Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Département de l’Atlantique
Année 2023
1
Module I : Situation de la santé de la mère et du nouveau-né
Objectif du module
Objectifs d’apprentissage
Contenu du module
➢ Expliquer aux participants l’objectif de la session et s’assurer qu’il est bien compris ;
➢ Faire un brainstorming pour évaluer les connaissances des participants sur :
o les concepts clés et la situation de la santé de la mère, du nouveau-né et de
l’enfant dans leur milieu,
o l’ampleur des décès maternels et infantiles dans le département ;
o les décès maternels les plus touchants dans les villages de provenance des
Volontaires communautaires (quelques exemples) ;
o les déterminants des décès maternels et infantiles dans le département ;
➢ Noter les réponses au fur et à mesure sur le papier conférence ;
➢ Faire la synthèse des différentes réponses en s’assurant que les mots essentiels
apparaissent ;
➢ Afficher et présenter la fiche sur la situation de la mère, du nouveau-né et de l’enfant ;
➢ Accorder le temps nécessaire pour les discussions de compréhension et
d’éclaircissement ;
➢ Répondre aux questions éventuelles ;
➢ Récapituler le module de façon participative ;
➢ Remercier les participants ;
➢ Clôturer le module et annoncer le suivant.
2
Session 1 : Définitions et données épidémiologiques
1. Décès par cause obstétrical : ce sont ceux qui résultent (grossesse, travail et suite de
couche), d’intervention, d’omission, d’un traitement incorrect ou d’un enchaînement
d’évènement résultant de l’un quelconque des facteurs ci-dessus.
2. Décès par cause obstétrical indirect : ce sont ceux qui résultent d’une maladie
préexistante ou d’une affection apparu au cours de grossesse sans qu’elle due à des
causes obstétricales directes mais qui a été aggravée par les effets physiologiques de la
grossesse.
₋ Mortalité néonatale : est l’ensemble des enfants né vivant mais décédé entre la
naissance et 28ème jour de vie. On distingue la « mortalité néonatale » précoces
pour les décès durant la première semaine, de la « mortalité néonatale tardive »,
pour ceux des trois semaines suivantes.
₋ Mortalité infantile des enfants prend en compte les décès d’enfants de moins de
cinq (05) ans.
Lorsqu’on s’intéresse aux décès d’enfants de moins d’un an, on parle de la mortalité
infantile qui se décompose comme suit :
La mortalité infantile est le nombre de décès d’enfants de moins d’un an pendant une
période donnée rapporté à la population étudiée pendant la période donnée.
Lorsqu’on s’intéresse aux décès d’enfants âgés entre un et quatre ans révolus, on parle de
mortalité juvénile.
Par contre dans le cas où l’étude prend en compte l’ensemble des décès d’enfants de moins de
cinq ans, elle est désignée par la notion de mortalité infanto-juvénile.
Selon les données du PNDS, les décès maternels sont dus à plusieurs causes :
NB : Les formateurs utiliseront les résultats du monitoring du milieu pour étayer leurs
explications.
En 2011 selon l’EDS, près de la moitié des enfants qui décèdent avant de fêter leur premier
anniversaire, meurent au cours des 28 premiers jours qui suivent leur naissance. Ceci rend
compte de la forte vulnérabilité des enfants durant le premier mois de vie. La mortalité des
nouveau-nés a connu une baisse entre 2006 et 2011 : elle est passée de 32 à 23 pour mille
naissances vivantes selon la même source. La plupart des décès surviennent à domicile.
Les principales causes de décès des nouveau- nés sont liées à l’accouchement prématuré, aux
infections, aux malformations congénitales et l’asphyxie.
La période néonatale (les 28 premiers jours après la naissance) demeure donc la plus critique
pour la survie des enfants.
Au Bénin, de 2006 à 2011, la mortalité des enfants de moins de 5 ans est passée de 125 ‰ à
70 ‰. Dans le monde comme au Bénin, les principales affections qui causent les décès des
enfants de moins de cinq ans sont le paludisme, la diarrhée et les IRA. A cela s’ajoutent
l’anémie et la malnutrition.
Les données rapportées par l’EDS 2011-2012 permettent d’apprécier la situation des enfants.
Les statistiques sanitaires révèlent que le paludisme se trouve toujours au premier rang des
affections tant pour les consultations, l’hospitalisation et le décès. Les Infections respiratoires
aiguës (IRA) constituent la deuxième cause de consultation et la troisième cause de décès chez
les enfants âgés de 0 à 5 ans d’après les statistiques sanitaires annuelles du Bénin, de 2010 à
2012.
En ce qui concerne la diarrhée, les données de l’EDS 2011-2012 indique que la forte prévalence
de la diarrhée est observée entre 6 et 11 mois, âge où l’enfant commence par recevoir des
aliments autres que le lait maternel et par explorer son environnement, donc exposé aux
microbes.
4
La malnutrition est relevée comme l’une des principales causes de mortalité infanto-juvénile
selon l’analyse de la situation des enfants au Bénin. Elle constitue selon les données des
annuaires statistiques 2010, 2011 et 2012, la quatrième cause de décès des enfants de 0 à 59
mois enregistrées dans les formations sanitaires. D’après l’EDS 2006, plus de 4 enfants sur 10
souffraient de malnutrition chronique (43,1%).
Ces enfants souffrant de malnutrition ont un risque plus élevé de mourir que les enfants bien
nourris.
L’anémie : Elle peut résulter d’une malnutrition, d’un paludisme ou d’une infection…
Plus de la moitié des enfants de 6 à 59 mois sont atteints d’anémie (58% en 2011 contre 78%
en 2006). La situation est plus critique entre 6 et 23 mois (64 à 72%).
NB : Les formateurs utiliseront les résultats du monitoring du milieu pour étayer leurs
explications.
Conclusion :
La plupart des causes de décès ont pour déterminants entre autres, les comportements de la
mère, de la femme enceinte, de son mari, de la communauté influencés par les raisons
socioculturelles, le statut de la femme dans nos sociétés, le manque de connaissances.
Selon les données du PNDS, les décès maternels sont dus à plusieurs causes dont :
Les principales causes de décès des nouveau- nés sont liées à l’accouchement
prématuré, aux infections, aux malformations congénitales et l’asphyxie.
La période néonatale (les 28 premiers jours après la naissance) demeure donc la plus
critique pour la survie des enfants.
5
La plupart des causes de décès ont pour déterminants entre autres, les comportements
de la mère, de la femme enceinte, de son mari, de la communauté influencés par les raisons
socio-culturelles, le statut de la femme dans nos sociétés, le manque de connaissances.
Sur le plan organisationnel, les décès enregistrés sont dus à trois types de retards qui sont : le
retard de prise de décision (64,4 %), le retard d’accès aux services de santé (77 %) et le retard
à recevoir les soins appropriés (66,9 %). Ces trois retards multipliaient le risque de décès
respectivement par quatre, trois et cinq. La session suivante aborde en détails ces trois types
de retards dans l’accès aux soins.
NB : Donnez des exemples des autres causes de décès les plus fréquentes dans la zone
sanitaire et dans les villages de prévenance des volontaires. Partez des cas connus par ces
derniers.
Session 3 : Trois retards dans l’accès aux soins et décès maternels et néonataux
Les trois principaux types de retards responsables des décès maternels et néonataux sont :
Au Bénin, il ressort de l’analyse des documents que plusieurs facteurs ont été identifiés comme
favorisant la survenue du premier retard. Sont de ceux-là, les facteurs socioculturels dont le
processus de prise de décision au niveau de la cellule familiale pour la recherche des soins, la
faible connaissance des signes de danger par la femme, le faible niveau d’éducation des femmes
et la pauvreté des populations. Selon les études, 73,9 % des femmes n’avaient reçu aucune
éducation scolaire, 13,6 % avaient atteint le niveau primaire et seulement 12,4 % le niveau
secondaire. Pour réduire ces facteurs, il a été développé une stratégie nationale de
communication et de mobilisation des populations et des projets de mise en œuvre de certaines
composantes de cette stratégie au niveau de certaines localités.
Vous ; les volontaires communautaires êtes identifiés pour réduire ce premier type de
retard.
6
Les facteurs à la base du deuxième retard étaient la faible accessibilité géographique des
formations sanitaires rapportée par plusieurs études. Cette faible accessibilité géographique est
liée à une répartition inégale des formations sanitaires sur le territoire, à l’absence ou la vétusté
des moyens d’évacuation des problèmes de barrières géographiques (montagnes, rivières) et la
qualité médiocre du réseau routier. Pour réduire cette barrière, plusieurs interventions ou
stratégies ont été mises en œuvre comme la construction des infrastructures de soins, la
promotion de la stratégie transfert/évacuation à moindre coût, la promotion des motos
ambulances, la construction des routes et la promotion de la téléphonie mobile. Les
interventions semblaient adaptées pour aider à réduire ce deuxième retard lié à l’accessibilité
géographique mais l’analyse de leur mise en œuvre a montré de nombreuses faiblesses. Si la
construction des infrastructures sanitaires a permis de réduire le rayon moyen d’action théorique
des centres de santé de base et d’avoir un nombre suffisant d’hôpitaux adéquat pour offrir les
soins obstétricaux et néonataux d’urgence selon les normes des institutions des Nations Unies.
Pour faciliter les évacuations des villages vers les centres de santé, une politique de promotion
de motos ambulances sera été mise en œuvre dans chacune des communes du département par
le Projet TAKEDA : « 2 heures pour sauver la vie » mise en œuvre par GABF-ONG en
partenariat avec l’UNPA. Ces motos permettront d’assurer des évacuations entre le village et
le centre de santé mais quelques fois aussi entre le centre de santé et les hôpitaux dans la mesure
du possible. Une moto ambulance sera rendue disponible par commune à titre expérimental.
Ce type de retard est principalement lié au système sanitaire. Les facteurs favorisants ce type
de retard sont :
Conclusion
Pour réduire les décès des nouveau-nés, il est nécessaire de vaincre les trois retards qui y
concourent en attendant l’amélioration des conditions socio-économiques des populations. Ce
combat peut se faire par l’optimisation de la mise en œuvre de la subvention des soins
obstétricaux et néonatals d’urgence en impliquant fortement tous les acteurs à savoir
Volontaires Communautaires que vous êtes, les décideurs, la communauté et les
professionnels de la santé.
7
Module II : Suivi de la femme enceinte, de la nouvelle accouchée et du nouveau-né au
niveau communautaire
FICHE DESCRIPTIVE
Objectifs éducationnels :
8
➢ Remercier les participants ;
➢ Clôturer le module et annoncer le suivant
9
CONTENU DE LA FORMATION
Ensemble de pratiques à adopter par les mères pour éviter les décès pendant la période de
grossesse, d’accouchement et après l’accouchement.
COMPORTEMENTS A RISQUE
10
LISTE DES PFE POUR LA MÈRE
Suivant le nouveau modèle de l’OMS pour les soins prénatals, le nombre de consultations
prénatales passe de quatre à huit. Des données récentes indiquent que l’augmentation de la
fréquence des consultations prénatales dans le système de santé pour les femmes et les
adolescentes est associée à une probabilité plus faible de survenue de mortinaissances, car
ces consultations offrent plus d’occasions de détecter et de prendre en charge d’éventuels
problèmes. Le fait de prévoir 8 consultations au lieu de 4 permet de ramener le taux de
mortalité périnatale à 8 pour 1000 naissances.
Une femme enceinte doit pouvoir bénéficier d’une consultation prénatale à tout moment de
sa grossesse. Il est entendu qu’en cas de grossesse à risque, les consultations seront plus
fréquentes pour une meilleure prise en charge et en temps opportun.
11
4- Observance de la CPoN dans la première semaine suivant l’accouchement.
5- Utilisation des services/ méthodes de SR/PF par les couples
6- Respect du délai du post partum immédiat par les femmes (48 H) à la maternité
(Mère et nouveau-né).
7- Dépistage du VIH pendant la grossesse
Cette session de formation sera clôturée par des discussions sur le rôle des volontaires
communautaires dans la promotion des pratiques pour la survie de la mère. Le facilitateur
pourra faire aussi une séance de démonstration sur les méthodes de PF (Utilisation du
préservatif, du collier, présentation des affiches sur les méthodes contraceptives).
NB : jouer la vidéo du dossier : SESSION 1 MOD 2 Ce que doivent manger les femmes
enceintes
Cette session sera clôturée par l’identification d’un exemple de comportement à risque par VC
dans son village et les conséquences générées.
o Faire au moins trois visites à la maison pour les mères et les nouveau- nés normaux aux 1er,
3ème et 7ème jours. Si la mère ou l’enfant sont exposés à un risque élevé, référer vers un CS.
o Donner des soins au nouveau-né à chaque visite (sauf si indiqué autrement) :
✓ Conseiller la maman à garder le bébé au chaud ;
✓ assister la mère à réchauffer le nouveau- né si nécessaire ;
✓ suivi de l’enfant de moins de 5 ans ;
✓ rechercher des signes de danger (fiche de dépistage) ;
✓ si le nouveau-né présente un signe de danger, le référer immédiatement au centre de
santé le plus proche ;
o A chaque visite (sauf si indiqué autrement)
✓ Se renseigner sur le saignement et les autres signes de danger ;
✓ Demander s’il y a des problèmes aux seins et assister si besoin est ;
✓ Discuter à propos de la nutrition (se nourrir plus), du repos, de la prise du fer/acide
folique ;
✓ Si un signe de danger est identifié, référer vers une formation sanitaire (si problème de
saignement il faut référer immédiatement) ;
o Les soins pour les nouveau-nés de faible poids à la naissance :
✓ Faire au moins deux visites supplémentaires (une pendant la première semaine au 2ème
ou 5ème jour et une autre la deuxième semaine au 10ème jour et si possible continuer au
15ème, 20ème et 28ème jour );
12
✓ S’assurer du réchauffement du bébé (peau à peau ou la méthode kangourou) et assister
également la mère et la famille.
Il s’agit de l’ensemble des pratiques à adopter par la mère pour éviter les décès des nouveau-
nés pendant le premier mois de vie (28 jours).
Objectif de la session :
Renforcer les connaissances des RC sur les Pratiques Familiales Essentielles qui permettent
de réduire la mortalité chez les nouveau-nés.
Objectifs d’apprentissage :
13
- faible observance des règles de suivi des nouveau-nés à domicile ;
- non-respect de la CPoN pour la mère et le nouveau-né.
MÉTHODE KANGOUROU
Définition
C’est une méthode qui consiste à mettre le nouveau-né de faible poids de naissance au
chaud en le plaçant poitrine nue serrée contre la poitrine nue de la mère puis en le
maintenant avec une écharpe.
14
Faire connaître aux femmes enceintes et aux nouvelles accouchées les signes de danger
chez le nouveau-né.
NB : jouer les vidéos du dossier : SESSION 3 MODULE 2 suivi des nouveaux nés
Cette session sera clôturée par des démonstrations d’au moins deux participants des bonnes
positions d’allaitement maternel /positions de prise de sein
Définition :
Il s’agit de l’ensemble des pratiques à adopter par la mère pour éviter les décès d’enfant de la
naissance jusqu’à 5 ans.
Objectif de la session :
Renforcer les connaissances des RC sur les Pratiques Familiales Essentielles qui permettent
de réduire les décès d’enfants de 0 à 5 ans.
Objectifs d’apprentissage :
15
• énumérer les sept pratiques familiales essentielles relatives à la survie de l’enfant de
0 à 5 ans ;
• connaître le contenu de chaque pratique familiale essentielle relative à la survie de
l’enfant de 0 à 5 ans ;
• promouvoir les pratiques familiales essentielles au sein des ménages.
Contenu de la session
Cette session sera clôturée par des séances de démonstration et de pratiques sur les PFE. Le
facilitateur doit prendre les dispositions pour rassembler le matériel pour les travaux
pratiques.
Identifier les participants pour les jeux de rôle et conduire les séances de démonstration
pratiques sur les thématiques :
Comportements à risques
16
- alimentation inappropriée pour les enfants de 6 mois à 2 ans (malnutrition) ;
- non-respect du calendrier vaccinal chez l’enfant de 0 à 11 mois ;
- recours tardif aux soins ;
Les deux retards liés à la communauté pour le recours tardif aux soins
• Le 1er retard : c’est le temps de prendre la décision et de chercher les moyens d’amener
l’enfant au centre de santé.
• Le 2ème retard : c’est le temps que passe la famille en route pour arriver à l’hôpital
(éloignement, mauvais état des routes, etc.).
3. Élimination correcte des matières fécales, lavage des mains aux moments critiques à
l’eau et au savon/substitut (cendre).
17
5. Utilisation de SRO/Zinc en cas de diarrhée.
6. Respect du calendrier vaccinal de l’enfant.
7. Introduction d’aliments de complément appropriés à partir de 6 mois en continuant
l’allaitement au sein jusqu’à 2 ans ou plus.
De même il doit contribuer à l’adoption par les mères et la communauté de l’usage de l’eau
potable pour l’alimentation et la boisson à travers la technique de traitement de l’eau à
domicile.
Référer devant les signes suivants (signe de danger) chez la femme enceinte :
1. Saignement ;
2. Convulsions ;
18
4. Fièvre ;
5. Pertes d’eau ou de liquide verdâtre ;
6. Violents maux de tête ;
19
8. Bébé bouge moins ;
9. Vomissements ;
10. Fatigue ;
11. Trouble de la vue / vision floue ;
Référer devant les signes suivants (signe de danger) chez la nouvelle accouchée :
20
1. Corps chaud
2. Saignement ;
3. Convulsion (crise/perte de connaissance)
4. Pertes de sang qui sentent mauvais, qui ont du pus ;
5. Violents maux de tête ;
6. Respiration difficile ou rapide ;
7. Violents maux de ventre ;
8. Trouble de la vue/vision floue ;
9. Mère qui perd des urines ;
10. Seins durs et qui font mal ;
11. Arrières jambes qui font mal ;
12. Fatigue ou manque d’énergie ;
13. Sensation de tristesse.
4. Convulsions ;
21
5. Troubles respiratoires, respiration rapide ou bruyante ;
6. Nouveau-né vomit tout ;
22
9. Cordon rouge
23
11. Cordon suinte du pus
24
12. Malformations visibles.
Cette session sera clôturée par des séances de démonstration et de pratiques de soins
spécifiques. Le facilitateur doit prendre les dispositions pour rassembler le matériel pour les
travaux pratiques. Identifier les participants pour les jeux de rôle et conduire les séances de
démonstration pratiques sur les les soins spécifiques comme la technique peau-peau….
Devant tout signe de danger observé chez la femme enceinte, chez la nouvelle accouchée ou
chez le nouveau-né il faut systématiquement référer vers le centre de santé le plus proche. La
conduite à tenir pour une meilleure référence est de :
25
par Madame/Monsieur …………..…………………...…..…., le Volontaire communautaire
de……….………………………………………………………………………………………
………..
adresse……………………………………………………………….…………………………
………
26
FICHE DE CONTRE-REFERENCE N° …………………… : COUPON C
Recommandations du prestataire :
…………………………………………………………………………………………………
…………
Cette session sera clôturée par des séances de simulation de remplissage des fiches et de
références des cas. Identifier au moins 4 participants pour les jeux de rôle et conduire les
séances de références pratiques.
27
Session 7 : Les avantages liés à la prévention et à la détection précoce d’un signe de danger
chez la femme enceinte, chez la nouvelle accouchée et le nouveau-né
Chez chaque cibles (femme enceinte, nouvelle accouchée, nouveau-né, …, prenez l’exemple
de chaque signe de danger et expliquer peut-on le prévenir et les avantages de la prévention.
Faites l’exercice pour chaque signes et demandez les participants de faire la même chose avec
correction des pairs.
28
Session 8 : Rôles du volontaire communautaire dans le Suivi de la femme enceinte, de la
nouvelle accouchée et du nouveau-né au niveau communautaire
Identifier avec les volontaires, autres rôles qu’ils peuvent jouer dans la mise en œuvre du
projet portant sur les thématiques abordées jusqu’à présent dans leurs villages respectifs.
Intégrer ces rôles dans le rapport de la formation de façon claire et précise.
29
Module III : Préparation du plan pour l’accouchement et gestion des urgences
FICHE DESCRIPTIVE
30
CONTENUS DU MODULE
Un plan pour l’accouchement est un document de référence sûr et responsable élaboré avec la
complicité d’une sage-femme ou d’un agent de développement communautaire pour faciliter
un suivi efficace de la grossesse en vue d’un accouchement heureux.
Chaque partie répond à une série de question qui justifie l’importance du plan pour
l’accouchement.
31
Les réponses à ces différentes questions constituent l’ossature du plan pour
l’accouchement
Session 2 : Amener les femmes enceintes et leur époux à connaître les risques et les
inconvénients de l’absence et/ou le non-respect du plan pour l’accouchement
32
-Apparition de cas de fistules
obstétricales
Faire des exercices de simulation en groupe et en plénière pour convaincre les époux et les
femmes enceintes à connaitre les risques et jouer leurs rôles dans la mise en œuvre des plans
de d’accouchement.
Session 3 : Comprendre les rôles et responsabilités des acteurs clés impliqués dans la
gestion du plan pour l’accouchement
Les acteurs ci-après impliqués dans l’élaboration et la gestion du plan pour l’accouchement
jouent spécifiquement les rôles et responsabilités résumés dans le tableau ci-dessous :
33
Mari - Garantir l’accès - Etre conjointement responsable
financier aux CPN devant la grossesse
- Honorer les - Assurer une alimentation saine, une
ordonnances nutrition adéquate et les soins
- Veiller au respect du appropriés à la femme
rythme des CPN
- Soutenir la femme
dans le choix du type
d’accouchement
- Soutenir
psychologiquement et
moralement la femme
pendant et après
l’accouchement
Agents de santé - Assurer les consultations - Suivre, informer et conseiller la
qualifiés prénatales et femme enceinte sur son état tout au
l’accouchement et les long de la grossesse
CPON
- Assister psychologiquement et
-Aider à établir le plan pour physiquement la femme pendant la
accouchement grossesse et le jour de l’accouchement
34
Venir promptement au secours de la
femme dès réception du signal
La gardienne des Prendre soins des enfants à Récupérer les enfants de la femme juste
enfants la maison pendant le après son départ vers le centre de santé
séjour de la femme au
centre de santé Laver et nourrir convenablement les
enfants jusqu’au retour de leur mère
Faire des exercices de simulation en groupe et en plénière pour convaincre les époux et la
belle-famille à jouer leurs rôles dans la mise en œuvre des plans de d’accouchement.
Session 4 : Comprendre le mécanisme de gestion des cas d’urgence chez une femme
enceinte
Le mécanisme de gestion du plan pour l’accouchement y compris les cas d’urgence chez une
femme enceinte en milieu communautaire repose sur un dispositif communautaire qui met en
jeu trois acteurs principaux à savoir :
Les volontaires communautaires partenaires du projet Takeda « Deux heures pour sauver la
vie» sont formés sur les signes de danger, le suivi du plan pour l’accouchement et le suivi post
partum. Dans leurs activités quotidiennes de suivi de la femme enceinte, de la nouvelle
accouchée et du nouveau-né, ils ont l’obligation devant toute femme enceinte nouvellement
recensée de s’assurer que :
35
✓ aucun signe de danger n’est signalé ou détectable.
Devant tout signe de danger, le VC consulte le plan pour accouchement, informe qui de droit
et enclenche la procédure d’évacuation du cas vers le centre de santé. En cas d’absence du
décideur identifié, il fait appel à un membre COGECS afin qu’il facilite la référence du cas.
C’est l’occasion pour tous les acteurs impliqués dans le plan pour l’accouchement de jouer leur
partition pour sauver la mère et l’enfant.
Exposé le mécanise de gestion des urgences chez les femmes enceintes dans la zone sanitaires.
36
Modules 4 : Techniques de communication
Objectif de la session :
Renforcer les aptitudes des VC en vue de leur permettre de communiquer efficacement avec
les ménages dans le but de réduire la mortalité de la mère, du nouveau-né et de l’enfant.
Objectifs d’apprentissage :
À la fin de cette session, les Volontaire communautaires seront capables de :
o citer les éléments de base de la communication ;
o citer les principes d’une communication pour le changement de comportement et le
changement social efficace.
Contenu de la session
1er Volet : Bases élémentaires de la communication
37
Méthodes/Techniques
Elle comportera :
- exposés ;
- brainstormings ;
- discussions ;
- jeux de rôles.
Matériels
- manuels et guides ;
- tableau flip chart ;
- papier conférence ;
- marker Marker/craie ;
- ordinateurs ;
- vidéo projecteur ;
- films vidéo.
Déroulement
1. Présenter et expliquer l’objectif de la séance et s’assurer qu’il est bien compris de tous ;
2. Demander aux participants de réfléchir sur la question suivante : « qu’est-ce que
lacommunication ? » ;
3. Recueillir oralement les réponses et faire ensuite une synthèse rapide sans discussion ;
4. Faire ensuite la synthèse des idées exprimées et demander aux participants de retenir que
« la communication est un processus par lequel des interlocuteurs envoient et reçoiventdes
informations par divers moyens pour se comprendre »
5. Demander ensuite aux participants de réfléchir sur la question suivante : « selon
vous,qu’est-ce qui est recherché dans la communication pour la promotion des PFE ?
»;
6. Recueillir rapidement les réponses de 2 - 3 participants et faire la synthèse en disant que
« la communication pour la promotion des PFE vise le changement de comportementspour
l’adoption des pratiques familiales » ;
7. En brainstorming, demander alors aux participants de dire selon eux « qu’est-ce que
lechangement de comportement ? »
8. Noter au fur et à mesure les réponses sur papier conférence sans les discuter ;
9. Animer ensuite une discussion sur les idées exprimées de sorte à retenir celles qui
fontl’objet de consensus
8. Faire ensuite la synthèse des réponses en retenant les idées retenues et compléter
lesréponses des participants si nécessaire ;
9. En brainstorming demander aux participants de dire selon eux « qu’est-ce que la
38
participation communautaire »
10. Noter au fur et à mesure les réponses sur papier conférence sans les discuter ;
11. Animer ensuite une discussion sur les idées exprimées de sorte à retenir celles qui
fontl’objet de consensus
12. Présenter ensuite l’exposé illustré sur les contenus de la séance ;
13. Laisser un temps pour les questions d’éclaircissement et veiller à répondre à toutes
lespréoccupations des participants ;
14. Rappeler l’objectif de la séance et s’assurer qu’il est atteint avant d’annoncer la
séancesuivante.
39
FICHE TECHNIQUE SUR LA COMMUNICATION
ET LE PROCESSUS DE CHANGEMENT DE COMPORTEMENT
Notions de communication
Dans la communication, l’accent a été mis trop longtemps sur l’information et la sensibilisation des
populations. Mais le concept de communication comme transfert d’informations est de plus en plus critiqué
dans la mesure où il préconise une approche de haut en bas, et souvent à sens unique. Il s’agit à présent de
négocier avec les populations l’adoptionde nouveaux comportements.
Les nouvelles approches de communication consistent de nos jours, à motiver et convaincre un individu
à agir à partir de ses besoins, de ses préoccupations, de sa culture et de son expérience. On parle de
communication pour le changement de comportement (CCC) :
• La CCC est un processus qui stimule et motive les individus, les familles, la commu-
nauté, la société en général, afin d’apporter le savoir, le savoir-faire et le savoir-être
nécessaires pour un changement positif de comportement (connaissances-
attitudes-pratiques) ;
• La communication ne se limite pas à l’échange d’informations, d’idées, de
sentiments. Elle utilise un mélange de canaux de communication
interpersonnelle, de groupe et des médias, y compris des méthodes
participatives, en vue de stimuler l’adoption de connaissances, attitudes et
pratiques positives qui contribueront à améliorer une situation (condition de vie,
santé, etc.).
40
Les étapes du processus de changement de comportement
Six (6) étapes distinctes sont identifiées dans le modèle des étapes du changement de
comportement :
1. Ignorance/Insouciance.
2. Connaissance/Savoir.
3. Attitude.
4. Décision de passer à l’action.P
5. Action.
6. Confirmation.
La participation communautaire
« La participation communautaire consiste à amener une communauté, grâce à la communication, à
prendre conscience du fait qu’elle dispose de ressources nécessaires pour réaliser une action de développement
et à s’impliquer dans sa planification, son exécution,son évaluation. L’appui extérieur peut être nécessaire
mais il doit contribuer à l’autonomiede la communauté et l’amener à terme à l’auto-développement. »
« La participation communautaire est basée sur le dialogue, la consultation du peuple en vue d’identifier
leurs problèmes, de décider de la manière la plus efficace de résoudre ces problèmes, concevoir des plans
d’action et rechercher des solutions adéquates et l’assistance.
Au niveau communautaire on distingue les trois catégories de participants. Participants Primaires/micro
: Il s’agit des mères, des parents, des gardiennes d’enfants,
Objectif de la session :
Renforcer les connaissances des Volontaire communautaires pour la conduite efficace des inter-ventions de
communication dans la communauté.
Objectifs d’apprentissage :
À la fin de cette session, les VC seront capables de :
- préparer les séances sur les PFE dans la communauté ;
- échanger efficacement avec les cibles sur les PFE ;
- connaître les techniques de communication ;
- utiliser efficacement les divers supports de communication.
Contenu de la session
- entretien individuel (Appréciation, Analyse, Action) ;
- causerie éducative ;
- séance de démonstrations ;
- utilisation des supports de communication.
Méthodes/Techniques
- exposés ;
- brainstormings ;
- questions-réponses ;
- travaux de groupes ;
- jeux de rôles ;
- pratique en communauté.
42
Matériels
- apprêter la logistique ;
- Registres PFE ;
- cartes conseils ou boîte à images ;
- cahier du VOLONTAIRE COMMUNUATIRE ;
- manuels et guides.
Déroulement de la session
- expliquer aux participants l’objectif de la session et s’assurer qu’il est bien compris ;
- faire un brainstorming pour évaluer les connaissances des participants sur les
techniquesde communication … ;
- noter les réponses au fur et à mesure sur le papier conférence ;
- faire la synthèse des différentes réponses en s’assurant que les mots essentiels
appa-raissent, causerie éducatives, entretien individuel ; séance de démonstration ;
- afficher et présenter le contenu des techniques de communication ;
- accorder le temps nécessaire pour les discussions de compréhension et d’éclaircissement
- répondre aux questions éventuelles ;
- dans un deuxième temps, faire un brainstorming sur l’utilisation des supports ;
- faire la synthèse des différentes réponses en s’assurant que les mots essentiels
appa-raissent, causeries éducatives, entretien individuel ;
- afficher et présenter le processus d’utilisation des supports, boîte à images, affiches et
cartes conseils ;
- accorder le temps nécessaire pour les discussions de compréhension et d’éclaircissement ;
- répondre aux questions éventuelles ;
- récapituler la session ;
- remercier les participants ;
- clôturer la session et annoncer la suivante.
Durée : 60 mn.
Débat : 30 mn.
43
FICHE TECHNIQUE SUR LES TECHNIQUES DE
COMMUNICATION ET UTILISATION DES SUPPORTS
Techniques de communication
Avant
- connaître le problème ;
- choisir les PFE sur lesquelles portera la discussion ;
- identifier la personne ;
- informer la personne ;
- retenir une date et un lieu en tenant compte de la disponibilité de la personne ;
- réunir le matériel ;
- préparer le lieu de l’entretien.
Pendant
- saluer la personne ;
- s’asseoir ou l’inviter à s’asseoir ;
- se présenter et chercher à connaître son interlocuteur ;
- expliquer clairement avec respect l’objet de l’entretien ;
- parler de façon audible (à haute voix), utiliser des mots simples ;
- encourager la personne à parler de ses expériences ;
- écouter activement, parler avec courtoisie ;
- vérifier la compréhension, féliciter ;
- remercier la personne à la fin de l’entretien ;
- prendre rendez-vous pour la prochaine séance.
Après
- ranger le matériel et remplir le registre correspondant.
44
Causerie éducative sur les PFE
La causerie éducative est une séance de discussion avec plusieurs personnes.Elle se déroule
en trois phases :
Avant la séance
- connaître le problème ;
- choisir les PFE sur lesquelles portera la discussion ;
- informer le chef de village ;
- identifier les participants ;
- retenir une date et un lieu en tenant compte de la disponibilité des participants ;
- réunir le matériel ;
- préparer le lieu de la séance.
Pendant la séance :
- installer les participants en demi-cercle ou en U ;
- saluer les participants ;
- se présenter et demander aux participants de se présenter ;
- indiquer le sujet de la causerie ;
- poser des questions, et laisser les participants répondre ;
- diriger les discussions, en exploitant les idées des participants ;
- conter des histoires ou choisir des exemples du milieu pour expliquer les idées ;
- utiliser des supports visuels si possible (ex : Boîtes à images, cartes conseils) ;
- faire la synthèse ;
- amener les participants à proposer des actions à mener après la séance ;
- encourager les participants à mettre en pratique les PFE, objets de dialogue ;
- remercier les participants ;
- décider ensemble de la date et du thèmes de la prochaine rencontre.
Après la séance :
- remplir le registre correspondant et ranger le matériel.
NB : Une causerie éducative qui dépasse 30 minutes fatigue les participants.
45
3- Séance de démonstration sur les PFE
- ce qu’on fait ;
- avec quoi on le fait ;
- comment on le fait.
La séance de démonstration se déroule en trois phases :Avant
la séance :
- connaître le problème ;
- choisir le sujet sur lequel portera la démonstration ;
- informer le chef de village ;
- identifier les participants à la séance de démonstration ;
- retenir une date et un lieu en tenant compte de la disponibilité des participants ;
- réunir le matériel ;
- préparer le lieu de la séance ;
- bien connaître la technique à démontrer ;
- la réviser quelques moments avant ;
- préparer tout le matériel nécessaire ;
Pendant la séance
Généralités
Le message arrive à l’audience grâce au support de communication sur lequel il est maté- rialisé ». Par exemple,
l’affiche, le dépliant, la boîte à image, la carte conseils, le T-shirt, la banderole, le calendrier, les autocollants
peuvent être utilisés comme des supports de com- munication. Pour la promotion des PFE, en général les supports
utilisés sont :
46
LES CARTES CONSEILS
47
Introduire la carte conseils
- Les questions qui sont posées sur la carte sont techniques, mais avant de poser celles-
ci, l’agent de santé communautaire ou l’animateur commencera par poser des
questions préalables comme : que représente cette image ? en quoi cette image
concerne-t-elle notre communauté ?
- Ces questions préalables permettent ainsi à l’animateur de commencer à poser des
ques-tions qui sont sur la carte. L’animateur pose successivement les questions en
observantentre chaque question une pause suffisante pour permettre aux interlocuteurs
de proposer des réponses.
- L’animateur accueillera toutes les réponses fournies par les interlocuteurs sans faire
des appréciations, surtout négatives, pour éviter de frustrer les gens. Il donnera les
réponsesen se référant aux réponses proposées sur la carte pour chaque question.
- Si la réponse proposée par l’interlocuteur est techniquement correcte, l’animateur se
référera à celle se trouvant sur la carte pour renforcer la réponse de l’interlocuteur
- Après avoir parcouru toutes les questions, l’animateur devra demander à son ou
sesinterlocuteurs si la carte propose des actions à entreprendre ou à éviter.
- Après avoir reçu 2 ou 3 propositions des interlocuteurs, l’animateur lit les messages
clésqui sont proposés sur la carte. Ceux-ci correspondent aux actions à entreprendre.
Des informations complémentaires sont proposées pour aider l’animateur à apporter leséclaircissements
nécessaires.
48
interlocuteurs s’ils sont disposés à entreprendre les actions proposées. L’animateur
conclura la séanceen remerciant ses interlocuteurs et en les encourageant à accomplir
les actions proposéesà travers les messages.
- Enfin, le Volontaire communautaire ou l’animateur finit la séance en redisant sa
disponibilitéde répondre à d’autres questions sur d’autres thèmes concernant la survie
de l’enfant. L’animateur et les interlocuteurs peuvent décider la date du prochain
rendez-vous et duthème à traiter.
LA BOÎTE À IMAGES
Définition
La boîte à images (BAI) est un support visuel de communication, interactif, comprenant unesérie d’illustrations
sur un thème donné, imprimées sur des pages successives, dont chacune constitue un appui visuel d’animation.
La boîte à images est donc un aide-mémoire, c’est un résumé des messages à faire passer, c’est un moyen pour
éviter la monotonie au cours de l’animation ou pour étayer les propos.
L’utilisation de ces images est donc indispensable au bon déroulement des séances d’animation. Pour une action efficace,
la démarche suivante est suggérée :
49
3. mettredevant l’image quand on parle).
4. Demander à tout le monde de regarder l’image attentivement et donner à chacun la
pos-sibilité de bien la voir.
5. Demander aux participants ce qu’ils voient. A leur avis que représentent les images ?
Les laissez- réfléchir. (Si des mots sont inscrits sur l’image, demander si quelqu’un dans
l’auditoire sait lire et lui faire lire).
6. Exposer vos idées selon l’ordre prévu.
7. Poser des questions qui stimulent l’intérêt de l’auditoire (cela permettra de juger de
laqualité des explications).
8. Susciter des questions.
9. Faire des relances.
10. Faire un bref résumé.
11. Revenir à l’image à la fin de la discussion. Demander aux participants de résumer ce
qu’ils ont appris pendant la présentation de la boîte à images. Après qu’ils ont décrit
cequ’ils ont appris, vous devez clarifier les points essentiels et souligner de nouveau
les aspects les plus importants de la boîte à images.
12. Pour clôturer, répétez le message que chaque image véhicule pour aider les
participantsà s’en souvenir.
L’utilisation des aides visuelles, si elle n’est pas bien conduite risque de prolonger le temps, de
divertir les participants, voire d’induire des erreurs d’interprétation nui-sibles au message.
50
Module 5 : Rôle du volontaire
communautaire dans la mise en œuvre du
projet et outils de suivi
Objectif de la session :
Donner aux Volontaire les aptitudes et le savoir-faire nécessaires pour planifier et mettre en œuvre les activités de
communication qui permettent d’obtenir le changement de comportement et le changement social.
Objectifs d’apprentissage :
À la fin de cette session, les Volontaires communautaires seront capables de :
- connaître leur rôle dans l’adoption des PFE au sein de la communauté ;
- promouvoir les pratiques familiales essentielles au sein de leurs communautés ;
- susciter et contribuer au renforcement de la participation communautaire ;
- faire le suivi de la mise en œuvre de ces pratiques au sein des ménages.
Contenu
➢ Recensement des ménages de la communauté
Ce recensement prendra en compte les éléments suivants dans la communauté :
✓ habitat ;
51
43
✓ environnement ;
✓ ethnie ;
✓ mode de vie et ;
✓ religion.
Cela lui permet d’apprécier le niveau d’adoption des PFE dans les ménages à charge :
➢ un plan de suivi ;
✓ visites et réunions dans les ménages (organiser des réunions réussies) ;
✓ contrôler les progrès et agir ;
✓ contrôler les progrès dans le changement ;
✓ prendre en compte les résultats.
Méthodes/Techniques
Elle comportera :
- brainstormings ;
- questions-réponses ;
- jeux de rôle ;
- étude de cas ;
- travaux pratiques.
Matériels
- manuels et guides ;
- papier conférence ;
- tableau flip chart ;
- marker/craie.
Déroulement de la session
- expliquer aux participants l’objectif de la session et s’assurer qu’il est bien compris ;
- demander à un participant de présenter les objectifs de la session en langue locale ;
- faire un brainstorming sur la compréhension du travail des Volontaire et les
stratégiesd’interventions dans la communauté ;
- noter les réponses au fur et à mesure sur le papier conférence ;
- annoncer aux Volontaire que cette session sera abordée par volet sur comment
organiser leurtravail, comment faire et comment apprécier l’évolution ;
- dérouler la session par volet : dans un premier temps le recensement des ménages et
endeuxième temps le plan de suivi, l’organisation des visites à domicile, les activités
de communications pour la promotion des PFE (entretien, causerie, démonstration).
52
FICHE TECHNIQUE SUR LE RÔLE DU VOLONTAIRE LE
RECENSEMENT DES MÉNAGES
Avant d’organiser une intervention ou une visite quelconque dans le but de promouvoir une pratique
familiale essentielle, il vaut mieux que nous sachions parfaitement commentnotre communauté est organisée,
quels sont les ménages que nous avons à charge et quellessont les réalités du milieu d’intervention. Nous
devons savoir :
LE PLAN DE SUIVI
• Rappelez-vous le plan que vous avez dressé au début de votre travail ; vous savez
par exemple que vous avez identifié 10 mères avec lesquelles vous pourriez travailler, 3 d’entre
elles dormant régulièrement sous une moustiquaire traitée à l’insecticide avec leurs enfants, et 7
d’entre elles ne le faisant pas.
• Demandez-vous : Est-ce que ces 3 mères et leurs enfants dorment toujours sous une
moustiquaire traitée à l’insecticide ? Combien parmi les 7 mères qui n’utilisaient pas de
moustiquaire traitée à l’insecticide en ont acheté une et l’utilisent maintenant pour dormir ?
• S’il y a des mères qui ont changé de comportement, impliquez-les à titre d’alliées.
53
Invitez-les à rendre visite à leurs amies, à d’autres ménages, ou à venir à une réunion de groupe.
Demandez si elles pourraient parler de leur adoption réussie de la nouvelle pratique sur les ondes
d’une radio communautaire.
• Demandez aux apprenants s’ils ont des questions ou des suggestions concernant
la manière de contrôler les progrès réalisés.
Définition
La visite à domicile (VAD) en tant que technique de communication, est un processusqui consiste à
rendre une visite à une personne ou à une famille en vue de :
54
- les opinions de la famille et donner les informations nécessaires à l’atteinte des
buts fixés ;
- à travers des informations, des exemples concrets, aider la famille à adopter des
solutions adaptées aux problèmes qui se posent ;
- tout au long de la visite, le visiteur (l’animateur) doit se montrer disponible,
attentif, courtois, respectueux, patient, etc. (appliquer toutes les qualités d’un
bonanimateur) ;
- faire des synthèses partielles ;
À la fin des échanges (conclusion) :
- faire la synthèse générale de la rencontre en faisant ressortir les conclusions
importantes que la famille doit retenir de la discussion ;
- remercier la famille pour sa disponibilité et prendre un autre rendez-vous si
nécessaire.
Après la visite :
- ranger le matériel et demander la route ;
- remplir la fiche technique d’animation et revoir son plan de travail sur les
activitésde sensibilisation si nécessaire.
55
SESSION 2 : OUTILS DE S
Cette session de formation vise à permettre aux VOLONTAIRES COMMUNUATIRES d’acquérir des
connaissances et des compétences pour bien remplir les outils relatifs aux PFE mis à leur disposition. Il a pour objet
de les aider à mieux dialoguer avec les communautés et à renseigner les fiches de collecte d’informations et de
gestion de leurs activités.
Objectifs d’apprentissage
À la fin de cette session, les VOLONTAIRES COMMUNUATIRES seront capables de remplir :
- fiche de rapport des PFE mère et nouveau-né.
- fiche de rapport des PFE Enfant.
Contenu de la session :
Comment remplir les :
- fiche de rapport des PFE mère et nouveau-né ;
- fiche de rapport des PFE Enfant.
Méthodes /Techniques
- lectures commentées des fiches ;
- exercices de remplissage des fiches et discussions ;
- travaux de groupes ;
- jeux de rôle ;
- travaux pratiques en communauté ;
- synthèse.
Matériels
- copies des fiches et registres ;
- papier craft ;
- tableau flip chart ;
- marker/Craie ;
Déroulement
➢ En introduction :
56
Le facilitateur présente les objectifs de la session, les thèmes qui seront
abordés ;
57