occasion d’une réunion organisée par l’Organisation mondiale de la Santé
(OMS) en 1985 à Fortaleza, Brésil, qui avait déclaré : « il n’y a manifestement aucune justification
pour que dans telle ou telle région géographique, plus de 10-15 % des accouchements soient pratiqués
par césarienne » (organisation mondiale de la Santé, 2015). Le groupe d’experts était parvenu à cette
conclusion en se fondant sur l’examen des données limitées disponibles à l’époque, provenant
principalement de pays d’Europe du Nord qui enregistraient de bons résultats maternels et périnatals
avec ce taux de césarienne(Ancel et al., 2010).
Depuis cette époque, l’accouchement par césarienne est de plus en plus
fréquemment réalisé aussi bien dans les pays développés que dans les pays en développement
et ce, pour de multiples raisons (GÉNITAL and PROGRESSION, n.d.). Lorsqu’elle est
médicalement justifiée, la césarienne peut prévenir efficacement la mortalité et la morbidité
maternelles et périnatales(Koné, 2013).
Toutefois, aucune donnée ne montre que l’accouchement par césarienne
ait un effet bénéfique chez la femme ou le nourrisson lorsqu’il n’est pas nécessaire. Comme
toute intervention chirurgicale, la césarienne est associée à des risques à court et à long termes
pouvant perdurer plusieurs années après l’accouchement et affecter la santé de la femme et de
son enfant ainsi que les grossesses ultérieures.
2

Ces risques sont accrus chez les femmes ayant un accès limité à des
soins obstétricaux complets(Or et al., 2009).
Le pourcentage de césariennes au sein d’une population permet de
mesurer le niveau d’accès et de recours à cette intervention. Il peut servir d’indicateur pour les
décideurs politiques et les gouvernements afin d’évaluer les progrès réalisés en santé
maternelle et infantile et de surveiller les soins obstétricaux d’urgence et l’utilisation des
ressources(Picotin, 2013). Ces dernières années, les gouvernements et les cliniciens ont
exprimé leur préoccupation face à l’augmentation du nombre d’accouchements par césarienne
et aux conséquences négatives potentielles pour la santé maternelle et infantile (Diallo, 2012).
Les césariennes représentant une dépense significative pour des systèmes de santé surchargés,
et souvent affaiblis, leur coût constitue aussi un facteur majeur pour améliorer l’accès
équitable aux soins maternels et néonatals(Witter et al., 2008b).
En France, le taux de césariennes était de 6% en 1972 et de 11% en
1981(Sepou et al., 2000a). Il atteignait près de 16% en 1995 et 17(Sepou et al., 2000a).5% en
1999 et ne cesse d’augmenter. Donc le taux de césariennes a triplé en vingt-sept ans(Robitail
et al., 2004).

La césarienne est une intervention obstétricale majeure largement


reconnue comme un moyen efficace pour réduire la mortalité´ maternelle et périnatale quand
son utilisation est appropriée (Rouzbeh-Senuma, 2004a). Son taux est encore faible dans de
nombreux pays la maternité sans risque constitue l'une des priorités actuelles visant à
améliorer la santé maternelle et infantile. C'est ainsi que l'Organisation Mondiale de la Santé
(OMS) avait adopté la surveillance du travail et la détection précoce des dystocies comme
l’une des approches les plus appropriées pour réduire la morbimortalité maternelle et
infantile(Rouzbeh-Senuma, 2004a).
La césarienne, une des chirurgies majeures les plus pratiquées dans le
monde, est devenue en quelques années un mode d’accouchement habituel dans les maternités
des pays industrialisés. En Suisse, un enfant sur 3 naît par césarienne en 2017, avec un taux de
32,3% qui a doublé en 30 ans (Office Fédéral de la Statistique (OFS), 2019). Les progrès
médicaux ont contribué à l’élargissement de ses indications, à tel point que la césarienne tend
à être banalisée par les professionnel-le-s et par les usagères (Sabatino, 2019).
3

Ce phénomène s’observe également au niveau mondial, avec des


variations importantes du taux de césarienne: en 2015, 44,3% en Amérique latine et Caraïbes,
dont 55,6% au Brésil, contre 4,1% en Afrique centrale, (Boerma et al., 2018). En Suisse, en
2009, la Conseillère aux Etats Liliane Maury Pasquier alerte le Conseil fédéral sur
l'augmentation du nombre de césariennes, ses effets néfastes pour les mères et les enfants,
mais aussi l’élévation des coûts de la santé (Assemblée fédérale, 2009). Face à ce problème de
santé publique, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommande un taux optimal de
césarienne entre 10 à 15 %. Au-delà, le taux de mortalité maternelle et néonatale ne serait pas
diminué, ni les risques de morbidité à court et long terme (WHO, 2015).

D’après une étude faites dans le pays en voie de développement, du


prénatal au post-partum, il ya eu des constantes représentations liées à la césarienne, passant
quelquefois de la banalisation à la dépréciation. Plusieurs femmes nous ont parlé d’une
césarienne plus facile, moins douloureuse, voire plus sécurisante, que l'accouchement par voie
basse, La peur de l’accouchement, des contractions douloureuses ou encore la volonté de
préserver leur corps des déchirures pour continuer une vie sexuelle y prédominent (RTS,
2018).

Au contraire, pour des femmes souhaitant un accouchement naturel, la


césarienne semble effrayante, parfois contre-nature, Ainsi, après une césarienne en urgence,
certaines femmes se perçoivent négativement, reportant leurs émotions sur leur enfant
(Sabatino, 2019). Elles peuvent se sentir dévalorisées dans leur rôle de mère, voire
incompétentes, avec l’impression de n’avoir pas été capables d’accoucher (CGNOF, 2014).
D’autres encore témoignent de la difficulté à accepter leur corps « tranché », à redevenir des

Femmes ou à prendre soin de leur enfant de manière autonome (RTS, 2018).

En 2018, l’émission Temps présent diffuse un documentaire intitulé «


Césariennes, une épidémie contre nature » pour présenter ce sujet d’actualité. Lors
d’indications médicales, telles qu’une hémorragie ante-parfum, une détresse fœtale, une
présentation fœtale dystocique ou encore une pathologie hypertensive, la césarienne est une
intervention vitale (Boerma et al., 2018). Or, depuis plusieurs années, l’accroissement des
4

facteurs de risques (âge maternel, obésité, procréation médicalement assistée, etc.) et un


changement d’attitude obstétricale ont augmenté sa pratique. En Suisse, 70 à 90% des
césariennes électives sont réalisées lors d’un faible risque obstétrical maternel, sur une
indication relative ou de convenance (Société Suisse de Gynécologie et obstétrique (SSGO),
2015).
Pourtant, les risques associés, physiques et psychiques, restent nombreux :
syndrome de détresse respiratoire chez les nouveau-nés, puis, asthme et obésité ;
complications per- ou post-opératoires (hémorragie, infections, thrombose, douleurs, etc.)
chez les mères, et lors d’une prochaine grossesse, augmentation du risque de grossesse extra-
utérine, placentation anormale, rupture utérine ou encore accouchement prématuré (Keay et
al., 2018 ; Sandall et al., 2018). A cela, peut s’ajouter un risque accru de mauvais vécu de la
césarienne, de dépression du post-partum, voire de syndrome de stress post-traumatique, avec
comme conséquence possible, une relation mère-enfant affectée (Sabatino 2019).

La mortalité maternelle se présente de nos jours comme un problème


majeur de santé mondiale (Bongo, 2015).
En effet, on estime qu’une femme sur seize vivant en Afrique
subsaharienne (ASS) risque de mourir pendant la grossesse ou lors de l’accouchement
comparativement à une femme sur 2800 en Europe(Traoré, 2014). Avec un ratio de mortalité
maternelle estimé à 629 (508–787) décès pour 100.000 naissances
vivantes, l'Afrique occidentale représente la région la plus concernée par ce fléau(Bader and
Koskas, 2008).
Le ratio de mortalité maternelle en Afrique Subsaharienne estimé à 920
décès pour 100 000 naissances vivantes montre que cette région est la plus touchée
Dans le monde contre 24 décès pour 100 000 naissances vivantes en Europe.
Le Mali ne fait pas exception.
Selon les résultats de l’Enquête démographique et de santé (EDSIII) de
2001 la mortalité maternelle est de 587 décès pour 100 000 naissances vivantes soit un décès
maternel toutes les trois heures(Grimal, 2020). L’EDS IV de 2006 a estimé ce taux à 474
décès maternels pour 100 000 naissances vivantes (Bader and Koskas, 2008).
Les chiffres sont certes en régression, mais constituent toujours un problème
Majeur de santé publique au Mali.
A deux ans de mise en œuvre de la stratégie césarienne gratuite, une
étude à visée évaluative des différents paramètres s’avère nécessaire. Elle permettra d’étudier
5

les ressources engagées dans la production des soins, le processus d’offre des soins ainsi que
les résultats obtenus.
Au Sénégal et Mali, le ratio de mortalité maternelle est estimé 392 et 368
pour 100 000 naissances vivantes respectivement (Nizard and Horovitz, 2012). Dans ces pays,
les femmes les plus à risque de mortalité́ maternelle sont les plus pauvres, celles qui résident
loin des services de santé et les moins instruites.
Pourtant, les causes de ces décès sont connues et les solutions existent
En effet, une large proportion des morts maternelles résulte d’une prise en charge
inappropriée.
De l’accouchement, en particulier lorsque survient une complication obstétricale telle qu’une
dystocie, une hémorragie, une hypertension sévère ou une infection(Meurisse, n.d.). Les
difficultés liées à l’accès aux services de santé et la qualité des soins globalement insuffisante
dans les formations sanitaires conduisent à des délais trop longs dans la prise de décision et
dans le traitement des complications ainsi la mortalité́ maternelle hospitalière reste très élevée
en ASS, autour de 1 % des parturientes (Koné, 2013).
La communauté internationale s’est mobilisée depuis presque trente ans
pour réduire la mortalité maternelle en lançant l’initiative pour une maternité sans risque
(MSR) en 1987 à Nairobi au Kenya ; puis en élaborant dans chaque pays une feuille de route
qui détermine les grands axes d’intervention; en suivant les six (6) indicateurs de processus
proposés par les Nairobi au Kenya ; puis en élaborant dans chaque pays une feuille de route
qui détermine les grands axes d’intervention; en suivant les six (6) indicateurs de processus
proposés par les Nations unies en 2002 pour l’évaluation des programmes (OUEDRAOGO et
al., n.d.); en fixant les objectifs du Millénaires pour le développement (OMD).
Plusieurs initiatives africaines ont été également entreprises parmi
lesquelles on peut citer : le forum sur la réduction de la mortalité maternelle en Afrique de
l’Ouest et du Centre à Bamako en 2001 (Vision 2010 des premières Dames d’Afrique) ; le
forum régional sur l’enseignement de la santé de la reproduction dans les facultés de
médecine et écoles de santé d’Afrique centrale et occidentale, tenu à Ouagadougou en 1996 et
à Cotonou en 2002 ; la feuille de route africaine en 2004 ; la campagne pour l’accélération de
la réduction de la mortalité maternelle en Afrique
(CARMMA), lancée en 2009 à ADDIS ABEBA par l’Union Africaine.
Ces différentes initiatives ont conduit principalement à la mise en œuvre
de politiques de santé visant un meilleur accès aux soins obstétricaux et néonataux d’urgence
(SONU) pour améliorer l’accessibilité financière aux (SONU), la plupart des pays d’ASS
6

Ont adopté des politiques de subvention ou de gratuité de ces soins. Au Sénégal, l’exemption
De paiement des frais des césariennes a été introduite en 2005 dans tous les hôpitaux de
La politique a ensuite été étendue aux hôpitaux de référence (à l'exception de Dakar)
(Bundesrat, 2013).
Au Mali, la gratuité de la césarienne a été adoptée à l’échelle du pays en
2006. Dans les deux pays, le financement de la mesure se fait à partir du budget de l’Etat à
travers la fourniture des Kits de césarienne aux hôpitaux de district et la subvention des coûts
directs aux hôpitaux régionaux.
Au Mali, cette politique comporte une exonération du coût de l’acte
chirurgical trois pays d'Afrique subsaharienne dont la République démocratique du Congo,
le Nigéria et l'Éthiopie faisaient partie des six pays responsables de plus de 50% des décès
maternels dans le monde(Malonga et al., 2018). Selon les récentes estimations, le ratio de
mortalité maternelle s'établit à 846 décès pour 100.000 naissances vivantes et le taux de
mortalité néonatale à 28‰ en République Démocratique du Congo (RDC) (Koné, 2013).
Ces taux élevés de mortalité du couple mère-enfant sont révélateurs de
l'absence de suivi de grossesse ou de mauvaise qualité des soins péripartaux (Sabine, n.d.).
Une récente étude menée à Lubumbashi par Maleya avait trouvé que 21,23% des accouchées
n'avaient suivi aucune consultation prénatale et que 50,29% en avaient suivi moins de
4(Laghdir, 2007). Une nullipare est une femme qui n'a jamais eu une expérience
d'accouchement et ses performances obstétricales ultérieures dépendront de la façon dont la
première parturition grossesse sera gérée (Malonga et al., 2018).
L'accouchement chez la nullipare est associé à des nombreuses
complications et par conséquent, la multiparité est considérée comme étant un facteur à haut
risque en raison des préoccupations maternelles et fœtales (Chaine, 2012). Les nullipares sont
sujettes aux dystocies surtout mécaniques. Selon la littérature, plus de 50% des césariennes
réalisées chez les nullipares sont indiquées pour dystocie (AHMED and Bagayoko, n.d.).
Les premières grossesses sont ainsi à risque accru des complications
pendant la grossesse et l'accouchement. Lorsqu'elles ne sont pas correctement suivies, ces
complications peuvent entraîner une augmentation de la morbidité et de la mortalité du couple
mère-enfant (Vatier, 2020). Le risque intrapartum chez toutes les nullipares est fondé
principalement sur l'absence d'antécédents obstétricaux (Laghdir, 2007). Dépister, au cours
des consultations prénatales et/ou avant le travail, les nullipares à risque de dystocie et les
référer en temps opportun à un hôpital mieux équipé pour accouchement est l'une des
7

stratégies contribuant à la réduction de la morbidité et de la mortalité maternelles et


périnatales (Sabatino, 2019).
Cela avait conduit au développement et à l'utilisation de l'imagerie
médicale (échographie, imagerie par résonance magnétique) dans la pelvimétrie en tant que
méthode pour améliorer la prédiction des résultats de l'accouchement (Grimal, 2020).
Dans l'intérêt d'améliorer la qualité des soins périnataux afin de réduire
la morbi-mortalité maternelle et périnatale (Bundesrat, 2013). Par ailleurs, les pays en
développement d'une manière générale et la RDC en particulier, font face à plusieurs défis
telles que le plateau technique déficient, la sous-qualification du personnel œuvrant dans les
maternités périphériques, l'insuffisance des services de santé ou leur mauvaise répartition, les
difficultés d'accès aux structures de référence ainsi que la recrudescence des maternités
périphériques de fortune et non viables (Leviland, 2014).

2. PROBLEMATIQUE
Le travail dystocique constitue dans 8 à 40% des cas l’une des causes de la
césarienne. D’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) (Meta et al., 2018), cette intervention
multiplie par trois les risques de décès maternels par rapport à un accouchement classique. D’après la
même source, le travail dystocique et la complication de l’accouchement figurent parmi les causes de
la mortalité par causes directes après les hémorragies du post-partum, l’infection, l’éclampsie,
certaines interventions et traitements incorrects. En conséquence, cette intervention nécessite d’être
pratiquée par un spécialiste en gynécologie-obstétrique dans les infrastructures appropriées avec un
équipement et un matériel adéquats et de qualité. L’une des stratégies mondiales de la santé exige que
les agents de santé compétents et motivés soient au bon endroit et au bon moment et qu’ils puissent
compter sur l’infrastructure, les médicaments, le matériel et les règlements nécessaires (Richard et al.,
n.d.).

D’après leur rôle défini par l’Organisation des Nations Unies, les sages-femmes
qualifiées coordonnent les soins dispensés dans la communauté ou dans une maternité et assurent la
continuité des soins essentiels durant la grossesse, l’accouchement et après celui-ci. d’où aux état unie
on a noté que 5-6 % en 1970 ;21,8% en 1983 puis 25% en 1987 les enfant naissent dans le meilleur
condition Elles facilitent également le transfert de la mère et du nouveau-né depuis son domicile
jusqu’à la maternité du centre de santé, et ensuite à l’hôpital où ils sont pris en charge par des
obstétriciens, des pédiatres et d’autres spécialistes si besoin en est (Monferino, 2013).

La naissance et la mort sont aux antipodes, mais se retrouvent parfois,


malheureusement, intimement liées. Depuis toujours, les femmes donnent la vie, mais il arrive par
moment que cette vie soit interrompue trop tôt, avant même que l'enfant ait vu le jour. Le fait de
8

perdre un bébé est éprouvant, mais autrefois, cette situation était gardée secrète, ou encore banalisée et
diminuée par la société. Nombreuses sont les femmes qui n'ont jamais fait mention à leur entourage de
ces enfants qu'elles ont portés, mais qu'elles n'ont pas vus grandir. À une certaine époque, on jugeait ce
phénomène courant sans conséquence et surtout, sans importance ainsi on a fait un constant en
France ,ou le taux de la césarienne est passe de 6%en 1972 à 10,9% en 1981 ;14,3% 1989 ;15,9% en
1995 et 17,5% 1998 (Lambert,2001.).

De ce qui précède, la compétence ou le savoir-faire, l’expérience des


sages-femmes et des obstétriciens sur les manœuvres à appliquer peuvent aider à résoudre le
problème au cours d’un travail ou un accouchement dystocique avant de décider la solution de
dernier recours qui est la césarienne (Fuchs and Benhamou, 2015).

Face à cette préoccupation, il est fort probable que les sages-femmes


qui assistent les parturientes dans certains milieux urbano-ruraux soient moins qualifiées et ne
possèdent pas des capacités nécessaires pour faire face à l’accouchement dystocique. Il est
aussi possible que ces dernières travaillent seules, c’est à dire sans la supervision d’un
médecin généraliste ou d’un obstétricien, rencontrant certaines difficultés au cours des
dystocies.

La mortalité maternelle et néonatale au Mali reste très élevée malgré les interventions d’une
césarienne le taux d’une césarienne variée d’un pays à l’autre d’où l’Allemagne avait un taux
qui était de 7% en 1970, a atteint les 16% en 1987(Maureen, 2018).

Au Mali, une femme meurt toutes les 3 heures par suite de


complication de la grossesse ou de l'accouchement, 80 nouveau-nés décèdent
quotidiennement faute de soins appropriés tandis que aux bénin la fréquence du taux d’une
césarienne était de 8,63% en 1989 contre 10,93% en 1999 de femme qui mourrait après une
césarienne (Fuchs and Benhamou, 2015) .
Les différentes recherches ont prouvé que la majorité des décès
maternels est due à des causes évitables fort de ce constat peu réjouissant d’une part et d’autre
part le souci de faire face à ses responsabilités et compte tenu des objectifs du millénaire, le
9

gouvernement du Mali a décidé le 23 juin 2005, l’institution de la prise en charge gratuite de


la césarienne à tous les niveaux de la pyramide sanitaire.
L’objectif de cette initiative est de rendre accessible la césarienne à
toutes les femmes enceintes pour lesquelles une indication de césarienne est posée, en vue
de contribuer à la réduction de la mortalité maternelle et néonatal(Fabien, 2016). Pour la mise
en œuvre de l’initiative, plusieurs stratégies ont été développées. Il s’agit entre autres du
renforcement de capacité des structures de prise en charge par l’affectation du personnel et
leur formation, l’équipement, la dotation en médicaments, consommables et réactifs. Aussi,
une sensibilisation soutenue et dirigée vers les communautés a été menée.
C’est dans ce contexte et pour une large information du personnel
socio sanitaire que le Ministère de la Santé a fait une lettre circulaire n°1003 MS/SG du 27
juin 2005 explicitant les modalités de mise en oeuvre de la gratuité de la césarienne. Elle a été
suivie par le décret n°05-350/P-RM du 04 août 2005 relatif à la prise en charge de la gratuité
de la césarienne pris en conseil des ministres (CISSE, 2006). C’est ainsi que l’Etat intervient
dans le processus par la prise en charge des coûts liés aux médicaments, aux consommables,
aux réactifs, aux frais d’actes.
Les autres coûts récurrents doivent faire l’objet de prise en charge
communautaire locale. Cet état de fait implique une bonne organisation de la communauté
autour d’un système de référence renforcé. En vue de préciser les directives pour les acteurs
impliqués dans la mise en œuvre de la gratuité de la césarienne, un guide a été élaboré et
disséminé.
L’objectif majeur visé par l’initiative est de rendre effectivement
gratuite la césarienne de qualité dans toutes ses étapes. Depuis son lancement, plusieurs
mécanismes de supervision, de monitorage ont été mis en place à différents niveaux pour
suivre la mise en œuvre de l’initiative.
Ces différents mécanismes de suivi ne permettent pas d’étudier
l’initiative dans tous ses aspects, d’où la nécessité d’aborder la question à l’échelle
opérationnelle en vue de la cerner. Ainsi notre étude tentera d’apporter à son issue, la réponse
à certaines
Au début des années 1980, la communauté scientifique s'est mise à faire plus de
recherches sur le sujet, reconnaissant alors que la perte d'un enfant à venir entrainait bel et bien un
deuil et beaucoup plus de conséquences qu'on le croyait par le passé(Leviland, 2014).

Les études explorant les impacts du deuil périnatal faites auprès de femmes, d'hommes, de familles et
même auprès des grands-parents sont depuis ce temps de plus en plus nombreuses.
10

Cependant, les études sont souvent réalisées auprès de gens qui ont vécu une perte
avancée en grossesse. En fait, puisque la grossesse était plus avancée, l'annonce de la venue de cet
enfant ainsi que de son départ, touche d'avantage les gens. De plus, considérant que les femmes
doivent accoucher d' un enfant mort-né, cela donne l'impression qu'il est plus difficile de vivre ce type
de perte versus un avortement spontané en début de grossesse (Jean-Pierre, 2010). alors qu'il en est
tout autrement (DEMBELE, 2008).

Également, les femmes vivent une perte plus avancées sont prises en charge par des professionnels qui
trouvent souvent ces situations éprouvantes et difficiles.

Or, les statistiques confirment que ce type de perte est beaucoup plus rare et moins
fréquent que le sont les fausses-couches en début de grossesse. En effet, comme le mentionne
(Rouzbeh-Senuma,2004), les pertes périnatales de 2e trimestre, entre la 12 e et la 24 e semaine de
gestation, ne représentent que 4 % des complications de grossesse. En fait, les pertes périnatales qui
ont lieu au-delà de la 12e semaine de gestation ne représentent que 6 % de toutes les pertes périnatales.
En d’autres mots, la grande majorité des pertes ont lieu au cours du 1er trimestre. On estime que près
de femmes vivront une fausse-couche. Donc, en considérant le nombre très important de femmes
vivant une fausse couche chaque année, il est normal de se demander pourquoi si peu d'études se
consacrent à cette population.

Et pourtant, les pays en développement dont la République Démocratique du


Congo (RDC), demeurent encore exclus de ces avancées scientifiques et technologiques. Les
différentes statistiques rapportées à travers toute l’Afrique subsaharienne montrent que la césarienne
reste une opération dangereuse pour le couple mère-enfant dans nos conditions de travail avec une
forte morbidité et mortalité maternelles et périnatales (Bron et al., 2012). Une étude menée à l’hôpital
Sendwe à Lubumbashi (République Démocratique du Congo) avait trouvé des taux de létalité
maternelle et périnatale spécifiques respectivement de 1,6% et 19,51% (Kinenkinda et al., 2017). La
présente étude s’est fixé comme objectif d’identifier et d’analyser les facteurs de risque de mortalité
maternelle et périnatale liées à la césarienne à Lubumbashi, RDC. Une meilleure connaissance de ces
facteurs de risque contribuera à rendre la césarienne moins dangereuse pour le couple mère-enfant par
la mise au point d’une stratégie de prévention ou de contrôle de ces facteurs.

La césarienne étant un accouchement artificiel après une ouverture chirurgicale


de l’utérus gravide par voie abdominale essentiellement. Elle est une intervention majeure demandant
à l’obstétricien l’expérience, la dextérité ainsi qu’une connaissance plus stable de l’anatomie.
L’importance de cette opération, paradoxalement a sa fréquence nous a poussé à nous poser de
questions suivantes :

- Est-ce que l’intervention césarienne est fréquente dans notre milieu et pourquoi ?
11

- Quelles sont les indicateurs de cette intervention jugées correctement posées ?

- Comment éviter d’arriver à la césarienne si possible ?

- Y-a-t-il des complications liées à l’opération césarienne et comment les éviter ?

3.METHODE

Nous allons mener une études descriptives transversale ; à visée analytique

4. LES HYPOTHESES

L’intervention césarienne est parmi des interventions gyneccoobstericale fréquemment réalisées et


ceci pour plusieurs raisons mais le coût de la césarienne varie d’une structure à une autre tout en
dépendant des complications liées à la grossesse lors de l’accouchement.

 L’utilité de la structure aurait un impact sur la tarification de prix sur la césarienne ;

 La consultation prénatale irrégulière des gestantes influencerait plusieurs complications


lors de l’accouchement et qui peuvent avoir un impact sur le coût de la césarienne.

5. OBJECTIF DU TRAVAIL

5.1. LOBJECTIF GENERAL

De façon générale, notre travail va évaluer la qualité de la césarienne dans le service gynécologique
obstétrique pour l’amélioration de la santé de la mère et de l’enfant (nouveau- né) né par césarienne.

5.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES

De façon spécifiques, notre travail vise :

 Décrire les caractères sociodémographiques des césarisées.

 Déterminer la fréquence de la césarienne au service gynéco-obstétrique ;

 Déterminer le coût de la prise en charge d’une césarienne ;

6. CHOIX ET INTERET DU SUJET


12

Le choix de ce sujet se justifie en première lieu par l’incidence de croissante, la gravité, la prévalence
des accouchements par césarienne.

L’intérêt social de notre étude est de diminuer sensiblement le taux de la mortalité d’une
césarienne en contribuant à l’amélioration de la qualité des soins destines aux femmes enceintes.

L’intérêt économique, de notre étude a pour intérêt de favoriser une maternité paisible a moindre
coûts.

L’intérêt scientifique de ce travail nous permet d’approfondir notre connaissance sur les
normes de la césarienne ainsi que de l’utilisation de service de la CPN qu’une femme enceinte doit
suivre et aidera aussi les chercheurs qui aborderont ce sujet sous d’autre dimension de ses compléter
pour une meilleure évolution de la science.

7. DELIMITATION DU TRAVAIL

Sur le plan spatial : notre travail est mené dans la zone de santé de kisanga dans trois structure
sanitaires cas du st Bernadette, clinque la grâce et HGR/LA FOI dans la commune de Lubumbashi en
RDC. Dans une période allant de 2021 jusqu’au 15/08/2022.

8. SBDIVISION DU TRAVAIL

Ce présent travail comporte deux grandes parties en plus de l’introduction et la conclusion,


qui sont : la partie théorique consacrée aux généralités sur l’évaluation du coût de la césarienne
(chapitre première) et la deuxième partie sera pratique aborde le matériel et méthodes (chapitre
deuxième). Les résultats (chapitres troisième) et la discussion (chapitre quatrième).
13

PREMIERE PARTIE : CONSIDERATIONS THEORIQUE


14

CHAPITRE PREMIER. DEFINITION DES CONCEPTES ET GENERALITES SUR


L’EVALUATION DU COUT DIRECT DE LA PRISE EN CHARGES D’UNE
CESARIENNES

I.1. DEFINITIONS DES CONCEPTS

Evaluation (Selon l’OMS) : C’est un processus systématique et scientifique


Visant à apprécier la mesure dans laquelle une activité ou une série d’activités a permis
d’atteindre des objectifs prédéterminés. Ce processus implique la mesure de l’adéquation, de
l’efficacité et du rendement des services de santé. Il aide à redistribuer les priorités et les
ressources en fonction de l’évolution des besoins(organisation mondiale de la Santé, 2015).
1.1.1. Généralité sur les différents coûts

1.1.2 Définition

L’économie de la santé est un cadre théorique pour aider des professionnels de la


santé, des décideurs des soins de santé, ou des gouvernements, pour faire des choix sur la
façon d'utiliser au mieux les ressources limitées de la santé L'économie santé théorique santé,
décideurs santé, façon limité. Elle fait partie intégrante de la santé publique. Par conséquent, il
s’agit d’un domaine qui fait appelle à plusieurs compétences pour répondre efficacement aux
besoins de la santé publique. Ainsi, le pharmacien peut bénéficier d’une formation dans le
cadre de l’économie de la santé et devenir un acteur potentiel d’un processus d’évaluation
économique. Les économistes définissent un coût comme étant la valeur des ressources
utilisées pour produire un bien ou un service. Toutefois, il y a différentes manières d’évaluer
les

ressources. Les deux principales sont l’évaluation des coûts financiers et celle des
coûts économiques(Fuchs and Benhamou, 2015).

Les coûts financiers correspondent aux dépenses réelles affectées aux biens et aux
services achetés. Les coûts sont donc décrits en termes de montant d’argent payé pour les
ressources utilisées pour un projet ou un service. Pour évaluer les coûts financiers d’un projet,
15

il nous faut connaître le prix et la quantité de toutes les ressources utilisées ou, autrement, le
niveau des dépenses affectées à ces biens et services.

1.1.3. Economie de la santé


 Calcul du coût d’une maladie

Pour calculer les frais de maladie, on distingue lors d’évaluations d’économie de santé, trois
catégories fondamentales de coûts : les coûts directs, les coûts indirects et les coûts
intangibles (Somé, 2002).

1.1.4. Coûts directs/coûts indirects

1.1.5. Coûts directs

Il s’agit de l’ensemble des ressources consommées et des dépenses directement attribuables


au programme :

Mise en place et fonctionnement (investissement en bâtiments et en


équipements médicaux, honoraires, salaires, médicaments). On peut distinguer d’une part
des coûts variables, qui sont fonction du volume des services médicaux rendus (les
consommables) et d’autre part des coûts fixes qui ne varient pas en fonction de ce volume,
du moins à court terme (les infrastructures). Par ailleurs, on inclut dans les coûts directs
les dépenses médicales et non médicales couvertes par le patient lui-même ou par les
membres de sa famille qui l’accompagnent à l’hôpital ou qui, le cas échéant, le prennent
en charge à domicile. Exemple les frais de transport, de logement, de nourriture, de
l’équipement médical à domicile.

1.1.6. Coûts indirects : productivité perdue

Ces coûts désignent :


16

- La perte de production liée au temps de travail perdu par le patient ou son entourage à
cause de la maladie ou de la participation à un programme médical (ex : temps pris sur
le travail pour se faire vacciner),
- Le coût d’opportunité du temps nécessaire aux patients pour se faire soigner, et
- Les coûts sociaux correspondant à une modification dans l’utilisation des ressources
économiques au-delà du champ des conséquences strictement médicales du
programme étudié (ex : aménagement des horaires et des conditions de travail d’une
femme enceinte dans le cadre d’un programme de lutte contre la prématurité nécessite
un surcroît d’investissement en matériel et en personnel).

1.1.7. Coûts intangibles : coûts humains et psychologiques

Les coûts intangibles sont liés au stress, à l’anxiété, à la douleur, et de


manière plus générale à toutes les pertes de bien-être et de qualité de vie vécues par le patient.
Leur prise en compte est souvent essentielle en évaluation médicale où cette dimension non
monétaire est décisive. La difficulté principale réside dans l’estimation quantitative, voire la
valorisation monétaire de coûts qui sont essentiellement de nature qualitative et subjective.
Il s’agit de pertes de bénéfice découlant d’une maladie, mais qui n’ont
pas de répercussions directes sur l’utilisation des ressources. En font partie les handicaps
physiques et psychiques, tels que douleurs et souffrance ou la perte de qualité de vie qui en
résulte ; difficile à appréhender d’un point de vue monétaire, car aucun impact mesurable sur
les ressources n’y est lié (Fuchs and Benhamou, 2015).

On peut distinguer d’une part des coûts variables, qui sont fonction du
volume des services médicaux rendus (ex : matériel à usage unique et médicaments) et d’autre
part des coûts fixes qui ne varient pas en fonction de ce volume, du moins à court terme
(Fauchera and Poitoua, 2016).
Les coûts fixes incluent par exemple les frais d'électricité, d'assurance, mais peuvent aussi
inclure les salaires ou d'autres coûts directs comme la cuisine, blanchisserie. La somme des
coûts fixes et des coûts variables forme les coûts totaux Il est à noter que la notion de coût
fixe n'a de sens que pour un horizon temporel donné.
En effet, sur le long terme, tous les coûts fixes sont variables (Hohlfeld
and Marty, 2004). Coût moyen est le nom donné au coût par unité de résultat produit. L'unité
17

de résultat est choisie pour convenir à chaque cas individuel. Le coût moyen est le coût total
de l'intervention divisé par le nombre total d'unités de résultat produites (Zongo, 2015).
Le coût marginal est le nom donné au coût supplémentaire de la production d'une unité
supplémentaire de résultat par le même programme (Rouzbeh-Senuma, 2004b).
Le coût réel représente la somme réellement dépensée par les patients le coût facturé est la
somme facturée par l’hôpital.

1.1.8. Coût moyen/coût total

1.1.9. Coût total

Il correspond au coût de production d’une certaine quantité de services par


un projet ou un programme donné ou à son rendement. Le coût total peut être déterminé soit
par une analyse d’ensemble soit par une analyse des coûts additionnels.

Coût moyen

Le coût moyen correspond au coût total par unité de rendement, et se calcule


en divisant le coût total par le nombre d’unités de rendement ou de service produites.

1.1.10. Coût marginal

Le coût marginal correspond au coût additionnel de production d’une unité


de rendement supplémentaire. Il ne doit pas être confondu avec le coût additionnel, qui
correspond au coût de l’adjonction d’un projet ou d’un service tout entier, alors que le coût
marginal concerne les différences de coût à l’intérieur d’un service ou d’un projet.

1.1.11. Coût d’investissement/coût de fonctionnement

Il s’agit d’une classification selon les apports. Les apports sont considérés
soit comme des éléments nécessaires au fonctionnement (ceux qui sont utilisés pendant la
durée d’une année et font l’objet d’achats réguliers) et les investissements (capitaux investis
dont les effets se font sentir sur plus d’une année)(Somé, 2002).
18
19

II.2. Principes d’évaluation des coûts

Le choix de l’utilisation d’une approche financière, d’une approche économique ou des deux
dépend des objectifs de l’analyse(Chaine, 2012).

 Si l’objet de l’évaluation des coûts est de comparer les dépenses par rapport aux
affectations budgétaires, ou d’étudier le caractère financièrement abordable d’un
projet, alors seules les dépenses réelles du projet doivent être prises en compte. Dans
ce cas, le coût financier d’une ressource utilisée pour laquelle rien n’a été payé, un
bien donné par exemple, est égal à zéro.
 Si par ailleurs l’objet de l’évaluation est d’étudier la durabilité du projet ou la
possibilité de le reproduire ailleurs, la préoccupation sera d’enregistrer les coûts de
toutes les ressources utilisées, qu’elles aient été payées ou non sur le budget du projet.
Dans ce cas, le coût économique des biens et des services donnés, évalué à leur prix
marchand, est utilisé dans l’analyse. « Les démarches analytiques fondées sur les coûts
de renonciation, plutôt que de se substituer à celles qui font appel aux coûts financiers,
leur amène un complément d’information utile pour la prise de décision ».

2.2.1. Les dépenses supportées par la patiente


2.2.2. Coût des consultations
C’est le coût des différentes consultations pré opératoires chez les différentes catégories de
personnels médicaux qualifiés: médecin spécialiste/généraliste pour le diagnostic, sage-
femme pour la CPN, médecin anesthésiste pour la CPA.
2.2.3. Coût des examens complémentaires
C’est le coût des examens complémentaires pré ou post opératoire: analyses biologiques,
imageries médicales, explorations fonctionnelles de la mère ou du nouveau-né (en cas d’OC).
2.2.4. Coût du traitement médico-chirurgical
Ce sont les dépenses liées aux achats des médicaments et des consommables médicaux
utilisés pendant tout le séjour: le kit opératoire, les autres consommables à faire acheter à
20

l’extérieur, tous le traitement pré- opératoires et post- opératoires ainsi que le coût de l’acte
pour les salles payantes.

2.2.5. Frais d’hospitalisation et acte médicale


Pour les salles payantes.
2.2.6. L’alimentation
Ce sont les dépenses liées aux nourritures de la patiente en salle d’hospitalisation et/ou de ses
accompagnants; y compris les dépenses pour le lait du nouveau-né (cas de OC).
2.2.7. Le transport
Ce sont les frais de transport liés aux déplacements de la patiente et/ou de ses accompagnants
(carburants ou frais de taxi ou frais d’ambulance ou autre) durant tout le séjour hospitalier.
(Duquette, 2016).
III. LES VOIES D’ACCOUCHEMENT

3.3.1 Définitions

D’après Merger et al. (2001, p.233), l’accouchement se définit par l’«


ensemble des phénomènes ayant pour conséquence la sortie du fœtus et de ses annexes hors
des voies génitales maternelles », dès 22 semaines d’aménorrhée (SA). Il est dit « à terme
lorsque la naissance a lieu entre 37 et 42 SA. Avant 37 SA, l’accouchement est considéré
comme prématuré. S’il y a une indication médicale, l’accouchement peut être provoqué pour
éviter des complications materno-foetales.

L’accouchement par voie basse, ou accouchement par voie vaginale, se distingue de


l’accouchement par voie haute qui résulte d’un acte chirurgical, la césarienne. Cette dernière
peut être élective (ou programmée) quand elle est pratiquée avant le début du travail pour des
indications étrangères à ce dernier. En dehors de cette définition, on parle de césarienne en
urgence (Bosshart and Pugin, 2021).
21

En cas de présentation dystocique, une intervention manuelle ou


instrumentale à l’aide de ventouse ou de forceps est nécessaire pour extraire le foetus
(HOUDJILI and SEGBEDJI, 2020). L’accouchement spontané signifie une naissance par voie
basse sans adjonction médicamenteuse, ni interventions médicales. Il est synonyme
d’accouchement naturel, physiologique ou eutocique (Allyn and Mercier, 2006).

La dystocie se définit comme « une anomalie dans la progression du travail » qui allonge
excessivement sa durée(Meda et al., 2018). Les étiologies se répartissent en deux catégories,
les dystocies mécaniques et les dystocies dynamiques : la disproportion foeto-pelvienne, les
anomalies de la présentation, les obstacles prævia et les anomalies de la dynamique utérine
(hypocinésies, hypercinésies) (Leviland, 2014).

3.3.1. Complications de l‘accouchement par voie basse

Après la naissance du nouveau-né par voie basse, certaines complications


peuvent générer des douleurs ou des gênes fonctionnelles chez la mère. Une partie des
complications se retrouvent également dans les suites de couches des césariennes, à une
intensité plus grande. D’autres sont spécifiquement liées au mode d’accouchement (Picotin,
2013). Selon Marpeau et al. (2013), les principales complications sont l’hémorragie, les
maladies thromboemboliques, la rétention urinaire, l’infection urinaire, l’incontinence urinaire
ou anale, les douleurs périnéales, les hémorroïdes et les dyspareunies.

En 2017, la majorité des accouchements par voie basse était non


instrumentée (83,4%). La ventouse a été le moyen le plus utilisé (> 90%), les forceps étant le
moins utilisé (8,3%) (OFS, 2019). L’utilisation de la ventouse affecte peu le périnée de la
femme. En revanche, les complications néonatales sont plus fréquentes : bosse séro-sanguine,
céphalhématome, hématome du pli cutané. Quant aux forceps, ils peuvent provoquer des
plaies vaginales, source d’hémorragies, et des déchirures complètes du périnée, liées à une
incontinence anale. Les complications chez le nouveau-né vont de légères à traumatiques :
éraillures, ecchymoses, arrachement, voire énucléation(GBAGBA and LAFARGE, 2014).
22

Souvent associée à l’instrumentation, l’épisiotomie concernait 49,6% des


accouchements vaginaux instrumentés en 2017 (OFS, 2019). Les recherches actuelles réfutent
l’utilisation systématique de l’épisiotomie pour préserver du risque de déchirures périnéales,
sauf lors de périnée court. Chez la mère, l’épisiotomie est un risque de pertes

caractère opératoire d’une césarienne, il y a plus de risque de maladies thromboemboliques


veineuses, d'adhérences intra-péritonéales et de douleur chroniques abdomino-pelvienne
(GUINDO, 2008). Il est à noter que ces incidences sont encore plus importantes dans les
césariennes en urgence en comparaison aux césariennes électives (GBAGBA and LAFARGE,
2014).

Pour les grossesses suivantes, plusieurs articles (Racinet & Vendittelli,


2013 ; Keag et al., 2018) évoquent une majoration du risque de mort foetale in utero et
grossesse ectopique au niveau de la cicatrice. Le risque d’anomalies d’insertion placentaire
(placenta praevia et accreta) est plus important. Enfin, ils décrivent un lien avec de potentiels
problèmes de fertilité. En contrepartie, le risque d’incontinence urinaire et de prolapsus est
diminué (Keag et al., 2018).

Les complications néonatales sont plus controversées. De manière générale, les issues
respiratoires sont les plus étudiées, notamment le risque de syndrome de détresse respiratoire
qui est augmenté, comme le risque d’hypothermie et d’hypoglycémie (Racinet & Vendittelli,
2013). D’un autre côté, le taux d’infection néonatale, un APGAR et un pH au cordon différent
de l’AVB n’est pas significatif (Bodner et al., 2011). Les issues néonatales seraient
potentiellement surtout liées au contexte de l’accouchement ; l’incidence serait plus basse lors
d’antécédent de césarienne, mais 3 fois plus élevée sans indication médicale à pratiquer une
césarienne.

Négative de la naissance. D’un autre côté, les premiers moments avec le nouveau-né sont
également présentés comme un élément important, qui peut être le siège de frustration si la
rencontre avec l’enfant est retardée (ARTIFICIELLE et al., 1998).

Le mode d’accouchement, notamment une césarienne d’urgence, un


accouchement vaginal instrumenté et un travail prolongé, pourrait également avoir un impact
négatif sur le vécu de l’accouchement. Cependant, Guittier et al. (2014) nuancent cette
dichotomie entre AVB et césarienne, qui proviendrait en grande partie de représentation des
23

soignant-e-s et des patientes. Pourtant, Chabbert & Wendland (2016) et Guittier et al. (2014)
s’accordent sur le fait que les femmes avec un vécu positif ont majoritairement accouché par
voie basse et, au contraire, celles avec un vécu négatif ont plus souvent eu des césariennes en
urgence

Le vécu négatif de l’accouchement peut avoir un impact dans le post-partum, notamment s’il
est aggravé par un SSPT. Il constitue un risque pour la dépression post-partum, mais peut
aussi avoir des conséquences sur le lien mère-enfant à plus ou moins long terme (Chabbert &
Wendland, 2016 ; Stuijfzand et al., 2020).

IV. LES COMPLICATIONS DE LA NAISSANCE

IV.1. Les complications de l'accouchement par voie basse

IV.1.1. Les complications maternelles


 La rétention d'urine, par atonie, surtout si l'accouchement a été long et difficile.
 L'incontinence urinaire (21%) et fécale (35%), surtout si elle existait déjà en fin de
grossesse. La guérison peut nécessiter quelques semaines ou des mois, à l'aide de
médicaments et surtout une kinésithérapie adéquate. En cas de persistance, en
particulier lorsque l'accouchement a été dystocique du fait du volume de l'enfant ou
d'une application de forceps, il y a possibilité d'intervention chirurgicale correctrice
qu'à partir de 6 mois après l'accouchement si cela s'avère nécessaire.
 Les complications hémorragiques graves, surtout lors de l'accouchement instrumental
et de la délivrance.
 Les conséquences de l’anémie habituelle durant la grossesse.
24

 Les complications infectieuses, parce que la cavité utérine avec sa grande surface
d'ouverture vers l'extérieur contient toujours quelques débris de membrane ou de
placenta et du sang et constitue un excellent milieu de culture dans les suites de
couches.
 Les complications thromboemboliques,
 Les infections urinaires, fréquentes après l'accouchement, soit comme récidive d'une
infection déjà connue soit suite à un sondage intempestif réalisé au cours du travail.
 Les lésions traumatiques de la mère survenant en cas d'accouchement difficile ;
déchirures périnéales et/ou vaginales, et rarement désinsertion du dôme vaginal,
déchirure du col, rupture du segment inférieur en cas d'extraction intempestive avant
dilatation complète.
 Les accidents consécutifs au forceps : le plus souvent déchirures vaginales, périnéales
simples ou complexes du col utérin. La déchirure périnéale complète comporte une
lésion du sphincter anal et peut être compliquée ou non compliquée (sans atteinte de la
muqueuse rectale). La déchirure étendue de la muqueuse vaginale, plaie urétrale ou de
la vessie, apanage des grandes rotations. La déchirure du col peut remonter sur le
segment inférieur (rupture utérine).
 Les complications liées à l'épisiotomie ne sont pratiquement dues qu’à une erreur
technique.
 Les complications psychiatriques sont rares. Il s'agit de psychoses confuso-délirantes
aiguës du post-partum marquées par l'apparition d'insomnies, de cauchemars,
d'angoisses, puis de confusion mentale avec délire, hallucinations, et troubles de
l'humeur. Des excès maniaques, mélancoliques, des épisodes schizophréniques, des
troubles névrotiques peuvent avoir lieu également.
 Les problèmes psychologiques suite à une mauvaise prise en charge, incompréhension
de la souffrance de la mère, brutalisation par les instruments comme le forceps,
césarienne en Urgence suite à une longue épreuve de travail, etc.

IV.1.2. Les complications fœtales


La souffrance fœtale ou l'asphyxie périnatale sont les états qui menacent la vie, la
santé, l'avenir fonctionnel ou psychomoteur de l'enfant. Elles se déclarent par de nombreux
symptômes : altérations du rythme cardiaque fœtal, altérations de l'équilibre acido-basique,
émission de méconium, etc.
Des lésions traumatiques de l'enfant peuvent survenir en cas d'accouchement difficile :
 Mort fœtale par élongation du bulbe au cours d'une extraction brutale ou par anoxie
provoquée due à une prolongation excessive des manœuvres alors que la circulation
materno-foetale est interrompue.
 Hémorragie cérébro-méningée, qui peut même rendre compliqué un accouchement
apparemment simple, en particulier chez le prématuré.
 Fractures du fémur, de l'humérus, de la clavicule.
 Paralysie radiculaire du plexus brachial qui peut être suivie d'infirmité permanente.
 Hématome du sterno-cléido-mastoïdien.
25

 sAccidents de forceps, en dehors des excoriations qui sont évitables, toujours la


conséquence d'une erreur technique ou du non-respect des contre-indications : céphal
hématomes (hématome du périoste pariétal ou occipital); paralysie faciale due à une
prise asymétrique fronto-mastoïdienne, fracture du crâne.

V. Les complications de la césarienne


V.1.1. Les complications maternelles
Elles peuvent survenir pendant l'intervention :
 Anémie, suite à une hémorragie ou par défaut de contraction de l'utérus
 Plaie de la vessie qui recouvre l'utérus. Cet incident pourra conduire à prolongation du
temps d’hospitalisation, avec mise en place d’une sonde urinaire à demeure.
 Une blessure sur un autre organe voisin de l'utérus, comme l'uretère, les anses
intestinales Ceci est le plus souvent liée à des conditions opératoires difficiles, une
césarienne en urgence ou une intervention sur un ventre opéré à plusieurs reprises.
 Complications anesthésiques (générale), elles sont les mêmes que toutes les
interventions mis à part le risque de broncho-aspiration, qui est plus fréquent en cours
de césarienne
 Complications infectieuses, surtout urinaire suite à la pose d’une sonde urinaire, moins
fréquemment au niveau de l'utérus s'il y a eu de la fièvre pendant le travail ou si le
travail a duré longtemps avant la césarienne essentiellement après rupture des
membranes.
 Complications thromboemboliques, bien que rares (5%o à 10%o), elles sont graves
par leur risque vital.
 Occlusion intestinale, par retard ou non reprise du transit (très rarement).
 Rupture secondaire à une cicatrice de l'utérus, strictement si la patiente a présenté une
Endométrite du post-partum.

V.1.2. Les complications foetales

La mortalité périnatale par césarienne n'est pas plus élevée que la mortalité périnatale
par l'accouchement par voie naturelle. La nature de la pathologie ayant nécessité une
césarienne est très importante pour la survie fœtale et l'extraction chirurgicale ne permet pas
toujours d'assurer une issue favorable. La morbidité néonatale n'est pas nulle. Les
traumatismes foetaux comme la fracture de l'humérus ou la paralysie du plexus brachial
surviennent souvent dans le cas d'une césarienne en urgence, par la précipitation du médecin
et/ou la méconnaissance de la mécanique.

VI. Dépression périnatale


26

La dépression périnatale est la survenue d’épisodes dépressifs plus ou


moins graves pendant la grossesse et/ou dans les 12 mois suivant la naissance. Elle concerne
6,5 à 12 % Il y a moins d’interactions entre la mère et l’enfant. Concernant la relation mère-
enfant, on peut également observer des sentiments et des discours négatifs envers l’enfant,
l’impression d’avoir un enfant peu gratifiant, de l’incompréhension et un manque de plaisir
envers son bébé (Gavin et al., 2005).

VII. Douleur chronique

Les douleurs chroniques concernent autant les accouchements par voie


basse que les césariennes. Dans le post-partum immédiat, les douleurs peuvent déjà gêner la
reprise des activités quotidiennes. Elles ont ainsi un impact sur la qualité du sommeil, la
marche et la concentration(Fauchera and Poitoua, 2016).

DEUXIEME CHAPITRE : HISTORIQUE DE LA CESARIENNE

L’origine du mot " césarienne " a été l’objet de controverses. Selon la légende (interprétation
d’un texte de Pline l’ancien) (23-75 après J.C), ce mot provient du nom du premier des césars
Julius César, en raison de l’opération à laquelle il aurait dû sa naissance (Laforce and Lessard,
1985).
Cependant, selon Friedrich Osiander, Aurélia, mère de Julius César
survécut de nombreuses années après son accouchement (Soumouthéra, 2010) ; or une telle
opération à cette époque, couronnée d’un tel succès est invraisemblable. L’étymologie même
du mot César n’est pas claire :
 Pour certains, il s’agirait d’un mot d’origine punique désignant la grande
 Puissance d’un animal tel que l’éléphant.
 Pour d’autres, le nom de "césar " serait dérivé de l’adjectif " Caesius " qui
 Signifie " gris bleu " et aurait été attribué à l’un des césars en raison de la
 Couleur de ses yeux.
 Enfin, considéré comme dérivant du mot " Kesara " qui signifie longue

Chevelure, le nom de César aurait ses origines dans la notion très ancienne selon laquelle une
chevelure abondante était considérée comme un signe de mérite royal.
27

L’hypothèse la plus probable, semble être celle de Pundel qui rattache le mot " Césarienne "au
verbe caedère" qui signifie couper (Shinga, 2016). Quoi qu’il en soit, le terme de " césarienne
" a été utilisé pour la première fois par François Rousset dans un ouvrage publié à Paris en
1581 et intitulé "Enfantement césarien" se référant lui aussi aux circonstances que la tradition
prêtait à la naissance de César.
Il existe les diffèrent types de césarienne :
 Césarienne programmée : dont les indications sont connues pendant la grossesse.
 La césarienne pratiquée dans un contexte d’urgence : réalisée avant ou au cours du
travail, avec des indications dont les degrés d’urgence peuvent être très différents.
 Césarienne convenance : elle n’a pas d’indications médicales mais est consécutives à
la demande de la patiente. Elle est dans la majorité des cas refusée par le médecin
28

I. LES PRINCIPALES INDICATIONS CHIRURGICALES EN GYNECO-


OBSTETRIQUE

I.1.1. DEFINITION:
La césarienne est une intervention chirurgicale qui consiste à extraire le fœtus après
ouverture de l’utérus, abordée généralement par voie abdominale, exceptionnellement par
voie vaginale. Cette définition exclut l’extraction d’un fœtus de la cavité abdominale après
rupture de l’utérus ou en cas de grossesse abdominale (TI et al., 2014).
I.1.2. DEFINITIONS OPERATIONNELLES :
Qualité des soins :
Selon l’OMS, la qualité des soins de santé consiste à exécuter correctement (en fonction
des normes) des interventions dont on sait qu’elles sont sans risques, d’un coût abordable
pour la société en question et susceptible d’avoir un impact sur la mortalité, la morbidité, les
invalidités et la malnutrition (Bonnet and Guillaume, 2004)

Selon DONABEDIAN A. : «la qualité des soins techniques consiste à appliquer des
sciences et des technologies médicales de manière à arriver au maximum des bénéfices pour
la santé sans augmenter les risques ».
« Le niveau de qualité est par conséquent la mesure par laquelle les soins fournis
Permettent d’arriver à l’équilibre le plus favorable de risque et de bénéfices ».

 Venue d’elle-même : gestante ou parturiente admise directement dans le


Service sans passer par un autre centre.
 Référée : toute gestante adressée par un personnel ou une structure de
29

Santé sans notion d’urgence.


 Evacuée : toute gestante adressée par un personnel ou une structure de

Santé dans un contexte d’urgence.

 Placenta prævia: insertion partielle ou toSStale du placenta sur le segment inférieur


de l’utérus
 Patiente: gestante ou parturiente
 Primigeste: 1ère grossesse
 Pauci geste: 2 à 4 grossesses
 Multi geste: 5 à 6 grossesses
 Grande multi geste: ≥ 7 grossesses
 Primipare: 1er accouchement
 Pauci pare: 2 à 4 accouchements
 Multipare: 5 à 6 accouchements
 Grande multipare: ≥ 7 accouchements
 Hystérorraphie: suture de l’utérus
 Hystérectomie : ablation partielle ou totale de l’utérus
 Hystérotomie: ouverture de l’utérus par une incision
 Auto référence : patiente venue d’elle-même
 Référence : c’est le transfert d’une patiente d’un service à un autre au sein d’une
même formation sanitaire ou d’un centre à un autre pour une meilleure prise en charge
sans la notion d’une urgence.
 Evacuation : c’est le transfert d’une patiente d’une structure sanitaire à une autre plus
spécialisée avec un caractère urgent nécessitant une hospitalisation.
 Phase de latence du travail d’accouchement : c’est le travail d’accouchement avec
dilatation cervicale ≤ 3 cm.
 Phase active du travail d’accouchement : c’est le travail d’accouchement avec
dilatation cervicale ≥ 4 cm.
 Césarienne prophylactique : césarienne programmée lors des CPN et faite avant le
début du travail d’accouchement.
 Césarienne d’urgence : césarienne réalisée chaque fois que le pronostic maternel,
foetal et/ou maternel est engagé.
30

 Etat de mort apparent: score d’Apgar allant de 1 à 3.


 Apgar morbide: nouveau-né ayant un Apgar à la 1ère minute entre 4 et 7.
 Pronostic materno-foetal : issue de la grossesse pour la mère et le foetus en terme de
mortalité et de morbidité.
 Morbidité maternelle : elle se définit comme toute pathologie, chez une femme
enceinte (quelles que soient la localisation et la durée de la grossesse) ou accouchée
depuis moins de 42 jours, due à une cause liée à la grossesse ou aggravée par elle ou
sa prise en charge, mais sans lien avec une cause accidentelle ou fortuite.
 Mortalité maternelle : selon l’OMS elle se définit par le décès d’une femme survenu
au cours de la grossesse ou dans un délai de 42 jours après sa terminaison, quelle
qu’en soit la durée ou la localisation, pour une cause quelconque déterminée ou
aggravée par la grossesse ou les soins qu’elle a motivé, mais ni accidentelle, ni
fortuite.
 Mortalité périnatale : elle regroupe la MFIU et la mort néonatale précoce.
 Mortalité néonatale précoce : elle se définit par le décès du nouveau-né de sa
naissance au 6ème jour de vie.
 Mortalité néonatale : elle se définit par le décès du nouveau-né de sa naissance au
28ème jour de vie.
 L’admission : elle concerne les patientes venues d’elles-mêmes ou adressées par un
agent de santé sans qu’il y ait évacuation.

• Auto référence : ce sont les patientes venues d’elles même.


• Référée : toute gestante adressée par un personnel ou une structure de santé
avant le début du travail.
 L’évacuation : elle concerne les patientes en travail, référées en urgence ou non ou
qui n’est pas en travail mais présentant une complication grave nécessitant une
hospitalisation d’urgence.
 La parité : c’est le nombre d’accouchement ;
• Primipare : il s’agit d’une femme qui est à son premier accouchement.
• Pauci pare : il s’agit d’une femme qui a fait entre 2 - 3 accouchements.
• Multipare : il s’agit d’une femme qui a fait entre 4 - 6 accouchements.
• Grande multipare : il s’agit d’une femme qui a fait au moins 6 accouchements.
 La gestité : c’est le nombre de grossesse ;
• Primigeste : il s’agit d’une femme qui est à sa première grossesse.
• Pauci geste : il s’agit d’une femme qui a entre 2 - 3 grossesses.
• Multi geste : il s’agit d’une femme qui a entre 4 - 6 grossesses.
• Grande multi geste : il s’agit d’une femme qui a au moins 6 grossesses.

 Les indicateurs :
31

Permettent une évaluation de la qualité à partir d’un recueil systématique de données


médicales appropriées que le prestataire de santé doit constituer afin d’éviter qu’elles ne lui
soient imposées.la pratique de l’évaluation de la qualité des soins a été entérinée avec la
Création de l’Agence Nationale pour le Développement de l’évaluation médicale (ANDEM)
et la loi de la réforme hospitalière.
Nous allons aborder notre travail sur la qualité de la césarienne à la lumière de ces définitions
suscitées. La pensée constante de l’accoucheur de faire naître l’enfant dans le meilleur état
possible et sans préjudice maternel, contribue à une hausse de la fréquence de la césarienne
tant dans les pays développés que dans les pays en développement.
- Ainsi, en France, le taux de césarienne est passé de 6% en 1972 à 10,9% en
- 1981 ; 14,3% en 1989 ; 15,9% en 1995 et 17,5% en 1998 (mondiale de la Santé,
2015).

- Aux Etats Unis, on note 5-6% en 1970 ; 21,8% en 1983 puis 25% en 1987(Borghi,

- 2001a),
- En Allemagne ce taux qui était de 7% en 1970, a atteint les 16% en 1987 (Dewez,
2018),
- Au Bénin la fréquence était de 8,63% en 1989 contre 10 ,93% en 1999 (HOUDJILI
and SEGBEDJI, 2020).
- Au centre hospitalier universitaire IGNACE DEEN de Conakry, il a été rapporté
3,61% en 1984 ; 4% en 1996 ; 7,23% en 1987 ; 16,87% en 1992 et enfin 17,5% selon
une dernière étude en 1998 (Razanakolona, n.d.).
- Au CHU du POINT « G », les fréquences ont varié de 13,80% en 1988 à
- 20,88% en 1991 pour atteindre 24,05 % selon une étude réalisée par Téguété.
(CHEBOU, 2006) en 1996 et 23,1% en 2005 par Koné A.I. (Ley, 2010)
- A la maternité de l’Hôpital Régional de Kayes, une étude réalisée par Cissé
B. en 2001 rapporta 7,5 % (Devadasan et al., 2008).

I.1.3. L’opération césarienne (OC)


La césarienne est une intervention chirurgicale qui permet d’extraire le
fœtus par voie abdominale après incision de la paroi abdominale (laparotomie) et de l’utérus
32

(hystérotomie). La décision de césarienne peut être prise en fin de grossesse en dehors ou


pendant le travail, en urgence ou programmée.

I.1.4. Les indications


I.1.5. La césarienne programmée
C’est quand l’accouchement est contre-indiqué par les voies naturelles que la
césarienne est planifiée à l'avance en fin de grossesse.
Les principales indications (Soors et al., 2008) sont :
Le placenta prævia de stade III ou IV
Macrosomie > 4500g et 4250g en cas de diabète associé
 Antécédent de dystocie des épaules compliquées
 Antécédent de rupture utérine
 Présentation du siège avec une anomalie de la confrontation foeto-pelvienne, déflexion
de la tête ou non coopération de la patiente
 Patiente HIV + avec réplication virale
 Patiente avec primo-infection HSV
 Utérus cicatriciel dont les situations suivantes doivent être évaluées au cas par cas :
 Cicatrice corporéale verticale ou segmento-corporéale
 Utérus pluri-cicatriciel
 Cicatrice d’origine gynécologique
 Cicatrices utérines traumatiques Cicatrice de césarienne segmentaire avec
complications postopératoires (endométrite, abcès de paroi...).
33

I.1.6. La césarienne en urgence


La césarienne en urgence peut être indiquée soit au cours de la grossesse soit au cours
du travail et peuvent se repartir en urgences absolues et en urgences relatives.
II. Les urgences absolues
Elles doivent être effectuées dans les plus brefs délais car elles ont un caractère vital
soit pour le nouveau-né, soit pour la mère.
L’urgence fœtale est essentiellement due à une hypoxie dont les étiologies sont :
Pathologie funiculaire,
 Hypo perfusion foeto-placentaire,
 Hypertonie utérine,
 Hypoxie maternelle,
 Pathologies associées : retard de croissance intra-utérine (RCIU), pathologie
placentaire, post-terme …
 Echec de forceps pour anomalie du rythme cardiaque foetal (ARCF) sévère
 Echec de grande extraction sur le deuxième jumeau.
L’urgence maternelle est représentée par une hémorragie ou des complications
particulièrement graves d'une pathologie maternelle de la grossesse ou associée à la grossesse
 Décollement placentaire,
 Crise éclamptique, HRP,
 Hémorragie utérine (DPPNI, placenta prævia, ...),
 Suspicion de rupture utérine...
II.1.1. Les urgences relatives
Les urgences relatives laissent un délai de 10 minutes pour permettre soit l'extension
d'une péridurale analgésiante, soit la pratique d'une rachianesthésie.
Dans les indications non vitales, on retrouve :
 Echec d'une épreuve du travail,
 Dystocie dynamique : arrêt de la dilatation rebelle à toute thérapeutique,
 Souffrance fœtale compensée entre les contractions utérines,
 Présentation dystocique en cours de travail.
34

II.2.2. La césarienne de « convenance »


La césarienne de convenance est une césarienne programmée à terme à la demande de
la patiente sans indications médicales ni obstétricales.
II.2.3. Les voies d’abord et techniques
La césarienne peut s’effectuer sous anesthésie locorégionale ou générale.
Deux voies d’abord sont possibles : la voie médiane et la voie transversale. La technique de
base utilisée à l’HUGOB est celle de MISGAV-LADACH (Maureen, 2018).
II.2.4. L’hystérectomie
L’hystérectomie est une intervention fréquente. C’est une intervention chirurgicale
consistant en l’ablation de l’utérus. Elle est dite totale quand il y a ablation de l’ensemble de
l’utérus et du col utérin. Elle est subtotale quand il y a ablation de l’utérus avec conservation
du col utérin. Elle est dite interannexielle ou conservatrice quand l’hystérectomie est totale ou
subtotale avec conservation des annexes (trompes et ovaires). Elle est dite non conservatrice
quand il y a une hystérectomie totale associée à une annexectomie.
III. Les indications
Elles sont nombreuses et en constante évolution regroupant les pathologies
carcinologiques gynécologiques mais également des pathologies bénignes à l’origine de gêne
plus ou moins importante dans la vie quotidienne des patientes altérant ainsi leur qualité de
vie.
III.3.1. D’ordre fonctionnel
Ce sont les pathologies bénignes dont les symptômes (des saignements abondants, ou
des douleurs invalidantes, ou encore une compression d’organes du voisinage comme la
vessie avec signes urinaires insupportables) sont gênants et modifient la qualité de vie des
patientes, et dont la disparition pourrait améliorer cette dernière. La décision d’une
hystérectomie serait toujours précédée par une tentative de traitements médicamenteux ou une
intervention moins invasive par hystéroscopie.
Ces indications sont :
- Les fibromes ou léiomyomes utérins symptomatiques;
- Les endométrioses en présence de symptomes grave aux autres traitement,
- Les lésions précancéreuses de l’endomètre (hyperplasie adénomateuse ou glandulo-
kystique, hyperplasie atypique, les polypes) ;
- Le prolapsus utérin : une solution chirurgicale par une hystérectomie vaginale.
35

II.3.2. Pour des raisons carcinologiques


Au cours :
- D’un cancer du col de l’utérus,
- D’un cancer de l’endomètre,
- D’un cancer de l’ovaire.
II.3.3. Pour des raisons obstétricales
En milieu obstétrique, l’hystérectomie est une décision lourde de conséquences
découlant d’une situation menaçant la survie de la patiente, donc réalisée le plus souvent dans
un contexte d’extrême urgence. Dans les pays développés, l’hystérectomie obstétricale est
devenue très exceptionnelle (Esperat, n.d.), du fait que les complications graves au décours
d’un accouchement sont très rares. Mais elle reste encore fréquente dans les pays en voie de
développement et constitue le dernier geste salvateur possible des femmes (Jean-Pierre,
2010).
Ses indications sont :
- La rupture utérine,
- L’hémorragie de la délivrance ou l’hémorragie du post partum réfractaire lorsqu’un
traitement conservateur n’a pas parvenu à enrayer le saignement et dont les étiologies
sont surtout l’inertie utérine, le placenta accreta, le placenta prævia, le trouble de la
coagulation (CIVD),
- Les abcès tubo-ovariens rompus qui ne répondent pas aux antibiotiques peuvent être
traités par une hystérectomie et une salpingo-ovariectomie bilatérale dans des cas
choisis.
II.3.4. Les techniques
L’hystérectomie s’effectue sous anesthésie générale ou locorégionale. Le choix de la
technique dépend de la maladie.
III.3.5. La voie abdominale ou la laparotomie
Elle permet d’avoir un accès facile aux différentes zones anatomiques, au prix d’une
douleur post-opératoire intense, d’une plus longue durée d’hospitalisation (7 jours ou plus), et
d’une longue convalescence (1 mois).
III.3.6. La voie vaginale ou la voie basse
Découverte par D’argent au cours des années 70 (DJIBRIL and DIENE,
n.d.). Elle est plus compliquée par l’étroitesse de l’accès et n’offre pas une vision complète de
36

la cavité abdominale. Les douleurs post-opératoires sont moins importantes et permettent une
diminution de jours d’hospitalisation et de la convalescence.

III.3.7. La coelioscopie
Développée dans les années 80 (Sangaré, 2008). Le chirurgien a un bon champ de
vision, mais il est limité dans ses gestes car l’accès à certaines parties anatomiques risque de
se révéler délicat. La patiente reste hospitalisée deux à trois jours. Les douleurs sont
modérées, et il faut compter deux à trois semaines de convalescence. Les suites opératoires
sont plus simples, les douleurs post-opératoires sont moins intenses.
III.3.8. La myomectomie
Le myome ou fibrome est une tumeur bénigne oestrogèno-dépendante développée au
dépend des cellules musculaires lisses de l’utérus. L’incidence augmente avec l’âge et elle
survient fréquemment après la quarantaine, mais parfois plus précocement en raison de
facteurs favorisants familiaux.(Gaudineau and Vayssière, 2014)
Selon la localisation du fibrome de l’utérus, on distingue les fibromes:
- Sous muqueux : soulevant l’endomètre ;
- Interstitiels cervicaux ou corporéaux : dans l’épaisseur du muscle utérin ;
- Sous séreux ou sous péritonéaux sessiles ou pédiculés: partie externe de l’utérus,
parfois rattaché à l'utérus par un pédicule (fibrome sous séreux sessile), parfois
enclavés dans le Douglas ou en localisation abdominale.
V. Les indications de la myomectomie
L'indication du traitement conservateur des fibromes est guidée par le désir de la patiente
de préserver sa fertilité. Elle est habituellement indiquée dans les cas suivants :
- Myomes sous-séreux pédiculés tordus ou en nécrobiose, responsable des douleurs
pelviennes ;

- Myomes comprimant les organes de voisinage avec retentissement sur la vessie, le


rectum, les uretères ou responsable de thrombose veineuse profonde des membres
inférieurs ;

- Utérus myomateux volumineux responsable de pesanteur pelvienne ;

- Utérus myomateux associé à des ménometrorragies résistantes au traitement médical ;

- La présence d’un ou plusieurs fibromes volumineux pouvant être la cause d’une


infertilité(Mbeva et al., 2018).
37

V.5.1. Voie et technique


Quelle que soit la voie, l'intervention comporte une incision de la paroi de l'utérus,
l'ablation du/des fibrome(s) et la fermeture de la paroi de l'utérus. Elle est effectuée sous une
anesthésie générale ou loco régionale.(Thomas, 2021)

V.5.2. La grossesse extra-utérine (GEU)


La grossesse extra- utérine ou grossesse ectopique, est la nidation et le développement
de l’oeuf fécondé en dehors de la cavité utérine. La plupart des grossesses ectopiques sont
tubaires. Dans 75 % des cas, elle concerne l'ampoule, dans 20 % l'isthme et dans 3 % le
pavillon. La GEU peut être interstitielle, ovarienne ou abdominale (moins de 1 % des cas).
En France, sa fréquence a doublé au cours des 15 dernières années concernant 2 % des
grossesses soit 14 000 par an. La cause est la recrudescence des facteurs favorisants: la
salpingite, les IST, la chirurgie tubaire et les autres causes d’altération de la paroi tubaire
(endométriose, tuberculose, bilharziose), le tabagisme, le DIU et l’âge maternel avancé.
Elle est grave et est à l’origine habituellement d’accidents hémorragiques qui peuvent mettre
en jeu le pronostic vital de la patiente par leur abondance.
C’est la première cause de mortalité maternelle au premier trimestre de la grossesse en
représentant près de 10% des décès maternels (Borghi, 2001b).
C’est l'exemple même de l'urgence chirurgicale. Son diagnostic et sa prise en charge devraient
se faire le plus précocement possible, permettant des possibilités thérapeutiques moins
invasives : les traitements médicaux et la coeliochirurgie.
Le pronostic se pose plus souvent en termes de fertilité ultérieure chez les patientes ayant
présenté une grossesse extra-utérine.
V.5.3. Diagnostic
Le diagnostic d’une grossesse extra- utérine n’est pas toujours évident car elle peut
mimer quasiment toutes les pathologies gynécologiques d’urgence. Aucun signe clinique
n’est suffisamment sensible ou spécifique. Le diagnostic repose donc sur le trépied clinique-
biologique-échographique. L’idéal serait d’arriver à faire le diagnostic à un stade précoce
possible avant la rupture.
V.5.4. LA GEU précoce o compliquée
38

A la clinique on retrouve: des troubles de règles, des douleurs pelviennes, des


métrorragies chez une femme en âge de procréer motivant le dosage de beta HCG
plasmatique et/ou urinaire et l’échographie pelvienne.
La bêta-hCG positive signifie l’existence d’une grossesse, mais la non multiplication par deux
de son taux tous les 48h signifie que la grossesse est anormale. Sa négativité permet d’exclure
une grossesse extra- utérine. L’échographie retrouvera surtout des signes indirects comme la
vacuité utérine, pseudo- sac intra- utérin, épanchement liquidien dans le Douglas, ou des
signes directs comme la visualisation d’une formation latéro-utérine hétérogène
d’hématosalpinx ou la visualisation directe du sac ovulaire à la grossesse extra- utérine.
V.5.5. La GEU rompue
A l'interrogatoire on retrouve des signes pouvant faire évoquer un stade précoce de
grossesse extra-utérine. La douleur pelvienne est souvent apparue comme brutale, en coup de
poignard, diffusant rapidement à tout l'abdomen.
Le tableau clinique sera celui d'une hémorragie interne avec des signes généraux assez
importants avec signes de choc hémorragique. L’abdomen est ballonné avec une défense sus
pubienne sans contracture. Les touchers pelviens sont très douloureux induisant le cri du
Douglas.
Devant ce tableau la conduite à tenir serait de mettre deux voies veineuses pour
rétablir en urgence la volémie et une hémodynamique correcte, puis d’organiser dans un délai
le plus bref l’intervention chirurgicale.
V.5.6. L’hématocèle retro- utérine
L'hématocèle retro-utérine est une forme de plus en plus rare qui correspond à une rupture
ancienne à bas bruit. La symptomatologie comporte des douleurs augmentant régulièrement
depuis plusieurs jours ou semaines accompagnées de :
- Métrorragies ;
- Signes de compression pelvienne: ténesme, épreinte, pesanteur pelvienne, dysurie,
dyspareunie profonde ;
- Signe digestifs : ballonnement nausées
- Signes généraux : état subfébrile, subictère, asthénie.
Au toucher vaginal, l'utérus est refoulé en avant par une masse douloureuse bombant dans le
cul-de-sac de Douglas. Au toucher rectal, on perçoit une masse antérieure sensible.
Le dosage de β-hCG plasmatique peut être positif. A l'échographie, il existe une masse
hétérogène au niveau du cul-de-sac de Douglas.
39

VI. Le traitement
Le traitement de la GEU fait appel à des moyens très différents, du moins invasif au
plus invasif.
VI.6.1. Traitement non chirurgical
VI.6.2. Abstention thérapeutique
La prise en charge d’une GEU par l’abstention thérapeutique est à privilégier pour des
patientes asymptomatiques ayant des taux décroissants de bêta hCG, si l’hémopéritoine est
absent ou minime, si le taux initial de bêta-hCG est inférieur à 1000 UI/L ou en cas
d’incertitude diagnostique entre GEU et avortement spontané. Une diminution du taux de
bêta-hCG doit être observée en 48 heures et sera contrôlé jusqu’à sa négativation (Godet,
2021).
VI.6.3. Traitement médical
Le traitement de référence est le Métothrexate. Il s’administre de 2 façons : l’injection
intramusculaire et l’injection in situ sous contrôle échographique (Bundesrat, 2013).
VI.6.4. Traitement chirurgical
La coeliochirurgie est le traitement de référence dans les pays développés puisque les
avantages sont démontrés en termes de pertes sanguines, de risque d’adhérence, de
consommation d’analgésiques, de durée d’hospitalisation et de convalescence. Mais dans les
pays en voie de développement, c’est toujours la laparotomie qui est le traitement de
référence.
Le traitement chirurgical est indiqué devant:
- Une rupture tubaire suspectée cliniquement par une syncope, une défense, une
scapulalgie, une anémie biologique et un épanchement péritonéal abondant ;
- Une GUE avec activité cardiaque ;
- Une GUE hétérotopique ;
- En cas de récidive de GUE ;
- Une contre-indication médicale au traitement médical ;
- Une mauvaise observance du traitement ;
VI.6.5. La coeliochirurgie
Le premier temps opératoire est un temps diagnostic: confirmation, localisation puis
traitement de la GEU.
40

* le traitement conservateur consiste en une salpingotomie, indiquée :


- Chez les patientes jeunes désirant une grossesse ultérieure,
- Quand la trompe atteinte n’est pas trop altérée,
- Quand la trompe controlatérale est absente ou obstruée.

*la salpingectomie est le traitement radical, indiquée :


- Chez la patiente âgée non désireuse de grossesse ultérieure ;
- Quand la trompe est altérée ;
- Quand l’hémostase est impossible ;
- En cas de récidive homolatérale de GEU ;
- Quand la trompe controlatérale est saine ;
- chez une patiente non observant dont la surveillance postopératoire est impossible.
VI.6.6. La laparotomie
La laparotomie peut être conservatrice ou radicale.
Ses indications sont :
- Un hémopéritoine massif avec instabilité hémodynamique;
- Une contre-indication à la cœlioscopie;
- Une opération non expérimente ou un coelioscopique insuffisant ;
5.1.6. Surveillance du traitement chirurgical
Si un traitement conservateur est réalisé, un suivi par bêta-hCG doit être effectué afin
de dépister une persistance du trophoblaste qui justifie un traitement complémentaire par
Métothrexate. Dans le cas où la patiente ne pourra pas réaliser les contrôles sanguins prescrits,
il peut être envisagé un traitement prophylactique par Métothrexate.
En cas de traitement radical, la surveillance par bêta-hCG est le plus souvent inutile (dans le
cas où l’on observe en per opératoire une greffe trophoblastique péritonéale, on demande un
dosage de bêta- hCG 15 jours après l’intervention).

VI.6.7. La chirurgie de l’ovaire et des annexe


La pathologie annexielle constitue l’un des motifs les plus fréquents de consultation et
de chirurgie gynécologique. En effet, 5 à 7 % des femmes développent une tumeur ovarienne
au cours de leur (Gédéon et al., n.d.).
Les kystes ovariens ne constituent pas des lésions pré-néoplasiques et peuvent être :
 Fonctionnels favorisés par les inductions de l’ovulation (gros follicules pré-
ovulatoires ou anovulatoires, corps jaunes kystiques). Une prévalence de 20% chez les
41

femmes en période d’activité génitale et 5% après la ménopause (ALLAH, n.d.). Ces


kystes régressent spontanément dans 90% des cas, en quelques semaines.
 Organiques. Ils sont le plus souvent bénins car seules 5 % des masses annexielles
organiques diagnostiquées avant la ménopause sont néoplasiques et environ 15% après
la ménopause (Ansay, n.d.).
VII. Diagnostic
Les tumeurs ovariennes sont de découverte fortuite lors d'une échographie, d'un
examen radiologique (ASP), voire d'une coelioscopie ou d'une laparotomie ou au cours d'un
examen gynécologique systématique. Elles peuvent parfois être responsables de signes
fonctionnels: gêne, pesanteur pelvienne, troubles du cycle menstruel (dysménorrhées,
spanioménorrhée voire aménorrhée, plus rarement métrorragies), signes de compression
vésicale ou rectale. (Akilimali et al., 2015).
Parfois elles sont relevées par une complication douloureuse : torsion, rupture ; ou par une
carcinose péritonéale diffuse avec ascité.
L’interrogatoire recherchera les signes d'accompagnement, les facteurs de risque, le
désir ou non de grossesse, l’âge, les antécédents personnels et familiaux, la date de la dernière
règle, la notion d’éventuelle prises hormonales, l’allure évolutive des signes fonctionnels
éventuels.
L'échographie pelvienne est l'examen de base, réalisée par voie abdominale (vessie
pleine) et vaginale (sauf si la patiente est vierge). L'échographie permet de rechercher des
signes évocateurs de malignité devant une masse latéro-utérine.
VII.7.1. Indications chirurgicales
S’il n’y a pas d’argument de malignité, les indications opératoires sont :
 L’existence de complications dont la torsion, l’hémorragie intra-kystique, la rupture
du kyste de l’ovaire, l’abcès ovarien, les compressions d’organes pelviens ;
 Devant une modification d’un kyste d’allure fonctionnelle.
VIII. Technique
VIII.8.1. L’abstention thérapeutique
L’abstention thérapeutique est indiquée en cas de kyste uniloculaire, anéchogène, à
paroi fine, sans cloison ni végétation mesurant moins de 50 mm de diamètre, associé à un CA
125 sérique normal (Laghdir, 2007).
VIII.8.2. La ponction écho guidé
Est indiquée en cas de kyste uniloculaire, anéchogène, à paroi fine, sans cloison ni
végétation mesurant moins de 50 mm de diamètre, associé à un CA 125 sérique normal. Elle
42

consiste en l’aspiration du contenu du kyste grâce à une ponction écho-guidée permettant de


faire une cytologie sur le contenu du kyste ainsi qu’un dosage du CA 125 et de l’œstradiol
dans le liquide du kyste (DE LA CESARIENNE and CHU, n.d.).

VIII.8.3. La cœlioscopie
La cœlioscopie est la méthode de prédilection. Elle débute par une exploration complète
de la cavité abdominale puis on procède au traitement du kyste par :
 Kystectomie chez les femmes non ménopausées,
 Ovariectomie ou mieux annexectomie chez la femme ménopausée ou en cas de kystes
volumineux (supérieur à 80 mm de diamètres) ;
Au moindre doute, il faut demander un examen extemporané en cas de kyste suspect, arrêter
la cœlioscopie si la nature maligne est confirmée et réaliser une laparotomie médiane qui
permettra de faire la stadification et le traitement de ce cancer (OUEDRAOGO et al., n.d.).
VIII.8.2. La laparotomie
La laparotomie est médiane avec exploration.
IX. Chirurgie des affections de la glande de Bartholin
IX.9.1. Diagnostic
Les affections de la glande de Bartholin constituent 2% des consultations en
gynécologie (Mudumbi Zabaday et al., 2019). Il s’agit d’une pathologie complexe dont le
diagnostic se base sur l’examen clinique. Une voussure dans la base de la grande lèvre peut
correspondre à un kyste, un abcès ou plus rarement à une lésion solide résultant d’une
fibrosclérose bénigne, et de façon exceptionnelle à des lésions comme les carcinomes
glandulaires ou canalaires. Globalement, les abcès sont plus fréquents que les kystes : soit une
poussée initiale soit une récidive après un premier traitement dont il faudra connaître les
modalités.
L’atteinte peut être uni ou bilatérale, ce qui peut avoir une conséquence
sur les risques de séquelles fonctionnelles. L’infection est ascendante et les germes en cause
sont surtout des germes opportunistes comme le colibacille ou des germes anaérobies mais
peuvent rarement être des germes sexuellement transmissibles (Samaké, 2022).
Certaines causes favorisantes ont été évoquées ; l’épisiotomie pourrait expliquer l’apparition
de kystes rétentionnels du canal, mais ceci reste spéculatif. Il en est de même des relations
entre une vestibulité postérieure et une bartholinite (CHEBOU, 2006).
43

IX.9.2. Le traitement chirurgical


Pour toutes les techniques, la patiente est installée en position de lithotomie.
L’anesthésie peut être générale, locorégionale ou locale en cas de simple incision.
L’antibiothérapie est systématique et doit être débutée avant l’incision ; elle doit couvrir les
germes anaérobies et si nécessaire les germes sexuellement transmissibles. (Monsieur, 2010)
Alternatives existes :

 La vaporisation laser : après incision de l’abcès, on vaporise sa coque directement au


laser CO2 ; les risques hémorragiques sont réduits, mais les risques de récidive
semblent être du même ordre que dans les techniques chirurgicales traditionnelles
(HOUDJILI and SEGBEDJI, 2020).
 L’application de nitrate d’argent intra-cavitaire semble donner des résultats
équivalents à la marsupialisation avec des taux de récidive identiques (24 %) mais
moins de séquelles cicatricielles (Tenon, 1816).
La plupart des auteurs décrivent 2 voies d’abord, cutanée et vestibulaire; certains décrivent
une voie vaginale complémentaire (Sreng, 2014).
IX.9.3. La voie cutanée
L’incision est réalisée en pleine zone cutanée, verticalement, à la partie dorsale de la
grande lèvre ; c’est la voie qui laisserait le moins de séquelles douloureuses.
IX.9.4. La voie vestibulaire
L’incision est réalisée à 5 ou 10 mm et parallèlement à la caroncule hyménéale. C’est
la voie la plus pratiquée et c’est la voie obligatoire en cas de marsupialisation ou de
fistulisation, car elle permettrait la reconstitution d’un canal fonctionnel en situation
anatomique.
IX.9.5. La voie supra-hyménéale
Il est chirurgicalement possible d’aborder la glande de Bartholin par une voie
purement vaginale.
X. LES AUTRES CHIRURGIES GYNECO- OBSTETRICALES
X.10.1. Le cerclage
Le cerclage du col utérin est une technique qui consiste à placer un fil autour du col
utérin dans le but de le maintenir fermé jusqu’à la fin du huitième mois de grossesse afin
d’éviter une fausse couche tardive ou un accouchement prématuré.
L’indication principale est la béance cervico-isthmique :
44

- A chaud ou cerclage thérapeutique : en urgence devant une menace de fausse couche


tardive, clinique ou échographique.
- Les autres indications sont :
- Femmes possédant un col utérin très court ou trop mou, qui a tendance à s'ouvrir
précocement,
- Femmes enceintes exposées à un risque élevé d'accouchement prématuré : grossesse
multiple, malformation utérine congénitale.
- Il est contre-indiqué en cas :
- D’hémorragie génitale,
- De ruptures prématurées des membranes,
- D’infection chorio-amniotique ou de contractions utérines.
- L’intervention est pratiquée sous analgésie péridurale ou anesthésie générale. Il existe
deux voies d’abord :
- La voie vaginale : cerclage cervico-isthmique et cerclage cervico-vaginale en
ambulatoire,
- La voie abdominale (technique de Benson) nécessitant une laparotomie, dans ce cas
l’accouchement ultérieur se fera par césarienne.
X.10.2. Curetage utérin
Le curetage de l'utérus est une intervention qui consiste à prélever le contenu de
l'utérus ou de faire une abrasion de l'endomètre dans un but hémostatique ou afin de faire des
simples prélèvements de l'endomètre dans un but diagnostique (curetage biopsique).
Les indications du curetage sont nombreuses :
- Pour diagnostic : le cancer de l'endomètre, un polype, une hyperplasie... dans ce cas,
il s’agit d’un curetage biopsique
- Pour traitement : en urgence en cas de rétention placentaire au décours d’une fausse
couche ou d’un avortement clandestin.... - pour améliorer l'endomètre avant une prise
en charge de procréation médicalement assistée.
Le curetage utérin se fait par voie vaginale à l’aide de curettes et de bougies de différente
taille, sous anesthésie générale ou locorégionale. L’hospitalisation dure un à deux jours.(Kanj,
2017)
X.10.3. Laparotomie pour éviscération trans-vaginale post abortive
L’éviscération trans-vaginale est une complication rare mais grave des avortements
clandestins par manoeuvre endo-utérine. L’iléon sort par une brèche au fond utérin et est
généralement étranglé. Le traitement chirurgical consiste en une laparotomie, une résection-
45

anastomose iléale, un curage digital endo-utérine suivi d’un parage de la plaie utérine et d’une
hystérorraphie.

o Gratuité de la césarienne : c’est le non payement des frais liés à son transport
vers une structure de prise en charge, aux examens préparatoires et prescrits au
cours de l’hospitalisation, à l’acte opératoire, aux médicaments prescrits
utilisés pour réaliser l’intervention chirurgicale, au coût de l’hospitalisation.
(Keita, 2008)
o Césarienne : C’est une opération consistant à inciser l’utérus gravide, par voie
abdominale, pour extraire artificiellement le fœtus et le placenta (la voie
vaginale n’est plus utilisée).(AHMED and Bagayoko, n.d.)
o Dystocie : La dystocie du grec « Dystakos » désigne un accouchement difficile
quel que soit l’obstacle. Les dystocies sont divisées en:
Dystocie dynamique : par anomalie fonctionnelle de l’activité utérine.
Dystocie mécanique, en relation avec :
 Un rétrécissement de la filière pelvienne,
 Une anomalie du fœtus,
 Un obstacle prævia, ou anomalie des parties molles.(“cout de la cesarienne memoire -
Google Scholar,” n.d.)

o Accouchements assistés : L’accouchement assisté est défini comme un


accouchement réalisé par du personnel qualifié (Accoucheuse auxiliaire,
infirmier/infirmière, sage-femme d’Etat, Maïeuticien d’Etat, Médecin).
o Consultation Prénatale (CPN) : La CPN est une pratique médicale qui
s’organise autour d’un ensemble de gestes techniques contribuant à trois. Fins
essentielles :
 Vérifier le bon déroulement de la grossesse et de dépister tous les facteurs de risques
antérieurs ou contemporains,
 Traiter ou orienter la femme dans le cas échéant vers une surveillance ou une
thérapeutique spécialisée en raison d’un des facteurs précédents,
 Etablir le pronostic de l’accouchement, prévoir les conditions d’accouchement et s’il
faut le transfert dans un centre équipé pour faire face à d’éventuelles
complications(Witter et al., 2008a).
46

o Besoins obstétricaux non couverts (BONC ou UON) : Le concept du besoin


non couvert réfère à la notion de différence entre les services que le système de
santé doit offrir pour répondre aux problèmes obstétricaux dans une population
donnée et les soins réellement prodigués.
En terme opérationnel, l'indicateur UON (Unmet Obstetricals need) est exprimé en nombre de
femmes qui auraient dû bénéficier d'une intervention obstétricale majeure et pour lesquelles
l'intervention n'a pas eu lieu. Il est possible d'estimer le besoin non couvert en interventions
obstétricales d'urgence sans avoir recours à de grands investissements dans de larges enquêtes
de populations.
Les indications d'urgence obstétricale sont les suivantes: l'hémorragie sévère antepartum
(placenta prævia et décollement du placenta), l'hémorragie sévère du post-partum, la
disproportion foeto-pelvienne (y compris la pré rupture et la rupture utérine), la présentation
de l'épaule ou transverse et la présentation du front. (Holroyd-Leduc and Straus, 2004)

o Soins obstétricaux d’urgence (SOU) : Ce sont des soins réservés aux


gestantes, aux parturientes et aux accouchées présentant des
pathologies/complications gravido-puerpérales nécessitant un traitement
immédiat et sans délai.
o Fonctions essentielles des SOU : Il s’agit d’une liste succincte d’activités qui
devraient être disponibles dans un établissement de soins obstétricaux
D’urgence pour les femmes qui présentent des complications obstétricales dans
un contexte déterminé. Il ne s’agit pas toutefois d’une liste exhaustive de tous
Les services qui devraient être dispensés aux femmes présentant des
Complications de la grossesse. Ces fonctions essentielles doivent être
Pratiquées par un établissement pour qu’il soit reconnu comme établissement
De soins obstétricaux d’urgence (SOU). Ces fonctions fondamentales sont :
 L’administration d’antibiotiques par voie parentérale (intraveineuse ou intra-
musculaire)
 L’administration de médicaments ocytociques par voie parentérale
 L’administration d’anticonvulsivants par voie parentérale en cas de pré éclampsie ou
d’éclampsie
 L’extraction manuelle du placenta (délivrance artificielle)
 L’évacuation des produits de conception
 L’accouchement par voie basse assisté (ventouse ou forceps)
47

 La pratique d’opérations chirurgicales (césariennes)


 La transfusion sanguine.
Soins obstétricaux d’urgence de base (SOUB) : Il s’agit des six premières fonctions
essentielles des Soins obstétricaux d’urgence (SOU).
Soins obstétricaux d’urgence complets (SOUC): Ils comportent, en plus des six services
des SOU de base, les deux autres fonctions des SOU : césarienne et transfusion sanguine. Les
Soins obstétricaux d’urgence complets comportent donc les huit (8) fonctions essentielles des
SOU. (Fauchera and Poitoua, 2016).
o Référence : La référence est le transfert d’un service à un autre au sein d’une
formation sanitaire ou d’un centre à un autre pour une prise en charge adaptée
sans la notion d’urgence.
La SAGO (Dakar 1998) définit la référence comme concernant une parturiente pendant sa
grossesse, avant le début du travail pour un motif nécessitant soit une consultation spécialisée
soit une recommandation d’accouchement en milieu chirurgical (centre de référence) suite au
constat de facteurs de risque ou de pathologie de la grossesse. (Grimal, 2020)
o Evacuation : L’évacuation est le transfert d’une structure sanitaire à une autre
plus spécialisée avec un caractère urgent nécessitant une hospitalisation.
48

DEUXIEME PARTIE CONSIDERATION PRATIQUE


49

TROISIEME CHAPITRE : MILIEU, POPULATION ET METHODE


3.1. MILIEU (situation géographique et historique)
Notre étude est menée dans la ville de Lubumbashi a la zone de santé de kisanga dans
structure sanitaire, St sainte Bernadette, clinique la grâce, HGR/LA FOI et dans la province
du haut Katanga en République Démocratique du Congo.
La zone de santé de kisanga a une population totale estimé à 345597 habitants repartie dans
15 aires de sante (AS). Elle a une superficie de 28km soit une densité de 12343 habitant/km.
Par rapport aux soins prénatals.
La zone de sante de kisanga est délimitée :
 Aux nord par la zone de sante de MUMBUNDA
 Aux sud par la zone de sante DE KIPUCHI
 A l’est par la zone de sante de KATUBA et de MIMBUNDA
 A l’Ouest par la zone de sante de KATUBA
Le centre de sante sainte Bernadette a été fondé en 1996 par une médiatrices Yvonne
Antony de la nationalité belge née en 1912 et mort en 1992. Cette dame Antony est née avec
le souci d’aider l’Afrique avec sa richesse c’est ainsi sa fille qui ne voulait pas se faire
connaitre dans le but d’honorer sa mère à réaliser cette ambition en envoyant des fonds dans
un canal de prêtres catholique afin de réaliser cette construction du centre de santé sainte
Bernadette.
Par sa situation géographique nous pouvons dire que le centre de santé sainte Bernadette est
situer :

 AUX NORD : Les lignes de hautes tensions (rue 10)


 AUX SUD : Avenue nyemba (rue 13)
 A L’EST : Avenue des sports
 A l’Ouest : Avenue upemba
3.2. TYPE ET PERIODE D’ETUDE
50

Nous avons mené une études descriptive transversale ; à visée analytique la colleté de
données s’est déroulée de l’année 2021 jusque au 15/08/2022 portant sur le nombres
d’accouchements par césariennes effectuée dans trois structure st Bernadette, clinique la
grâce, et HGR/LA FOI.

3.3. POPULATION D’ETUDE


La population étudié est constituée par les parturientes venues directement dans le service.
Référée ou évacuée au centre de santé par d’autres formations sanitaires et ayant bénéficié
d’une césarienne.

 Description de la population d’étude :


La population d’étude est constituée par l’ensemble des parturientes admises en salle
d’accouchement du centre de référence au cours de la, période d’étude.
 ECHANTILLONNAGE :
 TAILLE DE LECHATILLONNAGE : la taille a été déterminée par un
enregistrement exhaustif de tous le cas de césarienne dans le service soit.
 CRITERES D’INCLUSION : toutes les femmes ayant accouché par césarienne
au cours de la période d’étude ont été incluses.
 CRITERES D’EXCLUSION : toutes les femmes ayant bénéficié d’une
césarienne en dehors de l’hôpital et n’ont pas été incluses dans l’études les
femmes ayant refusé entretien ou sorties de l’hôpital avant l’entretien.
 VARIABLES ETUDIEES : les variables extraites des dossiers obstétricaux
étaient ;les données sociaux démographique (âge, sexe, niveau
d’instruction ,profession situation matrimoniale ), les données obstétricales
(parité, gestité, âge gestationnel nombres de césarienne subies déjà passée) et
les données médicales (mode d’admission ,type et indication de
césarienne ,complications, temps écoulé entre la décision de la césarienne et le
51

début de l’intervention ,durée du séjour ,issue de la césarienne pour les bébé et


la Méré les variables relatives au cout direct de la césarienne aux modalités de
paiement.

 COLLECTE DES DONNEES


Pour parvenir a collecté des donnés ; nous avons utilisé la technique de questionnaire
servis de fiches de collectes de donnés :

- Fiche d’enquête
- Partogramme
- Fiche de référence et évacuation
- Carnet de CPN
- Le registre d’accouchement
- Le registres de césariennes
- Registre du protocole de la césarienne
3.4. GESTION ET ANALYSE DES DONNEES
La gestion de données se fait avec le logiciel Excel et analyse des données avec
Epinfo7.

Variable d’études :

 Données sociodémographiques,
 Antécédents gyneco-obstetricaux,
 Antécédent chirurgicaux,
 Nombres de consultations prénatales faites
 Mode et motif d’admission,
 Ages gestationnels,
 La raison d’une césarienne
52

 Résultats de la mère et d’enfant


 Prise en charge de la césarienne,
 Cout de la césarienne pour les payements,
 La durée du séjour en post opératoire
3.5. METHODE STATISTIQUES :

Nous avons utilisé le test pour traiter nos données :

2. Le test-t de Student pour les variables continues

3.6. ASPECT ETHIQUE ET DIFFICULTE RENCONTREES

Le recrutement de nos patientes a été fait selon leur consentement avec une explication du
but de études et les résultats n’ont pas fait l’Object d’aucune divulgation nominative.

- Le fiche de référence pauvre en renseignement


- Le carnet de CPN pauvre en renseignement puis que la consultation est assurée par les
matrones.
- Le retard dans la prise en charge des cas d’une césarienne
53

CHAPITRE V DISCUTION

La césarienne est une intervention, parmi tant d’autres qui sont nécessaire pour sauver
la vie de femmes. Les normes d’OMS situent le taux optimal entre 5% et 15%. L’OMS a
procédé à de nouvelles études pour essayer de déterminer un taux idéal de césarienne. Elle
n'est pas encore parvenue à établir ce taux, mais ses études ont permis de démontrer que les
taux de césariennes supérieurs à 10% ne sont pas associés à une réduction des taux de
mortalité maternelle et néonatale. En revanche, l'OMS reconnaît qu'en dessous d'un taux de
10% la mortalité néonatale et maternelle diminue à mesure que le taux de césariennes
augmente(mondiale de la Santé, 2015).
En plus si on se réfère à l’étude sur l’évaluation des SONU au Sénégal sur la période
2012-2013 menée par le MSAS, 51,1 % du taux de césarienne au Sénégal (4,08%), soit
2,08%13 est la proportion de la césarienne réalisée sur indication maternelle absolue (IMA)
La césarienne est une intervention, parmi tant d’autres qui sont nécessaire pour sauver la vie
de femmes. Les normes d’OMS situent le taux optimal entre 5% et 15%.L'OMS a procédé à
de nouvelles études pour essayer de déterminer un taux idéal de césarienne(mondiale de la
Santé, 2015).
Elle n'est pas encore parvenue à établir ce taux, mais ses études ont permis de
démontrer que les taux de césariennes supérieurs à 10% ne sont pas associés à une réduction
des taux de mortalité maternelle et néonatale. En revanche, l'OMS reconnaît qu'en dessous
54

d'un taux de 10% la mortalité néonatale et maternelle diminue à mesure que le taux de
césariennes augmente.
En 2014, notre estimation sur le taux de césarienne au Sénégal (estimation qui prend
en compte les césariennes pratiquées dans les EPS et celles pratiquées dans Les structures
privées) nous ont conduit à une estimation du taux de césarienne au Sénégal de 4,08%. En
plus si on se réfère à l’étude sur l’évaluation des SONU au Sénégal sur la période 2012-2013
menée par le MSAS, 51,1 % du taux de césarienne au Sénégal (4,08%), soit 2,08%13 est la
proportion de la césarienne réalisée sur indication maternelle absolue (IMA) La césarienne est
une intervention, parmi tant d’autres qui sont nécessaire pour sauver la vie de femmes. Les
normes d’OMS situent le taux optimal entre 5% et 15%. L’OMS a procédé à de nouvelles
études pour essayer de déterminer un taux idéal de césarienne.(Fuchs and Benhamou, 2015)

3. PROFIL SOCIO-DEMOGRAPHIQUE DES PATIENTES


Dans notre série, l’âge des parturientes variait entre 15 et45 ans avec une moyenne de
28ans. Les femmes qui avaient un âge optimal pour la procréation (21-25 ans) représentaient
26 % alors que celles aux âges extrêmes de la vie qui constituaient un risque pour la gravidité
ne représentaient que 36%.
Dans la littérature nous constatons une prédominance de la fréquence relative des
césariennes entre 20 et 34ans ce qui n’est pas à confondre avec le taux réel de césarienne qui
au contraire est élevé aux âges extrêmes de la vie. C’est ainsi que pendant la même période,
ont trouvé respectivement 67.3% ; 62.1% ; 64% ; 70% ; 87% ; 67.6%.(DEMBELE, 2008).
Selon MARTEL, l’âge de la mère augmente la fréquence de la césarienne, qu’il explique par
la crainte des complications qui peuvent survenir au cours du travail lorsque la femme est
âgée. Selon PARRISH, le risque de césarienne augmente à partir de 20 ans chaque fois que
l’âge augmente de 5 ans. Cependant, l’âge en lui seul ne peut être un facteur de risque de
césarienne mais plutôt un facteur de confusion car lier à la fois aux variables indépendantes
comme le bassin rétréci et à la variable dépendante qui est la césarienne (DEMBELE, 2008).
La profession des patientes :
La majoritaires soit 78,1% des femmes sont au foyer, suivi de 20 soit 17,5% qui sont
commerçantes. La plupart de nos patientes (80%) sont des ménagères ou exercent une
55

profession libérale informelle (Vendeuse, Artisane) comme l’avaient noté Téguété I. 86,01%
et Togora M 80%.
La situation matrimoniale :
92% de nos patientes sont mariées et 8% des célibataires. Ce résultat se rapproche de
celui retrouvé par Cissé B. 90,7% et de celui de Togora M 96,6%. Les célibataires constituent
9,4% de nos patientes césarisées. Ce taux est identique à celui de Téguété I mais supérieur à
celui de Cisse 8,7% ; de Togora M. 6,2% et de Diallo C.H 5,6%(Hohlfeld and Marty, 2004).
Mode d’admission
Dans notre série 81,6% des patientes et 18,4% des femmes étaient évacuées. La
plupart des structures de profil identique trouvaient des taux proches au nôtre. COULIBALY
Y I 60,5% de référence évacuation à l’hôpital Gabriel Touré, TEGUETE I. 49,35% à
l’HNPG. Cette prédominance des évacuations retrouvées par la plupart des auteurs maliens
s’explique à travers une politique nationale basée sur un système de référence évacuation dans
le but de réduire la morbidité et la mortalité maternelle et infantile(Picotin, 2013).

Notre série d’étude nous montre que 93 soit 81,6% des patientes venues d’elle-même
et 21 soit 18,4% par ambulance ont présenté plus de complication. Selon Macalou B, les
femmes sont évacuées vers l’hôpital régional de Kayes essentiellement à travers les moyens
suivants: transport en commun (56,4%) et l’ambulance (40, 6%).Quant à Sidibé I, il trouve
que 98,5% des femmes ont été évacuées au CSRéf de Bougouni par l’ambulance qui est
disponible chaque fois quand le besoin se pose(AHMED and Bagayoko, n.d.).

La majorité de nos parturientes avait au moins bénéficié d’une CPN (87%).


25% des femmes avaient fait 4 CPN ou plus 52,4% pour FAGNISSE A.S Au Mali cette
tendance est également confirmée par TOGORA M. Kraiem en Tunisie, FAGNISSE A.S. au
bénin, BERTHE Y en Côte d’ivoire qui ont trouvé respectivement ; 81,1% ; 86% ; 94,9% ;
93,1% d’une CPN(Monsieur, 2010).

L'âge gestationnel prédominant était compris entre 39 et 42 semaines d'aménorrhée


(SA) avec 17,5% et 16,7% des enfant en âges normal. Seulement 0,9% des enfants avaient 28
SA et plus. Pour Bélem, les enfants de 28 à 33 SA comptaient 63,08%, tandis que Yé et col.
Ont rapporté 60,92%. En France, Benbassa et col. Ont trouvé que 80% des prématurés ont un
56

âge gestationnel de 33 semaines et plus. Rogowski en Californie a trouvé 30,9% de


prématurés avec moins de 28 SA et 33% entre 28 et 31 SA (Somé, 2002).

Nous avons enregistré 114 cas des césarienne la souffrance fœtale aigue été le premier
motif de césarienne avec 20,1% des cas suive d’un défaut d’engagement 14 soit 12,2%,
placenta aprævia 11 soit 9,6%, utérus cicatriciel 9 soit 7,8% et éclampsie 9 soit 7,8% dans
tout structure sanitaire. Selon une étude qui as été réalisé ils ont eu a trouvé 299 césariennes
pour 5763 accouchements, soit 5,2 %. Sur 299 femmes opérées pour césarienne, 35, soit
11,7% avaient présenté une rupture utérine. Les principales indications de césarienne ont été :
dystocie du col, bassin généralement rétréci, suspicion de rupture utérine, défaut
d’engagement, placenta prævia. Six cas de décès maternels (soit 0,1 % des accouchements,
2,0 % des césariennes et 17,1 % des rupture s utérines) ont été enregistrés et avaient pour
cause un choc irréversible e. La mortalité périnatale dans les ruptures utérines était de 80,0 %
(Sepou et al., 2000b).

La césarienne pratiquée dans un contexte d’urgence 59soit 52% s’avère être un facteur
de risque de mortalité périnatale. Les résultats de Foumane, la césarienne d’urgence expose la
mère à l’anesthésie générale, à la non-disponibilité du bilan préopératoire, à l’infection et à
une plus longue durée d’hospitalisation (Kinenkinda et al., 2017).

Notre étude montre 54 soit 47,4% des femmes avaient payé 20000fr à Ste Bernadette,
29 soit 25,4% 20000fr HGR/LA FOI, 31 soit 27,2% 25000 aux clinque la grâce pour le
payement de l’échographie. Ainsi que leurs prix de césarienne différente celle de st
Bernadette était de 700000, HGR/LA FOI 800000 et 400000fr pour clinique la grâce. En
2006, avant l’introduction de la subvention, une étude avait rapporté des couts de 4029 et
8029 FCFA respectivement pour les accouchements eutocique et dystocique. Mais cette
dernière étude avait interrogé de façon rétrospective des femmes qui ont accouche au cours
des 24 derniers mois et le risque de biais de rappel était important (Meda et al., 2018).

Le coût moyen de la césarienne de 15.000 à 20.000 F. CFA ne peut être comparé à


celui rapporté par NAIDITCH en France (18) qui était de 2.300.000 Fr. CFA en 1990. Pour
notre étude, il s’agit du coût direct de l’acte opératoire, alors que l’étude de NAIDITCH prend
57

en compte les coûts directs et indirects. Le Produit National Brut des Centra f ricains est très
faible, 410 Dollars américains par an (14), ce qui ne permet pas de faire face aux 20.000fr.
CFA pour le coût de la césarienne. Les lésions utérines observées au cours des ruptures
utérine s ont concerné le segment inférieur dans 71,4 % des cas.(Sepou et al., 2000b)

La prise en charge de la césarienne était la parturiente césarisée chez la totalité soit


100% des femmes. Notre étude a montré 99,15% de délai de prise en charge inférieur à une
heure, 100% de disponibilité du personnel soignant, cela pourrait être expliquer par le fait
qu’un Médecin et l’anesthésiste sont logés dans la cour du CSREF ,100% de disponibilité du
kit opératoire, 99,57%.On retrouve dans la littérature des taux similaires aux nôtres : KEITA
par contre TOGORA trouvait 37% de retard à l’intervention, trouvait un retard à
l’intervention chirurgicale dans 52,3% des cas le kit opératoire disponible en urgence dans
84,1% ; dans 8 cas sur 478, la transfusion sanguine étaient impossible par manque de sang ;
TOGORA M trouvait 91,1% de délai de prise en charge inférieur à une heure,100%
disponibilité de kit,95,2% de disponibilité du personnel soignant,96% disponibilité du bloc
opératoire,84,1% de disponibilité du sang (Vatier, 2020).

Notre étude nous montre un cas de décès qui est de 0,9% contre 99,1 des enfants qui
survie. Selon une étude qui as été faite nous montre que les interventions faites pour
césarienne ont permis l’extraction de 305 nouveau-nés (6 césariennes ont été pratiquées sur
des grossesses gémellaires) dont 271 enfants vivants (soit 88,9 %) ; 6 enfants décédés après
échec de réanimation (soit 1,9 %) ; 28 mort nés (soit 9,2 %). La mortalité périnatale a donc
concerné 34 enfants, ce qui représente 11,4 % (Mbeva et al., 2018).

Nos études nous montré que la majorité soit 99,1% de femme étaient en vie contre 1
soit 0,9% femme décédée. Par contre une enquête qui as été mené nous montre que 6
patientes sont décédées de choc irréversible suite à une rupture utérine. Cela représente 17,1
% de décès pour les ruptures utérines et 1 décès pour 5,8 ruptures utérines. Cinq ruptures
étaient survenues sur un utérus non cicatriciel. Trois des 6 patientes décédées étaient évacuées
des maternités périphériques : Maternité é des Castors : 1 cas (soit 16,7 %), Maternité de Boy-
Rabe :1 cas (soit 16,7 %), Maternité de Bimbo : 1 cas (soit 16,7 %) ; les 3 autres patientes
décédées étaient suivies à la maternité de l’Hôpital Communautaire(Sepou et al., 2000b).

Dans notre série la durée de séjours était comprise entre 10 à 14 jours dans 74,6%
contre 25,4% d’hospitalisation. Notre étude se rapporte à celle des études qui as été menée
58

selon lequel la durée moyenne d’hospitalisation après césarienne était de 5,3 jours. Ce résultat
est inférieur à celui de TEGUETE, CISSE qui ont trouvé respectivement 9,3 et 8 jours.
(Monsieur, 2010)

LISTES DES REFERENCES

AHMED, B., Bagayoko, M., n.d. Evaluation de la mise en øeuvre de la stratégie césarienne
gratuite dans le district sanitaire de Fana au Mali de 2005 à 2007.
Akilimali, P.Z., Nzau, N.E., Urbano, P., Kaba, D.K., 2015. Les prédicteurs de l’accouchement
par césarienne a l’hôpital general de reference de Kinkanda a Matadi (République
Démocratique du Congo). Mali Méd. 30.
ALLAH, A., n.d. MORBIMORTALITE MATERNELLE AU COURS DE L’ANESTHESIE
POUR CESARIENNE DANS LES SERVICES D’ANESTHESIE GYNECOLOGIE
OBSTETRIQUE DU CHU GABRIEL TOURE: A PROPOS DE 120 CAS.
Allyn, J., Mercier, F., 2006. Comment améliorer la réhabilitation post-césarienne? Mise Au
Point En Anesth Réanimation.
Ancel, J., Chevillard, C., Labrude, P., Millot, A., 2010. Stratégie clinique et économique de
choix des supports antiescarres pour lits hospitaliers. Pharm. Hosp. 45, 191–199.
Ansay, E., n.d. L’e érience de la naissance: e et d’une césarienne im révue sur la satis action
maternelle.
ARTIFICIELLE, P., LES ENJEUX, D.D.E.S., SOCIAUX, S.E., 1998. CHANTAL DORÉ.
59

Bader, G., Koskas, M., 2008. Prolapsus des organes pelviens. Du symptôme à la prise en
charge thérapeutique. EMC-AKOS Traité Méd 3, 1–8.
Bonnet, D., Guillaume, A., 2004. La santé de la reproduction: une émergence des droits
individuels.
Borghi, J., 2001a. Le coût des soins de santé maternelle et les alternatives de financement.
Réduire Risques Matern. Strat. Évid. Sci.
Borghi, J., 2001b. Le coût des soins de santé maternelle et les alternatives de financement.
Réduire Risques Matern. Strat. Évid. Sci.
Bosshart, T., Pugin, J., 2021. Quel est l’impact de la césarienne sur le lien d’attachement mère
à enfant?: travail de Bachelor (PhD Thesis). Haute école de santé Genève.
Bron, A., Beaussieu, C., Mollier-Descamps, M., 2012. Techniques d’analgésie locorégionale
par infiltration d’anesthésiques locaux après césarienne: revue de la littérature et aspect
médicoéconomique. Rev. Sage-Femme 11, 65–80.
Bundesrat, D., 2013. Le Conseil fédéral prend connaissance d’un rapport sur les césariennes.
Chaine, M., 2012. Étude cas-contrôle évaluant le rôle de la naissance par césarienne comme
facteur de risque dans la survenue d’une bronchiolite à virus respiratoire syncytial (VRS)
sévère chez des nourrissons nés à Québec.
CHEBOU, K., 2006. Les déterminants de la césarienne de qualité à l’hôpital Sominé Dolo de
Mopti du 01 Décembre 2005 au 30 Novembre 2006 à propos 299 cas (PhD Thesis). Thèse
Médecine. X. ANNEXES Fiche d’enquête 1: SFA 2: SPRU 3: Bassin immature ….
CISSE, S., 2006. La césarienne de qualité au centre de sante de référence de la commune VI
du district de Bamako à propos de 400 cas (PhD Thesis). Thèse de MED. Université de
Bamako: Faculté de Médecine de Pharmacie et d ….
cout de la cesarienne memoire - Google Scholar [WWW Document], n.d. URL
https://scholar.google.fr/scholar?
hl=fr&as_sdt=0%2C5&q=cout+de+la+cesarienne+memoire+&btnG= (accessed 4.2.22).
DE LA CESARIENNE, E.E.-C., CHU, O.A., n.d. Madame RATSIFEHERA Andrianina
Rahelisoa.
DEMBELE, M., 2008. Etude qualitative de la césarienne au service de gynécologie
obstétrique de l’hôpital de Sikasso du 1er janvier 2005 au 31 décembre 2005 (PhD Thesis).
Thèse de Méd. la Faculté de Médecine de Pharmacie et d’Odontostomatologie De ….
Devadasan, N., Elias, M.A., John, D., Grahacharya, S., Ralte, L., 2008. Un nouveau
programme de primes conditionnelles en espèces pour les familles pauvres en Inde pour
60

favoriser l’accouchement dans les centres de santé: évaluation du processus. Réduire


Barrières Financ. Aux Soins Obstétricaux Dans Pays À Faibl. Ressour.
Dewez, A., 2018. Prise en charge de la douleur maternelle dans le postpartum: évaluation des
pratiques professionnelles au sein du Groupe Hospitalier Mutualiste de Grenoble.
Diallo, B., 2012. Evaluer la prise en charge anesthésiologique de la césarienne à l’hôpital
régional de Ségou.
DJIBRIL, A.N., DIENE, P.M., n.d. CESAG-BIBLIOTHEQUE.
Duquette, J.R., 2016. Évaluation de l’impact des services en téléobstétrique du RUIS McGill
offerts à une population de femmes inuites avec grossesse à risque élevé habitant sur la côte
de la baie d’Hudson au Nunavik.
Esperat, R.S.S., n.d. PRISE EN CHARGE ANESTHESIQUE DES URGENCES
CHIRURGICALES AU CHU/GOB.
Fabien, A., 2016. LES PARADOXES DE LA POLITIQUE DE GRATUITE DE LA
CESARIENNE AU BENIN.
Fauchera, P., Poitoua, C., 2016. Dochead dossier Sous-dochead L’obésité: une prise en charge
globale et pluriprofessionnelle Surtitre santé publique Physiopathologie, déterminants et
complications de l’obésité.
Fuchs, F., Benhamou, D., 2015. Césarienne et post-partum. Recommandations pour la
pratique clinique. J. Gynécologie Obstétrique Biol. Reprod. 44, 1111–1117.
Gaudineau, A., Vayssière, C., 2014. Maturation cervicale par misoprostol sur føetus viable. J.
Gynécologie Obstétrique Biol. Reprod. 43, 169–178.
GBAGBA, C.G., LAFARGE, H., 2014. CESAG-BIBLIOTHEQUE.
Gédéon, K.B., Mike, M.A., Noel, L.O., n.d. PRÉVALENCE ET PRONOSTIC MATERNO-
FØETAL DES ACCOUCHEMENTS PAR PRÉSENTATION DU SIÈGE DANS LA VILLE
DE KISANGANI (CONGO).
GÉNITAL, H., PROGRESSION, U.É.E., n.d. Actualités sur herpès génital et grossesse:
quelles conséquences pour la prise en charge? Herpès 65, 35.
Godet, L., 2021. Influence de l’heure d’accouchement sur le taux de césarienne dans une
étude rétrospective de 2016 à 2019 au CHU de Caen.
Grimal, L., 2020. État des lieux de la prise en charge des grossesses prolongées au Centre
Hospitalier Universitaire Grenoble Alpes: évaluation des pratiques professionnelles.
GUINDO, B., 2008. Les urgences obstétricales dans le cadre de la référence et de la contre
référence au service de gynécologie obstétrique à l’hôpital de Sikasso (PhD Thesis). Thèse
Med, Bamako.
61

Hohlfeld, P., Marty, F., 2004. Césarienne élective et demande maternelle. Med. Hyg.
(Geneve) 2201–2202.
Holroyd-Leduc, J.M., Straus, S.E., 2004. Prise en charge de l’incontinence urinaire chez la
femme: Applications cliniques. JAMA-Fr. 291, 166.
HOUDJILI, A., SEGBEDJI, R., 2020. Evaluation de la performance financière du Centre
Hospitalier Universitaire et Départemental du Borgou/Alibori. Université de Parakou.
Jean-Pierre, B., 2010. ECOLE DE SAGES-FEMMES UFR de médecine et des sciences de la
santé BREST MEMOIRE DE FIN D’ETUDES DIPLOME D’ETAT DE SAGES-FEMMES.
Kanj, O., 2017. Evaluation économique de la prise en charge de l’endométriose (PhD Thesis).
Université Clermont Auvergne.
Keita, S., 2008. La césarienne de qualité au centre de santé de référence de Niono (à propos
de 400 cas) (PhD Thesis). Thèse de doctorat en Médecine. Université de Bamako (Mali).
Kinenkinda, X., Mukuku, O., Chenge, F., Kakudji, P., Banzulu, P., Kakoma, J.-B., Kizonde,
J., 2017. Césarienne à Lubumbashi, République Démocratique du Congo II: facteurs de risque
de mortalité maternelle et périnatale. Pan Afr. Med. J. 26, 208.
https://doi.org/10.11604/pamj.2017.26.208.12148
Koné, Y.K., 2013. Essai thérapeutique non randomisé comparant l’antibiothérapie à
l’antibioprophylaxie au cours de la césarienne dans le service de gynéco-obstétrique du CHU
Gabriel TOURE.
Laforce, H., Lessard, R., 1985. Une césarienne en 1760. Cap-Aux-Diam. Rev. Hist. Qué. 1,
41–42.
Laghdir, Z., 2007. Influence de la disponibilité en ressources infirmières au premier stade du
travail sur le risque de césarienne et la morbidité périnatale.
Lambert, D., n.d. UNIVERSITÉ DU QUÉBEC MÉMOIRE PRÉSENTÉ À L’UNIVERSITÉ
DU QUÉBEC À TROIS-RIVIÈRES COMME EXIGENCE PARTIELLE DE LA MAITRISE
EN SCIENCES INFIRMIÈRES.
Leviland, C., 2014. Utilisation de la carbétocine en alternative à l’ocytocine pour la délivrance
dirigée des césariennes à risque hémorragique. Etude avant-après à la maternité Paule de
Viguier du CHU de Toulouse (PhD Thesis). Université Toulouse III-Paul Sabatier.
Ley, D., 2010. Prise en charge du placenta praevia hémorragique. Évaluation des pratiques
professionnelles à la maternité de Port Royal.
Malonga, F.K., Mukuku, O., Ngalula, M.T., Luhete, P.K., Kakoma, J.-B., 2018. Étude
anthropométrique et pelvimétrique externe chez les nullipares de Lubumbashi: facteurs de
risque et score prédictif de la dystocie mécanique. Pan Afr. Med. J. 31.
62

Maureen, L., 2018. Évaluation de la prise en charge des patientes à la maternité dans le cadre
du retour précoce à domicile. Une Approche Comp. Soignant-Soigné Univ. Cathol. Louvain.
Mbeva, J.-B.K., Karemere, H., Prudence, M.N., Nyavanda, L., Mundama, J.-P., 2018.
FACTEURS EXPLICATIFS DES DECES MATERNELS EN MILIEU HOSPITALIER:
UNE ETUDE AU NIVEAU DE SIX ZONES DE SANTE DANS L’EST DE LA
REPUBLIQUE DEMOCATIQUE DU CONGO [MATERNAL DEATHS FACTORS IN
HOSPITAL AREA: A SURVEY AT SIX HEALTH DISTRICTS IN THE EAST OF THE
REPUBLIC DEMOCATIQUE OF CONGO]. Int. J. Innov. Appl. Stud. 23, 559–568.
Meda, I.B., Belemlilga, Y.H., Millogo, T., Kouanda, S., 2018. Coûts médicaux des
accouchements et des césariennes au Burkina Faso: une évaluation nationale. Sci. Santé 41.
Meta, E.L., Katang, F.T., Ndibualonji, V.B., Omanyondo, M.-C.O., Malonga, F.K., 2018.
Prise en charge des dystocies par les sages-femmes dans des structures privées du quartier
Zambia à Lubumbashi, République Démocratique du Congo.
Meurisse, M., n.d. ADHERENCES PERITONEALES POSTOPERATOIRES: DE LA
PATHOGENIE A LA PREVENTION.
mondiale de la Santé, O., 2015. Déclaration de l’OMS sur les taux de césarienne.
Organisation mondiale de la Santé.
Monferino, J., 2013. Evolution de la prise en charge en ante et per-partum des présentations
podaliques (PhD Thesis). Université de lorraine.
Mongbo, V., Ouendo, E.-M., De Brouwere, V., Alexander, S., Dujardin, B., Makoutodé, M.,
Zhang, W.-H., 2016. La césarienne de qualité: étude transversale dans 12 hôpitaux au Bénin.
Rev. DÉpidémiologie Santé Publique 64, 281–293.
Monsieur, P., 2010. ETUDE DE LA CESARIENNE AU CENTRE DE SANTE DE
REFERENCE DE KITA.
Mudumbi Zabaday, G., Maheshe, G., Nzabara, F., Bwenge Malembaka, E., Ngaboyeka, G.,
Battisti, O., 2019. Evaluation neurologique (clinique et échographique) d’une cohorte des
nouveau-nés: étude prospective, mode transversale dans un hôpital de référence dans le Sud-
Kivu, République Démocratique du Congo (RDC).
Nizard, J., Horovitz, J., 2012. Compte-rendu de l’assemblée générale de l’EBCOG, Bruxelles,
novembre 2011. J. Gynécologie Obstétrique Biol. Reprod. 41, 202–203.
Or, Z., Renaud, T., Com-Ruelle, L., 2009. Les écarts des coûts hospitaliers sont-ils
justifiables. Rapp. L’Institut Rech. Doc. En Econ. Santé Paris.
63

OUEDRAOGO, C., ZOUNGRANA, T., DAO, B., DUJARDIN, B., OUEDRAOGO, A.,
THIEBA, B., LANKOANDE, J., KONE, B., n.d. LA CESARIENNE DE QUALITE.
Médecine D’Afrique Noire 2001, 11.
Picotin, F., 2013. Démarche d’amélioration de la communication à travers le processus en U:
accompagnement des équipes interdisciplinaires du bloc opératoire d’un petit centre
hospitalier/mémoire présenté comme exigence partielle de la maîtrise en communication par
Francine Picotin;[directeur de recherche, Paul Carle].
Razanakolona, A.S., n.d. PROFIL EPIDEMIO-CLINIQUE DES INDICATIONS DE
CESARIENNE AU CHRR VAKINANKARATRA.
Richard, K.K., JB, K.Z.S., Bosunga, K., n.d. FACTEURS PREDICTEURS ET ISSUES DES
ACCOUCHEMENTS DYSTOCIQUES À GOMA, RDC.
Robitail, S., Gorde, S., Barrau, K., Tremouille, S., Belec, M., 2004. Quel est le coût d’une
césarienne à Madagascar? Aspects socio-économiques et taux de couverture des césariennes à
Toamasina, 1999-2001. Bull Soc Pathol Exot 97, 274–279.
Rouzbeh-Senuma, R., 2004a. Comparaison coût-bénéfice d’une césarienne sur demande
maternelle et d’un accouchement par voie basse (PhD Thesis). Université de Lausanne,
Faculté des hautes études commerciales.
Rouzbeh-Senuma, R., 2004b. Comparaison coût-bénéfice d’une césarienne sur demande
maternelle et d’un accouchement par voie basse (PhD Thesis). Université de Lausanne,
Faculté des hautes études commerciales.
Sabatino, G., 2019. Les douleurs post-césariennes. Rev. Sage-Femme 18, 135–144.
Sabine, R., n.d. COUT DIRECT DE LA PRISE EN CHARGE DES PATIENTES OPEREES
A L’HUGOB.
Samaké, R., 2022. Prise en charge anesthésiologique de la césarienne d’urgence au chu
Gabriel Touré.
Sangaré, F., 2008. Etude prospective des complications infectieuses post-césarienne au centre
de santé de référence de Bougouni. Dr. En Médecine Univ. Bamako Fac. Médecine Pharm.
D’Odontostomatologie 84–95.
Sepou, A., Yanza, M.C., Nguembi, E., Ngbale, R., Kouriah, G., Kouabosso, A., Nalim, N.,
2000a. Etude de 299 cas de césariennes pratiquées à l’hôpital communautaire de Bangui
(Centrafrique). Médecine Afr. Noire 47, 13–18.
Sepou, A., Yanza, M.C., Nguembi, E., Ngbale, R., Kouriah, G., Kouabosso, A., Nalim, N.,
2000b. Etude de 299 cas de césariennes pratiquées à l’hôpital communautaire de Bangui
(Centrafrique). Médecine Afr. Noire 47, 13–18.
64

Shinga, B.W., 2016. Infertilité du couple. Étude épidémio-clinique et évaluation de la prise en


charge à Kisangani, RDC. GRIN Publishing.
Somé, N.E., 2002. Cout de la prise en charge du nouveau-ne premature dans l’unite de
neonatologie du Centre Hospitalier National Yalgado Ouedraogo (CHN-YO).
Soors, W., Waelkens, M.-P., Criel, B., 2008. La micro-assurance santé en Afrique sub-
saharienne: une opportunité pour améliorer l’accès aux soins obstétricaux d’urgence? Réduire
Barrières Financ. Aux Soins Obstétricaux Dans Pays À Faibl. Ressour.
Soumouthéra, M., 2010. Evaluation du système de référence évacuation des urgences
obstétricales au Centre de Santé de Référence de Koutiala de juillet 2008 à juin 2009 (PhD
Thesis). Thèse de médecine, Bamako.
Sreng, L., 2014. Facteurs prédictifs de césarienne en cours de travail chez la primipare à bas
risque. Étude comparative rétrospective cas-témoins à l’hôpital Jean Verdier de Bondy.
Tenon, J., 1816. Mémoires sur les hôpitaux de Paris. Méquignon l’aîné père.
Thomas, A.V., 2021. Prise en charge chez les prématurés extrêmes nés à 23-26 semaines
d’aménorrhée en Occitanie Est.
TI, M., RR, T., CN, L., PZ, A., 2014. DETERMINANTS DE LA MORTALITE
PERINATALE DU PREMATURE NE AUX CLINIQUES UNIVERSITAIRES DE
KINSHASA Determinants of perinatal mortality in preterm born to university clinics in
Kinshasa. MALI Med. 29.
Traoré, S.K., 2014. Complications post césarienne et gratuité de la césarienne au Mali= cas
d’un centre de santé de district. Mali Méd. 29.
Vatier, C., 2020. Cette étude appelée GLOW est une étude randomisée contrôlée avec deux
groupes parallèles de patientes recrutées dans cinq centres médicaux du nord de la Californie.
Les femmes enceintes sélectionnées électroniquement présentaient un IMC entre 25 et 40
kg/m$^2$, un âge supérieur à 18 ans et une grossesse unique à moins de 13 semaines
d’aménorrhée (SA). Les critères d’exclusion étaient une grossesse médicalement assistée, un
diabète, une.
Witter, S., Armar-Klemensu, M., Dieng, T., 2008a. Les systèmes nationaux d’exemption des
coûts liés à l’accouchement: comparaison des expériences récentes du Ghana et du Sénégal.
Réduire Barrières Financ. Aux Soins Obstétricaux Dans Pays À Faibl. Ressour.
Witter, S., Richard, F., De Brouwere, V., 2008b. Les leçons apprises pour mieux intervenir
dans le futur: Comment réduire les barrières financières aux soins obstétricaux dans les pays à
faibles ressources. Réduire Barrières Financ. Aux Soins Obstétricaux Dans Pays À Faibl.
Ressour.
65

Zongo, K.A., 2015. Comment améliorer la qualité de la césarienne dans les pays d’Afrique
sub-saharienne? (PhD Thesis). Université Pierre et Marie Curie-Paris VI; Université Ouaga 1
Professeur ….

Vous aimerez peut-être aussi