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I

PERCEPTION ET PRATIQUE DES STAGIAIRES SUR LA GESTION DES DECHETS BIOMEDICAUX AU


CLINIQUE UNIVERSITAIRE

EPIGRAPHE

DEDICACE

AVANT PROPOS

LISTE DES ABBREVIATIONS

LISTE DES FIGURES

LISTE DES TABLEAUX

RESUME

Objectif :

Méthode :

Résultats :

Conclusion :

Mots clés :
1

I. INTRODUCTION

1. ETAT DE LA QUESTION

Les déchets constituent un problème de Santé Publique et de 'environnement. Les


déchets sont des produits vieux comme l'homme lui-même, car il en est producteur. La
présence des déchets est liée aux activités de l'homme c'est-à-dire, tant que l'homme sera en
vie, la production des déchets existeront toujours. C'est pourquoi cet homme doit savoir
comment gérer ces déchets que lui-même produit (1).

Une mauvaise gestion de ces déchets expose toute personne qui s'en approche à
des risques d'infections, d'être contaminé par différents virus, à des blessures, en sus des
dégâts occasionnés à l'environnement par contamination du sol, source hydrique et de l'air (2).

Les déchets liés aux soins de santé constituent un réservoir des micro-organismes
potentiellement dangereux susceptibles d'infecter les malades hospitalisés, les agents de santé
et le grand public. Les autres risques infectieux potentiels sont notamment la propagation à
l'extérieur des micro-organismes parfois résistants présent dans les établissements des soins,
un phénomène encore mal étudié à ce jour (3).

Selon l'organisation mondiale de la Santé (OMS) La plus grande partie des


déchets produit par les formations sanitaires n’est pas plus dangereuse que les déchets
ménagers habituels (80 % environ). Certains types des déchets d’activités de soins présentent
cependant un très grand risque pour la santé. On peut citer notamment les déchets infectieux
(15 à 25 % de tous les déchets d’activités de soins), parmi lesquels les objets perforants (1 %),
les pièces anatomiques 3 %, les déchets radioactifs ou cytoxiques et les thermomètres cassés
moins de 1 % (4).
Ces déchets peuvent suivre la même filière de recyclage, de ramassage et de
traitement que les déchets urbains de la communauté. Les autres 10 à 25 % sont appelés
déchets médicaux dangereux ou déchets spéciaux, la gestion inappropriée des déchets
biomédicaux dans les structures sanitaires constitue un risque non seulement pour le
personnel mais aussi pour la population en générale (4).
2

D’apres l’organisation mondiale de la santé, seuls 20 % des déchets solides


produits par les services de santé rentrent dans la catégorie des déchets hospitaliers dangereux
dont 15% de déchets infectieux et pathologiques, 3% de déchets chimiques ou
pharmaceutiques, 1% de déchets perforants, moins de 1% de flacons, de thermomètres cassés
etc. Ces déchets requièrent une manipulation spéciale. Les 80 % restants sont constitués de
déchets solides ne présentant aucun danger et peuvent être manipulés et évacués comme des
déchets solides ordinaires. Il s’agit entre autres des déchets produits dans les services
administratifs, la cuisine, les pavillons non infectieux comme du papier et du carton
recyclables, des déchets alimentaires, des feuilles, du bois, des balayures, du verre en
plastique et du métal (5).

Dans le monde on estime à quelque 12 milliards par an le nombre d'injections


administrées et toutes les seringues et aiguilles ne sont pas évacuées de manière appropriée.
De ce fait les statistiques au monde estime que 8 à 16 millions des cas d'infections par le virus
Hépatite B ; 2,3 à 4,7 millions par hépatite C et 80.000 à 16.000 de cas par le VIH par an suite
à la réutilisation d'aiguilles non stérilisées et non élimination de ces déchets de manière sûre .
(6).

En Afrique il y a plus 67.740 établissements de santé et les pays africains


produisent au moins 282.447 tonnes de déchets médicaux par an mais ces derniers ne sont pas
traités suivant les normes de l’OMS et représentent un danger pour la santé. Cependant, la
composition du flux de déchets considéré comme dangereux et nécessitant un traitement
spécial peut être supérieure aux 10 à 25% attendus, en raison des mauvaises pratiques de
traitement des déchets rapportées dans de nombreuses études (5).

En 2002, les résultats d’une étude de l’Organisation Mondiale de la Santé,


conduite dans 22 pays en voie de développement, ont montré que la proportion des
établissements de santé qui n’éliminent pas correctement leurs déchets des soins est de 18 à
24 % (7).

En 2006, une enquête a été mené à l'hôpital de Bénin - missou a été faite dans 59
établissements hospitaliers 1 établissement sur 3 n'ont pas de lieu de stockage des déchets ;
29,4% possèdent des locaux intermédiaires dans les services et 25% en possèdent en dehors
du service. Pour les Zones de regroupement extérieures aux services ; 68% des structures de
santé déposent les sacs de déchets à même le sol ; 23,3% dans des niches à ordures fermées ;
3

26,3% des conteneurs métalliques ouverts et 23,1% dans les conteneurs métalliques fermés
(8).

La quantification des déchets n'intéresse pas la plupart des pays Africains dont la
République Démocratique du Congo la mauvaise gestion des déchets biomédicaux est l'une
des causes des maladies chez les personnels soignants dans les institutions sanitaire. Plus
encore, ils ne déclarent pas les infections nosocomiales en tant que telles par crainte de la
culpabilité. Seules les infections (maladies) diarrhéiques et les infections transmises par voie
oro fécale ne suffisent pas pour expliquer les problèmes de la gestion des déchets
biomédicaux en RD Congo (9).

A Kinshasa RD Congo, la régie d'assainissement des travaux publics de l'Hôtel de


Ville a signé un contrat de gestion des déchets hospitaliers avec l'Hôpital Général de
Référence de Kinshasa (Maman Yemo) pour évacuer toute sorte des déchets au sein de cet
établissement, car a dit Rose Base Kawike stagiaire de IFASIC que la gestion de déchets n'est
pas seulement à des hôpitaux, mais aussi à d'autre formations médicales comme les
dispensaires, Centres de Santé (9).

Au Haut-Katanga en 2021 l’UNICEF a financé la construction d’un incinérateur


au grand laboratoire de Lubumbashi pour la destruction des déchets biomédicaux ce qui est
une mesure de lutte contre ces derniers. avant de noter que l’incinération de déchets sur place
permettra aux services du grand laboratoire de bien travailler car la manipulation ou la
destruction à distance peut occasionner de contamination à des maladies (10).

Les responsables des hôpitaux privés ou de l'Etat doivent rendre propre leurs
institutions, afin de protéger ses personnels soignants, ses patients et les autres qui y
fréquentent car la Santé c'est l'affaire de tous.

2. PROBLEMATIQUE

La mauvaise gestion des déchets biomédicaux constitue une menace non


seulement pour la santé publique mais aussi pour la qualité de l’environnement. Plusieurs
facteurs sont à l’origine de la mauvaise gestion des déchets médicaux dans les FOSA. Les
principaux sont l’insuffisance de conscientisation des prestataires et du personnel d’appui sur
les dangers et risques liés à la mauvaise gestion des déchets biomédicaux et Fécaux, la faible
implication des responsables des Formations Sanitaires dans la gestion des Déchets Médicaux
4

et Fécaux, le manque de matériel (poubelles), équipements de protection insuffisants, les


risques d’accidents et contaminations provoqués par les déchets piquants, tranchants et
infectieux réduits et les comités d’hygiène, santé et sécurité au travail non fonctionnels ou
inexistants (1).

Cette réflexion nous a amenée au questionnement suivant : 

 Quelle est la perception des stagiaires de clinique universitaire de Lubumbashi


sur la gestion des déchets biomédicaux ?
 Les stagiaires de clinique universitaire de Lubumbashi ont-ils des connaissances
sur la pratique de la gestions des déchets biomédicaux ?

3. CHOIX ET INTERET DU SUJET


3.1 CHOIX
Ce sujet a été choisi, car nous savons que la gestion des déchets biomédicaux dans
une formation sanitaire est d’une importance vitale et ces déchets posent un réel problème de
santé publique. Etant chercheur en santé Publique, nous allons focaliser notre attention en
effectuant une descente sur terrain pour nous imprégner de la question liée à la perception et
la pratique des stagiaires sur la gestion des déchets biomédicaux au clinique universitaire.

3.2 INTERET

3.2.1. Personnel 

Le présent sujet nous a permis d’une part l'approfondissement des connaissances


en matière de gestion des déchets biomédicaux dans la formation sanitaire et d’autre part, la
rédaction d’un travail de fin d’étude (mémoire) en vue de l'obtention d'un diplôme de licence
en Santé Publique.

3.2.2. Scientifique

Sur le plan scientifique, les résultats de notre étude serviront de référence et de


base des données aux chercheurs qui voudront mener des investigations plus poussées dans ce
domaine de la gestion des déchets biomédicaux
5

3.2.3. Social 

Ce travail sera en ligne, sur les réseaux sociaux et dans bon nombre des
bibliothèques pour informer, éduquer et sensibiliser la société dans l’espoir qu’il y aura un
bon changement de comportement en matière de gestion des déchets biomédicaux.

4. OBJECTIFS

4.1 Objectif général

L’objectif général de la présente étude est d’aidé les stagiaires de clinique


universitaire Lubumbashi à améliorer la gestion des déchets biomédicaux en vue de réduire
les risques sur la santé de la population et de l’environnement.

4.2 Objectifs spécifiques

Pour atteindre l’objectif général nous avons définis les objectifs spécifiques suivants :

 Déterminer les types des déchets biomédicaux produits au clinique universitaire


Lubumbashi.
 Analyser les risques sanitaires de gestion des déchets biomédicaux.
 Calculer la prévalence sur les connaissances des stagiaires sur la gestion des déchets
biomédicaux au clinique universitaire Lubumbashi
 Proposer les stratégies pour la gestion efficace des déchets biomédicaux et proposer
des solutions concrètes pour améliores l’hygiène et l’saisissement pour la prévention
des maladies nosocomiales et autre danger.
 Renforcer les capacités des professionnels de santé et communautaire
Assurer une meilleure protection de ces individus contre les infections nosocomiales
et/ou les
maladies transmissibles comme le VIH, l’hépatite, etc...
 Eviter ou Réduire les risques et effets potentiels négatifs liés à l’augmentation de la
production de déchets médicaux et fécaux suite à la mise en œuvre du projet et 
Eviter la transmission de maladies aux personnels de santé, aux bénéficiaires des
prestations des services du projet et à la communauté avoisinante liées à la gestion
anarchique des déchets médicaux et fécaux ;  Améliorer la gestion des déchets
médicaux et fécaux dans les FOSA de la zone du projet.
6

5. DELIMITATION DE L’ETUDE

Sur le plan temporel, notre enquête va se dérouler au mois de juin 2023, période
au cours de laquelle nous serons sur terrain pour récolter les données. Sur le plan spatial, cette
étude sera menée aux cliniques universitaires de Lubumbashi auprès des stagiaires.

6. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l’introduction et la conclusion, ce travail est subdivisé en deux grandes parties
à savoir : la partie théorique et la partie pratique, la première est composée du chapitre 1 qui
comporte les généralités sur les déchets biomédicaux, et la seconde qui est composée du
chapitre 2 consacré à la méthodologie, du chapitre 3 renfermant les résultats et du chapitre 4
qui est la discussion.

7. METHODOLOGIE

Dans le cadre de la réalisation de ce travail, des activités ont été définies en vue
d’atteindre les objectifs fixés par l’étude. Pour mener à bon port notre étude une méthodologie
de travail a été adoptée pour une étude descriptive transversale.

Le champ de notre étude concerne tous les stagiaires se trouvant dans les différents
services potentiellement disponibles au clinique universitaire de Lubumbashi.
7

CONSIDERATIONS THEORIQUES
8

CHAPITRE I : GENERALITES

I.1. DEFINITIONS DE CONCEPTS

I.1.1. Perception : Est l'activité par laquelle un sujet fait l'expérience d'objets ou de propriétés
présents dans son environnement, elle désigne l'ensemble des mécanismes et des processus
par lesquels l'organisme prend connaissance du monde sur la base des informations élaborées
par ses sens (11).

I.1.2. Pratique : Est l’action qui se déroule avec l’application de certaines connaissances ou
le fait d'exercer une activité particulière, de mettre en oeuvre les règles, les principes d'un art
et d'une technique (12).

I.1.3. Stagiaire : Est une personne qui fait un stage pendant une période de formation et
d’apprentissage qui tient une durée variable de quelques jours à plusieurs mois (13).

I.1.4. Gestion : Est l'action ou la manière de gérer, d'administrer, d'organiser quelque chose,
elle est un ensemble des techniques d'organisation de ressources qui sont mises en œuvre pour
l'administration d'une organisation, afin d'obtenir une performance satisfaisante (14).

I.1.5. Dechet ; Un déchet est un objet en fin de vie ou une substance ayant subi une altération
physique ou chimique, qui ne présente alors plus d'utilité ou est destiné à l'élimination (15).

I.1.6. Biomedical ; Est ce qui concerne la biologie et la médecine (16).

I.2. Les déchets biomédicaux

Les déchets biomédicaux sont définis comme des déchets anatomiques humains
ou animaux, que ce soit une partie du corps ou un organe à l’exception du sang, des liquides
biologiques et des phanères. Font aussi partie de cette catégorie les déchets non anatomiques
tels que des tissus biologiques, des cultures cellulaires, des vaccins de souche vivante, des
objets piquants, tranchants ou cassables qui ont été en contact avec du sang, des tissus ou des
fluides biologiques (18).
9

I.2.1. Sources de déchets biomédicaux

Il existe différentes sources de production de déchets de soins. On peut citer :

 les hôpitaux ;
 les laboratoires ;
 les institutions médicales d’enseignement et de recherche
 les cabinets médicaux et centres de santé ;
 les soins à domicile ;
 les banques de sang ;
 les pharmacies ;
 etc.
La majeure partie des déchets biomédicaux est générée par les hôpitaux et centres de santé.

I.2.2. Nature des déchets biomédicaux

Les déchets biomédicaux produits dans les structures des soins de santé sont de deux ordres :

 Les déchets contaminés et dangereux


 Les déchets non contaminés

I.2.2.1. Déchets contaminés et dangereux

Les déchets contaminés et dangereux se présentent sous la forme solide ou liquide.

I.2.2.2. Déchets contaminés et dangereux solides comprennent :

 Les pièces anatomiques (chirurgicales ou obstétricales) : désigne un fragment


d’organe ou de membre non aisément identifiable par un non spécialiste.
Il s’agit des :
 amputations
 placentas
 déchets de la petite chirurgie.
 Les pansements et orthopédie : Sont des dispositifs médical de protection
permettant de recouvrir une plaie située sur la peau.
10

 pansements
 matériel de petite chirurgie
 protection individuelle comme masques et gants
 plâtres
 champs
 matériel de drainage, de sondages, d’injection
 poches de recueil d’urines ou de liquides d’irrigation de plaies
 poches de sang.
 Objets tranchants et piquants :
Ce sont ce qui étroitement liés aux activités médicales et qui posent un risque
potentiel de blessure et d’infection par leur piqûre ou leur caractère tranchant. Pour cette
raison ils sont considérés comme une des catégories de déchets les plus dangereux produits
dans les établissements sanitaires et doivent être gérer avec le plus grand soin.
Il s’agit des :
 aiguilles et bistouris
 rasoirs
 seringues (17).
 Déchets chimiques et pharmaceutiques non utilisés ou périmés

Le terme pharmaceutique embrasse une multitude d’ingrédients actifs et de type


préparation, allant des infusions aux métaux lourds contenant des médicaments très
spécifiques. Dans ce fait, la gestion de ces déchets nécessite l’utilisation d’une approche
différenciée. Cette catégorie de déchets inclus les produits pharmaceutiques périmés ou non
utilisable pour d’autres raisons (18) .

 Produits à forte teneur en métaux lourds


 thermomètres à mercure
 piles : alcalines, au lithium et au mercure
 Déchets radioactifs
Les déchets radioactifs peuvent être liquides, gazeux et solides, contaminés par des
radionucléides dont les radiations ionisantes ont des effets génotoxiques.
 Déchets des laboratoires
 milieux de culture
 matériels d’analyse
11

 réactifs
 cadavres d’animaux d’expérimentation

I.2.2.3. Déchets contaminés et dangereux liquides

 Les milieux biologiques:


 sang
 urine
 liquide céphalo-rachidien
 ascite
 divers liquides de ponction
 Les eaux usées provenant essentiellement de certains services ou locaux
notamment:
 les toilettes
 la cuisine
 la buanderie
 la morgue
 les services de soins
 les laboratoires les salles de traitement radiologiques
 Les autres déchets dangereux :

Cette catégorie n’appartient pas exclusivement au domaine médical. Elle


comprend les substances chimiques gazeuses, liquides et solides à haute teneur en métaux
lourd comme les batteries les conteneurs pressurisés, déchets radioactifs (19).

I.2.2.4. Déchets non contaminés

Ils comprennent tous les déchets n’ayant pas été infectés comme les ordures de bureaux,
les emballages et les restes d’alimentaires, ils sont similaires aux ordures ménagères ou
municipales courantes et peuvent être traitées par les services municipaux de nettoyage.

Il représente 75% et 90% de la quantité totale des déchets de soins médicaux produits par les
institutions médicales, ils peuvent être répartis en sept groupes :
12

Il s’agit des déchets de :

 Restauration (épluchures de légumes, déchets de boucherie, emballages et repas non


servis
 hébergement : résidus de nettoyage des locaux administratifs et services généraux
 documents administratifs non utiles ÿ matériels et équipements périmés
 ferrailles et gravats
 chiffons
 déchets de jardins
 huiles et graisses usées (18).

I.2.2.5. Déchets recyclables :

Ils comprennent le papier, les caisses en carton, les plastiques ou métaux non
contaminés, les cannettes ou verres recyclables si une industrie de recyclage existe dans le
pays. La quantité des déchets produits varie avec la taille de l’établissement et sa
fréquentation, la nature des services cliniques disponibles et la politique en matière
d’utilisation d’objets à usage unique (20).

I.3. Mode opératoire des techniques de collecte

I.3.1. L’identification

Ces déchets sont identifiés par des systèmes de tri, d’emballage et d’étiquetage. Il
est important qu’une fois ces déchets identifiés qu’ils soient conservés dans des conditions de
sécurités adéquates. Le conditionnement consiste à emballer le plutôt possible dans des
conteneurs en vue d’une élimination soigneuse et d’éviter les effets néfastes de ces déchets.
L’étiquetage est un marquage spécifique des différents conteneurs à l’aide d’étiquette afin
d’éviter toute c-onfusion lors des manipulations ultérieures (21).

I.3.2. La collecte

Cette étape va concerner le ramassage et le rassemblement des déchets des


différents services vers les dépôts d’ordures (poubelles, lieux de décontamination des
matériels usagers...) ; c’est donc le tri à la source, à chaque type de déchets est affectée une
poubelle de couleur spécifique (22).
13

I.3.3. Le recyclage

Il implique souvent des opérations, de sélection d’un certains types de déchets qui
seront ensuite soumis à des transformations sans engendrer un changement profond de sa
nature (plastiques). Dans les pays pauvres le recyclage se fait pour des économiques et revêt
souvent la forme d’une récupération sauvage qu’exposent les intéressés à de nombreux
risques sanitaires (23).

I.3.4. Le tri

C’est l’étape la plus importante de la gestion des déchets biomédicaux, il permet


de séparer les déchets et de les classer. Toutes les procédures spécifiques au tri
conditionnement et étiquetage doivent être expliquées au personnel médical et auxiliaire,
affichée sous forme de graphique sur les murs près des conteneurs à déchets et dans chaque
service. Un tri adéquat permet une réduction des dangers liés à ces déchets, il indique le
traitement que doit subir les déchets et cela en fonction du couleur des conteneurs (24).

I.3.5. Le transport

Il s’agit des moyens permettant d’acheminés les déchets vers les sites des sites de
traitement ou d’entreposage (final ou initial). Le transport de ces déchets par les charrettes ;
les brouettes, les bennes. L’évacuation périodique de ces tas permet d’assurer l’hygiène
recherchée. Ce transport peut être interne vers l’entreposage initial ou externe vers
l’entreposage intermédiaire ou final (25).

I.3.6. L’entreposage

C’est le lieu de dépôt des déchets à l’intérieur de la structure, ou site intermédiaire


à l’intérieur de la ville ou externe à l’extérieur de la ville. Il est généralement le lieu ou les
chiffonniers, les enfants d’âge scolaire peuvent s’infecter en cas de mauvais triage ou d’erreur
d’étiquetage ou en cas mauvais choix du site (26).

I.4. Mode d’élimination des DBM

 Enfouissement
C’est un procédé qui consiste à mettre les déchets sous le sol après triage, sont
concernés les déchets anatomiques, anatomiques les placentas (27).
14

 Incinération
Elle consiste à brûler les déchets dans des incinérateurs à haute température. Les
incinérateurs des métaux ou des matériels à forte teneur en métaux lourds (plomb, mercure ...)
conduit au rejet dans l’environnement des substances toxiques et des objets polluants. La
toxine, la furane et les métaux sont considérés comme polluant organiques qui s’accumule
dans l’environnement. Les incinérateurs modernes peuvent fonctionner à une température
comprise entre 800°c et 1000°c permettant d’éliminer les germes et les objets piquants de
façon efficace (28).

I.5. Impact des déchets biomédicaux

I.5.1. Pour le personnel de la santé

Pendant la manipulation des déchets le personnel médical ainsi que les


travailleurs sanitaires peuvent être blessés si ces déchets ne sont pas directement conditionnés.
Les intoxications et les brûlures chimiques sont causées par une petite quantité de déchets
chimiques mélangés dangereusement aux ordures courantes, des maladies chroniques
respiratoires y compris les cancers dus à l’inhalation prolongée de poussière et de composés
toxiques. Les ouvriers des sites de traitement sont exposés également des risques énormes
(blessures et autres lésions résultant des accidents de travail sur les sites de traitement ou
d’explosion de gaz sur les sites de décharge, des affections du squelette et des muscles
résultant de la manipulation de conteneurs des déchets tranchants, piquants (29).

I.5.2. Pour la population

Le grand public peut être infecté par ces déchets de soins médicaux en de dépôts
sauvages de ces déchets. Mais ils sont infectés secondairement. Déposer ces déchets non loin
des villes exposent les chiffonniers ; les ramasseurs d’ordures les enfants d’âge préscolaire à
des risques multiples. Les eaux souterraines, de boisson ainsi que les eaux fluviales sont
potentiellement contaminées par les déchets enfouis ou compostés ou par le déversement des
déchets liquides (30).

I.5.3. Pour l’environnement

Le dépôt des déchets solides pollue l’environnement, quand à l’air il est à son
tour pollué par la fumée des déchets incinérés. L’incinération des métaux ou de matériel à
15

forte teneur en métaux lourds (plomb, mercure furane ...) peut conduire à des rejets de métaux
sur l’environnement (31).

I.5.4. Pour les malades

Dans ce cas le rôle de la main est capital, elle abrite les flores (transitoires,
résiduelles). La flore transitoire évolue quantitativement et qualitativement aux cours de la
journée en absence de lavage des mains. Le contact répété des mains avec les matériels
souillés permet de transporter les germes d’un malade à un autre. Le manu portage est la pièce
maîtresse de la transmission des germes d’un malade à l’autre. Ces déchets constituent des
lieux de concentrations des microorganismes, les patients à leur tour sont infectés d’où la
notion d’infections nosocomiales (32).

La population ne doit jamais avoir accès aux déchets biomédicaux, que ce soit
lors de leur entreposage, de leur collecte ou de leur élimination. Les dispositions du règlement
ont pour objectif d’établir des règles de base pour protéger tant l’environnement que la
population (33).

I.5.5. Principales mesures de gestion des déchets biomédicaux à mettre en place

 Construire des incinérateurs améliorés dans les laboratoires et formations


 Renforcer les équipements de pré-collecte, collecte et stockage des déchets
biomedicaux (poubelles, boites de sécurité) pour garantir un tri sélectif des déchets et
réduire les quantités infectieuses ;
 Acquérir des équipements de protection appropriées pour les agents en charge de la
collecte des déchets bio médicales : gants, bottes, masques uniformes, lunettes.
 Poursuivre la formation du personnel de santé, des techniciens de laboratoire, des
agents d’hygiène et des stagiaires dans la gestion des deschets biomedicaux au
niveau des formations sanitaires
 Assurer la sensibilisation des populations sur les risques liés aux déchets biomedicaux
16

 L’élaboration des normes pour l’élimination des déchets solides et liquides dangereux
et non dangereux.
 L’introduction d’un module de formation sur la gestion des déchets biomédicaux dans
le cursus de formation du personnel médical et paramédical.

CONSIDERATIONS PRATIQUES
17

CHAPITRE II. METHODOLOGIE

II.1. CADRE D’ETUDE

Cette étude a été réalisée aux Cliniques Universitaires de Lubumbashi

II.1.1. HISTORIQUE DE CLINIQUES UNIVERSITAIRES DE LUBUMBASHI

Les Cliniques Universitaires de Lubumbashi en sigle, CUL, jadis appelées «


Hôpital Reine Elizabeth » ou « Hôpital des blancs » ont vu leurs travaux de construction
débutés en 1918 et prendre fin en 1922.

Le premier bâtiment érigé fut celui abritant le service de gynéco obstétrique, par
la suite seront construits tour à tour le bloc opératoire en 1923, le bâtiment abritant le service
de médecine interne en 1929, celui de la pédiatrie en 1936 et enfin en 1939 seront érigés les
bâtiments de la polyclinique et du dispensaire des consultations externes. L'inauguration de
l'institution interviendra une année après la fin de la première construction soit en 1923.

Il convient de signaler, en passant, que le dit Hôpital n'était réservé qu'aux blancs
et à l'élite congolaise, quant à sa gestion financière, elle était confiée à une congrégation
religieuse, « les sœurs de la charité de Gand » jusqu'en 1973.

L'Etat Zaïrois (actuel congolais) s'en étant approprié de 1973 à 1976, la gestion fut
dès lors accordée au public à travers un Médecin Directeur.

Le ministère de la santé publique en changera le nom sous l'appellation « Hôpital


Maman Mobutu ».

En 1976, la supervision des activités et la gestion passent sous la responsabilité de


l'université de Lubumbashi. Dès lors la gestion financière et la responsabilité de la supervision
sont confiées au comité de gestion de l'Université de Lubumbashi et c'est à partir de ce
moment que cette institution de santé est dénommée « Cliniques Universitaires de
Lubumbashi ».
18

Cet hôpital géré par l'université de Lubumbashi, reçoit une grande partie de la
population de la ville, soigne tout étudiant et tout professeur ayant le numéro matricule avec
sa famille et enfin toute personne ayant choisi ce cadre comme lieu où il doit recevoir les
soins médicaux.

II.1.2. Situation géographique et présentation

a. Situation géographique

Les cliniques universitaires sont situées dans la commune de Lubumbashi. Elles sont
limitées :

 A l'Est par l'avenue Kasaï


 A l'Ouest par l'école de la santé publique et le Lycée Tuendelée
 Au Nord par l'avenue Kambove

 Au sud par l'avenue Djamena

b. Présentation

Du point de vue sanitaire, cette institution appartient à la Zone de santé de


Lubumbashi dont elle est un des hôpitaux de Référence. Les cliniques universitaires
renferment quatre grands départements et plusieurs services. Les départements sont les
suivants :

 La Médecine interne
 La Pédiatrie
 La chirurgie
 La Gynéco-Obstétrique

Comme service nous citerons :

 L'administration
 Le laboratoire
 La pharmacie
19

 La réanimation
 L'imagerie (Radiologie)
 L'ophtalmologie
 Les services généraux (la Buanderie)
 Le bloc opératoire
 Les salles des urgences
 La morgue
 Le dispensaire (Réception, PMI, CPN etc.)
 La Dermatologie
 La neurologie et ORL
 La Néonatologie
 L’anesthésiologie
 La Cardiologie
 La Stomatologie
 La Kinésithérapie
 La virologie
 La toxicologie.

II.2. TYPE D’ETUDE

Il s’agit d’une étude descriptive transversale, pendant une période allant du 26


avril au 26 Octobre 2022 soit une période de six mois.

II.3. POPULATION D’ETUDE

Elle porte sur l’ensemble des infirmiers et des responsables de l’administration


des soins aux Cliniques Universitaires de Lubumbashi qui sont censés apporter des éléments
des réponses à nos questions.

II.3.1. Critères d’inclusion :

Sont inclus dans notre étude, tous les infirmiers et responsables des Cliniques
Universitaires de Lubumbashi qui seront présents lors de l’enquête et prêts à répondre à notre
questionnaire qui se fera dans le strict respect du consentement libre et éclairé des enquêtés.

II.3.2. Critères d’exclusion :


20

Sont exclus de notre étude, tout infirmier et responsable absent lors de l’enquête
ou ayant refusé de répondre à nos questions.

II.4. ECHANTILLONNAGE

II.4.1. Type d’échantillonnage

Nous avons opté pour la technique d'échantillonnage exhaustif.

II.5. TAILLE DE L’ECHANTILLON


Notre taille d’échantillon a été de 70 infirmiers et de 3 responsables

II.6. TECHNIQUES ET OUTILS DE COLLECTE DES DONNEES

Les données ont été collectées par l’entretien individuel au moyen d’un
questionnaire préétabli.

II.7. VARIABLES D’ETUDE

Les variables à étudier au cours de la présente étude sont les suivantes :

 Age
 Sexe
 Niveau d’instruction
 Intention de quitter
 Satisfaction des infirmiers
 Stratégies de fidélisation

II.8. TECHNIQUE D’ANALYSE DES DONNEES ET OUTILS

Les données collectées, ont été encodées, traitées et analysées grâce aux logiciels
Microsoft Excel et Epi info version 7.2.0.1.

II.9. CONSIDERATIONS ETHIQUES

Les données ont été collectées de manière anonyme et dans le respect du


consentement libre des enquêtés et du traitement confidentiel des informations recueillies.
21

II.10. ETUDE PILOTE

Avant l’enquête proprement dite, nous avons effectué une étude pilote pour tester
le questionnaire afin d’évaluer s’il est bien compris par les interviewés et le temps à réserver
pour chaque questionnaire. Cette technique nous a permis de nous rassurer que toutes les
questions essentielles à l’atteinte des objectifs ont été posées. Les résultats de cette enquête
nous ont permis de corriger les erreurs éventuelles et d’adapter notre questionnaire aux
répondants en reformulant certaines questions, en retranchant ou en ajoutant quelques
éléments pour le rendre beaucoup plus clair.

II.11. DIFFICULTES RENCONTREES

Comme dans toute recherche, les difficultés existent toujours. Dans le cadre de
cette étude, nous n’avons pas rencontré des problèmes majeurs hormis quelques petites
difficultés dues essentiellement à :

 La méfiance de certains enquêtés envers l’enquêteur


 L’indisponibilité des personnels.
22

CHAPITRE III : PRESENTATION ET INTERPRETATION DES RESULTATS

III.1. RESULTATS DES INFIRMIERS

III.1.1. CARACTERISTIQUES DES ENQUETES

Tableau I. Répartition des enquêtés selon le sexe

Tableau II. Répartition des enquêtés selon la tranche d’âge

Tableau III. Répartition des enquêtés selon l’état matrimonial

Figure 1. Répartition des enquêtés selon le niveau d’étude

Tableau IV. Répartition des enquêtés selon l’ancienneté à l’hôpital

III.2. SATISFACTION DES INFIRMIERS A L’HOPITAL

Tableau V. Répartition des enquêtés selon qu’ils sont satisfaits d’être infirmiers dans cet
hôpital

Tableau VI. Répartition des enquêtés selon les raisons de non-satisfaction d’être
infirmier dans cet hôpital

Tableau VII. Répartition des enquêtés selon l’intention de quitter

Tableau VIII. Répartition des enquêtés selon les raisons de l’intention de quitter

Tableau IX. Répartition des enquêtés selon les raisons de l’intention de rester

Tableau X. Répartition des enquêtés selon qu’ils travaillent plus de 8 heures par jour

Tableau XI. Répartition des enquêtés selon les raisons de travailler au-delà de 8 heures
de service.

CHAPITRE IV : DISCUSSION


23

CONCLUSION

SUGGESTIONS

Au vu de nos résultats nous avons des suggestions ci-après :

Aux autorités politico administratives

Aux responsables de l’hôpital

Aux infirmiers de l’hôpital

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANNEXES

QUESTIONNAIRE ADRESSE AUX INFIRMIERS

I. Numéro ID II. Sexe III. Age : a. 20 à 25 ans b. 26 à 31 ans

c. 32 à 37 ans d. 38 à 43 ans e. Plus de 43 ans

IV. Etat civil : a. Marié b. Célibataire c. Veuf d. Divorcé

V. Niveau d’études : a. Infirmier(e)A3 b. Infirmier(e) A2 c. Infirmier(e) A1

d. Infirmier(e) L2 e. Master en soins infirmier

1. Depuis combien de temps travaillez-vous au sein de cet hôpital ?

a. Moins de 1 an b. 1 à 3 ans c. 4 à 6 ans d. 7 à 9 ans e. Plus de 9 ans


24

2. Etes-vous fier(e) d’être employé de cet hôpital ?

a. Oui b. Non

3. Sinon, expliquez …………………………………………………………………

4. Avez-vous déjà eu l’intention de quitter cet hôpital ?

a. Oui b. Non

5. Si oui, pour quel motif ?

a. Pas satisfait du salaire b. Stress au travail c. Epuisement

d. Absence de promotion e. Manque de reconnaissance par la hiérarchie

f. Manque de considération par la hiérarchie g. Manque de personnel

h. Pression au travail i. La charge de travail j. Autres à


préciser…………………….

6. Si non, pour quel motif ?

a. Satisfait du salaire b. bonne relation de travail avec les collègues

c. Bonne reconnaissance de la hiérarchie d. L’épanouissement

e. Difficultés de trouver un autre emploi f. Autres à préciser ………………………….

7. Il vous arrive de travailler au-delà de 8 heures de service ? a. Oui b. Non

8. Si oui, pourquoi ?

a. La charge du travail avec les horaires très exigeants b. Accomplir les tâches
exigées

c. Autres à préciser ………………………………………………….


25

I. Identification de l’enquêté (e)


Service ou Unité :

1- Connaissez-vous les DBM ? Oui... Non....


2- Comment identifiez –vous les DBM ? a- Salle de production.... b- Couleur des
poubelles... c- Etiquetage.... d- Autres....
3- Votre structure possède t elle un incinérateur ? OUI... NON... Si oui est il
fonctionnel ? Oui... Non...
5- Qui trie les DBM dans votre structure? a- spécialistes.... b- personnel sanitaire... c-
manœuvres .... d- aucune idée....
6- comment sont gérés les déchets piquants (aiguilles) ? a- brulés.... b- enfouis... c-
mélangés aux autres déchets... d- envoyés au Cs réf... e- autres...
7- avez-vous reçu des formations à propos des DBM ? Oui... Non....
9- qu’elle est la quantité de déchets produit par jour dans votre structure ? a- une
poubelle remplie... b- deux poubelles remplies... c- trois poubelles... d- Un sceau...
10- quel est le rythme d’enlèvement des déchets ? a- tous les jours... b- tous les deux
jours ... c- une fois par semaine... d- autres...
11- le calendrier d’enlèvement des déchets est il respecté ? Oui.... Non...
17- êtes-vous bien équipés pour gérer les DBM ? Oui.... Non...
20- connaissez-vous les risques liés à ces DBM
Oui... Non....
22- rencontrez-vous des difficultés pour gérer ces déchets ? Oui... Non.... Si oui lesquels :
25- selon vous les DBM sont bien gérés actuellement ? Oui .... Non..... Si non les motifs
30- connaissez-vous les infections nosocomiales ? Oui ... Non....

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traitement/dechets-papier-carton-emballage.html

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https://expertises.ademe.fr/economie-circulaire/dechets/passer-a-laction/valorisation-
matiere/dossier/recyclage/recyclage-enjeu-strategique-leconomie

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Disponible sur: https://www.ecologie.gouv.fr/tri-des-dechets

25. Transport des déchets nucléaires. In: Wikipédia [Internet]. 2021 [cité 5 mai 2023].
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%C3%A9chets_nucl%C3%A9aires&oldid=186182265

26. Entrepôt logistique : tout savoir sur les entrepôts logistiques [Internet]. [cité 5 mai 2023].
Disponible sur: https://stockage.ooreka.fr/comprendre/entrepot-logistique

27. L’enfouissement des déchets est-il une solution durable ? [Internet]. [cité 5 mai 2023].
Disponible sur: https://www.natura-sciences.com/comprendre/enfouissement-
dechets.html

28. 🔎 Incinérateur de déchets : définition et explications [Internet]. [cité 5 mai 2023].


Disponible sur: https://www.techno-science.net/definition/3493.html

29. Impact de la production de déchets sur la santé - [Apprendre en ligne] [Internet]. [cité 5
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de-la-production-de-dechets-sur-la-sante

30. Déchets biomédicaux - Règlement en bref [Internet]. [cité 5 mai 2023]. Disponible sur:
https://www.environnement.gouv.qc.ca/matieres/biomedicaux/index.htm

31. (PDF) Contribution à l’amélioration de la gestion des déchets ménagers aux Comores
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ResearchGate [Internet]. [cité 5 mai 2023]; Disponible sur:


https://www.researchgate.net/publication/302914002_Contribution_a_l'amelioration_d
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t_of_household_waste_management_in_Comoros

32. Mémoire infirmier : La gestion des déchets hospitaliers – ParaMedical [Internet]. [cité 5
mai 2023]. Disponible sur: https://paramedz.com/infirmier-memoire/memoire-infirmier-
la-gestion-des-dechets-hospitaliers/

33. À propos de cette revue | MTSI [Internet]. [cité 5 mai 2023]. Disponible sur:
http://revuemtsi.societe-mtsi.fr/index.php/bspe-articles/about

34. En Afrique, la gestion des déchets infectieux représente une très grande menace compte
tenue de l’absence de législation et de règlementation du secteur par les pouvoirs publics et du
manque de spécifique portant sur la procédure de traitement de ces déchets.

35. OMS, 1998 : Projet de lignes directrices pour la gestion durable des déchets hospitaliers,
WHO/EOS/98.6

METHODES DE GESTION DES DECHETS

La gestion des déchets consiste en la détermination du type de traitement à appliquer à telle


ou telle autre catégorie des déchets. Certes pour assurer une bonne gestion des déchets, il faut
29

mettre des moyens sur le plan financier que matériel par conséquent, la bonne gestion limitera
les dégâts sanitaires. C’est ainsi que nous allons examiner successivement les différents
modes de gestion des déchets qui sont appliqués dans le cours de l’hygiène et assainissement.

Gestion des déchets :


L’ensemble des activités de formation de tous les acteurs impliqués, de tri à la production, de pré
collecte, de collecte, de stockage, de transport et d’élimination des déchets.

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