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Introduction générale
L’infection à VIH demeure un problème majeur de santé publique, c’est une infection due
à un virus de la famille des Retroviridae, VIH-1 et VH-2, qui agit par destruction du système
immunitaire de l’organisme hôte. Il en résulte un syndrome dit syndrome d’immunodéficience
acquis (SIDA). [1]
De 2000 à 2019, le SIDA a causé la mort de plus de 9,510 millions de personnes. En 2018,
37.9 millions de personnes vivaient avec le VIH, dont 24.5 millions avaient accès à la thérapie
antirétrovirale (fin juin 2019). [2]
L’avènement de la trithérapie antirétrovirale a permis de réduire considérablement la
morbidité et la mortalité liées au VIH. Elle a permis aux personnes au stade avancé de la
maladie d’obtenir une restauration de leur système immunitaire et une meilleure protection
contre les infections opportunistes, telles que la pneumonie, l’infection à Mycobacterium
tuberculosis. [3]
L’objectif d’un traitement ARV est d’empêcher la progression vers le SIDA. Pour atteindre
cet objectif, le traitement antirétroviral doit rendre la charge virale plasmatique indétectable
(<50copies/ml). Ce qui permet la meilleure restauration immunitaire. [4]
L’introduction de multi thérapies antirétrovirales dès 1998 a permis de réduire de façon
significative la mortalité liée à l’infection du VIH/SIDA. Cependant le traitement à long terme
n'est pas sans risque majeur parmi lesquels la survenue d’échec virologique ou de résistance.
L’apparition de souches mutantes est devenue au fil des années une préoccupation de la
communauté scientifique. [4]
Les échecs virologiques observés de plus en plus dans le monde chez les personnes
nouvellement infectées posent un problème de santé publique car elle constitue une menace
pour les programmes de traitement du VIH/SIDA. Ces échecs thérapeutiques sont
multifactoriels mais il est reconnu aujourd’hui que la mauvaise observance du traitement anti
rétroviral est la principale cause des échecs du traitement ARV. [5]
Selon une étude effectuée en 2010 au Sénégal, plusieurs facteurs peuvent contribuer à cet
échec parmi lesquelles une observance insuffisante, une rupture de stock de médicaments et
l’existence préalable d’une résistance.[6]
Toujours en 2010, cette fois-ci au Burkina Faso, KOUETA et col. dans une étude similaire au
Centre Hospitalier Universitaire Pédiatrique Charles De Gaulle de Ouagadougou montrait que
le bas niveau socio-économique, une charge virale initiale ≥ 1000000 copies/ml et une
mauvaise observance du traitement étaient associés au risque d’échec thérapeutique.[7]
Pour minimiser les risques de résistance aux ARV et assurer leur efficacité au long
cours, il est indispensable d’identifier les facteurs associés aux succès thérapeutiques des
antirétroviraux, la présente étude s’inscrit dans cette optique en essayant de déterminer les
causes probables de l’échec virologique.
Ainsi, avec une file active de plus de 4000 patients et doté du plateau technique à même
d’assurer le suivi clinico-biologique des patients, l’Hôpital de Jour (HDJ) de Bobo-Dioulasso
est un cadre propice pour étudier les caractéristiques sociodémographique, clinico-biologique
et les déterminants de réponse immunovirologique chez ces patients.
2. Objectif de l’étude
2.1.Objectif général
Identifier les facteurs associés à l’échec virologique chez les patients VIH-1 positifs
nouvellement inclues dans la file active de l’hôpital de jour adulte de Bobo-Dioulasso.
2.2.Objectifs spécifiques :
- Décrire les caractères sociodémographiques et environnementaux des patients inclus
dans la file active de l’hôpital de jour adulte de Bobo-Dioulasso du 1 er janvier 2017 au
31 mars 2020 et présentant un échec virologique
- Décrire l’évolution des paramètres immunovirologique chez ces patients
- Déterminer la prévalence de l’échec virologique chez ces patients
- Déterminer les facteurs associés à l’échec virologique chez les patients inclus dans la
file depuis 2017
Résultats attendus
Caractéristiques sociodémographiques et environnementales des patients inclus dans la
fil active de l’hôpital de jour depuis 2017 :
- Répartition des patients inclus selon le sexe : Pourcentage d’hommes et de femmes et
sexe ratio
- Répartition des patients inclus par tranche d’âge
- Répartition des patients inclus selon la profession (sans emploi, employés du
l’administration public, employés du privé, commerçant, secteur informel,
élèves/étudiants)
- Répartition des patients inclus selon la résidence : rural vs urbain.
- Répartition des patients inclus selon le niveau d’instruction (scolarisés vs non
scolarisés)
Evolution des paramètres immunovirologique chez les patients inclus au moins à partir
de 2017 :
- Répartition des patients selon le taux de lymphocytes TCD4 : <200, compris entre
200 et 350, compris entre 350 et 500, ˃500
- Répartition des patients selon les charges virales plasmatiques :< 300 copies/ml,
compris entre 300 et 1000 copies/ml et plus de 1000 copies/ml
- Corrélation entre la charge virale plasmatique et les taux de lymphocytes TCD4
3.2. Historique
L’histoire du SIDA débute en Juillet 1981 lorsque the Center for Disease Control (CDC)
and Prevention est informé de l’utilisation de pentatomide dans les hôpitaux de Los Angeles
pour traiter cinq (5) jeunes adultes atteints d’une forme particulière grave de pneumocystose
pulmonaire.
La survenue d’autres cas semblables chez des homosexuels et des toxicomanes, aboutit à
individualiser une nouvelle entité clinique se manifestant par une altération de l’immunité et
donc appelée syndrome d’immunodéficience acquise.
C’est ainsi qu’en 1983 une équipe de l’institut Pasteur dirigée par le professeur Montagnier,
pour la première fois, a isolé le virus du VIH/sida à partir des cellules d’un ganglion prélevé
chez un homosexuel de retour des USA et présentant en amont du SIDA des
lymphadénopathies. Il s’agit d’un nouveau virus qui sera baptisé LAV (lymphama Associated
Virus).
En 1984, l’équipe du professeur GALLO aux Etats unis d’Amérique isole à son tour le virus
du sida qu’elle va appeler HTLV3 (Human T Lymphotropic virus).
L’équipe du professeur Lévy à San Francisco, de son côté isole également le virus du SIDA
en 1986 qu’elle baptise LAV.
La pandémie a d’emblée suggéré une transmission par un agent pathogène présent dans le
sang et les humeurs.
L’hypothèse rétrovirale a très rapidement été avancée d’autant qu’il existait plusieurs modèles
animaux de déficits immunitaires impliquant cette famille de virus et que le virus HTLV1
(Human T Cell Leukemia Virus) venait d’être isolé chez les malades atteints de leucémie de
lymphome T humain.
Un second virus appelé HIV2 a été identifié en 1985 puis en 1986 par le professeur Luc
Montagnier. Ce second virus diffère du premier au niveau des protéines de surface, et est
essentiellement en Afrique (de l’ouest). [9, 10]
Les premiers cas africains de sida ont été signalés en Afrique de l’Est au début des années
1980, dans la région des grands lacs en Ouganda et en Tanzanie. L’épidémie s’est
progressivement étendue à l’Ouest et au Sud de l’Afrique. [11]
Au Burkina Faso, le premier cas de Sida a été décrit en 1986.
3.3. Epidémiologie
3.3.1. Dans le monde
L’ONU-SIDA estimait que 24.5 millions [21.6 millions–25.5 millions] de personnes avaient
accès à la thérapie antirétrovirale, 37,9 millions de personnes dans le monde vivaient avec le
VIH ; 1,7 million de personnes ont été nouvellement infectées (en 2018) et 770000 de
personnes sont décédé de maladies liées au sida en fin 2019. Parmi les PVVIH, on dénombrait
36.2 millions d'adultes et 1.7 millions d’enfants (<15 ans).
74.9 millions de personnes ont été infectées par le VIH depuis le début de l'épidémie et 32.0
millions de personnes décédées de suite de maladies liées au sida depuis le début de
l'épidémie.[12]
Avec plus de 36 millions de morts jusqu'à ce jour, le VIH continue d’être un problème
majeur de santé publique. Avec près d’un adulte sur vingt, vivant avec le VIH, l’Afrique
subsaharienne est la région la plus touchée. Elle concentre 69% des personnes vivant avec le
VIH dans le monde. [13]
3.3.3. Epidémiologie au Burkina Faso
L'évolution de la prévalence du VIH en population générale au Burkina Faso au cours des
dix dernières années présente une tendance à la baisse. Le Burkina Faso est classé parmi les
pays à épidémie mixte, avec une prévalence en population générale inférieure à 1% et des
prévalences plus élevées dans certains groupes de la population.
En effet, la prévalence de l’infection à VIH dans la population adulte du Burkina Faso est
estimée à 0,80%. On note cependant dans certains groupes de la population les prévalences
suivantes :
- Professionnelles du sexe : 5.4%
- HSH : 1.9%
- Détenus : 2.15%
- Personnes handicapées : 4.6%
- Usagers de drogue : 1,02%
- Professionnels de santé : 1.93%
Le nombre de PVVIH au Burkina Faso est estimée à 94 000 dont 9 400 enfants de moins de
15 ans.
L’étude sur les modes de transmission du VIH montre que la majorité des nouvelles
infections surviennent dans les couples hétérosexuels en union stable (39,56%). Les nouvelles
infections sont le fait de la persistance de comportements sexuels à risque :
Non recours systématique au condom ;
- Persistance des idées fausses sur le VIH au sein de certains groupes de populations
(détenus, TS, HSH, …) ;
- Persistance de la méconnaissance des voies de transmission sexuelle du VIH dans
certains groupes de populations ;
- Rapports sexuels intergénérationnels ;
- Persistance du multipartenariat sexuel.
En 2017, 4 300 personnes ont été nouvellement infectées par le VIH et il y a eu 2 900 décès
dus au sida, soit une baisse de 46 % depuis 2010. On estime que 65 % des personnes vivant
avec le VIH ont accès aux médicaments antirétroviraux. En revanche, seulement 28 % des
enfants âgés de 0 à 14 ans ont accès aux antirétroviraux.
Chez les femmes enceintes vivant avec le VIH, 92 % [63 - >95 %] ont accès au traitement
pour la prévention de la transmission du virus à leurs enfants. Tous les districts sanitaires sont
couverts par des programmes de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant.
[13]
3.4. Structure
La structure du HIV comporte :
- Une enveloppe virale constituée d'une bicouche lipidique et de deux sortes de
glycoprotéines, la gp120 et la gp 41. La molécule gp 41 traverse la bicouche lipidique
tandis que la molécule gp120 occupe une position plus périphérique. Elle joue le rôle
de récepteur viral de la molécule membranaire CD4 des cellules hôtes. L’enveloppe
virale dérive de la cellule hôte. Il en résulte qu’elle contient quelques protéines
membranaires de cette dernière, y compris des molécules du CMH.
- Un cor viral ou nucléocapside (génome + capside), qui inclut une couche de protéine
p17 et une couche plus profonde de protéines p24
- Un génome constitué de deux copies d’ARN simple brin associées à deux molécules
de transcriptase inverse (p64) et à d'autres protéines enzymatiques (Protéase p10 et
intégrase p32). [14]
3.5. Organisation génétique
Le génome du VIH est constitué de deux brins ARN. Comme tous les rétrovirus, le VIH
possède trois gènes de structures.
- Le gène gag (ou groupe antigène) qui code pour les protéines internes ;
- Le gène Pol (ou polymérase) qui code pour la reverse transcriptase (protéase,
polymérase, intégrase).
- Le gène env. (pour enveloppe) qui code pour les glycoprotéines d’enveloppe.
En plus de ces trois gènes, il existe de nombreux gènes régulateurs pour la structure du VIH, il
s’agit des gènes tat, rev, nef, vif, vpr, vpu appelés gènes accessoires.
Le génome du VIH-1 et celui du VIH-2 partagent entre eux globalement 42% d’homologie.
Figure 1 : structure du VIH
Ainsi pour les 6 gènes accessoires, vif, nef, vpr, tat et rev sont communs aux deux virus VIH-
1 et VIH-2, VIH-1 possède en plus vpu et le VIH-2 possède vpx en plus. [15]
Tests de Dépistage
Le diagnostic virologique de l’infection à HIV est avant tout un diagnostic sérologique
basé sur la recherche d’anticorps anti-HIV par méthode immunoenzymatique (ELISA) ou
autre méthode immunologique de sensibilité équivalente. Ceci est dû à la présence constante
des anticorps anti-HIV détectables dès les premières semaines qui suivent la contamination, et
à la praticabilité du dépistage sérologique. La législation oblige à pratiquer en biologie
médicale deux tests de dépistage différents pour chaque sérum testé afin de pallier
d’éventuelles carences soit de réactif soit de manipulation. Les réactifs de dépistage utilisés
sont essentiellement mixtes, c'est-à-dire capables de détecter les anticorps anti-HIV-1 et anti-
HIV-2.
Le diagnostic des infections à HIV repose chez l’adulte sur la détection des anticorps. Le
développement des techniques de biologie moléculaire ne permet pas pour l’heure de
remplacer les techniques sérologiques qui restent partout dans le monde les techniques de
références pour le dépistage et la confirmation des infections HIV de l’adulte. Seul le
diagnostic précoce dans les premiers mois de vie chez l’enfant né de mère séropositive
nécessite la mise en évidence du virus, de ses composants ou de son génome.
Il existe désormais de très nombreux tests disponibles pour la détection des anticorps anti-
HIV. Ils se reposent sur des concepts différents (tests indirects, tests sandwich, tests
compétition…), des supports différents (microplaques, microparticules, immunofiltres, etc.),
une technologie différente (technologie microplaque classique, automates, tests unitaires,
etc.). A côté des tests ELISA, des tests d’agglutination (particules de gélatine sensibilisées)
sont également disponibles.
Les tests ELISA :
Les tests EIA indirect : la fixation des anticorps du patient sur les antigènes du kit est révélée
par une anti-globuline humain anti-IgG marquée par une enzyme ce sont des tests robustes.
Peut sensible aux variations des épitopes des variants HIV surtout si les antigènes sont du
lysat viral. Mais ils manquent de sensibilité lors de la primo-infection car ils sont incapables
de détecter les iso types d’immunoglobulines non G. Leur spécificité est médiocre, les
immunoglobulines non spécifiques pouvant se fixer sur le support solide et être révélées par
l’anti-globuline marquée.
Les tests EIA “Sandwich“ : la révélation de la réaction antigène du kit anticorps anti-VIH du
patient se fait non plus par une anti-globuline mais par un antigène marqué, en fixant sur les
sites anticorps restés libres. Ce sont les tests les plus sensibles pour la détection des anticorps
anti-HIV du sous-type B lors de la séroconversion. La spécificité est également excellente. Ils
sont les plus utilisés dans le cadre du dépistage des dons du sang. Ils peuvent être pris en
défaut lors d’infections par des variants majeur comme les HIV-O et manquent de sensibilité
lors des séroconversions par les variants non-B.
Les tests EIAs par immunocapture : les immunoglobulines du patient se lient par leur
extrémité Fc à des antiglobulines anti-Fc de la phase solide. La révélation de liaison se fait par
des antigènes marqués, se fixant sur les sites Fab des anticorps restés libres. Ils permettent de
détecter des immunoglobulines même en cas de forte dilution dans des milieux comme l’urine
ou la salive.
Cependant ils sont légèrement moins sensibles que les tests de troisième génération lors des
séroconversions mais leur spécificité est bonne. Les tests EIA par compétition utilisent la
différence d’affinité pour un antigène entre les anticorps anti-HIV du patient et un anticorps
anti-HIV marqué par une enzyme. Les tests par compétition commercialisés utilisent
uniquement des antigènes HIV-1 du groupe M. Ces tests sont hautement spécifiques. En cas
de forte réactivité, l’infection HIV-1 groupe M est certaine. Les infections par HIV-2 et HIV-
O sont non ou mal détectées (5. 6) et cette spécificité peut être utilisé pour différencier le type
de souche infectante.
Les tests rapides : ce sont le plus souvent des tests par filtration du sérum sur une membrane
ou un support recouvert d’antigènes recombinants HIV-1 et HIV-2. Ils ne nécessitent aucun
équipement et sont réalisées à moins de 30 minutes.
La simplicité d’emploi leur assure une large diffusion dans les pays en voie de
développement. D’autres tests de réalisation simples sont les tests par agglutination de
particules sensibilisées aux antigènes HIV. Ils sont généralement sensibles et de réalisation
simple mais l’interprétation peut être parfois difficile. De réalisation unitaire et rapide, ils sont
faciles d’exécution.
Pour l’ensemble de ces tests, l’absence de résultats quantifiés et enregistrés sur support papier
sont des obstacles à la traçabilité des manipulations.
Tests de confirmation :
La technique de Western Blot (WB) est une méthode de référence mais son interprétation peut
être délicate. Le recours au WB pour une confirmation HIV n’est pas systématique dans tous
les pays, y compris dans les pays industrialisés.
Elle est parfois informative permettant d’évoquer une séroconversion récente ou une infection
par des variants. Le plus souvent en cas d’infection HIV, le WB sera pleinement réactif et
donnera peu d’information complémentaire.
Inversement, en cas de non infection, des réactivités non spécifiques sont fréquentes et
d’interprétation difficile. Aussi des alternatives au WB sont nécessaires pour éviter un recours
systématique à cet examen coûteux.
Le WB est une technique de transfert sur la nitrocellulose, après migration électrophorétique
en gel de polyacrylamide, de protéines d’un lysat viral HIV-1 ou HIV-2. Sur la bandelette de
WB. Différentes protéines constitutives des virus seront reconnues par des anticorps
spécifiques anti-HIV-1 ou HIV-2.
Les immunoblots utilisant des protéines de synthèse : ces tests de commercialisation
récente et d’un coût aussi élevé que celui du WB proposent différentes protéines
recombinantes ou peptidiques sous forme de strip sur bandelette ou de spot sur support
plastique. Ces tests ne sont qu’une présentation sur un formant différent des antigènes de
synthèse utilisés lors des examens de dépistage et n’apportent aucune information
complémentaire.
Malgré cette diversité d’outils sérologiques, un certain nombre de points commun subsistent.
En premier lieu, la nature des antigènes à utiliser est réduite.
Dès 1984, il a été démontré que tout sujet séropositif développe obligatoirement des anticorps
anti-enveloppe du HIV tout particulièrement dirigés contre un épitope séquentiel
immunodominant de la GPTM (épitope par définition également présent au niveau de la
polyprotéine gp160). Ainsi des premiers tests développés utilisant du virus complet purifié
dissocié, les technologies ont évolué pour intégrer dans les tests de dépistage des antigènes
d’enveloppe recombinants ou synthétiques contenant cet épitope immunodominant.
Tests de résistance
Les tests génotypiques, devenus une pratique courante dans les pays développés permettent de
détecter les mutations associées à une résistance aux ARV. Leur intérêt principal est d’aider
au choix thérapeutique de nouvelles molécules en cas d’échec thérapeutique.
Objectif
L’objectif du traitement antirétroviral est de rendre et maintenir la charge virale indétectable
afin de restaurer l’immunité. Ce qui permettra d’augmenter l’espérance de vie et d’améliorer
la qualité de vie des patients.
Principes
- C’est un traitement à vie, qui nécessite une excellente observance de la part des
patients et un suivi intensif de la part des personnels soignants.
- Le traitement antirétroviral est une trithérapie associant généralement deux inhibiteurs
nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTI) à un inhibiteur non nucléosidique de
la transcriptase inverse (INNTI) ou un inhibiteur de protéase (IP).
- Les combinaisons thérapeutiques fixes doivent être privilégiées pour favoriser
l’observance et diminuer le coût de la prise en charge pour le pays.
Schémas thérapeutiques