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1. Merci Monsieur le président de nous avoir
céder la parole. Monsieur le président, Monsieur et
Madame les juges, Madame le rapporteur et
encadreur de ce mémoire, le représentant de
l’ISPAM Mahajanga, honorables assistances,
BONJOUR. C’est un grand honneur pour nous de
vous présenter le fruit de notre recherche intitulé.

CLIC
2. Mort fœtale in utero vue au centre hospitalier
universitaire professeur zafisaon gabriel année

2022. CLIC

3. Pour illustrer ce travail, nous avons adopté le


plan ci-après : outre l’introduction et la conclusion,
la première partie qu’est la partie Théorique sera
focalisée sur la généralité et les rôles des
paramédicaux. La deuxième partie ou la partie
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Pratique parlera de la méthodologie, les résultats,
les discussions et les suggestions. CLIC

4. Passons directement à l’introduction. CLIC

5. La mort fœtale in utero constitue un problème


fréquent dans la pratique obstétricale. Dans le
monde, chaque jour, près de 7000 décès de fœtus
in utero sont retrouvés. Elle est d’environ 4 à 10%
des cas dans les pays développés contre 15 à 50%
des cas dans pays en voie de développement. En
France, il est estimé à 9,2%. À Madagascar, la
fréquence d’une mort fœtale in utero est de 5,32%.

CLIC
6. Ce thème a pour hypothèse la connaissance des
facteurs de risque permettrait de mieux prévenir
cette affection. Il a comme objectif général d’étudier
les cas de MFIU dans ce service. Et comme objectif
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spécifique de décrire les caractéristiques
sociodémographiques et cliniques des patientes.
Identifier les facteurs de risque des MFIU dans le
service. Énoncer la prise en charge de cette
pathologie dans le service. Déterminer le pronostic

maternel. Formuler des recommandations. CLIC

7. Sans tarder, voyons la généralité. CLIC

8. D’après l’OMS : la mortinaissance c’est


l’expulsion ou extraction d’un enfant n’ayant donné
aucun signe de vie à la naissance tel que la
respiration, le battement du cœur, la pulsation du
cordon ombilical, survenant entre 22 SA et le début
du travail. Les causes maternelles sont l'âge
maternel, la parité, antécédent de MFIU, le diabète,
l’hypertension artérielle, les toxicomanies, le
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traumatisme, la malformation utérine et le terme

dépassé. CLIC

9. Causes annexielles sont hématome


retroplacentaire, Placenta prævia, Anomalie du
cordon, retard de croissance in utero et les causes
fœtales peuvent être les anomalies
chromosomiques, les malformations fœtales,
l’anémie fœtale, grossesse gémellaire, Hypoxie
peripartum et rupture prématurée des membranes.

CLIC
10. Pour le diagnostic clinique, on évalue du côté
maternel un arrêt du mouvement actif fœtal,
présence d’une tension mammaire et présence
d’une montée laiteuse non colostrum. Du coté
obstétrical, il y a une diminution de la hauteur
utérine, absence de mouvement fœtale a la
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palpation abdominale, élasticité excessive de
certaine partie du corps, absence du BDCF et une
crépitation de la tête et élasticité au Toucher

Vaginal. CLIC

11. Les facteurs de risque sont les suivant, âge


supérieur à 35 ans, première grossesse précoce,
primiparité supérieure à 30 ans, parité supérieure
ou égale à 5, antécédent des fausse couches
spontanées et MFIU. Les conditions socio-
économiques des ouvrières et les conditions
défavorables d’un suivi de la grossesse font partie

des facteurs de risque. CLIC

12. Chez les fœtaux, la MFIU est favorisé chez le


fœtus du sexe masculin, en cas de RCIU,
diminution des MAF. Les facteurs exogènes sont les
tabagismes, l’alcoolisme et la drogue cocaïne. Chez
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la mère, la complication peut être la rupture utérine,
l’infection, troubles de l’hémostase, répercussions
psychologiques. Aspect fœto-placentaire, on trouve
la macération, ramollissement et une décoloration
des viscères, accumulation des liquides dans les

cavités, fibrose villositaire extensive. CLIC

13. Le traitement peut être préventif. L’activité


fœtale in utero peut être étudiée en échographie. Le
doppler obstétrical permet d’établir une relation
entre indices Doppler anormaux et toxémie
gravidique, retard de croissance intra-utérine et
hypoxie fœtale. Le compte des mouvements actifs
du fœtus, l’enregistrement du rythme cardiaque

fœtal et le comportement fœtal. CLIC

14. Le traitement curatif comprend les méthodes


pharmacologiques : prostaglandines, analogues de
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prostaglandines (sulprostone, misoprostol,
myfegine) et ocytocine, puis les méthodes
mécaniques : sonde de Foley, laminaires et la

méthode chirurgicale ou césarienne. CLIC

15. Maintenant, on passe aux rôles de la sage-

femme. CLIC

16. La sage-femme a un rôle important à jouer dans


la diminution de la MFIU, avant la conception, c’est
l’information, éducation, communication pour
éviter alors une grossesse précoce ou assez tardive.
Au moment de CPN, accueillir la gestante
respectueusement et attentivement, pratiquer la
CPN de bonne qualité et l’améliorer, surveiller
toutes les femmes enceintes rigoureusement,
encourager la patiente de suivre le rythme de la
CPN et le nombre adéquat, proposer une séance
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d’IEC/CCC, éduquer la mère pour être plus
sensible en cas d’absence ou de réduction des
MAF, faire connaitre tous les signes de danger de la
grossesse, traiter la femme ou référer au centre de
plus haut niveau s’il y a une cause retrouvée.

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17. Pendant la grossesse et l’accouchement : les
sage-femmes doivent détecter les facteurs de risque,
suivre les soins préventifs de la femme enceinte et
les sérologies. Pendant l’accouchement : elles
détectent précocement les signes de souffrance
fœtale par le monitoring. Après l’accouchement :
Expliquer au couple l’importance d’espacer les
naissances et En cas de grossesse ayant entrainée un
MFIU, essayer de rechercher les causes pour éviter
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les risques de survenue lors des futures grossesses.

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18. Arrivé à la 2ème partie de cette étude, voici sa

méthodologie. CLIC

19. La recherche s’est effectuée au Service CME du


CHU PZAGA. Il s’agit d’une étude descriptive
rétrospective. La période de l’étude s’étale sur une
période de 12 mois allant du mois de Janvier 2022
au mois de Décembre 2022. La population d’étude
concerne par tous accouchements déroulés au
centre pendant la période d’étude. De ce fait, tous
les bébés morts in-utéro issus des femmes
accouchées dans ce centre et ne présent pas de signe
de vie constituent les critères d’inclusions. Ainsi,

nous avons recensé 62 MFIU. CLIC


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20. À présent, nous allons voir les résultats et les

discussions y afférentes. CLIC

21. Selon la fréquence globale, parmi les 1802


accouchements vus au service de CME durant
l’année 2022, on a trouvé 62 MFIU, soit 3,44% des
cas. RAKOTOARIVONY a trouvé un pourcentage

de 1,96%. CLIC

22. Selon la fréquence mensuelle, Le mois


d’Octobre représente un taux le plus élevé soit

12.90% des cas. CLIC

23. Selon la tranche d’âge, les mères âgées de 26 à


30 ans sont les plus dominantes soit 29,03% des cas.
GUINDO montre que la tranche d’âge entre 20 et

35 ans prédomine avec 76,3%. CLIC


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24. Selon la profession, les ménagères sont
majoritaires dans notre étude, soit 51.61% des cas.
L’étude de TSARAHITA a également montré une

majorité de cultivatrice 53,61%. CLIC

25. Selon la provenance, la majorité des mères


proviennent du quartier de Tsararano soit 19.35%
des cas. L’étude effectuée par
RAZAFIMAHARAVO a constaté que les
parturientes vivant en milieu rural prédominent

jusqu’à 62,55% des cas. CLIC

26. Selon la gestité, la plupart des mères ayant une


MFIU sont multigeste soit 43,55% des cas. Les
femmes multigestes ont souvent tendance à négliger
le suivi prénatal et ne se présentent à l’hôpital qu’en

cas de problème. CLIC


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27. Selon la parité, les femmes nullipares
prédominent, soit 30,65% des cas. L’absence de
MFIU antérieur semble être une garantie pour la
femme que la grossesse future se passera bien.

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28. Selon l’antécédent d’avortement, 51,61% des
mères ayant fait une MFIU n’ont jamais eu

d’antécédent d’avortement. CLIC

29. Selon l’âge gestationnel, l’âge gestationnel le plus


représenté dans cette étude est comprise entre 22 à
36 SA soit 56,45% des cas. RAZAFIMAHARAVO
a rapporté que 11,41% des cas sont des grands

prématurés. CLIC

30. Selon la voie d’accouchement, la voie haute est


majoritaire soit 56,45% des cas. On a constaté au
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niveau de l’hôpital une fréquence assez élevée de

césarienne. CLIC

31. Voyons maintenant les suggestions. CLIC

32. Nos recommandations sont proposées et


s’adressent aux autorités d’augmenter les centres de
santé en milieu rural, alléger les frais
d’hospitalisation pour les femmes enceintes,
disposer d’ambulance. Aux agents de santé, inciter
les femmes enceintes à venir à la consultation
prénatale, assurer aux femmes enceintes des
consultations prénatales de bonne qualité et savoir
référer à temps les femmes à risque. Aux femmes
enceintes, éviter les surcharges de travail ou les
déplacements longs pendant la grossesse et
effectuer les consultations prénatales régulièrement.

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33. En guise de conclusion. CLIC

34. La mort fœtale in utero reste encore fréquente


dans nos pays. Une consultation prénatale de
qualité et un respect des règles de la référence-
évacuation permettront de prendre en charge
précocement et de façon efficiente les causes
évitables. Dans notre étude, la prévalence de la
mort fœtale in utero était de 3,44%. Les résultats
obtenus montrent que des efforts doivent encore

être effectués à tous les niveaux. CLIC

35. Ainsi s’achève notre intervention, Mr le


président, Mr et Mme les juges, Mme le rapporteur
et encadreur de ce mémoire, Mesdames,
mesdemoiselles, messieurs, honorable assistance.
Merci de votre aimable attention !

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