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[GENETIQUE] AZ RESIDANAT

AZ
GENETIQUE

2022
Génitique Structure tertiare

- Condensation de l’ADN par liason à d’autres proteines


STRUCTURE DE L’ADN princpalement l’histone (5 TYPES : H1,H2a,H2b,H3,H4)
forme : la fibre chromatinienne (collier de perles) =
Structure primaire fils (ADN) reliant des nucléosomes (2*(H2a,
H2b,H3,H4) + 200 paires de bases
- L'unité de base de l’ADN est le nucléotide ou plus - Le 1er degré de condensation de l'ADN est Le
précisément désoxyribonucléotide, formé par : nucléosome représente le = fibre A
 Les bases azotées : 4 selons le noyau aromatique - Le 2ème degré de condensation est l'enroulement
base pyrimidiques (Cytosine -C-et thymine –T-), d'une succession de nucléosomes en un segment
Uracil (U) dans l’ARN hélicoïdal (sélinoide) = la fibre B
bases puriques (Adénine –A- et guanine –G-). - Le degré final de condensation est dû à l'enroulement
Dans l’ARN (T remplacé par uracil (U) des fibres solénoïdes en super boules
 Sucre : pentose (le désoxyribose).  La condensation fait intervenir les histones H1 qui
 Groupement phosphate : acide phosphorique agissent au niveau des liens internucléosomiques.
o responsable de la fonction acide et la charge - L’ADN est composé d’un
négative au PH physiologique  Hétérochromatine (80 à 90% de l'ADN nucléaire),
o permet la solubilisation de l’ADN dans l’eau non transcrite, répétitive à réplication tardive).
o permet la polymérisation des nucléotides  Euchromatine (active génétiquement, non
- Nucléotide = nucléoside (base + sucre) + acide répétitive à réplication précoce).
phosphorique - Le noyau est composé de
- Un nucléotide = formé d’une base azotée, liée par  50% de protéines non histone.
une liaison osidique avec un sucre, lui-même lié par
 23% histone.
une liaison ester avec un phosphate
 23% ADN.
- L’adénine est la seule base dépourvue d’O2
 % ARN.
- ADN = polynucléotide assemblé par des liasons
phospho di-ester Le génome d’une espèces

- Chez les eucaryotes = quasi-totalité de génome se


trouve dans le noyau + une petite quantité dans la
mitochondrie
- Chez les procaryotes, le génome est circulaire et
baigne directement dans le cytoplasme + également le
Noyau pyrimidine Noyau pirine génome plasmidique
- Taille du génome (valeur C) : la quantité d'ADN
Structure secondaire présente dans les gamètes (haploïdes n=2) d'une
espèce donnée
- Deux chaines (brins) complémentaires et
 Virus, plasmide = 10°3 paires de bases
antiparallèles (sens oposé) et hélicoidales maintenus
 Mitochondrie = 10°5
par des liaisons hydrogène entre les bases azotés,
 Procaryote = 10°6
facilement rempue par la chaleur et les agents
 Eucaryote = 10°9
chimiques
- Pseudo gène (Structure qui ressemble à un gène
 2 H-H entre A et T
donné mais non fonctionnel).
 3 H-H entre G et C
- Squellette de l’ADN : 2 chaines oposé =

Les bases sont enfouies à l’intérieur de la structure,
- on lit toujours un acide nucléique dans le sens de
perpendiculaire (inclinaison de 6°) au Squelette
l’extrémité 5’ comportant en règle un groupement
externe fomré par un sucre + phosphate
phosphate) vers l’extrémité 3’ qui possède un OH A+T
libre. - Constante de l’espèc e =
𝐺+𝐶
Les formes de l’ADN - Les cellules contiennent différents types d’ARN :
- La forme B est la forme biologique la plus fréquente  Les ARN ribosomiques (ARNr) = 82 %
caractérisé par :  Les ARN de transfert (ARNt) = 16 %
 10 paires de bases par tour de spire  Les ARN messagers (ARNm) = 2 %
 le pas de l’hélice est de 3,4 nm  Les ARN nucléaires de petite taille (ARNsn)
 le diamètre de l’hélice est de 2 -2,4 nm.  Les ARN cytoplasmiques de petite taille (ARNsc)
 présence de deux types de sillons appelés sillon  Les petits ARN nucléolaires (ARNsno).
majeur (1,2 nm de large) et sillon mineur (0,6 nm  Les ARN interferent (ARNi)
de large) +++
- la forme Z : ARNt - Permet l’assemblage des AA
- Structure en feuille de trèfle
 double hélice à rotation gauche avec 12 paires
- Tige au bras accepteur
de bases pour un tour d’hélice
- Extrémité 3’ tjrs CCA
 le pas d’hélice est important (4.5 nm) - Extrémité 5’ tjrs phosphorylé
 diamètre de l’hélice est plus petit (1.8 nm) - Boucle ou tige Anti-codon
 contient seulment un sillon - Boucle ou tige D
 diamètre plus important - Bras TYC
- Boucle variable
ARNr - Localisé dans les ribosomes
- Impliqué dans la traduction de l’ARNm
ARNsr - Epissage des introns
Autres - régulation de l’expression des gènes.

- Les ARN sont synthétisés dans le noyau sous forme


d’un précurseur : le pré ARNm qui contient
 Des introns qui sont éliminés lors de l’épissage.
 Une coiffe sous forme d’un nucléotide modifié :
le 7-méthylguanosine à l’extrémité 5’ permet au
ribosome de reconnaitre le début de la molécule
d’ARNm et protège l’ARNm contre la dégradation
par les 5’ exonucléases présentent dans le
cytoplasme = capping
 Queue poly A au niveau de l’extrémité 3’ permet
STRUCTURE DE L’ARN une protection contre 3’ exonucléases
- L’ARN est plus dense que l’ADN lui-même plus dense
- Polymère linéaire de nucléotides (base + sucre + acide que les protéines
phosphorique) liè par des liasons phospho di-ester, - L’ADN se dissout facilement dans les solutions salines
comporte une succession de triplets nucléotidiques diluées et entraine une augmentation importante de
- Caratéristiques la viscosité de la solution (Un ADN double brin
ADN ARN possède une viscosité supérieure à celle d'ADN simple
- Désoxyribose - Ribose brin)
- A. C. G. T - A. C. G. U - Proprieté spectrale: Les solutions d’ADN présentent
- 2 chaines (brin) de - 1 seul chaine (brin) le maximum d’absorption à la longueur d’onde de 260
nucléotides - Pas duplex de type nm. MAIS pour une longueur d’onde donnée, l’ADN
hélice B
monocaténaire absorbe plus que l’ADN bicaténaire.
- Sensible au TRT alcalin
- Très instable Dénaturation/Rrenaturation de l’ADN
- Durée de vie courte (qlq
minutes --- heures) - Définition = perte de sa structure tridimensionnelle
sans altération de la structure primaire. (ADN doubles
brins  perte de liasons d’hydrogènes  ADN
monocaténaire.
- Moyens de dénaturation : ADN DB  ADN SB spécifique : le site Ori C riche en
 Augmentation de la température thymine
 PH extrème - L’ADN polymérase assure la polymérisation des
 Diminution de la concentration de sel nucléotides lors de la réplication (tjrs
 Produits chimiques: urée, soude, formaldhyde, unidirectionnelle),
formamide  5 types chez les eucaryotes
Tm = température de fusion de l’ADN = température - alpha = ativité primase
moyenne pour laquelle la moitié de cet ADN est - béta/sigma = réparation
dénaturé, dépend de : - delta = élongation de l’ADN nucléaire
 Concentration en sels. - gamma = élongation de l’ADN mitchondrial
 Longueur des molécules (Tm plus élévé si l’ADN est  3 types chez les procaryotes
long) - Les ADN polymérases nécessitent un certain nombre
de conditions d’activités :
 les mésappariements
 Les 4 désoxy-ribo-nucléotides 5’ tri-phosphate
 La composition en base (Contenu en G+C)
(dATP, dTTP, dCTP et dGTP)
- Moyens de renaturation : ADN SB  ADN DB
 Des ions magnésiums (Mg2+)
 Diminution de la température (refroidissement
lente = renaturation complète)  Une matrice d’ADN (mono ou bicaténaire).
 Augmentation de la concentration en sel  Une amorce d’ADN ou d’ARN ayant une extrémité
- La dénaturation de l’ADN entraine : 3’OH libre synthéthisé par une ARN polymérase
dite primase
 augmentation de l’absorption dans l’ultra-violet
- Les activités de l’ADN polymérase
 augmentation de la densité.
 Une activité polymérasique 5’ vers 3’
 diminution de la viscosité
 Une activité exo-nucléasique
REPLICATION DE L’ADN o De 3-5 = correction des erreurs
o De 5-3 = jonction des segments
- la quantité de du matériel génétique cellulaire double
- Les étapes de la réplication
= dupliaction, s’éffectue entre G1 et G2 = la phase S
- Le réplicon est l’unité de réplication de l’ADN, il - Déroulement de l'hélice par la
contient une origine (ARS) et une terminaison Intiation topoisomérase II, appelée aussi gyrase.
 L’ADN Eucarypte = plusieurs ARS  plusieurs - Ouverture de l'hélice par l'hélicase.
endroits de réplication en même temps - Maintient l’hélice ouverte par les
protéines SSB.
 L’ADN procaryote est circulaire et présente une
L’ouverture de l’ADN entraîne la formation
seule origine de réplication de l’oeil de réplication et des deux
- Caractéristiques de la réplication fourches de réplication.
- Se fait grâce à l'ADN polymérase III et
Bi- Au niveau de chaque œil de Elongation que dans le sens 5'-3', donc on aura
directionnelle réplication une dans le sens 5-3 et Synthèse d'un brin direct (précoce) :
l’autre 3-5  Le brin parentéral orienté 3’  5’
Chaque brin de la double hélice  La progression de la copie a le même
semi parentale est copié en brin sens de progression de la fourche de
conservatrice complémentaire  doubles hélice réplication.
contient chacun un ADN parental  Synthèse continue dans le sens 5'→3'
et un ADN néoformé jusqu'au point de terminaison.
La synthèse de l’ADN se fait Synthèse d'un brin retardé (tardif) :
Semi- toujours dans le sens 5’ vers 3’,  brin parental orienté 5'→3'.
discontinue ceci nécessite donc la présence  Le sens de la progression de la copie
d’un brin précoce (ou primaire) est opposé au sens de progression de
qui est le brin lu dans le sens de la la fourche de réplication.
fourche et d’un brin tardif(ou
 Synthèse discontinue sous la forme
secondaire) qui est le brin lu dans
d'une série de petits fragments
le sens inverse de la fourche et qui
appelés fragments d’Okazaki qui sont
est dit brin discontinu.
lié après par l’ADN ligase (catalyse les
Orientée commence au niveau d'un site liasons phospho-di ester
Terminaison le site de fixation de protéines « Tus » qui
reconnaît les régions Ter
Chez E-coli, une seule ARN-polymérase catalyse la
synthèse de tous les ARN de la cellule
Télomères - Les étapes de la transcription

- Un télomère est une région hautement répétitive, 1) Reconaissance et fixation de l’ARN poly
donc a priori non codante, d'ADN à l'extrémité d'un Initiation au niveau du site promoteur
chromosome. (séquences d’ADN consensus situées en
- À chaque fois qu'un chromosome d'un eucaryote est amont du gène à transcrire) grace à la
s/u sigma
répliqué, le complexe enzymatique de l'ADN
 En-10 du site d’initiation : la TATA box
polymérase s'avère incapable de copier les derniers
ou boîte de Pribnow : « TATAAT» 
nucléotides. formation du complexe ARNpol/ADN +
- Il existe une enzyme nommée la télomérase qui ouverture de l’hélice
jouent le rôle de matrice pour les ADN polymérases  En -35 du site d’initiation on trouve :
qui synthétiseront les télomères « TTGACA » = fixation de la s/u sigma
- Roles 2) Formation de la 1ère liasions phospho-
diester par la s/u Béta de L’ARN pol
 maintenir l’intégrité des informations génétiques,
3) Allongement de 4 à 5 nucléotides
 protéger les ADN vis-à-vis des exo-nucléases, 4) Détachement du facteur sigma, après
 éviter les fusions des chromosomes au niveau des la transcription des 4-5 premiers
extrémités nucléotides.
 l’organisation de la chromatine durant l’interphase Déplacement de la bulle de transcription
par interaction avec la membrane nucléaire. Elongation et ajout des nucléotides dans l’extérmité
3’ de l’ARN (déplacement dans le sens 5’-
 lorsque le télomère disparaît, la cellule meurt par
3’ de l’ARN) = dans le sens 3’-5’ de l’ADN
apoptose matrcie  formant une hélice hybride
ADN-ARN sur une dizaine de paires de
LA TRANSCRIPTION
bases.
- lorsque l’enzyme arrive au niveau d’une
- La transcription est la synthèse enzymatique de tous Terminaison séquence spécifique appelée terminateur
les ARNS à partir d’un ADN matrice. (structure palindromique en tete
- Chez les eucaryotes, l’unité de transcription est d’épingle) qui déstablise et dissocie l’ARN
monocistronique = code pour un produit poly)
- Chez les procayotes, l’unité de transcption est - 2 types de termianteur
 Rho-dépeendant (2/3 des cas)
polysictronique (plusieurs gènes peuvent faire partie
 Rho-indépendant (1/3 des cas)
d’une même unité de transcription)= code pour
L’ensemble {promoteur-gène-terminateur} constitue
plusieurs produits
une unité de transcription.
- Les gènes eucaryotes sont départagés dans 3 classes :
 classe 1 ont comme produits des ARNr  Particularités chez les procayotes
 classe 2 ont comme produits des protéines.
- Chez E-coli, une seule ARN-polymérase catalyse la
 classe 3 ont comme produits des ARNt, les ARNr 5S
synthèse de tous les ARNs de la cellule
et les petits ARN
- L’ARN polymérase d’E .Coli est constitué de 5 SOUS
- la transcrption est catalysé par un ARN polymérase
UNITES : 2α, β, β’, σ (sigma)
 A besoin d’un ADN double brin, Mg, nucléotides
 α se lient aux séquences régulatrices.
 Ne néccesite pas d’amorce
 β forme les liaisons phosphodiesters.
 Pas d’activité exo-nucléosique
 β’ se lie à l’ADN matriciel.
 Synthèse dans le sens 5’-3’ de la molécule d’ARN
 σ reconnaît le promoteur et initie la synthèse.
(un seul brin d’ADN est transcrit)
- 2α, β, β’, σ = holoenzyme (la fome complète) 
o Le brin d’ADN matrice (3’-5’ est appelé anti sens
détachement de σ pendant l’élongation (cœur de
o le brin complémentaire(5’-3’) est appelé brin
l’enzyme)
sens  la séquence d’ARN est une copie directe
- La chaine ARN commence par 3 phosphate associé à
du brin sens (avec U à la place de T).
une adénine ou guanine (PPP-A / PPP-G)
 Particularité chez les eucaryotes - Souvent ce sont les deux premiers nucléotides
du codon qui définissent l’acide aminé donc la
- Mécanismes proches de ceux décrits chez les
redondance est donc due au troisième
procaryotes, les différences portent sur :
nucléotide du codon.
 Phase d’initiation plus complexe néccesite
 Non-chevauchant
l’interaction des autres protéine avec l’ADN du
 Ponctuation
promteur : TFII
- Codon d’intiation = AUG = méthionine
 Les séquences consensus sont plus nombreuses
2 types RNAt-MET = 1 pour l’intiation et l’autre
TATA box, L’INR (ces 2 forme le promoteur
pour la prolongation
minimum) GC box , CAAT box
- Codon stop = UAA, UGA, UAG
 Absence d’une terminaison bien définie
 Quasi –Universel, il existe qlq particularité chez
 Le terminateur au niveau de l’ARN est constitué certain éspèce
de la séquence CPSF (AAUAAA) suivie par un site
de poly-adénilation 20 nucléotides en aval
LA TRADUCTION
 Présence de 3 types d’ARN poly

Siège ARN Nature de Sensibilté à - Siège : cytosol


l’ARN formé a amanitine - Elements indispensables
Type II Nucléole ARNr sauf Insensible  ARNm
ARN 5S  ARNt
Type I Nucléoplasme ARNm Sensible  Ribosomes possède 3 sites
Type Nucléoplasme ARNt, ARNr Sensible
A = fixe ARNt- AA
III 5s
P = fixe ARNt-MET au début de l’élongation
- L’actinomycine D inhibe la transcription eucaryote et
E = site de sortie de l’ARNt non chargé
procaryote
 Les amino-acyl tRNA synthétases spécifique
Maturation du transcrit primaire de chaque AA : catalyse la liason ARNt-AA
 AA
- Se déroule dans le noyau de la cellule
 Energie
- Addition de la coiffe en 5’ (ou capping) grâce à un
ATP pour charger l’ARNt et défaire le
complexe protéique appelé « Cap-Binding-Complex »
ribosome de l’ARNm
- Poly-adénilation en 3’ par la poly-A polymérase
GTP pour les mouvements des ribosomes et
(l’ajout de jusqu’à 200 adénines à l’extrémité 3’)
fixations des facteurs protéiques
- Excision des introns et épissage des exons (ou splicing)
 Mg+2
- Remarque = A partir d’un transcrit primaire on peut
- Les étapes des la traduction
avoir deux ou plus ARNm matures qui seront à
l’origine de la formation des protéines-isoformes. Ceci Chez les procayotes
est possible grâce à l’épissage Initiation - La petite sous-unité ribosomale se fixe
aux facteurs IF1, IF3
LE CODE GENITIQUE - Formation du complexe d’initiation qui
va se fixer à l’ARNm au niveau d’une
séquence particulière appelé « Shine-
- Les caractéristiques du code génétique Dalgarno » qui est située en amont du
 Les codons sont des triplets de nucléotides 4°3 = codon d’initiation AUG.
64 codons possibles, - Fixation de l’IF2 permet la fixation de
- 61 codent pour des AA aminoacyl ARNt chargé avec de la
- 3 codons de terminaison ou codon stop méthionine se fixe au codon initiateur
AUG au niveau du site P
(UGA ,UAG,UAA)
- le facteur IF3 libéré
- tryptophane et la méthionine representé par - hydrolyse de GTP et Fixation de la grosse
un seul codons sous-unité ribosomale puis libération des
 Redondant (ou dégénéré) = plusieurs codons facteurs IF1 et IF2 et GDP  un autre
codent pour un même acide-aminé AA-ARNt peut se fixer au site A
Chez les eucaryotes - Pas de phase définie - Phase G1 et G2 du cycle
- Le complexe d’intition se fixe à la coiffe cellulaire
- Les facteurs d’intiations sont nombreux - La méthionineformylée - La méthionine est le 1er AA
- Fixation du 2ème AA-ARNt au site A est le 1er AA
Elongation par l’intervention du facteur EFTU-GTP - Le groupe formyl e est - La méthionine est éléminé
(formation du complexe : AA + ARNt + éléminé apres de la par la suite de la chaine
EFTU + GTP) puis libération de EFTU-GDP chaine polyP polyP
(Le facteur EFTU sera réactivé par le - Vitesse 40 AA/seconde - Vitesse 1 AA/ seconde
facteur EFTS)
- Foramtion de la 1ère liaison peptidique
par le peptidyl transférase Modification post-traductionnelles des protéines chez les
- Degaradation de la liason AA-ARNt par eucaryotes
l’ARNt déacylase et libération de l’ARNt
par le site E Phosphorylation - C’est l’addition covalente
- Trasnlocation du ribosome grace à l’EFG- groupe phosphate (PO3-) d’une
GTP molécule d’ATP à la chaine latérale
La traduction s’achève lorsque l’un des d’une sérine, thréonine, tyrosine
Terminaison trois codons stop entre dans le site A. - Catalysé par des kinases
Intervention du facteur de terminasons  - Réactions réversible et rapide
dissociation des deux s/u des ribosomes et Acétylation - C’est l’ajout d’un groupe acétyl sur
libération de la chaine polypeptidique chaine latérale des lysines
Chez les procaryotes  RF1, RF2, RF3 - catalysée par les acyltransferases
Chez les eucaryotes  eRF qui utilisent l’acétyl-CoA comme
substrat
Tableau récaptilatif des différents facteurs de traduction Méthylation - CC’est l’addition d’un groupement
méthyl (-CH3) à la chaine latérale
Procaryotes Eucaryotes Roles d’une arginine, lysine ou histidine.
IF1 Jusqu’à 9 eIF Fixation aux s/u - Catalysé par des methylases qui
IF2 ribosomal à l’ARNm utilisent S- adénosylméthionine
IF3 Délivrance de (SAM)
l’ARNt initiateur Glycosylation Il existe deux types de glycosylation :
EF-TU eF1a Engagement de +++  co-traductionnelle = N-
EF-TS eEF1BY l’AA-ARNt au site A glycosylation
EF-G eEF2 Translocation - dans le RE sur asparagine
RF1 eRF Libération de la  post traductionnelle =O-
RF2 chaine glycosylation
RF3 polypeptidique - dans l’appareil de golgi
Acylation Fixation des AG ou des lipides
Comparaison de la traduction chez les eucaryotes et Ubiquitation
procaryotes gamma- Gluatamte
carboxylation
Procaryotes Eucaryotes Iodation Tyrosine
Trans et trad simultané Trans et trad discontinu Sulfatation Tyrosine dans l’appareil de golgi
Ribosomes 30s,50s= 70s Ribosomes 40s,60s = 80s Autres - Suppression ou addition
- RNAm est localisé dans - RNAm est localisé dans le d’acides aminés
le cytoplasme noyau. Après les - clivage de la chaine
- RNAm est modifications post- polypeptidique (insuline)
polycistronique transcriptionnelles, il est
- RNAm est instable et libéré dans le cytoplasme
ne vit que quelques par les pores nucléaires REGULATION DE L’EXPRESSION DES GENES
secondes à deux - RNAm est monocistronique
minutes - RNAm est assez stable et vit  CHEZ LES PROCARYOTES
quelques heures à quelques
jours - Se retrouve aussi bien chez les procaryotes que chez
- Ribosome se fixe au - Ribosome se fixe au les eucaryotes
séquence shine- séquence kozak en amont
- S'effectuer au niveau de la transcription, de la
dalgarno en amont du du codon de départ
traduction ou des deux
- le but de la régulation et l'adaptation aux conditions - la régulation est controlée par le taux de tryptophane
nutritionnelles dans la cellule
- les gènes sont groupés en unités fonctionnelles  TRY présent  répresser activé  fixation sur
appelées OPERONS, Chaque opéron comporte un l’opérateur  pas de transcription des gènes
nombre variable de gènes de structure appelés  TRY absent  répresseur incative  pas de
CISTRONS et des séquences d'ADN responsables de la fixation sur l’opérateur  transcription
régulation de cette transcription
- Il existe 2 grands types d'opérons :  CHEZ LES EUCARYOTES
 Les opérons inductibles: codent pour des enzymes - Il existe plusieurs niveaux de contrôle :
de la voie catabolique = Exemple : opéron lactose.
 Les opérons répressibles : codent pour les - situé dans des régions non
enzymes de la voie anabolique = Exemple : opéron l’activation compactées de la chromatine
tryptophane. du gène (euchromatine)= zone sensible
- il ne faut pas qu’il soit méthylée.
A) Opéron lactose - FACTEURS DE TRANSCRIPTION
- Structure de l’opéron lacatose Transcription (d’initiation) qui se fixent à l’ADN
 Gène régulateur = code un represseur initiation +++ - Des signaux extracellulaires
(hormones stéroïdes, thyroïdiennes…
 Un promoteur
- l’épissage alternatif de l’ARNm
 Un opérateur. Maturation EX : pré ARNm de calcitonine = 6 exons
 3 gènes de structure représentés par: de l’ARNm  1.2.3.4 = ARNm de calcitonine
o Le gène lac Z: bêta galactosidase qui  1.2.3.5.6 = CGRP
hydrolyse le lactose en glucose et EX : gène de l’apolipoprotéine B
galactose. Traduction au niveau intestinale un désminase
o le gène lac Y: pérméase qui permet le intestinale transforme le codon CAA 
codon stop UAA  Apo B48 plus courte
passage du lactose
Post Vois en dessus
o le gène lac A: transacetylase. Traductionnel
- Fonctions de l’opéran lactose : pour que l'ARN - La durée de vie de l’ARNm dépend de la queue poly
polymérase entame la transcription deux conditions A,car plus elle est longue plus la durée de vie de
sont essentielles: l’ARNm est longue).
 il faut que le répresseur ne soit pas lié à
l'opérateur. LES SYSTEMES DE REPARATION DE L'ADN
 il faut qu'un complexe CAP-AMPcyclique soit lié au
promoteur. - Les lésions de l’ADN sont
 soit endogènes sans agents exogènes
gluc Lac Opéron lactose
+ - Inactif car le represseur est fixé à  soit exogène provoquées par des agents physiques
l'opérateur et le CAP-AMPc est non fixé au ou chimiques.
promoteur.
- + Actif car le represseur n'est pas fixé Les agents - rayonnements X ou γ,
àl'opérateur et l'AMPc-CAP est fixé au mutagènes - rayonnements UV
promoteur. physique - la chaleur.
+ + Inactif carCAP non fixé au promoteur ( pas Les agents - de radicaux super-oxydes (O2-)
d'AMPc). mutagènes - modification du PH
- - Inactif car le represseur est fixé à chimiques
l'opérateur.
Le represseur est un régulateur négatif.
Le complexe AMPc-CAP est un régulateur positif.
B) Opéron tryptophane
- présente 5 gènes codants pour des enzymes
impliquées dans la biosynthèse du tryptophane
précéde par une séquence régulatrice codant pour un
répresseur
 Lésions endogènes sans agents exogènes  Les systèmes de réparation de l’ADN
- C’est un méanisme éfficace (99.9%), si persistance 
- Elle sont ponctulle et survient au cours de la
mort de la cellule par apoptose ou cancérisation
réplication (l’erreur est de 1 nucléotide / 109)
Système de réparation sur épreuve
- On observe : - Réparation pendant la réplication.
 Des mauvaises incorporations de bases : A-C ou - grâce à l’activité exonucléasique de l’ADN poly qui à la
T-G possibilitéde détecter et remplacer la base anoramle
 Des dépurinations et dépyrimidations =pertes de Réparation par réversion des lésions.
bases par hydrolyse de la liaison β-N-glycosidique. - Réparation directe et immédiate
- Photo-réactivation : les photolyases  utilise
(pH acide ou chaleur)
l’énergie lumineuse pour couper des liasons T-T
 Des désaminations = pertes de groupement amine - Réversion de coupure simple brin par une ADN ligase
sur les bases C, A et G (due à des excès de chaleur) lorsque il n’y pas de pertes de bases
 Des erreurs de méthylations - Réversion de dépurination par une purine Insertase
- Action de l’Alkyltransferase : éliminer l’alkylation des
 les différents types d’alétration des bases base
Réparation par excision de bases (système BER).
- La désamination de l’adénine donne
- Impliqué dans les réparations de mutations
l’hypoxantine qui se lié préférentiellement endogènes jusqu’à 4 nucléotides.
à la cytosine. - Une ADN-glycosylase reconnaît la base altérée et
- La methylation de la cytosine donne le 5-méthyl l’élimine par excision  formation d’un site AP
cytosine qui va se lier à l’adénine. (apurique ou apyrinique).
- Dimérisation de thymines - une AP endonucléase élimine le désoxyribose qui
- Les analogues structuraux de bases était lié à la base altérée par hydrolyse de la liaison
phosphodiester
 5-bromouracile qui se lie avec la G ou A
- Une ADN polymérase (β) associe un nucléotide
 2-aminopurine qui se lie à la cytosine. complémentaire
- Intercalastion entre les bases au sein de la double - Le nouveau nucléotide est lié au brin d’ADN par
hélice comme le bromure d’éthidium l’action d’une ligase
- Alkylation des bases par 2-méthyl nitrosamine Réparation par excision de nucléotides (système NER)
- Un complexe enzymatique comporte une exonucléase
 Principales altération de l’ADN enlève un oligonucléotide (une dizaine de
nucléotides) du brin à réparer. (nécessite les facteurs
A) Modifications mineurs
protéiques spécifiques. L’un d’eux est modifié ou
- Alkylation d’une base (CH3) manque dans le xeroderma pigmentosum
- Hydratation de la cytosine (H2O) - Les nucléotides manquants sont remplacés par l’ADN
- Méthylation non programmée (gène réprimé) polymérase.
- Désamination de bases - Une ligase assure la continuité du brin d’ADN.
B) Modifications majeurs Réparation d’une cassure du double brin d’ADN
- Joint des extrémités des deux brins cassés ( réparation
Pontage intrabrin UV, moutardes azotées, fautive non homolougue)
T-T / G-G cisplatine, mitomycine - Soit la séquence des deux brins cassés est
reconstituée par copie de la région équivalente du
Pontage interbrins Platine, mitomycine C,
chromosome homologue.
entre bases radiations ionisantes
Réparation par recombinaison.
opposées
- Cet échange permet à un tronçon d'ADN duplex d'agir
Pontage ADN- Ellipticine, formol, alkylants,
comme modèle pour restaurer les informations
proteine rayons X, UV perdues ou endommagées sur un deuxième tronçon
Insertion d’un bromure d’ethidium, d'ADN duplex
adduit alkylants, hydrocarbure le système S.O.S
cycliques, acridine - Mis en jeux quand tous les systèmes de réparation
Cassure mon ou RX, sont dépassé
double brin bléomycine - Blocage de l’ADN pol au niveau de la région mutée 
Substitution, Température élévee synthèse RecA  désactivation du Lex A  levée
insertion, délétion (dépurinisations ++) d’inhibition des gènes codant pour le système de
d’une base erreur de réplication réparation
analogue structural 5-bromouracile /2-aminopurine
POLYMOPHYSME LES MUATATIONS

- Définition - Définition
 Toute variation de séquence de l’ADN: ponctuelle  Modification dans la séquence des nucléotides ou
ou répétition de séquence dans l’arrangement de l’ADN dans le génome
 Fréquence  1 % dans une population donné conduisant à un variant rare et anormal
 Modifications non délétères; neutres  Fréquence < 1 % dans une population donnée
 Présence dans une population normale d’au  Les conséquences sont variables
moins deux allèles d’un locus, sans conséquence  Mutation sur séquence codante = maladie
sur l’individu hériditaire et cancer
- Elle affecte toutes les régions de l'ADN  Mutation sur séquence non codante = pas de
 Séquences codantes répercussions, polymorphysme
 Séquences non codantes, les Introns  L’alléle non modifié, non porteur de la mutation
 ADN répété (mini, microsat…) est le plus fréquent dans la population et constitue
- Classification : l’allèle normal
 Peuvent survenir dans toute cellule (germinale ou
Polymorphysme - Résulte d’une simple substitution somatique).
nucléotidique : de nucléotide - Trasnmissible à la descendence
SNP Germinale - Responsable de maladie
Polymorphismes - Défini par couple : Sonde / Enzyme hériditaire
de restriction ou - Localisation précise, variabilité et - Touche n’importe tissus
RFLP transmission mendelienne = Somatique - Non transmissible
Caractère de marqueur génétique - Responsable de cancer ++
modification codominant
d’un site de - N'est pas nécessairement la cause - Classifications des mutations
restriction de la maladie mais peut être le
marqueur d'une maladie
Polymorphisme Minisatellite – VNTR
de taille - Polymorphisme par nombre
variable de séquences répétées en
modification de tandem: VNTR
taille d'un motif - Répition d’un motif de 10 à 60 n
répété - Localisé un peu partout sur le
chromosome et au niveau des
télomère
- hétérozygotie élevée
- Applications
 tests de paternité/criminelle
 création d’empreintes
génétiques Les mutations macro lésionnelles: Concerne tout
Microsatellites – STR (Short Tandem un fragment chromosomique qui contient plusieurs gènes
Repeats)
- Répétition d’un motif court de 1 à  Les muations ponctuelles
4 nucléotides
- Dispersion dans le génome Les muations ponctuelles : Mutation ne touchant qu’une
- Utilisé comme marqueurs seule base (ou un petit nombre de bases) par
génétiques dans certaines  Tarnsition: Remplacement d’une purine par une
affections purine ou d’une pyrimidine par une pyrimidine
CNV ou copy number variation  Transvertion : Remplacement d’une pyrimidine par
- nombre de copies d'un même gène une purine ou l'inverse
ou d’un fragment de génome est Substitution d’un AA par un codon STOP
variable entre les individus de la Non sens (TAA, TGA, TAG)  arret de traduction
même espèce.  protéine plus courte (fontion altéré)
- due à des événements de altération d’une unique base
duplication (multiplication) ou Faux sens (généralement l’une des deux 1 ère) 
délétion (perte). substitution d’un AA par un autre
dues à l’insertion de bases surnuméraires - Chez l’homme : les gènes sont en général transmis
FRAMESHIFT ou à la délétion de bases existantes  selon les lois de Mendel
déphasage du cadre de lecture - Les maladies monogéniques sont réparties par ordre
Se produit au niveau de la 3ème base décroissant de fréquence en :
Silencieuse d’un codon  aucune conséquence sur
 Maladies autosomiques dominantes.
les AA codés ou la protéine
(polymorphysime ++)  Maladies autosomiques récessives.
Neutre modification de la séquence protéique,  Maladies liées au chromosome X.
mais n’affectant pas la fonction  Maladies de l’ADN mitochondrial.
Mutations instables : formées par la répétition  Maladies liées au chromosome Y
successive et homogène d’un motif de quelque
nucléotidedans les régions non codantes des gènes Maladie autosomiques dominantes (MAD)
(Mutations par expansion de triplets) Critères de reconaissance
 (CGG)n : X fragile - La maladies apparait à chaque génération
 (CAG)n -: chorée de Huntington (transmission verticale)
 (GAA)n : Friedreich - Atteint les 2 sexes avec les mêmes proportions
- Siège des mutations : n’importe ou dans le gène - Un individu atteint a un parent atteint.
- Une mutation peut modifier: - Un individu sain ne transmet pas la maladie.
 la transcription, la stabilité de l’ARN, l’épissage, - Un homme peut transmettre la maladie à son fils.
- La maladie est transmise dans un cas sur 2 (50%).
 la traduction, les modifications post-
Exemples
traductionnelles,
 Chorée de Huntington (mutation instable)
 la structure de la protéine, sa stabilité, ses  Neurofibromatose de Von Recklinghausen
propriétés physico-chimiques, le ciblage  Achondroplasie (nanisme dysharmonieux)
intracellulaire ou la liaison à d’autres molécules,  Hypercholestérolémie familiale.
l’activité enzymatique  Brachydactylie.
Particularités de la maladie autosomique dominante
Conséquences des mutations 𝒍𝒆 𝒏𝒃𝒓 𝒅′ 𝒉é𝒕é𝒓𝒐𝒛𝒚𝒈𝒐𝒕𝒆𝒔𝒎𝒂𝒍𝒅𝒆𝒔
- Pénétrance incomplète : =
𝒍 𝒏𝒃𝒓 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍 𝒅′ 𝒉é𝒕é𝒓𝒐𝒛𝒚𝒈𝒐𝒕𝒆𝒔
- Récessives généralement un individu phénotypiquement sain peut être porteur
Mutation - Le gène ne s’exprime plus d’une MAD (Ex: brachydactylie)
perte de - Le gène s’exprime, mais la protéine - Expressivité variable : certaines maladie présente des
fonction mutée ne peut plus effectuer sa signes variables (Ex : polydactylie)
fonction - Anticipation : manifestation au cours des générations
- dominantes, ou co-dominantes chez des sujets de plus en plus jeunes
Mutation gain généralement - Mosaicisme germinal : parents indemnes peuvent
de fonction - Le gène s’exprime plus fortement avoir des enfants porteurs d'une maladie.
- La protéine mutée peut avoir - Néo-mutation : Ex : achondroplasie
 une fonction plus intense
 une nouvelle fonction Maladies autosomiques récessives
 une fonction qui devient Critères de reconaissance
constitutive, alors qu’elle était - Les 2 parents et les enfants d’un sujet atteint sont
inductible (cancer) généralement sains (saut de génération, transmission
horizontale).
- Les 2 sexes sont atteints de façon égale.
HERIDITE MONOFACTORIELLE - Le risque de récurrence pour chaque frère ou soeur du
sujet atteint est de 25%.
- Allele = sont les diférenttes formes que peut prendre - La notion de consanguinité est parfois retrouvée
un meme gene, à un locus donnée - la fréquence des sujets porteurs sains est nettement
- Un locus = le site physique ou se situe un gène sur le plus élevée que la fréquence des personnes malades
chromosome Exemples
- Le mode de transmission d’un caractère  Fibrose kystique (mucoviscidose).
monogénique dépend de 2 facteurs essentiels :  Maladie de Tay Sachs
 Anémie falciforme (drépanocytose).
 La localisation du locus sur un autosome ou sur un
 Phénylcétonurie.
chromosome sexuel.
 Albinisme.
 La force d’expression du gène: dominant ou
récessif
La codominance - Un gène est considéré comme létal s’il entraine la
- Les 2 allèles déterminants un caractère possèdent la mort de l’individu qui le reçoit (avortement) ou sa
même force et participent tous les 2 à l’expression du stérilité. Ex :
caractère observé.
 Dystrophie musculaire de Duchenne (létal pour
3 phénotypes différents correspondants à 3 génotypes
l’homme (décès vers 20 ans, stérilité).
 25 % d’homozygotes pour le 1er allèle.
 50 % d’hétérozygotes  Le syndrome de Rett : létal pour l’homme (décès
 25 % d’homozygotes pour le 2ème allèle. périnatal) et pour la femme (stérilité).
Exemples
- Système ABO Mécanismes à l’origine de maladie monogénique
- B-thalassémie  Synthèse d’une proteine anormale
 Diminution ou absence d’une protéine
Maladies liées au chromosomes X  Augmentation d’une protéine
- L’homme est dit hémizygote pour les gènes du chr X  Protéine avec une nouvelle fontion
(les gènes situés sur le chromosome X n’ont pas
 Intéraction anormale avec d’autre protéine
d’allèles correspondants sur le chromosome Y)
- La femme peut être homozygote ou hétérozygote pour
LES OUTILS DE BIOLOGIE MOLECULAIRE
les gènes du chr X
Phénomène de lyonisation chez la femme XX
Dans chaque cellule, un seul chr X est fonctionnel, soit A) Les enzymes
d’origine paternelle ou maternelle, d’où la variabilité 1. Enzyme de restriction
d’expression d’une maladie donnée liée à l’ X chez la Coupe l’ADN - C’est des endo-nucléases
femme. - Coupent les deux brins l’ADN au niveau
de sites appelés sites derestriction
A) Les maladies récessives liées à l’X - Possèdent chacune son propre site de
- Maladies les plus fréquentes ++ restriction
- Incidence plus fréquente chez l’homme - Il existe 3 types d’enzymes
- Un homme atteint transmet la maladie à toutes ses I = coupe à 1000 n du site
filles (vectrices) / Le fils de chacune de ces filles à 50 % II ++ = coupe au niveau d’une séquence
de chance d’hériter le gène. palindromique de 4 n à symétrie inversé
- Pas de transmission directe père  fils III = coupe à 20 n du site
- Gène peut etre transmis par une série de femme - Il existe deux types de coupures :
porteuse  au milieu du site  création
- Les femmes hétérozygotes sont saines d’extrémités franches
Exemples de maladies :
 Hemophilie.
 Dystrophie musculaire de Duchenne.  de part et d’autre du centre de
 Daltonisme symétrie  création d’extrémités
B) Les maladies codominantes liées à l’X cohésives (bouts collants)

- L’homme atteint transmis la maladie à toutes ces filles


et ne transmis jamais la maladie à ces fils
- Les filles hétérozygotes sont moins sévèrement malade 2. Dnase
que les garcons (phénomène de lyonisation) - Généralement d’origine bovine
Exemples - C’est une endonucléase
- Coupe l’ADN double brin au hasard 
 rachitisme hypophosphatémique (résistant au vit D)
fragments d’ADN double brin.
 syndrome de RETT
3. Nucléase S1
- Isolée d’Aspergillus oryza
Maladies liées au chromosome Y
- Ne coupe que l’ADN simple brin.
- Transmission holandriqu
4. Les exonucléases
- Maladies qui se retrouve que chez les hommes.
- Coupent les extrémités libres d’ADN en
- Elles sont transmises de père en fils.
libérant des nucléotides.
- Ex : Hypertrichose des oreilles.
Les ligases
De ligature - Origine : virus T4
- Il est plus facile de liguer deux
fragments à extrémités cohésives que
deux fragments à coupure franche.
Les phosphatases  Bactériophage (lambda, M13)

phosphorylation Elimine le groupement phosphate à Types de  Plasmides : petits fragments d’ADN
l’extrémité 5’ de l’ADN vecteur circulaire double brin, il se réplique
Les kinases grace à des enzymes dans la bactérie
Phosphorylation
Permettent le transfert d’un groupement  Les cosmides
phosphate à partir d’une molécule d’ATP. 
 ADN-ADN
Recopient - ADN poly d’E.coli (activité de synthèse Proprietés physico-chimique de l’ADN
un acide 5’-3’, exonucléaise 5’-3’ et 3’-5’
nucléique - Enzyme de klenow (activité de Solubilité - A pH physiologique, l’ADN est un
synthèse 5’-3’ et exo-n 3’-5’ acide chargé négativement a un
- Taq polymérase (thrmorésistante) - solubles dans l’eau.
- Les 3 ont besoin d’une amorce d’AN - se dissout facilement dans les
 ARN-ADN solutions salines diluées et entrainant
- La rétrotranscriptase«RT» isolé de une augmentation importante de la
rétrovirus viscosité de la solution.
 ARN dépendante - précipite à forte concentration en
 dépourvue d’activité exonucléase sels en présence d’alcools l’éthanol
 Possède une activité RNase. PM - très élévée
 Une amorce oligo(dT) qui Spectrale - toutes les bases absorbent dans l’UV à
s’hybrideront au poly (A) de l’ARNm 260 nm (max à 260 nm)
permettra d’initier l’action de la RT - absorption de la molécules d’ADN <
 ADN-ARN d’un méléange des meme bases libres
- ARN polymérase = hypochromie
B) Les sondes nucléotidiques - l’ADN monocaténaire absorbe plus
- Chmique si la séquence est connue que l’ADN bicaténaire =
Synthèse - Par étude de la protéine jusqu’au code hyperchromie
génitique si la séquence d’ADN est Dénaturation Voir plus haut
incconue
- Elle s’agit soit d’une séquence d’ADN Préparation des acides nuléiques
Caractéris- ou d’ARN,qui permet de rechercher de
tique manière spécifique un fragement Extraction/ Repose sur les propriétés des AN :
d’acide nucléique que l’on désir étudier Purification  Affinité des acides nucléiques pour
- Obligatoirement monobrin. les phases aqueuses
- Sa taille est très variable  Précipitation des acides nucléiques à
- Complémentaire et antiparallèle du l’alcool/sels
fragment recherché. Les Etapes
- Facilement repérable grâce à un  Lyse de la cellule
marquage.  Dénaturation des protéine : phénol,
- Recherche des cytosines méthylées; protéine kinase
applications - Étude du polymorphisme de longueur  Elémination des phénol par
des fragments de restriction chloroforme
- Mise en évidence des mutations.  séparation des phases aqueuse et
C) Les vecteurs organique par centrifugation. (La
- Ce sont des petites molécules d’ADN phase aqueuse contient les acides
Défintions dans lesquels on insère le fragment nucléiques)
d’ADN à étudier (qui est incapable de  précipitaion des AN sous forme
se multiplier seul) solide par l’alcool
- Ne provoque pas des maladies mais Séparation Basé sur :
dispersent l’infetion en transportant les des  la charge
agents pathogène fragements  la taille
 Vecteur de clonage : Renferme une d’ADN  struture tridimensionnelle
Catégories origine de réplication, et une
molécule d’ADN capable de se Révélation de Par le bromure d’ethidium (BET)
répliquer de facon autonome l’ADN marqeur de d’AN  coloration rouge-
 Vecteur d’expression : renferme un orangé (20 fois plus intense pour l’ADN)
promoteur, il permet de faire
exprimer un gène
- Séparation des fragments d’ADN par 1) Empreinte génomique
Elétrophorèse migration qui dépend Définition:
 La longeur d’ADN phénomène par lequel un gène présent en 1 copie sur
 La cencentration du gel chacun des 2 chromosomes homologues paternel et
 Le voltage maternel s’exprime de façon MONOALLELIQUE du fait de
 Conformation de l’ADN (circulaire, l’inactivation fonctionnelle de l’autre allèle  haploidie
linéaire, enroulé) fonctionnelle (pas de 2ème allèle actif)
- Estimation du PM Mécanismes génitiques d’inactivations
 Micro délétion cytogénétique
Les techniques de base d’analyse de l’ADN  Disomie uniparentale
 Mutation du centre d'empreinte
A) PCR  Mutation du gène
- C’est l’amplification in vitro d’un fragment d’ADN voulu Principaux gènes soumis à empreinte : ch 7. 11. 15
par des cycles successifs de dénaturation, d’hybridation Maladie :
des amorces et d’élongation - Prader Labhart Willi del (15)
 Les 2 sexes sont atteints de façon égale
- Dépend de la présence de :
 Survient lorsque le gène muté est hérité du père
• Deux amorces d’ADN en excès - Angelman del (15)
• Une Taqpolymérase thermostable résistante  Les 2 sexes sont atteints de façon égale
• Les quatre désoxy-nucléosides triphosphates en excès  Survient le gène muté est héritée de la mère
• le chlorure de magnésium 2) disomie uniparentale
• Une solution tamponcontenant du chlorure de NA et K Défintion
- Intérêt de la PCR - La présence chez une personne de deux chromosomes
 Amplification de l’ADN d'une même paire provenant d'un seul parents.
(46 chr mais 24 chrs proviennent de l'un des parents et
 Méthode de base pour différentes techniques de
22 chr proviennent de l'autre parent)
biologie moléculaire:  L 'isodisomie = les deux copies proviennent du même
 Diagnostic génétique (detection de mutation) chromosome.
 Séquençage  L'hétérodisomie = les deux copies proviennent de
 Détermination de polymorphisme (RFLP…) chromosomes différents
 Transcription reverse (RT)-PCR - C’est un moyen cellulaire de correction d'une anomalie
 Clonage de gènes ou de fragments de gène de répartition chromosomique (monosomie, trisomie)
Principaux mécanismes
B) Les techniques d’hybridation des acides nucléiques - Gamète anormal disomique * gamète nullosomique
- la détection de la présence d'un acide nucléique - Duplication d’un chr dans un zygote monosomique
d'une séquence donnée par l’utilisation d’un fragment - Correction de trisomie par perte d’un chr
d’ADN complémentaire = sonde. surnuméraires
- Basé sur les propriétes physico-chimique des AN 3) Hérédité mitochondriale
 la complémentarité des bases constitutives Remarques !
- Pas de mitochondrie chez les globules rouge
 La températureTm
- Les protéine de la chaine respiratoire mitochondriale
 la réversibilité du processus de séparation sont codé soit par le génome mitochondrial ou
nucléaires  diagnostic difficile et hétérogénéité
HEREDITES NON CONVENTIONNELLES clinique et génétique
Caractéristique de l’ADN mitochondrial
 Circulaire, double brin codant
- IL YA AU MOINS 5TYPES D’HÉRÉDITÉS NON
 5 à 10 copies par mitochondrie
CONVENTIONNELLES:
 Pas d’enveloppe nucléaire
1/ EMPREINTE GENOMIQUE  Pas d’introns  ARNm géant  un seul
2/ D U P transcrit puis clivage
3/ HEREDITES MITOCHONDRIALES  37 gènes (13 prot, 22 ARNt. 2 ARNr)
4/ EXPRESSION DES TRIPLETS  Réplication indépendante du cycle cellulaire ou
5/ MOSAICISME de noyau
 Taux de muatation élévée (Pas d’histones )
Méthylation de l’ADN ≈ répression (hétérochromatine)  Echappe à l’universalité du code génitique
Acétylation de l’ADN ≈ activation (euchromatine)  Caractéristiques proche de l’ADN procaryotes
 Transmission uni-parentale, d’origine maternelle
Maladies mitochondriales CARYOTYPES NORMAL
- Transmission mère-enfants, quelque soit le sexe
- Pas de transmission possible père-enfant. - Décrit le nombre et l’aspect des chromosomes (taille,
- Hérédité cytoplasmique forme, disposition du centromère et bandes).
- Transmission irrégulière, non complète (l’expression  Le nombre des chr est caractérstique de l’espèce
de la pathologie n’est pas la même chez toutes les  Les cellules utilisé pour obtenir un carytype sont ceux qui
personnes atteintes = ségrégation des mitochondries dévisent facilement : fibroblaste, C amniotique, C de la
lors de la division cellulaire se fait au hasard)
moelle osseuse rouge, lymphoyte ++
 Hétéroplasmie (fréquent)++ = présence de
molécules mutées et normales dans la même - 46 chromosomes
cellule, voire la même mitochondrie  Nombre - 23 paires : 22 paires d’autosomes et une
l’expression de la maladie dépend du rapport paire de gonosomes : XX /XY
ADN muté / ADN normal  expressivités - Le chromosome métaphasique est constitué
variable Aspect deux chromatides identiques attachées par
 Homoplasmie (rare et grave) = présence le centromère (constriction primaire).
uniquement des molécules du même type - Les chromosomes diffèrent par
(mutée ou saine)  la taille (7 groupes après coloration
- Touche les organes mais plus particulièrement les giemsa au MO)
organes ayant une forte activité mitochondriale
(SNC, muscle, cœur, foie, rein)
- Pénétrane incomplète
- Peut simuler une hérédité Autosomique Dominante
Exemples
- Maladie de Leber (neuropathie optique).
- Syndrome de Pearson.
- Myopathie / Encéphalomyopathie mitochondriale
4) Hérédité par exoression des triplets
Définition:
- Début et/ou de gravité variable selon les générations
pour une famille donnée  la disposition du centromère qui divise le
- En rapport avec le nombre d’une série de triplets chromosome en bras long (q) et en bras
nuclèotidiques localisée dans le gène en cause court (p)
 [CGG]n : X fragile  Médiocentrique ou métacentrique :
 [CTG]n : maladie de Steinert p=q  chr 1,3,16,19 et 20
 [GAA]n : ataxie de Friedreich  Acrocentrique : le centromère se
 [CAG]n : chorée de Huntington trouve près de l’une des extrémités.
Caractéristique C’est le cas des chr: 13, 14, 15, 21,22
- Transsmission par les mères et pères et Y.
- Touche les 2 sexes  Submétacentrique : quand le bras p
- Pas de mutation de NOVO est légèrement plus petit que q. C’est
- Pénétrance incomplète le cas du chromosome 2.
- Expréssivité variables (les signes sont d’autant +  Telocentrique : pas de p (N’existe pas
précoce et d’autant + grave que la génération est chez L’Homme)
récente = anticipation) influencé par : Le sexe et la  la présence de satellite (constrictions
taille de l’expansion de triplet secondaires).
5) Mosaicisme
Définition Les étapes de réalisation d’une caryotype
- La coexistance chez un meme individu de deux ou
plusieurs populations cellulaires de génotypes Prélèvement  déclenchement de mitose (PHA) et
différents, dérivent d’un zygote unique normal ou culture pendant 72h  blocage des cellules en
anormal métaphase (colchicine)  choc hypotonique  fixation
- Résultent d ’accidents mitotiques survenant au cours par un mélange acide-alcool  étalement 
des premières divisions après la fécondation
coloration GIEMSA  Analyse soit par
Types
- Gonosomes :45,X  MO (abondané maintenant)
- autosomes (trisomies viables 21, 18 et 13)
 Téchnique de marquage
- polyploïdies (triploidie, haploidies, tétraploidies)
- la plus fréquemment utilisée - Antécédents de maladies chromosomiques dans la
Bandes G - TRT par trypsine puis coloration giemsa famille
- Bandes claires / bandes sombres - Ambiguite sexuelle
- TRT par la chaleur puis coloration giemsa - Certains cancers (LMC, chr de philadelphie/
Bandes R - Colore les régions riche en G-C
lymphome de burkitt
- Banding inverse aux bandes G
Bandes Q - TRT à la quinacrine
- Colore les bandes riche en A-T ANOMALIES DU CARYOTYPE
- Distribition identique aux bandes G
Bandes C - Coloration du centromère et les Les anomalies chromosomiques peuvent être :
constrictions secondaires
Bandes T - Coloration du télomère - l’accident chromosomique s’est
Constitutionnelles produit dans l’un des gamètes ou
CLASSIFICATION DES CHROMOSMES PAR TECHNIQUES lors de la fécondation
DE MARQUAGE - toutes les cellules ont la même
anomalie
Classification plus précise, permet d’individialiser - l’accident chromosomique s’est
pour chaque chromosmes Acquises produit pendant la vie de
l’individu
 Un centromère, télomère
- Un seul organe ou un seul tissu est
 Des bandes claires et des bandes sombres atteint (processus concéreux)
- L’accident chromosomique s’est
Chaque bras est dévisé en régions, et chaque région est En mosaïque produit après plusieurs divisions
dévisé en bandes et sous bandes  numéroté à partir du du zygote (premiers stades du
centromère développement embryonnaire)
- l’anomalie concerne que quelques
- Pour désigner une bande il faut spécifier : organes ou quelques tissus d’un
 le numéro du chromosome individu alors que le reste a un
 le bras chromosomique caryotype normal.
 le numéro de la région - l’individu porte deux populations
Les chimères cellulaires différentes avec deux
 le numéro de bande dans cette région
caryotypes totalement différents.
LES TECHNIQUES SPECIALES
Les anomalies de nombre
- Technique de bandes en haute résolution
Normal = haploidie, diploidie
 Analyse en prométaphase Euploidie Anormal = triploïdies, les tétraploïdies,
 Système de plus de 1000 bandes polyploïdies
- Cytogénitique moléculaire  Résulte soit à :
 FISH : hybridation in situ en fluorescence :  Défaut d’expulsion du 2ème globule
utilisation de sondes d’ADN fluorescentes polaire
 Fécondation de l’ovule par 2 SPZ ou
- Etude cytogenetique du noyau en interphase
plus
 Exp: corpuscule de Barr: c’est une petite masse Le nombre de chromosomes n’est pas le
d’hétérochromatine triangulaire plaquée contre Aneuploidie multiple de n, on retrouve soit
la face interne de la membrane nucléaire. On le  Un chromosome en plus (2n+1) =
recherche dans le syndrome de turner, 47chr = TRISOMIE.
klinefelter, ambiguité sexuelle  Un chromosome en moins (2n-1) : 45chr
= MONOSOMIE.
INDICATIONS DU CARYOTYPES : Peut concerner soit les autosomes ou les
gonosomes
- Malformations congenitales  Résulte d’une non disjonction
- Retard de croissance exp: syndrome de turner méiotique lors de la première ou la
- Retard mental deuxième division.
- Avortements a répétition+++
- Stérilité exp : syndrome de klinefelter
Les anomalies de structures - Echange de matériel génétique entre
Translocations deux chromosomes
- Ces anomalies sont la conséquence de cassures (t)  Réciproque : échange de segments
chromosomiques suivies par un recollement anormal. entre deux chromosomes non
- Peuvent affecter un ou plusieurs chromosomes homologues qui ont subi, chacun
- Ces aberrations peuvent être une cassure en un point plus ou
moins proche de leurs extrémités.
 EQUILIBREES : il n’y a ni perte ni gain de matériel
 Roberstonienne : cassure se
génétique  pas d’effets sur le phénotype de celui
produisent au niveau ou près du
qui la porte mais elle aura des conséquences sur la centromère de deux chromosomes
descendance. acrocentriques homologues ou non
 DESEQUILIBREES : il y a soit perte ou gain de  les bras longs des deux chr
matériel génétique  effet sur le phénotype de la fusionnent avec formation d’un
personne qui porte l’anomalie. centromère ou deux centromères
 Les bras courts sont perdus.
- Perte d’un segment chromosomique - Anomalie équilibrée
Délétion (qui épargne le centromère). Marqueur - Elément chromosomique non
(del) - Anomalies déséquilibrées, on les Chromoso reconnaissable, donc non classable
subdivise en deux : (mar) supplémentaire au caryotype, avec ou
 La délétion terminale : une seule sans retentissement phénotypique
cassure chromosomique. Fragment - un fragment chr de toute petite taille
 La délétion interstitielle : deux Double dépourvu de centromère.
cassures. minute - contiennent fréquemment
- Perte des deux télomères d’un des oncogènes
Chromosome chromosome suivi d’un recollement Remaniement - Impliquant plus de 2 chromosomes
En anneau de ses deux extrémités. Complexe et/ou plus de 3 points de cassures
(r) - L’anneau est dit
 centrique si le centromère est LES MALADIES CHROMOSOMIQUES
présent
 acentrique s’il ne comporte pas de  Maladies autosomiques
centromère  le chr sera perdu
A) Trisomie 21 : Syndrome de down
lors des divisions cellulaires
- Peut etre équilibré ou déséquilibré - Maladies autosomiques viables la plus
- C’est la répétition d’un fragment Généralités fréquente
Duplication chromosomique sur un même - La cause génétique la plus fréquente des
(dup) chromosome retards mentaux.
- Anomalie déséquilibré - L’incidence augmente avec aug de l’âge
- Elle est due parfois à un crossing over maternel (> 40 ans) et chez les mères
inégal entre deux chromosomes très jeunes (< de 20 ans)
homologues Clinique - Hypotonie ++
- C’est l’ajout d’un fragment - Poids, taille, PC < normale
Insertion chromosomique à un chromosome
(ins) non homologue
- Anomalie déséquilibrée ou non
- Un chromosome subit deux cassures
Inversion puis une rotation de 180° et
(inv) recollement du segment cassé.
 paracentrique : si le centromère
n’est pas impliqué
 péricentrique : si le centromère
est impliqué
- Anomalie équilibrée
- Cassure transversale du centromère
Isochromosome donc il y aura duplication d’un bras
(i) entier et une délétion de l’autre bras
- Anomalie déséquilibrée - Signes associé :
 Déficit intellectuel
 Cardiopathie congénitale (CIV++) C) Trisomie 18 : syndrome d’Edwards
 Hypothyroïdie et hernie (muscles
flasques) et hyper laxité ligamentaire Généralités - Mort précoce avant 6 mois ++
 Troubles du système immunitaire - Plus grave que trisomie 21
(infections à répétition) - Déficit intellectuel.
 Un risque élevé de leucémie. Clinique - Dolichocéphalie , microcéphalie
 Strabisme. - Petite Bouche, micrognathie
 Risque d’Alzheimer en fin de vie. - Agénésie ou malforamtion des oreilles
- 95% des cas : trisomie 21 libre - Cou court.
Génitique homogène, qui résulte d’une non - Thorax court, globuleux, sternum court
disjonction méiotique (le plus souvent - Aspect d'abdomen long
1ère division méiotique) - Doigts fléchies avec chevauchements des
- 3% des cas : résulte d’une translocation 2ème et 5ème sur les 3ème et 4ème
Robertsonnienne (21-21/21-14/21-22) - Attitude du suppliant.
- 2% des cas : trisomie 21 en mosaïque. - Pied en piolet
Caryotype en présence des signes indirect
Diagnostic de la trisomie 21
Prénatal Echographique Biologiques
- La clarté nuccal - AFP diminué
- Hypoplasie des - Oestriol non
os du nez conjugé diminué
- HCG augmenté

B) Trisomie 13 : syndrome de patau


D) Maladie du cri du chat
- Malformations multiples
Généralités - Faible espoir de survie(95% du fœtus Généralités - Délétion du bras court du chr 5 =
atteint décèdent in utéro) monosomie du bras court du chr 5
- L'holoproencéphalie ++ = absence de Clinique - Pleurs et cri caractéristique (chaton
Clinique séparation du cerveau primitif ou miaulant) du à une hypoplasie du larynx
télencéphale en deux hémisphères et - Microcéphalie, hypertélorisme.
deux ventricules, causant - Les fentes palpébrales externes ont une
 un deficit intellectuel orientation contraire à celle de la
 des anomalies de la face. trisomie 21.
- hypotélorisme = Diminution de la - Face ronde, Racine du nez large
distance inter-orbitaire pouvant aller - Oreilles bas implantées.
jusqu’à la présence d’un seul oeil - Epicanthus
réalisant l’aspect en cyclope. - Retard mental important +++
- Division labio-palatine

Complications
 Augmentation du reins
 CIV, dysplasie valvulaires
 Polydactylie, pied-bot
 Omphalocèle
 Cryptorchidie
 Maladies des chromosomes sexuelles - Grande taille, supérieure à 1m80.
Homme 47, - Fertilité souvent normale avec
A) Syndrome de TURNER :
XYY descendance à caryotype normal.
- Parfois agressivité excessive.
- Monosomie du chr X
Trisomie X ou - Filles de grande taille.
Généralités - Les turnériennes vivantes ont
superfemelle - Parfois stérilité, déficit mental.
obligatoirement une population
47, XXX
cellulaire à caryotype normal
(mosaïque). - Syndrome de De la Chapelle
Syndrome du - Caryotype féminin, phénotype
- 45, X0
mâle XX masculin due à une translocation du
Caryotypes - 45,X/46,XX en mosaique
gène SRY du Y vers le X.
- 45,X/46, XY (morphotype masculin)
syndrome de dû à une microdélétion des chrs 7.
- Phénotype féminin
Williams
Clinique - Oedème des pieds et un surplus de peau
au niveau du cou syndrome de dû à une microdélétion du chr 22
- le cou est court et large (pterigium coli) DiGeorge
- Mammelons très écartés, poitrine peu
développée, taches pigmentées (naevi). CONSEIL GENETIQUES
- Retard de croissance staturo-pondéral
- Impubérisme, une atrésie des ovaires - Diapos mystidia + chakib
(pas de follicules) , une aménorrhée
primaire, stérilité. GENITIQUE DES CANCER
- Risque d'ostéoporose
- Anomalie rénale et cardiovasculaire. - les cancers ou tumeurs malignes résultent d’une
- Le déficit mental est inconstant croissance illimitée et autonome d’un clone cellulaire
anormal
- les caractéristiques des cellules cancéreuses
 indépendance vis à vis des signaux de prolifération
(capacité de générer ses propres signaux
mitogènes)
 insensibilité aux signaux antiprolifératifs
 échappement à l’apoptose
 prolifération illimitée
 stimulation de l’angiogenèse et la vascularisation
 capacité d’invasion et de dissémination
 instabilité génomique
 induction de phénomènes inflammatoires
 échappement à la surveillance immunitaire
 reprogrammation du métabolisme énergétique.
- Causes moléculaires à l’origine du processus tumoral
B) Syndrome de klinefelter : 47, XXY
: accumulation des muatation génitique et
Caryptypes - 47, XXY modification épigénitique
- 48, XXYY / 48, XXXY/ 49, XXXXY. A) Mutations génitiques
Clinique - Phénotype masculin avec une grande  Muatation activatrices des gènes dont les produits
taille d’aspect gynoïde.
protéiques sont des promoteurs de la prolifération
- Hypogonadisme (organes génitaux non
développés) avec atrophie testiculaire cellulaire  gène oncogène provient d’une
(stérilité par azoospermie). mutation d’
- Risque d'ostéoporose.  Caractère dominanat = Mutations d’un seul
- hypertrophie mammaire bilatérale allèle suffit
(gynécomastie).  Mutation inhbitrices des gènes dont les protéines
limitent la prolifération cellulaire.  anti-
oncogène ou supresseurs des tumeurs
 Caractère récessif = il faut qu’il y a muation
des deux allèle
B) Modifictaions épigénitiques
- Les méthyltransférases (DNMT), qui modifient par
méthylation les régions promotrices des gènes,
provoquant l’inactivation de leur expression
- Modification des remodelage de la chromatine par
action sur les histones
 Acétylation des histones d’une région 
décondensation  expression des gènes
auparavent masqué
 L’inverse
- Les ARN non codants microARNs (miARNs), longs
ARNs non codants (lncRNAs) ou ARNnc circulaires
(circRNAs): contrôle négative de l’expression des
gènes, essentiellemnt post transcriptionnel

Voir résumé chakib

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