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GENETIQUE
2022
Génitique Structure tertiare
- Un télomère est une région hautement répétitive, 1) Reconaissance et fixation de l’ARN poly
donc a priori non codante, d'ADN à l'extrémité d'un Initiation au niveau du site promoteur
chromosome. (séquences d’ADN consensus situées en
- À chaque fois qu'un chromosome d'un eucaryote est amont du gène à transcrire) grace à la
s/u sigma
répliqué, le complexe enzymatique de l'ADN
En-10 du site d’initiation : la TATA box
polymérase s'avère incapable de copier les derniers
ou boîte de Pribnow : « TATAAT»
nucléotides. formation du complexe ARNpol/ADN +
- Il existe une enzyme nommée la télomérase qui ouverture de l’hélice
jouent le rôle de matrice pour les ADN polymérases En -35 du site d’initiation on trouve :
qui synthétiseront les télomères « TTGACA » = fixation de la s/u sigma
- Roles 2) Formation de la 1ère liasions phospho-
diester par la s/u Béta de L’ARN pol
maintenir l’intégrité des informations génétiques,
3) Allongement de 4 à 5 nucléotides
protéger les ADN vis-à-vis des exo-nucléases, 4) Détachement du facteur sigma, après
éviter les fusions des chromosomes au niveau des la transcription des 4-5 premiers
extrémités nucléotides.
l’organisation de la chromatine durant l’interphase Déplacement de la bulle de transcription
par interaction avec la membrane nucléaire. Elongation et ajout des nucléotides dans l’extérmité
3’ de l’ARN (déplacement dans le sens 5’-
lorsque le télomère disparaît, la cellule meurt par
3’ de l’ARN) = dans le sens 3’-5’ de l’ADN
apoptose matrcie formant une hélice hybride
ADN-ARN sur une dizaine de paires de
LA TRANSCRIPTION
bases.
- lorsque l’enzyme arrive au niveau d’une
- La transcription est la synthèse enzymatique de tous Terminaison séquence spécifique appelée terminateur
les ARNS à partir d’un ADN matrice. (structure palindromique en tete
- Chez les eucaryotes, l’unité de transcription est d’épingle) qui déstablise et dissocie l’ARN
monocistronique = code pour un produit poly)
- Chez les procayotes, l’unité de transcption est - 2 types de termianteur
Rho-dépeendant (2/3 des cas)
polysictronique (plusieurs gènes peuvent faire partie
Rho-indépendant (1/3 des cas)
d’une même unité de transcription)= code pour
L’ensemble {promoteur-gène-terminateur} constitue
plusieurs produits
une unité de transcription.
- Les gènes eucaryotes sont départagés dans 3 classes :
classe 1 ont comme produits des ARNr Particularités chez les procayotes
classe 2 ont comme produits des protéines.
- Chez E-coli, une seule ARN-polymérase catalyse la
classe 3 ont comme produits des ARNt, les ARNr 5S
synthèse de tous les ARNs de la cellule
et les petits ARN
- L’ARN polymérase d’E .Coli est constitué de 5 SOUS
- la transcrption est catalysé par un ARN polymérase
UNITES : 2α, β, β’, σ (sigma)
A besoin d’un ADN double brin, Mg, nucléotides
α se lient aux séquences régulatrices.
Ne néccesite pas d’amorce
β forme les liaisons phosphodiesters.
Pas d’activité exo-nucléosique
β’ se lie à l’ADN matriciel.
Synthèse dans le sens 5’-3’ de la molécule d’ARN
σ reconnaît le promoteur et initie la synthèse.
(un seul brin d’ADN est transcrit)
- 2α, β, β’, σ = holoenzyme (la fome complète)
o Le brin d’ADN matrice (3’-5’ est appelé anti sens
détachement de σ pendant l’élongation (cœur de
o le brin complémentaire(5’-3’) est appelé brin
l’enzyme)
sens la séquence d’ARN est une copie directe
- La chaine ARN commence par 3 phosphate associé à
du brin sens (avec U à la place de T).
une adénine ou guanine (PPP-A / PPP-G)
Particularité chez les eucaryotes - Souvent ce sont les deux premiers nucléotides
du codon qui définissent l’acide aminé donc la
- Mécanismes proches de ceux décrits chez les
redondance est donc due au troisième
procaryotes, les différences portent sur :
nucléotide du codon.
Phase d’initiation plus complexe néccesite
Non-chevauchant
l’interaction des autres protéine avec l’ADN du
Ponctuation
promteur : TFII
- Codon d’intiation = AUG = méthionine
Les séquences consensus sont plus nombreuses
2 types RNAt-MET = 1 pour l’intiation et l’autre
TATA box, L’INR (ces 2 forme le promoteur
pour la prolongation
minimum) GC box , CAAT box
- Codon stop = UAA, UGA, UAG
Absence d’une terminaison bien définie
Quasi –Universel, il existe qlq particularité chez
Le terminateur au niveau de l’ARN est constitué certain éspèce
de la séquence CPSF (AAUAAA) suivie par un site
de poly-adénilation 20 nucléotides en aval
LA TRADUCTION
Présence de 3 types d’ARN poly
- Définition - Définition
Toute variation de séquence de l’ADN: ponctuelle Modification dans la séquence des nucléotides ou
ou répétition de séquence dans l’arrangement de l’ADN dans le génome
Fréquence 1 % dans une population donné conduisant à un variant rare et anormal
Modifications non délétères; neutres Fréquence < 1 % dans une population donnée
Présence dans une population normale d’au Les conséquences sont variables
moins deux allèles d’un locus, sans conséquence Mutation sur séquence codante = maladie
sur l’individu hériditaire et cancer
- Elle affecte toutes les régions de l'ADN Mutation sur séquence non codante = pas de
Séquences codantes répercussions, polymorphysme
Séquences non codantes, les Introns L’alléle non modifié, non porteur de la mutation
ADN répété (mini, microsat…) est le plus fréquent dans la population et constitue
- Classification : l’allèle normal
Peuvent survenir dans toute cellule (germinale ou
Polymorphysme - Résulte d’une simple substitution somatique).
nucléotidique : de nucléotide - Trasnmissible à la descendence
SNP Germinale - Responsable de maladie
Polymorphismes - Défini par couple : Sonde / Enzyme hériditaire
de restriction ou - Localisation précise, variabilité et - Touche n’importe tissus
RFLP transmission mendelienne = Somatique - Non transmissible
Caractère de marqueur génétique - Responsable de cancer ++
modification codominant
d’un site de - N'est pas nécessairement la cause - Classifications des mutations
restriction de la maladie mais peut être le
marqueur d'une maladie
Polymorphisme Minisatellite – VNTR
de taille - Polymorphisme par nombre
variable de séquences répétées en
modification de tandem: VNTR
taille d'un motif - Répition d’un motif de 10 à 60 n
répété - Localisé un peu partout sur le
chromosome et au niveau des
télomère
- hétérozygotie élevée
- Applications
tests de paternité/criminelle
création d’empreintes
génétiques Les mutations macro lésionnelles: Concerne tout
Microsatellites – STR (Short Tandem un fragment chromosomique qui contient plusieurs gènes
Repeats)
- Répétition d’un motif court de 1 à Les muations ponctuelles
4 nucléotides
- Dispersion dans le génome Les muations ponctuelles : Mutation ne touchant qu’une
- Utilisé comme marqueurs seule base (ou un petit nombre de bases) par
génétiques dans certaines Tarnsition: Remplacement d’une purine par une
affections purine ou d’une pyrimidine par une pyrimidine
CNV ou copy number variation Transvertion : Remplacement d’une pyrimidine par
- nombre de copies d'un même gène une purine ou l'inverse
ou d’un fragment de génome est Substitution d’un AA par un codon STOP
variable entre les individus de la Non sens (TAA, TGA, TAG) arret de traduction
même espèce. protéine plus courte (fontion altéré)
- due à des événements de altération d’une unique base
duplication (multiplication) ou Faux sens (généralement l’une des deux 1 ère)
délétion (perte). substitution d’un AA par un autre
dues à l’insertion de bases surnuméraires - Chez l’homme : les gènes sont en général transmis
FRAMESHIFT ou à la délétion de bases existantes selon les lois de Mendel
déphasage du cadre de lecture - Les maladies monogéniques sont réparties par ordre
Se produit au niveau de la 3ème base décroissant de fréquence en :
Silencieuse d’un codon aucune conséquence sur
Maladies autosomiques dominantes.
les AA codés ou la protéine
(polymorphysime ++) Maladies autosomiques récessives.
Neutre modification de la séquence protéique, Maladies liées au chromosome X.
mais n’affectant pas la fonction Maladies de l’ADN mitochondrial.
Mutations instables : formées par la répétition Maladies liées au chromosome Y
successive et homogène d’un motif de quelque
nucléotidedans les régions non codantes des gènes Maladie autosomiques dominantes (MAD)
(Mutations par expansion de triplets) Critères de reconaissance
(CGG)n : X fragile - La maladies apparait à chaque génération
(CAG)n -: chorée de Huntington (transmission verticale)
(GAA)n : Friedreich - Atteint les 2 sexes avec les mêmes proportions
- Siège des mutations : n’importe ou dans le gène - Un individu atteint a un parent atteint.
- Une mutation peut modifier: - Un individu sain ne transmet pas la maladie.
la transcription, la stabilité de l’ARN, l’épissage, - Un homme peut transmettre la maladie à son fils.
- La maladie est transmise dans un cas sur 2 (50%).
la traduction, les modifications post-
Exemples
traductionnelles,
Chorée de Huntington (mutation instable)
la structure de la protéine, sa stabilité, ses Neurofibromatose de Von Recklinghausen
propriétés physico-chimiques, le ciblage Achondroplasie (nanisme dysharmonieux)
intracellulaire ou la liaison à d’autres molécules, Hypercholestérolémie familiale.
l’activité enzymatique Brachydactylie.
Particularités de la maladie autosomique dominante
Conséquences des mutations 𝒍𝒆 𝒏𝒃𝒓 𝒅′ 𝒉é𝒕é𝒓𝒐𝒛𝒚𝒈𝒐𝒕𝒆𝒔𝒎𝒂𝒍𝒅𝒆𝒔
- Pénétrance incomplète : =
𝒍 𝒏𝒃𝒓 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍 𝒅′ 𝒉é𝒕é𝒓𝒐𝒛𝒚𝒈𝒐𝒕𝒆𝒔
- Récessives généralement un individu phénotypiquement sain peut être porteur
Mutation - Le gène ne s’exprime plus d’une MAD (Ex: brachydactylie)
perte de - Le gène s’exprime, mais la protéine - Expressivité variable : certaines maladie présente des
fonction mutée ne peut plus effectuer sa signes variables (Ex : polydactylie)
fonction - Anticipation : manifestation au cours des générations
- dominantes, ou co-dominantes chez des sujets de plus en plus jeunes
Mutation gain généralement - Mosaicisme germinal : parents indemnes peuvent
de fonction - Le gène s’exprime plus fortement avoir des enfants porteurs d'une maladie.
- La protéine mutée peut avoir - Néo-mutation : Ex : achondroplasie
une fonction plus intense
une nouvelle fonction Maladies autosomiques récessives
une fonction qui devient Critères de reconaissance
constitutive, alors qu’elle était - Les 2 parents et les enfants d’un sujet atteint sont
inductible (cancer) généralement sains (saut de génération, transmission
horizontale).
- Les 2 sexes sont atteints de façon égale.
HERIDITE MONOFACTORIELLE - Le risque de récurrence pour chaque frère ou soeur du
sujet atteint est de 25%.
- Allele = sont les diférenttes formes que peut prendre - La notion de consanguinité est parfois retrouvée
un meme gene, à un locus donnée - la fréquence des sujets porteurs sains est nettement
- Un locus = le site physique ou se situe un gène sur le plus élevée que la fréquence des personnes malades
chromosome Exemples
- Le mode de transmission d’un caractère Fibrose kystique (mucoviscidose).
monogénique dépend de 2 facteurs essentiels : Maladie de Tay Sachs
Anémie falciforme (drépanocytose).
La localisation du locus sur un autosome ou sur un
Phénylcétonurie.
chromosome sexuel.
Albinisme.
La force d’expression du gène: dominant ou
récessif
La codominance - Un gène est considéré comme létal s’il entraine la
- Les 2 allèles déterminants un caractère possèdent la mort de l’individu qui le reçoit (avortement) ou sa
même force et participent tous les 2 à l’expression du stérilité. Ex :
caractère observé.
Dystrophie musculaire de Duchenne (létal pour
3 phénotypes différents correspondants à 3 génotypes
l’homme (décès vers 20 ans, stérilité).
25 % d’homozygotes pour le 1er allèle.
50 % d’hétérozygotes Le syndrome de Rett : létal pour l’homme (décès
25 % d’homozygotes pour le 2ème allèle. périnatal) et pour la femme (stérilité).
Exemples
- Système ABO Mécanismes à l’origine de maladie monogénique
- B-thalassémie Synthèse d’une proteine anormale
Diminution ou absence d’une protéine
Maladies liées au chromosomes X Augmentation d’une protéine
- L’homme est dit hémizygote pour les gènes du chr X Protéine avec une nouvelle fontion
(les gènes situés sur le chromosome X n’ont pas
Intéraction anormale avec d’autre protéine
d’allèles correspondants sur le chromosome Y)
- La femme peut être homozygote ou hétérozygote pour
LES OUTILS DE BIOLOGIE MOLECULAIRE
les gènes du chr X
Phénomène de lyonisation chez la femme XX
Dans chaque cellule, un seul chr X est fonctionnel, soit A) Les enzymes
d’origine paternelle ou maternelle, d’où la variabilité 1. Enzyme de restriction
d’expression d’une maladie donnée liée à l’ X chez la Coupe l’ADN - C’est des endo-nucléases
femme. - Coupent les deux brins l’ADN au niveau
de sites appelés sites derestriction
A) Les maladies récessives liées à l’X - Possèdent chacune son propre site de
- Maladies les plus fréquentes ++ restriction
- Incidence plus fréquente chez l’homme - Il existe 3 types d’enzymes
- Un homme atteint transmet la maladie à toutes ses I = coupe à 1000 n du site
filles (vectrices) / Le fils de chacune de ces filles à 50 % II ++ = coupe au niveau d’une séquence
de chance d’hériter le gène. palindromique de 4 n à symétrie inversé
- Pas de transmission directe père fils III = coupe à 20 n du site
- Gène peut etre transmis par une série de femme - Il existe deux types de coupures :
porteuse au milieu du site création
- Les femmes hétérozygotes sont saines d’extrémités franches
Exemples de maladies :
Hemophilie.
Dystrophie musculaire de Duchenne. de part et d’autre du centre de
Daltonisme symétrie création d’extrémités
B) Les maladies codominantes liées à l’X cohésives (bouts collants)
Complications
Augmentation du reins
CIV, dysplasie valvulaires
Polydactylie, pied-bot
Omphalocèle
Cryptorchidie
Maladies des chromosomes sexuelles - Grande taille, supérieure à 1m80.
Homme 47, - Fertilité souvent normale avec
A) Syndrome de TURNER :
XYY descendance à caryotype normal.
- Parfois agressivité excessive.
- Monosomie du chr X
Trisomie X ou - Filles de grande taille.
Généralités - Les turnériennes vivantes ont
superfemelle - Parfois stérilité, déficit mental.
obligatoirement une population
47, XXX
cellulaire à caryotype normal
(mosaïque). - Syndrome de De la Chapelle
Syndrome du - Caryotype féminin, phénotype
- 45, X0
mâle XX masculin due à une translocation du
Caryotypes - 45,X/46,XX en mosaique
gène SRY du Y vers le X.
- 45,X/46, XY (morphotype masculin)
syndrome de dû à une microdélétion des chrs 7.
- Phénotype féminin
Williams
Clinique - Oedème des pieds et un surplus de peau
au niveau du cou syndrome de dû à une microdélétion du chr 22
- le cou est court et large (pterigium coli) DiGeorge
- Mammelons très écartés, poitrine peu
développée, taches pigmentées (naevi). CONSEIL GENETIQUES
- Retard de croissance staturo-pondéral
- Impubérisme, une atrésie des ovaires - Diapos mystidia + chakib
(pas de follicules) , une aménorrhée
primaire, stérilité. GENITIQUE DES CANCER
- Risque d'ostéoporose
- Anomalie rénale et cardiovasculaire. - les cancers ou tumeurs malignes résultent d’une
- Le déficit mental est inconstant croissance illimitée et autonome d’un clone cellulaire
anormal
- les caractéristiques des cellules cancéreuses
indépendance vis à vis des signaux de prolifération
(capacité de générer ses propres signaux
mitogènes)
insensibilité aux signaux antiprolifératifs
échappement à l’apoptose
prolifération illimitée
stimulation de l’angiogenèse et la vascularisation
capacité d’invasion et de dissémination
instabilité génomique
induction de phénomènes inflammatoires
échappement à la surveillance immunitaire
reprogrammation du métabolisme énergétique.
- Causes moléculaires à l’origine du processus tumoral
B) Syndrome de klinefelter : 47, XXY
: accumulation des muatation génitique et
Caryptypes - 47, XXY modification épigénitique
- 48, XXYY / 48, XXXY/ 49, XXXXY. A) Mutations génitiques
Clinique - Phénotype masculin avec une grande Muatation activatrices des gènes dont les produits
taille d’aspect gynoïde.
protéiques sont des promoteurs de la prolifération
- Hypogonadisme (organes génitaux non
développés) avec atrophie testiculaire cellulaire gène oncogène provient d’une
(stérilité par azoospermie). mutation d’
- Risque d'ostéoporose. Caractère dominanat = Mutations d’un seul
- hypertrophie mammaire bilatérale allèle suffit
(gynécomastie). Mutation inhbitrices des gènes dont les protéines
limitent la prolifération cellulaire. anti-
oncogène ou supresseurs des tumeurs
Caractère récessif = il faut qu’il y a muation
des deux allèle
B) Modifictaions épigénitiques
- Les méthyltransférases (DNMT), qui modifient par
méthylation les régions promotrices des gènes,
provoquant l’inactivation de leur expression
- Modification des remodelage de la chromatine par
action sur les histones
Acétylation des histones d’une région
décondensation expression des gènes
auparavent masqué
L’inverse
- Les ARN non codants microARNs (miARNs), longs
ARNs non codants (lncRNAs) ou ARNnc circulaires
(circRNAs): contrôle négative de l’expression des
gènes, essentiellemnt post transcriptionnel