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0. INTRODUCTION

0.1. PROBLEMATIQUE

La vaccination est reconnue comme une des mesures les plus efficaces pour prévenir la
mortalité, la morbidité et les complications des maladies infectieuses chez les enfants. [1]
On estime que la vaccination permet d’éviter chaque année 2,5 millions de décès d’enfants ;
Elle permet également d'éviter à près de 750 000 enfants de souffrir de sérieux handicaps
physiques, mentaux ou neurologiques. [2]

C’est dans cette optique qu’en Mai 1974, l´Organisation mondiale de la Santé (OMS) a lancé
un programme de vaccination mondiale, connu sous le nom de Programme Elargi de
vaccination (PEV), comme l´une des interventions de santé publique majeure pour prévenir la
morbidité et la mortalité infantiles. [3]
L’apport de la vaccination est particulièrement déterminant s’agissant de la réalisation du
troisième objectif pour le développement durable (ODD) relatif à la santé et au bien-être, plus
précisément le 2ème sous-objectif ou cible ci-après : d’ici à 2030, éliminer les décès évitables
de nouveau-nés et d’enfants de moins de 5 ans, tous les pays devant chercher à ramener la
mortalité néonatale à 12 pour 1000 naissances vivantes (NV) au plus, et la mortalité des
enfants de moins de 5 ans à 25 pour 1000 NV au plus (ONU, 2018). [4]

Au cours de la dernière décennie, les programmes de vaccination ont ajouté aux six vaccins
initiaux qui sont : diphtérie, tétanos, coqueluche, rougeole, poliomyélite et tuberculose ; un
certain nombre de vaccins nouveaux ou encore sous-utilisés. Il s’agit de vaccins contre
l’hépatite B, les infections à Haemophilus influenzae type b (Hib), les oreillons, les
pneumococcies, les rotaviroses, la varicelle, l’hépatite, la méningite à méningocoque et la
rubéole avec, en plus, dans les pays où ils sont nécessaires, des vaccins contre la fièvre jaune
et l’encéphalite japonaise. Le calendrier actuel de vaccination des nourrissons de la RDC
comprend huit vaccins contenant 13 antigènes, à savoir : BCG, VPO, DTC-HepB-Hib, PCV,
ROTA, VAR, VAA, et VPI. Ces vaccins sont normalement administrés au cours des 11
premiers mois de vie.
Il est estimé que la vaccination permet d’éviter chaque année 2,5 millions de décès d’enfants.
Toutefois, malgré ce succès, des millions d’enfants vivant dans des pays en développement ;
près de 20% du total annuel des naissances ne reçoivent pas la totalité des vaccinations
prévues au cours de leur première année de vie (OMS, UNICEF, Banque mondiale, 2010). [5]
2

En République Démocratique du Congo (RDC), en dépit de progrès réalisés dans la réduction


de la mortalité des enfants de moins de cinq ans, qui est passée de 158 pour 1000 NV en 2007
(EDS, 2007) à 104 pour 1000 NV en 2013 (EDS 2013), et à 70 pour 1000 NV en 2017 (MICS
2017-2018), la situation demeure préoccupante quand on se réfère à la situation mondiale et à
l’atteinte de l’ODD 3. Cet excès de mortalité chez les enfants est attribuable en grande partie à
des maladies évitables par la vaccination. [6]

En 2013, l’estimation de la couverture vaccinale à partir des informations tirées du carnet de


vaccination a montré que seulement 41% des enfants de 12 à 23 mois avaient été
complètement vaccinés avant l’âge de 12 mois en RDC. Lorsque l’on prend en compte les
renseignements fournis par la mère, ce pourcentage passait à 45% (EDS 2013-2014).
Le rapport notait des disparités de couverture vaccinale entre le milieu rural (42%) et urbain
(53%), et entre les provinces du pays. La province de Kinshasa et du Nord Kivu avaient les
meilleures couvertures avec, respectivement, 68% et 71% d’enfants ayant reçu tous les
vaccins recommandés par le Programme Elargi de Vaccination. L’étude MICS 2018 a montré
une couverture vaccinale de 35 % (enfants de 12 à 23 mois complètement vaccinés).
Ce chiffre global cachait des disparités importantes au niveau des provinces. A titre
d’exemple, la couverture vaccinale était de 8,2% à la Mongala, 15,4% à la Tshuapa, 41,9% à
Kinshasa, 48,0% au Kongo central, et 79,2% au Nord Kivu. [7]

En Côte d’Ivoire, les couvertures vaccinales administratives par antigènes en 2017 étaient de
92 % pour le BCG, 98 % pour le DTC Hep B Hib 3, 91 % pour la rougeole et 92 % pour la
fièvre jaune. [8]
Ces données peuvent cacher des variations régionales et même communautaires. C’est ainsi
qu’il a été recommandé de mener des études communautaires sur la couverture vaccinale et
ses prédicteurs. En effet, elles permettent d’établir un plan de vaccination fondé sur des
données factuelles [9]
A Abidjan, en 2017, les couvertures vaccinales par antigènes dans le district Cocody-
Bingerville étaient de 100 % pour le BCG, 101 % pour le DTC Hep B Hib 3, 85 % pour le
VAR et 83 % pour le VAA. [10]
Quelques études de couverture vaccinale ciblant les communautés ont été menées notamment
celle de Sackou à Anonkoi-3 en 2010 qui a rapporté une couverture vaccinale de 68,6 %. [11]
3

En 2016, Au Canada la couverture vaccinale complète des enfants québécois de la cohorte 1


an se situe à 84 %. Si on exclut le vaccin contre le rotavirus et contre l’hepatite B, elle est de
95 %. Pour la cohorte 2 ans, ces couvertures sont de 82 % et 91 % respectivement
comparativement à 73 % et 89 % en 2014. C’est l’inclusion du vaccin contre le rotavirus qui
est associée à la baisse de la couverture vaccinale, le vaccin contre l’hépatite B étant
administré à l’aide d’un vaccin combiné. [12]

En France, la couverture vaccinale du vaccin pentavalent 3 doses (DTP, Coqueluche,


Haemophilus influenzae de type b) a augmenté chez les enfants âgés de 24 mois et nés en
2018 (96,4%) par rapport à celle estimée chez les enfants, au même âge, nés en 2017 (95,4%).
La couverture vaccinale du vaccin contre l’hépatite B 3 doses a augmenté chez les enfants
âgés de 24 mois et nés en 2018 (95,2%) par rapport à celle estimée chez les enfants, au même
âge, nés en 2017 (91,8%).
La couverture vaccinale du vaccin contre le pneumocoque 3 doses a augmenté chez les
enfants âgés de 24 mois et nés en 2018 (95,0%) par rapport à celle estimée chez les enfants,
au même âge, nés en 2017 (93,1%).
La couverture vaccinale du vaccin ROR (2 doses) a augmenté chez les enfants âgés de 24
mois et nés en 2018 (90,4%) par rapport à celle estimée chez les enfants, au même âge, nés en
2017 (86,3%). [13]
Malgré des progrès significatifs en matière de couverture vaccinale de routine au fil des
années, des millions d'enfants vivant dans les pays en développement ne sont pas
complètement vaccinés, ce qui les expose à des incapacités ou à des décès prématurés. [14]

Ainsi, en 2017, environ 85% des nourrissons dans le monde (116,2 millions de nourrissons)
avaient reçu 3 doses du vaccin diphtérie-tétanos-coqueluche (DTC3), les protégeant ainsi
contre les maladies infectieuses pouvant s’aggraver voire entrainer une invalidité. Cependant,
on estime que 19,9 millions de nourrissons dans le monde n'ont pas été atteints avec des
services de vaccination de routine tels que 3 doses de vaccin DTC. Environ 60% de ces
enfants vivraient dans des pays en voie de développement [15]
En effet, les enfants vivant en milieu pauvre ont 1,9 fois plus de risque de mourir avant leur
5ème anniversaire que ceux vivant en milieu aisé. Parmi les causes de cette mortalité infanto-
juvénile, l’on cite régulièrement les maladies évitables par la vaccination. [16]
Cette situation a suscité notre intérêt pour cette recherche de couverture vaccinale dans l’aire
de santé de Muzinzi.
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A la lumière de ce qui précède, nous nous sommes posé ces questions :


- Quelle proportion d’enfants âgés de 0 à 11 mois ont été complètement vaccinés dans l’aire
de santé de Muzinzi selon le calendrier vaccinal PEV ?
- Quels facteurs ont été associés à la vaccination incomplète et à la non vaccination des
enfants âgés de 0 à 11 mois dans l’aire de santé de Muzinzi ?
Quels facteurs ont été associés à la vaccination
ZS de la RDC ?
0.1. OBJECTIFS :
 General
Contribuer à la réduction de la morbidité et la mortalité dues aux maladies évitables par
la vaccination, en récoltant les données de base pour orienter les interventions en
matière de vaccination des enfants de 0 à 11 ans dans l’aire de santé de Muzinzi.

 Spécifique

Déterminer la couverture vaccinale par antigene pendant la période d’étude


Évaluer le niveau de connaissance des parents sur l'importance du calendrier vaccinal.
Déterminer le niveau d’implication des RECO dans la sensibilisation sur le calendrier
vaccinal.
Déterminer les autres facteurs associés à la baisse de la couverture vaccinale.

0.3. HYPOTHESES :

La baisse de la couverture vaccinale dans l’aire de santé de Muzinzi serait due à:

La sous information des mères des enfants de 0 à 11 mois sur le programme élargi de
vaccination;
Un faible niveau de connaissance des parents sur l’importance du respect du calendrier
vaccinal chez les enfants de 0 à 11 mois ;
La rupture intempestive des stocks des vaccins.

0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET :

L’intérêt scientifique du sujet réside sur le fait que la vaccination est reconnue par l’OMS
comme une des mesures les plus efficaces pour prévenir la mortalité, la morbidité et les
complications des maladies infectieuses chez les enfants.
L’intérêt personnel de ce sujet, est qu’il nous permet de déceler les facteurs associés à la
baisse de la couverture vaccinale chez les enfants de 0 à 11 mois, ainsi enrichir la
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connaissance des parents et des chefs de ménages sur la vaccination en fournissant les
informations de qualités au personnel de santé et RECO afin de lever le taux de la
couverture vaccinale.

0.5. DELIMITATION DU SUJET :

Notre sujet intitulé “Couverture vaccinale chez les enfants de 0 à 11 mois: cas spécifique
de l'aire de santé de Muzinzi ”; est une étude transversale à caractère descriptif qui s'est
déroulée durant la période allant du 1 Avril 2023 au 31 Aout 2023 au sein de l’aire de santé
de Muzinzi dans la Zone de Santé de Nyangezi.

0.6. APPROCHE METHODOLOGIQUE :


Nous avons estimé la taille de l’échantillon grâce à la formule de Schwartz, les données ont
été récoltées à partir des carnets de vaccination des enfants au centre de santé et une
enquête- ménage réalisée, sur base d’un questionnaire d’enquête préétabli.
Les données ont été analysées grâce aux logiciels Microsoft Excel 2013 et SPSS 20 pour
l’analyse des données statistiques.

0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL :


Outre l'introduction, notre travail s'articule sur quatre chapitres :

- Le premier chapitre est consacré aux considérations théoriques


- Le deuxième sur le cadre méthodologique
- Le troisième sur la présentation et interprétation des résultats
- En fin le quatrième sur la conclusion et suggestions.
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CHAP I : CONSIDERATION THEORIQUE


I.1. DEFINITION DE CONCEPTS [2]
 La vaccination : C’est un procédé consistant à introduire un agent extérieur (vaccin),
dans un organisme vivant afin de crée une réaction immunitaire positive contre une
maladie infectieuse.
 Vaccin : La Pharmacopée Européenne définit les vaccins comme « des préparations
contenant des antigènes ayant la propriété de créer chez l’homme une immunité active
et spécifique contre l’agent infectant ou la toxine ou l’antigène élaborés par celui-ci ».
 Couverture vaccinale : C’est le pourcentage d’enfant correctement vacciné dans une
population ou dans un pays cible.
 Immunité : C’est une acquisition par l’organisme de propriété de défenses spécifiques
à une infection.
 Anti corps : C’est substance protéine de défense produit par l’organisme.
 La vaccination de routine : C’est une vaccination qui se déroule quotidiennement dans
les organisations sanitaires à travers le pays et elle concerne les enfants de 0-11 mois.
 Calendrier vaccinale : Est un tableau des vaccins correspondant aux individus d’un
âge bien déterminé.
I.2. HISTORIQUE DU PROGRAMME ELARGI DE VACCINATION EN RDC [6]
En RDC, le programme élargi de l’éradication dont la création au niveau de chaque pays ; le
nombre était recommandé par l’assemblée mondiale de la santé. C’est ainsi qu’en 1968, une
ordonnance présidentielle a créé pour une période de 10 ans.
En 1978, la certification de l’éradication de la variole est faite sous la RDC.
En 1981, lors de l’adhésion de notre pays à la population de soins de santé primaire et avec
la création de Zone de santé, il y a eu l’intégration progressive des activités vaccinales dans
les centres de santé de mise en œuvre de la politique de soins de santé primaire adapté par le
pays.
I.3. OBJECTIFS DES ACTIVITES DU PEV [2]
La mission du PEV consiste à garantir à tout enfant un meilleur service avec le moindre
risque de contacter les maladies équitables par la vaccination.
Le PEV se fixe comme objectif générale de garantir à tout enfant une vie sans rougeole, sans
diphtérie, sans coqueluche, et sans tétanos, une vie avec des moindres risques de contracter la
tuberculose, l’hépatite, la méningite (PEV LMITE 1996).
Les objectifs spécifiques sont en rapport avec les maladies prioritaires de la décennie (1990-
2000) contre la rougeole, éliminer le tétanos maternel et néonatal et éradiquer la poliomyélite.
7

Les activités du PEV sont : Le développement du programme, la formation du personnel de


santé, la supervision et l’approvisionnement en vaccins.
10 ans après la création du PEV, l’OMS établi un calendrier standard de vaccination par les
premiers vaccins du PEV : le BCG (bacille de Calmette et Guérin) DTC (Diphtérie, tétanos,
coqueluche), vaccin orale contre la poliomyélite et vaccin contre la rougeole.
Par suite, les nouveaux vaccins ont été développés et ajoutés à la liste et le vaccin contre
l’hémophile influenza du type B pour les pays à forte prévalence.

I.4. CALENDRIER VACCINAL


Tableau du calendrier vaccinal [17]
VACCIN AGE DE L’ADMINISTRATION MALADIES CIBLES AGE
CIBLE
BCG+VPOO A la naissance Tuberculose
Penta1/Pneumo1 A 6semainesdelanaissance Poliomyélite
Vpo1/-ROTA1

Enfants de 0à 59mois
Penta2/Pneumo2 A 10 semaines de naissance Diphtérie
Vpo2/Pneumo2 Tétanos, coqueluche
Vpo2/Pota2 Hépatite B, haemophilus
Penta3/Pneumo3 A 14 semaines de naissance influenza b
Vpo3/Rota3
VPI
VAR1-VAAet A 9mois Rougeole
VP/2 Fièvre jaune + polio
VAR2 A 15mois Rougeole
Doses et méthodes d’administration des vaccins
Antigènes Doses Voies d’administration Site d’admission
BCG 0,05ML Intradermique(ID) Face externe de l’avant-bras gauche
VPO 2gouttes Orale Bouche
VPI 0,5ml Intramusculaire Face externe de la cuisse
PENTA 0,5ml Intramusculaire(IM) Face externe de la cuisse
PNEUMO 0,5ml Intramusculaire(IM) Cuisse
ROTA Unidosede2ml Orale Bouche
VAR 0,5ml Sous-cutané Bras (deltoïde)
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VAA 0,5ml Sous-cutané Bras (deltoïde)

I. 5. IMMUNISATION DE L’ORGANISME [18]


L’immunisation de l’organisme représente la capacité de l’organisme à tolérer un corps qui
est indigène et à rejeter un corps considéré étranger.
Le système immunitaire compte les organes et les cellules spécialisées ayant comme rôle
d’assurer la protection de l’organisme en identifiant les substances cellulaires spécialisées.
 L’immunisation active : Générée par notre système immunitaire peut être à l’origine de
ce type d’immunisation et qui dire habituellement longtemps. L’organisme lui-même
qui fabrique ses anticorps.
 L’immunisation passive : Découle d’un transfert d’anticorps de la mère au fœtus par
l’entremise du plan cette dernière lors de la grossesse et c’est la forme de
l’immunisation la plus rendue.

I.6. LE VACCIN [19] : La Pharmacopée Européenne définit les vaccins comme « des
préparations contenant des antigènes ayant la propriété de créer chez l’homme une immunité
active et spécifique contre l’agent infectant ou la toxine ou l’antigène élaborés par celui-ci ».

Elle précise qu'ils peuvent être constitués par : «microorganismes entiers (bactéries, virus
ou parasites), inactivés par des moyens chimiques ou physiques, des micro-organismes
vivants entiers naturellement avirulents ou qui ont été traités afin d’atténuer leur virulence ou
des antigènes extraits des micro-organismes ou sécrétés par des micro-organismes ou préparés
par génie génétique ou synthèse chimique »
Un vaccin comporte ses antigènes associés ou non à des adjuvants dont le rôle est de
« potentialiser et/ou moduler la réponse immunitaire vis-à-vis du/des antigène(s) »
La Pharmacopée distingue les adjuvants, les adsorbants utilisés comme adjuvants. Ces
derniers, nécessaires dans les vaccins adsorbés et les conservateurs antimicrobiens sont
employés pour empêcher l’altération de la préparation ou éviter des effets indésirables suite à
une contamination microbienne du vaccin pendant son utilisation.

I. 6.1. Types de vaccins [20]


Dans la typologie des vaccins nous avons :
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- Les vaccins atténués : Contiennent des agents pathogènes vivants mais dont la
virulence a été atténuée par la mise en culture dans des conditions particulières (au
froid par exemple).
- Les vaccins inactifs : Contiennent des microbes entiers qui ont été tués par la chaleur
ou des traitements chimiques. Dans la catégorie nous avons le VPO.
- Les vaccins sous unitaires : Contiennent des fragments des microbes putatifs
nécessaires et suffisants pour apprendre au système immunitaire à reconnaitre le genre
entier. C’est le cas des vaccins contre le pneumocoque ou encore la coqueluche.
D’autres vaccins sous unitaire contiennent des toxines d’origines bactériennes traitées par la
chaleur ou chimiquement pour ne plus être toxique sont des vaccins peu immunogènes qui
nécessitent donc plusieurs injections et des rappels génétiques, ils ne sont pas directement issus
de l’isolement et de la purification d’un agent infectieux mais l’antigène qui est produit à partir
d’un gène du microbe.

I.6.2. LES EFFETS SECONDAIRES DES VACCINS [21]


Comme tant d’autres médicaments, les vaccins peuvent avoir des effets secondaires.
Les effets secondaires sont sexuellement mineurs ; les plus fréquents sont la fièvre, l’irritabilité,
la douleur, des rougeurs, œdème au site d’injection.
Ces effets secondaires graves sont extrêmement rares, ils surviennent dans moins d’un cas sur
million de doses administrées.
Parmi eux, nous citons : les réactions allergiques graves comme l’anaphylaxie, (exemple les
urticaires, des plaques, la difficulté respiratoire,…) doivent être prise en charge en générale
par structures avancées. Cependant il est important de mettre cela en perspective et de supposer
les risques et les bienfaits (sécurisation du vaccin 2016).

I.6.3. PRESENTATION DES VACCINS [20]


Les vaccins se présentent sous différentes formes :
- Les vaccins liquides : près à l’emploi
- Les vaccins secs : desséchés par le froid en poudre ou en cristaux qu’il faut dissoudre
par un diluant et mettre suspension.
- Les flacons multidoses de 10.20.50 ou 100 doses (constituent des vailles sanitaires).
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I.6.4. INDICATION ET CONTRE INDICATION DES VACCINS [19]


- Retarder la vaccination et consulter pour les cas de maladies graves des enfants
nécessitent l’hospitalisation.
- La vaccination anti-coqueluche est une contre-indication chez les personnes déjà eu une
réaction anaphylactique.
- La malnutrition, la prématurité ne constituent pas des contre-indications à la vaccination
- Pas de contre vaccination au vaccin DTC+Polio+VAR pour l’enfant infecté du
VIH/SIDA
- Le BCG est contre indiqué pour l’enfant ayant présenté une allergie à la précédente dose
de vaccin administrée (2007-2017) info sur la vaccinalogie) ainsi, les gestionnaires de
programme l’immunisation et les parties prenantes doivent avoir accès à un flux continu
d’information qui comporte des renseignements suivants :
Si les ressources de vaccinations sont accessibles ou non à la population
Déterminer le nombre des individus vaccinés au sein de la population cible.
Ceux qui ne sont pas et pourquoi ?
- S’il y a atteinte ou non des objectifs fixés par les services
- S’il y a une réduction de la mortalité et la mortalité dans les cas de maladie évitables
par la vaccination.

I.6.7. LA CHAINE DE FROID EN CONSERVATION DES VACCINS [22]


La chaine de vaccination est un système qui garantit qualité des vaccins depuis la fabrication
jusqu’ à leur point d’utilisation.
La chaine de froid est composée de deux parties à savoir :
- La chaine fixe : présentée par le réfrigérateur
- La chaine mobile : présentée par les boites isothermes et les gélolevures (permet le
transport)
- Tous les vaccins sont sensibles à la chaleur mais à des degrés divers.
- Les chambres froides : elles servent à conserver et à stocker des grandes quantités de
vaccins à l’échelon central ou régional.
Il existe deux :
- La chambre froide négative -20° est destinée à la conservation du VPO et à la
congélation des accumulations de froid, mais aussi à la conservation du VAR selon
certaines fabrications.
11

- La chambre froide positive est de + 2° à + 8° est destinée à la conservation des vaccins


BCG, DTC, HepB, VAR, VAA.

I. 8. ANALYSE DE LA COUVERTURE VACCINALE [23]


L’analyse de la couverture vaccinale est une étape une étape cruciale de notre application
de base parce que ceci montre jusqu’à quel niveau les services ont atteint la population.

I.9. DETERMINATION DE LA COUVERTURE VACCINALE [23]


L’atteinte d’une couverture vaccinale est déterminée par un certain nombre d’étapes
successives.
- La population cible
- L’accessibilité géographique des services
- La disponibilité des ressources
- L’utilisation des services
- La couverture vaccinale adéquate
- La couverture efficace
- Taux de couverture
La disponibilité des ressources : ici différentes questions se posent ; est-ce qu’au niveau local
nous avons assez des personnels médicaux, vaccins, des matériels, des moyens de transport
pour atteindre l’objectif fixé par le programme.
Elle est comme la qualité de ressources essentielle existant par rapport à la qualité requise pour
couvrir la totalité de la population cible.
- Accessibilité géographique des services : une carte de région sanitaire qui montre
l’emplacement des localités (villages) elle montre également les différentes structures
de santés, les voies de communication (routes rivières) ; une question se pose : est-ce
que les lieux où se déroule l’intervention concernée sont assez proches de la
communauté pour qu’elle puisse s’y rendre facilement.
Précisez le temps que la population prête à conserver ou la distance à parcourir pour s’y
rendre. Les services de vaccination devraient être condition utile à la vaccination (UNICEF
2006 P29).
L’utilisation des services est le pourcentage de la population cible que utilise le service au
moins une fois au cours d’une période donnée.
La couverture adéquate est le pourcentage de la population cible utilisant les prestations
avec une fréquence et l’intensité requise.
12

I. 10. CALCUL DE LA COUVERTURE VACCINALE ET LES INDICATEURS DE


LA PERFORMANCE [17]
- Pour calculer le taux de la couverture vaccinale on prend le nombre des enfants
vaccinés divisé par la cible (enfant attendus) multiplié par 100.
- Taux de couverture par le BCG : prestation vaccinale réalisées par le BCG divisée par
le nombre des connaissances attendues multiplient par 100.
- Taux d’abandons : égal au nombre d’enfants vaccinés à la première visite moins le
nombre de vaccinés à la dernière visite multiplié par 100 (ex : DTC1-DTC3x100).
- Taux de couverture DTC-Hep B-Hib3, VPO3 : nombre des vaccinés au DTC-HepB-
Hib3 divisé par le nombre d’enfants ciblés x 100.
- Taux de couverture par le VAR : prestation vaccinale réalisée par le VAR divisée par le
nombre d’enfants ciblés multiplié par 100 (le guide national de vaccination 2ème édition).

I.11. LES MALADIES CIBLES DU PEV [24, 25, 26,]


1. LA COQUELUCHE [24]
a) Définition : C’est une infection respiratoire bactérienne peu ou pas febrile de l’arbre
inférieur mais d’évolution longue et hautement contagieuse due au bacille du genre
Bordettella.
b) Etiologie : Deux bactéries du type bordetella pertussis et parapertusis
c) Clinique : Violente quinte de toux et paroxystique typique chez le nourrisson de
moins de 6 mois.
- Ecoulement rhinopharyngé.
- Les apnées et les accès de cyanose sont du premier plan
d) Prophylaxie : Vaccin contre la coqueluche DTC

2. LA FIEVRE JAUNE : [25]


a) Définition : c’est une maladie hémorragique variable aigue transmise par piqûre des
moustiques infectés du type genre Aedes et Haemagogus
b) Etiologie : un arbovirus du genre flavirus
c) Clinique : elle est caractérisée par 2 phases sous forme grave
- La phase rouge : début brutal, céphalée, dorsalgie, vomissement, congestion faciale, et
conjonctivale
- Phase jaune : ictère, albuminurie, purpura, maelena, hématurie, vomissement du sang
noir.
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d) Prophylaxie : Vaccin antimaril VAA


3. LA DIPHTERIE : [26]
a) Définition : La diphtérie est une toxi-infection due à une bactérie nommée
Corynebacterium diphteriae.
b) Etiologie : Bacille de Klebs-Loeffler
c) Clinique :
- Angine diphtérique
- Ecoulement nasal du pus
- Gonflement des ganglions au niveau du cou
- Fièvre modérée
- Gêne respiratoire
- Complication cardiaque (myocardite) et neurologique : paralysie du palais
d) Prophylaxie : Vaccin contre la diphtérie DTC

4. LA TUBERCULOSE : [25]
a) Définition : La tuberculose est une maladie infectieuse endémique touchant le plus
souvent les poumons et est due à une bactérie Mycobacterium tuberculisis
b) Etiologie : Bacille de Koch
c) Clinique : La tuberculose varie très souvent d’après les formes de la maladie
suivant qu’elle est à son début, qu’elle évolue, qu’elle est résistante ou encore
qu’elle a atteint certains organes autres.
d) Prophylaxie : Vaccin contre la tuberculose BCG

5. LA TETANOS [26]
a) Définition : Le tétanos est une toxiinfection qui se développe dans les plaies due à
une bactérie (Clostridium tetani) vivant dans le sol souillé.
b) Etiologie : Clostridium tetani ou bacille de Nicolaier
c) Clinique :
- Le trismus : difficulté d’ouvrir la bouche
- Spasme musculaire dans le dos, nuque et l’abdomen
- Contracture douloureuse permanente généralement au niveau des muscles masticateurs
(trismus), envahissant en suite la nuque, la face de trône et les membres (opisthotonos).

6. LA ROUGEOLE [25] : est une maladie fébrile et très contagieuse de l’enfant.


- Etiologie : due au paramyxo-virus
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- Clinique : Tâche de Koplick, catarrhe oculo-nasale, éruption maculo-papuleuse


- Prophylaxie : Vaccin anti rougeoleux VAR

7. HEPATITE B [25]
a) Définition : L’hépatite B, est une infection virale qui s’attaque aux cellules du foie
et qui entraine l’inflammation de ce dernier.
b) Etiologie virus de l’hépatite B :
c) Clinique : Elle est caractérisée par 2 phases
- La phase aigüe ; fièvre, fatigue maux de tête, perte d’appétit, jaunisse
- La phase chronique, le foie se dégrade graduellement et cela peut conduire à une
cirrhose du foie et un cancer du foie.
d) Prophylaxie : Vaccin contre l’hépatite B, HepB.

8. LA POLIOMYELITE [25]
a) Définition : La poliomyélite est une maladie virale infectieuse pouvant causer la
paralysie
b) Etiologie : Elle est due au poliovirus
c) Clinique : fièvre, malaise, troubles digestifs, rachialgie, douleurs musculaires au
niveau des membres, paralysies flasques au niveau des muscles.
d) Prophylaxie : Vaccin contre la polio VPO

9. LES INFECTIONS A HEMOPHILES INFLUENZA TYPE B [25]


a) Définition : Sont des infections des voies respiratoires supérieurs (nez, gorge, oreille)
et pouvant infecter le liquide céphalo rachidien (infection intensive à l’haemophilus
influenza du type B)
b) Etiologie : Haemophilus influenza du type B, (Hib) il est notamment la cause la plus
fréquente de la méningite bactérienne et la pneumonie chez les enfants de moins de 18 mois.

 LA MENINGITE BACTERIENNE
a) Définition : est une inflammation des méninges
b) Etiologie : Bactéries : méningocoque, Pneumocoque, Haemophilus influenza (enfant < 3ans)
c) Clinique : Fièvre élevée, raideur de la nuque, céphalées intenses, vomissement en jet,
trouble de conscience.
d) Prophylaxie : Vaccin contre l’H. influenza (Hib), et contre le pneumocoque (prevenar).
15

 LA PNEUMONIE
a) Définition : Elle est une infection du parenchyme pulmonaire
b) Etiologie : bactéries : pneumocoque, Haemophilus influenza
c) Clinique : Maux de tête, vomissement, convulsion, taux gène respiratoires une
expectoration jaunâtre ou verdâtre, fatigue, hypostasiant, douleur thoracique, douleur
thoracique.
d) Prophylaxie : Vaccin contre le pneumocoque (prenar), Vaccin contre l’H. influenza
(Hib).

I.12. PRESENTATION DU MILIEU


1. APPERCU GENERAL
Le C.S de Muzinzi est une institution sanitaire qui a été créé et installé dans l’aire de santé de
Muzinzi en 2001 par le Bureau Diocésain des œuvres médicales (BDOM) ;
Il est limité :
- Au Nord par le Centre de santé Munya
- Au Sud-Kivu par le Centre de Santé de Ngali (Zone de santé de Kaziba)
- A l’Est par le Centre de Santé d’Ibambiro
- A l’Ouest par le Centre de santé de Kalengera
L’aire de Santé de Muzinzi a une population de 13659.

2. SITUATION DEMOGRAPHIQUE
Le Centre de Santé de Muzinzi comprend 12 villages qui sont :
- Karhundu, Mushego, Mulende, Bwenda, Cijingiri, Bidaho, Ciyanja, Lukananda,
Ishamba, Kabiganda, Irhaga, Muganzo.
- Ce Centre de santé se trouve dans la localité de Mulende environ de 28 à 30 km du bord
de la route qui mène vers Bukavu dans le groupement de Karhongo/Nyangezi, chefferie
de Ngweshe, territoire de Walungu dans la province du Sud-Kivu en RDC.

3. ORGANISATION DU CENTRE
Au C.S de Muzinzi ; les activités débutent à 8h°° jusqu’ à 16h ; la permanence est
assurée à tour de rôle par le personnel soignant cette structure comprend les agents à
savoir :
Le personnel médical :
- 1 Infirmier titulaire A1
16

- 1 Infirmier A1
- 2 Infirmiers A2
- 1 Laborantin A1
Le personnel d’appui :
- 1Sentinelle,
-1Ouvrier,
-1 Fille de salle.
les activités fonctionnelles le C.S de Muzinzi :
Le Centre de Santé de Muzinzi offre le PMA (paquet minimum d’activité) :
- Les soins préventifs
- Les soins curatifs
- Les soins promotionnels et réadaptation
17

ORGANIGRAMME DU C.S. MUZINZI

BCZS

C.S/Infirmier
Titulaire CODESA

Services Administratif
Service curatif

Réception Laboratoire
IT Adjoint

Ouvrier Filles de Sentinelle Infirmier Salle de


salle Traitant soins
18

CHAP II : CADRE METHODOLOGIQUE

II.1. POPULATION D’ETUDE ET ECHANTILLONNAGE

 LA POPULATION D’ETUDE
Notre population est constituée de toute population que compte l’aire de santé de Muzinzi
vivants dans différentes villages.
Le C.S de Muzinzi est constitué de 13669 habitants
 ECHANTILLONNAGE D’ETUDE
Pour effectuer ce travail, nous avons fait recours à l’étude descriptive de la couverture
vaccinale chez les enfants de 0-11 mois dans l’aire de santé de Muzinzi.
Cette branche d’âge est constituée de 3,49% de la population totale : 13669 habitants, ce qui
13669x3,49
nous a donné : 477
100

Ainsi notre échantillonnage est dans l’aire de santé de Muzinzi qui est répartis dans des
villages comme suit :
Village Effectif Pourcentage
Mulende 159 33,3
Bwenda 37 7,7
Lukandanda 56 11,7
Cijingri 41 9
Kabiganda 17 3,5
Irhaga 25 5,2
Ishunda 16 3,3
Karhundu 32 6,7
Bidaho 19 4
Ciyanja 17 3,5
Mushego 43 9
Muganzo 15 3,1
Total 477 100
477 Enfants de 0 à 11 mois concernés de notre échantillon et 5 prestataires chargés de la
présentation dans le FOSA puis d’une manière exhaustive.
Selon l’OMS recommande de prendre 1 à 20% ; pour notre recherche nous avons pris
477𝑥17
17% et qui a donné = 81 enfants de 0-11 mois comme taille de l’échantillon et
100

5 prestataires de soins.
19

De même, Selon la formule de Schwartz : n= Z2xp (1-p)/m2 (z=1,96 p=0,0349 m=0,05),


ce qui nous a donné 51 + 30= 81 enfants.
Pour enquêter les 81 parents des enfants de 0-11 mois, nous avons procédé de la manière
suivante : l’aire de santé de Muzinzi compte 12 villages, ce qui nous a permis d’enquêter 8
parents par village dans 7 villages et 5 parents par village dans 5 villages pour totaliser 81
parents.
II.2. TECHNIQUES DE LA RECOLTE DES DONNEES

Pour bien mener notre étude, nous avons utilisé la méthode descriptive et des techniques
suivantes ;

 L’enquête par questionnaire


 L’analyse documentaire
 L’observation participative

 L’ENQUETE PAR QUESTIONNAIRE


Adressée aux parents des enfants de 0 à 11 mois de l’aire de sante de Muzinzi et leurs
personnels soignants pour vérifier nos hypothèses et atteindre nos objectifs et avoir des
information claires et précises.
 L’ANALYSE DOCUMENTAIRE
Elle nous a permis d’exploiter certains documents notamment le dictionnaire médical,
des mémoires, les carnets de vaccination et les cahiers d’enregistrement des enfants à la
vaccination.
L’observation directe et partitive, vécue en nous associant à toute la population de l’aire
de sante de Muzinzi et l’équipe soignante.
Elle nous imprègne du sujet de recherche.
Elle nous aide aussi à observer et à participer de loin au de prêt au cours de cette
investigation avec nos enquêtes.
II.3. TECHNIQUE DE TRAITEMENT DES DONNEES

Pour la collecte des données relatives aux matériels ci-après :

 Les fiches d’enquêtes ; sur lesquelles étaient inscrit les questions auxquelles
avaient répondu les enquêtés
 Un stylo et un crayon pour le pointage
 Des papiers duplicateurs
 Les registres de CPS
 Une calculatrice
 L’ordinateur pour la saisie et l’impression.
 Les données ont été encodées dans Excel et analysées par SPSS.
20

II.4. DIFFICULTES RENCONTREES

Au cours de cette recherche, nous nous sommes heurtés à des difficultés suivantes :

 La difficulté financière pour accéder rapidement aux données


 La fatigue pour atteindre différents ménages de nos enquêtés
 Difficultés d’accéder à certaines données qui seraient importantes pour cette
investigation.
Le courage, la détermination nous ont aidé les surmonter.

II.5. UTILISATION DES RESULTATS OBTENUS

Les résultats de cette recherche seront présentés dans les tableaux pour une meilleure
compréhension dans le chapitre suivant.

CHAP III : PRESENTATION ET INTERPRETATION DES RESULTATS

3.1. PRESENTATION DES RESULTATS

Les résultats de nos investigations sont consignés dans les tableaux suivant les objectifs
poursuivis :

A. LES REPONSES DES PERSONNES EN CHARGE DES ENFANTS

CARACTERISTIQUES SOCIODEMOGRAPHIQUES DE LA PERSONNE EN


CHARGE DE L’ENFANT

Tableau 1 : Représentation de nos enquêtés selon les tranches d’âge


Age Effectif Pourcentage
18 à 25 ans 15 18,5
26 à 30 ans 20 24,7
31 à 35 ans 18 22,2
36 à 39 ans 13 16,1
40 ans et plus 15 18,5
Total 81 100
Ce tableau nous montre que la tranche d’âge la plus représentée est celle de 25 à 30 ans
soit 24,7% ; suivie de celle de 31 à 35 ans soit 22, 2 % ; après celle de 18 à 25 ans et de
40 ans et plus soit 18,5% en fin celle comprise entre 36 à 39 ans représente 16,1%.

Tableau 2 : Représentation des enquêtés selon le sexe

Sexe Effectif Pourcentage


Féminin 60 74
Masculin 21 26
Total 81 100
Ce tableau nous montre que le sexe féminin représente 74% et le sexe masculin 26%.
21

Tableau 3 : Représentation des enquêtés selon la profession :

Professeur Effectif Pourcentage


Cultivateur (trice) 35 43,2
Commerçant 9 11,1
Enseignant 5 6,2
Élève 4 5
Sans profession 6 7,4
Ménagère 10 12,3
Autres 12 14,8
Total 81 100
Ce tableau montre que 43,2% de nos enquêtés sont des cultivateurs ; 14,8% sont des autres
professions, 12,3% sont ménagères ; 11,1% sont commerçants ; 7,4% sont sans professions ;
6,2% sont enseignants et 5% sont des élèves.

CONNAISSANCES DES PERSONNES EN CHARGE DES ENFANTS SUR LA


VACCINATION

Tableau 4 : Représentation des enquêtés selon l’information sur la vaccination

Réponse Effectif Pourcentage


Oui 81 100
Non 0 0
Total 81 100
Ce tableau témoigne que la totalité de nos enquêtés ont reçu l’information sur la vaccination
soit 100%

Tableau 5 : Représentation selon la source d’information

Réponse Effectif Pourcentage


A l’Eglise 14 17,3
A l’école 12 14,8
A la radio ou télé 10 12,3
Les RECO 35 43,2
Au centre de sante 6 7,4
Amis (es) 4 5
Total 81 100
Nous remarquons que 43,2% de nos enquêtés ont reçu l’information sur la vaccination par les
RECO ; 17,3% à l’église ; 14, 8% à l’école, 12,3% à la Radio : 7,4% au Centre de santé ; et
5% par les amis (e).

Tableau 6 : Répartition selon la connaissance de l’avantage de la vaccination


Réponse Effectif Pourcentage
Protection contre les maladies infectieuses 69 85,2
Ne sait pas 12 14,8
Total 81 100
22

De ce tableau, nous trouvons que 85,2% des enquêtés connaissent l’avantages de la vaccination
et 14, 8% ne connaissent pas.

Tableau 7 : Les maladies contre lesquelles on vaccine les enfants


Réponse Effectif Pourcentage
Polio, hémophiles, influenza b, fièvre
jaune, coqueluche, tétanos, rougeole, 75 92,6
tuberculose, diphtérie, hépatite B
Ne sait pas 6 7,4
Total 81 100
Nous remarquons que 92,6% de nos enquêtés connaissent les maladies contre lesquelles on
vaccine leurs enfants et 7,4% ne connaissent pas.

Tableau 8 : A quel âge commence la vaccination de l’enfant ?


Réponse Effectifs Pourcentage
A la naissance 65 80,2
Ne sait pas 16 19,8
Total 81 100
Ce tableau nous montre que 80,2% de nos enquêtés répondent que la vaccination de l’enfant
commence à la naissance et 19,8% ne connaissez pas l’âge du début de la vaccination de
l’enfant.
Tableau 9 : Connaissance des parents sur le calendrier vaccinal
Réponses Effectifs Pourcentage
Oui 65 80,2
Non 16 19,8
Total 81 100
80,2% de nos enquêtés disent qu’ils connaissent le calendrier vaccinal et 19,8% disent qu’ils
ne le connaissent pas.
Tableau 10 : L’âge de vaccination de l’enfant contre la rougeole
Réponses Effectifs Pourcentage
9 mois 60 74,1
14 semaines 11 13,6
6 mois 10 12,3
Total 81 100
23

De ce tableau 74,1% de nos enquêtés disent que l’âge de la vaccination de l’enfant contre la
rougeole que c’est à 9 mois, 13,6% disent que c’est à 14 semaines 12,3% disent que c’est à 6
mois.
Tableau 11 : Interdiction de maris à faire vacciner leurs enfants
Réponses Effectifs Pourcentage
Oui 16 27
Non 44 73
Total 60 100
Ce tableau nous précise que 73% de nos enquêtés femmes répondent que leurs maris ne les
interdisent pas à faire vacciner leurs enfants.

B. REPONSE EN RAPPORT AVEC LES ENFANTS


CARACTERISTIQUES SOCIODEMOGRAPHIQUES DES ENFANTS :

Tableau 12 : Nombres d’enfants vaccinés de moins de 12 mois dans le ménage


Enfants Effectifs Pourcentage
Vaccinés 77 95
Non vaccinés 4 5
Total 81 100
Ce tableau nous confirme que 95% de nos enquêtés ont été vaccinés et 5% n’ont pas été
vaccinés.
Tableau 13 : Rang de naissance
Rand de naissance Effectifs Pourcentage
1 35 43
2-3 44 54
4-5 2 3
≥6 0 0
Total 81 100
2-3 est le rang de naissance le plus fréquent soit 54% de nos enquêtés suivi de celui du 1er soit
43% et 4 à 5 ans qui est de 3%.
24

Tableau 14 : Présence de carnet


Présence de carnet Effectif Pourcentage
Oui 63 78
Non 18 22
Total 81 100
78% de nos enquêtés ont présenté leurs carnets de vaccination, et 22% qui n’ont pas de carnets.
Tableau 15 : Raison d’absence du carnet de vaccination
Raisons d’absence Effectifs Pourcentage
Perte du carnet 18 100
Jamais administrés 0 0
Total 18 100
Ce tableau montre que 100% des enquêtés qui n’avaient pas de carnet de vaccination les avaient
perdu.

Tableau 16 : Représentation des enfants 0-11mois selon le sexe


Sexe Effectifs Pourcentage
Masculin 36 44,4
Féminin 46 55,6
Total 81 100
Ce tableau nous montre que 55,6% des enfants sont de sexe féminin et 44,4% sont du sexe
masculin.

COUVERTURE VACCINALE

Tableau 16 : Répartition des enfants vaccinés selon le calendrier vaccinal


Age Effectif Pourcentage
A la naissance 15 19,5
1 Mois et demi 21 27,3
2 Moi et demi 10 12,9
3 mois et demi 19 24,7
9 mois 12 15,6
Total 77 100
Ce tableau nous montre que 27,3% des enfants âgés de 1 mois et demi, suivi des enfants âgés
de 3 mois et demi soit 24,7%, puis ceux de la naissance soit 19,5% et ceux de 9 mois soit 15,6%
en fin ceux de 2 mois et demi soit 12,9%.
25

Tableau 17 : Répartition des enfants âgés de 0-11 mois ayant reçu de BCG
BCG Effectifs Pourcentage
A jour 70 86,4
Non à jour 11 13,6
Non concerné 0 0
Total 81 100
Dans notre étude 86,4% des enfants ont reçu le BCG.

Tableau 18 : Répartition des enfants âgés de 0-11 mois ayant reçu le VPO 0
VPOO Effectifs Pourcentage
A jour 16 20
Non à jour 65 80
Non concerné 0 0
Total 81 100
Au cours de notre étude 20% des enfants ont reçu le VPO 0.

Tableau 19 : Répartition des enfants de 0-11 mois ayant reçu le VAA/VAR


VAA Effectifs Pourcentage
A jour 10 76,9
Non à jour 3 23,1
Non concerné 68 0
Total 13 100
Au cours de notre étude 76,9 % des enfants ont reçu le VAA

Tableau 20 : Répartition des enfants de 0-11 mois selon la vaccination globale.


Vaccination globale Effectifs Pourcentage
A jour 16 20
Non à jour 65 80
Total 81 100
Dans notre étude 20% des enfants dont leurs vaccins étaient à jour et 65% leurs vaccins
n’étaient pas à jour.

Tableau 21 : Les raisons qui font que la vaccination n’est pas à jours.
Raison de non à jour Effectifs Pourcentage
Manque de temps 8 12,3
Enfants malade 4 6
Perte du carnet 18 28
26

Indisponibilité du vaccin 15 23
Non maitrise du CV 20 30,7
Total 65 100
30,7% de nos enquêtés qui n’ont pas de vaccin à jour disent qu’ils ne maitrisent pas le CV,
28% disent que c’est la perte du carnet, 23,1% disent que c’est l’indisponibilité du vaccin,
12,3% disent que c’est le manque du temps et 6% disent que l’enfant était malade.

C. LES REPONSES DES PERSONNELS SOIGNANTS


Tableau 22 : Répartition des personnels soignants selon l’âge.
Age Effectifs Pourcentage
18 à 30 ans 1 20
30 à 45 ans 2 40
45 ans et plus 2 40
Total 5 100
De ce tableau nous remarquons que 30 à 45 ans est l’âge qui occupe 40% de nos enquêtés et
celui de 45 ans et plus qui occupe aussi 40% suivi de celui de 18 à 30 ans soit 20%.

Tableau 23 : Répartition de nos enquêtés selon le sexe


Sexe Effectifs Pourcentage
Masculin 2 40
Féminin 3 60
Total 5 100
Les personnels du sexe féminin occupent 60% suivi de ceux du sexe masculin soit 40%

Tableau n°24 : Répartition de nos enquêtes selon le niveau d’étude


Niveau d’études Effectifs Pourcentage
Infirmier A1 3 60
Infirmier A2 2 40
Total 5 100
Dans ce tableau nous remarquons que 60% de nos enquêtées sont des infirmiers A1 et soit 40%
sont des infirmiers A2.
27

Tableau 25 : Répartition des personnels soignants selon l’ancienneté.


L’ancienneté Effectifs Pourcentage
1 à 2 ans 1 20
2 à 4 ans 2 40
4 ans et plus 2 40
Total 5 100
De ce tableau nous trouvons que 40% sont des personnels soignants qui ont l’ ancienneté de 2
à 4 ans et de 4 ans et plus qui sont aussi à 40% suivi de celui de 1 à 2 ans soit 20%

Tableau 26 : Organisation des séances éducatives


Réponses Effectifs Pourcentage
Oui 5 100
Non 0 0
Total 5 100
100% de nos enquêtés affirment u’ ils organisent des séances éducatives

Tableau 27 : Répartition selon le nombre de fois des séances


Réponses Effectifs Pourcentage
2 fois par semaine 5 100
1 fois par mois 0 0
2 fois par mois 0 0
Total 5 100
100% de nos enquêtés affirment qu’ils organisent des séances éducatives 2 fois par semaines.
Educatives 2 fois par semaines.

Tableau 28 : Enregistrement des cas d’abondons de la vaccination


Réponses Effectifs Pourcentage
Oui 5 100
Non 0 0
Total 5 100
100% de nos enquêtés acceptent qu’ils enregistrent des cas d’abandon à la vaccination
28

Tableau 29: Causes d’abandon à la vaccination


Causes Effectifs Pourcentage
Irrégularité du personnel 0 0
Trajet 2 40
Occupation multiple 3 60
Total 5 100
Dans ce tableau nous trouvons que 60% c’est l’occupation multiple comme cause d’abondons
à la vaccination et 40% est le trajet.
Tableau 30 : Récupération des cas d’abondons
Réponses Effectifs Pourcentage
Visité à domicile 1 20
Campagne par les RECO 3 60
Communique à l’Eglise 1 20
Autres 0 0
Total 5 100
Pour récupère les d’abandon 60% de nos enquêtés disent que des RECO font à campagnes,
20% disent qu’ils organisent des visités à domiciles et 20% autres disent qu’ils font des
communiqués à l’église.
Tableau 31 : Rupture des vaccins pendant les séances de la vaccination
Réponse Effectifs Pourcentage
Oui 3 60
Non 2 40
Total 5 100
60% de nos enquêtés acceptent qu’il y a quelque fois la rupture des vaccins pendant la séance
de la vaccination.

Tableau 32: Causes de la rupture des vaccins


Causes Effectifs Pourcentage
Stock insuffisant 1 66,7
Occupation multiple 0 0
Insuffisance personnel 0 0
Autres 1 33,3
Total 3 100
66,7% de nos enquêtés disent que la cause de la rupture des vaccins c’est le stock insuffisant
29

Tableau 33 : Organisation des visites à la maison pour les cas d’abondons


Réponse Effectifs Pourcentage
Oui 3 60
Non 2 40
Total 5 100
Dans ce tableau 60% de nos enquêtés acceptent qu’ils organisent des visites à la maison pour
les cas d’abondons.

Tableau 34 : Causes de non visite pour les cas d’abandons


Causes Effectifs Pourcentage
Trajet à par courir 2 100
Autres 0 0
Total 2 100
100% de nos enquêtés disent que la cause à la non visite à domicile c’est le trajet à parcourir

Tableau 35 : Respect du calendrier vaccinal par les parents


Réponses Effectifs Pourcentage
Oui 0 0
Non 5 100
Total 5 100
100% de nos enquêtés disent que les parents ne respectent pas le calendrier vaccinal.

3.2. INTERPRESTATION DES RESULTATS


Notre travail qui porte sur « la couverture vaccinale des enfants de 0-11 mois dans l’aire de
santé de Muzinzi » a obtenu des résultats que nous interprétons à tous les volets :
- L’interprétation des résultats relatifs aux personnes en charge des enfants de 0-11 mois
- L’interprétation des résultats en rapport avec les enfants
- L’interprétation des résultats relatifs aux personnels soignants

A. RESULTATS RELATIFS AUX PERSONNES EN CHARGE DES ENFANTS


- 100% de nos enquêtés ont reçu l’information sur la vaccination (tableau n° 04) ; 43,2%
disent que la source d’ information c’est les RECO, 17,3% à l’ église, 14,8% à l’ école et
5% 7,4% au centre de santé ; 5% par les amis (tableau n°5).
30

- 85,2% de nos enquêtés connaissent l’avantage de la vaccination et 14,8% ne le connaissent


pas. (tableau n° 6).
- Concernant les maladies pour lesquelles on vaccine les enfants ; 92,6% les connaissent et
7,4% ne les connaissent pas (tableau n° 7).
- 80,2% de nos enquêtés répondent que la vaccination de l’enfant commence à la naissance
et 19,8% ne connaissent pas l’âge du début de la vaccination de l’enfant (tableau n°8).
- Concernant la connaissance des parents sur le calendrier de vaccination, 80,2% de nos
enquêtés le connaissent et 19,8% ne le connaissent pas (tableau n°9), dont 74,1% disent que
l’âge de la vaccination de l’enfant pour la rougeole c’est à 9 mois et 13,6% disent à 14
semaines et 12,3% disent que c’est à 6 mois tableau (n° 10).

B. RESULTATS EN RAPPORT AVEC LES ENFANTS


- Concernant les carnets vaccinaux, 77,8% de nos enquêtés possèdent des carnets et 22,2%
n’en ont pas (tableau n° 14) ; dont 100% de nos enquêtés qui n’ont pas de carnet disent que
c’est perdu (tableau n° 15).
- 86,4% des enfants de 0-11 mois ont reçu le BCG (tableau n° 17)
- 20% des enfants ont reçu le VPO0 (tableau n° 18)
- 12% des enfants ont reçu le VAA et VAR (tableau n° 19)
- Concernant la vaccination globale 20% de nos enquêtés dont leurs vaccins étaient à jour et
65% d’enfants leurs vaccins n’était pas à jour (tableau n°20).
30,7% de nos enquêtés qui n’ont de vaccins à jours disent qu’ils ne maitrisent pas le CV, 28%
disent que c’est la perte du carnet 23% disent que c’est l’indisponibilité du vaccin du temps
et 12, 3% disent que c’est le manque du temps et 6% disent que l’enfant était malade (tableau
n° 21).

C. RESULTATS RELATIFS AUX PROFESSIONNELS SOIGNANT


- 100% de nos enquêtés affirment qu’ils organisent des séances éducatives et que c’est deux
fois par semaine (tableau n°27).
- Concernant l’ enregistrement des cas d’ abandon à la vaccination 100% de nos enquêtés
affirment qu’ ils enregistrent des cas d’ abandon (tableau n°28) ; dont les causes 60% disent
que c’est l’ occupation multiple et 40% disent que c’est à cause du trajet ( tableau n°29) ;
et pour récupérer ces cas d’ abandon 60% de nos enquêtés disent que des RECO font des
campagnes et 20% disent qu’ ils organisent des visites à domicile, 20% autres disent qu’
ils font des communiques à l’ église (tableau n° 30).
31

- Concernant la rupture des vaccins pendant la séance de la vaccination, 60% de nos enquêtés
affirment qu’il y a quelque fois (tableau n° 31) dont 66,7% de nos enquêtés disent que la
cause c’est le stock insuffisant (tableau n°32).
- 60% de nos enquêtés affirment qu’ ils organisent des visites à la maison pour les cas d’
abandons et 40% disent qu’ ils n’organisent pas des visites à la maison ( tableau n°33) ; dont
la cause 100% disent que, c’est le trajet à parcourir ( tableau n°34).
- Concernant au respect du calendrier vaccinal, 100% de nos enquêtés affirment que les
parents ne respectent pas le calendrier vaccinal (tableau no 35).

CHAP IV. CONCLUSION ET SUGGESTIONS

4.1. CONCLUSION
Nous avons mené une étude transversale descriptive sur la couverture vaccinale chez les
enfants âgés de 0 à 11 mois : cas de l’aire de santé de Muzinzi du 1 Avril 2023 au 31 Aout
2023.
L’objectif général était de contribuer à la réduction de la morbimortalité dues aux maladies
évitables par la vaccination, en récoltant les données de base pour orienter les interventions en
matière de vaccination des enfants de 0 à 11 ans dans l’aire de santé de Muzinzi.
Les objectifs spécifiques :
Déterminer la couverture vaccinale par antigène pendant la période d’étude
Évaluer le niveau de connaissance des parents sur l'importance du calendrier vaccinal.
Déterminer le niveau d’implication des RECO dans la sensibilisation sur le calendrier
vaccinal.
Déterminer les autres facteurs associés à la baisse de la couverture vaccinale.

Il ressort de notre étude les résultats suivants:


- Le taux d’enfants de 0 à 11 mois complètement vaccinés était de 20% et non complètement
vaccinés de 80%. Le carnet de vaccination a été retrouvé chez 78% des mères des enfants de
moins de 12 mois.
- Les mères avaient rapporté une connaissance des maladies cibles du PEV et du calendrier
vaccinal.
- Les maladies les plus connues étaient la poliomyélite et la rougeole, la tuberculose et la
moins connue était l’Haemophilus influenzae b.
- Les antigènes dont l’âge d’administration étaient le plus connus étaient le BCG et Polio 0.
- Les taux d’abandon entre le BCG, le VPO, le VAA et le VAR étaient tous supérieurs au
seuil de l’OMS qui est de 10%.
- Les principales raisons de non vaccination étaient : la non maitrise du calendrier vaccinal
(30,7%), la perte de carnet (28%) et l’indisponibilité des vaccins (23%), enfant malade (6%).
- la couverture vaccinale par antigène était de : 86,4% pour le BCG, 76,9% pour le VAA/VAR,
20% pour VPO 0.
32

- Les facteurs associés à la couverture vaccinale étaient : la présence de carnet pour la


couverture vaccinale complète ; la non-maitrise du calendrier vaccinal, la perte du carnet, et
l’indisponibilité du vaccin pour la couverture vaccinale incomplète.

4.2. SUGGESTIONS :

AU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE :

- Renforcer les compétences des agents de santé sur la communication en matière de vaccination.
- Installer des relais communautaires en relation avec la santé dans les quartiers précaires.

AUX SERVICES DE VACCINATION DES SERVICES DE SANTE :


- Faire respecter le principe de la gratuité des vaccins du PEV.
- Veiller à la disponibilité des vaccins.

A LA POPULATION :
-Adhérer aux efforts de sensibilisation sur la vaccination initiés par les autorités

AUX PARENTS :

- Respecter et maitriser le calendrier vaccinal


-De participer régulièrement et massivement aux séances d’éducation sur la vaccination

AUX PERSONNELS SOIGNANTS :


- Redynamiser les RECO par la formation et recyclage continu
- Veiller à la disponibilité d’une grande quantité de vaccin pour éviter les abandons par rupture
des vaccins.
- Renforcer l’éducation des parents et une réorganisation des services de vaccination.
33

ANNEXES
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QUESTIONNAIRE D’ENQUETE

A. QUESTIONS ADDRESSEES AUX PERSONNES EN CHARGE DES ENFANTS

CARACTERISTIQUES SOCIODEMOGRAPHIQUES DE LA PERSONNE EN CHARGE DE


L’ENFANT

1. Avez-vous quel âge ?: a) 18 à 25 ans b) 26 à 30 c) 31 à 35 ans d) 36 à 39 ans e) 40 ans et plus

2. Sexe :
3. Quel lien avez-
4. Quel est votre État civil? : a) Marié b) Célibataire c) divorcé d) Séparé e) veuf

5. Quel est votre niveau d’étude ?


Pr
6. Quel est votre activité professionnelle ?
Administration/ Technicien Artisan
Sans emploi

CONNAISSANCES DES PERSONNES EN CHARGE DES ENFANTS SUR LA VACCINATION

7. Avez-vous déjà reçu des informations sur la vaccination ?: a) Oui b) Non


8. Si Oui, par quel canal ?: a) à l'église b) à l'école c) à la Radio ou Télé f)les RECO
e) au centre de santé f) amis (amies)

9. A quoi sert la vaccination ?

10. Quelles sont les maladies contre lesquelles on vaccine les enfants ?
Haemophilus influenza b Coqueluche Tétanos Rougeole
Tuberculose Diphtérie Hépatite B

11. A quel âge commence la vaccination de l’enfant ?


A la naissance Ne sait pas

12. Connaissez-vous le calendrier vaccinal ? a) Oui b) Non


Si oui : A quel âge doit-on vacciner les enfants contre ?
Polio……………………. Tuberculose………………… Rougeole…………………..
DTC Hep B-Hib ……. ……… Fièvre jaune…………………

13. Vos maris vous interdisent-ils de faire vacciner vos enfants ? a) Oui b) Non

14. Si oui pour quelle raison?

a) la vaccination n'a aucun avantage b) pour ses effets secondaires c) le vaccin est un danger
d) Autres à preciser :
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B. QUESTIONS EN RAPPORT AVEC LES ENFANTS

CARACTERISTIQUES SOCIODEMOGRAPHIQUES :
1. Nombre d’enfants de moins de 12 mois dans le ménage : ………., vaccinés : ……, Non vaccinés ……..
2. Rang de naissance : - -
3. Présence du carnet de santé :
4. Si non, demander pourquoi :

5. Age (mois) :……..

COUVERTURE VACCINALE :
(Si pas de carnet, vérifier la cicatrice du BCG + info campagne polio ou Histoire relatée par la personne en
charge)

7.

Pneumo 1 à jour, date…………………………………


Pneumo 2 à jour, date…………………………………
Pneumo 3 à jour, date…………………………………
Rota 1 à jour, date……………………………………
Rota 2 à jour, date……………………………………
Rota 3 à jour, date……………………………………
DTC HepB-
DTC Hep B-
DTC Hep B-

RAISON DE NON VACCINATION


8. Si vaccination non à jour, demander pourquoi ?

rier carnet
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C. QUESTIONS ADRESSÉES AUX PROFESSIONNELS SOIGNANTS

1. AGE: a) 18 à 30 ans b) 30 à 45 ans c) 45 ans et plus

2. Sexe: a) Masculin b) féminin

3. Niveau d'études : a) infirmier A1 b) A2 c) A3

4. L'ancienneté: a) 1 à 2ans b) 2 à 4 ans c)4 ans et plus

5. Organisez-vous des séances éducatives sur la vaccination ? a) oui b) Non

6. Si oui, combien de fois par mois ?

a) 1fois par semaine b) 1fois par mois c) 2fois par mois

7. Enregistrez-vous les cas d'abandon à la vaccination ? a) oui b) Non

8. Si oui pour quelles causes? a) Irrégularité du personnel b) trajet c) occupations multiple

9. Comment récupérez-vous ces cas?

a) Visite à domicile b) Campagne par les RECO c) communiqué à l'église d) autres


à préciser

10. Observez-vous quelque fois la rupture des vaccins pendant la séance de la vaccination ?
a) Oui b) Non

11. si oui quelles en sont les causes ? a) stock insuffisant b) Occupation multiple
c) insuffisance du personnel d) autres à signaler

12. Organisez-vous les visites à la maison pour les cas d'abandons?

a) oui b) Non

13. Si Non quelles sont les causes ?

a) Trajet à parcourir b) autres à signaler

14. Les parents respectent-ils le calendrier vaccinal?

a) Oui b) Non.
37

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https://www.unicef.org/fr/vaccination

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